Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Décès du réalisateur Mohamed Hadj Slimane, pionnier de la télévision tunisienne

Le paysage médiatique et la télévision tunisienne ont perdu, ce vendredi, l’un de leurs pionniers, le grand réalisateur Mohamed Hadj Slimane.
Le défunt fait partie des premiers réalisateurs ayant accompagné le lancement de la télévision tunisienne en 1966, aux côtés de Abdelrazak Hammami et Salem Sayadi. Tout au long de sa longue carrière, il a signé la réalisation de nombreux programmes et variétés télévisées avec les plus grands animateurs, à l’instar du regretté Najib El Khattab, Hatem Ben Amara et Hala Rokbi.
Parmi ses œuvres dramatiques les plus marquantes figure la série Ghada (1994), interprétée notamment par les regrettés Fathi Haddaoui et Moncef El Azâar.
Les funérailles de Mohamed Hadj Slimane auront lieu samedi, après la prière du midi, au cimetière de Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis.

Samir Obeid propose un salon commun Tunisie–Algérie–Mauritanie–Libye

Le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Obeid, a proposé à Alger la création d’un salon regroupant les produits de la Tunisie, de l’Algérie, de la Mauritanie et de la Libye. Selon lui, une telle initiative permettrait de contribuer à la sécurité alimentaire et de renforcer l’intégration économique régionale.

Lors d’une rencontre avec le ministre algérien du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, et la ministre mauritanienne du Commerce et du Tourisme, Zeinab Ahmednah, Samir Obeid a insisté sur l’importance de développer les partenariats communs et de mettre en place des projets conjoints, tout en définissant une nouvelle vision pour l’avenir des relations entre les pays de la région, a indiqué un communiqué du ministère.

La réunion s’est tenue en marge du Salon du commerce intra-africain, organisé à Alger du 4 au 10 septembre 2025. Les discussions ont porté sur les perspectives de coopération entre la Tunisie, l’Algérie et la Mauritanie, ainsi que sur les moyens de dynamiser les échanges économiques et commerciaux afin d’augmenter le volume du commerce intrarégional.
Le président de la République, Kais Saied, s’est par ailleurs rendu jeudi à Alger pour assister à l’inauguration officielle de ce salon, à l’invitation de son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune.

Hausse des réserves en devises de la Tunisie à 25,2 milliards de dinars

Les réserves en devises de la Tunisie se sont établies, ce vendredi 5 septembre 2025, à 25 204 millions de dinars, soit l’équivalent de 109 jours d’importations, selon les données de la Banque centrale de Tunisie (BCT).
À titre de comparaison, ces réserves étaient de 24 860 millions de dinars le 29 août 2025, couvrant 108 jours d’importations, précise la même source.

Lutte contre la violence dans les stades : le ministère de la Jeunesse prend des mesures renforcées

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, a présidé vendredi au siège du ministère une réunion de la commission conjointe issue de la rencontre préparatoire tenue en août dernier au ministère de l’Intérieur. L’objectif était de discuter de mesures concrètes et de dispositions administratives et sur le terrain pour lutter contre la violence dans les stades, afin d’assurer le bon déroulement de la saison sportive 2025-2026 et de préserver la sécurité publique.
La réunion a abouti à plusieurs décisions majeures, selon le communiqué publié sur la page officielle du ministère :
• Révision du règlement disciplinaire avec renforcement des sanctions à l’encontre des clubs sportifs, pouvant aller jusqu’au retrait de points, à présenter lors du prochain bureau universitaire.
• Création d’une équipe de gestion de match composée de l’arbitre, de l’observateur, du coordinateur général et d’un responsable de la sécurité, chargée de superviser l’organisation sportive, logistique et sécuritaire des rencontres.
• Présentation du statut des coordinateurs généraux aux ministères concernés.
• Appel aux présidents de clubs et aux médias à éviter les déclarations incendiaires susceptibles d’exacerber les tensions.
Le ministre a souligné la nécessité d’appliquer des sanctions strictes et des mesures dissuasives contre toute personne impliquée dans des actes de violence, afin de mettre fin à ce phénomène menaçant la sécurité des individus et des biens.
De futures réunions seront également organisées avec les fédérations de handball et de basketball pour lutter contre la violence dans les salles sportives.
La réunion s’est tenue en présence de cadres du ministère, de hauts responsables de la sécurité intérieure, ainsi que de représentants de la Fédération tunisienne de football, de la Ligue nationale professionnelle et de l’Administration nationale de l’arbitrage.

Équipe Nationale A’ – Youssef Snana et Louay Trayï : La rébellion

Louay Trayï  et Youssef Snana ont refusé de porter les couleurs de l’équipe nationale A’: rébellion et risque de propagation.

La Presse — Il ne faut pas avoir peur des mots mais appeler un chat un chat. En déclinant leur convocation pour le stage de l’équipe nationale A’, Louay Trayï et Youssef Snana ont franchi la ligne rouge et ont ouvert la voie à la fuite de nos meilleurs jeunes talents à l’étranger pour chercher plus qu’un transfert vers un club où ils seront bien rémunérés.

Ils sont désormais sous la tentation de sauter sur la première occasion pour accepter une demande de naturalisation. Porter les couleurs de nos équipes nationales n’est plus, semble-t-il pour eux, un devoir, une obligation et un honneur mais est devenu un choix purement personnel. Louay Trayï ( Al-Wahda ) et Youssef Snana ( Al-Sailiya) ont donc franchi le rubicon et dit non au stage de la deuxième sélection. 

Il fallait y penser bien avant

Au lieu de verser des larmes de crocodiles après ce refus qualifié de rébellion, comme l’a fait le membre du Bureau Fédéral, Néji Chahed, qui n’a pas pesé ses mots en faisant éclater sa colère, il aurait été plus judicieux de continuer le contact dans les coulisses avec les deux joueurs « rebelles» pour tenter de les convaincre de revenir sur leur mauvaise, voire triste décision.

Car un joueur de 20 ans comme Louay Trayï , l’un des meilleurs milieux offensifs créateurs de notre championnat avant d’opter pour la Pro League des Emirats arabes unies et Youssef Snana, un attaquant de 21 ans qui a été des plus brillants dans la finition avec l’ESZ avant de retourner à son club d’origine le CA et de choisir de nouveau «l’exil» en optant pour le club qatari, auraient dû être appelés en sélection A bien avant ces deux matches décisifs contre le Libéria et la Guinée équatoriale pour leur couper la route et toute tentation de viser une pareille distinction sous les couleurs et le drapeau d’un autre pays.

