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Météo : fortes chaleurs et orages attendus sur certaines régions

Selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie (INM), la journée de ce lundi sera marquée par des conditions météorologiques contrastées entre chaleur, orages et vents parfois forts.

Températures maximales oscilleront entre 29 et 34°C sur les régions côtières et les hauteurs. Elles varieront entre 35 et 40°C dans le reste du pays. Un pic de 42°C est attendu dans le sud-ouest, accompagné localement par le chergui (chhili).

Le ciel sera généralement peu nuageux le matin, avec des passages nuageux plus denses l’après-midi sur les régions côtières de l’Est. Des cellules orageuses isolées pourront se développer, apportant parfois des averses localisées.

Le vent soufflera du secteur nord sur le nord et le centre, et du secteur ouest sur le sud. Globalement faible à modéré, il se renforcera l’après-midi sur le sud-est, atteignant parfois plus de 70 km/h en rafales lors des passages orageux.

Mer agitée sur la zone de Serrat, peu agitée sur le reste des côtes tunisiennes.

Sousse : La médina et Cité Erriadh ciblées par une vaste opération de nettoyage

La municipalité de Sousse a mené, dimanche, une opération exceptionnelle de nettoyage dans les zones municipales de Cité Erriadh et de Sousse-Ville afin de renforcer le travail des équipes chargées de la collecte des ordures ménagères.
Les interventions ont porté sur le balayage manuel, le nettoyage des abords des conteneurs à déchets, l’élimination des dépôts sauvages et des « points noirs », ainsi que le déblaiement et l’assainissement des terrains vagues. Le marché de Bab Jedid et les rues avoisinantes ont également fait l’objet d’une action spécifique.
La veille, samedi, les services municipaux étaient déjà intervenus à Cité Erriadh pour collecter les ordures ménagères et ramasser les résidus de jardin jetés de manière anarchique autour des conteneurs. Ils ont également procédé au curage des canalisations d’eaux pluviales dans les zones à risque, avant et après les récentes précipitations. Une opération similaire a été réalisée dans la médina, où les ruelles ont été dégagées des résidus laissés par les eaux de pluie.
La municipalité de Sousse a rappelé que de telles actions sont menées chaque semaine pour lutter contre les dépôts anarchiques, les déchets de jardin et les gravats abandonnés sur les terrains blancs ou à proximité des bacs à ordures.
Dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, elle a appelé les citoyens à soutenir ces efforts en préservant la propreté des espaces publics et en participant activement aux opérations de nettoyage. Elle a, par ailleurs, souligné que le dépôt illégal de déchets constitue une infraction passible de sanctions administratives et judiciaires.

Bacheliers 2025 : conditions et délais pour obtenir un logement universitaire

Les nouveaux bacheliers de la session 2025 souhaitant obtenir un logement universitaire sont appelés à soumettre leurs candidatures exclusivement en ligne, via le site officiel de l’Office des œuvres universitaires pour le Sud (OOUS), entre le 20 août et le 30 septembre 2025.
Cette mesure concerne également les étudiantes ayant obtenu leur baccalauréat en 2024 et qui souhaitent renouveler leur demande de logement. Les candidatures doivent être déposées à travers le lien suivant : https://services-oous.rnu.tn/fr/etudiant/login.
L’OOUS rappelle que trois conditions cumulatives sont exigées pour bénéficier d’un logement universitaire. Le candidat doit être affecté à un établissement public de l’enseignement supérieur situé dans l’un des gouvernorats de Sfax, Gabès, Médenine, Tataouine, Kébili, Gafsa ou Tozeur. Le lieu de résidence du parent de l’étudiant doit se trouver à plus de 30 km de l’établissement concerné. Enfin, l’âge du candidat ne doit pas dépasser 26 ans au 1er septembre 2025.
Les résultats définitifs de sélection seront publiés conformément au calendrier de la rentrée universitaire.

Algérie : Séisme de magnitude 5,8 enregistré à Tébessa

Un séisme d’une magnitude de 5,8 a été enregistré dimanche dans la wilaya de Tébessa, au nord-est de l’Algérie, a rapporté la chaîne de télévision Ennahar.
Le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique a précisé que l’épicentre a été localisé à 10 kilomètres au sud-est de la localité de Negrine.
Une réplique de magnitude 4,7 a ensuite été ressentie à 26 kilomètres au sud-est de Negrine, dans la ville de Tébessa.
La protection civile algérienne a indiqué qu’aucune perte n’a été constatée et a affirmé que ses équipes poursuivent les opérations de reconnaissance et de suivi.

Décès d’un technicien de la STEG en mission de réparation électrique à Sousse

La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) a annoncé ce dimanche le décès de son technicien Mohamed Al-Abed, survenu alors qu’il intervenait pour réparer une panne électrique sur un poteau haute tension dans le nord de Sousse.
La STEG a rendu hommage à son employé, qualifiant son sacrifice de « dévouement pour apporter la lumière aux habitants » et soulignant l’exemplarité de son engagement face au danger.
Père de deux enfants, Mohamed Al-Abed est « compté parmi les justes et les martyrs », selon l’entreprise, qui a adressé ses condoléances à sa famille et à ses proches, priant pour « qu’il repose dans la miséricorde divine et que son souvenir reste gravé ».
Paix à son âme.

Quand l’USBG ne se livre pas… : Trop lisible, excessivement prudent !

Outrageusement repliés, Ghazi Abderrazak et ses partenaires ont fini par céder en fin de match et rentrer avec une défaite au goût amer.

La Presse — L’USBG a perdu son match contre l’ASM par un but à zéro inscrit par Ahmed Hadhri dans le dernier quart de jeu (77‘). Après la victoire de la première journée contre l’OB, ce coup d’arrêt a tempéré l’euphorie des fans des Jaune et Noir de Ben Guerdane qui ont rapidement cru que leur équipe pouvait surmonter son manque de préparation durant l’intersaison et réaliser de bonnes performances.

