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Russie : un séisme de 6,0 enregistré près de Vilyuchinsk

Un séisme de magnitude 6,0 a secoué, samedi, à 14 h 14 GMT la région située à 166 km au Sud-Sud-Est de la ville russe de Vilyuchinsk, selon l’Institut d’études géologiques des Etats-Unis (USGS).
Le séisme s’est produit à une profondeur de 20,5 km et son épicentre a été initialement localisé à 51,61 degrés de latitude nord et 159,55 degrés de longitude Est.

Tunisie : des pluies de grêle endommagent des cultures à Gafsa et Sidi Bouzid

Des averses orageuses accompagnées de grêle ont touché plusieurs localités des gouvernorats de Gafsa et Sidi Bouzid, provoquant des dégâts agricoles notables, notamment sur les cultures de pastèques et les oliveraies.
Les zones les plus affectées sont la délégation de Sened et la municipalité de Menzel Mimoun (Gafsa), ainsi que les délégations de Bir El Hfay et Ben Aoun (Sidi Bouzid), selon les informations rapportées par Jawhara FM.
Les agriculteurs ont signalé des pertes importantes sur certaines plantations, en particulier les cultures maraîchères de saison. Des vidéos relayées sur les réseaux sociaux montrent l’intensité des chutes de grêle, tombées par endroits en abondance.

Paris, Berlin, Copenhague… Le monde se soulève pour Gaza

Plusieurs villes et capitales du monde entier ont été le théâtre samedi, de manifestations massives condamnant l’agression sioniste en cours contre la bande de Gaza.
Des milliers de personnes ont participé aux manifestations organisées à Paris, la capitale française ; Oslo, la capitale norvégienne ; Manchester, en Grande-Bretagne ; Stuttgart, Brême et Wolfsburg, en Allemagne ; Berlin ; Milan, en Italie ; Aarhus, au Danemark ; Copenhague, au Danemark ; Helsingborg, en Suède ; et Stockholm, la capitale.
Les manifestants ont exprimé leur soutien au peuple palestinien, exigé un cessez-le-feu et autorisé l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Les participants ont brandi des drapeaux et des banderoles palestiniens condamnant les crimes commis par l’occupation sioniste contre notre peuple.
Les participants ont appelé à la fin de la politique du deux poids, deux mesures et à la nécessité de poursuivre l’occupation pour ses massacres contre le peuple palestinien, en particulier les enfants. Ils ont également condamné le génocide dans la bande de Gaza.

La Bourse de Tunis parmi les plus performantes du monde arabe au 2e trimestre 2025

La Bourse de Tunis s’est classée quatrième parmi les marchés financiers arabes en termes de performances au deuxième trimestre 2025, enregistrant une progression de 5,50 % par rapport au premier trimestre, selon le bulletin mensuel du Fonds monétaire arabe (FMA) publié fin juillet.
D’après la même source, la capitalisation boursière tunisienne s’est accrue de 792 millions de dinars, soit une hausse de 8,41 %, tandis que la valeur des échanges a progressé de 8,12 % sur la même période.
Le rapport du FMA souligne une amélioration globale des marchés boursiers arabes : 11 places financières ont terminé le trimestre en hausse, menées par la Bourse palestinienne (+18,29 %), Dubaï (+11,96 %) et Abu Dhabi (+6,28 %). En revanche, quatre marchés ont reculé, dont la Bourse saoudienne (-7,16 %) et la Bourse irakienne (-4,33 %), qui enregistrent les plus fortes baisses du trimestre.
Malgré ces performances individuelles, la capitalisation boursière totale des marchés arabes a reculé de 2,42 %, atteignant 4 221,54 milliards de dollars, tandis que la valeur globale des échanges a chuté de 8,04 %, pour s’établir à 230,38 milliards de dollars.
Cette embellie boursière dans plusieurs pays s’explique notamment par la hausse des prix du pétrole, l’apaisement des tensions commerciales internationales, ainsi que des politiques monétaires plus accommodantes. La Réserve fédérale américaine a maintenu ses taux inchangés, tandis que la Banque centrale européenne et la Banque d’Angleterre ont procédé à des baisses. Plusieurs banques centrales du Golfe ont conservé leur politique monétaire, tandis que la Banque centrale d’Égypte a abaissé son taux de dépôt à 24 %.
Ces facteurs ont contribué à stabiliser les marchés, réduire la volatilité du financement et soutenir les investissements dans toute la région.

Tunisie : orages, grêle et vents forts attendus ce soir

Selon l’Institut National de la Météorologie (INM), des cellules orageuses sont attendues en fin de journée et au début de la nuit, principalement sur les régions du centre et localement du nord du pays. Ces orages seront accompagnés de pluies et de chutes de grêle par endroits.
Le vent de secteur Est soufflera de manière relativement forte sur le sud, avec des phénomènes locaux de sable et des rafales dépassant temporairement 60 km/h, notamment sous orages. Ailleurs, le vent sera faible à modéré.
La mer sera peu agitée dans le golfe de Hammamet et sur la côte du Sahel, mais agitée à moutonneuse sur le reste du littoral.
Côté températures, les valeurs nocturnes varieront entre 22°C et 27°C dans le nord, le centre et le sud-est, et atteindront entre 28°C et 33°C dans le sud-ouest.

Tourisme saharien en Tunisie : Bayach, bientôt débloqué ?

