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Zones industrielles: mise en place d’un comité pour évaluer les stations de pompage d’eau

Suite à une réunion tenue mercredi au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, il a été décidé de créer un comité conjoint pour étudier la situation des stations de pompage d’eau dans les zones industrielles. Ce comité, qui sera supervisé par le ministère, aura pour mission d’examiner au cas par cas les aspects techniques et fonciers des stations, et de prendre les mesures nécessaires pour les transférer à l’Office National de l’Assainissement (ONAS) dans les plus brefs délais et conformément aux réglementations en vigueur.

Cette réunion, présidée par la ministre Fatma Thabet Chiboub, a abordé les mécanismes de transfert de certaines stations de pompage à l’ONAS. Étaient présents le PDG de l’ONAS, le PDG et des cadres de l’Agence Foncière Industrielle (AFI), ainsi que de hauts fonctionnaires du ministère, selon un communiqué.

L’importance de ce transfert a été soulignée pour garantir l’entretien des équipements et la qualité des services. La ministre a insisté sur la nécessité de renforcer la coordination et de simplifier les procédures administratives afin de trouver des solutions pratiques et durables au service de l’intérêt général.

Dans le même contexte, et afin de fournir une infrastructure industrielle répondant aux besoins des investisseurs, la ministre a également rencontré le PDG de l’AFI, Kais Majeri, et des cadres de l’agence pour suivre le programme de travail et les projets en cours. Les discussions ont porté sur l’avancement des projets d’aménagement et les moyens d’accélérer leur mise en œuvre. Elles ont également concerné la situation des parcelles inexploitées et la manière de les réintégrer dans le cycle économique, tout en renforçant l’accompagnement des promoteurs industriels pour les encourager à achever leurs constructions et à démarrer la production.

La ministre a souligné la nécessité d’accélérer la validation des réserves foncières industrielles pour renforcer le patrimoine foncier destiné à l’investissement. Elle a rappelé le rôle stratégique de l’AFI dans l’accompagnement des investisseurs, la simplification des procédures et le renforcement de la communication directe. Elle a également appelé à des rencontres régulières entre les différentes entités publiques pour une meilleure coordination et une mise en place rapide de solutions pratiques.

Depuis sa création en 1973, l’Agence Foncière Industrielle joue un rôle central dans la promotion du développement et de l’investissement. Elle a aménagé 115 zones industrielles sur plus de 3 000 hectares, ce qui a permis d’accueillir plus de 6 000 entreprises industrielles.

Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat évalue l’efficacité de son portail de services en ligne

Afin de suivre et d’évaluer la numérisation du travail administratif et la mise en place de services en ligne, une réunion de travail s’est tenue ce mercredi 3 septembre 2025 au ministère de l’Équipement et de l’Habitat. Présidée par le ministre Salah Zouari, cette session a été consacrée à l’évaluation de l’efficacité et de la performance du portail de services en ligne, qui propose 16 services administratifs, notamment ceux liés à l’octroi de licences pour les entreprises de construction et de travaux publics.

La réunion a permis d’évaluer l’efficacité du service administratif concernant l’obtention des licences pour les entreprises de construction. L’objectif est de simplifier les procédures pour les usagers, de les dispenser de se déplacer au ministère et de faciliter le contrôle des ressources humaines, matérielles et financières des titulaires de licences.

Le ministre a recommandé de continuer à développer ce service, mis en ligne il y a près d’un an, afin de corriger les éventuelles lacunes et d’améliorer les services fournis aux citoyens. Il a également souligné la nécessité de lancer des campagnes d’information et de sensibilisation auprès des professionnels pour les encourager à utiliser ce service. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale de numérisation des services administratifs et vise à garantir une plus grande transparence et efficacité dans l’exécution des projets publics.

L’avancement de la numérisation des autres services a aussi été examiné. Les participants ont discuté des moyens de les améliorer et de résoudre les problèmes en suspens, en coordination avec les différentes parties prenantes, pour une mise en service dans les plus brefs délais.

Le chef de cabinet, le directeur de la recherche, de l’organisation et de l’informatique, ainsi que plusieurs cadres du ministère ont assisté à cette réunion.

Le « copycat intelligent » : la stratégie imparable des startups arabes selon Arab Founders

L’écosystème germanique est un vivier d’innovation incontournable. Et si la clé du succès pour nos startups arabes résidait dans l’art du « copycat intelligent » ? C’est la thèse défendue par Arab Founders. Décryptage et zoom sur 15 pépites allemandes à fort potentiel d’inspiration.

Selon Imed Aboul Foutouh, fondateur d’Arab Founders, l’une des meilleures stratégies pour créer des startups prospères dans nos marchés arabes est de reproduire les modèles qui ont fait leurs preuves dans les marchés voisins, notamment européens. Après une étude approfondie, ces modèles peuvent être adaptés et « arabisés » pour correspondre parfaitement aux attentes du consommateur arabe. Le marché allemand, reconnu comme l’un des plus créatifs et dynamiques pour la croissance des startups dans tous les secteurs, arrive en tête de liste.

La sélection de ces pépites s’est basée sur des critères stricts : des entreprises en phase de croissance précoce, apportant des solutions innovantes à des problèmes complexes, ayant levé des fonds auprès d’investisseurs ou de fonds externes, utilisant activement ces capitaux et démontrant un fort potentiel pour devenir des leaders sur leur marché.

Voici 15 startups allemandes à suivre de près :

Pitch
Fondée en 2018, Pitch est une application collaborative dédiée aux présentations qui permet aux équipes de travailler sur un espace commun. Elle offre des fonctionnalités de gestion de tâches, de commentaires et d’appels vidéo, combinant la simplicité des logiciels grand public à la puissance des outils professionnels. La société a levé 85 millions de dollars en série B en mai 2021.

Inkitt
Cette plateforme d’écriture en ligne, fondée en 2014, permet aux auteurs de partager des extraits de leur travail et de recevoir des retours des lecteurs. Sa particularité ? Une algorithme qui analyse les données de lecture pour offrir des feedbacks précieux aux écrivains et identifier les best-sellers potentiels. Avec 7 millions de lecteurs et 300 000 écrivains, Inkitt a levé 59 millions de dollars en série B en octobre 2021.

Comtravo
Spécialisée dans la gestion de voyages d’affaires, Comtravo (2015) utilise l’IA et le machine learning pour permettre aux utilisateurs d’envoyer leurs demandes de voyage par message naturel. Sa technologie traduit ces requêtes en réservations. La startup a collecté 10,1 millions de dollars en série B en janvier 2020.

CoachHub
Fondée en 2018, cette plateforme de coaching digital est utilisée par les entreprises pour former leurs employés sur des sujets comme la gestion du temps ou le leadership. Elle s’appuie sur un réseau mondial de plus de 2500 coachs et propose des sessions dans 60 langues. CoachHub a levé 110 millions de dollars en série B en septembre 2021, portant son financement total à 133 millions de dollars.

