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Le CNOPT soutient les mesures du gouvernement pour améliorer la gouvernance pharmaceutique

Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (CNOPT) a exprimé, ce vendredi, son soutien aux décisions du Conseil ministériel restreint (CMR) du 3 septembre 2025, visant à rationaliser et à améliorer la gouvernance du secteur pharmaceutique, notamment à travers la garantie d’un approvisionnement régulier en médicaments et la révision du système d’assurance maladie.
Dans un communiqué publié sur sa page officielle, le CNOPT a souligné l’importance d’appliquer ces mesures sur le terrain, réaffirmant son appui total à toute initiative visant à garantir la satisfaction des besoins des citoyens en matière de médicaments.
Parmi les décisions annoncées, le CNOPT a cité le développement d’une plateforme numérique destinée à suivre l’approvisionnement du marché national en médicaments, permettant de détecter les ruptures actuelles ou potentielles et d’y remédier de manière proactive.
Dans ce contexte, le CNOPT signale qu’il avait proposé le lancement et le développement de cette plateforme.
Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens a par ailleurs salué les efforts des pharmaciens pour assurer l’accès des patients aux médicaments sur l’ensemble du pays malgré les difficultés, appelant l’ensemble des acteurs du système de santé à une gestion rationnelle de l’usage des médicaments à tous les niveaux, dans un esprit de coopération et de complémentarité pour le bien du patient et de la société.
Présidé par la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, le CMR avait recommandé le renforcement des ressources financières de la Pharmacie centrale de Tunisie, l’intensification du contrôle de la chaîne du médicament afin d’en améliorer la gouvernance, ainsi que le suivi de l’approvisionnement du marché local via une plateforme numérique pour optimiser la distribution et la gestion des stocks.
Le Conseil avait également approuvé la mise en place de nouveaux mécanismes de gestion du système pharmaceutique, la réalisation d’une transformation numérique globale, la réduction des délais d’examen des demandes d’AMM (Autorisation de mise sur le marché) pour les médicaments importés sans équivalent local, ainsi qu’une révision profonde et globale du système d’assurance maladie.

Plein feu sur ghassen maatougui : Puissant, polyvalent et intelligent

Ghassen Maâtougui symbolise cette nouvelle vague de latéraux modernes à la palette de jeu riche et variée.

La Presse — Maâtougui, arrière droit de 20 ans, trace tranquillement son sillon cette saison et monte en régime surtout. Pur produit de l’Espérance Sportive de Tunis, le latéral droit, prêté la saison écoulée aux Capbonais de l’AS Soliman, a même élargi sa palette depuis quelque temps déjà, se montrant capable de piquer vers l’axe de la défense dans un système à trois et même d’avancer carrément d’un cran dans un rôle de piston ou encore prendre carrément le couloir droit en tant qu’ailier hybride. 

Défenseur polyvalent, Maâtougui dispose donc d’un registre riche et varié avec de la solidité défensive, une reconversion sans adaptation en cours de jeu, que ce soit dans l’axe ou sur l’aile droite, de la percussion, une bonne qualité de centre et une aisance balle au pied. Que demander davantage pour une pépite de 20 ans apprécié aussi depuis quelque temps en sélection des jeunes aux côtés d’autres jeunes promesses du football tunisien tels que l’ex-Clubiste et Zarzissien Youssef Snana et de l’Etoilé Raki Aouani. 

Un titulaire indiscutable  

En club à présent, prêté à l’Avenir Sportif de Soliman la saison dernière, Maâtougui a vite fait de s’illustrer et de percer. En clair, le jeune international s’est distingué par sa rigueur, sa régularité et son adaptation express au sein de l’effectif capbonais. 30 matchs disputés, dont 29 en championnat, ont fait de lui le joueur le plus utilisé de l’équipe, celui qui s’impose de suite en tant que titulaire indiscutable, capable de rassurer derrière tout en se projetant et en pesant devant, bref, un arrière plus qu’intéressant, au profil offensif affirmé.

Adroit au moment d’armer sa frappe, vif et rapide, Maâtougui a tout d’un grand et s’est montré indispensable à Soliman grâce à sa polyvalence, alternant entre son flanc de prédilection, l’axe mais aussi la récupération au milieu ou encore le couloir d’attaque. En clair, nous sommes en présence d’un joueur qui répond aux besoins de son équipe et qui semble assez mûr tactiquement pour son âge. 

Volet sollicitations à présent, Maâtougui était dans le viseur de l’US Monastirienne, la saison passée, mais l’EST a décliné la proposition émise par les Bleus, convaincue du potentiel de son joueur, un  jeune compétiteur capable à la fois d’imposer sa vélocité défensive, de se projeter rapidement en situation de possession et de créer ainsi le surnombre recherché.  

Qu’en sera-t-il pour lui cette saison ? A l’EST, là où la concurrence bat son plein sur le flanc droit avec la présence de Bouchniba, Ben Ali, Keita et Bouzaïene, Maâtougui ne pourrait pas disposer d’assez de temps de jeu pour percer. Et c’est pour cela qu’il a renouvelé son expérience de prêt avec l’AS Soliman, histoire d’affiner son jeu et d’engranger davantage d’expérience. Un joueur à suivre forcément cette saison, une valeur sûre dont la marge de progression est encore grande, tout bénéfice pour le doyen des clubs tunisiens.

Athlétisme : Un quatuor tunisien au Mondial de Tokyo

Les Championnats du monde d’athlétisme 2025 seront organisés à Tokyo, au Japon, du 13 au 21 septembre. Cet événement  international réunira plus de 2.000 athlètes venant de 200 pays au stade national de Tokyo.

La Presse — C’est la 20e édition de ces championnats, organisés par World Athletics. 

La Fédération mondiale d’athlétisme a publié la liste définitive des athlètes officiellement qualifiés pour les Championnats du monde d’athlétisme de l’IAAF à Tokyo, au Japon, par le temps minimum requis ou par le système de points. La période de qualification était  fixée du 5 novembre 2023 au 24 août 2025.

Dans cette liste figurent quatre athlètes tunisiens. Mohamed Amine Jhinaoui, Ahmed Jaziri et Marwa Bouziani se sont qualifiés directement en réalisant le temps minimum requis au 3.000 m steeple depuis les Jeux olympiques de Paris 2024. Rehab Dhaheri s’est qualifiée par le système de points au 3.000 m steeple après avoir réalisé un record personnel de 9’20’’17 et le temps de qualification requis de 9’18’’00.

Layouni a frôlé le minimum !

L’athlétisme tunisien aurait pu avoir un cinquième représentant si le chrono avait été plus clément pour Abdel Salam Layouni qui a frôlé le minimum  du 800 m, avec une performance de 1’44’’55, alors que le temps exigé était  de 1’44’’50.

Ce qui est à remarquer c’est que l’athlétisme tunisien sera présent dans une seule spécialité, le 3.000m steeple. 

