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Kaïs Saïed de retour à Tunis après sa visite officielle à Alger

Le président de la République, Kaïs Saïed, a quitté jeudi après-midi l’Algérie à destination de Tunis, au terme de sa visite officielle effectuée à Alger, où il a pris part à l’ouverture de la 4ᵉ édition du Salon africain du commerce intra-africain (IATF 2025).

Accueilli par son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, le chef de l’État a assisté à la cérémonie d’ouverture de ce rendez-vous continental, qui se déroule du 4 au 10 septembre dans la capitale algérienne. L’événement rassemble plusieurs chefs d’État et de gouvernement, des responsables institutionnels et de nombreux acteurs économiques africains.

La participation de la Tunisie s’est distinguée par un pavillon national regroupant plus de 24 entreprises, des artisans, des startups ainsi que des institutions publiques, reflétant la diversité et le dynamisme de l’économie nationale.
Cette présence tunisienne vise à renforcer les échanges commerciaux intra-africains, promouvoir le savoir-faire national et affirmer le rôle du pays dans la dynamique économique et industrielle du continent.

Énergies renouvelables et gestion des eaux usées : Une entreprise française intéressée par le site tunisien

La société française UR-Power, spécialisée dans le traitement et le recyclage des eaux usées et leur exploitation dans la production d’énergie alternative souhaite investir en Tunisie et établir un projet modèle dans cette spécialité.

La Presse — Le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a tenu, hier mercredi, d’après un communiqué du département, une réunion de travail avec Libero Mazzone, président de la société française UR-Power, société spécialisée dans le traitement et le recyclage des eaux usées et leur exploitation dans la production d’énergie alternative et d’eau propre de haute qualité utilisable notamment dans le domaine agricole.

La réunion, à laquelle a assisté le directeur général de l’Agence de Promotion de l’Investissements Extérieur, Fipa, Jalel Tebib, a été l’occasion pour le chef de l’entreprise française de faire une présentation sur les caractéristiques techniques et technologiques adoptées par son entreprise dans son activité ainsi que les avantages qu’elle offre au niveau quantitatif et qualitatif de la production.

Mazzone a également exprimé le souhait de sa société d’investir en Tunisie et d’établir un projet modèle dans cette spécialité.

Pour sa part, le ministre, Samir Abdelhafidh, a salué l’intérêt de UR-Power pour investir en Tunisie. Il a souligné la volonté du ministère et de l’agence de promotion de l’investissement extérieur de l’accompagner et d’assurer le soutien et la coordination nécessaires avec le reste des structures concernées pour mener à bien son projet dans les meilleures conditions.

Sport scolaire et universitaire : Réformer le secteur pour faire éclore les talents

Le ministre de la Jeunesse et des Sports a présidé une séance de travail avec la présidente de la Fédération tunisienne du sport scolaire et universitaire, Mme Aida Langliz. Cette séance a été consacrée au suivi de la situation de cette fédération, à la résolution des problèmes en suspens, notamment financiers, et à l’examen de ses programmes futurs.

La Presse — Enfin, pourrions nous dire, car dans ces mêmes colonnes, nous avons toujours appelé à donner aux sports scolaires toute la place qu’ils méritent.

En effet, la place qu’ils méritent est tout simplement une place centrale. Si l’Etat se doit d’investir, il devrait le faire dans les sports scolaires et universitaires. Nos champions du mondes de natation ont rejoint une  université  américaine pour préparer les JO de Los Angeles. C’est clair, n’est ce pas ?

Subventionner des clubs qui iront dépenser l’argent du contribuable dans des choix douteux ou qui ne répondent pas aux choix et à la stratégie nationale sportive équivaut à une dilapidation des deniers publics.

Il n’y a qu’à voir ce qui se passe au sein de ces clubs qui ont émergé et qui l’ont décidé sans ressources propres ni politique raisonnable et conforme aux moyens dont ils disposent.

Le ministre   a souligné la nécessité de réformer le système sportif scolaire et universitaire et de restaurer son influence, convaincu de son rôle essentiel dans la découverte de talents et la sélection de joueurs d’élite prometteurs. Il le considère comme un  « vivier de sports d’élite » et un incubateur privilégié pour la formation de champions.

Effectivement, la masse à  brasser au sein de ce « vivier » est énorme. Elle est contrôlée,  en sécurité, surtout pour les filles, sous les ordres d’un personnel éducateur et spécialiste.

Que reste-t-il ?

Le doter de moyens, parce que les nations développées ont fait ce choix et accordé la priorité à ce secteur.

Ce qui  d’ailleurs confirme ce choix, c’est bien la tendance que l’on commence à explorer au niveau du réaménagement du milieu scolaire en général. Si la séance unique est adoptée pour l’enseignement, où iront ces gamins, ces jeunes et moins jeunes ?

Le choix est simple : dans la rue ou dans des salles de sport, des maisons des jeunes (à mettre à niveau), dans des ateliers de musique, de dessin, de théâtre, etc. C’est ce  troisième milieu qu’il faudra organiser.

Il ne suffit pas d’émettre des vœux, mais d’agir pour équiper les établissements scolaires et universitaires d’un réseau d’ensembles légers, pas coûteux, proche des établissements scolaires. L’Etat, nous le supposons, est en mesure de faire déclasser des espaces à consacrer à cette stratégie nationale.

Le fait de penser «à relancer les compétitions sportives scolaires et universitaires, à privilégier les activités de masse et à créer une atmosphère stimulante et compétitive entre les quartiers» est une finalité pour laquelle on doit s’engager.

Et le fait d’évoquer «l’élaboration d’une stratégie et d’une vision  en coordination avec la Fédération tunisienne du sport pour tous et les ministères concernés» suppose que l’on a compris que les sports scolaires et universitaires sont un secteur qui ne relève pas du seul ministère de la Jeunesse et des sports.

Il ne reste plus qu’à agir.

Transport et conservation des aliments : Des dossiers à prendre en main

L’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (Insspa) a annoncé que ses équipes de contrôle ont saisi d’importantes quantités de produits non conformes aux normes sanitaires dans plusieurs régions du pays, et ce, dans le cadre des campagnes de contrôle menées en partenariat avec les services de sécurité.

La Presse —Selon la dernière information, on a saisi 1.589 tonnes de produits de consommation à Mahdia, que l’on se chargera de détruire. Pour la bonne raison que ces produits ne pourront  être consommés ni par les humains ni par les animaux. Ils sont avariés, parce que certainement mal conservés. Tout d’abord ce n’est pas la première fois que l’on saisit un tonnage aussi important. Les saisies se succèdent à un rythme accéléré, ce qui revient à dire que la lutte contre ces hors-la-loi est sur la bonne voie.

Les spéculateurs ne reculent devant rien et malgré l’étau qui se resserre autour d’eux,  ils continuent de sévir. La raison se trouve dans la liberté d’action qu’ils ont eue lors de la période du Covid-19 qui a ouvert les portes, favorisé, la mise en place de réseaux de mieux en mieux organisés. Des réseaux qui se sont  consolidés par la formation de véritables relais mafieux, qui ont littéralement quadrillé le pays. Les dépôts clandestins et les pseudo — chambres frigorifiques, ont surgi partout. Surtout au sein des cités populaires qui ont été envahies et organisées pour servir de paravents.  Il y avait même des gamins que l’on chargeait de bloquer l’avancée des patrouilles de contrôle. Depuis, un bon  nombre a été mis hors d’état de nuire. Mais il en reste certainement encore.

