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Tataouine : Géoparc frappe aux portes de l’Unesco

La Presse — Le rapport soumis à l’Unesco en vue de l’attribution du label international de parc géologique au Sud-Est tunisien commence à prendre forme pour être finalisé. Il englobe diverses zones touristiques et géologiques à travers les gouvernorats de Tataouine, Médenine et Gabès.

L’Office national des mines a initié le projet du Géoparc du Dahar dans le Sud-Est en 2016. Un dossier de candidature a été envoyé à l’Unesco en novembre 2024, après l’achèvement de toutes les étapes requises. Ce projet exemplaire est le premier du genre en Tunisie et le troisième au niveau africain (après le Maroc et la Tanzanie).

Le projet du Géoparc du Dahar s’étend sur une superficie impressionnante de 6.000 km², couvrant la chaîne de montagnes du Dahar à cheval sur les gouvernorats de Tataouine, Médenine et Gabès. Ce territoire exceptionnel recèle une richesse patrimoniale inestimable, tant sur le plan géologique que culturel, offrant un témoignage unique de l’histoire de la Terre et de l’ingéniosité humaine. L’obtention du label Unesco serait une reconnaissance de cette richesse et une formidable opportunité de valorisation et de préservation de ce trésor national.

Des experts de renom à Tataouine : l’ultime étape pour le Géo parc, un jalon pour le tourisme saharien tunisien 

Dans ce cadre, la région de Tataouine est actuellement le théâtre d’un événement capital pour la valorisation du patrimoine naturel. La visite de deux éminents experts de l’Unesco, un Français et un Belge, a eu pour mission l’évaluation du terrain du projet de création des parcs biologiques dans le Sud-Est.

Cette visite fait suite à un rapport méticuleusement élaboré et soumis à l’Unesco, avec l’ambition suprême d’obtenir la prestigieuse labellisation de Géoparc mondial Unesco pour le Sud-Est tunisien. Ce sceau d’excellence, s’il est accordé, propulsera cette région au rang des sites géologiques d’importance planétaire.

Ce projet audacieux, initié en 2016 par l’Office national des mines, vise à ériger le «Géo parc du Dahar» comme un fleuron du patrimoine tunisien. 

Le dossier de candidature, fruit d’un travail acharné et de la finalisation de toutes les étapes préparatoires, a été officiellement déposé auprès de l’Unesco le 28 novembre 2024. Il représente une avancée pionnière pour la Tunisie, étant le premier de son genre dans le pays et le troisième sur le continent africain, après les exemples réussis du Maroc et de la Tanzanie.

L’ampleur du «Géoparc du Dahar» est colossale, elle englobe la majestueuse chaîne de montagnes du Dahar, qui traverse des portions des gouvernorats de Tataouine, Médenine et Gabès. Ce territoire inestimable recèle un trésor de formations géologiques millénaires, de paysages à couper le souffle et d’un patrimoine culturel troglodyte unique au monde. L’obtention du label Unesco ne serait pas seulement une reconnaissance internationale de cette richesse intrinsèque ; elle constituerait un catalyseur puissant pour le tourisme saharien. 

En attirant des visiteurs épris de géotourisme, de découverte culturelle et d’aventure authentique, le géoparc insuffle une nouvelle dynamique économique, créant des opportunités d’emploi et promouvant un tourisme durable et respectueux de cet environnement désertique si singulier. Cette initiative est une promesse de rayonnement et de prospérité pour toute la région saharienne tunisienne.

Pêche côtière à Skhira : un projet tuniso-italien de 25 millions pour booster le port

Le commandant du port de pêche de Skhira, dans le gouvernorat de Sfax, Adel Amari, a annoncé que la production annuelle locale en ressources halieutiques atteint environ 250 tonnes, selon les dernières statistiques de 2024.

Le port, qui s’étend sur 3 hectares dont 2,6 réservés aux bassins, abrite actuellement près de 150 embarcations de pêche côtière, dont 75 équipées de moteurs, ainsi qu’une dizaine d’unités de pêche du poisson bleu.
Dans le cadre d’un projet de réaménagement et de modernisation estimé à 25 millions de dinars, et inscrit dans la coopération technique tuniso-italienne, il est prévu la rénovation des quais et des équipements de levage, l’installation de deux quais flottants, l’aménagement d’un marché de gros du poisson sur 230 m² et la création d’un espace de réparation des filets de 140 m². Le projet comprend également l’aménagement d’une aire d’entretien des embarcations, l’installation d’une cale de halage, le renforcement des réseaux d’éclairage, d’eau potable et d’assainissement, ainsi que la construction de nouveaux espaces.
Selon Adel Amari, ce projet devrait permettre un saut qualitatif dans la productivité du port et faciliter le travail des pêcheurs. Il a toutefois précisé que sa réalisation avait été retardée par certaines difficultés, notamment la détermination de l’emplacement des sédiments marins extraits. Ce problème a été résolu à la suite d’une réunion tenue le 27 mai 2025 avec les autorités locales.