Pourquoi ne procède-t-on pas de la même façon avec nos jeunes pépites locales comme on le fait pour hameçonner nos meilleurs jeunes talents de l’étranger ? Ces deux poids deux mesures ressentis dans l’application des critères de sélection des jeunes en équipe première se sont retournés contre les responsables de notre football et des staffs techniques de nos équipes nationales.

L’affaire Trayï-Snana n’est qu’un début et la propagation et l’effet domino sont à craindre. Plutôt que de tomber dans l’excès de mots très durs et d’incriminer à tort et à travers et à l’aveuglette des «intermédiaires dangereux»  dans cette affaire jusqu’à utiliser des qualificatifs déplacés et décapants comme « commerce d’êtres humains», il vaudrait mieux se pencher sur le fond du problème, le traiter autrement, avec un discours plus serein, des propos plus mesurés et des mesures plus efficaces pour éviter de mettre le feu aux poudres et de ne déboucher sur aucune solution qui va dans l’intérêt de nos sélections. 

Le Stade Ne peut se fier uniquement à l’ordre des événements : Au fil du temps

Au Stade Tunisien, s’il faut du temps pour effectuer des ajustements tactiques plus pointus, Khatoui ne pourra exister dans une sorte de temporalité et devra apporter des solutions sans délais, même si avec 14 recrues, c’est presque comme s’il repartait d’une page blanche…

La Presse — En dépit d’une certaine stérilité offensive, il n’est pas question pour Chokri Khatoui de mettre tout le problème sur le dos de ses buteurs, même si le ST peut se targuer de posséder aujourd’hui une belle brochette d’attaquants. En clair, pour un club qui a pesé de tout son poids sur le marché des transferts, via un mercato assorti d’une razzia ces derniers jours, s’il ne peut désormais bénéficier de circonstances atténuantes, telles que l’incontournable période d’adaptation pour créer l’émulation recherchée et les automatismes qui vont avec, le Stade va devoir convaincre dès la reprise lors d’un derby qui s’annonce incandescent face au tenant espérantiste dès le 11 septembre.

Et puis, quel meilleur stimulant pour se projeter par la suite vers la rentrée continentale stadiste que de bien figurer face à l’EST, puis réapprendre à voyager lors de la ronde suivante, à Béja pour y croiser l’OB, avant d’en découdre avec l’Association Sportive de la Société nationale industrielle et minière de Mauritanie dans le cadre du premier tour préliminaire de la C3.

Voilà  pour les projections stadistes du moment et passons à présent au cadre général. Aujourd’hui, comme annoncé ci-haut, l’élément important, ce sont les 30 derniers mètres. En clair, il se trouve que c’est une zone dans laquelle le Stade arrive assez facilement, sans toutefois faire les bons choix la plupart du temps.

Bref, c’est une question de justesse offensive, de gestes justes à effectuer. En attaque aussi, il y a forcément matière à réflexion après analyse des ballons perdus, des dernières passes ratées, du manque global de lucidité dans la zone de vérité, et surtout en amont, lors des amorces offensives. Il y a donc des choses à améliorer devant et aussi au milieu, abstraction faite de la défense, à telle chose près, une manière de concerner tout le monde et pas seulement les deux compartiments pointés du doigt. 

Au Stade, à présent, même si le club est dans les tons et dans les clous avec un classement passable, le fait de ne pas souvent se montrer capable d’exploiter de bonnes positions aux alentours de la surface adverse pose questions, forcément, surtout que l’on dispose d’un grand nombre d’avants, tels que Saâfi, Gharbi, Aifia, Hanchi, Khemissi, Jaouadi, Guezmir, Ndiaye, Habboubi, Ouafi et Godswill Emmanuel. 

Est-ce une question de profils de joueurs qui ne s’accordent pas ensemble ? Khatoui a le temps de plancher la-dessus en espérant élucider le « mystère » et tomber sur le bon alliage d’ici le prochain match. Qu’à cela ne tienne cependant mais un fait est certain aujourd’hui, en cette période précise.

A l’entraînement, le technicien stadiste n’a de cesse de contraindre ses hommes à trouver la cible dans un maximum de circonstances. Pour le coach, le chantier de l’animation et de l’efficacité offensive est désormais prioritaire, après avoir, il va sans dire, mis l’accent  sur le plan physique, afin de compenser un déficit qu’il aurait jugé criant, à quelques jours du début de la saison. 

Du temps pour effectuer des ajustements tactiques

Maintenant, au complexe Hedi Ennaïfer du Bardo, tout est fait pour que le travail effectué devant le but porte ses fruits aussi rapidement que possible. Outre le travail spécifique et ciblé, le coach rassure et  motive ses avants car en football, pour un joueur, la confiance ne se (re)gagne pas en un claquement de doigts et les attaquants fonctionnent aussi par séries.

Au Stade, aujourd’hui, s’il faut du temps pour effectuer des ajustements tactiques plus pointus, dans un calendrier surchargé entre la fenêtre internationale actuelle (convocations de Ayari, Farhati, Sahraoui et du Tchadien Mahamat Thiam), le derby qui pointe et la rentrée internationale, Khatoui doit apporter des solutions sans délais, même si avec 14 recrues, c’est presque comme s’il repartait d’une page blanche.…

Le CNOPT soutient les mesures du gouvernement pour améliorer la gouvernance pharmaceutique

Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (CNOPT) a exprimé, ce vendredi, son soutien aux décisions du Conseil ministériel restreint (CMR) du 3 septembre 2025, visant à rationaliser et à améliorer la gouvernance du secteur pharmaceutique, notamment à travers la garantie d’un approvisionnement régulier en médicaments et la révision du système d’assurance maladie.
Dans un communiqué publié sur sa page officielle, le CNOPT a souligné l’importance d’appliquer ces mesures sur le terrain, réaffirmant son appui total à toute initiative visant à garantir la satisfaction des besoins des citoyens en matière de médicaments.
Parmi les décisions annoncées, le CNOPT a cité le développement d’une plateforme numérique destinée à suivre l’approvisionnement du marché national en médicaments, permettant de détecter les ruptures actuelles ou potentielles et d’y remédier de manière proactive.
Dans ce contexte, le CNOPT signale qu’il avait proposé le lancement et le développement de cette plateforme.
Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens a par ailleurs salué les efforts des pharmaciens pour assurer l’accès des patients aux médicaments sur l’ensemble du pays malgré les difficultés, appelant l’ensemble des acteurs du système de santé à une gestion rationnelle de l’usage des médicaments à tous les niveaux, dans un esprit de coopération et de complémentarité pour le bien du patient et de la société.
Présidé par la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, le CMR avait recommandé le renforcement des ressources financières de la Pharmacie centrale de Tunisie, l’intensification du contrôle de la chaîne du médicament afin d’en améliorer la gouvernance, ainsi que le suivi de l’approvisionnement du marché local via une plateforme numérique pour optimiser la distribution et la gestion des stocks.
Le Conseil avait également approuvé la mise en place de nouveaux mécanismes de gestion du système pharmaceutique, la réalisation d’une transformation numérique globale, la réduction des délais d’examen des demandes d’AMM (Autorisation de mise sur le marché) pour les médicaments importés sans équivalent local, ainsi qu’une révision profonde et globale du système d’assurance maladie.

Plein feu sur ghassen maatougui : Puissant, polyvalent et intelligent

Ghassen Maâtougui symbolise cette nouvelle vague de latéraux modernes à la palette de jeu riche et variée.

La Presse — Maâtougui, arrière droit de 20 ans, trace tranquillement son sillon cette saison et monte en régime surtout. Pur produit de l’Espérance Sportive de Tunis, le latéral droit, prêté la saison écoulée aux Capbonais de l’AS Soliman, a même élargi sa palette depuis quelque temps déjà, se montrant capable de piquer vers l’axe de la défense dans un système à trois et même d’avancer carrément d’un cran dans un rôle de piston ou encore prendre carrément le couloir droit en tant qu’ailier hybride. 

Défenseur polyvalent, Maâtougui dispose donc d’un registre riche et varié avec de la solidité défensive, une reconversion sans adaptation en cours de jeu, que ce soit dans l’axe ou sur l’aile droite, de la percussion, une bonne qualité de centre et une aisance balle au pied. Que demander davantage pour une pépite de 20 ans apprécié aussi depuis quelque temps en sélection des jeunes aux côtés d’autres jeunes promesses du football tunisien tels que l’ex-Clubiste et Zarzissien Youssef Snana et de l’Etoilé Raki Aouani. 

Un titulaire indiscutable  

En club à présent, prêté à l’Avenir Sportif de Soliman la saison dernière, Maâtougui a vite fait de s’illustrer et de percer. En clair, le jeune international s’est distingué par sa rigueur, sa régularité et son adaptation express au sein de l’effectif capbonais. 30 matchs disputés, dont 29 en championnat, ont fait de lui le joueur le plus utilisé de l’équipe, celui qui s’impose de suite en tant que titulaire indiscutable, capable de rassurer derrière tout en se projetant et en pesant devant, bref, un arrière plus qu’intéressant, au profil offensif affirmé.

Adroit au moment d’armer sa frappe, vif et rapide, Maâtougui a tout d’un grand et s’est montré indispensable à Soliman grâce à sa polyvalence, alternant entre son flanc de prédilection, l’axe mais aussi la récupération au milieu ou encore le couloir d’attaque. En clair, nous sommes en présence d’un joueur qui répond aux besoins de son équipe et qui semble assez mûr tactiquement pour son âge. 

Volet sollicitations à présent, Maâtougui était dans le viseur de l’US Monastirienne, la saison passée, mais l’EST a décliné la proposition émise par les Bleus, convaincue du potentiel de son joueur, un  jeune compétiteur capable à la fois d’imposer sa vélocité défensive, de se projeter rapidement en situation de possession et de créer ainsi le surnombre recherché.  

Qu’en sera-t-il pour lui cette saison ? A l’EST, là où la concurrence bat son plein sur le flanc droit avec la présence de Bouchniba, Ben Ali, Keita et Bouzaïene, Maâtougui ne pourrait pas disposer d’assez de temps de jeu pour percer. Et c’est pour cela qu’il a renouvelé son expérience de prêt avec l’AS Soliman, histoire d’affiner son jeu et d’engranger davantage d’expérience. Un joueur à suivre forcément cette saison, une valeur sûre dont la marge de progression est encore grande, tout bénéfice pour le doyen des clubs tunisiens.

Athlétisme : Un quatuor tunisien au Mondial de Tokyo

Les Championnats du monde d’athlétisme 2025 seront organisés à Tokyo, au Japon, du 13 au 21 septembre. Cet événement  international réunira plus de 2.000 athlètes venant de 200 pays au stade national de Tokyo.

La Presse — C’est la 20e édition de ces championnats, organisés par World Athletics. 

La Fédération mondiale d’athlétisme a publié la liste définitive des athlètes officiellement qualifiés pour les Championnats du monde d’athlétisme de l’IAAF à Tokyo, au Japon, par le temps minimum requis ou par le système de points. La période de qualification était  fixée du 5 novembre 2023 au 24 août 2025.

Dans cette liste figurent quatre athlètes tunisiens. Mohamed Amine Jhinaoui, Ahmed Jaziri et Marwa Bouziani se sont qualifiés directement en réalisant le temps minimum requis au 3.000 m steeple depuis les Jeux olympiques de Paris 2024. Rehab Dhaheri s’est qualifiée par le système de points au 3.000 m steeple après avoir réalisé un record personnel de 9’20’’17 et le temps de qualification requis de 9’18’’00.

Layouni a frôlé le minimum !

L’athlétisme tunisien aurait pu avoir un cinquième représentant si le chrono avait été plus clément pour Abdel Salam Layouni qui a frôlé le minimum  du 800 m, avec une performance de 1’44’’55, alors que le temps exigé était  de 1’44’’50.

Ce qui est à remarquer c’est que l’athlétisme tunisien sera présent dans une seule spécialité, le 3.000m steeple. 