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a effectué ce samedi une visite dans le gouvernorat de Tataouine pour s’enquérir de l’état d’avancement des zones touristiques et des projets bloqués, notamment celui de la zone touristique de Bayach, à l’arrêt depuis plusieurs années.
Lors de cette visite de terrain, le ministre a insisté sur l’importance stratégique de Tataouine dans le développement du tourisme alternatif, en particulier le tourisme désertique, soulignant la nécessité de renforcer la capacité d’hébergement et d’accélérer la promotion de la région en tant que destination touristique de niche.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, Tekaya a mis en avant le potentiel de plusieurs projets structurants, dont ceux de l’hôtel de Ksar Ouled Dabbab et de Ksar Hadada, qui pourraient jouer un rôle moteur dans l’essor économique local.
Il a également annoncé la prochaine publication du cahier des charges relatif aux maisons d’hôtes et résidences rurales, un dispositif qui vise à encourager les jeunes et les investisseurs locaux à lancer des initiatives dans ce créneau porteur du tourisme durable.
À cet effet, le ministère projette d’organiser une « Journée de l’investissement régional » dédiée au secteur touristique dans le sud tunisien. Objectif : attirer de nouveaux projets et stimuler l’entrepreneuriat local, contribuant ainsi à créer une dynamique économique dans une région encore sous-exploitée.
S’agissant du projet suspendu de la zone touristique de Bayach, Tekaya a assuré que les obstacles seront levés en coordination avec les autorités régionales, soulignant sa volonté d’accélérer le déblocage administratif et foncier.
Le ministre s’est montré optimiste quant à la saison touristique 2025, indiquant que la Tunisie a déjà accueilli 5 millions de visiteurs jusqu’à présent. L’objectif reste fixé à 11 millions de touristes d’ici la fin de l’année, a-t-il rappelé.

Au révélateur de la JSK : Répétition générale pour le CA

Revue d’effectif pour le Club Africain de Faouzi Benzarti cet après-midi face à la Jeunesse Sportive Kairouanaise.

La Presse — Après l’important travail de «réathlétisation» achevé récemment, le CA est ensuite passé au socle de toute saison réussie, les matchs amicaux ou plutôt deux tests avant d’en découdre samedi prochain avec l’AS Marsa dans le cadre de la première journée de Ligue 1 vers 16h30 à Radès. Après avoir croisé et disposé de l’ES Métlaoui, la semaine dernière au Parc A, le Club Africain va donc affronter la Jeunesse Sportive Kairouanaise, cet après-midi au stade Hamda Laâouani à 17h00.

L’occasion pour le coach Faouzi Benzarti d’apporter les dernières retouches, consolider certains automatismes et surtout se fixer davantage sur la formation type qui débutera l’exercice. Ce faisant, en période de pré-saison ou plutôt à l’approche du coup d’envoi de l’exercice, le staff technique clubiste ne peut que tirer forcément de grands enseignements de ces oppositions champêtres que constituent les matchs amicaux.

L’acclimatation des recrues que sont le gardien Mouhib Chamakh (bail jusqu’en juin 2029), le latéral Houssem Ben Ali (contrat de deux ans), l’arrière droit Houssem Hassan Romdhane (engagement de deux ans), le milieu Charfeddine Oun, la pointe Firas Chawat (signataires jusqu’en juin 2028) et le milieu Oussama Al Shremi qui a paraphé un engagement de deux ans. L’étude et l’appréciation des séquences de jeu déployées afin de consolider ce qui doit l’être et remplir les blancs là où ça balbutie.

Les matchs amicaux sont autant de révélateurs qui permettent de valider ou de remettre en cause. Aujourd’hui, en croisant la JSK, le CA tentera de monter en gamme par rapport à sa sortie contre les Miniers. Et pour le staff technique, cela permettrait de s’étalonner à l’approche de la rentrée.

Bien entendu, une chose peut manquer en situation de simple revue d’effectif, et c’est en rapport avec l’aspect psychologique qui est celui de la compétition. En clair, l’envie de gagner peut être là mais le staff a généralement du mal à la mettre en valeur lors des matchs amicaux.

Bref, il n’y a pas la senteur de la compétition, la peur du résultat, ce qui change tout fondamentalement, même si les joueurs sont cependant soumis à une certaine pression, celle d’être toujours performant afin d’envoyer des signaux positifs à Faouzi Benzarti. C’est néanmoins une pression personnelle que les joueurs appréhendent différemment.

Frein à main estival oblige…

Globalement, l’on admet donc certains écarts de concentration, frein à main estival oblige. Ce faisant, ce qui est important, indépendamment de tout, c’est la qualité du jeu mis en place. Ensuite, pour la confiance des joueurs clubistes, c’est toujours bien de ramener un résultat positif de Kairouan, même si ce qui doit être priorisé c’est la qualité de ce que le groupe a produit techniquement et collectivement par séquences.

Répétition générale donc pour le CA de Faouzi Benzarti cet après-midi face à la JSK, avec un coach qui exige que les joueurs soient impliqués dans le projet. Qu’ils soient concentrés sur les thèmes de travail abordés récemment. Et si la vérité de cette opposition est aléatoire, nul ne doute que le staff y voit néanmoins une utilité évidente, comme emmagasiner certaines informations.

Avec les cinq recrues de ce mercato, en attendant que le transfert du milieu burundais de 24 ans, Henry Masanga, soit validé, le CA dispose actuellement d’un groupe assez étoffé avec plusieurs joueurs par poste. Dans les buts, Yeferni, Arfaoui et Chamakh sont aptes. Sur le flanc droit, Zaâlouni, Taoufik Cherifi et Houssem Romdhane, souffrant des adducteurs, sont là. Sur le côté opposé, Shlili, récemment invité à s’entraîner avec la réserve, et  Ben Ali peuvent faire l’affaire.

Dans l’axe, Ben Abda, Makrem Sghaïer, Ali Youssef et Bouabid sont déjà dans le moule. Au milieu, Ghaïth Sghaïer, Moataz Zemzemi, Charfedinne Aoun, Yahia Mtiri, Sadok Mahmoud et Bilel Ait Malek sont en concurrence. Et en attaque, Kinzumbi, Khadhraoui, Firas Chawat et Fahd Mesmari, qui sera absent contre l’ASM pour avoir été expulsé face à l’USM, la saison passée en Coupe de Tunisie, font l’affaire.