Pourquoi : Le prix du zgougou…

La semaine prochaine, plus précisément le jeudi 4 septembre, nous fêterons le Mouled, avec faste pour certains, beaucoup plus modestement pour d’autres, faute de moyens. Et pour cause ! Le prix du pin d’Alep — le fameux zgougou —, base de l’assida, atteint des sommets vertigineux et n’est plus à la portée même des gens aisés dont quelques-uns se tournent vers les noisettes, ce qui reviendrait, selon leurs dires, moins cher. Et si on revenait à l’assida à la farine, ne serait-ce pas une bonne idée ?

Bonne fête à tous tout de même !

Reportage : Chine – Ningxia : La baie rouge qui irrigue les espoirs

Dans la région semi-désertique du Ningxia, irriguée par les eaux du fleuve Jaune, une petite baie rouge change la donne.

Le goji, jadis simple ressource de subsistance, est devenu un moteur économique, reliant modernisation rurale, essor urbain et ambitions d’exportation. Reportage au cœur de cette transformation silencieuse mais décisive !

La Presse — Au cœur d’une vaste étendue semi-désertique irriguée par les eaux du fleuve Jaune, les villages autour de Zhongning sont devenus le théâtre d’une métamorphose silencieuse mais profonde.

Le bus transportant une trentaine de journalistes issus de divers pays arabes, dont la Tunisie, slalome à travers les plaines du Nord-Ouest chinois et les paysages conjuguant authenticité et modernité se faufilent tels les battements d’ailes d’un colibri.

Là, dans la grande boucle du fleuve Jaune, à 1.100 km de Pékin et sur les abords de la Mongolie, les baies de goji, autrefois modeste source de subsistance, sont aujourd’hui une industrie puissante, tissant un lien concret entre vie rurale et dynamisme urbain.

Une campagne révélatrice d’un renouveau

Les champs de goji, déployés sur plus de 20 mille hectares, sont désormais un pilier économique incontournable. En 2023, l’ensemble de la filière goji — culture, transformation et commercialisation — a généré un chiffre d’affaires d’environ 29 milliards de yuans (près de 4 milliards de dollars), selon des données officielles.

Ce dynamisme s’explique en grande partie par l’intégration de technologies de pointe, à savoir les modules d’irrigation intelligents, les laboratoires de recherche, les usines numérisées…

Ainsi, le développement rural gagne en efficience. 

« Aujourd’hui, un gramme de goji “fresh-locked” peut se vendre jusqu’à 1,20 yuan, des dizaines de fois plus qu’avant », témoigne la guide accompagnant les journalistes arabes.

Dans le comté de Zhongning, qui regroupe plus de 120 entreprises de transformation, près de 120.000 personnes sont employées directement par l’industrie.

Ces entreprises représentent plus de 60 % des revenus des agriculteurs locaux, une bouffée d’activité économique en zones périurbaines ou rurales.

Portraits de vies transformées

Dans un vignoble de Mingsha (Zhongwei), la guide, Hu Yuzhu, raconte : « La vie des gens s’est beaucoup améliorée ici.

Aujourd’hui, ils gagnent bien leur vie grâce à une modernisation allant crescendo des zones rurales.

La ville et la campagne s’annoncent de plus en plus en harmonie ».

Il s’agit là d’un vrai contraste avec le passé : jadis terres arides et paupérisées, les campagnes du Ningxia offrent aujourd’hui des opportunités pérennes.

Les familles qui y vivent voient leurs revenus multipliés, sans quitter leurs racines.

Yinchuan, ville en plein essor et interfaces urbaines

Pendant ce temps, Yinchuan, capitale régionale, s’affirme comme un pivot urbain. L’urbanisation à l’échelle du Ningxia est passée de 42 % à 67 % au cours des dernières décennies, soulignant un transfert massif de population vers les villes, où les services, l’éducation et les emplois se concentrent.

Le PIB régional atteint 531,5 milliards de yuans (environ 75 milliards de dollars) en 2023, avec un PIB par habitant de 72 957 yuans (10 353 dollars) bien au-dessus de nombreux arrondissements ruraux. Parallèlement, des zones industrielles modernes comme le « Yinchuan Economic » and « Technological Development Zone » ou le « Desheng Industrial Park » attirent des investissements massifs dans l’animation, la métallurgie, les matériaux ou la biopharmacie.

Entre ville et campagne, une complémentarité en construction

Les succès de la baie de goji ne profitent pas qu’à l’économie rurale ou périurbaine. Ils apportent une stabilité financière, freinent l’exode rural et permettent de maintenir l’ancrage culturel, tout en alimentant les marchés urbains en produits de qualité.

« Avant, ce qu’on récoltait, on le mangeait. Actuellement, on exporte vers l’étranger, on investit dans la technologie… tout change », confie une guide chinoise.

Ainsi, les carrés de désert se transforment peu à peu en bassins de croissance rurale, connectés aux chaînes industrielles urbaines.

A Ningxia, le développement ne se résume pas à une migration vers la ville, mais à une convergence entre deux mondes. La campagne, tirée par le goji, trouve des débouchés rentables, de l’innovation et du sens. La ville, elle, alimente son essor économique avec des produits ruraux de haute valeur ajoutée, mais doit veiller à ne pas oublier les campagnes qui l’alimentent.

Le défi est donc de taille, maintenir une croissance urbaine inclusive, diffuser les infrastructures, les services et les formations jusque dans les villages, et faire de la campagne un moteur solide plutôt qu’un simple réservoir de main-d’œuvre.

