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La Tunisie renouvelle sa souscription au FIDA pour la période 2025-2027

La Commission des Finances et du budget relevant de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a approuvé, un projet de loi relatif à la 13ème souscription de la Tunisie au Fonds international de développement agricole (FIDA) pour la période 2025/2027.

Ce projet a été adopté lors d’une séance d’audition avec les responsables des ministères de l’Economie et de la planification et de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche tenue, mercredi, selon un communiqué de l’ARP.

Les représentants du ministère de l’Agriculture ont rappelé que le FIDA œuvre en Tunisie à valoriser la chaîne des valeurs et les projets rentables tels que le projet de développement agropastoral au Sud-est, le projet de développement intégré dans le gouvernorat de Siliana et le projet d’inclusion socio-économique à Kairouan.

A noter, le renouvellement de la souscription de la Tunisie a été adopté lors de la 47ème session du Conseil des gouverneurs du FIDA, selon les représentants du ministère de l’Economie. Selon le FIDA, le fonds finance des projets de développement agricole en Tunisie depuis 1980.

Le fonds a contribué au financement de 15 projets avec un montant estimé à 245,3 millions de dollars.

Fermeture totale de l’avenue El Machatel à la Soukra (ONAS)

L’Office national de l’assainissement (ONAS)  a indiqué, dans un communiqué publié jeudi, que l’avenue El Machatel à la Soukra, sera fermée complètement,  à partir de 21 juillet 2025 à 13h, pour une période de 10 jours.

La fermeture s’inscrit dans le cadre des travaux de réparation du canal des eaux usées, d’un diamètre de 500 mm, situé à l’avenue El Machatel à la Soukra.

Les usagers de cette route venant de l’ avenue Jawdet El Hayet à Sidi Salah, et de l’avenue El Bassatine, vers la route nationale n°10, peuvent passer par l’avenue 13 août ou l’avenue El bassatine, puis emprunter l’avenue Mosquée Erraoudha.

Pour les véhicules venant de la route nationale numéro 10 en direction de Sidi Salah et El Bassatine, ils doivent passer par la rue du 13 août, puis les jardins de la Soukra ou la rue de la mosquée Erraoudha, puis rue El Bassatine.

L’ONAS a appelé par ailleurs les usagers de la route à faire preuve de vigilance, réduire la vitesse et respecter les signalisations.

La Tunisie et l’UE célèbrent le 30è anniversaire de la signature de leur Accord d’association

L’UE et la Tunisie célèbrent, ce jeudi, les 30 ans de la signature de leur Accord d’association. Un évènement qui témoigne de leur engagement à préserver ce partenariat malgré  les défis résultant de la recrudescence des tensions géopolitiques.

Dans une Déclaration publiée à cette occasion, la Délégation Européenne en Tunisie a tenu à souligner que  « Cet accord pionnier au Maghreb a établi un cadre privilégié et innovant pour le développement du dialogue et de la coopération entre la Tunisie et l’Union européenne ».

Cet accord a permis de mettre en place une coopération stratégique dans les domaines politique, économique, social, scientifique et culturel. La Délégation a mentionné que la signature du Mémorandum d’entente en 2023 et la préparation cette année d’un Pacte pour la Méditerranée reflète une volonté claire de faire de ce partenariat un socle de stabilité, d’échanges et de solidarité dans une région et un monde en mutation profonde et rapide.

Ce partenariat n’a cessé de se développer et s’intensifier durant trois décennies et ceci à travers la mise en place d’objectifs communs à l’instar du développement durable, la solidarité, et une aspiration à une prospérité partagée entre les deux rives de la Méditerranée. Pour la Délégation l’UE « est, et veut rester, un partenaire solide et fiable pour la Tunisie ».