Marwa Bouziani : 3.000 m steeple femmes (9’12’’03). C’est sa dernière performance et elle est très prometteuse. Espérons qu’elle gardera la forme d’ici ce Mondial. Elle s’est qualifiée  après avoir réalisé le temps requis lors de la Diamond League de Rome 2024 avec un chrono de 9’04’’93

Rehab Al Dhaheri : 3 000 m steeple femmes (9’51’’96). Elle progresse mais c’est une promesse pour l’avenir, surtout qu’elle a beaucoup de courage.Qualifiée au classement mondial, elle occupe la 37e place mondiale du 3.000 m steeple avec un record personnel de 9‘20’’17. Qualifications : lundi 15 septembre, à partir de 1h15, et finale le mercredi, vers 13h57

Mohamed Amine Jhinaoui: 3.000 m steeple hommes (8’24’’75). Qualifié pour le 3.000 m steeple après avoir réalisé le temps requis de 08:08.02, lors de la finale des Jeux olympiques de Paris 2024. On attend de lui le déclic qui le libérera. On sent qu’il vaut mieux que les temps qu’il affiche, mais cela tarde à venir.

Ahmed Jaziri : 3.000 m steeple hommes. Qualifié  après avoir réalisé le temps requis de 08:08.02, lors de la finale des Jeux olympiques de Paris 2024. Qualifications : samedi 13 septembre, à partir de 10h05, et finale le lundi 15 septembre à 13h55 On ne manquera pas de se poser bien des questions face à cette situation.  Le steeple, pourtant une des épreuves les plus difficiles, est-il devenu une spécialité tunisienne ?

Sarra Zaafrani Zenzri : vers une éducation équitable et innovante en Tunisie

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a annoncé, vendredi à Tunis, le lancement imminent de réformes « profondes et nécessaires » dans le secteur de l’éducation, à l’occasion de la Journée du savoir.
Intervenant lors de la cérémonie de célébration au siège de l’Académie diplomatique internationale de Tunis (ADIT), où ont été honorés les enfants méritants du personnel de la Présidence du gouvernement, elle a déclaré que ces réformes seront engagées sous l’égide du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement, dont les travaux débuteront prochainement. Ce conseil, a-t-elle précisé, se veut un mécanisme pour trouver des solutions innovantes visant à garantir l’équité, l’égalité des chances et à améliorer la qualité de l’enseignement dans toutes les régions du pays.
Lors de son allocution, Zaafrani Zenzri a adressé ses félicitations aux élèves et étudiants ayant excellé aux examens nationaux de l’année 2024-2025 et a exprimé sa reconnaissance aux enseignants et à l’ensemble du personnel éducatif pour leurs efforts.
La cheffe du gouvernement a affirmé que l’excellence académique est le fruit d’un travail acharné et d’une volonté déterminée, soulignant la nécessité de cultiver l’ambition pour relever les défis du savoir et contribuer au progrès de la Tunisie. Elle a souligné que la Tunisie a besoin des créations et des idées nouvelles de sa jeunesse qui, a-t-elle dit, constitue l’avenir du pays et une richesse inépuisable pour la Tunisie.

« The Voice of Hind Rajab » bouleverse la Mostra : « Pour la justice, pour le bien de l’humanité, pour le futur de chaque enfant : ‘‘Assez’’ »

Pour restituer l’intensité dramatique de ces moments, Kaouther Ben Hania a donc fait appel à des acteurs pour rejouer ces scènes d’une tension extrême. Elle intègre également des images filmées à l’iPhone par l’équipe du Croissant-Rouge, témoignant de l’urgence de la situation.

La Presse — «The Voice of Hind Rajab» (La voix de Hind Rajab) de Kaouther Ben Hania a reçu une standing ovation de plus de 23 minutes après sa première au Festival du film de Venise, le mercredi 3 septembre. Il s’agirait de la plus longue ovation enregistrée de l’histoire du festival.

Le nouveau documentaire consacré à la petite Hind Rajab, âgée de six ans, tuée par l’armée sioniste l’année dernière, a énormément bouleversé une grande partie du public et de nombreux journalistes, jusqu’aux larmes pour certains. La réalisatrice tunisienne et son équipe, toutes et tous vêtus de noir, ont également été submergées par l’émotion. Ils ont accueilli les applaudissements, les ovations et les cris de « Free Palestine ! » qui ont résonné dans la salle principale du festival, d’une capacité de 1.032 places.

Présents également, les producteurs exécutifs Joaquin Phoenix et Rooney Mara étaient debout pour féliciter les cinéastes et les acteurs du film, comme on a pu le voir à travers les images partagées sur les réseaux sociaux.

«The Voice of Hind Rajab» revient sur le destin tragique de Hind Rajab, tuée avec plusieurs membres de sa famille alors qu’ils tentaient d’échapper aux bombardements à Gaza. Avant sa mort, Hind et sa cousine avaient réussi à joindre les secours par téléphone ; l’appel enregistré par le Croissant-Rouge, et largement relayé sur Internet, a provoqué une onde de choc mondiale. Quelques jours plus tard, les voitures de la famille et des secouristes ont été retrouvées criblées de balles (355 impacts sur le véhicule familial!).

Les critiques parlent d’1h29 d’«une tension à la limite du soutenable» où Kaouther Ben Hania superpose la réalité et le cinéma comme elle l’a fait avec son précédent film « Les Filles d’Olfa », primé à Cannes, mais en employant cette fois d’autres procédés de mise en scène. 

Le film à huis clos, tourné en Tunisie, s’appuie sur les véritables enregistrements des échanges téléphoniques entre Hind Rajab, sa famille et les équipes de secours. Ces dernières, incarnées par les comédiens palestiniens Amer Hlehel, Clara Khoury, Motaz Malhees et l’actrice jordano-canadienne Saja Kilani, sont au centre du récit.

La caméra les suit dans leur lutte désespérée pour maintenir la fillette en ligne, alors que Hind, la voix tremblante, ne cesse de supplier : « Venez me chercher » ou « S’il vous plaît, j’ai peur ». Les secouristes, submergés par l’émotion, passent des larmes à la frustration, incapables d’obtenir l’autorisation nécessaire pour sécuriser un trajet de seulement huit minutes, indispensable pour atteindre le véhicule où la fillette est piégée.

Pour restituer l’intensité dramatique de ces moments, Kaouther Ben Hania a donc fait appel à des acteurs pour rejouer ces scènes d’une tension extrême. Elle intègre également des images filmées à l’iPhone par l’équipe du Croissant-Rouge, témoignant de l’urgence de la situation.

