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Mer agitée et températures élevées ce soir

Selon l’Institut national de la météorologie, la mer sera très agitée, et localement agitée, dans la nuit de mercredi.
Le ciel sera partiellement nuageux, avec des nuages localement denses dans les régions est du nord et du centre, puis des nuages dispersés sur la plupart des régions.
Le vent soufflera du nord-ouest au nord et au centre, et du sud dans le sud, avec des intensités relativement fortes et localement fortes près des côtes, et faibles à modérées à l’intérieur du pays.
Les températures nocturnes varieront entre 25 et 31 °C au nord et au centre, autour de 23 °C dans les hauteurs de l’ouest, et entre 31 et 36 °C dans le sud.

Tennis-Challenger d’Hersonissos 4: Le tunisien Moez Chargui passe en quarts

Le tennisman tunisien Aziz Dougaz (191e mondial) s’est qualifié pour les quarts de finale du tournoi Challenger d’Hersonissos en Grèce après sa victoire aux dépens du Grec Pavlos Tsitsipas (960e mondial) en trois sets (4-6, 6-4, 6-2) ce mercredi en huitièmes de finale.
Dougaz s’était avait validé son billet pour les huitièmes en battant, lundi, le Japonais Jay Dylan Friend (864ème) également en trois sets (4-6, 6-2, 6-4).
Le Tunisien affrontera demain, jeudi, l’Allemand Mats Rosenkranz (352e) pour une place en demies.

Tourisme et artisanat : vers un plan de développement 2026-2030 participatif et durable

Des responsables de la Commission sectorielle du tourisme et de l’artisanat se sont réunis mardi dernier pour examiner le rapport sectoriel relatif au plan de développement 2026-2030. La rencontre, présidée par le ministre du Tourisme Sofien Takeya au siège du ministère, a rassemblé des représentants de différents départements ministériels, des structures d’intervention, des cadres ministériels, ainsi que des chefs d’entreprise et des fédérations professionnelles des deux secteurs.

Dans le domaine du tourisme, le rapport souligne les efforts déployés pour diversifier les produits touristiques, stimuler l’investissement, renforcer les infrastructures, améliorer la qualité de la formation aux métiers du tourisme, adopter une numérisation exhaustive, soutenir le tourisme durable et responsable et renforcer la compétitivité du secteur.

Pour l’artisanat, le rapport vise à renforcer la durabilité et la compétitivité du secteur, offrir une autonomie économique et sociale aux artisans, stimuler l’investissement et les exportations, soutenir la transition numérique et améliorer la gouvernance et l’encadrement professionnel.

La réunion s’est clôturée par une discussion sur plusieurs propositions pratiques émises par les différentes parties prenantes afin d’enrichir le rapport. Ces suggestions seront intégrées dans la prochaine phase de mise en œuvre, incluant des projets et initiatives soumis par les conseils locaux, régionaux et interrégionaux, consolidant ainsi le processus participatif et garantissant une formulation efficace des politiques publiques.

Fouchana-Mégrine : vers un démarrage imminent du projet de logements sociaux

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a appelé mercredi à accélérer la finalisation des études techniques relatives au projet de logement pilote de Fouchana-Mégrine et à lancer les travaux dans les plus brefs délais.

Lors d’une visite sur le site, attribué à la Société nationale immobilière de Tunisie (SNIT), le ministre a souligné l’importance de ce projet destiné aux familles à revenu limité dans le cadre du mécanisme de location-vente.

Il a ensuite présidé une séance de travail consacrée au suivi de l’exécution du projet, en présence du directeur général de la Société de promotion des logements sociaux, du directeur général adjoint de la SNIT, ainsi que de plusieurs cadres du ministère et de la société.

Cette réunion a permis de mettre l’accent sur l’accélération du rythme d’avancement du projet, compte tenu de sa dimension sociale, et sur la nécessité de lever les obstacles administratifs afin d’atteindre l’objectif principal : garantir un logement décent aux familles modestes.

Ligue 1 : sanctions financières contre sept clubs pour débordements

La Ligue nationale de football professionnel a annoncé, mercredi, une série de sanctions à l’encontre de plusieurs clubs de Ligue 1, à la suite d’incidents survenus lors des deux premières journées du championnat.
Selon un communiqué de la Ligue, ces mesures concernent notamment des jets de projectiles et l’allumage de fumigènes par des supporters.
La Jeunesse sportive kairouanaise, l’Espérance sportive de Tunis, l’Étoile sportive du Sahel et le Club athlétique bizertin écopent d’un avertissement assorti d’une amende de 2 500 dinars chacun.
Par ailleurs, le Club africain, le Club sportif sfaxien et l’Espérance sportive de Zarzis ont été sanctionnés d’un avertissement accompagné d’une amende de 1 500 dinars.

Travail à l’étranger : attention aux bureaux privés non agréés, prévient l’ANETI

L’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI) a appelé mercredi les demandeurs d’emploi souhaitant travailler à l’étranger à éviter toute collaboration avec les bureaux privés d’emploi non autorisés par le ministère de tutelle.
Dans un communiqué, l’agence a alerté contre certaines pratiques illégales, notamment la publication d’offres fictives conditionnées au versement de sommes d’argent, alors que la loi interdit formellement aux bureaux de placement de réclamer une quelconque contrepartie financière aux candidats.
Cette mise en garde s’inscrit dans le cadre de l’organisation des activités des établissements privés de placement à l’étranger et de la protection des demandeurs d’emploi contre les abus.
L’ANETI a également publié la liste des bureaux légalement autorisés, comprenant 64 structures réparties sur l’ensemble des gouvernorats, avec leurs adresses et numéros de téléphone. Elle a par ailleurs rendu publique la liste des bureaux dont l’autorisation a été retirée entre 2011 et 2022, au nombre de 17.