Ces chambres frigorifiques, il ne faudrait pas se tromper,  ne sont pas de simples espaces que l’on garnit de quelques compresseurs pour faire baisser la température. Elles sont tenues de répondre à des caractéristiques bien définies et c’est ce que l’on met dedans qui détermine la température. Il faut de véritables spécialistes pour les faire fonctionner.

On ne met pas des bananes avec des oranges ou du raisin avec des prunes  (celles qui sont actuellement sur le marché sont bouffées par le froid et à la limite de la consommation humaine). Et comme lorsqu’on spécule on n’est pas très regardant à ces aspects techniques, la qualité de ce que l’on conserve laisse à désirer.

Il n’y a qu’à voir le raisin actuellement sur le marché. La grappe est sèche, de couleur marron, ce qui suppose qu’on l’a cueillie depuis un bon bout de temps.

Le goût confirme cette manipulation.

Mais la conséquence de toutes ces saisies est beaucoup plus importante que ce qu’elle représente au niveau de  la valeur de cette marchandise que l’on est obligé de mettre hors circuit.

En effet, lorsque les produits saisis sont en bon état et comestibles, on les remet sur le marché et le trésor bénéficie de ce que cela rapporte.

Mais dans le cas où tout serait détruit,  pour des raisons de santé du consommateur,   la valeur de ces produits est une perte sèche pour la communauté.

En effet, ces produits qui ont été retirés à la source, ces quantités siphonnées sont plus où moins importantes et leur retrait déstabilise le marché, provoquent des pénuries et, bien entendu, sont à la base d’une évolution des prix, étant donné que la demande est en deçà de l’offre.

Pour provoquer une panique au sein des marchés de gros, comme auprès des consommateurs, semer la zézaie, il n’y a pas mieux. C’est la raison pour laquelle nous retrouvons du raisin en pleine saison avec un prix minimum uniforme partout de six dinars et plus, des figues à plus de douze dinars, des pêches plates en matière plastique à huit dinars. De  quoi dénaturer le goût et mener le consommateur par le bout du nez.

Ce tonnage impressionnant de produits impropres à la consommation, il fallait non seulement le stocker, mais aussi le conserver. Et c’est là que le bât blesse.

Comment ces fruits et ces légumes, ces produits de toutes sortes, ont-ils traversé le territoire sans être inquiétés? Comment a-t-on fait pour ramasser toutes ces quantités de marchandises ?

Ce sont les questions que l’on doit se poser, car pour assainir la situation, il faudrait remonter à la source et assurer à ces ventes sur pied une traçabilité minimale. La reprise en main du transport des produits agricoles, comme ceux qui sont destinés à la consommation humaine et même animale, devrait être un dossier à prendre sérieusement en main.

N’oublions pas que le transport a été libéralisé pour améliorer entre autres les échanges entre gouvernorats. Et voilà qu’il devient source de problèmes. C’est exactement le cas des «frigos». On a encouragé leur implantation et voilà qu’elles sont devenues des moyens de déstabiliser le marché et de hausses de prix en faussant les quantités à mettre en  vente.

Il ne sert à rien d’avouer, de reconnaître que l’eau minérale, les boissons gazeuses, les conserves, le lait et laitages, etc, subissent des transferts nocifs pour la santé à cause de leur transport non adapté ou  dans des camions à découvert sous le soleil ou la pluie. Les instances directement intéressées devraient être plus exigeantes, rigoureuses, sans pitié, pour ces réseaux qui semblent encore à l’aise, contrôlent les quantités à injecter, décident du timing, fixent les prix et se permettent de choisir de quels desserts le consommateur doit disposer.

Cela revient à dire que ces tonnages «capturés» représentent une perte souvent sèche pour l’économie nationale. Cette marchandise a coûté de l’eau, des semences de qualité et des intrants souvent importés, de l’énergie, des fertilisants, de la main-d’œuvre, des frais bancaires, etc. C’est bien dommage qu’elle finisse brûlée, ensevelie dans une décharge.

L’accepter, serait tout simplement oublier que tout ce qui est détruit a une valeur et avouer qu’en ce qui concerne cette spéculation, on n’est pas encore convaincu qu’il faudrait remonter à la source et assécher ses territoires conquis, par une traçabilité rigoureuse ne souffrant aucune concession.

Gafsa : Un projet pilote pour transformer les pistaches en levier économique

La Presse—Dans une région où la pistache s’impose comme un véritable trésor agricole, Gafsa mise sur l’innovation et la durabilité. Grâce au projet Irada», les producteurs locaux voient s’ouvrir de nouvelles perspectives : modernisation des techniques, valorisation des sous-produits et accompagnement des agriculteurs. Une initiative ambitieuse qui redonne à la pistache toute son importance dans l’économie régionale et trace la voie vers un avenir plus prospère pour le monde rural. La mise en œuvre du projet «Irada» se poursuit à Gafsa, avec pour objectif le développement du secteur de la pistache, une culture devenue emblématique du paysage agricole régional. Ce projet vise à renforcer la filière à travers la mise à disposition d’équipements modernes pour le séchage et le conditionnement des pistaches, ainsi que l’acquisition de plants performants.

Au-delà de la valorisation du fruit lui-même, l’initiative cherche aussi à exploiter les sous-produits de la pistache pour en faire du compost et de l’aliment pour bétail, contribuant ainsi à une meilleure durabilité économique et environnementale. Des sessions de formation sont également prévues afin d’accompagner les agriculteurs dans l’adoption de techniques innovantes et plus rentables.

Ce programme représente une opportunité majeure pour les producteurs locaux et s’inscrit dans une logique de valorisation des ressources agricoles de Gafsa.

L’investissement alloué à ce projet s’élève à 1,6 million de dinars, financé par l’Union européenne en partenariat avec les ministères de l’Emploi, de la Formation professionnelle, du Développement et de la Coopération internationale. La réalisation est confiée à la société du pôle de développement de Gafsa.

Ce programme, qui bénéficie à 300 agriculteurs et 50 jeunes organisés au sein de 7 structures professionnelles (coopératives agricoles et groupements de développement), est un signal fort en faveur de la relance d’une filière prometteuse.

En redonnant à la pistache la place qu’elle mérite dans l’économie agricole locale, ce projet ambitionne de faire de Gafsa non seulement une terre de tradition agricole, mais aussi un modèle de développement durable et innovant.

Sept ans après les municipales de 2018 : Y a-t-il encore des communes dans nos quartiers?

Ce n’est vraiment pas évident, dans la mesure où les municipalités sont aux abonnés absents. C’est juste des hôtels de ville sans dynamique aucune ! Voire des structures administratives qui ont failli aux tâches pour lesquelles elles ont été créées.

La Presse — Le volet propreté, cheville ouvrière de l’action communale, n’est guère à l’ordre du jour. Les tas d’ordures ménagères sont entassés dans des endroits résidentiels, tel un dépotoir à ciel ouvert. A défaut d’un transport régulier, l’espace urbain ne manque pas souvent de déchets et assimilés.