Transport et tourisme : Une stratégie conjointe pour ouvrir de nouvelles lignes

Sous la présidence des deux ministres, une réunion de travail a porté sur la formation d’une task force pour étudier les solutions adéquates permettant le lancement de nouvelles liaisons, notamment vers les marchés russe et chinois.

La Presse — Une séance de travail s’est tenue au siège du ministère du Transport, lundi, présidée par les ministres du Transport, Rachid Amiri, et du Tourisme et de l’Artisanat, Sofiane Tekaya. Cette réunion, d’après un communiqué du département du tourisme, a été dédiée à l’examen de la possibilité de lancer des liaisons aériennes à même d’animer davantage les aéroports intérieurs et soutenir le tourisme national en attirant de nouveaux marchés prometteurs.

La réunion a également connu la participation du directeur général de l’Aviation civile, la chargée de la gestion de la compagnie nationale Tunisair, le président-directeur général de l’Office de l’aviation civile et des aéroports, représentant le ministère du Transport, alors que le directeur général de l’Office national tunisien du tourisme était présent au nom du ministère du Tourisme, ainsi qu’un certain nombre de hauts cadres des deux ministères.

Le ministre des Transport a souligné, lors de son intervention, l’importance d’élaborer un programme conjoint entre les deux départements afin de renforcer l’attractivité de la destination Tunisie, tout en tenant compte du potentiel logistique et opérationnel du secteur du transport aérien. Amri a, de même, passé en revue les efforts déployés pour développer les infrastructures des aéroports tunisiens, y compris à l’intérieur du pays, et ce dans le but d’améliorer l’état de la flotte de Tunisair. 

Amri a rappelé, d’après le communiqué, le rôle que joue Tunisair non seulement dans le transport des passagers et le soutien au tourisme dans notre pays, mais également dans les événements nationaux et internationaux d’envergure à l’instar des événements culturels, sportifs et économiques. Il a évoqué, aussi, les conditions exceptionnelles que notre pays a connu comme le reste du monde, notamment lors de crises sanitaires mondiales telles que la pandémie de Covid-19.

Pour sa part, le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a souligné que le secteur du tourisme est considéré comme un secteur d’envergure horizontale et étroitement lié à plusieurs autres secteurs, en particulier celui des transports avec ses différentes composantes, et en particulier les transports aérien et maritime. Tekaya a affirmé que le tourisme est parmi les secteurs les plus rentables au vu de sa contribution à l’économie national, avec des entrées importantes en devises et la création de postes d’emploi.

il a évoqué, dans ce contexte, les études publiées par l’Organisation des Nations unies pour le tourisme, qui confirment que le secteur connaît une croissance prépondérante au niveau mondial, ce qui nécessite une bonne réactivité et l’exploitation optimale des opportunités qui s’offrent pour consolider le positionnement de la destination Tunisie parmi les destinations touristiques les plus en vogue.

Dans ce contexte, le ministre a souligné l’importance d’adopter des solutions et des mesures urgentes pour renforcer le transport aérien, tant au niveau externe qu’interne, en tant que levier essentiel pour redynamiser les destinations, en particulier les régions intérieures du pays. De même, il a souligné que le département reçoit actuellement des demandes croissantes de la part des tour-opérateurs internationaux, en particulier de marchés prometteurs tels que la Chine, l’Allemagne et la Russie, ce qui nécessite des efforts supplémentaires et concertés pour répondre à cette demande croissante.

Tekaya a également souligné l’importance de développer le tourisme balnéaire et maritime et d’étendre son activité aux différentes régions de la République, évoquant le lancement des premières expérimentations dans les ports de Sfax, Sousse, Zarzis et Gabès à partir de 2026. Il a souligné la nécessité d’accélérer le développement des ports de plaisance en raison des opportunités prometteuses et de la rentabilité élevée.

Le ministre a conclu en appelant à l’attribution d’espaces pour les artisans au sein des aéroports et des ports pour promouvoir les artisanats et promouvoir le produit artisanal tunisien.

Les deux ministres ont convenu de former un groupe de travail, une task force, qui englobe les services des deux départements, et ce, pour coordonner les efforts et les actions à entreprendre afin de trouver des solutions adéquates aux problématiques qui empêchent le lancement de nouvelles liaisons aériennes, à l’heure où les demandes sont confirmées pour la destination Tunisie de la part des marchés notamment russe et chinois.

Crédits bancaires : Une croissance portée par le public, freinée par le privé

En 2024, les crédits bancaires montrent une timide reprise, reflétant une économie tunisienne encore largement soutenue par l’État et ses entreprises publiques. Si le secteur privé reste confronté à des défis structurels, il conserve un potentiel essentiel pour dynamiser la croissance et l’emploi, offrant ainsi une opportunité de transformer le crédit en moteur réel de développement.

La Presse — La Banque centrale de Tunisie (BCT) vient de publier son rapport annuel pour l’exercice 2024. L’un des principaux enseignements porte sur la dynamique du financement bancaire : l’encours global des crédits à l’économie a progressé de 2,8% en 2024, atteignant 118,6 milliards de dinars, contre 115,4 milliards un an plus tôt. Une reprise timide, marquée par de fortes disparités entre le secteur public et le secteur privé.