Deposit Solutions

Cette fintech révolutionne le marché des dépôts d’épargne en Europe via le modèle de banque ouverte (open banking). Elle permet aux banques de collecter des dépôts de détail dans toute l’Europe sans infrastructure physique, et offre à leurs clients l’accès à une large gamme de produits sans avoir à ouvrir de nouveaux comptes.

SellerX
Lancée en 2020, SellerX construit un portefeuille diversifié de vendeurs sur Amazon. Elle se concentre sur l’acquisition et le développement de marques natives sur la marketplace, en adoptant une approche personnalisée avec les vendeurs. Elle a levé 112 millions de dollars en série B en août 2021.

Urban Sports Club

Fondée en 2012, elle propose à ses utilisateurs des formules d’abonnement flexibles donnant accès à un vaste réseau de salles de sport et à plus de 50 types d’activités (sports collectifs, natation, yoga, escalade, etc.).

Flink
Cette startup de livraison de courses en express (Q-commerce), fondée en 2020, promet une livraison en moins de 10 minutes. Elle mise sur la durabilité avec des emballages recyclables et des vélos électriques. Flink a sécurisé un financement de 240 millions de dollars en série A en juin 2021, suivi d’un autre tour non divulgué en septembre.

Neufund
Plateforme de levée de fonds et d’investissement basée sur la blockchain (fondée en 2016), Neufund connecte investisseurs et entrepreneurs. Elle propose des services liés à la blockchain comme des portefeuilles numériques et du suivi post-investissement. Sa technologie permet de tokeniser légalement des actifs du monde réel. Neufund a levé 4,5 millions de dollars en série A en décembre 2020.

Penta
Cette néobanque digitale pour entreprises aide les PME et startups à gagner du temps et de l’argent grâce à l’automatisation de la facturation et des services bancaires entièrement en ligne.

Wandelbots
Startup robotique qui a développé TracePen, le premier appareil portable « no-code » au monde permettant à des non-programmeurs d’enseigner des tâches industrielles à des robots. Sa méthode serait 70 fois plus rapide que la programmation traditionnelle. Wandelbots a levé 38 millions de dollars à ce jour.

Kontist
Première néobanque allemande dédiée aux freelances et travailleurs indépendants. Elle intègre des services de conseil en comptabilité et fiscalité, comme les déclarations de TVA préremplies. Kontist a levé 28 millions de dollars en série B en mars 2021.

Amboss
Plateforme de connaissance médicale complète et technologiquement avancée, fondée en 2012 par des médecins et des ingénieurs. Elle réduit de 98% le temps de recherche des médecins et aide également les étudiants en médecine. Amboss a reçu 33 millions de dollars en série B en juillet 2019.

Caroobi
Réseau d’ateliers de mécanique automobile à travers l’Allemagne qui facilite l’entretien automobile grâce à une prise de rendez-vous fluide, se distinguant par une expérience client optimisée. La société a levé 20 millions de dollars à ce jour.

Getsafe
Insurtech qui utilise l’intelligence artificielle et l’automatisation pour remplacer les processus manuels, permettant à ses clients de souscrire ou modifier leur couverture en temps réel en quelques clics. Ciblant la génération Y, elle compte 250 000 clients et a levé 93 millions de dollars en série B en octobre 2021.

Le Club Africain gagne par forfait contre le CA Bizertin

L’instance dirigeante de la Ligue Nationale de Football Professionnel a décidé, lors de sa réunion d’aujourd’hui, d’accorder une victoire sur tapis vert de 2-0 au Club Africain contre le Club Athlétique Bizertin. Cette décision fait suite aux incidents survenus lors du match qui s’est déroulé le 27 août dernier, pour le compte de la quatrième journée de la Ligue 1.

La Ligue a également imposé d’autres sanctions au Club Athlétique Bizertin, notamment de jouer ses trois prochains matchs à l’extérieur sans public, sur un terrain qui sera désigné par la Fédération Tunisienne de Football ou la Ligue Nationale de Football Professionnel. De plus, une amende de 20 000 dinars a été infligée en raison des projectiles lancés par les supporters du CAB, qui ont blessé le deuxième arbitre assistant à la tête. L’arbitre principal a par conséquent décidé d’arrêter définitivement le match après avoir consulté les capitaines des deux équipes et les représentants de la Ligue.

Suite à cette décision, le Club Africain grimpe à 9 points et se positionne à la deuxième place du classement de la Ligue 1, tandis que le Club Athlétique Bizertin stagne à 2 points et occupe la quatorzième place.

Par ailleurs, la Ligue a décidé de reporter l’examen de la contestation déposée par le Club Sportif Sfaxien contre l’Espérance Sportive de Zarzis concernant le match qui les a opposés le 10 août dernier. Le report a été justifié par la nécessité d’étudier les rapports et les preuves soumises au bureau de la Ligue par le Club Sfaxien en date d’aujourd’hui.

Le Club Sportif Sfaxien avait formulé une réserve concernant la participation du joueur de l’ES Zarzis, Jassem Belkilani. Pour rappel, ce match s’était soldé par une victoire 2-1 de l’Espérance Sportive de Zarzis sur le Club Sportif Sfaxien à Sfax, lors de la journée d’ouverture de la Ligue.

La société française UR-POWER prépare un projet pilote en Tunisie

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a reçu mercredi Libero Mazzone, président de la société française UR-POWER, spécialisée dans le traitement et le recyclage des eaux usées ainsi que dans leur valorisation pour la production d’énergies alternatives et d’eaux pures de haute qualité, destinées notamment au secteur agricole.

La rencontre, tenue en présence de Jalel Tbib, directeur général de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA), a permis à Mazzone de présenter les solutions techniques et technologiques développées par son entreprise et leurs avantages en termes de rendement et de qualité de production.

Il a également exprimé la volonté d’UR-POWER d’investir en Tunisie à travers la mise en place d’un projet pilote dans ce domaine.

Le ministre a, pour sa part, salué cet intérêt et réaffirmé la disponibilité de son département, ainsi que de la FIPA, à accompagner l’entreprise et à assurer l’appui et la coordination nécessaires pour la concrétisation de ce projet dans les meilleures conditions.

Tunisie : Kaïs Saïed accueilli à Alger par Abdelmadjid Tebboune

Le président de la République, Kaïs Saïed, est arrivé ce mercredi soir à Alger pour prendre part à l’ouverture de la quatrième édition du Salon africain du commerce intra-africain (IATF 2025).
À son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumédiène, le chef de l’État tunisien a été accueilli par son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune. Les deux présidents ont passé en revue un détachement de l’armée et salué les drapeaux des deux pays, au son des hymnes nationaux tunisien et algérien.
Kaïs Saïed avait quitté Tunis plus tôt dans la journée, en réponse à l’invitation de son homologue. La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzeri, le gouverneur de Tunis, Imed Boukhris, le secrétaire général chargé de la gestion de la municipalité de Tunis, Lotfi Dachraoui, ainsi que plusieurs membres du cabinet présidentiel étaient présents à l’aéroport pour saluer le chef de l’État avant son départ.

Équipe de Tunisie : Ismael Gharbi, dans le feu de l’action !