Une défaite qui a fait revenir à un certain réalisme  et ce qui  fait nourrir un sentiment d’inquiétude pour les matches à venir. C’est la manière avec laquelle ce match contre les Marsois a été géré tactiquement par l’entraîneur Nidhal Khiari qui fait mal.

Si concernant la composition du onze de départ on ne peut pas contester les choix de Nidhal Khiari avec un système équilibré sur le papier via une défense à quatre (Yeken, Taous, Touis, Abderrazak), un milieu à trois (Mâaouani, Mbida, Abcha)  et une ligne avant avec ses trois meilleurs pions ( Mimouni, Felhi, Hadj Khlifa), soit un système qui avait même tout l’air d’être à vocation offensive, c’est le comportement des joueurs qui interroge. 

Bloc bas fatal 

Stupeur d’ailleurs dès le premier quart d’heure. Le bloc était trop bas et les protégés de Nidhal Khiari ont été assiégés dans leur zone par les hommes de Ameur Derbel qui ont mis le cœur et la pression pour se racheter de leur faux pas contre le CA et engranger les trois premiers points de la saison.

Pourquoi une telle approche qui s’est avérée fatale en fin de rencontre avec l’encaissement du but de la défaite ? Les supporters de l’USBG, assommés par l’échec de leur équipe, résultat et manière, cherchent encore à comprendre. La seule explication possible à cette stratégie hyper défensive est que l’équipe n’est pas encore à son meilleur niveau sur le plan physique et que, pour ménager ses joueurs, Nidhal Khiari les a fait jouer très bas pour les faire courir le moins possible derrière le ballon et leur épargner une grande débauche d’énergie.

Seulement, la plupart du temps, une équipe trop sur la défensive finit toujours par craquer en fin de rencontre et par regretter d’avoir opté pour l’extrême prudence. On comprend la joie de l’entraîneur des Marsois, Ameur Derbel, libéré après plus de 75 minutes de tension et d’angoisse.  «Nous avons tout essayé pour déverrouiller le blocus de l’adversaire. Attaque placée,  attaque rapide, variation des percées sur les couloirs et nos tentatives nombreuses ont fini par être payantes. 

J’ai fait entrer un deuxième attaquant (Kalu Godwin) pour peser plus sur l’axe central de notre adversaire qui a refusé carrément le jeu et chercher la faille. La délivrance n’a pas tardé après ce coaching réussi avec le but de Hadhri et deux occasions nettes pour concrétiser mieux notre domination», a-t-il affirmé après le match. Quant à Nidhal Khiari, il ne pouvait que broyer du noir pour avoir précipité la défaite des siens. 

Mercato : Lens se positionne pour Belhadj Mahmoud

Le RC Lens a officiellement saisi les Suisses de Lugano afin de recruter le  milieu défensif Mohamed Belhadj Mahmoud. 

La Presse — Sous contrat avec le FC Lugano jusqu’en juin 2026, l’ancien joueur de l’Etoile Sportive du Sahel constitue actuellement une valeur sûre, disputant jusque-là  42 matchs et se distinguant par sa production d’ensemble, sa vélocité et ses qualités de finisseur avec 10 buts à la clé.

Cependant, les Lensois pourraient se heurter aux exigences de son club employeur, sachant que la cote du joueur a grimpé ces derniers temps. En fait, sur Transfermarkt, le milieu tunisien est évalué à hauteur de 4 millions d’euros, une somme que devront payer les «Sang et Or » s’ils veulent enrôler Belhadj Mahmoud. 

L’EST sur Kouceila Boualia

L’EST serait en négociations avec l’ailier droit algérien de 24 ans, Kouceila Boualia, sociétaire de la JS Kabylie. Selon l’entourage du doyen des clubs tunisiens, une offre de l’ordre de 600.000 dollars aurait déjà été transmise à la JS Kabylie. Sous contrat avec la JSK jusqu’en été 2026, Boualia a certes enchainé les prestations abouties avec les Canaris, mais rappelons tout de même qu’il avait été touché au niveau des ligaments croisés en 2021-2022, ce qui l’a forcé à un arrêt net de 10 mois.

Aujourd’hui cependant, le joueur a retrouvé toute sa percussion, ses sensations et sa vivacité sur son couloir de prédilection, devenant un élément majeur de la JSK et courtisé actuellement par l’EST. A suivre… Toujours en rapport avec l’Espérance, volet non reconduction de contrat, Al Khaldiya du Bahreïn a transmis une proposition à l’EST afin de recruter l’attaquant Oussema Bouguerra, 26 ans d’âge et encore redevable d’une année de contrat envers le champion en titre tunisien.

Cédé à titre de prêt aux Saoudiens d’Al Batin, la saison écoulée, l’ex-Kairouanais et Béjaois ne retrouvera pas le Parc B même si sous la casaque d’Al Batin, il a signé quatre buts. Evalué à hauteur de 650.000 euros sur Transfermarkt, Bouguerra serait le second joueur maghrébin à intégrer Al Khaldiya après l’international marocain Ayoub El Amloud, transfuge du WAC.

Enfin et toujours chapitre flux sortant, mais en prêt, l’ailier sud-africain Elias Mokwana, 26 ans d’âge, serait provisoirement cédé pour une saison aux Saoudiens d’Al Hazem, contrat assorti d’une option d’achat. Courtisé aussi par Kaizer Chiefs, Mokwana, lié à l’EST jusqu’en été 2027, pourrait regagner le Parc B à l’issue de son expérience en Arabie Saoudite ou intégrer définitivement les rangs d’Al Hazem selon la décision finale du board «sang et or». 

Elies Araar-Frenandez vers un prêt à l’US Boulogne 

Promu en Ligue 2 Française, l’US Boulogne pense à se renforcer dans l’optique d’un exercice qui s’annonce loin de tout repos. Ainsi, le club du Pas-de-Calais a entamé des pourparlers avec le Racing Club de Strasbourg pour le prêt, assorti d’une option d’achat, de l’arrière gauche Elies Araar-Fernandez, 18 ans d’âge.