Marwa Bouziani : 3.000 m steeple femmes (9’12’’03). C’est sa dernière performance et elle est très prometteuse. Espérons qu’elle gardera la forme d’ici ce Mondial. Elle s’est qualifiée  après avoir réalisé le temps requis lors de la Diamond League de Rome 2024 avec un chrono de 9’04’’93

Rehab Al Dhaheri : 3 000 m steeple femmes (9’51’’96). Elle progresse mais c’est une promesse pour l’avenir, surtout qu’elle a beaucoup de courage.Qualifiée au classement mondial, elle occupe la 37e place mondiale du 3.000 m steeple avec un record personnel de 9‘20’’17. Qualifications : lundi 15 septembre, à partir de 1h15, et finale le mercredi, vers 13h57

Mohamed Amine Jhinaoui: 3.000 m steeple hommes (8’24’’75). Qualifié pour le 3.000 m steeple après avoir réalisé le temps requis de 08:08.02, lors de la finale des Jeux olympiques de Paris 2024. On attend de lui le déclic qui le libérera. On sent qu’il vaut mieux que les temps qu’il affiche, mais cela tarde à venir.

Ahmed Jaziri : 3.000 m steeple hommes. Qualifié  après avoir réalisé le temps requis de 08:08.02, lors de la finale des Jeux olympiques de Paris 2024. Qualifications : samedi 13 septembre, à partir de 10h05, et finale le lundi 15 septembre à 13h55 On ne manquera pas de se poser bien des questions face à cette situation.  Le steeple, pourtant une des épreuves les plus difficiles, est-il devenu une spécialité tunisienne ?

Gabès : Début des travaux d’extension et de requalification de l’hôpital local de Mareth

Le coup d’envoi a été donné, vendredi après-midi, aux travaux de reprise du chantier de transformation de l’hôpital local de Mareth (gouvernorat de Gabès) en hôpital régional de catégorie « B », dans le cadre des efforts déployés pour relancer les projets restés en suspens.
Doté d’une enveloppe de 12,7 millions de dinars, ce projet prévoit la création de plusieurs services, dont un service de chirurgie de 20 lits, un service de pédiatrie de 14 lits, une salle de réanimation de 4 lits et une unité de néonatologie de 4 lits.
Il comprend également la construction de deux salles d’opération, d’une unité de stérilisation centrale et de locaux techniques.
Les travaux, interrompus en 2021 alors qu’ils avaient atteint un taux d’avancement de 35%, permettront de porter la capacité d’accueil de l’hôpital de Mareth de 30 à 72 lits.
En donnant le signal de redémarrage du chantier, le gouverneur de Gabès, Ridha Necibi, a insisté sur la nécessité de respecter les délais et les standards de qualité.
Il a souligné que cette extension contribuera à l’amélioration notable de l’offre de soins dans la région et répondra aux attentes des citoyens.

« The Voice of Hind Rajab » bouleverse la Mostra : « Pour la justice, pour le bien de l’humanité, pour le futur de chaque enfant : ‘‘Assez’’ »

Pour restituer l’intensité dramatique de ces moments, Kaouther Ben Hania a donc fait appel à des acteurs pour rejouer ces scènes d’une tension extrême. Elle intègre également des images filmées à l’iPhone par l’équipe du Croissant-Rouge, témoignant de l’urgence de la situation.

La Presse — «The Voice of Hind Rajab» (La voix de Hind Rajab) de Kaouther Ben Hania a reçu une standing ovation de plus de 23 minutes après sa première au Festival du film de Venise, le mercredi 3 septembre. Il s’agirait de la plus longue ovation enregistrée de l’histoire du festival.

Le nouveau documentaire consacré à la petite Hind Rajab, âgée de six ans, tuée par l’armée sioniste l’année dernière, a énormément bouleversé une grande partie du public et de nombreux journalistes, jusqu’aux larmes pour certains. La réalisatrice tunisienne et son équipe, toutes et tous vêtus de noir, ont également été submergées par l’émotion. Ils ont accueilli les applaudissements, les ovations et les cris de « Free Palestine ! » qui ont résonné dans la salle principale du festival, d’une capacité de 1.032 places.

Présents également, les producteurs exécutifs Joaquin Phoenix et Rooney Mara étaient debout pour féliciter les cinéastes et les acteurs du film, comme on a pu le voir à travers les images partagées sur les réseaux sociaux.

«The Voice of Hind Rajab» revient sur le destin tragique de Hind Rajab, tuée avec plusieurs membres de sa famille alors qu’ils tentaient d’échapper aux bombardements à Gaza. Avant sa mort, Hind et sa cousine avaient réussi à joindre les secours par téléphone ; l’appel enregistré par le Croissant-Rouge, et largement relayé sur Internet, a provoqué une onde de choc mondiale. Quelques jours plus tard, les voitures de la famille et des secouristes ont été retrouvées criblées de balles (355 impacts sur le véhicule familial!).

Les critiques parlent d’1h29 d’«une tension à la limite du soutenable» où Kaouther Ben Hania superpose la réalité et le cinéma comme elle l’a fait avec son précédent film « Les Filles d’Olfa », primé à Cannes, mais en employant cette fois d’autres procédés de mise en scène. 

Le film à huis clos, tourné en Tunisie, s’appuie sur les véritables enregistrements des échanges téléphoniques entre Hind Rajab, sa famille et les équipes de secours. Ces dernières, incarnées par les comédiens palestiniens Amer Hlehel, Clara Khoury, Motaz Malhees et l’actrice jordano-canadienne Saja Kilani, sont au centre du récit.

La caméra les suit dans leur lutte désespérée pour maintenir la fillette en ligne, alors que Hind, la voix tremblante, ne cesse de supplier : « Venez me chercher » ou « S’il vous plaît, j’ai peur ». Les secouristes, submergés par l’émotion, passent des larmes à la frustration, incapables d’obtenir l’autorisation nécessaire pour sécuriser un trajet de seulement huit minutes, indispensable pour atteindre le véhicule où la fillette est piégée.

Pour restituer l’intensité dramatique de ces moments, Kaouther Ben Hania a donc fait appel à des acteurs pour rejouer ces scènes d’une tension extrême. Elle intègre également des images filmées à l’iPhone par l’équipe du Croissant-Rouge, témoignant de l’urgence de la situation.