Aussitôt qu’il a signé son transfert au FC Augsburg sous forme de prêt, Ismael Gharbi a pris l’avion pour Tunis où il a rejoint le rassemblement de la sélection nationale.

La Presse — A seulement 21 ans, Ismael Gharbi vient de faire deux choix cruciaux pour sa carrière. Il a choisi la Tunisie comme nationalité sportive au détriment de la France et de l’Espagne. En club, il vient de faire un saut qualitatif, prêté pour une saison par le club portugais SC Braga au FC Augsburg.

Un transfert qui permettra à la pépite tunisienne de faire ses premiers pas en Bundesliga. Des premiers pas qu’il fera à coup sûr après la fenêtre Fifa du mois de septembre étant donné qu’ Ismael Gharbi a été, convoqué par Sami Trabelsi pour l’actuel rassemblement de l’équipe de Tunisie en prévision de ses deux prochains matchs contre le Liberia demain soir (20h00) et la Guinée équatoriale lundi prochain (14h00), et ce, pour le compte des 7e et 8e journées des qualifications pour la Coupe du monde 2026.

Aussitôt qu’il a signé son transfert au FC Augsburg sous forme de prêt, Ismael Gharbi a pris l’avion pour Tunis pour rejoindre le stage de l’équipe nationale.

Au lieu de retraite de la sélection, Ismael Gharbi a été accueilli par le membre fédéral, Hussein Jenayah, et ses coéquipiers Yassine Meriah, Naïm Sliti, Ferjani Sassi et Ali Abdi, notamment, qui ont souhaité bienvenue à leur nouveau jeune coéquipier.

Pour sa première convocation en équipe nationale, Ismael Gharbi sera dans le feu de l’action étant donné que ses camarades et lui sont appelés à faire le plein contre le Libéria et la Guinée équatoriale afin de préserver le statut de leader du Groupe H et, surtout, garder la distance par rapport aux poursuivants directs.

Il y a d’abord la Namibie, dauphin accusant seulement quatre points de retard, mais aussi le Libéria, un adversaire direct qui clôture la troisième marche du podium avec un retard de six points.

C’est dire que même si la Tunisie a des longueurs d’avance sur ses poursuivants directs, l’écart n’est pas sécurisant pour autant vu qu’il reste encore quatre journées à disputer dans le cadre des qualifications à la Coupe du monde 2026.

C’est pourquoi notre team national n’a pas le droit à l’erreur demain soir où il est appelé à s’imposer à domicile devant le Libéria.

Outre l’avantage du terrain, notre sélection a un ascendant psychologique sur le Liberia qu’il a battu chez lui sur le score (1-0), et ce, pour le compte de la 5e journée de ces qualifications.

Dylan Bronn arrivé hier

Comme tous les rassemblements de l’équipe nationale, le groupe prend forme progressivement. La première séance d’entraînement qui s’est déroulée dimanche au stade Abdelaziz Chtioui à La Marsa n’a connu, d’ailleurs, que la participation de 12 joueurs : Aïssa Laïdouni, Ferjani Sassi, Mohamed Amine Ben Hmida, Yassine Meriah, Alaa Ghram, Béchir Ben Saïd, Noureddine Farhati, Aymen Dahmen, Firas Chaouat, Mohamed Ali Ben Romdhane, Radhouane Ben Ouannes et Elias Saâd.

Lundi, Elias Achouri, Hazem Mastouri, Omar Layouni, Mouataz Neffati et Mohamed Hadj Mahmoud se sont entraînés avec le groupe alors que Firas Belarbi et Naïm Sliti se sont entraînés en solitaires. 

Hier, c’était autour de Dylan Bronn de rejoindre le stage de la sélection. Quant à Sébastien Tounekti, il sera le dernier arrivé aujourd’hui.

Production de zgougou: Le gouvernorat de Siliana se classe premier avec 132 000 kg

Le gouvernorat de Siliana se positionne comme le premier producteur national de pignon de pin d’Alep (zgougou). Durant la saison actuelle, environ 132 000 kg de graines de zgougou ont été stockés. La région est le principal fournisseur du marché pour ce produit, essentiel à la préparation de l’assida de zgougou, une crème traditionnellement consommée par la plupart des familles tunisiennes lors du Mawlid, la fête commémorant la naissance du prophète Mahomet.

Prix et Réglementation
Le prix du kilogramme de zgougou varie entre 44 et 50 dinars cette saison. Des vendeurs, interrogés par l’agence de presse TAP, expliquent cette hausse par les importants dégâts causés aux forêts de pins d’Alep par des incendies à Siliana.

Les services de la Direction régionale des forêts de Siliana ont officialisé le processus de stockage du zgougou, en enregistrant les entrepôts avec des coordonnées précises pour en faciliter la surveillance par les forces de sécurité et les services douaniers.

Exploitation et Commercialisation
Sur les 55 parcelles mises en vente pour l’exploitation des fruits du pin d’Alep, seules 24 ont été utilisées. Cette situation est due à la nouvelle approche imposée par la Direction générale des forêts pour réglementer l’exploitation de cette ressource, qui génère désormais un revenu économique significatif. Le produit est vendu via des enchères publiques, et tout exploitant doit posséder une licence fiscale (patente) pour le commerce de produits forestiers.

D’importantes quantités de zgougou sont acheminées vers les gouvernorats voisins pour y être vendues. Le gouvernorat de Bizerte est la première destination, absorbant plus de 70 tonnes en raison de la présence d’une usine de transformation et de conditionnement de ce produit. Bizerte est suivie par les régions côtières, notamment Moknine, puis par les gouvernorats de Nabeul et du Grand Tunis.

La Direction générale des forêts continue ses efforts pour mieux organiser l’exploitation de ce produit, qui représente une source de revenus vitale pour de nombreuses personnes.

ST – L’efficacité offensive au centre des préoccupations : L’attaque, chantier prioritaire

Aujourd’hui, Chokri Khatoui doit trouver le bon alliage au milieu et surtout la bonne association offensive sans quoi la cohérence dans le jeu ne saurait être atteinte.

La Presse — S’il s’est séparé de pas moins de onze joueurs dont deux sous forme de prêt, le Stade a cependant pesé de tout son poids lors du mercato estival avec 14 transferts réalisés jusque-là. Certes, les Bardolais ont cédé ou délivré leurs bons de sortie à des éléments importants tels qu’Ousmane Ouattara, Bonheur Mugisha et Khalil Ayari (international A’), alors que Nidhal Laifi a opté pour l’EST dans le cadre d’un transfert libre, mais le plus important aujourd’hui est de retrouver cohésion, alchimie et automatismes entre les nouveaux et les joueurs déjà dans le moule du groupe.

Ce faisant, volet pré-bilan comptable, à ce stade de la compétition, le Stade reste invaincu après quatre rondes avec deux victoires et deux parités. Par ailleurs, ce qui est important à souligner est en rapport avec la bonne tenue d’ensemble de la défense stadiste, un compartiment qui n’a pris qu’un but jusque-là.