Haltérophilie-Championnats d’Afrique cadets et juniors: La Tunisie porte son actif à 21 médailles dont 9 en or

La Tunisie a porté son total à 21 médailles, dont 9 en or, aux Championnats d’Afrique d’haltérophilie pour les catégories cadets et juniors (garçons et filles) se déroulant à Accra au Ghana.
Ce mercredi, Ghofrane Ghrissa a remporté trois médailles d’or dans la catégorie cadettes (U17) chez les -77 kg.
Mardi, Eya Hosni avait également décroché trois médailles d’or dans la catégorie juniors (-63 kg). La même journée a vu les performances d’Idriss Werthi, qui a remporté trois médailles d’argent chez les juniors (-60 kg), et d’Eya Ghali (-69 kg), qui a raflé six breloques d’argent (trois chez les cadettes et trois autres chez les juniors).
Lundi, Yasmine Radhouani (-53 kg) avait ouvert le compteur en gagnant six médailles : trois d’or chez les cadettes et autant d’argent chez les juniors.
La participation tunisienne se poursuit cet après-midi avec les juniors hommes Mohamed Amine Karoui (-79 kg) et Mohamed Taher Ayadi (-88 kg).
La Presse

Tunsie-Libye : Saïed réitère son soutien indéfectible à la souveraineté du peuple libyen

Il est évident que la Tunisie et la Libye ont des relations d’amitié et de coopération excellentes, profondes et historiques, ce qui n’empêche pas les Présidents des deux pays frères de ne rater aucune opportunité pour les raffermir davantage et les faire élever à des paliers toujours supérieurs.

La Presse — Et c’est justement le cas lors de la visite de travail effectuée en Tunisie par le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Younis El Manfi, accueilli par le Président de la République, Kaïs Saïed, à l’aéroport international de Tunis, Carthage, avant une rencontre au Palais de Carthage au cours de laquelle les deux parties ont réaffirmé leur détermination à aller de l’avant, conformément aux aspirations des deux peuples en vue d’un plus grand partenariat économique et de la consolidation de la sécurité, du développement et de la stabilité communes.

Et tout en soulignant la nécessité de redoubler d’efforts pour concrétiser les objectifs d’une meilleure complémentarité et intégration, les deux dirigeants ont mis en exergue qu’il est temps de passer la vitesse supérieure pour surmonter les difficultés, relever les défis et gagner les paris imposés par la conjoncture régionale et internationale dans la mesure où les intérêts des deux pays sont interdépendants

En outre, le Chef de l’Etat a saisi cet entretien pour réitérer que la situation en Libye est une «affaire purement interne, ce qui exige une solution libyco-libyenne, loin de toute ingérence étrangère, car il ne faut pas oublier que le peuple libyen est souverain et qu’il est seul habilité à trouver les solutions qui lui conviennent».

Et à propos de la situation en Palestine occupée, les deux Présidents ont réaffirmé leur dénonciation des crimes de génocide commis par l’entité sioniste alors que le Président Kaïs Saïed a réitéré la position inflexible de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à établir son État indépendant et souverain sur l’ensemble du territoire de la Palestine avec pour capitale la ville sainte d’Al-Qods.

Soulignons que les relations à la frontière sont marquées, depuis quelques jours, par une nette éclaircie avec l’enregistrement d’un record d’afflux au poste de Ras Jedir affichant plus de quatre mille entrées en l’espace de 24 heures seulement prouvant, si besoin est, le grand intérêt commercial et touristique des Libyens pour notre pays.

Cette visite est venue à point nommé pour confirmer l’excellence de l’état actuel des relations de coopération entre les différents pays de la région, plus particulièrement celles tuniso-libyennes, appelées à connaître des jours encore meilleurs pour peu que le climat intérieur en Libye s’améliore et se stabilise davantage.

Une stabilité à laquelle la Tunisie et le Président Saïed accordent la plus haute importance en assurant que la sécurité et la stabilité des deux pays sont intimement liées. Et au Chef de l’Etat de marteler que «la sécurité nationale des deux pays est une et indivisible».

Dans le même ordre d’idées, le Président de la République a assuré que «la Tunisie apporte son ferme soutien aux choix libres du peuple libyen qui reste souverain et demeure le seul habilité à trouver les solutions appropriées».

Ainsi, la communauté régionale et internationale est avertie quant à la proximité des vues et de la communauté de destin entre les deux peuples tunisien et libyen.

Sur instructions du Président de la République : La Tunisie participe à la Ticad 9

Poursuivant son ouverture sur le monde extérieur en vue de concrétiser les objectifs du projet du Président de la République, la Tunisie vient d’entamer sa participation à la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 9), organisée sur le thème « Coopérer pour trouver des solutions innovantes avec l’Afrique ».

La Presse — En effet, mandatée par le Président Kaïs Saïed, la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, se trouve, depuis hier à Yokohama, au Japon, où elle prend part aux travaux de ce sommet aux côtés du Premier ministre japonais et de plusieurs chefs d’État et de gouvernement africains.

Ainsi, après avoir accueilli la 8e édition, les 27 et 28 août 2022, notre pays compte poursuivre une implication effective et efficace dans la concrétisation de la vision commune du développement du continent africain tout en étant fondé sur une approche participative et intégrée.

Cette visite, marquée par une détermination inébranlable à jouer un rôle actif et positif dans la coopération afro-japonaise et à renforcer son positionnement stratégique en Afrique, se distingue par un agenda riche et diversifié de la Cheffe du gouvernement avec des rencontres bilatérales et autres entretiens avec les hauts responsables japonais et africains, surtout qu’elle est accompagnée d’une forte délégation parmi les membres de la présidence du gouvernement ainsi que des représentants du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

Rappelons que la Ticad 9 se déroule sous l’intitulé « Coopérer pour trouver des solutions innovantes avec l’Afrique », d’où la haute importance que revêt la mission tunisienne qui a lieu sur mandat et au nom du Président de la République, Kaïs Saïed ,tout en mettant l’accent sur l’approche privilégiée et renouvelée prônant l’instauration d’un nouvel ordre économique mondial.

Il est utile de souligner que depuis sa création en 1993, la Ticad a constitué une opportunité idoine pour servir de forum international de dialogue et de partenariat en faveur de notre continent, d’où la haute importance pour la Tunisie, également, de renforcer son positionnement stratégique en Afrique.

Cette participation tunisienne, coïncidant avec la présence remarquée à l’Expo Osaka 2025, où la Journée nationale de la Tunisie a eu lieu le 13 août, a été une occasion pour le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, de discuter avec l’ambassadeur du Japon en Tunisie des différents volets de notre participation et, bien entendu, des programmes de coopération tuniso-japonais dans des secteurs clés comme la coopération financière, économique et technologique, ainsi que le dessalement d’eau de mer, avec un accent particulier sur les moyens de renforcer et de développer davantage ces projets.