International tunisien U20, le joueur a été sélectionné à deux reprises avec la tunisie U20, face à la RDC en octobre 2023 (victoire 2-1) et contre l’Egypte en novembre 2023 (victoire 4-2). Récemment prolongé jusqu’en juin 2029 par Strasbourg, Elies Araar-Fernandez pourrait passer à l’US Boulogne pour grappiller du temps de jeu avant de revenir chez son club employeur en fin de saison. 

Le CSS finalise avec Ifono 

Après la finalisation du passage du défenseur Hamza Mathlouthi dans les rangs du CSS, le club phare de Sfax a engagé le latéral gauche guinéen Daniel Ifono pour 5 ans. Transfuge de l’Académie La Louvière, le jeune Ifono est désormais sfaxien après avoir passé avec succès sa visite médicale.

Sami Belkahia ne manque pas de prétendants  

L’axial tunisien, Sami Belkahia, 26 ans d’âge, est actuellement à la croisée des chemins. Libre de droit après la fin de son engagement avec l’Arminia Bielefeld, l’ancien joueur de Munich 1860 n’en suscite pas moins un intérêt croissant sur le marché des transferts. En effet, en Allemagne, le TSV Havelse et Rot-Weiss Essen gardent un œil sur lui, alors que deux écuries de l’élite suisse ont coché son nom et s’apprêteraient à formuler une offre pour recruter un joueur évalué à hauteur de 125.000 euros sur Transfermarkt. 

« Centifolia » de Rafik Gharbi au Festival international de Sousse : Un univers musical en pleine floraison

Pour ce spectacle qui tire son nom de l’appellation scientifique de la rose aux cent pétales, un dress-code a été suggéré : des robes à fleurs, symbole de délicatesse, de féminité et de renouveau.  

La Presse — Pour la soirée du 13 août, le public de l’amphithéâtre Sidi Dhaher à Sousse a eu rendez-vous avec «Centifolia-Ghneyalik», dernier projet artistique de Rafik Gharbi. Le maestro a choisi une date hautement symbolique, celle qui célèbre les femmes tunisiennes, pour lever le voile sur un nouveau répertoire entièrement personnel.

Pour ce spectacle, Rafik Gharbi a franchi un cap décisif en jouant pour la première fois en Tunisie une version chantée de ses compositions. Une partie de ce projet a en fait été présentée à Paris en juin 2015, dans un spectacle intitulé « Couleurs méditerranées».  Des textes de Refka Sassi ont ainsi pris vie, portés par les voix de Lilia Ben Chikha, Mayssoun Fatnassi et Allem Oun en invité d’honneur.

Pianiste et compositeur, Rafik Gharbi a entamé sa carrière dans le jazz avant de s’ouvrir pleinement aux musiques du monde. Il a créé «Dafter Khanet», «Alchimie» et d’autres spectacles de musique instrumentale qui ont été programmés dans des événements prestigieux tels que le  Tabarka Jazz Festival, le Festival de jazz de Monastir et, plus récemment, l’année dernière au Festival international de musique symphonique d’El Jem.

Avec la maturité artistique et l’expérience, il s’est tourné vers des projets qui attirent un public plus large en mêlant des standards revisités à ses propres compositions. «Hier encore», hommage à Aznavour pour son centenaire, a fait salle comble au Théâtre municipal de Tunis dans une série de représentations en 2024. Les vidéos du spectacle ont cumulé des centaines de milliers de vues sur les réseaux sociaux. «Centifolia » marque ainsi un nouveau moment clé dans la carrière du maestro Rafik Gharbi qui passe cette fois des reprises et de la musique instrumentale à une version chantée de ses compositions.

Pour ce spectacle qui tire son nom de l’appellation scientifique de la rose aux cent pétales, un dress-code a été suggéré : des robes à fleurs, symbole de délicatesse, de féminité et de renouveau. Rafik Gharbi, au piano, a été accompagné d’un ensemble de musiciens talentueux, entre diplômés, enseignants à l’Institut de musique de Sousse ou étudiants chercheurs. Parmi les artistes de renom, ayant joué dans de grands spectacles en Tunisie et à l’étranger, les violonistes Riadh Ben Amor et Youssef Naccache ainsi que le guitariste Dhirar Kefi. Une mention spéciale pour Ghalia Ben Hlima, qui maîtrise à la perfection son luth à tout juste 17 ans.

La soirée a été entamée avec «Centifolia-Flamenco», un morceau de musique instrumentale. Une dizaine de titres dont «Nhebek w me naarafch alech», «Valse du temps», «Ghneyalik» et bien d’autres en dialecte tunisien ont, par la suite, fait le bonheur du public présent. Chaque texte de Refka Sassi racontait une histoire, tantôt mélancolique, tantôt lumineuse, portée par une sensibilité à fleur de peau.

Les voix de Lilia Ben Chikha et Meyssoun Fatnassi, douces et puissantes à la fois, ont traversé les différents registres avec une fluidité remarquable. En effet, Lilia Ben Chikha est une chanteuse lyrique ayant participé à des spectacles d’opéra en Tunisie et hors frontières. Le public l’a redécouverte récemment dans «La Traviata », une production du Théâtre de l’Opéra de Tunis. Quant à Meyssoun Fatnassi, elle a collaboré avec de nombreux artistes sur des projets divers, maîtrisant à la fois plusieurs langues et genres musicaux. 

Un large public a été présent à ce rendez-vous artistique. Chaque chanson, chaque morceau joué a généré de longs applaudissements tant pour la profondeur des textes, la richesse des mélodies et la puissance émotive des voix des interprètes.

Les vidéos projetées sur l’écran géant ont accentué l’univers poétique et floral de la soirée. Alya Menchari, première pilote et commandant de bord en Afrique et au Moyen-Orient, et de Ons Jabeur ont également adressé des vœux  dans des enregistrements faits spécialement pour «Centifolia». 