La solidité de cette relation se reflète d’une manière effective à travers les chiffres et les statistiques. L’UE est le principal partenaire commercial de la Tunisie, recevant 70 % des exportations tunisiennes. Elle est également le premier investisseur dans le pays : les investissements européens représentent 88 % du nombre total d’investissements directs étrangers (IDE).

Les entreprises européennes sont à l’origine de 90 % des emplois créés par les IDE en Tunisie.    Grâce à l’Accord d’association qui exempte de droits de douane la plupart des exportations tunisiennes vers l’UE, la Tunisie a pu intégrer les chaînes de valeur industrielles européennes, augmenter la valeur de ses exportations, et diversifier ses secteurs productifs, notamment le textile, l’agroalimentaire et les composantes automobiles.

L’UE a par ailleurs évoqué des « projets concrets », notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’emploi des jeunes, de l’égalité entre hommes et femmes, de la transition numérique, de l’énergie et des infrastructures.

Parmi ceux-ci figurent l’appui financier de 123 millions d’euros (environ 416 millions de dinars) alloués par la Banque européenne d’investissement à la construction du nouveau pont de Bizerte, la contribution de plusieurs projets communs dans le secteur de l’énergie À l’occasion de ce trentième anniversaire, les deux partenaires souhaitent donner un nouveau souffle à leur relation.

Le dialogue stratégique engagé ces dernières années porte sur des enjeux d’avenir communs : changement climatique, gestion humaine et solidaire des flux de migration, innovation technologique, formation, sécurité alimentaire.

La célébration des trente ans de l’Accord d’association UE-Tunisie reste aussi, selon la même source, un pilier essentiel du partenariat euro-méditerranéen. Il a permis de bâtir des ponts solides entre les peuples, les institutions et les économies.

Le CSS achève son stage à Ain Draham : Premiers indices rassurants

L’entraîneur Mohamed Kouki déploie des efforts de reconstruction d’un CSS qu’il espère différent de celui de la saison passée.

La Presse — Le premier stage du CSS à Aïn Draham s’est terminé par un match amical contre l’ESM qui s’est soldé par la victoire des hommes de Mohamed Kouki par 4 buts à 1. Un score assez large réussi en première mi-temps avec quatre buts inscrits par Rayan Derbali, Hichem Baccar,  Amor Ben Ali et Firas Sekkouhi.

Certes, sur un seul match amical, face à une équipe du Bassin minier qui vient à peine d’entamer sa préparation de la saison, il est assez prématuré de tirer des conclusions, mais cela n’empêche pas de parler de quelques petits indices satisfaisants.  L’équipe alignée par Mohamed Kouki lors des quarante-cinq premières minutes a laissé de bonnes impressions.

Elle a vite réagi après le but encaissé et concrétisé sa suprématie par quatre buts marqués presque coup sûr coup. Cela témoigne bien que, physiquement, les protégés de Mohamed Kouki sont en train d’épouser une bonne courbe. Au niveau organisation du jeu, un premier noyau d’équipe commence à prendre forme dans l’esprit de l’entraîneur même si un seul, parmi les quatre joueurs étrangers recrutés ( Travis Mutyaba), est déjà avec le groupe et a pris part à cette rencontre.

Le trois autres ( Willy Onana, Ammar Taïfour et Moussa Camara ) rejoindront le groupe et seront intégrés progressivement soit lors des deux matches au stade Taïeb Mhiri ( le 20 et le 23 juillet contre l’ESZ et Al- Masry de Port – Saïd  ) ou lors du deuxième stage programmé à Sousse à partir du 25 juillet. 

Des cartes valables

En attendant,  Mohamed Kouki évalue ses plans de rechange et ses jokers dans la formation. Rayan Derbali s’en tire bien comme plan B au poste d’arrière droit en attendant la venue confirmée de Mohamed Salah Mhadhebi. Sur le côté gauche, malgré un bon nombre d’options ( Baccar et Ajjel ), le recrutement d’un latéral gauche étranger est indispensable .