Un redémarrage tiré par le public

Le volume des crédits aux professionnels a été dopé par l’accélération des financements en direction des entreprises et administrations publiques. Leur rythme de progression est passé de 8,3% en 2023 à 9,5% en 2024. Les crédits à moyen et long termes aux entreprises publiques se sont accrus de 272 millions de dinars, confirmant le rôle moteur de l’État et des entités publiques dans la demande de financement.

À l’inverse, les entreprises privées continuent de montrer des signes de frilosité, avec une croissance quasi stable à 1,5%. La baisse marquée des crédits de trésorerie, notamment les découverts, et l’escompte (avance de trésorerie accordée par la banque en échange de factures ou effets de commerce non encore échus), illustre cette tendance. La reprise sur le moyen et long terme s’explique surtout par des projets spécifiques, comme le déploiement de la 5G, mais elle reste insuffisante pour compenser la contraction des financements de court terme.

Les groupes d’affaires en retrait

Autre fait marquant, la poursuite de la baisse des financements accordés aux groupes d’affaires. Leur niveau a reculé de 39,9 milliards de dinars à fin 2024, soit -0,3% après -0,4% en 2023. La part de ces crédits dans l’ensemble du financement professionnel continue donc de se tasser, passant de 46,1% à 44,7% en un an.

Les banques publiques, de leur côté, ont vu leurs crédits professionnels diminuer de 0,6%, à 33,9 milliards de dinars. Elles restent néanmoins prépondérantes avec 38% du total.

Radiations et créances douteuses

Le rapport de la BCT note que les banques ont augmenté leurs opérations de radiation (2,472 MD en 2024 contre 1,876 MD en 2023), c’est-à-dire le retrait ou l’annulation de créances considérées comme difficiles à recouvrer. Grâce à cela, la progression des créances impayées — les crédits non remboursés par les entreprises — a été un peu freinée.

Mais leur part reste élevée: 16,8 % en 2024 contre 15,7 % l’année précédente. Cette situation montre que le tissu économique reste fragile : une part importante des prêts accordés aux entreprises reste exposée au risque de non-remboursement, malgré les efforts des banques pour « nettoyer » leurs bilans.

Endettement des ménages, le ralentissement se confirme

Côté particuliers, l’endettement total auprès des banques a atteint 29,4 milliards de dinars en 2024, en hausse de seulement 2,3 %, contre 3,1 % en 2023 et 4,8 % en 2022. La progression des crédits ralentit donc nettement. Cette décélération s’explique surtout par un coup de frein sur les crédits à l’habitat (prêts pour acheter ou construire un logement), dont la croissance est tombée de 3,3 % à 0,8 %.

Les crédits à la consommation (prêts pour acheter biens ou services) restent également limités, dans un contexte où le pouvoir d’achat est restreint et où les banques se montrent plus prudentes.

Les créances en contentieux des ménages – c’est-à-dire les crédits non remboursés et en procédure de recouvrement – continuent de croître, mais plus lentement (+3 % en 2024 contre +6,2 % en 2023). Là encore, les radiations ont joué un rôle d’amortisseur, avec 251 MD annulés en 2024 contre 150 MD l’année précédente.

Quelles pistes pour redynamiser le financement de l’économie ?

Face à une croissance du crédit modeste et largement portée par le secteur public, la Tunisie gagnerait à renforcer l’accès des entreprises privées, en particulier les PME, à des financements adaptés. Cela suppose d’accélérer la mise en place d’instruments de garantie et de fonds spécialisés pour réduire le risque bancaire, d’encourager l’émergence du capital-investissement et de stimuler le recours aux marchés financiers comme relais de financement.

Parallèlement, une meilleure transparence dans la gestion des créances douteuses et une digitalisation accrue des services financiers pourraient contribuer à élargir l’offre de crédit tout en maîtrisant les risques. Enfin, le développement du crédit vert et de financements innovants liés aux nouvelles technologies représenterait une opportunité pour orienter l’investissement vers des secteurs porteurs et durables.

Une croissance fragile, un avenir à réinventer

La progression des crédits bancaires en 2024 reste modeste en définitive et inégalement répartie. L’État et les entreprises publiques tirent la dynamique, tandis que le secteur privé, pourtant essentiel à la création de valeur et d’emplois, reste en retrait.

Plus qu’un signe de faiblesse, cette frilosité traduit une peur ; celle d’investir dans un environnement où il n’est ni suffisamment encouragé, ni suffisamment sécurisé. Le privé hésite parce qu’il se sent exposé aux risques sans véritable accompagnement, et contraint par une visibilité réduite sur l’avenir économique du pays.

Tant qu’il restera prisonnier de ce climat d’incertitude et d’absence d’incitations claires, il continuera à se replier au lieu de jouer son rôle de moteur.

Les ménages, eux, avancent avec prudence, freinés par un pouvoir d’achat limité et un accès plus difficile au crédit. Derrière les chiffres, c’est toute une économie qui s’interroge : comment transformer ce financement fragile en moteur durable de croissance ? La réponse ne peut venir que d’une vision collective, alliant réformes structurelles, innovation financière et confiance retrouvée entre banques, entreprises et citoyens. C’est l’une des voies possibles, et totalement accessible.