Pollution à bout portant !

En été ou en hiver, la pollution plastique gagne du terrain, nuisant ainsi à l’environnement et au bien-être humain. Seuls les chiffonniers y trouvent une source de richesse et un gagne-pain quotidien. Ces décharges anarchiques sont toujours perçues comme une épine dans le pied des communes. On n’en vient pas à bout. Tant s’en faut. Et les campagnes de propreté, tenues de façon épisodique, n’ont pas, semble-t-il, porté leurs fruits. Un fiasco municipal, à vrai dire.

Nos édiles ne font pas dans la dentelle. Ils ont du mal à gérer leurs affaires locales et mieux répondre aux préoccupations majeures des citoyens. Pollution à bout portant, déchets à perte de vue, éclairage public souvent en panne, trottoirs quasiment occupés, routes et chaussées dans un état dégradé, on se perd dans un imbroglio quotidien.

A cela s’ajoute la prolifération des chiens errants dont le comportement agressif et violent menace la sécurité des passants. Leur aboiement, pendant la nuit, dérange la quiétude des habitants et perturbe leur sommeil. Etant une des solutions, l’idée de leur abattage n’a pas trouvé son chemin. Il y a péril en la demeure !

Et bien d’autres projets d’intérêt public, qui auraient dû être engagés à point nommé, ont fini par être oubliés. Leurs études, s’il y en a encore, traînent en longueur, jusqu’à devenir obsolètes. Aussi a-t-on remarqué, visiblement, une certaine nonchalance d’ordre administratif et sur le plan communication. Il y a des mois, un nombre de municipalités sont passées, sans préavis, à l’enlèvement définitif des conteneurs. On ne trouve plus où jeter les déchets. Une procédure intempestive, laissant les citoyens sur leur faim. Ce problème persiste encore, sans avoir pensé à d’autres alternatives.

Y aura-t-il de nouvelles élections municipales ?

Et jusque-là, nos communes s’enlisent dans une crise de gestion et de bonne gouvernance. Sur le registre municipal, la notion des prestations de proximité n’a plus de sens. Certes, on en a trop entendu parler dans nos campagnes municipales, sur fond des topos électoralistes pompeux. Autant d’échéances et des rendez-vous où l’on promet monts et merveilles. Les Municipales de mai 2018, se rappelle-t-on, n’étaient qu’un mauvais souvenir. A l’époque, on croyait, alors, avoir passé le cap et renouer avec une nouvelle donne communale, censée transfigurer le visage de nos quartiers. Mais ce n’est, hélas, qu’un vœu pieux. Tout projet visé est resté figé !

Certes, on a tant rêvé d’un nouveau modèle communal auquel l’on doit consacrer un budget colossal, dans le but de favoriser à nos cités un cadre de vie meilleur. Il a toujours été question d’organiser la chose municipale et l’intégrer au cœur du développement local. Ce faisant, un Plan annuel d’investissement (PAI) est un préalable à toute initiative d’aménagement urbain. Ceci étant une condition sine qua non pour une mission accomplie. Cependant, nos conseils élus n’ont pas réussi leur mandat, ayant sombré dans leur implosion et fini, en si peu de temps, par rendre le tablier. Leur dissolution a dû rebattre les cartes et peser sur le devenir de la cité. Et depuis, rien n’a été fait, au concret. 

Face à tous ces défis, l’on se demande, aujourd’hui, s’il y aura, prochainement, de nouvelles élections municipales qui devraient rompre avec ce statu quo et remettre de l’ordre dans la maison. Il importe, aussi, de souligner la portée d’un changement de mode d’action communale, afin d’atteindre les objectifs du développement local.

Le sang de Gaza fait annuler le concert d’Enrico Macias

Le concert d’Enrico Macias prévu vendredi à Istanbul a été annulé par les autorités turques. Cette décision, annoncée mercredi 3 septembre, vise à éviter tout débordement lié à la controverse entourant les soutiens publics de l’artiste à l’entité sioniste.

Le gouvernorat d’Istanbul a motivé son choix par la nécessité de préserver l’ordre public, face aux appels à manifester contre la tenue de l’événement. Des détracteurs du chanteur entendaient protester contre le génocide de l’entité sioniste terroriste à Gaza et ses partisans.

L’artiste s’est dit profondément surpris et attristé par cette annulation. Il a déclaré être attaché depuis plus de soixante ans à Istanbul et Izmir, et à leur public, avec lequel il dit partager des valeurs de paix et de fraternité.

Cette annulation intervient dans un contexte de vives tensions entre la Turquie et l’entité sioniste. Elle fait suite à des propos tenus par Enrico Macias dans un entretien en août dernier où il a soutenu la réplique sioniste à l’assaut du Hamas du 7 octobre 2023. Il avait alors affirmé ne pas supporter la « violence des terroristes », estimant que toute « violence sioniste était une conséquence des actions du Hamas », tout en précisant n’avoir rien contre les Palestiniens.

Par le passé, le chanteur, né dans une famille juive de Constantine en 1938, avait déjà été déclaré persona non grata en Algérie pour les mêmes raisons. Exilé depuis 1961, il n’est jamais retourné dans son pays natal, tout en exprimant au printemps 2023 l’espoir d’un possible retour si le destin le permettait.

Pourquoi – Les fruits secs à portée…

Parmi les fruits secs qui se sont bien adaptés au climat tunisien, la pistache qui est en train de prendre un grand essor dans la région de Gafsa.

Toutefois, il y a un autre fruit dont on ne parle pas beaucoup et qui, pourtant, mérite le détour, c’est le pignon qui est de la même famille que le pin d’Alep — le fameux zgougou — dont notre pays regorge. Il n’y a qu’à se rendre dans le gouvernorat de Jendouba pour être fixé. Et pas très loin de la capitale, le Boukornine est couvert de pins d’Alep.

Qu’est-ce qu’on attend donc pour transformer toutes ces forêts en arbres à pignons ?

Digitalisation du transport : Un levier pour l’emploi, l’innovation et l’indépendance nationale

La digitalisation du transport tunisien n’est plus une option mais une nécessité. Aujourd’hui, le secteur se trouve à un tournant décisif. Dans un contexte marqué par des contraintes budgétaires et une dépendance croissante aux solutions étrangères, la Tunisie doit choisir entre subir cette transformation ou en faire un levier de compétitivité, d’emploi et d’indépendance nationale. Karim Ahres, entrepreneur, CEO de Netcom et membre du BE Conect, nous donne plus d’informations sur cette thématique.

La Presse — La digitalisation du transport en Tunisie n’est plus facultative, elle s’impose désormais comme une priorité. Dans ce contexte, Karim Ahres, entrepreneur, CEO de Netcom et membre du BE Conect, a souligné que la transformation digitale n’épargne aucun secteur et que le transport tunisien se trouve aujourd’hui à un tournant décisif. Derrière la modernisation des bus, trains ou taxis collectifs, se cachent, selon lui, des enjeux bien plus vastes : l’efficacité opérationnelle, la réduction des coûts, mais surtout la souveraineté numérique. Il a affirmé que « maîtriser nos données, nos algorithmes et notre cartographie nationale n’est pas un luxe, mais une condition de survie économique et de stabilité sociale ».