Ce qui dénote des bonnes dispositions du gardien international Noureddine Farhati, du leadership de l’axial Marouen Sahraoui, capitaine stadiste appelé avec la sélection A’, aux côtés de la rigueur affichée par le jeune stopper Adem Arous, dans le viseur du Kasımpaşa SK, ces jours-ci, aux côtés de l’expérimenté latéral Hedi Khalfa et de l’autre joueur de flanc, Wael Ouerghemmi, alors que dans le même temps, Chokri Khatoui peut aussi compter sur des alternatives défensives fiables, à l’instar de la recrue Aziz Sayhi, latéral gauche de 24 ans, un autre latéral gauche en la personne de Yassine Mizouni et Iyadh Riahi, arrière droit.

La défense stadiste tire donc son épingle du jeu jusque-là mais en football, comme dit le dicton, la meilleure défense, c’est l’attaque. Et en l’état, Chokri Khatoui a encore du pain sur la planche même si les siens ont scoré à quatre reprises en quatre matchs de L1 disputés.    

De bonnes raisons d’espérer

Aujourd’hui donc, le plateau technique doit trouver la bonne association offensive et le bon alliage au milieu, sans quoi la cohérence dans le jeu ne saurait être atteinte. En clair, outre les pistons Yussuf Touré et le Tchadien Mahamat Thiam (convoqué en sélection des Sao en prévision du match de demain face au Ghana dans le cadre de la 7e journée des éliminatoires du Mondial), Khatoui peut compter sur Amath Ndaw et Elyes Jelassi pour apporter ces décalages et cette verticalité nécessaire au milieu, et ce, pour mieux saisir les percées des attaquants dans la zone de vérité et donc créer le déséquilibre recherché.

Et pour rester sur la ligne d’attaque stadiste, avec une batterie de néo-attaquants qui ont pour noms Hosni Guezmir, Firas Aifia, Abderrahmene Hanchi, Amine Khemissi, Amir Jaouadi, Amadou Ndiaye, Godswill Emmanuel, Amine Allah Habboubi et Riadh Ouafi (transfuge du Stade Bordelais), aux côtés des Youssef Saâfi, Moncef Gharbi et autre Nacef Atoui, pour ne citer que ce trident parmi les joueurs déjà en place depuis la saison écoulée, Chokri Khatoui peut faire évoluer ses combinaisons et peut même revoir son dispositif en tenant compte de la valeur de l’adversaire et du potentiel des siens.

Vaste programme pour le coach stadiste mais au vu de la production d’ensemble de ces derniers temps, il y a de bonnes raisons d’espérer si la réussite est au rendez-vous. 

Le président Cabiste pointe du doigt l’arbitrage ! Samir Yaâcoub : « On ne demande que l’impartialité ! »

Pour le premier responsable du CAB, l’équité doit primer sur tout autre considération.

La Presse — Le président du comité provisoire du CAB, Samir Yaâcoub,  n’a pas manqué de dénoncer l’arbitrage qui se dresse devant le CAB depuis quelque temps déjà. «Ce n’est pas parce que le président de la FTF est de Bizerte que les arbitres doivent tout faire pour afficher une personnalité qui leur permettrait d’accéder à la liste internationale.

Il n’y a pas besoin de se comporter ainsi. On demande de respecter notre équipe sans plus et cela n’a rien à voir avec ce malheureux geste isolé d’un spectateur qui a coûté une blessure à la tête de l’arbitre assistant», dit-il en substance sur un ton grave. Voilà un message clair à Moez Nasri et Himoudi ! Concernant la période à venir, post- incident  du match CAB- CA, Samir Yaâcoub doit être serein et il n’y a pas lieu de s’inquiéter quant à l’avenir proche du CAB.

Et d’ajouter sur sa lancée : «Nous avons une bonne équipe et nous allons la renforcer prochainement par deux étrangers. Je demande aux supporters cabistes de continuer à soutenir leur équipe et de s’ériger en rempart face aux faux fans qui cherchent à perturber la bonne marche du club.

La trêve sera exploitée comme il se doit et Chokri Béjaoui focalise à satiété sur son travail d’entraîneur. Maintenant, concernant les propos tenus par l’ex-entraîneur du CAB, m’accusant d’interférer dans les nominations des membres du staff technique, ce sont tout simplement des allégations fantaisistes. J

e ne lui ai jamais imposé qui que ce soit. Bien au contraire, c’est lui qui a choisi ses collaborateurs, notamment le dernier en date, à savoir Amir Dridi, après l’avoir sollicité pour discuter de son engagement. Dommage de proférer des inexactitudes pareilles…» 

Le comité des Sages aussi…

Dans les pas du comité directeur du CAB qui a condamné  le jour-même dans un communiqué l’acte irresponsable d’un spectateur sur l’arbitre assistant du dernier match contre le CA, le comité des Sages, présidé par M. Tahar Saïd Lassoued, a, lui aussi, dénoncé et condamné avec force ledit geste et a appelé par la même occasion au calme.

« Le CAB, dit-il également, est une grande école de football et prône le fair-play et le respect de la charte sportive depuis toujours». D’autres anciens responsables ont même demandé de dissoudre les groupes de supporters ou de les fusionner pour parler ainsi d’une même voix, celle du respect et de la sagesse.

Chaâbane et Ben Salha avec la sélection des jeunes

Enfin, volet grenier cabiste, le jeune Aziz Chaâbane a été convoqué en Equipe de Tunisie U17 pour un stage à Aïn Draham qui a débuté en début de semaine et s’achèvera le 10 septembre. Ce rassemblement entre dans le cadre de la préparation des Aiglons en vue de la participation tunisienne à la phase finale de la Coupe du monde de cette catégorie qui aura lieu cette année au Qatar.

Un autre Cabiste, en l’occurrence Yaquine Ben Sakha, est également en stage avec la sélection des natifs de 2009 pour un stage à Hammamet jusqu’au 9 septembre en vue de préparer les Jeux africains. On ne peut que leur souhaiter un avenir prometteur!

L’élite du Basket Tunisien repartirait-elle d’une page blanche ? Seule alternative : la reconstruction

Une réunion s’est tenue et a réuni le nouveau comité de la fédération et les clubs de la Ligue professionnelle et du Championnat national senior de Division 1.

Elle  s’inscrit dans une démarche participative  à même de  garantir l’implication des différentes parties prenantes dans l’élaboration de la nouvelle saison sportive 2025-2026.

La Presse — Cette réunion s’inscrit donc dans le cadre de l’engagement de la Fédération à «éviter toute prise de décision unilatérale et à permettre aux clubs d’exprimer leurs opinions et préoccupations, reflétant ainsi sa volonté d’instaurer des traditions démocratiques dans la gestion du sport, fondées sur le dialogue et la concertation».

Le bureau fédéral ambitionne d’essayer  de résoudre les préoccupations des clubs, financières, logistiques ou organisationnelles. Très bien, cela dit. Mais qu’en est-il de la situation de notre élite qui s’est fait étriller par des adversaires qui étaient largement à notre portée? La réponse est venue quelques jours plus tard, avec la nomination d’Adel Tlatli en qualité de sélectionneur.