La famine déclarée

Encore une agression, encore des morts et des carnages suivis par un déni permanent des autorités de l’Etat sioniste ; la dernière frappe a visé un hôpital (Nasser) de Gaza, tuant au moins vingt personnes, dont cinq journalistes. L’ONU a déploré l’inaction internationale après avoir rappelé que ni les hôpitaux ni les journalistes ne doivent «être des cibles». On a noté quelques réactions officielles publiées en fin de journée (du lundi 25 août).

David Lammy, chef de la diplomatie britannique, réitère son appel à un cessez-le-feu ; le président Emmanuel Macron, de son côté dénonce « une attaque intolérable », l’Allemagne s’est dite « choquée » en appelant à une enquête ». De son côté,  Netanyahu a déploré dans un communiqué un «accident tragique», l’on se demande quelles raisons ont poussé ce dernier à s’excuser ?

A notre avis, simplement parce que parmi les journalistes tués dans le bombardement de l’hôpital Nasser, figurent des collaborateurs de médias occidentaux, l’un avec l’agence Reuters, l’autre avec l’Associated Press. Il n’y avait donc pas de guerriers du Hamas déguisés en journalistes ( comme le déclarait la propagande sioniste, principalement en France). Quant à l’enquête annoncée par Netanyahu, il ne faut pas en attendre les résultats, elle est déjà enterrée.

L’ONU, les organisations internationales, les chefs d’Etat et autres hauts responsable ont pris acte du carnage que commet l’Etat voyou. Désormais, ces meurtres et autres agressions attirent l’attention de la communauté internationale et font du sionisme un régime paria parmi les masses. On dirait que le travail des médias (que les sionistes tuent) qui ont rempli avec conscience leur rôle a eu son effet ; le monde occidental, qui découvre jour après jour les horreurs de l’occupation, se réveille d’un lourd sommeil. 

L’autre sujet brûlant qui hante les consciences (des hommes justes) est la famine provoquée par les autorités sionistes et qui sévit depuis des mois dans la bande de Gaza ; la plus grande autorité mondiale en matière de crises alimentaires a déclaré récemment que la ville de Gaza connaissait officiellement une « famine artificielle », et que d’autres zones de la bande assiégée ne sont pas loin derrière.

Cette famine étant entièrement d’origine humaine, elle peut être stoppée et inversée. Le temps des débats et des hésitations est révolu, la famine est bien là et se propage rapidement. «Il ne fait aucun doute qu’une réponse immédiate et à grande échelle est nécessaire. Tout retard supplémentaire, même de quelques jours, entraînera une escalade totalement inacceptable de la mortalité liée à la famine », indique le rapport.

Ce rapport a été préparé et documenté (par les détails) par des experts de l’IPC, un organisme indépendant développé par l’ONU et des ONG et le principal outil de surveillance de la faim dans le monde. Rien n’y fait, le gouvernement sioniste, dirigé par le boucher de Gaza, qui ne cache pas ses visées d’exterminer le peuple palestinien, récuse ( sans preuves) les chiffres et les conclusions sous prétexte que l’IPC serait partial et ses résultats tronqués. Cette litanie, devenue obsession, ne trompe plus l’opinion.  

MÉMOIRE : Khaled Chelaifa

A  la mémoire de notre très cher père

Khaled Chelaifa

Voilà vingt ans que tu nous as quittés, et pourtant ton absence résonne encore chaque jour dans nos vies.

Vingt années de silence, mais aussi vingt années de souvenirs qui continuent de nous accompagner et de nous réchauffer le cœur.

Ton sourire, ta voix, ta sagesse et ton amour demeurent gravés en nous comme une lumière qui ne s’éteint pas.

Le temps passe, mais il ne pourra jamais effacer la trace indélébile que tu as laissée dans nos vies.

Aujourd’hui, en ce triste anniversaire, nous rendons hommage à l’homme, au père, au repère que tu as été.

Ton souvenir reste une source de force, d’inspiration et d’amour.

Que Dieu t’accorde Sa Miséricorde infinie et t’ouvre les portes du Paradis.

Repose en paix, papa. Tu vis à jamais dans nos cœurs.

Tes enfants

Sousse : enquête ouverte après le rejet d’eaux usées à la plage de Kantaoui

Les services du gouvernorat de Sousse ont transmis à la justice un dossier relatif à un cas de pollution environnementale survenu sur l’une des plages de la région, après la diffusion d’images sur les réseaux sociaux. Le parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête et confié l’affaire à la brigade de la garde maritime de Kantaoui, a indiqué une source officielle.

Plusieurs activistes de la société civile ont réclamé une investigation approfondie après la diffusion d’une vidéo montrant un rejet massif d’eaux usées provenant d’un canal d’assainissement, entraînant une pollution visible du littoral. Ce phénomène représente une menace sérieuse pour la santé des habitants et pour les ressources halieutiques locales.

Tunisie : Lancement de la campagne nationale de vaccination gratuite contre la rage dès septembre

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, mercredi, le lancement de la campagne nationale de vaccination contre la rage dans l’ensemble des gouvernorats du pays à partir du 1er septembre et jusqu’à la fin octobre 2025.
Dans un communiqué, le ministère a précisé que cette opération, gratuite et obligatoire, s’inscrit dans le cadre du programme national de lutte contre la rage. Les équipes de terrain interviendront aussi bien dans les centres de regroupement des animaux que directement dans les zones d’habitation, selon des programmes établis par les commissariats régionaux au développement agricole.
Le département a appelé les citoyens à coopérer pleinement en présentant leurs animaux domestiques et en facilitant le travail des équipes de vaccination, afin d’assurer la réussite de cette campagne nationale.