Tout est une question de fluidité et de coûts

Il a ajouté que la révolution numérique transforme en profondeur la gestion du transport. Des applications intelligentes permettent déjà de réorganiser en temps réel les circuits en cas de perturbations, de prédire les pannes avant qu’elles ne mobilisent un bus, ou encore d’informer les voyageurs via écrans et téléphones mobiles. Ces innovations, a-t-il précisé, réduisent considérablement les coûts d’exploitation: moins de carburant gaspillé, des horaires optimisés et une maintenance proactive. «Pour les usagers, cela signifie des trajets plus fluides, des temps d’attente réduits et une meilleure qualité de service. Pour l’État et les entreprises de transport, cela ouvre la voie à une transparence accrue et à une planification plus fine des ressources », a-t-il développé. Cependant, Karim Ahres a insisté sur le fait que la Tunisie fait face à des défis majeurs. Les premiers sont financiers : « Equiper des flottes entières de capteurs, déployer un cloud sécurisé ou former du personnel représentent un coût important. Beaucoup d’opérateurs, déjà fragilisés par la hausse du carburant et les difficultés structurelles, peinent à investir ».

Il a aussi estimé que des obstacles techniques persistent par manque d’ingénieurs spécialisés en data science, en cybersécurité et en maintenance numérique. Cette lacune pousse parfois à recourir à des solutions étrangères, au risque de compromettre la souveraineté nationale. « Si nos applications et nos données de cartographie sont hébergées ailleurs, une simple panne ou une décision politique extérieure peut paralyser notre mobilité nationale », a-t-il averti. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, il devient urgent de bâtir une cartographie nationale souveraine et de développer des algorithmes tunisiens d’optimisation du trafic. Laisser ces fonctions vitales entre les mains de géants étrangers reviendrait, selon lui, à céder une part de notre indépendance.

Pour plus de compétitivité régionale

Plutôt que de subir cette mutation, la Tunisie peut en faire un atout. Karim Ahres a expliqué que la digitalisation du transport ouvre de nouvelles perspectives sur la compétitivité régionale en devenant pionnière au Maghreb dans la mobilité intelligente, la Tunisie pourrait exporter son savoir-faire vers ses voisins, de l’Algérie à l’Afrique subsaharienne. Elle ouvre également sur la création d’emplois qualifiés c’est-à dire ingénieurs IoT, analystes de données, experts en cybersécurité et développeurs d’applications trouveront leur place dans ce nouvel écosystème.

Le rayonnement international est considéré parmi les facteurs essentiels de nouvelles perspectives. En effet, un pays offrant une mobilité fluide, sécurisée et durable attire non seulement les investisseurs, mais aussi les touristes et les start-up en quête de territoires innovants. En un mot, a-t-il résumé, digitaliser le transport, c’est investir dans l’avenir économique et social du pays.

Au-delà de la modernisation technique, Karim Ahres a insisté sur l’aspect de souveraineté nationale. Les données de mobilité sont sensibles car elles renseignent sur les flux économiques, les habitudes des citoyens et la sécurité des infrastructures. Les confier à des plateformes étrangères reviendrait à accepter une dépendance dangereuse.

Ainsi, héberger nos applications sur des serveurs nationaux, créer une cartographie tunisienne indépendante et développer nos propres algorithmes d’intelligence artificielle ne sont pas, selon lui, de simples choix technologiques, mais de véritables impératifs stratégiques.

Karim Ahres a, enfin, rappelé que la digitalisation du transport n’est pas seulement une affaire de bus connectés ou de voyageurs mieux informés. Il s’agit d’un chantier national où se jouent la compétitivité de l’économie, la création d’emplois qualifiés et, surtout, la maîtrise des données stratégiques. En choisissant d’investir dans une mobilité intelligente et souveraine, la Tunisie ne modernise pas seulement son réseau de transport : elle affirme son indépendance, prépare l’avenir et se donne les moyens de devenir un acteur régional de premier plan.

Transport scolaire dans les zones rurales : La STB Bank réaffirme son rôle d’acteur sociétal

Dans une démarche citoyenne, la STB Bank renouvelle son engagement aux côtés de l’association Almadaniya pour faciliter l’accès à l’éducation dans les zones rurales défavorisées.

La Presse — Au-delà de leur mission économique, les banques tunisiennes se sont engagées dans des actions humanitaires et sociales, endossant un rôle d’acteur social, avec pour enjeu majeur d’assumer une responsabilité sociétale en se positionnant en tant que levier à même de contribuer au développement durable dans les régions. La STB Bank vient de donner l’exemple en réitérant sa volonté et son engagement d’améliorer les conditions sociales dans les zones rurales défavorisées.

Amélioration du transport rural

L’une des principales actions sociales dans lesquelles elle s’est engagée concerne le renforcement de l’accès à l’éducation dans les zones rurales, à travers le renouvellement du partenariat avec l’association «Almadaniya» qui joue un rôle crucial dans l’amélioration du transport rural pour les élèves. La convention, qui a été renouvelée et signée, vient consolider les efforts entrepris par les deux partenaires afin d’atténuer les conditions pénibles liées au déplacement des élèves qui effectuent plusieurs kilomètres à pied pour se rendre à leurs établissements respectifs. 1.500 élèves originaires de zones relevant du Kef, de Mahdia, de Kairouan et de Tataouine et dont les foyers se trouvent à une distance se situant entre trois et dix kilomètres de leurs établissements scolaires vont pouvoir, grâce à ce programme financé par la Société Tunisienne de Banque, bénéficier quotidiennement du transport rural au lieu de se rendre à pied à leurs écoles.

Des contrats avec les taxis ruraux

L’Association «Almadaniya» a établi des contrats annuels avec des transporteurs propriétaires de taxis ruraux financés par la STB afin qu’ils assurent le transport rural de ces derniers. « Nous assurons la gestion de la logistique et nous veillons à assurer la coordination avec les municipalités et les établissements scolaires afin que le transport des élèves se déroule dans les meilleures conditions et en toute sécurité », a relevé Dalel  Meherzi, secrétaire générale de l’association «Almadaniya». Le fondateur et président de l’association, Lotfi Maktouf, et le directeur général de la STB, Rachid Batita, ont, de leur côté, souligné l’impact direct de ce programme sur la performance scolaire des élèves.

Depuis son lancement, le taux d’abandon a, en effet, significativement diminué dans les zones ciblées et les résultats scolaires des écoliers se sont nettement améliorés et se sont traduits par une progression de 3.8 points, outre un  taux de présence de 98 %, et un temps de loisir gagné d’environ 4 heures par jour. L’objectif ciblé étant de garantir le droit de l’enseignement à tous et de réduire les inégalités sociales en matière d’accès à l’éducation, a conclu le président de l’association «Almadaniya».

Express

«216 Capital» investit dans la start-up « Addvocate.AI » : Pour l’optimisation de la performance commerciale

La Presse — La société de capital-risque «216 Capital» vient d’annoncer un nouvel investissement stratégique dans la start-up franco-tunisienne «Addvocate.AI». Un appui qui tombe à point nommé pour cette jeune pousse spécialisée dans l’optimisation de la performance commerciale.