Quelques reprises ont été glissées dans ce spectacle, en hommage à Nabiha Karawli, Fairuz, Edith Piaf et Dalida. Le public a ainsi pu découvrir les nouvelles créations tout en chantant et en dansant sur des airs qui lui sont familiers. Le dernier titre a été «Le temps des fleurs de Dalida», en version revisitée. Et, pour clôturer la soirée en beauté, les artistes ont interprété la dernière chanson en jetant cent fleurs aux spectateurs présents, en cadeau symbolique pour la Journée  nationale de la femme.       

Lors de la conférence de presse, la parolière Refka Sassi est revenue sur la genèse de ce projet artistique.

«J’ai fait des textes sur mesure pour des compositions déjà prêtes. Il fallait que je transmette les émotions, mais aussi les souvenirs du compositeur qui lui ont inspiré chaque morceau».

«Centifolia» semble alors le début d’une nouvelle étape pour Rafik Gharbi, qui ne se contente plus d’interpréter le monde, mais qui commence à y inscrire sa propre voix. Le public, d’abord curieux, est parti ému et conquis. Une série de dates sera bientôt prévue à Tunis.  

Philofest 2025 : Pour penser l’amour, ensemble

Après avoir mis en lumière le corps, la démocratie et le bonheur, cette nouvelle édition choisit un thème universel et brûlant : l’amour.

La Presse — Du 22 au 24 août 2025, l’Espace Jeelen de Nabeul accueillera la quatrième édition du Philofest, un festival pas comme les autres, où philosophie, art et émotions se croisent pour interroger le réel. 

Après avoir mis en lumière le corps, la démocratie et le bonheur, cette nouvelle édition choisit un thème universel et brûlant : l’amour.

« Faut-il croire encore à l’amour qui sauve ? Peut-on aimer sans rien attendre ? ». 

— Ce sont – là quelques-unes des questions au cœur de cette édition 2025. Dans un monde où les relations humaines sont souvent filtrées par les écrans, les normes sociales et un sentiment croissant de solitude, Philofest propose de remettre l’amour au centre du débat. Non pas un amour idéalisé, mais un amour réel, vécu, parfois douloureux — toujours complexe.

Pendant trois jours, le Philofest invite à vivre une expérience intellectuelle et sensorielle à part entière : théâtre contemporain pour explorer les mots qu’on n’ose pas dire ; Performances poétiques et spirituelles pour éveiller les sens ; Rencontres croisées avec des philosophes, artistes, écrivain·es et citoyen·nes engagé·es et Discussions collectives pour bousculer les idées reçues et penser autrement

Le mot d’ordre ! Penser ensemble. Loin des formats académiques, le festival ouvre des espaces d’écoute, de confrontation et de résonance où chacun peut prendre part.

Organisé par le Nabeul Book Club, qui célèbre cette année ses 10 ans d’engagement culturel, le Philofest s’est imposé comme un événement incontournable dans la région. À la croisée des disciplines et des générations, il porte une ambition simple mais essentielle : faire vibrer la pensée dans la cité.

A la maison de la culture Ibn-Rachiq : Quand la culture rapproche les peuples

Dans le cadre du programme «Cultures du monde», la Maison de la culture Ibn-Rachiq a vibré au rythme des traditions coréennes. Une immersion musicale et visuelle inédite, fruit d’une coopération culturelle entre Tunis et Séoul. «La Voix de la Corée» a enchanté Tunis dans cette soirée artistique haute en couleur 

À l’occasion d’un rapprochement culturel croissant entre la Tunisie et la Corée du Sud, la Maison de la culture Ibn-Rachiq a accueilli, mardi 12 août, une soirée artistique intitulée «La Voix de la Corée», célébrant le patrimoine musical et chorégraphique coréen.    

Organisé par la Délégation régionale aux affaires culturelles de Tunis en partenariat avec l’ambassade de Corée, cet événement s’inscrit dans le programme «Cultures du monde», qui met en lumière les traditions artistiques de différents pays. 

En présence de plusieurs ambassadeurs et représentants diplomatiques en Tunisie, le public a découvert un spectacle raffiné mêlant musiques traditionnelles, chants poignants et danses ancestrales. Pendant plus d’une heure et demie, les artistes coréens ont déployé tout leur savoir-faire en interprétant des instruments emblématiques tout en faisant résonner les percussions dynamiques typiques de leur culture.

Les voix, chargées d’émotion, ont transporté l’assistance dans un univers sonore propre à l’Extrême-Orient. La magie s’est prolongée à travers des tableaux dansés, magnifiquement chorégraphiés, où les costumes colorés, les gestes gracieux et les rythmes envoûtants ont plongé la salle dans un véritable voyage sensoriel.

Un pont artistique et humain s’est ainsi dessiné entre Tunis et Séoul, dans une célébration de l’identité culturelle coréenne, mais aussi du dialogue interculturel qui enrichit les deux rives. 

Chroniques de la Byrsa : Une cuisine interne

La Presse — La « gastronomie tunisienne ». Cette étiquette pompeuse est souvent utilisée dans notre littérature culinaire au lieu et place de « cuisine tunisienne ». Tout bonnement. C’est, certes, beaucoup plus modeste mais c’est également plus honnête au regard de la sémantique pour qui les mots ont un sens précis qui les fait admettre sans discussion par tout le monde. 

Il existe plusieurs définitions de l’une et l’autre notions. J’ai préféré celles qui sont à la portée de l’entendement commun à celles qui font partie du langage hermétique des spécialistes des arts de la table. Pour définir la cuisine, j’ai retenu celle-ci : «La cuisine est l’ensemble des techniques de préparation des aliments en vue de leur consommation par les êtres humains». 

Elémentaire. On prend les produits qu’on a envie (ou qu’on doit)de consommer et on les cuit pour les rendre plus « praticables » à la mastication et à la digestion. Bien sûr qu’intervient ici le facteur « goût » comme régulateur des combinaisons induites par le mariage des produits, ce qui représente une nette progression par rapport à la pratique de base qui se limite à la seule cuisson des aliments, ainsi qu’ont dû le faire nos ancêtres pendant des millénaires.