«Evidemment très politique, bouleversant, déchirant, le film, traité comme un thriller, a fait l’objet de réactions peu communes lors des deux séances de presse matinales : applaudissements longs et nourris, journalistes en larmes ou se serrant dans les bras… On a même entendu des «Free Palestine »… »

« Comment, à partir de là, ne pas voir dans le film un favori pour remporter le Lion d’Or dans trois jours ? La rumeur n’a pas traîné sur la lagune. D’autant plus que de grands noms de Hollywood le soutiennent et sont venus s’ajouter à Brad Pitt, coproducteur, en tant que partenaires financiers : Joaquin Phoenix, Alfonso Cuarón ou Rooney Mara. Réponse samedi, au soir du palmarès… », lit-on dans Le Parisien.

Et ce sont les mots de l’actrice jordano-canadienne Saja Kilani, prononcés lors de cette conférence de presse, qui ont, peut-être, su le mieux transmettre le message du film:

«Au nom de tous les acteurs et de toute l’équipe, nous demandons: n’est-il pas assez? Assez du massacre et de la famine? De la déshumanisation, de la destruction de l’occupation ? La voix de Hind Rajab n’a pas besoin d’être défendue. Ce film n’est pas une opinion ou un fantasme, il est ancré dans la vérité.

L’histoire de Hind porte le poids de tout un peuple. Sa voix est une parmi des dizaines de milliers d’enfants qui ont été tués à Gaza au cours des deux dernières années seulement. C’est la voix de chaque fille et chaque fils ayant le droit de vivre, de rêver et d’exister dans la dignité.

Et pourtant tout cela a été volé devant des yeux grands ouverts et ce ne sont que les voix que nous connaissons. Derrière chaque chiffre, il y a une histoire qui n’a pas été racontée. L’histoire de Hind parle d’une enfant qui crie : «Sauvez-moi!» et la vraie question est de savoir comment avons-nous laissé un enfant mendier pour la vie? Personne ne peut vivre en paix alors que même un enfant est obligé de plaider pour sa survie.

Laissez la voix de Hind Rajab résonner dans le monde entier. Laissez la vous rappeler le silence qui s’est construit autour de Gaza. Laissez-la nommer le génocide que le silence protège et
laissez-la faire résonner le mot «Assez». Pas demain, pas un jour, maintenant. Pour la justice pour le bien de l’humanité, pour le futur de chaque enfant: «Assez». 

La 82e Mostra de Venise a été marquée par une forte présence de la question palestinienne, le génocide à Gaza s’invitant au cœur des débats et des projections. Quelques semaines avant son ouverture, une lettre ouverte adressée par un collectif de dix cinéastes italiens réunis sous le nom Venice4Palestine et signée par 1.500 artistes, appelait le festival à prendre position contre le génocide en cours à Gaza et à donner la parole aux Palestiniens.

Cet appel a reçu le soutien de nombreuses personnalités majeures du cinéma international, parmi lesquelles Guillermo Del Toro, Todd Field, Michael Moore ou encore Ken Loach.

Au fil des conférences de presse et des montées des marches, de nombreux artistes ont exprimé leur solidarité avec le peuple palestinien, parmi lesquels le réalisateur grec Yorgos Lanthimos, la cinéaste marocaine Maryam Touzani et son époux, le réalisateur Nabil Ayouch. Enfin, une manifestation réunissant plusieurs milliers de personnes s’est déroulée le dimanche 30 août près du palais du festival pour dénoncer le génocide en cours.

Récap du FIFAK 2025 : Comme par miracle !

Le changement de date de la 38e édition a influé sur le Fifak. Certains festivaliers ayant programmé d’assister à la manifestation qui devait se dérouler du 16 au 23 août ont dû annuler leur participation.

Quelques membres de jury ayant des engagements professionnels n’ont pu être présents qu’au début du festival. Le reste des participants ont été disséminés dans trois hôtels et ne pouvaient se rencontrer que lors des projections.

Le public aussi était moins nombreux que d’habitude. 

La Presse —La 38e édition a failli ne pas voir lieu. Mais la Fédération des cinéastes amateurs (Ftca) a décidé de reporter les dates du 23 au 30 août. Le faux pas de l’ouverture avec un film document sur la Palestine parlant anglais a été suivi le jour suivant d’un autre film du même acabit.

Le réalisateur du premier opus, désigné comme président de jury de la compétition internationale, n’a pas accepté le fait que son documentaire soit programmé hors compétition. Il a quitté le festival illico presto.  Les projections des films se sont déroulées dans de bonnes conditions grâce à une équipe technique qui veillait au grain.

Au niveau de la sélection, il y a eu des hauts et des bas, tant dans la compétition internationale que nationale. Toutes les catégories ont été représentées : films des clubs de la Ftca, films d’écoles et films indépendants. Les films tunisiens se sont distingués par l’audace des sujets même si le traitement est parfois assez simpliste.

Mais grosso modo, ils représentent les préoccupations de leurs cinéastes. L’important est l’émergence de nouveaux clubs de la Ftca à l’instar de celui de Sidi Hssine ou encore du lycée pilote de Sousse, de la Ftca Bardo et le club de la Maison de culture Bir Mcherga. 

Les films de la Ftca sont plus inventifs et audacieux. Ils traitent de sujets tabous. Les films d’école sont moins pertinents au niveau de leur traitement notamment ceux de l’université de Carthage. En noir et blanc, parlant français, les films se ressemblent dans leur approche thématique et esthétique. Les indépendants ont davantage besoin d’encadrement pour l’aboutissement de leur film.

Les débats des films le lendemain de leur projection sont assez houleux, mais efficaces. Les jeunes cinéastes discutent de leurs œuvres avec leurs collègues et répondent à un certain nombre de questions qui leur sont posées, et ce, dans le respect des avis des uns et des autres. Ces débats fructueux permettent aux auteurs des films de prendre en compte les points faibles mais aussi la force de leur production.

Les rencontres proposées tout au long de la semaine du festival n’ont pas manqué d’intérêt. Salah Salah, réalisateur palestino-jordanien de «Broken», a articulé sa conférence autour du cinéma palestinien et expliqué les raisons qui l’ont conduit à produire son film documentaire.

Le cinéma et l’intelligence artificielle a été le sujet d’une rencontre avec Zoubeïr Jlassi, réalisateur du film d’animation IA «Entre deux souffles», qui a suscité un vif débat sur la question. Le cinéma et l’édition a été le thème d’un débat organisé dans le cadre d’un partenariat entre la Ftca et l’Atpcc au cours duquel ont été présentés les livres : «Films tunisiens : critiques et interviews» de Neïla Gharbi et «Jilani Saâdi, un cinéaste insurgé» ouvrage collectif de l’Atpcc.