Parmi ce groupe de joueurs, à Faouzi Benzarti de trouver la bonne formule à présent en mettant à profit le test d’aujourd’hui face aux Aghlabides. Ce qui servirait de laboratoire tactique grandeur nature pour arrêter définitivement le Onze type appelé à débuter la saison.

Jeux scolaires africains d’Annaba : Et qui en doute encore ?

Ces jeux ne sont pas encore terminés. Mais le bilan est positif pour le sport tunisien.

La Presse — Ce bilan, ce ne sont ni les médailles ni les records qui lui donnent l’aura qu’il mérite. C’est tout simplement la renaissance de disciplines sportives qui étaient bien discrètes. D’ailleurs, tout le sport scolaire est bien discret.  Toutes ses activités se déroulent sans qu’on sache ce qu’ils ont fait ou ce qu’ils se proposent de faire.

Passons. On s’acharne à conserver l’œillère sur les yeux et à perdre du temps à courir derrière des clubs endettés et à la recherche de succès pour faire bomber les torses. Alors que des centaines de milliers de jeunes filles et garçons sont à portée de main, encadrés par des spécialistes qui sont prêts à jouer pleinement leur rôle au  sein d’une entité qui est ni plus ni moins le creuset du sport national.

Annaba a permis de nous faire découvrir ces jeunes dans des disciplines que nous aimons particulièrement et qui donnaient l’impression d’avoir disparu. Pour des problèmes de fédérations dissoutes,  mais dirigées par des volontaires, désignés le temps de remettre de l’ordre. Avouons quand même que quelques-uns ont réussi à tenir l’embarcation à flot, alors que d’autres nagent à contre courant.

Le cyclisme, par exemple, avec une pensée à notre confrère feu Rochdy Rabah qui l’a porté à bout de bras durant de longues et pénibles années, a  des jeunes de qualité. Notre équipe nationale a participé aux Jeux scolaires africains avec 5 cyclistes et une cycliste dans 5 compétitions : les contre-la-montre hommes et femmes, la course en ligne hommes et femmes et les contre-la-montre individuels hommes avec Mohamed Amin El Aouini, Ahmed El Waslati, Youssef El Shehibi, Mustafa Kanoun, Mohamed Amin Dakashi. 

Chez les femmes, la Tunisie a participé  avec la championne d’Afrique sur piste, Yasmine El Shehibi. Youssef Chahibi a remporté une    médaille d’or du contre-la-montre individuel masculin. La course s’est déroulée sur une distance de 7 km à Dhraa Errich, dans le gouvernorat d’Annaba. Notre jeune champion Youssef Chahibi a terminé premier avec un temps de 10 minutes 16 secondes 78 centièmes.  

Grande marge de progression pour nos lutteurs

La lutte est un sport qui a connu de grands champions et dont on n’entend presque plus parler. Ces jeunes opèrent certes en  sport civil, mais ce sont des scolaires. Ils ont beaucoup de mérite et pourraient faire beaucoup mieux avec une organisation autre que celle que nous possédons actuellement, classique, asphyxiée, souffrante, léthargique, dépassée.

Entre autres, Yassine Talbi (45 kg), Mohamed Rabie Ben Saleh (48 kg), Mohamed Aziz Al-Arfawi (51 kg), Ibrahim Al-Ashqar (60 kg), Youssef Al-Saidi (71 kg), Walid Baksha (92 kg), Mustafa Batnini, (60 kg), Mohamed Aziz Arfaoui, (51 kg), qui a remporté la première médaille d’or de la Tunisie en lutte gréco-romaine, Yassin Talbi, (45 kg), avec la médaille d’argent.

La boxe, par exemple, ces jeunes filles et garçons dont nous ne connaissons pas les noms et qui sont allés imposer notre noble art. La Tunisie  participe aux Jeux scolaires avec 13 boxeurs : 6 femmes et 7 hommes. Ces jeunes savent-ils qu’ils sont les héritiers de grands pugilistes qui ont dominé là où ils sont passés.

Nombre d’entre eux ont été champions du monde ? Leur présence confirme que la boxe tunisienne est encore là. Cette jeune génération est là. Mais que veut-on en faire ? Ne parlons pas de la natation ou de l’escrime qui possèdent  l’art de nous sortir de temps à autre un élément qui s’en va à la conquête de la planète.

Les participants : 

48 kg : Shahd Al-M:azi

57 kg : Maria Al-Hadef, 60 kg : Alma Zaara, 52 kg : Chama Al-Kharchafi, champion d’Afrique

54 kg : Waad Al-Bijaoui,    66 kg : Ghoufran Al-Kharshafi, 50 kg : Souleiman Al-Kashbati,

52 kg : Mohamed Ayoub Benrahouma

63 kg : Mohamed Fajr Bougamra

66 kg : Mohamed Ali Belhaj Khalifa

80 kg : Saad El Moubarak

57 kg : Omar Faraj Allah

60 kg : Adam El Bouslimi

Rumeur infondée à l’USBG : Une tempête dans un verre d’eau

On l’avait annoncé partant avant même d’avoir pris les rênes du club, mais Ammar El Jery est toujours au poste, déterminé à mener à bien une mission des plus délicates.

La Presse — On a beaucoup parlé ces derniers jours d’une possible démission du nouveau président de l’USBG. Le fardeau est, en effet, bien lourd pour un comité de direction provisoire restreint et sans grand soutien. Mais ces informations se sont avérées fausses et sans fondement.