9,5 millions de dinars pour la restructuration d’une entreprise agroalimentaire

La commission de gestion de la ligne de financement dédiée au soutien à la restructuration financière des petites et moyennes entreprises a validé, mercredi, le dossier d’une société opérant dans le secteur agroalimentaire, pour un montant d’environ 9,5 millions de dinars.

Selon un communiqué du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, l’activité de cette société s’inscrit dans la stratégie nationale industrielle. Elle consiste à valoriser les déchets des huileries en extrayant l’huile des noyaux d’olive et en transformant le reste de la pâte en produits de chauffage biologiques conditionnés, principalement destinés à l’exportation.

La réunion de la commission s’est tenue en présence du directeur général de la promotion des PME ainsi que de représentants de la Banque centrale, du ministère des Finances, de la Société tunisienne de garantie et du Conseil bancaire et financier. Trois dossiers d’entreprises y ont été examinés, dont deux relevant du secteur des matériaux de construction. Les rapports de suivi de leurs programmes de restructuration économique et financière, engagés depuis deux ans, ont également été présentés.

Le ministère a rappelé que depuis son lancement, le mécanisme de soutien à la restructuration financière des PME a permis la validation de 150 programmes de restructuration, pour un engagement global de l’État de près de 331 millions de dinars, répartis comme suit :
• Prêts de rééchelonnement : 280 MDT
• Prêts de participation : 50 MDT
• Subventions pour les études de diagnostic financier et économique et les opérations d’accompagnement : 1 MDT
• Subventions pour le suivi de la mise en œuvre des programmes : 139 100 DT

L’Inde ouvre les vannes de ses barrages et met en garde le Pakistan contre de probables inondations

Un responsable du gouvernement indien a déclaré que le pays a ouvert, aujourd’hui mercredi, toutes les vannes des principaux barrages sur les rivières dans la partie indienne du Cachemire après de fortes pluies et a mis en garde le Pakistan contre de possibles inondations.

De son côté, le Pakistan a annoncé avoir reçu l’avertissement et a ensuite émis à son tour une alerte aux inondations pour trois rivières qui se jettent dans le pays depuis l’Inde.

L’Inde et le Pakistan ont subi de lourdes pertes en raison de fortes pluies de mousson et d’inondations au cours des dernières semaines.

Des responsables pakistanais ont déclaré que la province du Pendjab était exposée à un risque « très élevé » d’inondations en raison de la coïncidence des fortes pluies avec le déversement d’eau par l’Inde depuis les barrages, qui s’écoule ensuite à travers la frontière. La province du Pendjab est le grenier à blé du Pakistan et abrite près de la moitié de ses 240 millions d’habitants.

Il n’est pas encore clair si le déversement d’eau de l’Inde sera une fois pour toutes ou se fera par étapes.

Un responsable pakistanais de la gestion des catastrophes a averti, hier mardi, que l’Inde déverserait des quantités précises d’eau dans les prochains jours.

Le Pakistan affirme que New Delhi a émis deux alertes d’inondation précédentes depuis dimanche.

Les relations entre les deux nations nucléaires sont tendues depuis une brève confrontation en mai, la pire depuis des décennies.

Les motos, responsables de près de la moitié des accidents de la route en 2025

Le mercredi 27 août 2025, le lieutenant Sawssen Nwajaa, chef du département de la communication du bureau régional du Centre à l’Observatoire National de la Sécurité Routière, a déclaré que les motos ont été impliquées dans 49,52 % des accidents de la route depuis le début de l’année 2025. Cela a entraîné 1 632 accidents et 341 décès.

Dans une interview téléphonique sur les ondes de la radio Monastir, elle a ajouté que malgré une baisse du nombre d’accidents par rapport à l’année précédente, le nombre de décès est en augmentation. Selon elle, cela montre que les accidents sont devenus plus graves et que la plupart sont désormais mortels.

Nawajaa a également révélé que deux nouvelles initiatives législatives visant à réglementer les motos ont été approuvées lors d’un conseil ministériel et seront bientôt soumises à l’Assemblée des Représentants du Peuple (parlement tunisien).

Elle a précisé que ces initiatives proposent un cahier des charges pour garantir la qualité des motos lors de leur fabrication, vente et assemblage. Elles prévoient également l’introduction d’une plaque d’immatriculation et d’une carte grise, ainsi qu’un suivi des contrevenants. Elle a souligné que la sanction pour la conduite d’une moto sans permis de conduire est une amende de 500 dinars ou une peine de six mois de prison.

LIGUE 1 – Championnat National (4e journée) – CA : Des changements inévitables

Faouzi Benzarti accordera sa confiance à Khan, Kinzumbi et Shili pour rebondir sur un terrain hostile. Pour le poste de gardien, Yefreni est dans le doute, même si son entraîneur a encore confiance en lui.