Adel Tlatli a été, rappelons-le, le sélectionneur de l’équipe de Tunisie masculine de basket-ball, mais il a démissionné en 2016 après avoir remporté l’AfroBasket 2011 et participé aux Jeux Olympiques de Londres. Quel sera son rôle ? D’après nos archives, le sélectionneur, qui devait lui succéder, aurait comme mission de « mettre en place sa philosophie et donner sa chance à de nouveaux joueurs.

Et surtout investir dans les équipes de jeunes, à l’instar de pays comme l’Angola, le Mali et l’Egypte». Qu’est-ce qui a été réalisé ? Personne ne le sait et on n’en a pas parlé à l’occasion de cette réunion. C’était pourtant important de faire le bilan et de demander aux clubs de s’investir pour élargir la base et investir au niveau des jeunes. Comment le faire alors que les clubs  sont en plein marasme ? 

L’ombre de Salah Mejri…

Sur ce, comment Adel Tlatli, qui connaît à fond les problèmes relancera t-il la machine ? Pourra-t-il recoudre ce qui a été effiloché durant de longues années où on s’est contenté d’épuiser à fond ce que l’on a hérité ? La seule issue de rejoindre le fiacre est bien de tout reprendre et de reconstruire.

Il y a des éléments qui promettent aussi bien chez les filles que chez les garçons, mais il faudrait un autre rythme, une autre organisation. Il faut des moyens, alors que les clubs en manquent et qu’ils sont à l’étroit. Il faut un meneur tel qu’était Salah Mejri et ce n’est pas facile d’en trouver. Pour la direction technique et pour le sélectionneur, la tâche ne sera pas de tout repos.

Ouverture de la 32e édition du Festival International du Théâtre Expérimental du Caire : Le Caire ou le théâtre en mouvement

Moment fort de la soirée : le spectacle «La victoire d’Horus», signé par le dramaturge Mohamed Samir El-Khatib et mis en scène par Walid Aouni. Dans un ballet de corps en mouvement, de lumière et de symboles, l’œuvre a puisé dans la mythologie pharaonique pour raconter le triomphe de la lumière sur l’obscurité.

Un final grandiose, comme une passerelle entre les racines ancestrales de l’Égypte et les expérimentations contemporaines.

La Presse —Entre hommage à Robert Wilson, fresques pharaoniques et célébration de créateurs venus des quatre coins du monde, la 32e édition du Festival international du théâtre expérimental s’est ouverte à l’Opéra du Caire dans une atmosphère festive et foisonnante, confirmant la ville comme un carrefour des scènes audacieuses.

C’est sous les dorures de l’Opéra du Caire que le rideau s’est levé, lundi soir, sur la 32e édition du Festival international du théâtre expérimental. Un rendez-vous attendu, où se croisent expériences scéniques venues du monde entier et où l’audace théâtrale s’offre au public égyptien.

La soirée d’ouverture a débuté par un hommage vibrant à l’immense metteur en scène américain Robert Wilson, figure du théâtre expérimental. Inspiré de son univers visuel et sonore, le chorégraphe Walid Aouni a conçu une fresque en mouvement, entre lumière et abstraction, qui a transporté la salle vers l’essence même de la création scénique.

Un film documentaire est ensuite venu rappeler l’esprit collectif qui anime le festival : des images de préparation et de coulisses ont retracé l’effervescence d’une équipe entièrement mobilisée pour donner à cette édition sa dimension internationale.

Hommages et reconnaissances

La cérémonie a également mis à l’honneur des figures marquantes du théâtre. L’acteur Sabry Fawaz, l’artiste Hanane Youssef, le professeur Hassan Khalil ou encore le dramaturge Bahi Ismaïl ont reçu des distinctions, rejoints par des créateurs venus de Tunisie, du Cameroun, de France, d’Angleterre, du Liban, du Koweït, d’Irak et du Qatar… Autant de trajectoires diverses, réunies dans un même salut au théâtre.

Un voyage dans la mythologie égyptienne

Moment fort de la soirée: le spectacle « La Victoire d’Horus », signé par le dramaturge Mohamed Samir El-Khatib et mis en scène par Walid Aouni. Dans un ballet de corps en mouvement, de lumière et de symboles, l’œuvre a puisé dans la mythologie pharaonique pour raconter le triomphe de la lumière sur l’obscurité. Un final grandiose, comme une passerelle entre les racines ancestrales de l’Egypte et les expérimentations contemporaines.

Un carrefour des expériences théâtrales

Créé pour offrir une tribune aux écritures innovantes et aux formes hybrides, le Festival international du théâtre expérimental du Caire s’impose comme l’un des rares espaces où les scènes du monde arabe dialoguent directement avec les courants internationaux. 

Du 1er au 8 septembre, la capitale égyptienne devient ainsi un laboratoire vivant de la création scénique, accueillant troupes, metteurs en scène et spectateurs avides de découvertes.

Plus qu’un simple festival, cette 32e édition s’affirme comme une célébration du théâtre dans toutes ses métamorphoses, un lieu où la fête, l’expérimentation et la rencontre se confondent dans une même énergie.

L’AFPEC organise une journée d’étude au Cinémadart à Carthage : Le génocide à Gaza comme corpus

La pédopsychiatre et psychanalyste Amira Zaâter y proposera une intervention intitulée : «Du malaise au génocide : Un échec de civilisation ?». Elle y questionnera plus spécifiquement les effets de ce génocide sur la psyché des enfants et des adolescents : Que rêvent-ils ? Que dessinent-ils? Comment leur expliquer le meurtre de plus de dizaines de milliers d’enfants abattus de sang-froid ou affamés ?

La Presse —L’Association de formation à la psychanalyse et d’échangés cliniques (Afpec) organise, le 6 septembre au Cinémadart à Carthage, une journée d’étude autour du thème : «De la rivalité fraternelle à la haine fratricide».   

Il y est question de poursuivre des questionnements et réflexions entamés l’année dernière autour du génocide à Gaza et en Cisjordanie, de la colonisation, et des effets du nettoyage ethnique des Palestiniens sur les subjectivités. Quatre ateliers de réflexion ont été alors organisés abordant les questions : «Que nous apprend Gaza sur nous-mêmes ?», «Les effets de l’impérialisme sur les subjectivités» à partir des textes d’Edward Saïd, «Penser le colonialisme avec Frantz Fanon» et «Peut-on encore rêver d’un monde habitable ?».

«En Tunisie, patients et cliniciens sont durement affectés par la tragédie que vivent les Palestiniens. Elle s’est imposée dans les cures, tant dans sa dimension politique et éthique que par ses échos subjectifs en lien avec l’infantile», notent les organisateurs de l’événement, soulignant que la violence et la cruauté perpétrées contre les enfants palestiniens font émerger de façon traumatique dans les cures des défenses archaïques et des sentiments de désaide/détresse qui n’étaient jusque-là que peu élaborés.