Tout comme l’engagement d’un arrière central de qualité pour sécuriser la charnière centrale à reconstruire après le départ de ses deux tours d’ivoire, Alaâ Ghram et Mohamed Nasraoui. Au milieu du terrain, la carte des jeunes Rayan Chaâbane, Mohamed Trabelsi et Mohamed Absi mérite d’être jouée tellement ce trio a de beaux atouts techniques et physiques pour s’imposer aux côtés de Firas Sekkouhi et de Ammar Taifour.

En attaque, il y a les prémices d’une large variété de formules et de solutions avec l’apport attendu de Willy Onana et de Moussa Camara, en compagnie de Omar Ben Ali et Mahdi Kachouri. Sans aller jusqu’à dire que nous aurons pour le coup d’envoi du championnat un CSS entièrement new look. Il est certain que le groupe des «Noir et Blanc» de Sfax aura meilleure mine que celui assez pâlot du début de la saison passée.

CA-départ de Simakula : La voie se dégage pour Ambrose

Comme attendu, Simakula ne figure pas dans les plans de l’entraîneur Mohamed Sahli. L’Ougandais, moyen à tous les niveaux, et bien que marginalisé par l’ex-entraîneur Bettoni, n’est pas ce joueur qui fait la différence en tant que milieu récupérateur.

Il va au club Koweitien d’Al Arabi et dégage une place de plus dans le quota des joueurs étrangers. Kooh ( à qui on veut trouver preneur) et Chrifi (courtisé par Sétif) vont devoir aussi quitter. C’est assez de changements dans la liste des joueurs étrangers pour la prochaine saison. C’est que Kinzumbi n’est pas aussi intransférable si une bonne offre lui est faite. Côté arrivées, ce n’est pas encore très clair.

Seule la piste Ambrose, jeune pivot de l’ESZ, se précise de plus en plus. Avec ces nouveaux dossiers de litiges et de dettes envers d’ex-joueurs qui ressurgissent, le processus des recrutements est quelque peu bloqué. Mais on peut dire qu’Ambrose (20 ans) est en route pour le parc A.

Le poste de milieu récupérateur reste encore vacant avec des renforts à faire pour améliorer la qualité d’un entrejeu qui ne compte pas des joueurs de bonne qualité. Les dirigeants clubistes s’activent sur le marché local  et maghrébin pour dénicher l’oiseau rare. 

Ce samedi, l’USM à l’épreuve de la JSK en amical : La cadence s’accélère…

Après la remise en route des organismes, le groupe, qui s’étoffe et qui s’épure, passe à présent à la seconde étape de la préparation usémiste avec un premier test prévu après-demain face à la Jeunesse Sportive Kairouanaise.

La Presse  — Depuis quelques jours donc, le staff technique des Bleus a progressivement intégré le travail avec ballon, phase qui permet  d’affiner les qualités physiques et techniques, tout en préparant les joueurs à la compétition avec le premier rendez-vous de la saison, un match-couperet prévu pour le dimanche 27 juillet à Sfax face au ST dans le cadre du barrage qui déterminera l’adversaire de l’EST en Supercoupe de Tunisie.

Prochainement, sans tour de chauffe, l’USM va entrer dans le vif du sujet. Et outre l’échéance à venir face aux Bardolais, la saison sera chargée pour des Bleus qui vont courir plusieurs lièvres à la fois, que ce soit en compétition locale ou continentale. Soumis à des entraînements intenses ces derniers jours, les coéquipiers de Harzi n’ont pas ménagé leurs efforts, mettant à rude épreuve les organismes de compétiteurs qui veulent forcément taper dans l’œil de Louhichi.

Aujourd’hui, à dix jours de sa rentrée officielle, l’USM semble assez rodée avec des joueurs qui mettent les bouchées doubles, à l’instar de Youssef Abdelli, le Nigérian Victor Musa et Moez Hadj Ali qui ne ménagent pas leurs efforts. Quant à l’entraîneur, il applique une méthode plutôt digeste en ne ménageant pas ses troupes, certes, mais en donnant par la suite du temps pour absorber convenablement la charge d’entraînement.