Plus encore, en marge de cette même participation à l’Exposition universelle, notre ministre de l’Economie et de la Planification a eu des entretiens avec de hauts responsables japonais et des membres de la diaspora tunisienne résidant au Japon ayant permis de discuter des opportunités d’investissement et de transfert d’expertise, ce qui explique le souci de notre pays de confirmer son ambition d’ouverture et d’innovation afin d’être au diapason des défis contemporains portant sur les synergies dans les domaines novateurs dont ceux de la science, de la technologie et de l’innovation.

La participation tunisienne à la Ticad 9 prouve, si besoin est, l’implication des diverses parties intervenantes dans les efforts d’appliquer l’approche du Chef de l’Etat consistant à concrétiser les principes de la diversification, du compter-sur-soi et du respect de la souveraineté nationale.

Ni règlement de comptes ni guerre contre l’Ugtt : La loi avant tout et pour tous

Derrière les rumeurs de dissolution et les slogans incendiaires, la réalité est claire : l’État ne règle pas de comptes avec l’Ugtt, mais réaffirme que nul n’est au-dessus de la loi. Une politique de reddition des comptes s’impose désormais à tous, sans exception.

La Presse — On fourbit les armes depuis quelques jours du côté des instances et bases syndicales pour la manifestation de demain, en guise de riposte à ce qui a été qualifié de pression exercée contre l’organisation syndicale, et pourquoi pas pour devancer les événements et parer à d’éventuelles mesures qui pourraient être prises à l’encontre de l’Ugtt. Une attitude qui en dit long sur les moments difficiles que traverse la centrale syndicale, désormais au centre d’un débat houleux, partagé entre soutiens et désaveux.

Sur les réseaux sociaux, les communiqués émanant des structures régionales de l’organisation se multiplient à un rythme soutenu, démontrant — du moins en apparence — la montée au créneau de ces structures pour contrer un « danger » fabriqué de toutes pièces et grossi chaque jour sous l’effet de certaines contre-vérités  qui s’apparentent à des manipulations. Le principal étant l’idée que l’État serait décidé à dissoudre l’Ugtt ! L’intelligence artificielle a d’ailleurs joué le rôle de catalyseur en manipulant certaines vidéos allant dans ce sens.

Il n’est pourtant pas nécessaire d’avoir un odorat particulièrement développé pour constater que certains dirigeants syndicaux ne sont plus en odeur de sainteté et se retrouvent frappés aujourd’hui d’anathème. Et pour cause, ils sont bien loin du militantisme noble et constructif de nombreux dirigeants syndicaux qui se sont sacrifiés et ont façonné l’histoire syndicale tunisienne. Si « guerre » il y a, elle ne vise pas l’Ugtt en tant qu’institution de défense des travailleurs, mais bien certains syndicalistes qui se croient au-dessus de la loi et n’hésitent pas à adopter une démarche belliqueuse pour tenter de se repositionner par des menaces et des scénarios montés de toutes pièces.

Pourtant, le Président de la République a été clair en affirmant qu’il n’existe « aucune intention de régler des comptes avec qui que ce soit », mais qu’il n’est pas question non plus de renoncer à la reddition des comptes ni d’hésiter à récupérer « le moindre millime appartenant au peuple tunisien ».

Il ne s’agit donc pas d’un règlement de comptes, mais d’une politique générale de l’État visant certaines parties qui se substituent à lui. Depuis 2021, Kaïs Saïed a sifflé la fin de la récréation face aux dépassements et aux contournements de la loi, s’attaquant frontalement aux passe-droits et à la corruption, dans une logique de restauration de l’ordre de l’État, sans céder aux pressions ni aux manœuvres de diversion.

Les tentatives de détourner l’attention de l’essentiel et de botter en touche en transformant le débat en attaques personnelles sur les réseaux sociaux ne sont rien d’autre qu’une fuite en avant, usant de manœuvres grossières et de faux prétextes pour esquiver la reddition des comptes.

La vision du Chef de l’État ne constitue nullement une guerre déclarée contre l’Ugtt ni un règlement de comptes, comme certaines mauvaises langues aiment le colporter sur les réseaux sociaux. La justice, elle, n’épargne personne et nul n’est au-dessus de la loi.

Initiatives législatives parlementaires : En symbiose avec l’approche de gouvernance du Président

Ceux ou celles qui ont dit que les députés sont en congé et profitent des plages dorées de Hammamet et de Sousse ont tort et ont l’obligation de reconnaître qu’ils ont tort. Puisque les députés du 25 juillet, acquis totalement à l’approche de développement conçue et appliquée par le Président Kaïs Saïed et son gouvernement conduit par Mme Sarra Zaâfrani Zenzri, continuent à occuper la scène médiatique nationale par leurs éclairages quotidiens sur les projets de loi qu’ils ont soumis au bureau de l’ARP et dont ils exigent l’examen en priorité devant les commissions parlementaires spécialisées puis en séance plénière aussitôt que sonnera la rentrée parlementaire 2025-2026.

La Presse Ceux et celles qui sont quotidiennement à l’affût, guettant ce que le Président Kaïs Saïed et la Cheffe du gouvernement Mme Sarra Zaâfrani Zenzri entreprennent pour crier à l’intention de ceux qui leur prêtent encore une oreille distraite que les décisions prises n’auront aucune suite et sont vouées à l’échec semblent ignorer ou ont décidé de tourner le dos sciemment aux transformations qui s’opèrent sur la scène politique nationale, à un rythme de plus en plus soutenu, témoignant d’une réalité s’ancrant, de jour en jour : en Tunisie, désormais, toutes les voix sont écoutées, toutes les approches sont évaluées à leur juste valeur et personne n’est plus privé de parole même si ses apports sont en contradiction avec les grands choix du pays.