Ils ajoutent que l’alignement inconditionnel de la majorité du monde occidental sur la politique d’Israël a amené chacun d’entre nous à se poser des questions identitaires. Cela a réactualisé la question coloniale, en nous faisant reconsidérer notre rapport à nous-mêmes, à l’autre, à la notion de l’étranger articulée à la culture, à l’Idéal.

Gérard Haddad

Pour eux, l’extermination de masse des Palestiniens, commise par l’entité sioniste, constitue une rupture anthropologique, un risque pour chacun, patients et thérapeutes, d’effondrement psychique qu’il est nécessaire, voire vital, de déplier. 

Des arguments qui viennent abreuver cette journée d’étude, qui débutera avec un atelier de réflexion exclusivement ouvert aux cliniciens. Intitulé : «Actualités cliniques dans le contexte du génocide à Gaza», il sera introduit et modéré par Nédra Ben Smail et abordera des questions liées à la dimension politique dans la réalité psychique du patient et celle de l’analyste, ainsi que la manière dont le politique affecte l’espace de la cure altérant parfois de manière significative les rapports transférentiels et contre-transférentiels. 

À partir de 14h00, le programme sera ouvert au public. La pédopsychiatre et psychanalyste Amira Zaâter y proposera une intervention intitulée : «Du malaise au génocide : Un échec de civilisation ?».

Elle y questionnera plus spécifiquement les effets de ce génocide sur la psyché des enfants et des adolescents : Que rêvent-ils ? Que dessinent-ils ? Comment leur expliquer le meurtre de plus de dizaines de milliers d’enfants abattus de sang-froid ou affamés ?

Le psychiatre et psychanalyste Gérard Haddad (auteur de plusieurs livres dont «Le Complexe de Caïn» et «Archéologie du sionisme») présentera une réflexion intitulée : «D’Œdipe à Caïn, un renouveau de la psychanalyse ?».

Il s’appuiera, entre autres, sur Freud, qui place la haine originaire au cœur de la psyché humaine, antérieure même à l’amour. Ce dernier désigne le meurtre du père et l’entente entre les fils qui suivra comme éléments fondateurs des sociétés humaines, les assises indispensables à toute civilisation.

Il écrit, comme le rappellent les organisateurs : «L’essence de la famille est un meurtre» (Totem et tabou – 1913). Comment passe-t-on de la rivalité fraternelle à la haine fratricide ? Et que nous révèle cette dynamique, à la lumière des tragédies actuelles? C’est à cette question qu’essaiera de répondre Haddad.

La journée se clôturera par l’intervention du psychologue clinicien et écrivain Aymen Daboussi, qu’il a choisi de nommer : «De quoi Gaza est-elle le nom».

La Maison des Arts du Belvédère fait sa rentrée culturelle avec l’exposition collective « Big Moments » : Regards pluriels

L’exposition, qui se tiendra jusqu’au 20 septembre prochain, rassemble 27 artistes de différentes générations dont Samir Makhlouf, Emna Masmoudi, Nadia Zouari, Walid Zouari, Islem Bel Hadj Rhouma, Sami Ben Ameur, Neïla Ben Ayed et Baker Ben Frej.

La Presse — La Maison des Arts du Belvédère – Cnav, en collaboration avec l’association «Art Cot» et sous le patronage du ministère des Affaires culturelles, organise l’exposition de groupe «Big Moments» (Grands Moments), dont le vernissage est prévu pour le 6 septembre 2025.

Après une saison culturelle 2024/2025, marquée par une ouverture majeure sur les arts plastiques, l’établissement inaugure cette rentrée avec une exposition collective réunissant 27 artistes tunisiens issus de différentes générations.

La saison écoulée a été l’occasion pour la Maison des Arts de rendre hommage à plusieurs grandes figures disparues de la scène artistique, notamment Jabeur Al Mahjoub, Amara Ghrab et Moncef Ben Amor. Ces artistes, à travers leurs œuvres intemporelles, ont marqué la mémoire collective et continuent d’inspirer de nouvelles générations de créateurs.

Cet hommage s’est accompagné d’une célébration des artistes encore parmi nous, dont la contribution continue d’enrichir le paysage artistique tunisien et de porter haut les couleurs de la création contemporaine.

La saison s’est clôturée avec la première édition du Salon National des Beaux-Arts, un événement  qui ambitionne de devenir un rendez-vous semestriel pour les passionnés d’art et les acteurs du secteur.

Organisé au sein de la Maison des Arts, ce salon a réuni 84 œuvres signées par 63 artistes tunisiens venus des quatre coins du pays. Il a permis d’explorer la richesse et la diversité des formes d’expression plastique, de la peinture à la sculpture en passant par les installations et les arts visuels contemporains.

L’objectif était double : soutenir les jeunes talents des régions et offrir une visibilité nouvelle aux parcours artistiques exceptionnels. L’événement a également favorisé les rencontres entre artistes, public, médias, galeries et institutions culturelles, consolidant ainsi les échanges et les passerelles nécessaires au rayonnement des arts plastiques en Tunisie.

L’exposition «Big Moments», qui se tiendra jusqu’au 20 septembre 2025, réunit 27 artistes tunisiens aux approches, styles et univers variés, entre autres : Samir Makhlouf, Emna Masmoudi, Nadia Zouari, Walid Zouari, Islem Bel Hadj Rhouma, Sami Ben Ameur, Neïla Ben Ayed et Baker Ben Frej, entre autres.

En rassemblant des artistes de différentes générations, la Maison des Arts souhaite proposer une vision plurielle de la création contemporaine, où se croisent héritage, innovation, mémoire et expérimentation.

Le chef du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzeri préside un CMR sur la bonne gouvernance du système de santé et du secteur pharmaceutique

Présidé par le Chef du gouvernement, Mme Sara Zaafrani Zenzari, ce mercredi 3 septembre 2025, un conseil ministériel restreint s’est tenu au palais du gouvernement à La Kasbah pour examiner la gouvernance et l’amélioration de la qualité du système de santé.

En ouvrant la session, le Chef du gouvernement a souligné l’importance du droit à la santé et de la qualité des services de soins, garantis par la Constitution. L’État assure la prévention et les soins de santé pour chaque citoyen et fournit les ressources nécessaires pour garantir la sécurité et la qualité des services.

Elle a insisté sur la nécessité de réhabiliter le secteur de la santé, d’en améliorer l’efficacité et la performance, et d’assurer l’accès de toutes les couches de la société aux soins publics. Elle a également réaffirmé le droit aux soins gratuits pour les personnes sans soutien et à faible revenu, ainsi que le droit à la couverture sociale, considérant que l’amélioration du système de santé est une priorité absolue de l’État, conformément aux directives du Président de la République, M. Kaïs Saïed.

Mesures clés pour le système de santé
Le conseil s’est concentré sur le système pharmaceutique. Plusieurs mesures ont été adoptées pour rationaliser et gouverner sa gestion, notamment pour assurer un approvisionnement continu en médicaments pour tous les citoyens et préserver la durabilité de ce système.