La gastronomie, elle, a été définie de manière très heureuse par une formule du célèbre éditorialiste et essayiste français Jean-François Revel, aujourd’hui disparu, pour qui « La cuisine est un perfectionnement de l’alimentation ; la gastronomie est un perfectionnement de la cuisine elle-même ». Cela intervient suite à de multiples manipulations qui tendent à transformer profondément les produits pour en faire des sujets nouveaux qui n’existent pas à l’état de nature et, souvent, de combiner ces sujets pour obtenir une création très éloignée des composants initiaux. 

La cuisine a ainsi dépassé son simple impératif biologique d’alimentation pour devenir un corpus de techniques plus ou moins avancées, un fait culturel, un élément de patrimoine et d’identité national ou familial, un élément de systèmes de valeurs.

A l’aune de ces deux définitions, laquelle serait la plus appropriée dans notre cas ? Prenons un exemple très simple : quel rapport y a-t-il entre un œuf, des grains de moutarde et de l’huile ? Savamment préparés, ils deviennent une mayonnaise ! Tandis que la harissa, elle, est du piment réduit en purée… 

Qu’on ne s’y trompe pas : la simplicité n’exclut nullement la sapidité. Les mets dressés sur les tables tunisiennes, des plus élémentaires comme la chakchouka aux plus élaborés comme les fins tajines, sont riches de saveurs subtiles qui peuvent flatter les palais les plus exigeants. Alors,  pas besoin de crier haro et de pourfendre le «traître». Il faut tout simplement prendre le temps de la réflexion pour faire évoluer un patrimoine porteur d’un grand potentiel. Et ça, c’est notre cuisine interne.

Lancement de l’application « Tartib 2.0 » : Améliorer la transparence de la gestion de l’investissement public

Les actions menées par la Tunisie dans le domaine de la digitalisation visent à simplifier les démarches administratives, accroître la confiance des utilisateurs et répondre à leurs attentes en matière de services numériques de qualité en temps réel. La numérisation demeure ainsi la base d’une gouvernance transparente, moderne et efficace.

La Presse — La transformation digitale des services publics a touché aujourd’hui tous les secteurs, mobilisant toutes les institutions, a assuré la réussite de cette transition jugée centrale pour améliorer la relation entre l’administration et les citoyens, tout en renforçant la transparence et l’efficacité de l’action publique. 

Une dynamique engagée, mais encore incomplète 

La numérisation en Tunisie a connu une avancée notable ces dernières années, mais plusieurs freins continuent, toutefois, de compromettre le déploiement fluide des projets numériques. La lenteur bureaucratique, le manque de coordination entre institutions et l’absence d’une culture numérique enracinée continuent de limiter l’impact des initiatives engagées. 

La transformation digitale de l’administration demeure aussi un levier essentiel pour renforcer la confiance des investisseurs, tout en répondant aux exigences du nouveau modèle de développement.

Une administration modernisée et accessible pourrait non seulement simplifier les interactions avec les opérateurs économiques, mais aussi repositionner la Tunisie sur la scène internationale en matière de gouvernance numérique.

Elle constitue également un moteur de performance dans le secteur public et favorise ainsi la croissance économique en créant un environnement propice à l’investissement.

Le domaine de la gestion électronique est également l’une des voies technologiques les plus importantes dans lesquelles la vitesse d’utilisation de l’information a fusionné avec la disponibilité des services dans les plus brefs délais, et la plupart des institutions et des gouvernements ont adopté cette tendance qui est devenue l’un des critères les plus importants par lesquels la distinction et le progrès des institutions et des nations sont mesurés au cours de ce siècle. 

Digitalisation de la gouvernance publique

Dans ce contexte, le ministère de l’Economie et de la Planification (MEP) a lancé, au mois de juillet dernier, l’applicatif informatique«Tartib 2.0 », destiné à évaluer, hiérarchiser et sélectionner les projets d’investissement public à inscrire au budget de l’Etat. 

C’est à partir de l’année 2026 que tous les ministères sectoriels devront obligatoirement utiliser l’application « Tartib 2.0» pour inscrire leurs nouveaux projets d’investissements publics au niveau du budget de l’Etat. Le lancement de cette application s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du cadre unifié d’évaluation et de gestion de l’investissement public, formalisé par le décret n°2017-394, qui a institutionnalisé un comité national d’approbation des projets publics (Cnapp).

Ce comité, présidé par le ministère de l’Économie et de la Planification, dispose désormais d’un outil d’aide à la décision, à la fois performant et ergonomique, permettant de sélectionner les projets à inscrire au budget de l’Etat.

«Tartib 2.0» s’inscrit résolument dans une démarche de digitalisation de la gouvernance publique visant à améliorer l’efficience et la transparence de la gestion de l’investissement public. L’application permet de fiabiliser chaque étape du processus en se basant sur un « workflow » décisionnel en cohérence avec le cadre unifié d’évaluation et de gestion des investissements publics.

L’objectif de « Tartib 2.0 » est de contribuer à sélectionner les projets qui offrent la meilleure qualité de préparation et le meilleur potentiel en termes d’impact sur le développement durable de la Tunisie. Dans le contexte actuel, où la gestion des projets en difficulté constitue une priorité majeure du gouvernement, la sélection des projets à l’aide de Tartib permettra à l’avenir de disposer d’un portefeuille constitué de projets disposant d’une meilleure qualité de préparation.

L’application « Tartib 2.0 » intègre une méthode de priorisation des projets d’investissement qui se base sur une grille d’analyse multicritère structurée autour de plusieurs composantes : qualité de préparation, impact économique, impact social, impact environnemental et changement climatique, impact transversal. 

Chaque composante est déclinée en critères et indicateurs, permettant de déterminer le potentiel du projet à travers un score pondéré. Ce score est, par la suite, bonifié en fonction des priorités géographiques, sectorielles gouvernementales. 

Cette méthode est le fruit d’un processus de travail participatif piloté par le ministère de tutelle, associant les acteurs principaux impliqués dans la gestion de l’investissement public.