Et ceux qui répètent, à longueur de journée, que le Président Kaïs Saïed a réussi à dompter l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour en faire une caisse de résonance et transformer les députés en de dociles serviteurs «aveugles et aveuglés» du processus du 25 juillet même si son auteur répète à ces gens-là, à chacune de ses sorties médiatiques, qu’il ne les connaît pas et qu’ils n’ont absolument pas le droit de parler en son nom, y compris s’ils s’aventurent à faire l’éloge de ses décisions et prises de position, particulièrement sur le plan arabe ou mondial, ont l’obligation de reconnaître publiquement leur tort et de s’excuser auprès des Tunisiens (une pratique qu’ils n’exerceront jamais au vu de leur arrogance et de leur déni qualifié des réalités) pour les avoir induits en erreur durant la décennie noire et aussi à l’occasion du déclenchement du processus du 25 juillet. Le principal mérite de ce processus est d’avoir réussi à permettre aux Tunisiens de séparer le bon grain de l’ivraie et de leur avoir fourni l’opportunité de demander à ce que les fossoyeurs soient sanctionnés.

Ainsi, il est exigé d’eux de reconnaître qu’au Palais du Bardo, les députés issus de la Constitution du 18 août 2022 font tout pour mériter de la confiance que les Tunisiens ont placée en eux en les chargeant de conduire, sous la supervision du Chef de l’Etat, à bon port la tant souhaitée mais inachevée, voire non entamée, révolution législative exigée par les Tunisiens et les Tunisiennes qui considèrent qu’ils ont le droit absolu d’accéder à une législation digne de leur révolution adaptée aux normes internationales en vigueur et répondant, surtout, aux revendications légitimes du peuple, loin de toute mainmise étrangère de tentative d’exécuter des agendas partisans ou des intérêts personnels.

Et les initiatives législatives des députés déferlant sur le bureau de l’ARP, avec le plus souvent une demande d’examen en priorité, de montrer qu’au Bardo, on vit une effervescence sans précédent mais différente radicalement de ce que les députés de la Constituante, des époques des Troïka I et II, des gouvernements d’Attawafok et de Hichem Mechichi faisaient de leurs journées au Parlement et de leurs soirées aux sièges des ambassades étrangères ou dans les salons feutrés des hôtels de Gammarth.

Aujourd’hui, les députés proposent des projets de loi qui ont la particularité de la diversité, de la dimension sociale et aussi du caractère instantané.

Dans la mesure où on a l’impression, en parcourant les textes soumis à l’examen des commissions spécialisées, que le gouvernement accuse un retard affligeant pour ce qui est de l’application des directives présidentielles adressées régulièrement aux ministres et aussi aux responsables régionaux et même locaux quand ils sont reçus par le Président ou quand ils rejoignent le Chef de l’Etat dans une région qu’il visite inopinément, au cas où ils seraient informés, à temps, de sa présence sur les lieux.

Et contrairement aux voix qui soutiennent que les députés outrepassent, parfois, les compétences qui leur sont accordées par la Constitution pour empiéter sur celles du gouvernement, le phénomène de «l’inflation» des initiatives législatives parlementaires est à approcher sous un angle purement démocratique. Celui de voir les élus de la nation assumer leur mission de participants actifs et agissants au processus national d’édification et de construction de la Tunisie nouvelle conformément à la vision de son Président.

La confusion persiste : Les soldes ne sont pas des kermesses

«Les soldes et les kermesses sont deux types d’événements distincts, avec des objectifs et des caractéristiques différents. Les soldes sont des périodes de réduction de prix dans les commerces, visant à liquider les stocks. La kermesse, quant à elle, est une fête populaire, souvent organisée par une école ou une association, avec des jeux, des stands de vente, et une ambiance conviviale».

La Presse — C’est ce que disent tous les connaisseurs du milieu.

Les seuls à ne pas comprendre cette différence sont apparemment nos commerçants qui croient dur comme fer que les soldes, c’est pour compenser ce qu’ils n’ont pas pu gagner entre les deux périodes qui sont organisées. Du moins c’est ce que laisse entrevoir leur comportement.

Plus tranchant, un vieux commerçant, en visite, a laissé tomber : «Si les magasins qui participent à ces soldes ne sont pas tout simplement «cambriolés» en quelques jours et qu’il ne reste rien, c’est un échec».

Et malheureusement cela n’a jamais été le cas.

D’ailleurs, la veille de l’ouverture des soldes, on était bien pessimiste du côté des organisateurs.

Aucun avantage

Le président de la Chambre nationale des commerçants de prêt-à-porter, Mohsen Ben Sassi, a déclaré, que «certains commerçants hésitent à participer aux soldes d’été 2025, qui ont débuté jeudi 7 août», les exhortant à «s’inscrire et à déposer leurs candidatures».

Et on se retrouve avec des commerçants qui en font une tête et des consommateurs blasés qui font une moue significative : «c’est toujours la même histoire. Nos commerçants n’ont pas voulu comprendre, avoue une dame accompagnée de sa fille, que les soldes c’est pour liquider ce qui reste, pour réinjecter de l’argent dans les nouvelles collections. Je n’habite pas loin du centre-ville et je me permets de lécher les vitrines en rentrant. Les mêmes articles, les mêmes prix et aucun avantage.

D’ailleurs je ne suis pas la seule à faire la constatation. Voyez la fréquentation des magasins. Ils sont presque vides. Il y a ceux qui préparent des mariages. Ils sont là à contre-cœur. Ils ne finiront par prendre l’avion pour aller préparer le trousseau ailleurs. Et chez nous, nos commerçants qui se cramponnent à leurs bénéfices.

Les soldes désignent en effet des périodes de vente où les commerçants réduisent les prix de leurs produits pour se débarrasser rapidement de leurs stocks. Les commerçants proposent des prix réduits sur une partie ou la totalité de leurs produits.

Quels avantages pour les commerçants

La période est propice pour se débarrasser de stocks «qui ne seront plus vendus l’année prochaine». Dans le secteur de l’habillement très perméable à la mode par exemple, il est beaucoup plus intéressant de proposer un rabais important aux clients que de laisser végéter une marchandise qui perdra de sa valeur.

Les véritables soldes permettent donc aux commerçants de vider rapidement leurs stocks, notamment pour faire place aux nouvelles collections.