L’homme continue de s’atteler à la lourde tâche à laquelle il s’était dévoué avec sérieux et abnégation. «Ce n’est pas mon genre d’accepter de très grandes responsabilités à la tête d’un club dans lequel j’ai grandi comme joueur et dirigeant et de me retirer quelques jours après avoir été honoré par cette confiance placée en moi pour sortir l’USBG de la crise profonde qui la secoue », a-t-il précisé pour couper court aux rumeurs.

«Le défi est immense face au manque terrible de moyens, au retard énorme dans la préparation de la saison, mais à cœur vaillant rien d’impossible», poursuit-il. «C’est vrai que nous allons être jugés sur nos premiers résultats de la saison, qu’on va nous attendre au premier tournant, mais on est là pour ça», affirme-t-il.

«Nidhal Khiari est en train de former un nouveau groupe de qualité malgré les nombreux départs enregistrés à l’intersaison et, chose importante, l’optimisme est de rigueur.

Je reconnais que le temps qui nous sépare du match inaugural du championnat est très court, que nous sommes encore en période de rassemblement de l’effectif, que l’équipe n’a pas assez de séances d’entraînement et de matches de préparation dans les jambes, mais c’est rattrapable après cinq matches officiels de rodage et de peaufinage du groupe et du dispositif que Nizar va mettre en place. Mentalement, nous  sommes forts et prêts pour le grand et dur challenge à relever», rassure-t-il.

Des paroles et des actes

Cette volonté de fer de tenir d’emblée le taureau par les cornes s’est concrétisée par un premier fait majeur : la levée de l’interdiction de recrutement. Ce qui a permis de passer à l’enregistrement et à la qualification des joueurs engagés. Après les deux gardiens de but, Lassaâd Hammami et Mohamed Karkouba, les joueurs de champ Fedi Felhi,  Iyed Hadj Khalifa, Chedli Kacem, Farouk Mimouni, trois nouvelles recrues de poids renforceront le groupe : Khemaïes Maâouani, Idriss Mhirsi et Adem Taous qui a fini par renouveler son bail avec le club des « Jaune et Noir ». Signe qui ne trompe pas, l’USBG commence à nouveau à faire couler la salive de joueurs d’expérience encore sans club et qu’elle a commencé la dure remontée de la pente.

Basket-Ball – 26e championnat arabe : Finir en beauté

Le cinq national aspire à clôturer sa participation au championnat arabe en alignant, cet après-midi, sa cinquième victoire d’affilée face au Qatar.

La Presse — On avait quelques appréhensions au départ de l’équipe de Tunisie de basketball qui s’en est allée disputer la 26e édition du championnat arabe, organisée à Bahreïn. Sans préparation.

En effet, une dizaine de jours de regroupement en… Turquie (?!) ne peuvent être considérées comme une préparation.

D’ailleurs, avec un sélectionneur à plein temps, il faudrait prévoir des périodes régulières de regroupement pour conserver la fibre collective d’une équipe.

Bref, la juste défaite essuyée d’entrée face à l’Algérie a aiguillé les esprits et la sélection nationale s’est bonifiée au fil des matchs.

Elle a aligné son quatrième succès après ses victoires face au Koweït (86-61), au Bahreïn (97-86) et aux Emirats arabes unis (78-70), en s’imposant face à son homologue égyptienne (85-73), en match comptant pour la 5e journée de cette compétition.

En tête du classement 

Cette victoire permet à la Tunisie de garder la première place du classement avec 9 points, devant l’Algérie (8 pts), les Emirats (7 pts), le Bahreïn (6 pts), l’Egypte (6 pts), le Qatar (5 pts) et le Koweït (4 pts).

L’équipe de Tunisie, qui s’est donc retrouvée, rencontrera après une journée de repos le Qatar cet après-midi à partir de 14h00.

Classement après 5 des 7 journées

 1- Tunisie : 9 points en 5 matchs

2- Algérie : 8 points en 4 matchs

3- Émirats arabes unis : 7 points

en 5 matchs

4- Bahreïn : 6 points en 4 matchs

5- Égypte : 6 points en 4 matchs

6- Qatar : 5 points en 4 matchs

7- Koweït : 4 points en 4 matchs

Portrait : Fadhel Jaziri, l’artiste aux semelles devant

Travailleur acharné et infatigable, créateur de nouveaux concepts, découvreur de talents, autant de qualités ont fait de lui un auteur incontournable qui a régné durant des décennies sur la scène culturelle tunisienne. Sa dernière création « Mon cher violon » est à l’affiche au Festival international de Hammamet le 10 août

La Presse — Il a bouleversé à jamais l’univers de la scène musicale tunisienne. Auteur le plus influent de sa génération, il explore dans ses œuvres la culture tunisienne. Éclaireur, son œuvre visuellement puissante révèle un univers à l’esthétique soignée. Il s’agit de Fadhel Jaziri, actuellement en convalescence après une opération délicate et à qui on souhaite un prompt rétablissement et un retour rapide parmi les siens.

Fadhel Jaziri n’est pas seulement auteur de méga-spectacles. Il a débuté sa carrière comme acteur en faisant ses premières armes dans la pièce «Mourad III» de Aly Ben Ayed. Après des études à Londres, il retourne en Tunisie et participe en 1972 à la fondation du Théâtre du sud de Gafsa avec d’autres compagnons de route : Fadhel Jaïbi, Jalila Baccar, Mohamed Driss et Raja Farhat et participe à la mise en scène de «Jha wa Charq el Hayer».

Après cette expérience, il regagne Tunis et fonde en 1976 le Nouveau théâtre avec Fadhel Jaïbi, Mohamed Driss, Habib Masrouki et Jalila Baccar.  Ce nouveau collectif marque un tournant décisif dans le paysage théâtral tunisien et arabe en rompant avec les approches classiques jusque-là en vogue.