Les porteurs de projets disposent désormais d’un outil qui leur permet de constituer une banque de projets, de réaliser l’autoévaluation de leurs projets et d’interagir avec le ministère de l’Economie et de la Planification via une plateforme qui facilite la transmission des données et des documents des projets.

La ligne d’or : Et si on essayait le jeu des six chapeaux ?

La Presse — En 1985, Edward de Bono, psychologue maltais et expert mondial de la créativité, a développé une méthode simple, mais redoutablement efficace, la technique des six chapeaux de la réflexion, et qui reste malheureusement très peu connue. Cet outil d’intelligence collective, dont on sait aujourd’hui à quel point nous en avons besoin, permet de structurer la pensée personnelle ou de groupe, tout en évitant les joutes verbales désordonnées et la censure précoce des idées nouvelles, voire, dans certains cas, le refoulement des pensées.

Contrairement aux modes de réflexions traditionnels basés sur l’argumentation et la critique, qui peuvent être conflictuels et inefficaces, la pensée parallèle invite tous les participants à adopter simultanément le même mode de pensée, pour, in fine, permettre à toutes les idées, qu’elles viennent du cœur ou du cerveau, de s’exprimer. Chaque « chapeau », de couleur différente, symbolise une perspective spécifique, un angle différent pour une même question centrale.

Pour être schématiques, le chapeau blanc incarne la neutralité et l’objectivité, se concentrant uniquement sur les faits, les chiffres et les informations disponibles ou nécessaires.De son côté, le chapeau rouge est dédié aux sentiments, intuitions et émotions, permettant leur expression sans justification ni explication.

Quant au chapeau noir, il va venir symboliser la critique pure, identifier les risques liés à un projet ou une idée. 

Ensuite, le chapeau noir cède sa place au chapeau jaune, symbole de l’optimisme constructif, qui voit les opportunités et les bénéfices potentiels. Une fois tout cela exprimé, c’est le chapeau vert qui entre en scène pour donner sa touche de créativité, voir les choses autrement et laisser libre cours à son imagination sans aucune objection ou contrainte, en quelque sorte, il s’agit de sortir des sentiers battus. 

Une fois ce foisonnement d’idées exprimés dans toutes les directions possibles et imaginables, le groupe présente enfin le chapeau bleu, qui aura la responsabilité de synthétiser et d’arbitrer. Il faut savoir que le chapeau bleu peut être porté à la fin par l’ensemble des membres du groupe de réflexion, comme il peut être porté par le facilitateur ou le chef de projet, qui aura le recul nécessaire pour faire les arbitrages qui s’imposent. Ce chapeau est généralement utilisé au début de la session pour établir les règles du jeu et à la fin d’une session, évidemment, pour clôturer l’exercice.

Selon certains rapports, des entreprises comme ABB, Siemens ou J.P. Morgan ont sensiblement amélioré la qualité de leurs meetings. Ainsi, ils ont réduit le temps des réunions tout en restant dans les standards liés à l’innovation stratégique. Une méthode qui d’ailleurs se greffe bien avec la méthode AGILE (voire la chronique dédiée). 

Et maintenant ? Si vous testiez vous-même la méthode ? Prenez un petit problème de votre quotidien, ou dans votre entreprise, et endossez tour à tour les six chapeaux : le blanc des faits, le rouge des émotions, le noir de la prudence, le jaune de l’optimisme, le vert de la créativité et le bleu de la solution, et dites-nous en commentaire ce que vous en avez pensé.

Orages et vents forts : le temps se dégrade ce soir

Les services de météorologie annoncent pour ce dimanche l’apparition de cellules orageuses locales accompagnées de pluies dans les régions de l’est, avec des nuages épars sur le reste du pays.
Les vents souffleront du nord au nord et au centre, et de l’ouest au sud, relativement forts près des côtes et des hauteurs, et faibles à modérés ailleurs. Ils pourront temporairement dépasser 70 km/h sous forme de rafales lors des orages.
La mer sera agitée, localement très agitée au nord et peu agitée sur le reste des côtes. Les températures nocturnes varieront entre 23 et 28 °C au nord et au centre, et entre 29 et 34 °C dans le reste des régions.

Tribune : Replacer la réalité économique au cœur du système fiscal

L’impôt est l’instrument de prédilection de financement de l’État et l’outil de mise en œuvre de la solidarité nationale. Si les règles qui le fondent et le régissent sont bien élaborées et son application judicieuse  bien encadrée, un lien de confiance mutuel est ancré et l’impôt n’aura aucun mal à être librement consenti par le contribuable et facilement collecté par l’administration.

Cependant et pour plusieurs considérations, cet équilibre se trouve parfois rompu aux dépens des contribuables. Il arrive en effet que le système se désolidarise de la réalité économique des assujettis et donne lieu à certaines dérives qu’il y a lieu d’endiguer pour une reprise économique rapide du pays.

1. Les aberrations du fait générateur

La législation fiscale tunisienne permet de taxer des revenus que le contribuable n’a ni réalisés ni encaissés. C’est notamment le cas de la TVA : un assujetti peut être tenu de la reverser même s’il ne l’a jamais collectée auprès de ses clients.

Pire : le défaut de paiement peut mener à des sanctions pénales, y compris la prison, peu importe que le contribuable ait ou non les moyens de s’en acquitter.

Même logique pour l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés : des montants sont calculés sur la base de bénéfices purement théoriques, et ce, en contradiction flagrante avec la jurisprudence qui rappelle que l’impôt doit reposer sur la réalité économique et que la TVA a un caractère strictement pécuniaire.

2. Dérives des méthodes de contrôle

À cette injustice légale s’ajoute l’arbitraire des pratiques de contrôle fiscal : extrapolations abusives, présomptions non prouvées, absence de justification méthodologique…

Autant de méthodes qui placent trop souvent le contribuable dans l’impossibilité de se défendre.

Les tribunaux tunisiens ont déjà annulé à plusieurs reprises ce type de redressements pour manque de preuves concrètes, mais ces décisions restent sans effet sur les habitudes de l’administration.