La solution qu’elle propose consiste à doter l’entreprise d’un copilote digital capable de gérer et d’optimiser tous les leviers de performance commerciale, le tout assisté par l’intelligence artificielle.

Fort de plus de 15 ans d’expérience professionnelle, son fondateur et CEO, Ridha Mami, a mis au point une solution innovante pour pallier le manque d’accompagnement des équipes commerciales, considéré comme l’une des principales causes de la perte de 30 à 50 % des opportunités de projets dans les entreprises.

Le copilote développé prépare les commerciaux à leurs rendez-vous grâce à l’IA et à la consolidation des données.

Pour son fondateur, cet investissement est décisif puisqu’il a permis de transformer la solution en une plateforme intégrée de performance de vente, capable de répondre aux enjeux du business moderne.

En avril 2026 à Hammamet : Un débat sur « Le Sud Global face au désordre économique mondial »

Le laboratoire de recherche prospective, stratégie et développement durable (PS2D), relevant de la faculté des Sciences économiques et de Gestion de Tunis, organisera, en partenariat avec l’Association APS2D et la Fondation Friedrich Ebert Stiftung, le 13e colloque international sur le thème : «Le Sud Global face au désordre économique mondial : repenser les acteurs, les institutions et les politiques». Cet événement majeur se tiendra en avril 2026 à Hammamet et réunira des chercheurs venus du monde entier.

Plusieurs plénières aborderont des thématiques variées telles que le désordre économique mondial, les modèles de développement alternatifs viables pour le Sud Global, l’économie sociale et solidaire, la décroissance, l’économie circulaire ou encore le rôle actuel des institutions de Bretton Woods.

Ce colloque se veut un espace de débat autour d’enjeux cruciaux et de plus en plus préoccupants, dans un contexte mondial marqué par la multiplication des crises environnementales, économiques et sociales, qui atteignent aujourd’hui une acuité sans précédent.

Cinéma – « Wed Trabelsia » de Wadii Klaii (FTCA Hammam-Lif) : Drame d’une jeunesse à la dérive

Avec un rythme dynamique, un jeu d’acteurs affranchi et une lumière en clair-obscur, des dialogues pertinents, le film réussit à donner un éclairage sur des jeunes défavorisés vivant sur l’autre versant de la société.

La Presse — Grand Prix de la compétition nationale de la 38e édition du Fifak (23-30 août 2025), « Wed Trabelsia » de Wadii Klaii a remporté le Prix  Amnesty section de Tunis pour sa capacité à rendre compte avec effronterie le mal-être d’une jeunesse marginale de banlieue. Il nous offre une Hammam-Lif qui en cache une autre.

Le Club de la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs d’Hammam-Lif est l’un des plus anciens clubs de la Ftca. Il se distingue par une production singulière attachée à cette banlieue sud de la capitale. Ses films sont essentiellement des fictions qui abordent des thématiques liées au quotidien d’une jeunesse en quête de nouveaux repères dans une cité qui ne cesse de s’agrandir étalant ses tentacules jusque dans la montagne. Dans ces nouveaux quartiers populaires, le chômage et le désœuvrement des jeunes créent des conflits et des frictions entre les groupes qui essaient de marquer chacun son territoire usant souvent de violence.

«Wed Trabelsia» est le nom d’un de ces quartiers bâtis de manière anarchique à l’issue d’inondations en 1986 qui ont eu un impact effroyable sur la population contrainte de construire leurs maisons sur le flanc de la montagne. C’est dans ce quartier que se déroule l’action du film. Un quartier où les riverains partagent leur vie avec les marcassins qui fouillent dans les poubelles pour s’alimenter.

« Wed Trabelsia » de Wadii Klaii donne à voir le paysage déplorable de ce quartier où vit le personnage principal qui a quitté l’école et passe son temps dans l’oisiveté. Ses parents déplorent la situation d’inactivité dans laquelle se trouve leur fils et l’exhortent à trouver un boulot. Son père le place dans un salon de coiffure où il travaille comme apprenti. Or, le patron agressif n’accepte pas sa nonchalance et le renvoie. Il se retrouve donc livré à la rue, parmi d’autres jeunes endurcis qui le chassent violemment de leur territoire. L’idée de quitter le pays clandestinement lui trotte par la tête, mais un triste événement va changer le cours de sa vie.

Wadii Klaii, réalisateur doué, sait de quoi il parle. Il maîtrise aussi bien son sujet que la forme qu’il veut donner à son film. Une fiction, dont l’approche documentaire est assez nette. Pour donner de la vraisemblance à ce drame de  jeunesse, il a choisi ce qui lui est proche, autrement dit son quartier «Wed Trabelsia», qui ressemble à d’autres quartiers populaires du Grand-Tunis où la promiscuité, le désœuvrement et la délinquance frappent fort.

Avec un sens de la narration et de la réalisation assurées, Wadii Klaii fait sauter les verrous avec audace et spontanéité pour explorer sans victimisation l’intérieur d’une société en proie à des problèmes existentiels et psychologiques, dont les jeunes sont la cible.

Avec un rythme dynamique, un jeu d’acteurs affranchi et une lumière en clair-obscur, des dialogues pertinents, le film réussit à donner un éclairage sur des jeunes défavorisés vivant sur l’autre versant de la société.

Cérémonie d’hommage à l’artiste Hamadi Ben Saâd à La Boite Charguia : In memoriam d’un artiste exceptionnel

La Boîte-Centre d’art et d’architecture rend hommage à Hammadi Ben Saâd, figure emblématique de la peinture tunisienne, disparu le 25 juillet dernier.Une cérémonie se tiendra mardi 9 septembre à 16h30 à La Boîte Charguia, en présence de sa famille et de ses amis.

La Presse — Des œuvres de « Voyage de l’âme », la dernière exposition de Hamadi Ben Saâd à La Boîte (juin 2022), seront présentées à cette occasion, ainsi que des archives visuelles et ses mémoires sonores captées par Laetitia Kozlova, artiste et chercheuse sur les nouvelles pratiques d’écoute de la voix parlée enregistrée. C’est en autodidacte que Hamadi Ben Saâd a construit une trajectoire artistique exceptionnelle, jalonnée de décennies de création ininterrompue. Né en 1948, à une époque où la scène artistique tunisienne se structurait encore autour des héritages coloniaux et des influences locales, il ne se destinait pas d’emblée à l’art. Pourtant, à seulement dix-huit ans, il s’engage dans un cheminement personnel qui allait le mener à inventer un univers pictural singulier, à la fois intime et profondément ancré dans l’histoire des arts plastiques de Tunisie. Il s’est fait connaître par ses œuvres aux grands formats, voire monumentales car aimant peindre en all over en investissant tout l’espace pour insuffler la vie, entre autres, à ses emblématiques  visages aux regards exorbités et aux bouches béantes, qu’il peignait et enfantait sans relâche.