Importance de la communication

Alors que dans les grandes capitales, les soldes constituent de véritables événements auxquelles on réserve une véritable campagne de publicité et que l’on rejoint d’un peu partout dans le monde, pour profiter de tout ce qui est à enlever, chez nous rien n’a changé. Les commerçants se contentent de coller des affiches, animent un tant soit peu leurs vitrines, mal achalandées d’ailleurs, et attendent que la Chambre fasse le travail pour eux.

Notre interlocuteur originaire de La Goulette est catégorique :

«Dans ce secteur, les soldes constituent une occasion de se distinguer, de gagner, voire de fidéliser de nouveaux clients. Les promotions sont moins une occasion de faire du profit que de se faire de la publicité».

L’Otic pousse pour une loi

À l’ouverture de la saison des soldes d’été 2025, l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (Otic) alerte sur la hausse notable des prix, notamment dans des secteurs de forte consommation comme le prêt-à-porter, les chaussures, la décoration et les parfums.

Bien entendu, c’est une réaction au comportement des marques étrangères, qui opèrent sous contrat de franchise. Elles  dominent de plus en plus le marché tunisien, sans réel transfert de technologie, ni intégration de la main-d’œuvre ou des matières locales.

Les résultats ne se font pas attendre : les prix sont supérieurs à ceux pratiqués dans les pays d’origine, manque de transparence sur les marges et une pression psychologique sur le consommateur tunisien, influencé par le prestige des marques.

Tout cela se répercute sur le produit local, exclu des chaînes de distribution et confronté à des barrières d’accès au marché.

Eviter la confrontation

Lotfi Riahi, président de l’organisation, a annoncé qu’un projet de loi est actuellement en cours d’élaboration, en concertation avec des députés, pour encadrer légalement les contrats de franchise.

Et voila comment on retombe les pieds joints dans de nouveaux problèmes.  Au lieu d’œuvrer pour resserrer les liens et faire en sorte que «consommer tunisien» ne reste pas un vain slogan, on s’achemine vers la confrontation.

Une loi ? Très  bien. Mais c’est une loi, une de plus, qui nous plongera dans les méandres des contrôles, des sanctions, d’un manque de transparence due à l’incompréhension totale de ce que sont des soldes.

Les soldes n’ont rien à voir avec une fête de kermesse. On ne veut pas le comprendre. Et ce n’est pas une loi qui rétablira la confiance entre commerçants et consommateurs. Il faut discuter, expliquer, convaincre et chercher à atteindre les objectifs par le dialogue.

Pourquoi – Les pétards et les feux d’artifice…

Après une accalmie qui a duré, tout de même, un certain temps, voilà que les pétards et les feux d’artifice font leur réapparition lors de ces nuits d’été caniculaires, troublant la quiétude des riverains qui peinent déjà à trouver le sommeil après une journée suffocante où tout le monde a de la peine à respirer.

Et évidemment — et vous l’avez deviné — c’est pour fêter les cérémonies, particulièrement les mariages, qu’on se permet tous ces dépassements.

Mais il y a une question qui intrigue tout de même :  où trouve-t-on ces gadgets et à quel prix? 

L’Afrique et le Japon Cocréer un avenir grâce à la jeunesse, à l’innovation et au partenariat

Par Tanaka Akihiko, président de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica)

Alors que la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique « Ticad 9 »  se tient du 20 au 22 août 2025 à Yokohama au Japon, le monde tourne une fois de plus son regard vers l’Afrique — un continent riche en diversité, en résilience et en promesses. Cette conférence intervient à un moment crucial, marqué par des défis mondiaux, tels que le changement climatique, la fragmentation géopolitique et les inégalités économiques. « Ticad 9 » offre une plateforme essentielle pour réimaginer la coopération au développement, fondée sur le respect mutuel, l’innovation et le partenariat stratégique.

Au cœur de cette vision se trouve la jeunesse africaine. D’ici 2050, une personne sur quatre dans le monde sera africaine. Ce changement démographique représente une opportunité historique : un « dividende démographique » porté par une main-d’œuvre jeune et dynamique. Mais ce potentiel ne pourra être réalisé que par des investissements soutenus dans l’éducation, la santé et la création d’emplois. Sans cela, les mêmes forces démographiques pourraient aggraver la pauvreté et l’instabilité.

La vision de la Jica : développement endogène et sécurité humaine

Depuis le lancement de l’Aide publique au développement (APD) du Japon en 1954, l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) a œuvré dans plus de 190 pays, soutenant le développement à travers les infrastructures, la formation des ressources humaines et la coopération technique. L’APD japonaise, dirigée par la Jica, a longtemps défendu le principe du « développement autochtone ». Cette approche vise à autonomiser les communautés locales afin qu’elles trouvent leurs propres solutions, plutôt que d’imposer des modèles extérieurs. Les programmes de la Jica en Afrique illustrent cette philosophie. La Coalition pour le développement du riz en Afrique (Card), lancée lors de la « Ticad IV » en 2008, a doublé la production de riz sur le continent en une décennie.

Aujourd’hui étendue à 32 pays, la Card vise à doubler à nouveau la production pour atteindre 56 millions de tonnes d’ici 2030, transformant l’Afrique en une région autosuffisante sur le plan alimentaire. D’autres initiatives comme la « Shep » (Promotion et autonomisation de l’horticulture des petits exploitants) et le « Kaizen » (méthode d’amélioration de la productivité inspirée des pratiques japonaises) ont permis aux agriculteurs et aux travailleurs d’améliorer leurs moyens de subsistance et productivité avec des ressources limitées. Ces programmes sont désormais dirigés par des formateurs africains, diffusant un développement durable à travers le continent. La sécurité humaine est le principe fondamental de toutes les actions de la Jica — un principe réaffirmé dans la Charte révisée de la coopération au développement du Japon en 2023. Elle signifie garantir que chaque individu soit libre de la peur et du besoin, et puisse vivre dans la dignité. Dans un monde confronté à des crises imbriquées, ce principe est plus pertinent que jamais.