Avec ses amis du Nouveau théâtre, il a donc jeté par-dessus bord le théâtre vaudevillesque de l’époque aux codes poussiéreux pour créer de nouvelles phrases théâtrales qui ont bouleversé toutes les approches précédentes. 

De multiples succès sont au palmarès avec notamment des pièces comme «La Noce», «Ghasselet Enoueder», «Arab» dans lesquelles il était auteur et acteur. 

Cette expérience s’est soldée par une scission entre lui et les autres membres de la compagnie. Après ce parcours magistral, Fadhel Jaziri, toujours en quête de nouveauté, ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il fait désormais cavalier seul pour le reste de sa carrière alternant méga-spectacle, théâtre et cinéma. 

Désormais, Si Fadhel, comme tout le monde artistique se plaît à l’appeler, s’est mis à son propre compte. Il se lance dans la musique sans qu’il soit musicien, s’aventurant dans des projets grandioses qui exigent beaucoup d’énergie, de la discipline et des heures de travail sans relâche. Dans les années 90, il marque irrémédiablement la scène artistique avec «Nouba», premier méga-spectacle de musique populaire «le mezoued» pratiqué dans les faubourgs de Tunis et réunissant de grandes pointures telles que Ismail Hattab, Fatma Bousseha, Habouba, Lotfi Bouchnak et d’autres. 

Il sera suivi de «Hadhra», spectacle de musique soufie auquel participent de gros calibres du chant sacré. Ce projet, dont le succès est retentissant, a fait par la suite de nombreux émules. Puis, il enchaîne avec «Noujoum», «Zghonda et Azouz», «Bani Bani» «Ezzaza» à travers lesquels il explore la musique de variété qui a marqué la scène culturelle tunisienne des années 60/70.

Sous ses lunettes noires qui cachent un regard scrutateur, ses chemises débraillées et ses blazers sombres, sa voix douce et son débit lent caractérisés par un timbre singulier reconnaissable entre toutes autres voix, se cache l’auteur déjanté que certains qualifient de hautain. Fadhel Jaziri est aussi un acteur de talent, ce qu’on a tendance à oublier. Acteur sur scène (La Noce, Ghasselet Enoueder, Arab) et à l’écran (La Noce du Nouveau théâtre, «Sejnane» de Abdelatif Ben Ammar, «Le Messie» de Roberto Rosselini, «Arab», «Traversées» de Mahmoud Ben Mahmoud).

Une carrière interrompue pour une autre option : la mise en scène. Passionné  du cinéaste américain John Ford et du Japonais Akira Kurosawa, Jaziri ne dissimule pas son attirance pour leurs films. Il s’en est inspiré dans  ses œuvres  «Thalathoun» (2008), «Eclipses» (2016) et «De la guerre» (2019). Ces films, même s’ils n’ont pas eu une longue carrière commerciale, resteront comme des références pour les générations futures.

Au théâtre, la scène ne lui échappe pas. Il adapte la pièce «Thawret Saheb el Himar» (La révolte de l’homme à l’âne) (2012) de Ezzeddine Madani, «Kaligula 2» (2023) et «Jranti Laziza» (Au violon) (2025). Dans la foulée de ces réussites, il fonde le Centre des arts de Djerba inauguré le 10 novembre 2022.

Travailleur acharné et infatigable, créateur de nouveaux concepts, découvreur de talents, autant de qualités ont fait de lui un auteur incontournable qui a régné durant des décennies sur la scène culturelle tunisienne.  Il a su brasser large en imposant un langage artistique innovant exerçant une influence impressionnante sur la jeune génération d’artistes. 

Festival maghrébin des sports équestres de Sidi Amor Bouhajla : Comment passer d’un festival local à une référence dans le monde arabe ?

La Presse — Niché au cœur du gouvernorat de Kairouan, le festival maghrébin des sports équestres de Sidi Amor Bouhajla (26-31 juillet), encore peu connu du grand public, recèle pourtant un immense potentiel. Alliant patrimoine, culture et passion pour le cheval arabe, cet événement annuel a tous les atouts pour devenir un rendez-vous international incontournable dans le monde arabe. Mais comment passer d’un festival local à une manifestation régionale de grande envergure ?

Un patrimoine vivant au cœur de la Tunisie

Chaque année, les habitants de cette région aux terres fertiles se rassemblent pour célébrer leur riche tradition équestre. Le festival met en lumière la fantasia, des démonstrations de cavalerie traditionnelle, ainsi que des compétitions de courses, de dressage, de tirs et des expositions de chevaux de race arabe et arabe-barbe.

Il s’agit d’un véritable hommage à l’histoire, à l’élégance et à la noblesse du cheval dans la culture tunisienne. Le festival attire déjà des cavaliers, éleveurs et passionnés venus des quatre coins du pays, et parfois d’Algérie ou de Libye. Mais le rêve d’en faire un rendez-vous international arabe n’est pas hors de portée.

Les conditions du succès à l’échelle régionale

Pour passer la vitesse supérieure et s’imposer comme un festival équestre de référence dans le monde arabe, plusieurs leviers peuvent être activés. Il est de ce point de vue crucial de professionnaliser l’organisation du festival. Cela passe par la création d’un comité permanent, associant autorités locales, ministère de la Culture, Office national du tourisme et fédérations équestres tunisienne et arabe. Une programmation claire, traduite en plusieurs langues et diffusée à l’avance, est aussi indispensable.

Partenariats internationaux, médiatisation et communication digitale

Le festival gagnerait à tisser des liens avec d’autres festivals arabes similaires (au Maroc, en Arabie saoudite, en Egypte, au Qatar). 