Il en connaît un rayon Louhichi à ce propos, sachant qu’une charge mal encaissée peut conduire à des blessures ou à des douleurs musculaires qui l’obligeraient à adapter le contenu des séances…Et puis, il y a aussi les nouveaux à ne pas trop bousculer, le temps qu’ils prennent leurs marques, soit les Aziz Abid, Seif Saber, Dhia Maatougui, Nassim Douihech, Adnene Yaakoubi, Ayoub Chaabane, Ibrahim Souissi, Esson Victor Musa et autre Cherif Bodian.

Faire monter le curseur crescendo  

Après avoir reconstruit une base athlétique, à la fois sur le plan énergétique et musculaire, enjeu principal de cette période précise de la préparation d’avant-saison, place à présent au ballon avec des carrés à une touche de balle, des mini matchs sur la largeur de la moitié du terrain, le tout sous l’œil avisé d’un staff qui s’emploie à réintroduire les principes du jeu, à transmettre son plan de jeu, en attendant d’y voir plus clair lors du prochain test usémiste des Bleus, programmé pour ce samedi vers 17h00 face à la JSK au Mustapha Ben Jannet.  

En début de week-end donc, pour ce match amical face aux Aghlabides, l’idée est certes d’opérer une large revue d’effectif avec l’inclusion de quasiment tous les joueurs à disposition. 

Pour Louhichi, l’idée derrière ce match sera d’assurer une montée en puissance progressive en augmentant au fur et à mesure le temps de jeu de chacun. Bref, à faire monter le curseur crescendo et à permettre par là même aux Hazem Mastouri, Louay Trayi, Mahmoud Ghorbal, Anas Bouatay, Raed Chikhaoui et autre Youssef Herch d’annoncer la couleur. 

Athlétisme – sélections nationales : Ça frémit !

La Presse —Nos athlètes à différents niveaux et dans des spécialités assez difficiles sont en train de s’illustrer  avant  les Championnats du monde d’athlétisme de Tokyo, (Japon) en  septembre 2025. Les  équipes nationales des moins de 18 ans et des moins de 20 ans se sont rendues au Nigeria pour participer au Championnat d’Afrique 2025 qui a commencé hier.

L’équipe tunisienne est composée de 33 coureurs et coureuses de différentes disciplines et de sept membres du staff technique pour participer à cet événement africain, qui réunit le meilleur de la jeunesse africaine.

Jhinaoui et Ayouni se préparent

En Ligue de Diamant Monaco en France,  le coureur tunisien Mohamed Amine Jhinaoui s’est classé à la huitième place du 3.000 m steeple, avec un meilleur temps personnel de 8’ 08’’ 27 centièmes.  Abdessalem Ayouni, lui, triomphe en Italie avec une nouvelle victoire au « Meeting Internazionale Città di Nembro 2025 », où il s’est s’imposé avec un excellent chrono de 1’45’’70 sur 800m! Une bonne performance qui confirme sa régularité au plus haut niveau international. Ayouni monte en puissance dans l’attente des Championnats du monde de Tokyo 2025.

La marche marche

Le champion du monde junior et recordman du Championnat du monde U20 du 10 km marche, Rayan-Al-Sharni, encadré par Rafik Jebabli, a, de  nouveau, fait des siennes lors du Championnat de Tunisie en décrochant la première place du 5 km marche sur piste, avec un excellent temps de 19’17’’, le deuxième meilleur temps enregistré au classement mondial, battant ainsi les records tunisien et africain de la distance.

Météo : vents forts et mer agitée cette nuit sur le nord du pays

L’Institut National de la Météorologie (INM) a publié ce jeudi soir les prévisions météo pour la nuit à venir. Le ciel sera généralement clair à peu nuageux sur l’ensemble du pays. Les vents souffleront du secteur nord sur les régions du nord et du centre, et du secteur est sur le sud.