Innovation et entrepreneuriat : une nouvelle ère de collaboration

La jeunesse africaine n’est pas seulement bénéficiaire — elle est innovatrice. Partout sur le continent, de jeunes entrepreneurs utilisent les technologies numériques pour résoudre des problèmes locaux et lancer des startup. En réponse, la Jica a lancé en 2020 le projet « Ninja » (Next Innovation with Japan), qui relie des startup  africaines à des investisseurs et experts japonais. En 2025, la Jica a signé son premier accord de don avec le Nigeria pour soutenir des startup  locales, marquant une nouvelle étape dans la collaboration en matière d’innovation entre l’Afrique et le Japon. Lors de « Ticad 9 », la Jica dévoilera l’initiative « Idea » (Impact Investing for Development of Emerging Africa), conçue pour mobiliser des capitaux privés en faveur du développement socioéconomique et de l’action climatique. En complément, le gouvernement japonais a modifié la loi sur la Jica en avril 2025, permettant à l’agence de prendre des risques financiers pour catalyser les investissements privés — une première dans l’histoire de la coopération japonaise.

Échanges de jeunesse : bâtir la confiance et un avenir commun

Les échanges humains sont au cœur du partenariat Afrique-Japon. Depuis 2013, l’initiative « ABE » (African Business Education Initiative for Youth) a permis à plus de 1.900 étudiants africains d’étudier au Japon et de faire des stages dans des entreprises japonaises. Une ancienne participante remarquable est Mme Pelonomi Moiloa, fondatrice sud-africaine de « Lelapa AI », qui développe des technologies linguistiques pour les langues africaines peu dotées. Son travail lui a valu une place dans le classement « Time » des 100 talents de l’IA (intelligence artificielle) en 2023.

S’appuyant sur l’ABE, la Jica lancera « Tomoni Africa » à la « Ticad 9 ». « Tomoni » signifie « ensemble » et « amis » en japonais, symbolisant l’esprit d’apprentissage mutuel et de collaboration. « Tomoni Africa » élargira les échanges face-à-face entre jeunes africains et japonais, favorisant les amitiés et les projets communs. Cet esprit est déjà bien vivant. En mai 2025, la Jica et le lycée « Sapporo Kaisei » ont organisé le « Japan-Africa Youth Camp », réunissant 300 élèves japonais et 20 jeunes Africains pour discuter de culture, de développement et de coopération future. Ces interactions brisent les barrières et construisent une compréhension durable.

Volontariat et multilatéralisme : un héritage de partenariat

Depuis 1965, plus de 16.000 volontaires japonais de la coopération internationale (Jocv) ont servi en Afrique, contribuant dans des secteurs allant de l’éducation à l’agriculture. Beaucoup reviennent au Japon avec un nouvel élan, créant des entreprises sociales et revitalisant leurs communautés. Un exemple est Mme Tsuboi Aya, qui a fondé « Sunda Technology » après son service en tant que Jocv en Ouganda. Son système de paiement de l’eau basé sur l’IoT (Internet of Things) assure un accès durable à l’eau potable en Afrique et a été reconnu par « Forbes Japan Next 100 » en 2023.

Le format multilatéral de la Ticad — réunissant gouvernements, société civile et organisations internationales — reste une clé de son succès. Le partenariat de la Jica avec le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), signé en 2022, vise à créer une zone commerciale unifiée. La Jica soutient également le développement des corridors économiques et les postes de contrôle juxtaposé pour faciliter le commerce. Au-delà de l’Afrique, la Jica favorise la coopération triangulaire avec des pays comme l’Égypte et le Brésil, afin de partager leur expertise à travers les continents. En 2024, la Jica et l’Indonésie ont signé un mémorandum pour soutenir conjointement le développement africain, illustrant le potentiel croissant de la collaboration Sud-Sud.

Un avenir commun fondé sur le respect et la cocréation

L’Afrique est à la croisée des chemins. Ses défis — pauvreté, conflits, gouvernance — sont réels. Mais ses opportunités — jeunesse, innovation, résilience — sont tout aussi puissantes. Pour le Japon, s’engager avec l’Afrique n’est pas un acte de charité, mais un investissement stratégique dans un avenir partagé. Alors que Ticad9 se déroule, le message est clair : l’Afrique et le Japon peuvent cocréer des solutions aux défis mondiaux. Guidé par la sécurité humaine, porté par la jeunesse et fondé sur le respect mutuel, ce partenariat offre un modèle de développement inclusif et durable. L’avenir n’est pas quelque chose à recevoir, c’est quelque chose à construire, ensemble.

T.A

Le télétravail, cet héritage de la pandémie : Un avantage inégal pour les travailleurs

Le télétravail, apparu comme une nécessité pendant la pandémie de Covid-19, s’est installé durablement dans le monde professionnel. Mais son accès reste inégal selon les pays, les secteurs et les métiers, soulevant des questions sur l’équité, la productivité et l’adaptation des entreprises. En Tunisie, cette nouvelle organisation du travail commence à se développer, notamment dans les secteurs technologiques et financiers, mais elle reste encore marginale.

La Presse — Un sondage mondial mené par l’Université Stanford montre que le télétravail est plus répandu en Amérique du Nord, au Royaume-Uni et en Australie,   que dans la majorité des pays asiatiques. Parallèlement, la durée moyenne de télétravail a légèrement diminué : de 1,6 jour par semaine en 2022, elle est tombée à 1,33 jour en 2023 et à 1,27 jour depuis 2024, selon l’échantillon des 22 pays étudiés où cette pratique est la plus répandue.

Tout change d’un pays à l’autre

Le télétravail, apparu comme une solution d’urgence durant la pandémie, a rapidement montré ses avantages. Pour ceux qui y ont accès, il permet de mieux concilier vie professionnelle et vie familiale, d’économiser sur les transports et de gérer certaines tâches domestiques entre deux réunions. Ces bénéfices expliquent sa persistance, même après le retour progressif à la normale. Charles Emond, président de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), souligne que le télétravail est particulièrement répandu en Amérique du Nord, car il permet d’éviter des déplacements longs et de mieux exploiter de grands espaces de bureaux. En Europe, le coût élevé de l’électricité pousse encore les employés à se rendre au bureau. En Asie, la pratique reste marginale dans plusieurs pays pour des raisons culturelles et logistiques. Toutefois, cette flexibilité n’est pas accessible à tous. Dans de nombreux secteurs, tels que la santé, l’enseignement ou les services, le télétravail reste impossible, créant des inégalités parmi les travailleurs. Même dans les pays où il est le plus répandu, les entreprises constatent un impact limité sur la productivité, mais s’inquiètent du vide laissé dans leurs immeubles de bureaux. Certaines ont commencé à rappeler leurs employés, comme les banques, Google, Amazon ou Starbucks.  Le gouvernement de l’Ontario a annoncé un retour obligatoire cinq jours sur cinq pour la fonction publique.