Des échanges de cavaliers, de troupes folkloriques ou de juges pourraient renforcer l’attractivité de l’événement.

Une présence renforcée sur les réseaux sociaux, la création d’un site web multilingue et la couverture médiatique nationale et internationale sont essentielles. 

Le cheval arabe est un symbole fort dans le monde arabe — une communication ciblée autour de cette identité partagée pourrait susciter un fort engouement.

Amélioration des infrastructures, dimension culturelle et touristique

L’accueil d’invités internationaux exige des infrastructures adaptées : hippodrome qui répond aux normes et standards internationaux, pistes aux normes, hébergements, stands, sécurité et logistique. Une implication des investisseurs privés, notamment dans le tourisme rural, pourrait accompagner ce développement.

L’insertion d’activités culturelles annexes : concerts, expositions artisanales, gastronomie locale renforcerait l’intérêt du festival auprès d’un public plus large. Il pourrait devenir un moteur de développement durable pour la région. Wahib Mehri, dernièrement nommé à la tête de la Société des courses hippiques de Tunis qui a assisté à une conférence sur l’état des lieux de l’élevage et des sports équins dans cette région berceau, abonde dans ce sens.

Dans une déclaration à La Presse, il a affirmé que tous les efforts se conjuguent désormais pour l’aménagement d’un hippodrome conforme aux standards internationaux, pour que ce festival puisse drainer plus de visiteurs locaux et internationaux, à commencer par ceux issus des pays arabes. « À Sidi Amor Bouhajla, la vie a de tout temps vibré autour et au rythme du cheval. C’est un legs de grande envergure hérité des aïeux, d’où la nécessité de le préserver et d’en faire la promotion pour en faire un moteur de développement économique, social et culturel. 

On est à l’évidence conscient de l’importance et de la solvabilité et à notre niveau et au niveau de l’autorité de tutelle », a-t-il expliqué. Faire du festival de Sidi Amor Bouhajla un rendez-vous panarabe de la culture équestre serait aussi une façon de repositionner la Tunisie sur la carte des grands événements culturels du monde arabe. Dans une époque où les identités locales sont de plus en plus valorisées, ce type d’initiative peut allier fierté régionale et ouverture internationale.

Le festival équestre de Sidi Amor Bouhajla a toutes les qualités pour devenir une référence dans le monde arabe. Il ne manque que la vision, la coordination et les ressources pour franchir ce cap. Entre tradition et modernité, il peut incarner un modèle de valorisation du patrimoine vivant arabe. Un rêve ambitieux, mais à portée de bride.

Mes Humeurs : La fripe, c’est chic !

La Presse — Il y a trois ou quatre décennies, les vêtements usagés étaient mal vus, signe de pauvreté et de nécessité, la fripe à Tunis se limitait au quartier de la Hafsia dans la médina, une zone habitée naguère par des juifs pauvres ; des échoppes de fortune, beaucoup de détritus, cartons, des vendeurs assez âgés, des badauds à la recherche d’une bonne occasion.

Loin donc des vitrines et des quartiers des magasins de la ville française (les boutiques de l’avenue de France, l’avenue de Paris, etc) où le citoyen aisé trouvait chaussure à son pied : pantalons, cravates, manteaux, vestes, chemises, chaussettes…

Les temps ont changé, irréversiblement, de nos jours, l’esprit de consommation, comme pour toutes choses, s’est mondialisé et s’est démocratisé, la production textile s’est accélérée, se répandant à grande vitesse au point que les vêtements sont devenus exportables et jetables. Sans complexe, le jeune Tunisien ou Sénégalais s’habille comme le jeune Newyorkais, Parisien ou Berlinois… à la fripe. 

La fripe n’est plus réservée à la Hafsia, tous les quartiers de Tunis, ou presque, ont leur espace (boutiques, étals) de vente-achat de vêtements. A Tunis, dans ses banlieues nord et sud, dans les villes moyennes ou petites, on rencontre les étals de tous genres, des jours hebdomadaires consacrés à l’achat et vente dans les petites villes… les jeunes (surtout les filles) sont informés sur le marché, la qualité des produits et se passent les bonnes adresses.  

De nos jours, les pièces convoitées sont siglées de noms de mode célèbres et de marques non moins célèbres, les acheteurs sont souvent des jeunes qui ne lésinent pas sur les prix quand une pièce les séduit surtout si elle affiche une marque connue et visible, celle qui donne une  valeur ajoutée. 

Le sens du vêtement a mué, hier il avait son identité pratique, il était nécessaire, aujourd’hui, il est tendance, de la nécessité à la conscience la fripe raconte notre rapport au vêtement.  En Europe, dans les milieux artistiques ou contestataires, comme les hippies dans les années 70, les punks des années 80, les jeunes se sont emparé des vêtements usagés pour affirmer une différence, une rébellion vestimentaire : un style. La fripe devient un langage qui exprime une idée de la vie, une remise en cause de la surproduction textile, porter un vêtement usagé, c’est donc un acte écologique. 

A partir des années 2000, en Tunisie, la fripe prend un essor fulgurant, elle n’a jamais été aussi plurielle et riche ; la course à la belle affaire (une grande marque à bas prix) devient le sport favori des jeunes, femmes et hommes, ils bougent à chaque occasion, d’un quartier à un autre, à la recherche de la pièce rare, même le vintage (de la fripe) avec ses vestes recyclées, ses t-shirts des années 80-90, est entré dans les mœurs (on le remarque dans les soirées chics et les vernissages). De nos jours, le vêtement de seconde main habille autant par choix que par valeurs… et la story de l’habit recyclé continue sa vertigineuse ascension.

Tourisme : Une saison estivale dynamique

En pleine haute saison estivale, le secteur du tourisme affiche une bonne performance, avec des indicateurs en hausse et une dynamique favorable qui devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année.