Ils seront forts à très forts près des côtes nord, et faibles à modérés ailleurs. Selon les données de l’INM, la mer sera très agitée à localement houleuse sur le nord et dans le golfe de Hammamet, et agitée à peu agitée sur le reste du littoral.

Côté températures, les minimales varieront entre 25 et 30°C sur le nord, le centre et le sud-est. Elles seront autour de 23°C sur les hauteurs de l’ouest, et atteindront entre 31 et 34°C sur le reste des régions du sud.

Décès de Zizi Mostafa, mère de l’actrice Menna Shalaby

Le monde du cinéma égyptien est en deuil. L’actrice Zizi Mostafa, figure emblématique de l’écran et mère de la célèbre comédienne Menna Shalaby, est décédée ce jeudi 17 juillet 2025.

L’annonce a été faite par l’acteur Gamal Abdel Nasser via un message publié sur les réseaux sociaux, exprimant ses condoléances et prières : « Nous appartenons à Dieu et à Lui nous retournons… Décès de l’actrice Zizi Mostafa, mère de l’actrice Menna Shalaby.

Qu’Allah lui accorde Sa miséricorde, lui pardonne et l’accueille en Son paradis. » Paix à son âme.

Le maestro Achref Bettibi à La Presse : Les « 24 parfums » entre musique classique et patrimoine tunisien

L’Orchestre Symphonique de Mégrine a connu une année particulièrement riche, enchaînant les concerts avec un succès remarquable aussi bien  auprès du public que des critiques. Actuellement, l’ensemble collabore avec Mohamed Ali Kamoun pour une version revisitée de son spectacle «24 Parfums», teintée de couleurs symphoniques. Le chef d’orchestre Achref Bettibi nous en dit plus dans cet entretien.

La Presse — Est-ce que vous pouvez nous présenter l’Orchestre Symphonique de Mégrine ?

L’Orchestre Symphonique de Mégrine a vu le jour en 2017, en collaboration avec l’association Les Solistes. Cette appellation désigne à la fois notre association et le conservatoire. Le conservatoire assure la formation musicale des jeunes, tandis que l’association prend en charge l’organisation d’événements, dont notre propre festival.

Nous mettons un fort accent sur la pratique collective. Dès que les jeunes atteignent un niveau suffisant, ils intègrent nos différents ensembles: l’orchestre des enfants, celui des jeunes, puis, pour les plus avancés, l’orchestre professionnel. Depuis notre création, nous avons accompli de grands progrès.

Plusieurs jeunes ayant commencé avec nous sont aujourd’hui devenus musiciens professionnels. D’ailleurs, certains de nos anciens élèves jouent désormais avec l’Orchestre Symphonique Tunisien. Nous avons également eu l’opportunité de nous produire sur des scènes internationales, notamment à Pau, en France, et même au Venezuela. 

Aujourd’hui, notre effectif total entre orchestre et chorale est d’environ 120 membres. Nous disposons d’un encadrement solide par des professeurs hautement qualifiés pour une large variété d’instruments. Pour ma part, je suis à la fois chef d’orchestre et pianiste. Nous avons jusqu’ici gardé un rythme régulier de 4 à 5 concerts par an. Cependant, ces derniers temps, les demandes et les invitations sont de plus en plus nombreuses.

Vous êtes un orchestre symphonique. En parallèle, vous jouez aussi d’autres styles, comme de la variété internationale à la fête de la musique, l’année dernière. Est-ce que vous n’êtes pas spécialisés  dans un genre précis ?

À l’origine, notre répertoire était strictement classique avec notamment des œuvres de Bach, Beethoven, etc. Mais, très vite, nous avons réalisé que ce genre, bien qu’essentiel à notre identité, ne touche qu’un public restreint, souvent composé de parents ou de vrais passionnés. Personnellement, j’ai toujours eu une forte sensibilité pour la musique classique.