«Evidemment très politique, bouleversant, déchirant, le film, traité comme un thriller, a fait l’objet de réactions peu communes lors des deux séances de presse matinales : applaudissements longs et nourris, journalistes en larmes ou se serrant dans les bras… On a même entendu des «Free Palestine »… »

« Comment, à partir de là, ne pas voir dans le film un favori pour remporter le Lion d’Or dans trois jours ? La rumeur n’a pas traîné sur la lagune. D’autant plus que de grands noms de Hollywood le soutiennent et sont venus s’ajouter à Brad Pitt, coproducteur, en tant que partenaires financiers : Joaquin Phoenix, Alfonso Cuarón ou Rooney Mara. Réponse samedi, au soir du palmarès… », lit-on dans Le Parisien.

Et ce sont les mots de l’actrice jordano-canadienne Saja Kilani, prononcés lors de cette conférence de presse, qui ont, peut-être, su le mieux transmettre le message du film:

«Au nom de tous les acteurs et de toute l’équipe, nous demandons: n’est-il pas assez? Assez du massacre et de la famine? De la déshumanisation, de la destruction de l’occupation ? La voix de Hind Rajab n’a pas besoin d’être défendue. Ce film n’est pas une opinion ou un fantasme, il est ancré dans la vérité.

L’histoire de Hind porte le poids de tout un peuple. Sa voix est une parmi des dizaines de milliers d’enfants qui ont été tués à Gaza au cours des deux dernières années seulement. C’est la voix de chaque fille et chaque fils ayant le droit de vivre, de rêver et d’exister dans la dignité.

Et pourtant tout cela a été volé devant des yeux grands ouverts et ce ne sont que les voix que nous connaissons. Derrière chaque chiffre, il y a une histoire qui n’a pas été racontée. L’histoire de Hind parle d’une enfant qui crie : «Sauvez-moi!» et la vraie question est de savoir comment avons-nous laissé un enfant mendier pour la vie? Personne ne peut vivre en paix alors que même un enfant est obligé de plaider pour sa survie.

Laissez la voix de Hind Rajab résonner dans le monde entier. Laissez la vous rappeler le silence qui s’est construit autour de Gaza. Laissez-la nommer le génocide que le silence protège et
laissez-la faire résonner le mot «Assez». Pas demain, pas un jour, maintenant. Pour la justice pour le bien de l’humanité, pour le futur de chaque enfant: «Assez». 

La 82e Mostra de Venise a été marquée par une forte présence de la question palestinienne, le génocide à Gaza s’invitant au cœur des débats et des projections. Quelques semaines avant son ouverture, une lettre ouverte adressée par un collectif de dix cinéastes italiens réunis sous le nom Venice4Palestine et signée par 1.500 artistes, appelait le festival à prendre position contre le génocide en cours à Gaza et à donner la parole aux Palestiniens.

Cet appel a reçu le soutien de nombreuses personnalités majeures du cinéma international, parmi lesquelles Guillermo Del Toro, Todd Field, Michael Moore ou encore Ken Loach.

Au fil des conférences de presse et des montées des marches, de nombreux artistes ont exprimé leur solidarité avec le peuple palestinien, parmi lesquels le réalisateur grec Yorgos Lanthimos, la cinéaste marocaine Maryam Touzani et son époux, le réalisateur Nabil Ayouch. Enfin, une manifestation réunissant plusieurs milliers de personnes s’est déroulée le dimanche 30 août près du palais du festival pour dénoncer le génocide en cours.

Récap du FIFAK 2025 : Comme par miracle !

Le changement de date de la 38e édition a influé sur le Fifak. Certains festivaliers ayant programmé d’assister à la manifestation qui devait se dérouler du 16 au 23 août ont dû annuler leur participation.

Quelques membres de jury ayant des engagements professionnels n’ont pu être présents qu’au début du festival. Le reste des participants ont été disséminés dans trois hôtels et ne pouvaient se rencontrer que lors des projections.

Le public aussi était moins nombreux que d’habitude. 

La Presse —La 38e édition a failli ne pas voir lieu. Mais la Fédération des cinéastes amateurs (Ftca) a décidé de reporter les dates du 23 au 30 août. Le faux pas de l’ouverture avec un film document sur la Palestine parlant anglais a été suivi le jour suivant d’un autre film du même acabit.

Le réalisateur du premier opus, désigné comme président de jury de la compétition internationale, n’a pas accepté le fait que son documentaire soit programmé hors compétition. Il a quitté le festival illico presto.  Les projections des films se sont déroulées dans de bonnes conditions grâce à une équipe technique qui veillait au grain.

Au niveau de la sélection, il y a eu des hauts et des bas, tant dans la compétition internationale que nationale. Toutes les catégories ont été représentées : films des clubs de la Ftca, films d’écoles et films indépendants. Les films tunisiens se sont distingués par l’audace des sujets même si le traitement est parfois assez simpliste.

Mais grosso modo, ils représentent les préoccupations de leurs cinéastes. L’important est l’émergence de nouveaux clubs de la Ftca à l’instar de celui de Sidi Hssine ou encore du lycée pilote de Sousse, de la Ftca Bardo et le club de la Maison de culture Bir Mcherga. 

Les films de la Ftca sont plus inventifs et audacieux. Ils traitent de sujets tabous. Les films d’école sont moins pertinents au niveau de leur traitement notamment ceux de l’université de Carthage. En noir et blanc, parlant français, les films se ressemblent dans leur approche thématique et esthétique. Les indépendants ont davantage besoin d’encadrement pour l’aboutissement de leur film.

Les débats des films le lendemain de leur projection sont assez houleux, mais efficaces. Les jeunes cinéastes discutent de leurs œuvres avec leurs collègues et répondent à un certain nombre de questions qui leur sont posées, et ce, dans le respect des avis des uns et des autres. Ces débats fructueux permettent aux auteurs des films de prendre en compte les points faibles mais aussi la force de leur production.

Les rencontres proposées tout au long de la semaine du festival n’ont pas manqué d’intérêt. Salah Salah, réalisateur palestino-jordanien de «Broken», a articulé sa conférence autour du cinéma palestinien et expliqué les raisons qui l’ont conduit à produire son film documentaire.

Le cinéma et l’intelligence artificielle a été le sujet d’une rencontre avec Zoubeïr Jlassi, réalisateur du film d’animation IA «Entre deux souffles», qui a suscité un vif débat sur la question. Le cinéma et l’édition a été le thème d’un débat organisé dans le cadre d’un partenariat entre la Ftca et l’Atpcc au cours duquel ont été présentés les livres : «Films tunisiens : critiques et interviews» de Neïla Gharbi et «Jilani Saâdi, un cinéaste insurgé» ouvrage collectif de l’Atpcc.

Amnesty section de Tunis a proposé, de son côté, un master-class avec Lotfi Achour, réalisateur de «Les enfants rouges» projeté au cours d’une séance spéciale. En dépit de tous les contretemps, la 38e édition a bien eu lieu. Comme par miracle tout le programme est passé comme prévu grâce à une équipe de jeunes qui s’est dépensée sans compter pour sauver le Fifak et le mener à bon port. Espérons que le cafouillage sera dépassé l’an prochain et que les préparatifs de la 39e édition se fassent assez à l’avance pour éviter les désagréments.