Amnesty section de Tunis a proposé, de son côté, un master-class avec Lotfi Achour, réalisateur de «Les enfants rouges» projeté au cours d’une séance spéciale. En dépit de tous les contretemps, la 38e édition a bien eu lieu. Comme par miracle tout le programme est passé comme prévu grâce à une équipe de jeunes qui s’est dépensée sans compter pour sauver le Fifak et le mener à bon port. Espérons que le cafouillage sera dépassé l’an prochain et que les préparatifs de la 39e édition se fassent assez à l’avance pour éviter les désagréments.

Symphonie du Club Africain à Oudhna : Des tribunes à l’orchestre

Les musiciens porteurs des traditions musicales classiques remettront de nouveau leurs écharpes de supporters ce samedi, mais loin des colonnes dorées. Ils ont opté cette fois pour un espace ouvert bien plus vaste, pouvant s’adapter à un flux plus important de fans et cadrer cette énergie brute. 

La Presse — Imaginez un concert de musique réunissant des milliers de fans pour une soirée où se croisent les notes symphoniques, soit un vrai orchestre en live, et les chansons de virage ultra populaires. A première vue, ça semble drôle, même absurde. Pourtant, c’est bien réalisable, et ce n’est même pas une première !

La Symphonie du Club Africain revient pour une seconde représentation ce samedi 6 septembre, mais cette fois à l’amphithéâtre d’Oudhna situé à seulement 30 km de Tunis.

Le premier concert s’est déroulé à guichets fermés au Théâtre municipal de Tunis le 18 mars dernier, au grand bonheur des fans du Club Africain. L’orchestre et la Chorale Les Solistes de Mégrine ont joué sous la baguette du maestro Achref Bettibi qui est derrière cette initiative originale. Pour lui, entre chant lyrique et chant de virage, il n’y avait qu’un pas à franchir. 

En effet, le principe est de reprendre des hymnes de stades bien connus avec un arrangement pour orchestre, mettant ainsi instruments et choristes au service de la tribune. Le résultat est une fête bruyante, avec la ferveur déchaînée de la foule, reproduisant presque l’ambiance des gradins. Une explosion de sons et d’émotions que le Théâtre municipal de Tunis a eu du mal à contenir.

Les musiciens porteurs des traditions musicales classiques remettront de nouveau leurs écharpes de supporters ce samedi, mais loin des colonnes dorées. Ils ont opté cette fois pour un espace ouvert bien plus vaste, pouvant s’adapter à un flux plus important de fans et cadrer cette énergie brute.

Avec une capacité d’accueil d’environ 15 mille spectateurs, le site archéologique d’Oudhna, ou Uthina, est l’un des plus grands amphithéâtres en Tunisie, après celui d’El Jem. Il est situé dans les vestiges d’une cité romaine fondée à la fin du premier siècle avant J.-C. Le site est inscrit sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008. Il est de plus en plus intégré dans les agendas culturels surtout qu’il a accueilli cet été la première édition du Festival international des Arts populaires.

Sous la voûte du ciel d’Uthina, cinq mille spectateurs sont attendus pour la Symphonie du Club Africain. Les billets sont proposés aux prix de 40, 50 et même 100 dinars. Trois voix de solistes promettent d’enchanter le public, Yomna Msehli, Isra Ben Slimane et Maïssa Jouini. Il y aura également six membres de la Chorale Arabesque de Médenine qui feront un long trajet et rejoindront les autres artistes par amour pour leur équipe préférée.

Dans ce concert à la croisée de la culture et du sport, la frontière entre la musique symphonique et les matchs s’effacera et l’intensité des émotions vécues jadis sur les gradins sera transposée dans un nouveau contexte entre posé et exalté, entre philharmonique et fanatique. 

Le maestro Achref Bettibi aspire par cette idée inédite à concilier sa passion pour la musique savante avec la magie des tribunes. Il s’agit de dépoussiérer le répertoire symphonique souvent considéré comme élitiste en le sortant de ses cadres traditionnels pour rencontrer un nouveau public. Il sera alors plus accessible et plus vivant dans une atmosphère complètement décontractée. 

De plus, cet événement permettra de drainer une foule éclectique réunie autour de l’appartenance à un membre club sportif, mais qui prendra certes le temps d’explorer l’endroit historique et d’apprendre davantage sur son passé impressionnant. Préserver un site archéologique et le valoriser commence en effet par le faire découvrir et pourquoi pas le relier à des moments partagés mémorables.

L’arrivée de ces visiteurs nombreux dynamisera la ville et lui insufflera une nouvelle énergie. Il inspirera peut-être d’autres projets culturels, d’autres circuits  qui attireront les mélomanes, les amateurs d’histoire et les curieux tunisiens ou étrangers.

Orages et pluies éparses prévus ce soir dans plusieurs régions tunisiennes

Le temps restera parfois très nuageux avec des cellules orageuses accompagnées de pluies éparses en début de nuit dans les régions de l’ouest du centre et du sud, avec des chutes de grêle localisées, avant de devenir partiellement nuageux sur la plupart des régions.

Selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie, les températures nocturnes varieront entre 24 et 29 degrés dans le nord, le centre et le sud-est, et entre 30 et 35 degrés dans le reste du pays.
Le vent soufflera du secteur est, faible à modéré, et la mer sera peu agitée.

Vandalisme : Qui chuchote à l’oreille des jeunes délinquants ?

Le vide laissé par le décrochage scolaire et l’influence des pairs poussent de plus en plus d’adolescents vers la délinquance.

La Presse — Une nuit ordinaire à la gare ferroviaire de Sfax, le mercredi 20 août, s’est transformée en véritable scène de chaos. Plusieurs adolescents, identifiés comme supporters de clubs de football locaux, se sont affrontés violemment, détruisant des installations publiques et semant la panique parmi les voyageurs.

Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux ont montré des vitres brisées, des kiosques pillés et du mobilier saccagé, déclenchant une vague d’indignation. Vingt-six personnes ont été arrêtées.  

Ces derniers mois, plusieurs actes similaires ont visé les transports publics à Tunis. Le 16 août 2025, et à titre d’exemple, des mineurs ont endommagé à coups de pierres un bus flambant neuf à Tunis et saboté les freins de secours d’une rame de métro, provoquant des perturbations et des dégâts matériels.