3. Des conséquences économiques visibles et ignorées

Les créances fiscales que traînent les receveurs des finances, impossibles à recouvrer et les entreprises qui disparaissent après un redressement écrasant  sont des indicateurs alarmants de l’iniquité de notre système fiscal.Pourtant, aucun travail sérieux d’analyse n’est entrepris sur ces dossiers irrécouvrables : ni études, ni rapports, ni volonté d’en tirer des leçons pour les réformes futures.

Résultat : les injustices se répètent d’année en année, nourries par la faiblesse des garanties offertes aux contribuables et par un laisser-aller des autorités. Sous prétexte de préserver l’équilibre budgétaire, on ferme les yeux sur les dérives et on alimente un cercle vicieux de méfiance et de dégradation du tissu économique.

4. Une mentalité administrative figée, même en temps de crise

L’ignorance des conditions réelles des contribuables et de leur capacité de paiement semble profondément enracinée.

Pendant la période du Covid-19, alors que le confinement paralysait le pays et que les revenus chutaient brutalement, l’administration fiscale a continué à exiger des déclarations et paiements fiscaux dans les délais habituels. Aucune suspension réelle, aucun geste d’adaptation : comme si la crise sanitaire n’avait aucune incidence sur la capacité de payer l’impôt.

5. La ponction des trésoreries par les retenues à la source

Le système fiscal tunisien a aussi trouvé le moyen de puiser directement dans les réserves financières des entreprises en augmentant les retenues à la source. Présentée comme un outil pour sécuriser les recettes et maintenir l’équilibre budgétaire, cette pratique a conduit à un excès de perception qui dépasse parfois largement l’impôt réellement dû sur les revenus et bénéfices imposables.

En conséquence, l’État se retrouve redevable d’impôts trop perçus… mais tarde à les restituer. Les délais de remboursement, déjà longs, ne cessent de s’allonger, transformant ces trop-perçus en une forme de financement forcé et non consenti des finances publiques.

 Le système fiscal tunisien ne pourra être crédible que s’il commence par revoir son fait générateur, encadrer strictement les méthodes de contrôle, renforcer les garanties du contribuable, réguler les retenues à la source, et, surtout, replacer la réalité économique au cœur de la règle fiscale.

Car un impôt juste ne se mesure pas seulement au taux qu’il applique, mais à la justice avec laquelle il est établi, recouvré… et accepté par ceux qui le paient.

 

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Gafsa face à ses bus : L’enjeu du stationnement à la rentrée

Au cœur des préparatifs fiévreux de la rentrée scolaire, une annonce majeure fait écho dans les villes de Gafsa, Tozeur et Sidi Bouzid : la société régionale de transport déploie un bataillon de 60 bus pour sécuriser le transport de milliers d’élèves.

Tandis que cette initiative suscite un sentiment de soulagement, elle soulève dans son sillage une question épineuse et persistante qui pèse lourdement sur la ville de Gafsa : comment ces géants de la route s’insèrent-ils dans un tissu urbain déjà saturé, menaçant de transformer chaque point d’arrêt en un nœud de circulation inextricable ?

La Presse — Les autorités régionales du transport  se préparent à une rentrée scolaire cruciale. Dans un effort de mobilisation sans précédent, la société régionale de transport a annoncé l’affectation d’un parc de 60 bus dédiés au transport scolaire. Cette initiative vise à desservir les gouvernorats de Gafsa, Tozeur et Sidi Bouzid.

Un déploiement stratégique pour une rentrée réussie

Au-delà de la simple mise à disposition de véhicules, la Srtg a orchestré une opération minutieuse, et un  programme spécial d’entretien rigoureux a été mis en œuvre pour garantir la fiabilité et la sécurité de chaque bus. La planification ne s’arrête pas là : la société a travaillé en étroite collaboration avec les autorités régionales, les conseils locaux et la société civile pour cartographier les besoins de chaque délégation. L’objectif est de s’assurer que le nombre de bus est proportionnel au nombre d’élèves, permettant ainsi une distribution équitable et efficace des ressources.

Le revers de la médaille : un problème de stationnement qui s’aggrave

Si les préparatifs de la Srtg sont louables, ils occultent une problématique majeure : le stationnement des bus. 

La ville de Gafsa, déjà aux prises avec une circulation étouffante, risque de voir son trafic paralysé. L’arrivée de ce parc de bus, essentielle pour les élèves, pourrait transformer les points de rassemblement en véritables goulots d’étranglement.

Les bus, nécessitant de l’espace pour manœuvrer et stationner, pourraient perturber le flux de la circulation, engendrant embouteillages et frustrations pour les automobilistes. Il est impératif que les autorités locales se penchent dès à présent sur des solutions de stationnement et de gestion des arrêts afin que les efforts de la société de transport ne se traduisent pas par un chaos routier.

Agressions contre les moyens de transport : Trop, c’est trop

On en est à la énième action de ce genre.

La Presse — Celle du jeudi 14 août 2025 porte à son plus haut niveau le degré de gravité de l’incident. Une autre ligne rouge vient d’être franchie. 

Résumons-nous. Ce jeudi-là, à 18 h 45, des enfants ont essayé de mettre le feu à l’intérieur du métro de la ligne 4. 

L’affaire aurait pu tourner au drame sans les cris des passagers pour alerter le conducteur.

La Transtu fait état de dommages matériels. Par chance, on a évité, peut-être, un drame. Faut-il encore attendre pour réagir avec toute la force possible ?

Toutes les limites ont été dépassées et plus rien n’autorise à rester les bras croisés. 

La peur des usagers

Nous n’avons cessé depuis plusieurs années d’attirer l’attention de tous sur ce phénomène qui prend de l’ampleur et implique de plus en plus de mineurs. Nous ne répéterons jamais assez que ces “mineurs” ne vont pas mettre fin à leurs agissements tant qu’il n’y a aucune mesure vraiment radicale. 