Symphonie du Club Africain à Oudhna : Des tribunes à l’orchestre

Les musiciens porteurs des traditions musicales classiques remettront de nouveau leurs écharpes de supporters ce samedi, mais loin des colonnes dorées. Ils ont opté cette fois pour un espace ouvert bien plus vaste, pouvant s’adapter à un flux plus important de fans et cadrer cette énergie brute. 

La Presse — Imaginez un concert de musique réunissant des milliers de fans pour une soirée où se croisent les notes symphoniques, soit un vrai orchestre en live, et les chansons de virage ultra populaires. A première vue, ça semble drôle, même absurde. Pourtant, c’est bien réalisable, et ce n’est même pas une première !

La Symphonie du Club Africain revient pour une seconde représentation ce samedi 6 septembre, mais cette fois à l’amphithéâtre d’Oudhna situé à seulement 30 km de Tunis.

Le premier concert s’est déroulé à guichets fermés au Théâtre municipal de Tunis le 18 mars dernier, au grand bonheur des fans du Club Africain. L’orchestre et la Chorale Les Solistes de Mégrine ont joué sous la baguette du maestro Achref Bettibi qui est derrière cette initiative originale. Pour lui, entre chant lyrique et chant de virage, il n’y avait qu’un pas à franchir. 

En effet, le principe est de reprendre des hymnes de stades bien connus avec un arrangement pour orchestre, mettant ainsi instruments et choristes au service de la tribune. Le résultat est une fête bruyante, avec la ferveur déchaînée de la foule, reproduisant presque l’ambiance des gradins. Une explosion de sons et d’émotions que le Théâtre municipal de Tunis a eu du mal à contenir.

Les musiciens porteurs des traditions musicales classiques remettront de nouveau leurs écharpes de supporters ce samedi, mais loin des colonnes dorées. Ils ont opté cette fois pour un espace ouvert bien plus vaste, pouvant s’adapter à un flux plus important de fans et cadrer cette énergie brute.

Avec une capacité d’accueil d’environ 15 mille spectateurs, le site archéologique d’Oudhna, ou Uthina, est l’un des plus grands amphithéâtres en Tunisie, après celui d’El Jem. Il est situé dans les vestiges d’une cité romaine fondée à la fin du premier siècle avant J.-C. Le site est inscrit sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008. Il est de plus en plus intégré dans les agendas culturels surtout qu’il a accueilli cet été la première édition du Festival international des Arts populaires.

Sous la voûte du ciel d’Uthina, cinq mille spectateurs sont attendus pour la Symphonie du Club Africain. Les billets sont proposés aux prix de 40, 50 et même 100 dinars. Trois voix de solistes promettent d’enchanter le public, Yomna Msehli, Isra Ben Slimane et Maïssa Jouini. Il y aura également six membres de la Chorale Arabesque de Médenine qui feront un long trajet et rejoindront les autres artistes par amour pour leur équipe préférée.

Dans ce concert à la croisée de la culture et du sport, la frontière entre la musique symphonique et les matchs s’effacera et l’intensité des émotions vécues jadis sur les gradins sera transposée dans un nouveau contexte entre posé et exalté, entre philharmonique et fanatique. 

Le maestro Achref Bettibi aspire par cette idée inédite à concilier sa passion pour la musique savante avec la magie des tribunes. Il s’agit de dépoussiérer le répertoire symphonique souvent considéré comme élitiste en le sortant de ses cadres traditionnels pour rencontrer un nouveau public. Il sera alors plus accessible et plus vivant dans une atmosphère complètement décontractée. 

De plus, cet événement permettra de drainer une foule éclectique réunie autour de l’appartenance à un membre club sportif, mais qui prendra certes le temps d’explorer l’endroit historique et d’apprendre davantage sur son passé impressionnant. Préserver un site archéologique et le valoriser commence en effet par le faire découvrir et pourquoi pas le relier à des moments partagés mémorables.

L’arrivée de ces visiteurs nombreux dynamisera la ville et lui insufflera une nouvelle énergie. Il inspirera peut-être d’autres projets culturels, d’autres circuits  qui attireront les mélomanes, les amateurs d’histoire et les curieux tunisiens ou étrangers.

Orages et pluies éparses prévus ce soir dans plusieurs régions tunisiennes

Le temps restera parfois très nuageux avec des cellules orageuses accompagnées de pluies éparses en début de nuit dans les régions de l’ouest du centre et du sud, avec des chutes de grêle localisées, avant de devenir partiellement nuageux sur la plupart des régions.

Selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie, les températures nocturnes varieront entre 24 et 29 degrés dans le nord, le centre et le sud-est, et entre 30 et 35 degrés dans le reste du pays.
Le vent soufflera du secteur est, faible à modéré, et la mer sera peu agitée.

Vandalisme : Qui chuchote à l’oreille des jeunes délinquants ?

Le vide laissé par le décrochage scolaire et l’influence des pairs poussent de plus en plus d’adolescents vers la délinquance.

La Presse — Une nuit ordinaire à la gare ferroviaire de Sfax, le mercredi 20 août, s’est transformée en véritable scène de chaos. Plusieurs adolescents, identifiés comme supporters de clubs de football locaux, se sont affrontés violemment, détruisant des installations publiques et semant la panique parmi les voyageurs.

Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux ont montré des vitres brisées, des kiosques pillés et du mobilier saccagé, déclenchant une vague d’indignation. Vingt-six personnes ont été arrêtées.  

Ces derniers mois, plusieurs actes similaires ont visé les transports publics à Tunis. Le 16 août 2025, et à titre d’exemple, des mineurs ont endommagé à coups de pierres un bus flambant neuf à Tunis et saboté les freins de secours d’une rame de métro, provoquant des perturbations et des dégâts matériels.

Ces actes ont conduit à des arrestations et à des poursuites judiciaires. Dans ce même contexte, le ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis 2 a ordonné la mise en garde à vue de huit personnes soupçonnées d’avoir jeté des projectiles sur des véhicules circulant sur un pont du quartier d’Ibn Sina. D’autres individus sont activement recherchés. Tout porte à croire que de tels incidents risquent de se reproduire si aucune mesure efficace n’est prise.

Bien tenir compte des tags sur les murs 

On est en droit de se demander qui « manipule » ces jeunes ? Ces incidents ne sont pas certes des faits isolés, mais il ne faut pas pour autant se perdre dans des conjectures et des explications farfelues. Il ne faut pas aussi et surtout botter en touche et jeter l’anathème sur ces jeunes.

Ces incidents s’inscrivent dans un phénomène plus large de délinquance juvénile en Tunisie, car en arrière-plan se dissimulent souvent de multiples influences : pressions de groupes organisés dans les quartiers et actifs sur les réseaux sociaux, manque de repères familiaux et environnement social fragile en raison du décrochage scolaire précoce.