La Presse — Quand il a débarqué au CA à la fin de la saison 23-24, Faouzi Benzarti n’a pas réussi à rafler le billet pour la finale de la coupe devant le CAB à Bizerte. Il ne garde pas forcément de bons souvenirs de ce terrain hostile, tout comme le CA, battu l’année dernière in extremis et après avoir raté un penalty par Khadhraoui.

Après deux premières victoires rassurantes pour le moral et le mental, le CA est retombé dans ses travers avec cette douloureuse défaite face à l’ESZ à Radès. Une défaite qui a mis fin à cette euphorie exagérée et ces conclusions hâtives sur la qualité de l’équipe et de ses joueurs.

Ce fut une défaite utile puisqu’elle a mis le CA devant le miroir : une équipe qui a bâclé sa préparation et qui n’a pas de grands joueurs. Maintenant, Benzarti, complètement à côté de la plaque face à Zarzis, devra lui aussi rebondir et mieux choisir son onze et son plan de jeu, sachant qu’il  n’a pas eu le temps de tout corriger.

Mais pour un entraîneur aussi chevronné, il est redevable du meilleur. Et c’est à partir d’aujourd’hui qu’il devra aider son équipe à ramener trois points de Bizerte qui lui permettront de mieux aborder la trêve et à élever le niveau de son équipe.

Un milieu revu

La défaillance majeure des Clubistes contre l’ESZ est venue de l’entrejeu. Désorganisé, lent, peu créatif, ce milieu a condamné l’équipe. Le duo Zemzmi-Sghaier a confirmé ses limites avec un taux élevé de mauvaises passes et de duels perdus.

Aujourd’hui, il y aura au moins un changement : Saidou Khan,  lancé en fin de match vendredi dernier, sera partant dans le rôle de milieu défensif axial.

Zemzmi devrait conserver sa place faute d’alternatives, alors que Aït Malek, brouillon dans le rôle de médian, devrait être là comme relayeur.  Des changements aussi sur les ailes avec l’éventuelle titularisation de Kinzumbi à droite.

A gauche, Khadhraoui, inefficace et transparent en dépit des occasions données, devrait rester sur le banc à l’avantage de Mesmari.

En pointe de l’attaque, Chaouat reste l’unique choix possible. L’ex-Etoilé fait de grands efforts, mais reste esseulé et desservi par ses équipiers. Des changements encore, mais cette fois en défense.

De l’avis de Benzarti lui-même, des erreurs impardonnables ont été commises à ce niveau. Téné Wills écarté, c’est Shili qui reste le candidat pour remplacer Houssem Ben Ali qui reviendra après la trêve.

Et le poste de gardien ? L’erreur monumentale de Ghaith Yefreni sur le premier but reste encore dans les esprits. Ce gardien, discret et toujours correct, est fustigé par une grande partie du public.

Son concurrent Chamekh a, c’est vrai, de meilleures qualités athlétiques et un meilleur jeu de pied, mais Benzarti n’a pas encore décidé. Les deux gardiens restent en ballottage jusqu’à aujourd’hui.

Ce ne serait pas une surprise de voir Yefreni partir dans les bois. Ce sera un match tactique et dur à manier. Les Clubistes évolueront face à un adversaire motivé et un public passionné, chose qui devra les pousser à jouer avec cran.

On ne s’attend pas à une énorme amélioration, mais comme c’est le cas pour le match de l’ESS à Sousse, si le mental suit et que les joueurs commettent moins d’erreurs fatales,  les chances demeurent intactes. 

Etablissements scolaires : des projets d’extension pour un coût s’élevant à 100 millions de dinars

Anis Kouki, directeur général des constructions et des équipements au ministère de l’Éducation, a annoncé ce mercredi la création de 17 nouvelles écoles pour un coût total de plus de 49 millions de dinars.

L’objectif est d’augmenter la capacité d’accueil et de réduire la pression sur plusieurs établissements.

Dans une déclaration à la Radio Nationale, il a également ajouté que des projets d’extension sont en cours, incluant la création de 336 nouveaux espaces, tels que des laboratoires informatiques, des laboratoires techniques, des espaces sportifs et des espaces dédiés aux activités culturelles, pour une valeur de 50 millions de dinars.

Oussama Sahnoun exige l’adoption du plan de développement avant le budget 


Oussama Sahnoun, vice-président de la commission des Finances au Conseil national des régions et des collectivités locales, a déclaré qu’il était impossible d’examiner le projet de loi de finances pour 2026 avant la discussion et l’adoption du plan de développement.

Intervenant ce mercredi 27 août 2025 sur les ondes de la Radio nationale, il a indiqué que ce dysfonctionnement aurait pu être évité en travaillant et en approuvant le plan de développement en amont.

L’intervenant a fait référence à la déclaration de la Cheffe du gouvernement concernant l’intégration des grandes orientations du plan de développement dans le projet de loi de finances 2026, en ajoutant que cette opération était inconcevable avant la validation dudit plan.

M. Sahnoun a souligné que la déclaration de la Cheffe du gouvernement soulève une grande interrogation, étant donné que le plan de développement n’en est encore qu’à sa version préliminaire

Sidi Bou Saïd : le port de plaisance bientôt rénové

Dans le cadre de sa stratégie de modernisation des infrastructures touristiques et de développement du tourisme nautique, le ministère du Tourisme annonce le lancement officiel d’un appel d’offres national pour la réhabilitation du port de plaisance de Sidi Bou Saïd, l’un des pôles emblématiques du littoral tunisien.