Des infrastructures fiables pour un développement équitable

En Tunisie, le télétravail commence à se développer dans des secteurs comme les technologies, le marketing ou la finance, mais il reste limité. L’expérience internationale montre qu’il peut améliorer la productivité et réduire les coûts liés aux déplacements, mais il nécessite des infrastructures fiables et une adaptation des entreprises pour garantir que tous les travailleurs y aient accès de manière équitable.

Le télétravail s’impose donc comme un héritage durable de la pandémie, mais inégal et complexe à gérer.

Pour la Tunisie, il représente une opportunité : moderniser les outils numériques, faciliter l’accès aux métiers compatibles avec le travail à distance et veiller à ce que cette flexibilité profite à tous sans accentuer les inégalités professionnelles.

Adam au Festival international de Carthage : Un succès inestimable pour la star libanaise

Sold-out depuis l’annonce de son spectacle à la 59e édition du Festival de Carthage, Adam, nouvelle coqueluche de la chanson libanaise, s’est imposé sur la scène artistique arabe avec des mélodies qui exaltent l’amour  et tous ses dérivés : jalousie, trahison et regrets. Son répertoire peu fourni a vite fait de lui un chanteur de charme qui  caracole sur les réseaux sociaux.

La Presse — A l’instar de ses pairs Wael Kfouri, Ragheb Alama ou encore Zied Borji, Adam suit leurs pas dans la chanson de variété qui semble avoir encore de beaux jours devant elle. Il est la quatrième vedette qui a foulé, cette année, la scène du Théâtre de Carthage après Ibrahim Maâlouf, Nancy Ajram et Najoua Karam.  Bien que sollicité dans d’autres festivals, il a choisi Carthage, festival prestigieux et de renommée, pour jauger sa popularité.  C’est donc la première fois qu’il affronte le public tunisien pour lui révéler son talent et ses capacités vocales à interpréter des titres issus de son répertoire personnel et en recourant aussi à celui d’autres célébrités artistiques. Sous la baguette de l’illustre maestro libanais Mahmoud Aid, Adam a fait une entrée fracassante, enveloppé du drapeau tunisien sous les hourras joyeux du public qui s’impatientait depuis le début de l’après-midi pour assister à son show. Emu par une foule surexcitée, il s’est exprimé brièvement par ces quelques mots : «Merci et bonsoir, c’est le plus important jour de ma vie». Puis sans plus tarder, il se lance avec des mélodies romantiques dont «Nahna Sawa», fredonné par des fans plus que conquis et qui connaissent par cœur les paroles de ses tubes.

La play-list de l’artiste comprend 17 titres au total qui font environ 1 heure 30 de spectacle non stop. L’ambiance est si explosive qu’Adam en sueur, qui voulait changer de chemise, a dû y renoncer en fin de compte pour poursuivre son show. A mi-parcours, il fredonne «Allo, Allo», l’immense succès de Balti, et annonce que ce dernier était invité à être à ses côtés, mais indisposée en raison de problèmes de santé, la star du rap s’est excusée. D’ailleurs, ce soir-là, Balti devait animer une soirée au Festival de Tabarka, mais il a dû l’annuler à la dernière minute. Adam, aux anges, sans cesser de répéter «Allah, Allah»,  a enchaîné ses tubes, dont le plus connu est «Hadha Ana». Les fans déchaînés explosent de joie et le chanteur leur lance ces mots : «Mon cœur grandit grâce à vous ! ». Pour terminer son spectacle, Adam recourt à des succès incontestables et infaillibles comme «Hilef el Kamar» du maître du tarab George Wassouf, «Akdheb Alik» de Warda, «Ana Baâchek» de Mayada Hanaoui et «El Asami» de Dhikra Mohamed. Adam peut maintenant se rassurer pour sa carrière. Le public de Carthage lui a délivré le label qui lui permettra de se hisser encore plus haut dans le ciel de la chanson arabe de variété.   

Festival international de Carthage : La quête d’équilibre

Du point de vue commercial, cette édition 2025 est un franc succès. On parle de fréquentation record et le public a répondu à l’appel de toutes les têtes d’affiche. La dure  réalité symptomatique d’une époque où les festivals sont appelés à négocier entre l’art et l’audience.

La Presse — Jeudi soir, avec le concert de la chanteuse émiratie Ahlem, sera mis un point final à la 59e édition du Festival International de Carthage, durant laquelle, l’amphithéâtre romain de Carthage a fait quasiment salle comble tous les soirs. De Latifa Arfaoui à Nancy Ajram, de Najwa Karam à Mohamed Assaf, Nacif Zeitoun, Adam… le public est venu en masse. La billetterie a affiché complet à plusieurs reprises, les réseaux sociaux ont explosé de selfies et d’applaudissements. Du point de vue commercial, cette édition 2025 est un franc succès. On parle de fréquentation record et le public a répondu à l’appel de toutes les têtes d’affiche.

Le festival de Carthage, malgré la tendance générale qui va vers les super galas des têtes d’affiche au succès garanti auprès du public, réserve tout de même une niche pour un produit de création qui porte l’étendard du purement culturel. Dès l’ouverture avec « Men Kaâ El Khabia» de Mohamed Garfi, le ton était donné : hommage musical à la Tunisie, qui voulait offrir une alternative à la logique de la star-système. Hélas le public n’était pas au rendez-vous comme souhaité et le démarrage de cette édition s’est fait timide. « La nuit des chefs», «Tapis Rouge» de Riadh Fehri, la soirée de la chanson tunisienne, «Imagine» se sont inscrits dans la même lignée : laisser la place à la production tunisienne mais cela a montré de nouveau la faillite commerciale et publique de ces spectacles. Le public de Carthage semble avoir perdu la fibre de la découverte, il ne veut plus prendre de risque et ne se laisse pas titiller par la curiosité pour tout ce qui est nouveau. Bien que le festival semble encore tenir à cette vocation et qu’il n’a pas totalement abandonné son rôle de découvreur de talents ou de défenseur du patrimoine, le public ne suit pas, ne s’intéresse pas, car Carthage rime pour lui, et ce depuis des années déjà avec «acquis», le connu et le prévisible. Quelques soirées dérogent à la règle et drainent leur propre public comme celle du trompettiste Brahim Maalouf ou de Saint Levant.