Il ne faut pas être dupe pour conclure aussi que des « chuchoteurs » exploitent la vulnérabilité de ces adolescents, créant un terreau propice à la délinquance juvénile.

Selon une source sécuritaire, les tags inscrits sur les murs ne sont pas de simples graffitis, mais bien les marques de reconnaissance de certains groupes. Ils révèlent parfois des rivalités visibles entre ces groupes et constituent autant de signaux adressés à la société et même aux décideurs.

Ce sont des messages de défi, de rejet de l’ordre établi, ou de provocation. Bien que souvent violents dans leur expression, ces signes restent la plupart du temps incompréhensibles pour le grand public. Derrière ces pratiques se cachent des jeunes ayant grandi dans un environnement marqué par l’exclusion et la violence.

Pour eux, ces actes traduisent une manière de répondre à cette marginalisation et de s’affirmer face à l’ordre social. « Les réponses ne peuvent pas être uniquement sécuritaires », souligne la même source.

Alerte sur le décrochage scolaire précoce

En Tunisie, le décrochage scolaire dépasse largement le cadre éducatif pour devenir un facteur majeur de marginalisation et d’actes de vandalisme. De plus en plus de jeunes quittent l’école sans diplôme, échappant aux dispositifs d’insertion qui peinent à les encadrer. Ce vide nourrit l’oisiveté et la marginalisation, ouvrant la voie à des comportements déviants et à la délinquance.

« Le décrochage scolaire fonctionne ainsi comme un véritable catalyseur de désocialisation, laissant un vide que la rue et les comportements à risque viennent combler », soulignent nos sociologues.

Le lien entre décrochage et comportements déviants est suffisamment marqué pour inquiéter les pouvoirs publics. En Tunisie ou ailleurs, de nombreuses études établissent une corrélation entre déscolarisation, absentéisme, conduites à risque et dérives violentes. 

L’absentéisme scolaire, souvent premier signal d’alerte, ouvre la porte à des pratiques préoccupantes telles que l’agressivité, les perturbations en classe, la consommation précoce d’alcool, le tabagisme ou l’usage de drogues. Autant de comportements qui traduisent à la fois une rébellion contre l’autorité parentale et un malaise profond face à un système scolaire jugé inadapté.

À ce stade, il devient urgent que le Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement engage concrètement ses travaux et s’implique pleinement dans la réforme globale du système éducatif national, tel que prôné par le Chef de l’État. Le décrochage scolaire précoce est l’un des problèmes les plus pressants auxquels il devra s’attaquer.

Cette urgence est d’autant plus confirmée par certaines données, dont les résultats de l’évaluation internationale des apprentissages (Pisa 2015) et de l’enquête Mics 2023 réalisée par l’Institut national de la statistique qui mettent en lumière une véritable crise de l’apprentissage.

Ces données révèlent une crise majeure de l’apprentissage en Tunisie. 36 % des enfants de 7 à 14 ans ne maîtrisent pas la lecture de base et 68,3 % présentent de fortes lacunes en mathématiques. La pandémie de Covid-19 et les fermetures d’écoles en 2020-2021 ont aggravé ces écarts. Chaque année, entre 63.000 et 100.000 enfants abandonnent l’école, dont 30.000 sans alternative, et 4 % des enfants âgés de 5 à 17 ans travaillent.

Le prix de l’abandon ?

Briser la spirale de la délinquance exige bel et bien une approche globale. Il faut renforcer l’accompagnement scolaire, déployer des éducateurs sociaux dans les établissements et les quartiers, réduire les inégalités régionales et, surtout, offrir aux jeunes en rupture des perspectives concrètes d’insertion.

En Tunisie comme ailleurs, lutter contre le décrochage scolaire revient ainsi à prévenir la délinquance juvénile : chaque élève sauvé de l’abandon constitue un pas supplémentaire vers une société plus équitable et moins vulnérable aux dérives de la rue. Et c’est au Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement de montrer la voie.

Alors, qui chuchote à l’oreille des jeunes délinquants ? Ce ne sont pas des figures mystérieuses, mais en premier lieu le vide laissé par le décrochage scolaire, le manque de repères familiaux conduisant à l’abandon et l’influence des amis et camarades. Cette pression des pairs pousse souvent les adolescents à suivre le groupe dans les quartiers, même pour des comportements dangereux ou illégaux dans les stades de foot ou ailleurs, afin de ne pas être rejetés ou exclus. Chaque élève abandonné devient ainsi plus vulnérable aux risques et avatars de la rue.

Les prix à la consommation affichent une hausse mensuelle de 0,3% en août 2025

Les prix à la consommation ont augmenté de 0,3% en août 2025, par rapport au mois de juillet 2025, selon le bulletin mensuel de l’Institut national de la statistique (INS) « indice des prix à la consommation Base 100 en 2015 » août 2025.
L’INS a expliqué cette augmentation, principalement par la hausse des prix de l’alimentation de 1,5% et des prix du groupe « service éducation » de 1%.
En revanche, les prix des produits d’habillement se sont repliés de 4,6% en raison des soldes d’été.
Evolution de 1, 5% des prix des produits alimentaires
En ce qui concerne les prix des produits alimentaires, cette hausse de 1,5%, sur un mois, est enregistrée à la suite de la hausse des prix des volailles de 7,7%, des œufs de 7,2%, des légumes frais de 1,9%, des poissons frais de 1,9%, des viandes bovines de 1,2% et des fruits frais de 1,1%.
Hausse de 1% des prix des produits et services d’enseignement
Les prix des produits et services d’enseignement ont accru de 1% sur un mois, à cause de l’augmentation des prix des services de l’éducation préélémentaire et primaire de 1,8% et des fournitures scolaires de 1,3%.
Baisse de 4,6% des prix des produits d’habillement
En contrepartie, les prix des produits d’habillement ont diminué de 4,6%, au mois d’août par rapport au mois précédent, en raison du début de la saison des soldes d’été.
En effet, les prix des articles d’habillement baissent de 4,7% et ceux des chaussures de 5,4%.

Le taux d’inflation a reculé en août

Le taux d’inflation en Tunisie a atteint 5,2 % en août 2025, contre 5,3 % le mois précédent, selon l’Institut National de la Statistique.

Cette légère baisse s’explique principalement par le ralentissement de la hausse des prix dans deux catégories :

Les vêtements et chaussures, dont la progression a été de 8,9 % en août, contre 9,1 % en juillet.

Les loisirs et la culture, qui ont augmenté de 5,4 % en août, contre 5,9 % en juillet.
En revanche, les prix des produits alimentaires ont maintenu un rythme de croissance stable à 5,9 %.