Ces actes ont conduit à des arrestations et à des poursuites judiciaires. Dans ce même contexte, le ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis 2 a ordonné la mise en garde à vue de huit personnes soupçonnées d’avoir jeté des projectiles sur des véhicules circulant sur un pont du quartier d’Ibn Sina. D’autres individus sont activement recherchés. Tout porte à croire que de tels incidents risquent de se reproduire si aucune mesure efficace n’est prise.

Bien tenir compte des tags sur les murs 

On est en droit de se demander qui « manipule » ces jeunes ? Ces incidents ne sont pas certes des faits isolés, mais il ne faut pas pour autant se perdre dans des conjectures et des explications farfelues. Il ne faut pas aussi et surtout botter en touche et jeter l’anathème sur ces jeunes.

Ces incidents s’inscrivent dans un phénomène plus large de délinquance juvénile en Tunisie, car en arrière-plan se dissimulent souvent de multiples influences : pressions de groupes organisés dans les quartiers et actifs sur les réseaux sociaux, manque de repères familiaux et environnement social fragile en raison du décrochage scolaire précoce.

Il ne faut pas être dupe pour conclure aussi que des « chuchoteurs » exploitent la vulnérabilité de ces adolescents, créant un terreau propice à la délinquance juvénile.

Selon une source sécuritaire, les tags inscrits sur les murs ne sont pas de simples graffitis, mais bien les marques de reconnaissance de certains groupes. Ils révèlent parfois des rivalités visibles entre ces groupes et constituent autant de signaux adressés à la société et même aux décideurs.

Ce sont des messages de défi, de rejet de l’ordre établi, ou de provocation. Bien que souvent violents dans leur expression, ces signes restent la plupart du temps incompréhensibles pour le grand public. Derrière ces pratiques se cachent des jeunes ayant grandi dans un environnement marqué par l’exclusion et la violence.

Pour eux, ces actes traduisent une manière de répondre à cette marginalisation et de s’affirmer face à l’ordre social. « Les réponses ne peuvent pas être uniquement sécuritaires », souligne la même source.

Alerte sur le décrochage scolaire précoce

En Tunisie, le décrochage scolaire dépasse largement le cadre éducatif pour devenir un facteur majeur de marginalisation et d’actes de vandalisme. De plus en plus de jeunes quittent l’école sans diplôme, échappant aux dispositifs d’insertion qui peinent à les encadrer. Ce vide nourrit l’oisiveté et la marginalisation, ouvrant la voie à des comportements déviants et à la délinquance.

« Le décrochage scolaire fonctionne ainsi comme un véritable catalyseur de désocialisation, laissant un vide que la rue et les comportements à risque viennent combler », soulignent nos sociologues.

Le lien entre décrochage et comportements déviants est suffisamment marqué pour inquiéter les pouvoirs publics. En Tunisie ou ailleurs, de nombreuses études établissent une corrélation entre déscolarisation, absentéisme, conduites à risque et dérives violentes. 

L’absentéisme scolaire, souvent premier signal d’alerte, ouvre la porte à des pratiques préoccupantes telles que l’agressivité, les perturbations en classe, la consommation précoce d’alcool, le tabagisme ou l’usage de drogues. Autant de comportements qui traduisent à la fois une rébellion contre l’autorité parentale et un malaise profond face à un système scolaire jugé inadapté.

À ce stade, il devient urgent que le Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement engage concrètement ses travaux et s’implique pleinement dans la réforme globale du système éducatif national, tel que prôné par le Chef de l’État. Le décrochage scolaire précoce est l’un des problèmes les plus pressants auxquels il devra s’attaquer.

Cette urgence est d’autant plus confirmée par certaines données, dont les résultats de l’évaluation internationale des apprentissages (Pisa 2015) et de l’enquête Mics 2023 réalisée par l’Institut national de la statistique qui mettent en lumière une véritable crise de l’apprentissage.

Ces données révèlent une crise majeure de l’apprentissage en Tunisie. 36 % des enfants de 7 à 14 ans ne maîtrisent pas la lecture de base et 68,3 % présentent de fortes lacunes en mathématiques. La pandémie de Covid-19 et les fermetures d’écoles en 2020-2021 ont aggravé ces écarts. Chaque année, entre 63.000 et 100.000 enfants abandonnent l’école, dont 30.000 sans alternative, et 4 % des enfants âgés de 5 à 17 ans travaillent.

Le prix de l’abandon ?

Briser la spirale de la délinquance exige bel et bien une approche globale. Il faut renforcer l’accompagnement scolaire, déployer des éducateurs sociaux dans les établissements et les quartiers, réduire les inégalités régionales et, surtout, offrir aux jeunes en rupture des perspectives concrètes d’insertion.

En Tunisie comme ailleurs, lutter contre le décrochage scolaire revient ainsi à prévenir la délinquance juvénile : chaque élève sauvé de l’abandon constitue un pas supplémentaire vers une société plus équitable et moins vulnérable aux dérives de la rue. Et c’est au Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement de montrer la voie.

Alors, qui chuchote à l’oreille des jeunes délinquants ? Ce ne sont pas des figures mystérieuses, mais en premier lieu le vide laissé par le décrochage scolaire, le manque de repères familiaux conduisant à l’abandon et l’influence des amis et camarades. Cette pression des pairs pousse souvent les adolescents à suivre le groupe dans les quartiers, même pour des comportements dangereux ou illégaux dans les stades de foot ou ailleurs, afin de ne pas être rejetés ou exclus. Chaque élève abandonné devient ainsi plus vulnérable aux risques et avatars de la rue.