C’est en substance ce qu’a déclaré le Directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (Ontt), Mohamed Mehdi Haloui, lors d’une conférence de presse tenue hier au siège du ministère.

Cette rencontre avec les médias visait, — notons-le —, à contrer une campagne de désinformation qui cible depuis quelque temps le secteur du tourisme sur les réseaux sociaux. 

La Presse — D’après les données officielles, le nombre d’arrivées touristiques a dépassé les 5,297 millions entre le début de l’année et le 20 juillet, enregistrant une hausse de 9,8 % par rapport à l’année précédente, et de 16,2 % par rapport à à 2019, année de référence. Les recettes touristiques ont, quant à elles, atteint 3.899,1 millions de dinars, soit une croissance de 8,2 %, tandis que le nombre de nuitées avoisine les 12,363 millions, affichant une progression de 7,1 % par rapport à la même période de l’année dernière.

Ces chiffres, confirme le responsable, traduisent une activité soutenue du secteur. «Étant un secteur exposé à des facteurs externes, tels que les événements géopolitiques survenus récemment dans la région, nous sommes appelés à faire preuve d’agilité et à être rapides et efficaces pour y faire face», a-t-il souligné. 

Les données ventilées par marché émetteur confirment également une dynamique bien ancrée, avec la fidélisation des marchés traditionnels et l’émergence de marchés prometteurs. Ainsi, le nombre de touristes européens a progressé de 10,7%, franchissant la barre des 1,59 million, tandis que celui des Maghrébins (Algériens et Libyens) a augmenté de 9,8%, dépassant les 2,748 millions. 

Le marché chinois a, pour sa part, enregistré une hausse de 15%, et le nombre de Tunisiens résidant à l’étranger a atteint plus de 805.000, soit une progression de 7,5%. Insistant sur la fiabilité des chiffres présentés — collectés et traités par des institutions officielles telles que la BCT et la Direction des frontières et des étrangers —, Haloui a souligné que le tourisme intérieur contribue aujourd’hui à hauteur de 30 % au secteur, en termes de recettes et de dépenses touristiques.

Des investissements touristiques en hausse 

Il a également précisé que cette dynamique positive touche aussi l’investissement. 92 intentions d’investissement ont été déclarées, jusqu’au mois de juillet 2025, pour une valeur globale de 943 millions de dinars, dont 600 millions destinés à la région de Tabarka. «Cela reflète la confiance des investisseurs dans la destination Tunisie», a-t-il commenté.

Selon lui, l’activité serait légèrement impactée par les nombreuses campagnes touristiques agressives menées par certaines destinations concurrentes de la région, qui ont bradé leurs prix pour répondre aux récents événements géopolitiques qui l’ont touchée. La Tunisie, toutefois, demeure une destination prisée et privilégiée par les touristes. «Contrairement à ce qui se dit, la Tunisie n’est pas une destination touristique à bas prix. Elle occupe une place importante parmi les destinations de la région», a-t-il affirmé.

Enfin, Haloui a annoncé que le poste frontalier de Maloula a été récemment partiellement rouvert, afin de faciliter les procédures administratives et fluidifier le flux des touristes algériens.

Des faits et des chiffres

336%

L’intermédiaire en Bourse «AFC» vient de publier sa dernière fiche de recommandations actualisant son portefeuille recommandé pour le second semestre 2025, à la lumière des résultats observés sur les six premiers mois de l’année.

 Ce portefeuille continue d’afficher des performances remarquables. Depuis sa création, il enregistre une performance cumulée de 336 %, contre 129,6 % pour le «Tunindex», soit un écart très significatif qui témoigne de la robustesse de sa stratégie. Rien que sur le premier semestre 2025, le portefeuille AFC a progressé de 22,11 %, surpassant de plus de cinq points la performance du marché (Tunindex : 16,31 %).

Pour le second semestre, les analystes d’AFC misent sur neuf valeurs soigneusement sélectionnées. Côté bancaire, «Attijari Bank» et «Biat» conservent leur place dans la composition. Le secteur du leasing est représenté par «ATL» et «CIL», tandis que d’autres valeurs phares telles que «Maghrebia Vie», «Sfbt», «SAH», «Sotuver» et «TPR» rejoignent également le portefeuille. Enfin, le laboratoire pharmaceutique «Unimed» est également retenu dans la stratégie d’investissement à horizon de six mois.

À travers cette nouvelle sélection, «AFC» confirme sa volonté de capitaliser sur des titres solides à fort potentiel, tout en maintenant une diversification sectorielle mesurée.

20 %

Dans le cadre de sa stratégie de consolidation de la gouvernance de ses filiales industrielles, «OneTech Holding» (OTH) a conclu un accord stratégique avec la société «Tavernier Benoit et Industrie» (TBI) pour le rachat de l’intégralité de sa participation au sein de la filiale «Techniplast», spécialisée dans l’injection plastique. «TBI» détenait jusqu’alors 20% du capital de cette entité.

L’opération sera réalisée en deux temps. «OTH» a déjà acquis 36,5% de la participation de «TBI», soit 7,3% du capital de «Techniplast», tandis que le solde de 12,7% sera transféré d’ici la fin de l’année 2025, conformément au protocole d’accord signé entre les deux parties.

À l’issue de cette transaction, «OneTech Holding» détiendra 100% du capital de «Techniplast», renforçant ainsi sa position majoritaire actuelle de 80 %. Ce mouvement s’inscrit dans une volonté claire du groupe de maîtriser pleinement la gestion opérationnelle et stratégique de cette filiale, qui connaît une croissance soutenue et joue un rôle de plus en plus important dans la chaîne de valeur du groupe.