Après délibération, le conseil a recommandé de :

renforcer les ressources financières de la Pharmacie Centrale de Tunisie.

intensifier le contrôle sur le système pharmaceutique pour en améliorer la gouvernance.

suivre l’approvisionnement du marché local en médicaments via une plateforme numérique qui permettra d’optimiser la distribution et la gestion des stocks.

réduire les délais d’étude des demandes d’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour les médicaments importés n’ayant pas de générique en Tunisie.

réviser de manière radicale et complète le système d’assurance maladie.

adopter de nouveaux mécanismes pour mieux gérer le système pharmaceutique, en mettant l’accent sur une transformation numérique complète.

En conclusion, le chef du gouvernement a réitéré la nécessité d’assurer un approvisionnement continu en médicaments, de garantir la sécurité pharmaceutique et de promouvoir le secteur des industries pharmaceutiques locale.

Kotouf, Festival des Littératures du Sud à Djerba : Une nouvelle rencontre littéraire au cœur du Sud

L’événement verra la participation d’auteurs et autrices internationaux·ales venant des quatre coins du monde : Tanella Boni (Côte d’Ivoire), Jean-Luc Raharimanana (Madagascar), Ananda Devi (Île Maurice), James Noël (Haïti), Lise Gauvin (Canada), Walid Hajar Rachedi (France), Nimrod (Tchad) et Georgia Makhlouf (Liban).

Côté tunisien, on retrouvera Emna Belhadj Yahia, Nadia Khiari, Faouzia Zouari, Mohamed Mahjoub, Hassanine Ben Ammou, Lotfi Chebbi, Hafidha Karabiben et Fethi Ben Maâmer.

La Presse — Le comité d’organisation du Kotouf Festival annonce la première édition d’un rendez-vous littéraire éponyme, placé sous le signe de la créativité, du dialogue et de la diversité culturelle. L’événement se tiendra les 17 et 18 octobre 2025 sur l’île de Djerba, inscrite en 2023 au patrimoine mondial de l’Unesco.

Organisé par l’Association culturelle de Djerba et Djerba Management Organization, le festival rassemblera des écrivains, artistes et créateurs venus de tous horizons.

Cette première édition s’articule autour d’une question centrale : «Nord / Sud : quelles écritures ?»avec au programme:  4 tables rondes explorant les thèmes Nord/Sud, l’amour, les insularités et les écritures engagées. «Hikayet», qui proposera une série de rencontres intimes autour d’un café ou d’un thé avec des écrivains, des lectures performées (Le cabaret des écrivaines et Kass3et Rjel), des ateliers pratiques de bande dessinée, d’écriture et de traduction, deux projections de films palestiniens, des déjeuners musicaux, des lectures et des échanges libres pour favoriser la rencontre entre public et auteurs. 

Le festival se veut, aux dires des organisateurs, un espace d’expression et de création, où les mots rencontrent la musique, le théâtre, les arts visuels et le cinéma. L’objectif étant d’offrir au public une expérience immersive, entre réflexion, émotion et découverte.

L’événement verra la participation d’auteurs et autrices internationaux·ales venant des quatre coins du monde : Tanella Boni (Côte d’Ivoire), Jean-Luc Raharimanana (Madagascar), Ananda Devi (Île Maurice), James Noël (Haïti), Lise Gauvin (Canada), Walid Hajar Rachedi (France), Nimrod (Tchad) et Georgia Makhlouf (Liban).

Côté tunisien, on retrouvera Emna Belhadj Yahia, Nadia Khiari, Faouzia Zouari, Mohamed Mahjoub, Hassanine Ben Ammou, Lotfi Chebbi, Hafidha Karabiben et Fethi Ben Maamer.

Ouvert au grand public, le festival, dont les activités se tiendront à Houmt Souk, s’adresse autant aux amoureux de littérature qu’aux curieux en quête de découverte. «C’est une invitation à voyager à travers les mots, à rencontrer des auteurs d’horizons divers, et à partager une expérience unique, où les cultures se croisent et les émotions se rencontrent», notent les organisateurs.

Finies Les vacances : Qu’en a-t-on fait ?

C’est bientôt terminé. D’ailleurs, on commence à en parler au passé.

La Presse — Le fait même d’accompagner sa mère ou son père dans une course folle à travers des rues surchauffées, pour acheter les premiers outils de travail pour la prochaine rentrée scolaire, constitue  une reprise mouvementée.

Dans un salon de coiffure, un adolescent qui devrait avoir 15 – 16 ans, se tient du côté opposé au coiffeur.  Il fixe avec attention les faits et gestes du patron des lieux, essuie les outils de travail, ciseaux, peigne,  brosses, matériel de rasage et les range soigneusement à leur place.

Un sexagénaire fait son entrée et le petit bout d’homme se précipite. Il l’aide à s’asseoir sur son fauteuil et avec assurance le guide pour enfiler un tablier. Toujours aussi flegmatique, il s’empare d’un tube de produit, en dépose délicatement une touche sur les joues du client et fait monter la mousse. D’une main ferme, il commence à raser ce client qui se laisse faire sans broncher.

«Il a fait du chemin depuis l’année dernière», dit il à l’adresse du patron.

«Oui bien sûr, l’année prochaine il pourra me donner l’occasion de souffler».

Ce jeune, renseignements pris, vient depuis trois ans pour apprendre le métier de coiffeur.

«C’est sa passion», dit-il.

C’est une exception par rapport à ce qui intéresse de nos jours les jeunes.

«C’est son père qui l’a voulu», nous précise le patron.

Le jeune confirme d’un sourire qui en dit long sur ce «phénomène».

En effet, alors que les jeunes de son âge sont scotchés à l’écran de la TV ou à leurs portables, lui, il passe ses vacances dans un salon de coiffure.

Loquace, il nous précise que le métier de coiffeur ne risque pas d’être remplacé par un  robot qui fera le travail à la place de l’homme. Pas pour bientôt, insiste-t-il.

A vrai dire, cette famille a de la chance.

«J’ai une sœur qui passe ses vacances dans un atelier de fabrication de gâteaux.  D’ailleurs, c’est elle qui a préparé l’assida du Mouled».

Modernisme rime avec stages pratiques

Combien de chefs de familles pensent ainsi et ont réussi à convaincre leurs enfants de passer des vacances utiles et studieuses, puisqu’ils apprennent un métier  qui pourra leur servir un jour ?

Il faudrait avouer qu’à une certaine époque,  c’était dans les traditions et  que cela se passait ainsi.  Bien des familles «plaçaient» leurs enfants pour leur apprendre un métier. Mais aussi pour s’en débarrasser de manière pédagogique. Les familles étaient nombreuses. Ce n’est plus le cas.

Et comme les enfants ont gagné en assurance, qu’ils osent donner spontanément leur avis et que les moyens de passer le temps sont à portée de main, cela ne vient même plus à l’idée de suggérer à un enfant ou à un jeune d’aller se cloîtrer toute une journée pour apprendre un métier.

Mais cela existe et cela prouve qu’il y a bien des traditions qui tiennent bon. En dépit de tout.