Les prix à la consommation affichent une hausse mensuelle de 0,3% en août 2025

Les prix à la consommation ont augmenté de 0,3% en août 2025, par rapport au mois de juillet 2025, selon le bulletin mensuel de l’Institut national de la statistique (INS) « indice des prix à la consommation Base 100 en 2015 » août 2025.
L’INS a expliqué cette augmentation, principalement par la hausse des prix de l’alimentation de 1,5% et des prix du groupe « service éducation » de 1%.
En revanche, les prix des produits d’habillement se sont repliés de 4,6% en raison des soldes d’été.
Evolution de 1, 5% des prix des produits alimentaires
En ce qui concerne les prix des produits alimentaires, cette hausse de 1,5%, sur un mois, est enregistrée à la suite de la hausse des prix des volailles de 7,7%, des œufs de 7,2%, des légumes frais de 1,9%, des poissons frais de 1,9%, des viandes bovines de 1,2% et des fruits frais de 1,1%.
Hausse de 1% des prix des produits et services d’enseignement
Les prix des produits et services d’enseignement ont accru de 1% sur un mois, à cause de l’augmentation des prix des services de l’éducation préélémentaire et primaire de 1,8% et des fournitures scolaires de 1,3%.
Baisse de 4,6% des prix des produits d’habillement
En contrepartie, les prix des produits d’habillement ont diminué de 4,6%, au mois d’août par rapport au mois précédent, en raison du début de la saison des soldes d’été.
En effet, les prix des articles d’habillement baissent de 4,7% et ceux des chaussures de 5,4%.

Le taux d’inflation a reculé en août

Le taux d’inflation en Tunisie a atteint 5,2 % en août 2025, contre 5,3 % le mois précédent, selon l’Institut National de la Statistique.

Cette légère baisse s’explique principalement par le ralentissement de la hausse des prix dans deux catégories :

Les vêtements et chaussures, dont la progression a été de 8,9 % en août, contre 9,1 % en juillet.

Les loisirs et la culture, qui ont augmenté de 5,4 % en août, contre 5,9 % en juillet.
En revanche, les prix des produits alimentaires ont maintenu un rythme de croissance stable à 5,9 %.

Par rapport au mois de juillet 2025, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,3 % en août. Cette hausse mensuelle est due principalement à l’augmentation de 1,5 % des prix des produits alimentaires et de 1 % des prix des services éducatifs. En parallèle, les prix des vêtements et chaussures ont diminué de 4,6 %, en raison du début de la saison des soldes d’été.

Ministère de l’équipement et de l’Habitat : Evaluation du portail des services en ligne pour une meilleure efficacité

Une réunion de travail a été consacrée à l’évaluation de l’efficacité et de la rentabilité du portail des services en ligne, qui sont au nombre de 16 services administratifs spéciaux liés notamment à l’autorisation des travaux de construction, les cahiers des charges des conditions des marchés de construction et des travaux publics. Une numérisation qui s’inscrit dans le processus de simplification des procédures administratives publiques.

La Presse — Dans le cadre du suivi et de l’évaluation de la numérisation des procédures administratives et de l’état des services en ligne au ministère de l’Equipement et de l’Habitat, une séance de travail s’est tenue, mercredi dernier, sous la présidence du ministre, Salah Zouari.

D’après un communiqué du ministère, cette réunion a été consacrée à l’évaluation de l’efficacité et de la rentabilité du portail des services en ligne, qui sont au nombre de 16 services administratifs spéciaux liés notamment à l’autorisation des travaux de construction, les cahiers des charges des conditions des marchés de construction et des travaux publics.

Au cours de la réunion, on a procédé à l’évaluation de l’efficience du rendement du service administratif dédié à l’obtention des autorisations de construction et des travaux publics, qui est destiné à la simplification des procédures au profit des acteurs qui traitent avec le département et leur épargner des déplacements supplémentaires au siège du département afin de fournir les différents documents requis pour l’obtention de ces autorisations.

Cela permettra également de contrôler les ressources humaines, matérielles et financières des entreprises disposant des autorisations requises, souligne le ministère.

Le ministre a recommandé de développer davantage ce service, mis en ligne au profit des différents acteurs depuis environ un an, et ce, afin d’éviter toute lacune et de faciliter les services rendus aux citoyens. Zouari a souligné la nécessité de mener des campagnes d’information et de sensibilisation pour que les professionnels adhèrent à ce service, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de numérisation des services administratifs, et d’assurer une plus grande transparence et efficacité lors de la réalisation des projets publics.

Lors de cette réunion, on a passé en revue l’état des lieux quant aux progrès réalisés dans cette perspective de numérisation des autres services, tout en identifiant les problématiques  en suspens et les méthodes de les combler, et ce, en coordination avec les différents acteurs afin de mettre en exploitation ces services dans les plus brefs délais.

La réunion a connu, entre autres, la participation du chef de cabinet, du directeur de la recherche, de l’organisation et de l’informatique, ainsi que d’un nombre de cadres du ministère.

La Tunisie participe au deuxième Sommet africain sur le climat en Éthiopie

La Tunisie participera au deuxième Sommet africain sur le climat qui se tiendra du 8 au 10 septembre 2025 dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba. C’est ce qu’a confirmé le ministère de l’Environnement à l’agence de presse tunisienne TAP.

Des interventions de haut niveau sont prévues pendant cet événement majeur, auquel le Secrétaire général des Nations Unies devrait assister. Le sommet comportera également plus de 180 événements parallèles et 50 tables rondes sur des thèmes variés, tels que les solutions basées sur la nature, les technologies, l’énergie, l’agriculture, la santé, le financement, l’investissement, les systèmes alimentaires, les villes, les transitions justes, les minerais verts et les systèmes d’alerte.

Ce sommet est organisé en partenariat par l’Union africaine et le gouvernement éthiopien, sous le thème « Accélérer les solutions climatiques mondiales : Financement pour un développement africain vert et résilient » face aux perturbations climatiques, en mettant l’accent sur les solutions basées sur la nature et la solidarité régionale.

À cette occasion, les dirigeants africains sont appelés à adopter une position commune en faveur de la justice climatique, du financement durable et du transfert de technologies. Le sommet se tient quelques mois avant la 30e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30), prévue du 10 au 21 novembre 2025 au Brésil.

Selon un communiqué conjoint de l’ONU et du gouvernement éthiopien, le Sommet africain sur le climat devrait envoyer un message clair à la communauté internationale : l’Afrique est prête à intensifier son action climatique, mais la COP30 doit garantir sa mise en œuvre.

La prochaine COP30 doit tenir ses promesses envers l’Afrique et ses 1,5 milliard d’habitants. Les récentes conférences sur le climat ont débouché sur des accords mondiaux concrets, comme la création du Fonds pour les pertes et dommages lors de la COP27, l’engagement pour une transition juste vers les énergies propres, ou encore le doublement du financement climatique pour les pays en développement à 1300 milliards de dollars par an d’ici 2035, ainsi que l’établissement de marchés du carbone efficaces.

❌