Pour les autres genres artistiques, soit ils n’ont pas de place dans la programmation soit ils restent marginalisés, souvent relégués aux dates « creuses » ou sans réelle mise en avant. Le festival semble hésiter à leur donner une vraie place sur scène. Il prend des risques… sans vraiment les assumer. Tout au long de cette édition, une tension sous-jacente a habité le festival : celle de devoir plaire au plus grand nombre tout en préservant une exigence artistique. Carthage 2025 aura été une édition brillante, prestigieuse, mais aussi symptomatique d’une époque où les festivals sont appelés à négocier entre l’art et l’audience, entre la recherche et la créativité et l’instantané.

Prix Katara du roman arabe 2025 : Cinq romans tunisiens en lice

Les listes courtes reflètent la richesse et la diversité de la production littéraire arabe contemporaine.

La littérature tunisienne continue d’affirmer sa présence dans les plus prestigieux concours littéraires du monde arabe. Cette année, cinq romans tunisiens ont été sélectionnés pour figurer dans les listes courtes de la 11e édition du Prix Katara du roman arabe, un prix de référence décerné par la Fondation du quartier culturel Katara au Qatar.L’annonce officielle, publiée hier par la Fondation Katara, révèle que les œuvres tunisiennes retenues couvrent plusieurs catégories parmi les six que comprend le concours, à savoir les romans publiés, les romans non publiés, les romans historiques, la littérature de jeunesse, les études critiques et le roman qatari.

Les cinq œuvres tunisiennes sélectionnées sont : «L’Heure de Noé» de Sofiane Rajeb, dans la catégorie des romans publiés, «Dien Bien Phu–Histoire de ceux que l’Histoire a oubliés» de Omar Jemli, dans la catégorie des romans historiques, «Joufrane et la nymphe des eaux» de Besma Haj Yahia, et «Les Enfants de la lumière» de Besma Chaouali, dans la catégorie des romans de jeunesse, «Lalla Aziza ou Señorita Mona Lisa ? » de Ajmi Ben Boubaker, dans la catégorie des romans non publiés.

Cette édition 2025 rassemble un total de 44 romans et 9 études critiques en compétition pour décrocher l’un des prix. Les listes courtes reflètent la richesse et la diversité de la production littéraire arabe contemporaine.

Dans la catégorie des romans publiés, neuf œuvres provenant de sept pays arabes ont été retenues. L’Égypte et la Palestine y figurent en tête avec deux romans chacune, suivies par la Tunisie, le Koweït, le Sultanat d’Oman, la Syrie et le Yémen avec un roman chacun.

Dans la catégorie des romans non publiés, la sélection compte neuf œuvres d’auteurs venant de six pays : l’Égypte (3), le Maroc (2), et un roman pour la Tunisie, le Soudan, l’Irak et la Palestine.

La catégorie jeunesse (romans pour adolescents) comprend également neuf œuvres issues de cinq pays, avec deux romans pour la Tunisie, l’Égypte, le Maroc et l’Algérie, et un roman syrien.

Les études critiques non publiées incluent neuf travaux académiques provenant de trois pays : cinq du Maroc, trois d’Égypte et une de Jordanie.

Enfin, les romans historiques, au nombre de neuf, proviennent de six pays : l’Égypte (3), la Jordanie (2), et un pour la Tunisie, le Maroc, l’Irak et le Yémen.

Dans la catégorie spéciale du roman qatari, huit ouvrages ont été enregistrés, mais un seul sera retenu lors de l’annonce finale. Le verdict final du jury et la révélation des lauréats auront lieu le 13 octobre 2025, comme chaque année, coïncidant avec la Journée mondiale du roman arabe. La liste complète des œuvres sélectionnées est disponible sur le site officiel du Prix Katara.

PISFF 2026 : 40 courts-métrages de 20 pays en sélection officielle

Des films qui illustrent la diversité et la richesse du film court à l’échelle internationale, ses différentes esthétiques et l’exigence du format.  

Le comité exécutif du Festival international du court métrage Panorama (Panorama international short film festival-Pisff-) a dévoilé la liste définitive des films retenus pour la 11e édition, qui se tiendra du 2 au 7 février 2026.

Au total, 40 films provenant de 20 pays ont été sélectionnés, illustrant la diversité et la richesse du film court à l’échelle internationale.

Le comité de sélection, réunissant le réalisateur Zakaria Nouri (Maroc), le scénariste et cinéaste Hady Bitar (Liban), la photographe, monteuse et jeune réalisatrice Malek Ben Dekhil (Tunisie) et le réalisateur Nicolas Jacquette (France), met en lumière une diversité de créations réparties sur quatre catégories.

Pour les courts métrages de fiction, sept films issus du Maroc, de la Tunisie, de la France, de l’Afrique du Sud, de l’Egypte et du Sénégal ont été choisis. La catégorie du court documentaire comptera six films représentant la Tunisie, la Palestine, l’Egypte, le Pakistan et l’Iran.

Dans la catégorie du court métrage d’école, dix films en provenance d’Egypte, de Tunisie, du Maroc et du Liban ont été retenus. La sélection dédiée au court métrage d’animation réunit quant à elle dix-sept productions venues d’Italie, de Grèce, du Canada, des Etats-Unis, de Taiwan, de Belgique, du Danemark, du Royaume-Uni, de France, du Brésil, d’Algérie et d’Iran.

L’ouverture de ce nouveau rendez-vous dédié au format court sera avec le court-métrage fiction «Mango» de la réalisatrice égyptienne Randa Ali. Sélectionné dans la compétition officielle des courts métrages fiction lors de la 35e édition des Journées cinématographiques de Carthage en 2024, ce film a remporté notamment une mention spéciale au Festival international du film d’Amman 2025.

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