Mais, avec le temps, j’ai compris l’importance de s’ouvrir à d’autres styles pour élargir notre audience. Aujourd’hui, nous proposons des mélanges de musique tunisienne, de variété internationale et bien d’autres styles. Récemment, nous avons collaboré avec Benjemy, pour un concert fusion entre musique électronique et orchestre symphonique. C’était une expérience agréable. Nous avons également réalisé le spectacle «CA Symphonie », un projet original qui revisite la musique de virage du Club Africain dans une version orchestrale.

Ce concert est une première en Tunisie. Comment l’idée est-elle née ?

C’est un ami journaliste et fan du club sportif tunisien qui est derrière cette proposition. Le concert s’est très bien passé sur tous les plans, même artistiquement. Les tickets se sont écoulés à 100 dinars et nous avons quand même joué au Théâtre municipal de Tunis à guichets fermés. Nous envisageons de refaire cette expérience à de plus grandes dimensions.

Vous serez en concert au festival Les Nocturnes d’El Jem pour «24 Parfums» de Mohamed Ali Kamoun. Dans quel registre musical ce spectacle s’inscrit-il ?

«24 parfums » sera joué dans une version entre musique classique et patrimoine tunisien. La base est clairement symphonique. Mais ce sont les sonorités traditionnelles tunisiennes qui finissent par dominer, notamment à travers des instruments emblématiques comme la tabla et la zokra.

Lors de notre dernière représentation à Carthage, nous étions 120 musiciens sur scène. Pour El Jem, l’effectif sera réduit à 80 musiciens, pour des raisons logistiques. L’orchestre réunit de jeunes musiciens âgés de 15 à 22 ans, aux côtés de professionnels confirmés. « 24 Parfums » a déjà rencontré un beau succès lors des éditions précédentes.

L’idée de cette collaboration est née suite à une masterclass dirigée par Mohamed Ali Kamoun avec nos jeunes musiciens. La toute première représentation a d’ailleurs affiché complet, ce qui a renforcé notre envie de poursuivre cette aventure musicale. Un autre élément important à souligner, c’est qu’en été, les musiciens professionnels sont souvent très sollicités.

Les jeunes, en revanche, sont en vacances et disponibles pour suivre l’ensemble des répétitions avec assiduité. Nous serons donc à El Jem le 17 juillet, puis au Festival international de Hammamet le 25 juillet. Après ces deux dates, nous prendrons le temps de faire le bilan de cette expérience et envisager de nouvelles perspectives.

Beaucoup d’artistes commencent à faire appel à des orchestres pour revisiter des morceaux joués auparavant. On peut même penser à Jenjoon au festival international de Dougga. Qu’est-ce qui pourrait expliquer cet engouement selon vous ?

Quand nous avons lancé notre orchestre, il y avait à l’époque peu d’expériences similaires. Aujourd’hui, les orchestres symphoniques se font de plus en plus nombreux. L’écriture symphonique est devenue une sorte de tendance internationale. Mais il ne faut surtout pas renier notre identité essentielle, qui est la musique classique. Il y a beaucoup de travail à faire dans ce sens parce que nous ne travaillons que sur un répertoire limité en Tunisie. Beaucoup d’œuvre sont encore à explorer.

Cet été, vous avez, au programme, des scènes des plus prestigieuses en Tunisie, dont le Théâtre romain de Carthage avant le démarrage du festival. Quels sont vos prochains objectifs ?

Nous avons plusieurs ambitions pour les années à venir. D’abord, nous aimerions interpréter davantage de grandes œuvres du répertoire classique, celles qui sont encore trop peu jouées en Tunisie. C’est un patrimoine musical universel qu’il nous tient à cœur de faire découvrir au public tunisien. Nous souhaitons également renforcer nos collaborations à l’international et participer à plus de concerts à l’étranger.