Le modernisme a ouvert la porte aux stages pratiques au sein des entreprises qui réservent un accueil assez positif. Telle cette boîte d’assurance parmi les plus réputées de la place. Elle  ne refuse pas d’engager des jeunes pour leur permettre de se familiariser avec le fonctionnement d’une institution.

«C’est un moyen de contribuer à la démystification de ces entreprises dont le nom fige et impressionne. Bien des jeunes effectuent des stages de formation chez nous pendant les vacances estivales, une fois le diplôme en poche, ils sont engagés chez nous»«, nous confie un fondé de pouvoir d’une société de la place.

La façon de placer des jeunes pour des vacances utiles, actives,  est donc encore à l’usage. Les écoles de formation exigent ce passage obligé et s’engagent pour les assurer. Cela fait partie de la formation. Mais alors qu’on «koutteb» pour apprendre le Coran, qui facilite le moment voulu la langue.

Ces stages constituent un sérieux gage lorsqu’ils figurent sur un  CV. Les noms des entreprises et les appréciations qu’elles portent sont de nature à faciliter un éventuel recrutement.

Comme quoi, à chaque époque ses choix et ses orientations, mais l’objectif, le souci majeur demeure immuable : l’insertion future dans la société.

Ceux et celles qui n’ont pas tenu un livre, un crayon à la main ou qui ont choisi de sauter d’un festival à un autre, tout au long de ces vacances, sont-ils du même avis ?

Tunisie : Kaïs Saïed en visite en Algérie pour l’ouverture du Salon africain du commerce intra-africain

Le président de la République, Kaïs Saïed, a quitté Tunis ce mercredi 3 septembre 2025 à destination d’Alger, à l’invitation de son homologue Abdelmadjid Tebboune. Le chef de l’État assistera à l’ouverture de la quatrième édition du Salon africain du commerce intra-africain (IATF 2025), un rendez-vous économique majeur destiné à promouvoir les échanges commerciaux et à renforcer la coopération entre les pays du continent.

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzeri, le gouverneur de Tunis, Imed Boukhris, le secrétaire général chargé de la gestion de la municipalité de Tunis, Lotfi Dachraoui, ainsi que des membres du cabinet présidentiel étaient présents à l’aéroport pour saluer le chef de l’État avant son départ.

Ce déplacement illustre la volonté commune de la Tunisie et de l’Algérie de consolider leur partenariat stratégique et de défendre une vision partagée, fondée sur l’unité, la solidarité et le respect de la souveraineté nationale.

Le président Saïed n’a cessé de souligner régulièrement l’attachement de la Tunisie à son identité africaine et son engagement en faveur d’une coopération Sud-Sud, perçue comme un levier essentiel de prospérité et de développement pour les peuples du continent.

Pour rappel, la dernière visite du président Saïed en Algérie remonte à octobre-novembre 2024, lorsqu’il avait pris part, aux côtés du président Tebboune, aux célébrations du 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne, un moment symbolique de mémoire partagée et de fraternité entre les deux nations.

Investissement de la diaspora : Le potentiel caché du secteur agricole 

Avec une contribution qui ne dépasse pas 2 % des investissements agricoles en Tunisie, les Tunisiens résidant à l’étranger disposent pourtant d’un potentiel considérable.

Entre dispositifs incitatifs et allégement des procédures, le défi reste de transformer leur attachement au pays en projets concrets dans un secteur stratégique et porteur.

La Presse — Si les réflexions s’orientent aujourd’hui vers la recherche de moyens pour stimuler l’investissement des Tunisiens résidant à l’étranger dans leur pays d’origine, c’est parce que ces derniers peuvent jouer un rôle encore plus déterminant dans le développement économique du pays. 

Au-delà des transferts de fonds, qui ont culminé à 8 milliards de dinars ces dernières années, la contribution de la diaspora pourrait être renforcée si cette dernière s’engageait massivement dans l’investissement. Car, malgré le soutien qu’elle apporte aux ménages et donc à la consommation privée, son implication directe dans les secteurs agricole, des services et de l’industrie demeure marginale. 

En 2019, seulement 50 % des TRE ont investi en Tunisie, pour un montant n’excédant pas 2 milliards de dinars, l’immobilier restant le choix privilégié. 

Pourtant, l’envie d’entreprendre est bien réelle. Une enquête récente réalisée pour l’Atuge a révélé que la majorité des Tunisiens établis à l’étranger envisagent un retour définitif si les conditions favorables à l’investissement étaient réunies, notamment en matière d’environnement entrepreneurial, d’accès au financement, de capital-risque et d’allégement des procédures administratives.

En finir avec la lourdeur administrative pour les TRE 

Pour beaucoup de TRE, l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs. L’investissement en Tunisie apparaît comme une option crédible, notamment dans des secteurs stratégiques et à forte rentabilité, tels que l’agriculture. Or, la contribution de la diaspora dans ce domaine ne dépasse pas 2 % du total des investissements agricoles en Tunisie. 

Pourtant, ce secteur, porteur car diversifié, offre un potentiel de croissance considérable, notamment avec les possibilités qu’offrent aujourd’hui les nouvelles méthodes et technologies. Les chiffres de l’Apia montrent que la production agricole (arboriculture, oléiculture, pêche et élevage) ne représente que 19 % de ces investissements, le reste étant concentré dans les services agricoles.

Une marge de progression significative existe donc. Pour encourager cet engagement, l’Apia met à la disposition de la diaspora un dispositif incitatif incluant des exonérations des droits de douane sur les machines agricoles et des subventions dont la valeur varie entre 15 % et 60 % du montant de l’investissement, selon la nature et la localisation du projet. 

Les investissements jugés prioritaires tels que l’intégration de nouvelles technologies, l’amélioration de la productivité, l’agriculture biologique, la préservation des sols ou encore l’adaptation aux changements climatiques, peuvent bénéficier d’une prime atteignant jusqu’à 60 %. 

Par ailleurs, les promoteurs peuvent profiter de la prise en charge par l’État de la cotisation patronale, ainsi que de prêts fonciers pour l’acquisition de terres agricoles, pouvant aller jusqu’à 250 mille dinars, remboursables sur 25 ans avec une période de grâce de 7 ans et un taux d’intérêt de 3 %.

Certes, ces mesures sont de nature à inciter les TRE à explorer les opportunités du secteur agricole en Tunisie. Mais d’autres conditions demeurent essentielles pour leur donner confiance. 

L’assouplissement des procédures administratives reste, à ce titre, une revendication récurrente de la diaspora. 

Plusieurs études et enquêtes ont mis en évidence l’importance de cette mesure, à l’instar de celle publiée en mars dernier par l’Observatoire national de la migration, qui souligne la nécessité de simplifier les démarches d’ouverture de comptes bancaires ou postaux pour les Tunisiens à l’étranger, ou encore l’enquête de l’Atuge, selon laquelle la lourdeur administrative constitue un frein à la réintégration en Tunisie via l’entrepreneuriat pour 60 % des TRE.

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