Dès ses premières expositions, dans la seconde moitié des années 1960, Ben Saâd fut souvent, et à tort, perçu comme un peintre «naïf». Ce malentendu tenait sans doute à la spontanéité de son geste, à la liberté de sa touche, à cette énergie brute qui s’imposait dans ses premières toiles. Mais l’artiste, lui, refusait les étiquettes, préférant se dire plutôt «Artiste vif». Son œuvre ne relevait ni d’une école, ni d’une esthétique figée, elle était en perpétuelle métamorphose, traversant les époques avec la même audace expérimentale. A cette époque, la scène artistique tunisienne traversait une phase de profondes transformations. L’héritage de l’Ecole de Tunis restait encore très présent, façonné par des figures majeures qui continuaient d’imprimer leur marque à travers une peinture de chevalet fidèle au figuratif et à l’ancrage dans le terroir. Pourtant, à la fin des années 1960, un souffle nouveau se lève: une jeune génération d’artistes s’émancipe des cadres établis, explore des voies inédites et remet en question les codes dominants. De nouvelles galeries ouvrent leurs portes, des collectifs indépendants voient le jour, des techniques innovantes apparaissent et des supports jusque-là inhabituels s’imposent dans les ateliers. Hamadi Ben Saâd trouve naturellement sa place dans cette effervescence. Il fréquente les maîtres, s’en inspire parfois, sans jamais s’y fondre, refusant de se laisser enfermer dans une école ou un style. Sa démarche est instinctive, son rapport à la liberté absolu : c’est cette indépendance créative qui deviendra la marque distinctive de son œuvre.

Le rapport de Hamadi Ben Saâd à la couleur, dès le départ, est central. Elle ne se contente pas d’habiller ses formes : elle les structure, les porte, les transcende. Son approche est instinctive, presque musicale, matérialisante avec des traitements en strates où chaque couche correspondait à une somme de gestes précis pour mixer les techniques et aborder une multitude de supports et autres médiums: carton, papier kraft, papier d’emballage, affiches publicitaires, déchets de tissus, peinture, pastel, feutre, graphite… Le papier roulé, plié, tressé ou marouflé était à chaque fois mis à l’épreuve dans un jeu de re-couvrement et de dévoilement avant d’aboutir à une topographie irrégulière, empreinte de tensions entre le visible et le dissimulé. Ben Saâd superpose, lacère, juxtapose, recycle et crée des textures vibrantes qui confèrent à ses toiles une énergie unique. Sa palette se déploie dans de vastes plages chromatiques, oscillant entre le geste spontané et une composition savamment pensée.

Son travail a connu différentes phases avec différentes expériences techniques et des thèmes récurrents. Le figuratif entre 1975 et 1980, les dessins au graphite sur papier d’affiche et journaux de 1978 à 1985, la période des dessins (1980-1990), les collages et autres lacérations dans les années 90, les années 2000 marquées par les visages, les masques et les portraits et depuis 2010 un intérêt pour l’abstrait et les monochromes. Dans ses grands abstraits et autres monochromes, Ben Saâd se plaisait à explorer les possiblités expressives et matérielles du collage.

Dans ses œuvres aux portraits et autres figures humaines (ces dernières sont incarnées dans différents états et positions: désarticulées, accroupies, allongées ou en position fœtale…), chacun des personnages peints vibrait une parcelle de lui-même. Ils étaient ses doubles muets, des âmes offertes, brutes, profondément humaines. A travers sa figuration d’une expressivité saisissante, l’inclassable artiste explorait le visage humain comme un symbole à la fois totémique et profondément émotionnel, donnant naissance à des figures habitées par la douleur, la solitude et un mystère latent A partir des années 1990, son influence dépasse les frontières tunisiennes. Il expose régulièrement en Europe, notamment en France, en Allemagne et en Italie, mais aussi aux États-Unis, où il participe à plusieurs expositions collectives. Son œuvre intrigue, séduit, déconcerte parfois, mais ne laisse jamais indifférent. Pour autant, malgré cette reconnaissance internationale, l’artiste est resté profondément attaché à ses racines. Originaire du Djerid, il revendiquait son appartenance à ce terroir riche en symboles, en lumières et en mémoires. Longtemps installé dans le quartier populaire d’Essayda, il puisait son inspiration dans les ambiances, les couleurs et les matières de son environnement immédiat. C’est ce double ancrage — dans le local et dans l’universel — qui confère à son œuvre toute sa force et sa singularité. Sa vie d’artiste fut également marquée par ses lieux de création. Son premier atelier, à la médersa Achouria, fut un espace d’expérimentation intense. Plus tard, il rejoindra le club Tahar Haddad, qui deviendra son dernier refuge artistique. Même lorsque la maladie et un drame familial viendront bouleverser son quotidien, il ne cessera jamais de peindre, d’inventer, de dialoguer avec la matière et la couleur. Soutenu par des galeristes, collectionneurs et amis fidèles, il continuera à créer, à exposer et à rencontrer son public. Ses derniers rendez-vous artistiques, organisés au club Tahar Haddad furent des moments de résilience autant que de célébration.

Hamadi Ben Saâd a été distingué à plusieurs reprises, notamment par le Grand Prix de la ville de Tunis, et a reçu de nombreuses reconnaissances internationales. Mais au-delà des prix et des hommages, il restera dans la mémoire collective comme un homme libre, un créateur affranchi et un explorateur infatigable des possibles plastiques. Le 25 juillet 2025, il s’éteint à l’âge de 77 ans. Son départ laisse un vide immense, mais son œuvre continue de parler pour lui. Elle témoigne d’une vie entière consacrée à l’expérimentation, à la recherche et à l’amour des formes et des couleurs. Sa pratique du recyclage, son usage virtuose de la matière et son audace chromatique resteront des repères pour les générations futures. Hamadi Ben Saâd n’était pas seulement un peintre: il était un passeur, un inventeur d’espaces visuels, un homme habité par une quête constante de liberté. Et c’est peut-être là son plus grand legs: nous rappeler que l’art n’est jamais figé, qu’il vit, se transforme et se réinvente, comme lui, jusqu’au bout.

Mémoires du Déraciné : une quête de réconciliation entre l’Homme et la nature

Dans une déclaration à La Presse concernant la sortie de son nouveau roman, Mémoires du Déraciné – Exil et Prophète, publié par Koul Al Arab, l’écrivaine tunisienne Sarah Daly installée à Paris a présenté les fondements de son œuvre. Elle décrit son livre comme « un récit symbolique et humaniste, construit comme une méditation fragmentaire sur la condition humaine ».

« J’ai choisi d’adopter le regard d’un arbre déraciné, un être naturel et sensible, témoin impuissant de la violence du monde moderne », explique l’auteure. « Mon objectif était de donner une voix à la nature et à l’âme blessée de l’humanité, en explorant la destruction environnementale, les guerres, l’exil, mais aussi l’amour et la spiritualité ».

Sarah Daly précise que son récit commence par « la mémoire d’un arbre arraché à sa terre natale, condamné à être transformé en objet. Cet arbre-poète incarne à la fois la sagesse millénaire, la résistance silencieuse et la souffrance face à l’ignorance humaine ».

L’auteure revient sur un élément central de son ouvrage : « J’ai articulé une partie du livre autour de la création d’un miroir symbolique dont le cadre est le tronc de l’arbre – un miroir capable de dévoiler les vérités enfouies. Cette parabole révèle les tensions sociales et le refus collectif de regarder la réalité en face ».

Interrogée sur sa vision de la condition humaine, l’écrivaine déclare : « Le déracinement ne concerne pas seulement l’arbre du début : il devient la métaphore de toute existence humaine. L’homme est exilé de son enfance, de sa mémoire, de son amour, de la nature, de la vérité, de lui-même ».