Un défi important reste cependant : la formation aux instruments à vent qui sont encore peu maîtrisés ici. Pour y remédier, nous envisageons de faire appel à des musiciens étrangers pour former nos jeunes. Nous avons en Tunisie des talents exceptionnels, mais rien ne remplace une formation solide. C’est la clé de l’évolution de l’orchestre et de la pérennité de notre projet.

Travailler à l’étranger : ce que la FTTE fait pour les Tunisiens migrants

Hassène Laribi, président de la Fédération des Travailleurs Tunisiens à l’Étranger (FTTE), a réaffirmé ce jeudi l’engagement de la Fédération à accompagner, soutenir et encadrer les Tunisiens souhaitant émigrer, en particulier dans un contexte où les départs sont souvent mal préparés ou effectués dans l’irrégularité.

La FTTE se donne pour mission d’informer les candidats à l’émigration sur les réalités du pays d’accueil, de les orienter sur les démarches à suivre, et de répondre à toutes leurs interrogations, notamment juridiques et administratives.

“Il ne suffit pas de partir. Il faut être préparé, formé, connaître la langue, avoir un métier, pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions et éviter l’exploitation ou la précarité”, a précisé Hassène Laribi, lors de son passage sur les ondes d’Express Fm.

Il a en outre souligné que, même en situation irrégulière, certains migrants tunisiens travaillant en France bénéficient d’une certaine protection de leurs droits et ne sont pas systématiquement privés de leurs acquis sociaux. Toutefois, les conditions restent souvent difficiles, et l’émigration illégale expose à de nombreuses souffrances.

Formation, assistance et réseau international

La FTTE encourage les jeunes à se former professionnellement avant toute tentative de migration, car “on ne peut pas travailler dans n’importe quel domaine sans qualification”, selon Laribi. La Fédération propose aussi un accompagnement personnalisé, des sessions d’information, et des aides pratiques à travers son réseau.

Elle est présente à l’échelle internationale, avec des coordinateurs dans plusieurs pays, et son siège officiel est basé en France. Les citoyens peuvent contacter la FTTE par écrit via sa page officielle, et obtenir des réponses claires et fiables sur toutes les questions liées à l’émigration, aux droits, à l’emploi, ou encore à la régularisation.

Le président de la FTTE a lancé un appel clair aux autorités tunisiennes : “L’État doit prendre au sérieux la situation de ses ressortissants à l’étranger, qu’ils soient en situation régulière ou irrégulière. Ils doivent être suivis, protégés et accompagnés par des dispositifs publics”.

La FTTE s’inscrit ainsi comme un acteur de terrain essentiel dans la gestion des flux migratoires et dans la défense des droits des travailleurs tunisiens à l’étranger, en mettant l’humain, la dignité et la préparation au cœur de son action.

Wallet e-Dinar de la Poste tunisienne : tout ce qu’il faut savoir avant de l’adopter

Dans le cadre de sa stratégie de développement du paiement numérique et de soutien à l’inclusion financière, la Poste tunisienne met gratuitement à disposition de tous les citoyens le portefeuille numérique Wallet e-Dinar, disponible dans l’ensemble des bureaux de poste du pays.

Cette solution sécurisée, simple à utiliser et valable dix ans, permet d’accéder à une large gamme de services financiers et administratifs, même sans disposer d’un compte bancaire.

Le Wallet e-Dinar est un portefeuille personnel virtuel lié à un compte électronique, accessible sur simple présentation de la carte nationale d’identité et du numéro de téléphone personnel dans un bureau de poste.

Le bénéficiaire reçoit une carte papier indiquant le numéro de compte virtuel, l’identifiant postal et la durée de validité. Ce portefeuille permet notamment d’effectuer des transferts d’argent via l’application mobile D17, d’envoyer et de payer des mandats postaux (express ou ordinaires), de régler les factures d’électricité (STEG), d’eau (SONEDE), d’internet et de téléphonie, ainsi que de payer les commerçants affiliés.