Par rapport au mois de juillet 2025, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,3 % en août. Cette hausse mensuelle est due principalement à l’augmentation de 1,5 % des prix des produits alimentaires et de 1 % des prix des services éducatifs. En parallèle, les prix des vêtements et chaussures ont diminué de 4,6 %, en raison du début de la saison des soldes d’été.

Ministère de l’équipement et de l’Habitat : Evaluation du portail des services en ligne pour une meilleure efficacité

Une réunion de travail a été consacrée à l’évaluation de l’efficacité et de la rentabilité du portail des services en ligne, qui sont au nombre de 16 services administratifs spéciaux liés notamment à l’autorisation des travaux de construction, les cahiers des charges des conditions des marchés de construction et des travaux publics. Une numérisation qui s’inscrit dans le processus de simplification des procédures administratives publiques.

La Presse — Dans le cadre du suivi et de l’évaluation de la numérisation des procédures administratives et de l’état des services en ligne au ministère de l’Equipement et de l’Habitat, une séance de travail s’est tenue, mercredi dernier, sous la présidence du ministre, Salah Zouari.

D’après un communiqué du ministère, cette réunion a été consacrée à l’évaluation de l’efficacité et de la rentabilité du portail des services en ligne, qui sont au nombre de 16 services administratifs spéciaux liés notamment à l’autorisation des travaux de construction, les cahiers des charges des conditions des marchés de construction et des travaux publics.

Au cours de la réunion, on a procédé à l’évaluation de l’efficience du rendement du service administratif dédié à l’obtention des autorisations de construction et des travaux publics, qui est destiné à la simplification des procédures au profit des acteurs qui traitent avec le département et leur épargner des déplacements supplémentaires au siège du département afin de fournir les différents documents requis pour l’obtention de ces autorisations.

Cela permettra également de contrôler les ressources humaines, matérielles et financières des entreprises disposant des autorisations requises, souligne le ministère.

Le ministre a recommandé de développer davantage ce service, mis en ligne au profit des différents acteurs depuis environ un an, et ce, afin d’éviter toute lacune et de faciliter les services rendus aux citoyens. Zouari a souligné la nécessité de mener des campagnes d’information et de sensibilisation pour que les professionnels adhèrent à ce service, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de numérisation des services administratifs, et d’assurer une plus grande transparence et efficacité lors de la réalisation des projets publics.

Lors de cette réunion, on a passé en revue l’état des lieux quant aux progrès réalisés dans cette perspective de numérisation des autres services, tout en identifiant les problématiques  en suspens et les méthodes de les combler, et ce, en coordination avec les différents acteurs afin de mettre en exploitation ces services dans les plus brefs délais.

La réunion a connu, entre autres, la participation du chef de cabinet, du directeur de la recherche, de l’organisation et de l’informatique, ainsi que d’un nombre de cadres du ministère.

La Tunisie participe au deuxième Sommet africain sur le climat en Éthiopie

La Tunisie participera au deuxième Sommet africain sur le climat qui se tiendra du 8 au 10 septembre 2025 dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba. C’est ce qu’a confirmé le ministère de l’Environnement à l’agence de presse tunisienne TAP.

Des interventions de haut niveau sont prévues pendant cet événement majeur, auquel le Secrétaire général des Nations Unies devrait assister. Le sommet comportera également plus de 180 événements parallèles et 50 tables rondes sur des thèmes variés, tels que les solutions basées sur la nature, les technologies, l’énergie, l’agriculture, la santé, le financement, l’investissement, les systèmes alimentaires, les villes, les transitions justes, les minerais verts et les systèmes d’alerte.

Ce sommet est organisé en partenariat par l’Union africaine et le gouvernement éthiopien, sous le thème « Accélérer les solutions climatiques mondiales : Financement pour un développement africain vert et résilient » face aux perturbations climatiques, en mettant l’accent sur les solutions basées sur la nature et la solidarité régionale.

À cette occasion, les dirigeants africains sont appelés à adopter une position commune en faveur de la justice climatique, du financement durable et du transfert de technologies. Le sommet se tient quelques mois avant la 30e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30), prévue du 10 au 21 novembre 2025 au Brésil.

Selon un communiqué conjoint de l’ONU et du gouvernement éthiopien, le Sommet africain sur le climat devrait envoyer un message clair à la communauté internationale : l’Afrique est prête à intensifier son action climatique, mais la COP30 doit garantir sa mise en œuvre.

La prochaine COP30 doit tenir ses promesses envers l’Afrique et ses 1,5 milliard d’habitants. Les récentes conférences sur le climat ont débouché sur des accords mondiaux concrets, comme la création du Fonds pour les pertes et dommages lors de la COP27, l’engagement pour une transition juste vers les énergies propres, ou encore le doublement du financement climatique pour les pays en développement à 1300 milliards de dollars par an d’ici 2035, ainsi que l’établissement de marchés du carbone efficaces.

Café: les taxes de Trump font grimper les prix sur le marché mondial

Les prix des contrats à terme sur le café Arabica ont augmenté jeudi à la bourse Intercontinental, après un avertissement de la CONAB, l’agence alimentaire nationale brésilienne. Cette hausse est la conséquence de l’imposition par les États-Unis de droits de douane de 50 % sur les importations en provenance du Brésil.

D’après Reuters, les contrats à terme sur le café Arabica ont gagné 0,75 cent, soit 0,2 %, pour atteindre 3,7 dollars la livre. La semaine dernière, ils avaient déjà touché un pic de 3,9 dollars, leur plus haut niveau en quatre mois.

Dans son rapport, la CONAB a souligné qu’il serait difficile pour les États-Unis de trouver une alternative au café brésilien sur un marché mondial déjà confronté à une pénurie des stocks. L’agence a ajouté que la tendance à la hausse des prix pourrait se poursuivre.

Initiatives présidentielles pour l’espace public : Embellir la cité, entre esthétique urbaine et dignité citoyenne

Redonner à la ville sa beauté ne consiste pas seulement à repeindre des façades ou restaurer des fontaines. C’est offrir aux citoyens un espace public digne, propre et accueillant, symbole d’une Tunisie qui se respecte et qui respecte ses habitants. Entre ambition esthétique, quête de dignité et fléaux comme le vandalisme, l’enjeu dépasse l’urbanisme et touche au cœur même du pacte social.

La Presse — Le Président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu dans la nuit du lundi 1er septembre aux places Barcelone et Mongi Bali, fraîchement réaménagées sous la supervision des équipes du Génie militaire. Dans une vidéo diffusée sur la page officielle de la présidence, le Chef de l’État a insisté sur la nécessité de préserver au quotidien et de manière continue l’esthétique de ces espaces.

Il a souligné que cette responsabilité ne pouvait pas être assumée par la seule municipalité, mais relevait d’un effort partagé entre les différentes parties prenantes. Dans ce cadre, il a ordonné badigeonnage des bâtiments qui jouxtent ces places dans les prochains jours.