Concernant son style d’écriture, Sarah Daly indique que « le livre alterne descriptions sensorielles, récits fragmentés, dialogues intérieurs, fables et aphorismes. J’ai voulu créer un style dense et lyrique qui invite à ralentir et à ressentir ».

L’auteure souligne que « Mémoires du Déraciné est un cri silencieux contre l’oubli, une quête de réconciliation entre l’Homme et son monde. C’est un livre qui ne se lit pas pour comprendre une histoire, mais pour comprendre le cœur humain, ses contradictions, ses beautés et ses blessures ».

Mercato : Kasımpasa s’offre Adem Arous

Le jeune axial stadiste, Adem Arous, a récemment mis le cap sur Istanbul pour signer au profit des Turcs de Kasımpaşa SK.

La Presse — Pour la pépite du Stade Tunisien, une fois les tests médicaux d’usage effectués, la signature du contrat devrait aboutir à un engagement assorti d’un bonus, si le joueur «flambe» en Turquie. Arous, stopper stadiste de 21 ans et sous contrat jusqu’en 2029, est évalué à hauteur de 400.000 euros sur Transfermarkt, mais sa cote ne cesse de grimper, sachant qu’il se distingue par sa rigueur et sa régularité au sein d’un club où il est tout simplement devenu un jeune taulier depuis maintenant plus de deux ans.

Tounekti file au Celtic

Les Ecossais de Celtic Glasgow viennent de recruter Sebastian Tounekti. L’offre émise a été acceptée par les Suédois de Hammarby IF. Après plusieurs semaines de négociations, les deux camps ont trouvé un accord. Le deal tourne autour de 7,5 millions d’euros pour le passage du milieu polyvalent (qui peut aussi prendre l’aile gauche de l’attaque) à Glasgow. Tounekti, réputé en Scandinavie suite à une trajectoire qui monte en flèche, a donc opté pour un club ambitieux qui lui permettra de grandir davantage. A 27 ans et une expérience qui l’a vu porter les tuniques de Ranheim, Haugesund, Tromsdalen, Bodo/Glimt et le FC Groningen aux Pays-Bas, Tounekti entend franchir un palier au Celtic.

Anas Haj Mohamed passe à Cesena

Haj Mohamed va évoluer en Série B Italienne du côté de Cesena. L’attaquant tunisien, 21 ans d’âge, a, semble-t-il, fait le bon choix, vu qu’à Parme, il a surtout fait banquette, la plupart du temps. A Cesena par contre, il aurait obtenu des garanties de la part du coach, Michele Mignani, derrière son recrutement, selon certaines livraisons proches du club Italien. Dans le viseur de Padova, Empoli et de Bari, Haj Mohamed a finalement choisi Cesena, là où il aurait l’opportunité d’évoluer grâce à son talent et à la confiance de son head-coach.

Sékou Konaté ne signerait pas à la JSK

Konaté, milieu international malien, a beau rallier Kairouan en provenance de Bamako pour parapher un engagement de deux ans avec les Aghlabides, mais au vu des difficultés financières que rencontre la JSK, le deal a avorté. En détail et en amont, les parties se sont entendues sur un accord avoisinant les 35 000 dollars, auquel s’ajoute un bonus de 5 000 dollars. Or, la JSK a dû renoncer à la transaction et le joueur s’est d’ailleurs vite projeté en espérant rejoindre le Stade Malien sans délai, histoire de ne pas rester inactif, d’ici le mercato hivernal. Sur Transfermarkt, la cote du joueur oscille autour de 100.000 euros.

Inondations : mieux vaut prévenir…

La saison estivale est en train de nous quitter, avec ses moments de grandes chaleurs, pour céder la place, théoriquement, à d’autres temps de fraîcheur, voire de froid, synonymes de précipitations et de pluies que tout le monde attend avec impatience car bénéfiques pour l’agriculture, la terre et pour la reprise de la vie.

En effet, avec les premières pluies, les Tunisiennes et les Tunisiens se sentent, psychologiquement, positivement touchés tout en étant optimistes pour la remise en marche de la dynamique à tous les niveaux, surtout avec la remise à flot des barrages et l’irrigation naturelle des terres agricoles.

Or, nous avons pris l’habitude d’être relativement inquiets à cause de ce qu’on peut appeler le revers de la médaille, en l’occurrence les désagréments causés par les éventuelles inondations et autres crues dans de nombreux endroits du pays, et ce, aussi bien en zones urbaines que rurales, particulièrement près des rivières.

Mais voilà qu’heureusement, les autorités compétentes, et à leur tête le ministre de l’Equipement et de l’Habitat sont sorties au grand jour pour des visites de terrain dans les gouvernorats de Tunis, de l’Ariana, de La Manouba et de Ben Arous, afin de prendre connaissance de visu de l’état des lieux et inspecter l’avancement des travaux de maintenance des infrastructures de protection contre les inondations.

Ainsi, de nombreux sites susceptibles d’être à l’origine de crues et de ruissellements d’eau ont été visités, dont notamment les canaux secondaires et les ouvertures d’eau où se déroulent les opérations de nettoyage des bassins de récupération des eaux pluviales.

Cette action, qu’on peut qualifier d’opération coup de poing, puisqu’elle a nécessité la mobilisation d’une enveloppe assez consistante de l’ordre de trente-six millions de dinars sur l’ensemble du territoire, vise à multiplier le curage des oueds et des infrastructures hydrauliques, notamment dans les zones résidentielles exposées aux risques de crues, l’objectif final étant de prévenir les aléas climatiques de la saison des pluies et protéger les habitations, les vies humaines et les biens.

Maintenant que le temps presse, il est utile de respecter les délais impartis en accélérant le rythme des travaux en cours avec une coordination efficace entre les différents intervenants en assurant des œuvres solides pour sécuriser les régions exposées tout en tenant compte de l’avènement probable de très fortes pluies, sachant que plus de 2.100 kilomètres de canaux et de cours d’eau ont déjà été nettoyés

Avec l’espoir d’un suivi strict et en temps réel des consignes en vue de la réussite réelle de cette action, tout laisse prévoir le succès de ces efforts de prévention. Ne dit-on pas que mieux vaut prévenir que guérir.

Décès du célèbre couturier italien Giorgio Armani

Le créateur de mode italien Giorgio Armani est décédé aujourd’hui à l’âge de 91 ans, « entouré de ses proches », a annoncé le groupe Armani dans un communiqué publié ce jeudi.

« C’est avec une immense tristesse que le groupe Armani annonce le décès de son fondateur et de son inlassable force motrice, Giorgio Armani », peut-on lire dans le communiqué.

Giorgio Armani est l’un des pionniers du monde de la mode. Il est considéré comme l’un des fabricants d’accessoires, de parfums, de maquillage et de vêtements les plus célèbres au monde.

Selon le New York Times, Giorgio Armani est né le 11 juillet 1934 en Italie. Il était le deuxième de ses frères et sœurs et le fils d’un père comptable et d’une mère femme au foyer. Il travailla comme tailleur de vêtements de sport dans sa ville natale et, après la Seconde Guerre mondiale, il déménagea avec sa famille à Milan.