Les travaux sont répartis en deux lots :

Lot 1 : réaménagement du quai flottant principal et des pontons secondaires.

Lot 2 : rénovation de la digue principale en enrochement.

L’appel d’offres est ouvert aux entreprises spécialisées en travaux maritimes :

Catégorie 4 ou plus pour le lot 1.

Catégorie 3 ou plus pour le lot 2.

Les entreprises de catégorie 5 peuvent soumissionner pour les deux lots sous conditions.

Les soumissions doivent être déposées exclusivement via la plateforme TUNEPS (⁦www.tuneps.tn⁩) avant le lundi 22 septembre 2025 à 10h00. Les garanties provisoires exigées sont de 80 000 dinars pour le lot 1 et 25 000 dinars pour le lot 2. Elles doivent être envoyées physiquement au ministère du Tourisme à Tunis avant la date limite.

L’ouverture des offres aura lieu le même jour à 10h30, au siège du ministère, en séance publique et sur la plateforme en ligne.

Ce projet s’inscrit dans une politique de valorisation des ports de plaisance tunisiens et vise à renforcer l’attractivité de Sidi Bou Saïd, destination prisée pour son patrimoine, son tourisme de luxe et sa vocation nautique.

Pour plus de détails : Cliquez ici 

Tunisie : Restauration de la Mosquée Maazouzine à Djerba

Le mois d’août 2025 restera une date marquante pour le patrimoine religieux et architectural de l’île de Djerba, inscrite depuis 2023 sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Du 10 au 25 août 2025, la mosquée historique de Mezraya, connue sous le nom de Mosquée Maazouzine, a bénéficié d’un Chantier-École de restauration exemplaire.

Cette initiative a été menée conjointement par l’ESAD (École Supérieure d’Architecture d’Audiovisuel et de Design de Tunis) et l’ENAU (École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme), sous la direction de M. Mouldi Chaabani, Directeur de l’ESAD.

Le projet a bénéficié de l’autorisation de l’Institut National du Patrimoine (en date du 8 aout 2025).

Sur le plan financier, la réussite de l’opération doit beaucoup à l’appui de l’entreprise Bab Bhar Travaux ainsi qu’à Ben Jemaa Motors (Groupe Ben Jemaa) et à TPR (Groupe Bayahi), deux partenaires déjà engagés ces dernières années dans des actions de sauvegarde du patrimoine Djerbien.

Au cœur du projet, 50 étudiants en architecture de l’ESAD et de l’ENAU ont activement participé aux travaux.

Leur engagement, leur sens de la responsabilité et leur motivation ont non seulement contribué à la réussite du projet, mais ont également constitué une expérience pédagogique inestimable.

Ce chantier a permis aux étudiants d’acquérir, sur le terrain, des compétences pratiques en matière de restauration et de conservation du patrimoine, tout en nourrissant un sentiment profond de fierté et d’appartenance.

Une mosquée retrouvée, une mémoire préservée

La restauration de la mosquée Maazouzine a permis de redonner toute sa dignité à ce monument emblématique, reflet de la richesse et de la beauté de l’architecture djerbienne.

Au-delà de la restauration de l’édifice, cette opération met en lumière l’importance de l’action collective – institutions, société civile, mécènes et étudiants unissant leurs forces – pour préserver et valoriser le patrimoine.

Elle ravive l’espoir d’une véritable mise en valeur du patrimoine architectural de Djerba et, au-delà, de l’ensemble du patrimoine tunisien.

D’après communiqué

Pharmacies privées-CNAM au bord de la crise : 200 millions de dinars d’impayés

Malika El Moudir Vice-Présidente du syndicat des pharmacies privées, a confirmé ce mercredi 27 août 2025 que la relation entre les pharmacies privées et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) est tendue, et que le secteur fait face à une véritable crise.

Dans une déclaration à l’émission « Expresso », la pharmacienne a expliqué que la CNAM viole les clauses de la convention de 2019, tant sur le plan financier que technique. Elle a souligné que les montants dus aux pharmaciens s’élèvent à près de 200 millions de dinars et n’ont pas été versés depuis plus de six mois.

Elle a ajouté que les pharmacies reposent sur des équilibres financiers délicats et que, sans la liquidité nécessaire, elles ne pourront plus payer leurs fournisseurs ni couvrir leurs dépenses de fonctionnement, ce qui constitue un « signal d’alarme » menaçant la pérennité du secteur.

Mme El-Modir a rappelé que les pharmacies représentent la première ligne du système de santé, appelant les ministères des Affaires sociales et la CNAM à intervenir pour résoudre la crise qui a débuté en mars dernier.

Elle a dénoncé le manque de sérieux dans la communication avec les pharmacies, malgré la disponibilité des ressources financières au sein de la Caisse.

Elle a indiqué que le retard des paiements a entraîné une pénurie de médicaments sur le marché, exigeant que les problèmes techniques soient résolus dans de nombreux centres et régions.

Elle a insisté sur la nécessité pour la CNAM de respecter la relation contractuelle et l’accord conclu avec les pharmacies privées, qui arrive à expiration à la fin de cette année, déplorant que le même scénario se répète chaque année.

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