La Transtu doit préparer un plan pour se protéger contre les méfaits de ces énergumènes avec le concours du ministère de l’Intérieur et celui de la Justice.

Quitte à préparer un texte de loi incriminant les actes de ces mineurs. L’âge ne doit en aucun cas être une circonstance atténuante. La responsabilisation des parents doit figurer en tête.

Des pays avancés n’ont pas hésité à instaurer un couvre-feu pour les mineurs afin de les empêcher de nuire.

Paradoxalement, nos législations sont trop clémentes à l’égard de cette catégorie de gens.

Les a-priori en cours sur la soi-disant innocence de l’enfance n’a plus cours de nos jours. C’est malheureux, mais c’est ainsi.

Les générations actuelles n’ont rien à avoir avec cette lointaine “candeur” ou gentillesse des moins de 12-14 ans.

Ces idées sont à enterrer au plus profond de la terre.

Prenons ces “enfants” comme ils sont et faisons tout pour freiner leurs ardeurs destructrices.

Comment peut-on établir un climat de confiance et de sécurité dans les moyens de transport si on ne prend aucune mesure adéquate ? Jusqu’à quand les passagers vont-ils monter à bord d’un bus ou d’un métro avec le risque de recevoir une pierre ou un éclat de verre en pleine figure ?

Sur le réseau des bus, 320 incidents ont été enregistrés en 2024 et 181 pour le premier semestre 2025, causant des dommages matériels et des blessés. Tant parmi les passagers que parmi les personnels.

Renforcer la sécurité

Se contenter de porter plainte contre X ne rassure personne. D’ailleurs, au rythme où l’on va, tout montre que l’on ne pourra pas résoudre de sitôt cet épineux problème.

Car, à notre sens, on ne peut plus attendre tant la question est d’une telle gravité. 

On doit interdire à ces enfants de monter à bord des métros. Ils n’y ont rien à faire. D’ailleurs, ils ne payent pas et ne font que créer le désordre à bord. S’ils ne sont pas accompagnés, l’accès doit leur être interdit.

Et ce n’est pas trop demander. 

Les parents de cette vermine ne doivent pas rester à l’abri des mesures répressives que tout le monde souhaite. Ils doivent assumer la responsabilité des actes de leur progéniture. En effet, il ne suffit pas de donner naissance à une marmaille et puis la lâcher dans la nature sans la moindre surveillance.

La société civile, si elle existe, n’a qu’à mieux s’investir dans de telles initiatives. Son rôle ne doit pas se contenter de défendre on ne sait quels droits aux dépens de la communauté et des biens publics. 

Certes, l’enfant a droit à une protection. Mais il ne s’agit pas de tels enfants. Ces derniers doivent avoir un traitement curatif qui passe par les centres de rééducation ou par la réinsertion. C’est le moins que l’on puisse demander.

Quant à l’opérateur de transport, il est temps qu’il mette sur pied un service de sécurité vraiment opérationnel à bord, notamment, des métros. Car c’est là que ces actes criminels surviennent à longueur de journée. 

Cela est possible grâce à une collaboration étroite avec les autorités compétentes. Des équipes embarquées, des équipes dans les points  “noirs” et, pourquoi pas, des équipes mobiles peuvent voir le jour. Il n’y a pas de transport moderne sans un minimum de sécurité.

Il n’y a plus de temps à perdre !

Tozeur : Les femmes bâtissent l’avenir, l’État les soutient

À Tozeur, les femmes prennent les rênes de leur avenir. Grâce à un programme national soutenu par l’État, 13 nouvelles initiatives voient le jour, preuve que l’autonomisation économique n’est plus un slogan mais une réalité qui transforme les régions intérieures avec une inclusion assurée de la femme dans le circuit économique.

La Presse — À Tozeur, l’autonomisation économique des femmes se donne un nouveau souffle. À l’occasion de la Journée nationale de la femme et de la troisième édition de la manifestation «Succès de mon pays», la Délégation régionale de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées a remis 13 attestations de financement à des bénéficiaires. Un geste fort qui illustre la détermination de l’État à encourager l’initiative privée et à soutenir les forces vives des régions, en ciblant l’inclusion de la femme dans le circuit économique.

Destiné en priorité aux femmes , aux familles vulnérables et aux séniors, ce programme national d’autonomisation économique transforme les idées en projets concrets. Artisanat, petits métiers, commerce… autant de secteurs où les bénéficiaires pourront désormais se lancer avec un appui financier solide.

Dans le même registre, et dans le cadre du programme «Raidet» (leaders), 7 projets qui ont mobilisé une enveloppe de 76 mille dinars, en collaboration avec la Banque nationale de solidarité, ont bénéficié à des femmes pour des projets agricoles.

Il est à signaler que deux des projets financés (micro et moyens projets) dépassent 10.000 dinars, tandis que les autres avoisinent les 10.000 dinars. Depuis son lancement en 2021, ce programme a déjà soutenu 189 projets dans le gouvernorat de Tozeur, pour un montant total de 1,3 million de dinars.

En 2023, 9 projets ont vu le jour grâce à ce dispositif; 5 autres ont suivi en 2024, et 6  autres pour l’année en cours portant l’enveloppe allouée au  total à 196 mille dinars. Ces initiatives locales ont ainsi été financées à Tozeur, confirmant une volonté claire: faire des régions intérieures un moteur de développement, porté par l’énergie et le talent de leurs habitants.

Pourquoi : Tickets de priorité : distributeurs en panne

On ne compte plus les administrations (Cnam, poste, municipalités, etc.) dont les distributeurs de tickets de priorité sont en panne. Du coup, les gens sont obligés de faire la queue pendant de très longues minutes. Que l’on soit âgé ou pas, cela devient gênant. Ce qui est vraiment étonnant, c’est que les pannes deviennent fréquentes et personne ne réagit. On connaît des administrations où cette situation dure depuis plusieurs mois. Sinon plus. Où sont les responsables ?

Pire encore, on ajoute à cette situation les pannes du réseau !

Qui dit mieux ?

A.C..

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