Il étudia la médecine parallèlement à son métier, puis la photographie. Après avoir terminé son service militaire, il commença à travailler comme étalagiste dans un grand magasin de l’époque.

Grâce à son travail exceptionnel, la direction lui confia rapidement la préparation du plan d’achat du magasin. Après plusieurs années de travail acharné, Armani rencontra le créateur de mode Nino Cerruti en 1961 et lui demanda de l’aider à présenter des modèles pour certains de ses créations. C’est à ce moment-là que les premières créations de Giorgio commencèrent à être vendues sous la marque Hitman.

En 1970, Armani créa son propre studio et travailla immédiatement avec deux grands créateurs de mode. Il vendit également ses modèles à la maison de mode italienne. En 1974, Giorgio vendit sa voiture Volkswagen pour ouvrir sa propre maison de mode avec son ami Sergio Galeotti. Créateur de mode talentueux, sa société a été baptisée « Giorgio Armani S.p.A. ».

Son activité décolla lorsqu’on lui demanda de concevoir les costumes de l’acteur Richard Gere pour le film à succès « American Gigolo » en 1980. Depuis, Giorgio a étendu ses créations aux accessoires, aux parfums, au maquillage et aux vêtements de sport. En 1998, sa société est devenue la plus grande entreprise de mode italienne, avec un capital de 850 millions de dollars.

Giorgio Armani ne s’est jamais marié et possédait une immense fortune estimée à plus de 7 milliards de dollars.

Le petit-fils de Mandela à Gaza : « Ce que subissent les Palestiniens est pire que notre apartheid »

La vie des Palestiniens sous occupation israélienne est « bien pire » que ce qu’ont vécu les Noirs sud-africains durant l’apartheid, a déclaré Mandla Mandela, petit-fils du leader anti-apartheid Nelson Mandela. Lors d’une interview exclusive avec Reuters mercredi soir à l’aéroport de Johannesburg, il a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle vienne en aide au peuple palestinien.

Mandela Mandela, 51 ans, se rendait en Tunisie pour rejoindre une flottille destinée à acheminer de la nourriture et de l’aide humanitaire à Gaza, malgré le blocus maritime imposé par l’entité sioniste.

« Ceux d’entre nous qui ont visité les territoires palestiniens occupés en reviennent avec une seule conclusion : les Palestiniens endurent une forme d’apartheid bien pire que celle que nous avons connue », a-t-il affirmé. « Nous croyons fermement que la communauté internationale doit continuer à soutenir les Palestiniens, tout comme elle s’est tenue à nos côtés. »

Israël rejette catégoriquement toute comparaison entre la situation des Palestiniens ,sous occupation ou blocus depuis plus d’un demi-siècle , et le régime d’apartheid en Afrique du Sud, où la majorité noire était opprimée par un gouvernement minoritaire blanc.

Le contexte de ces déclarations est une crise humanitaire aiguë. Le Programme alimentaire mondial (PAM) signale que la faim est répandue à grande échelle dans la bande de Gaza. Un observatoire mondial sur la faim estime qu’un quart de la population souffre à présent de famine.

Mandela a souligné le rôle crucial de la pression internationale dans la chute de l’apartheid en 1994. « Le monde a isolé l’Afrique du Sud de l’apartheid, ce qui a finalement conduit à son effondrement. Nous pensons qu’il est grand temps d’appliquer la même stratégie pour les Palestiniens », a-t-il expliqué, plaidant pour des sanctions et des pressions similaires.

Le président Kaïs Saïed à l’ouverture de l’IATF 2025: “Le rêve africain des générations passées vivra et se réalisera”

De notre envoyée spéciale en Algérie, Meriem Khdimallah

Le président de la République, Kaïs Saïed, a prononcé, ce jeudi 4 septembre 2025, un discours lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la 4ᵉ édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), organisée au Centre international des conférences « Abdelatif Rahal » à Alger.
Aux côtés de son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, d’autres chefs d’État, de délégations africaines et de hauts responsables, le chef de l’État a appelé à un projet global qui dépasse les simples enjeux économiques et plaide pour un nouvel ordre africain et mondial fondé sur la justice, l’équité et la souveraineté des peuples.
“L’Afrique doit appartenir aux Africains”, a affirmé Kaïs Saïed, insistant sur la nécessité pour le continent de reprendre la pleine maîtrise de ses richesses et de son avenir. “Nos peuples ne peuvent plus vivre dans un continent qui regorge de ressources mais où la jeunesse meurt dans la pauvreté et où les populations souffrent de la faim”, a-t-il lancé, dans une allocution qui a mis en avant les défis mais aussi les espoirs d’une Afrique souveraine et unie.

Le rêve africain, entre mémoire et réalité

Revenant sur l’histoire du panafricanisme, le président tunisien a rappelé la création, dans les années 1960, de l’Organisation de l’Unité africaine, née du “rêve des pionniers” après les indépendances. Mais ce rêve, a-t-il regretté, a vite été terni par “les divisions, les guerres et le pillage des richesses”, ouvrant la voie à de nouvelles formes d’exploitation.
Pour autant, a-t-il souligné, cette espérance demeure vivante : “Le rêve des générations passées continue de nous habiter aujourd’hui et habitera encore les générations futures. Ce rêve se réalisera, car il est dans le sens de l’histoire”.
Sur un autre plan, s’il a reconnu l’importance des secteurs ciblés par l’IATF 2025 (agriculture, industrie, énergie, recherche, innovation, santé, transport et startups), le président Kaïs Saïed a insisté sur une vision plus large. “Ce que nous avons devant nous n’est pas un simple projet sectoriel. C’est un projet de civilisation, un projet global, fondé sur une pensée nouvelle et des concepts nouveaux”, a-t-il déclaré, estimant que la coopération africaine doit être repensée sur des bases équitables et indépendantes.
“Nous devons coopérer avec le reste du monde, mais sur la base de nos propres intérêts. Il n’y a pas de hiérarchie imposée entre les nations”, a-t-il ajouté, dénonçant les textes et accords internationaux qui ont longtemps consacré l’injustice.

Pour un nouvel ordre mondial plus humain

Élargissant sa réflexion au-delà du cadre africain, le président de la République a plaidé pour “un nouvel ordre humain, fondé sur des valeurs inédites et des visions capables de mettre fin aux guerres, aux divisions et aux injustices”.
Il a rappelé que la Tunisie, fière de son africanité, avait elle-même souffert de choix imposés de l’extérieur. Et, liant le destin africain à celui des peuples spoliés, il a réaffirmé encore une fois son soutien à la cause palestinienne : “La coopération internationale ne sera complète que lorsque les Palestiniens auront retrouvé pleinement leurs droits sur toute la terre de Palestine”.
Tout en mettant en garde contre les forces qui, “au grand jour ou dans l’ombre”, tentent de ramener l’Afrique à son passé sombre pour saboter toute tentative de développement, le président Kaïs Saïed a exprimé son optimisme. Selon lui, la détermination sincère des peuples africains finira par imposer une nouvelle réalité.
“Avec cette volonté sincère, cette détermination et ce regard lucide sur le passé, l’histoire pourra proclamer sa repentance… Le chemin est tracé. C’est ce chemin qui sera le véritable moyen”, a-t-il conclu.

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