11,747

Les quantités de céréales collectées dans les centres de collecte ont atteint 11,747 millions de quintaux, au 29 juillet 2025. D’après les données publiées par l’Office des Céréales, cela dépasse la moyenne des quantités collectées durant les 5 dernières années pour la même période.

Les quantités collectées se répartissent à raison de 94,1% (11,049 millions de quintaux) de céréales destinées à la consommation et de 5,9% (0,699 million de quintaux) de semences sélectionnées.

Les quantités de céréales destinées à la consommation collectées se composent de 7,510 millions de quintaux de blé dur, 0,576 million de quintaux de blé tendre, de 2,920 millions de quintaux d’orge et de 0,043 million de quintaux de triticale.

Les quantités de semences sélectionnées collectées se répartissent entre 0,615 million de quintaux de blé dur, 0,063 million de quintaux de blé tendre, 0,020 million de quintaux d’orge et 0,001 million de quintaux de triticale.

Kiosque international

Zone euro
Les banques durcissent l’accès aux crédits pour les ménages

Les banques de la zone euro ont durci leurs critères d’octroi de prêt aux ménages au deuxième trimestre. Ce durcissement s’explique par « les changements dans la perception des risques et la tolérance au risque des banques ». En revanche, les conditions d’accès aux prêts pour les entreprises sont restées « globalement inchangées ».

Au deuxième trimestre, les incertitudes géopolitiques et les tensions commerciales exacerbées par les droits de douane de Donald Trump n’ont eu « aucun impact spécifique supplémentaire » sur ces normes de crédits, assure la BCE. En Allemagne, les banques « pourraient devenir plus optimistes dans leur évaluation des risques » avec les grands plans d’investissements du gouvernement, selon Jenny Körner, économiste chez KfW Research.

Quant à la demande de prêts de la part des entreprises en zone euro, elle s’est légèrement reprise par rapport au trimestre précédent, mais demeure négative. Elle a été soutenue par la baisse des taux d’intérêt, mais « freinée par les incertitudes mondiales et les tensions commerciales ». La demande de prêts immobiliers poursuit sa remontée, dopée par les perspectives du marché du logement, et la demande de crédits à la consommation augmente aussi légèrement.

La BCE devrait maintenir ses taux inchangés après sept baisses consécutives, estiment les experts, la zone euro étant arrivée « à la fin d’un cycle de politique monétaire » après des crises à répétition selon sa présidente, Christine Lagarde.

L’institution reste vigilante aux menaces du président Trump d’imposer une lourde surtaxe sur les importations en provenance de l’Union européenne, qui auraient un effet considérable sur l’économie de la zone euro.

Accord UE et Washington
Le pétrole se renforce

Les cours du pétrole progressent ce 1er août, portés par l’accord commercial conclu in extremis entre les États-Unis et l’Union européenne. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, prend 0,83 % à 69,01 dollars. Son équivalent américain, le baril de « West Texas Intermediate », pour livraison le même mois, gagne 0,84 % à 65,71 dollars.

L’accord, finalisé le 27 juillet, prévoit l’instauration de droits de douane de 15 % sur les importations européennes aux États-Unis, avec des exceptions sur certains produits stratégiques.

Ce compromis a été perçu par les marchés comme un signal positif, car en cas d’échec des négociations, des droits de douane de 30 % devaient entrer en vigueur ce 1er août. « Ce scénario aurait inévitablement entraîné des représailles de l’Union européenne », soulignent les analystes d’ING.

L’accord renforce « les anticipations d’une croissance mondiale plus forte et d’une hausse de la demande future de pétrole », explique John Plassard, analyste chez Cité Gestion.

L’UE s’engage aussi à acheter aux Etats-Unis 750 milliards de dollars d’énergie sur trois ans, visant notamment à remplacer le gaz russe.

Pour se détourner du gaz naturel russe, « l’UE était déjà prête à s’appuyer davantage sur les Etats-Unis pour ses besoins énergétiques », notent néanmoins les analystes d’ING.

Face aux tensions mondiales
L’UE et le Japon renforcent leur alliance commerciale

À l’issue du 30e sommet UE-Japon qui s’est tenu à Tokyo, l’UE et le Japon ont annoncé leur intention de renforcer leur coopération commerciale et de lutter contre la coercition économique.

« Le monde évolue rapidement. Pour des partenaires stratégiques comme nous, cela signifie qu’il faut se rapprocher encore davantage pour faire face aux réalités de notre époque », a déclaré Ursula von der Leyen.

La présidente de la Commission européenne a évoqué un contexte mondial « marqué par des tensions et des incertitudes commerciales croissantes, des chaînes d’approvisionnement fragiles, le défi de la surcapacité et des règles du jeu inéquitables ».

« Nous sommes d’accord pour maintenir et renforcer un ordre économique libre et équitable, stable et prévisible, fondé sur des règles, et notamment pour défendre un système commercial multilatéral dont l’OMC est le cœur », a déclaré le premier ministre japonais, Shigeru Ishiba.

Défaillances en série
L’Europe face à une reprise fragile 

Le nombre de défaillances d’entreprises a continué d’augmenter au 1er trimestre 2025.

La dynamique a toutefois ralenti et la hausse s’est faite en ordre dispersé. Des records historiques ont été battus au Royaume-Uni, où néanmoins un début de baisse a pu être observé. En revanche, l’augmentation reste beaucoup plus limitée en Italie ou en Allemagne, où elle se poursuit.

En France, les chiffres sont élevés, mais la progression a ralenti.

En ce qui concerne les secteurs d’activité, les services, le commerce et la construction sont les plus affectés, mais à des degrés divers selon les pays.

A contrario, l’industrie apparaît relativement préservée. L’analyse des bilans bancaires, notamment en France, permet de relativiser l’incidence des défaillances. 

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