Vers une « révolution culturelle » dans l’espace urbain

Au-delà de l’embellissement architectural, le Président Saïed a mis l’accent sur l’importance de créer des espaces ouverts, accessibles, propres et agréables à vivre. Pour lui, cette démarche illustre pleinement la « révolution culturelle » à laquelle il appelle, afin de replacer l’esthétique, la propreté et la convivialité au cœur de la vie urbaine comme un droit fondamental du citoyen.

Il a également exprimé le souhait de généraliser ce type d’initiative dans toutes les régions du pays, en multipliant les espaces verts et en restaurant l’image d’une « Tunisie verte », digne de son histoire et de son identité.

La dignité citoyenne, un projet global

La dignité du citoyen n’est pas un concept abstrait. Elle se traduit dans la vie quotidienne à travers un ensemble de droits et de services concrets. La dignité, c’est d’abord le droit à un transport décent, qui évite d’attendre des heures un bus vétuste ou de voir passer des rames bondées sans pouvoir y monter.

C’est aussi l’accès à des services de santé performants et de qualité, ouverts à tous, y compris aux plus démunis. Elle se manifeste dans une éducation solide et inclusive, capable d’offrir à chaque enfant les mêmes chances de réussite. Elle prend enfin corps dans la possibilité de vivre dans un environnement propre, sain et agréable.

La dignité citoyenne s’exprime également à travers la culture, qui doit être diverse et multiforme, à la fois élitiste et populaire, afin que chacun y trouve sa place. Elle doit être largement accessible à tous, grâce à des événements, des activités et des lieux de divertissement répartis sur le territoire et proposés tout au long de l’année.

Des citoyens au cœur des préoccupations

Lors de sa visite, le Chef de l’État s’est entretenu avec plusieurs citoyens venus partager leurs préoccupations. L’un d’eux a dénoncé les interminables attentes dans les stations de transport et la vétusté des bus et rames de métro. Le Président lui a répondu en assurant que des efforts étaient en cours pour renforcer le parc, grâce à l’acquisition de nouveaux véhicules et à la réparation des rames existantes.

Dans le même esprit, il s’est rendu à la gare de Tunis, récemment rénovée, où il a échangé avec les usagers sur la qualité des services et leurs besoins quotidiens.

L’urgence de comprendre et d’endiguer le vandalisme

Cette ambition se heurte cependant à un défi majeur, celui du vandalisme. En Tunisie, plusieurs exemples récents témoignent de ce fléau, qu’il s’agisse de bus nouvellement acquis caillassés à peine mis en circulation ou de la station de transport de Sfax saccagée peu après sa rénovation. De tels actes ne relèvent pas de simples incivilités. Ils fragilisent l’effort collectif et sapent la confiance entre l’État et les citoyens.

Certes, les sanctions doivent être exemplaires afin de protéger le bien public, mais il est tout aussi essentiel de comprendre les ressorts de ces comportements. Ces jeunes agissent-ils seuls, par colère ou désespoir ? Sont-ils instrumentalisés, voire rémunérés pour saboter les efforts de l’État ? Pourquoi en viennent-ils à détruire ce qui est censé leur appartenir en commun ? Répondre à ces questions ouvre un chantier nécessaire, mêlant sécurité, pédagogie et dialogue social.

Préserver la dignité passe aussi par la protection du bien commun et par l’offre de perspectives aux jeunes qui les détournent de la tentation de détruire ce qui pourrait améliorer leur quotidien.

Civisme et responsabilité collective

Désormais, il appartient aux citoyens de faire preuve de civisme et de responsabilité. Respecter les espaces publics, ne pas y jeter de déchets, éviter de dégrader les infrastructures ou le mobilier urbain, ce sont autant de gestes simples mais essentiels pour préserver la beauté et la fonctionnalité de la ville.

Chaque citoyen, du plus jeune au plus âgé, est appelé à devenir acteur de l’espace commun, conscient que son comportement contribue directement à l’esthétique, à la sécurité et à la dignité de la communauté. Le civisme n’est pas seulement un devoir moral, il constitue la pierre angulaire d’une cité respectueuse et vivante.

La responsabilité ne repose pas uniquement sur les citoyens. Les ministères, les banques et toutes les institutions publiques ou privées ont un rôle essentiel à jouer. Elles doivent entretenir leurs locaux et leurs espaces extérieurs, veiller à l’esthétique de leurs infrastructures et donner l’exemple.

Ce n’est ni au citoyen ni à l’État seul de compenser des négligences institutionnelles. La qualité de l’espace public est le reflet de l’ensemble de la société. Chacun, à son niveau, doit contribuer à son rayonnement, et les institutions ont le devoir d’ouvrir la voie par leur exemplarité.

Des expériences internationales inspirantes

L’expérience tunisienne, au final, n’est pas isolée. Dans plusieurs villes à travers le monde, des initiatives similaires ont montré que l’embellissement urbain pouvait transformer en profondeur la vie des habitants. À Medellín, en Colombie, l’aménagement d’espaces verts et la création de bibliothèques de quartier ont redonné confiance à une population longtemps marquée par la violence.

À Paris, la piétonnisation des berges de la Seine a métamorphosé un espace autrefois saturé par la circulation, en en faisant un lieu de promenade et de convivialité. À Rabat et Casablanca, des projets de réaménagement de places publiques et de fronts de mer ont contribué à moderniser l’image de la ville et à la rendre plus accueillante. Ces exemples démontrent que l’urbanisme, pensé comme un projet collectif, dépasse la simple esthétique pour devenir un levier de dignité, de fierté et de cohésion sociale.

La dignité comme fondement d’une citoyenneté vivante

Au-delà des infrastructures, la dignité touche à l’essence même du lien entre l’individu et la communauté nationale. Elle suppose la reconnaissance de chaque citoyen, quels que soient son âge, son milieu social ou ses orientations politiques. La fierté et le sentiment d’appartenance se construisent sur une double base : l’histoire et le patrimoine qui fondent la mémoire collective, et la valorisation de l’individu dans toutes ses dimensions.

C’est en conjuguant enracinement et ouverture que la citoyenneté peut être vécue pleinement, comme une source d’épanouissement et de cohésion.

Le message porté par le Président Saïed va donc au-delà du simple réaménagement urbain. Il s’agit d’une ambition plus vaste, celle de restaurer à la fois la beauté de la ville et la dignité du citoyen, afin que l’espace public devienne le reflet d’une Tunisie réconciliée avec elle-même et pleinement tournée vers l’avenir.

Réaménager les places et redonner éclat aux espaces communs ne consistent pas seulement à redessiner la ville. C’est une manière d’offrir aux Tunisiens fierté et confiance. L’espace public devient alors le miroir d’un pays qui choisit pas à pas de marcher vers un avenir plus digne et plus lumineux.

La dignité n’a pas de prix

L’une des marques qui distinguent les pays où les gouvernants agissent comme des serviteurs du peuple, toutes catégories sociales ou professionnelles confondues, est bien l’attention continue et la sollicitude permanente dont ils entourent leurs citoyens là où ils se trouvent à n’importe quel moment, quand ils en ont besoin, sans tenir compte de leur appartenance partisane ou régionale ou de leur sensibilité intellectuelle.

Dans la Tunisie du 25 juillet, tous les Tunisiens sont traités sur un pied d’égalité, contrairement à ce qu’on endurait durant la décennie noire à l’époque où régnait en maître absolu la division entre citoyens «bons et utiles» d’une part et sujets à surveiller et à épier, jour et nuit, d’autre part.

Grâce à la gouvernance prônée et concrétisée quotidiennement par le Président Kaïs Saïed, les Tunisiens se sentent, aujourd’hui, fiers de leur appartenance à «la Verte» et sont profondément convaincus, eux et leurs familles, au cas où ils résideraient à l’étranger, que leur pays est constamment derrière eux et qu’il n’acceptera jamais que l’un de leurs droits soit bafoué ou que leur dignité humaine ou intégrité physique soit atteinte sous n’importe quel prétexte.

Ainsi la réaction du Chef de l’Etat à l’affront inacceptable et à l’assassinat du citoyen tunisien Abdelkader Dhibi, perpétré par les forces de l’ordre françaises à Marseille, est-elle à saisir comme un acte de souveraineté d’une haute importance qui témoigne de la volonté de la Tunisie de voir ses citoyens, où qu’ils se trouvent à l’étranger, traités avec dignité et respect, même s’ils commettent des infractions que seule la justice est en droit d’évaluer et de décider des sanctions qui en découlent.

La convocation du chargé d’affaires français en Tunisie pour lui signifier que notre pays dénonce fermement «l’homicide qualifié» dont le citoyen tunisien a été l’objet montre que, désormais, ne passeront plus les pratiques que certains gouvernements occidentaux se permettaient impunément en contrepartie de certains calculs et agendas louches.

De plus, les versions dont se contentaient les autorités européennes ne sont plus acceptées. Seules des enquêtes intègres et transparentes pourraient satisfaire les familles des victimes des agressions lâches et sordides.

Mouvement des surveillants et recrutement des cadres : le syndicat rejette « la décision unilatérale » du ministère

Le syndicat des surveillants et surveillants généraux a exprimé, ce vendredi, son refus de ce qu’elle considère comme une décision unilatérale du ministère de l’Éducation. Le ministère aurait publié le mouvement de mutation des surveillants généraux et procédé au recrutement des directeurs et des censeurs sans associer l’Union. Le syndicat appelle l’autorité de tutelle à revenir immédiatement au dialogue et à établir un nouveau mécanisme de négociation pour résoudre les dossiers en suspens.

Dans un communiqué, l’Union a expliqué que le mouvement des surveillants a été publié sans être rendu public, ce qui contrevient au principe de transparence et représente, selon elle, une « marginalisation délibérée » du rôle des syndicats.

Elle a ajouté que le ministère de l’Éducation a « procédé de manière isolée au recrutement des directeurs et censeurs en l’absence de toute discussion avec les partenaires sociaux, contrairement à la pratique habituelle ». Le syndicat estime que ces agissements imposent une politique du fait accompli et ferment la porte à toute négociation sur des questions fondamentales qui devraient être résolues par un dialogue sérieux et responsable.

Le syndicat a réaffirmé son droit de défendre la transparence et le principe de participation dans tous les dossiers concernant les surveillants, surveillants généraux et le secteur éducatif en général. Il s’oppose également au recrutement des directeurs et des censeurs sans que l’Union générale ne soit représentée dans les commissions.

L’Union a souligné que le secteur est en état de tension en raison du non-respect par l’autorité de tutelle de ses engagements, notamment la publication du concours pour les surveillants généraux et la mise en œuvre des accords signés lors des réunions du 12 février 2024 et du 22 juillet 2024. Le ministère aurait également fermé la porte au dialogue concernant la résolution professionnelle publiée par le conseil d’administration le 14 avril 2025.

Moez Sassi : « La Tunisie peut atteindre un taux de croissance de 4 % « 

L’économiste Moez Sassi a affirmé ce vendredi 5 septembre 2025 que le taux de croissance de 3,2 % enregistré en Tunisie au cours du deuxième trimestre de l’année (en glissement annuel) est un signe positif après une longue période de stagnation.

Invité de l’émission « Eco Mag », M. Sassi a expliqué que le pays n’avait pas atteint un tel taux depuis plus de trois ans et demi. Cette croissance fait suite à une contraction notable et un choc économique survenus au premier trimestre 2025, causé par l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les chèques. Les marchés ont ensuite commencé à s’adapter aux méthodes de paiement alternatives durant le deuxième trimestre.

L’expert a également souligné que si huit secteurs sur 25 avaient enregistré une croissance négative au premier trimestre, ce nombre est tombé à seulement quatre au deuxième trimestre, des secteurs principalement affectés par des facteurs externes. En revanche, plusieurs secteurs ont contribué à la croissance, notamment l’extraction minière, l’agriculture, la construction et certaines activités industrielles.

M. Sassi a insisté sur l’importance de maintenir un rythme de croissance d’environ 4 % pour les troisième et quatrième trimestres. Selon lui, cet objectif est à la fois logique et réalisable, ce qui pourrait permettre l’élaboration d’un budget plus aisé. Il a rappelé que depuis une décennie, les lois de finances tunisiennes n’ont pas réussi à atteindre les taux de croissance prévus, et que les atteindre aujourd’hui renforcerait la confiance des investisseurs dans l’économie nationale.

Il a conclu en ajoutant que la poursuite de la baisse des prix du pétrole dans le monde, combinée à l’amélioration des performances de secteurs comme le phosphate et l’agriculture, pourrait effectivement permettre à la Tunisie d’atteindre un taux de croissance de 4 % d’ici la fin de l’année 2025.

Sfax-nourrissons : Les infections par le virus de la bronchiolite ont diminué de 20 %

Le taux d’infections par le virus de la bronchiolite chez les nourrissons a diminué de 15 à 20 % dans le gouvernorat de Sfax. Cette réduction est le résultat d’un projet régional de trois ans visant à réduire le nombre de cas, mis en œuvre par la direction régionale de la santé de Sfax depuis l’année dernière, a déclaré son directeur, Hatem Cherif.

Dans une déclaration faite ce vendredi à la TAP (Tunis Afrique Presse), Hatem Cherif a souligné l’importance de poursuivre les campagnes de sensibilisation dans les établissements de santé publique pour réduire ce taux de 30 %. Il a également précisé que plusieurs campagnes de prévention ont déjà été lancées, ciblant les mères, ainsi que les femmes enceintes avant et après l’accouchement.

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