Il facilite aussi le règlement des services administratifs, les paiements en ligne sur des sites e-commerce, le paiement à distance des frais universitaires et du logement étudiant, et l’inscription scolaire avec le paiement des services liés au ministère de l’Éducation.

Par ailleurs, il permet le retrait d’argent sans carte via les distributeurs automatiques (DAB) de la Poste tunisienne.

Le portefeuille peut être rechargé par virements bancaires ou postaux, paiements en espèces dans les bureaux de poste, transferts depuis d’autres cartes ou encaissement de mandats.

Le paiement s’effectue simplement par saisie des données et d’un code secret, garantissant une sécurité totale. Amira Chafai, responsable des opérations internationales à la Poste tunisienne, a déclaré ce jeudi 17 juillet 2025, lors de son passage sur Express Fm, que ce service est l’une des offres les plus importantes pour tous les Tunisiens, car il ouvre la voie au paiement numérique sans nécessité d’un compte bancaire.

Elle a souligné la simplicité d’obtention et la gratuité du Wallet, ainsi que son rôle dans la démocratisation des services financiers digitaux. “Depuis son lancement, la Poste tunisienne constate un intérêt croissant des citoyens pour le Wallet e-Dinar, et annonce que le service continuera d’évoluer pour répondre aux besoins de la population”, a-t-elle encore précisé.

Naïka à Hammamet : L’éclat cosmopolite d’une étoile montante 

Le public, conquis avant même la première note, affluait dès les premières lueurs du soir. Billets envolés depuis une semaine, chaleur dense et impatience dans l’air. Une foule jeune, vibrante, fidèle. Quelque chose d’une communion attendue.

Il y a des soirs où le ciel s’aligne avec la scène. Le 14 juillet, à l’amphithéâtre de Hammamet, le Festival international, dans sa 59e édition, a vu naître une de ces parenthèses enchantées. Naïka, solaire et viscéralement libre, a offert un concert incandescent sous les étoiles. 

Le public, conquis avant même la première note, affluait dès les premières lueurs du soir. Billets envolés depuis une semaine, chaleur dense et impatience dans l’air. Une foule jeune, vibrante, fidèle. Quelque chose d’une communion attendue.

Et puis Naïka entre. Un souffle, une lumière. Elle ne chante pas, elle déborde. Voix ample, énergie brute, elle s’empare de la scène comme on prend le large : sans peur, avec grâce. Dès les premières mesures, le théâtre chavire. Le public tunisien, debout, la suit mot pour mot, rythme pour rythme. On n’assiste pas à un concert, on y prend part.

Son art est un carrefour. Groove chaloupé, afro-pop aux racines multiples, incursions gospel et pulsations urbaines. Naïka navigue entre les langues comme entre les continents. Née d’une histoire franco-haïtienne, nourrie par une vie de migrations heureuses, elle tisse une trame musicale qui parle à toutes les mémoires. L’anglais, le français, les inflexions créoles, les échos africains, tout circule dans ses morceaux comme un souffle d’universalité.   

Sur scène, elle ne chante pas seulement. Elle parle, elle raconte. Des anecdotes de vie, des bouts d’elle-même. Elle rit, se dévoile, tend la main. Un fil invisible la relie au public. Cette proximité-là ne s’apprend pas. Elle s’incarne. 

Naïka est de ces artistes que l’on reconnaît avant de les connaître. Une voix, oui. Mais surtout un monde. Une force tranquille, une présence qui n’a pas besoin d’artifice. Ce soir-là, à Hammamet, elle n’a pas simplement interprété ses titres. Elle a partagé une vision. Celle d’un monde possible où les frontières se dissolvent dans la musique, où la diversité devient harmonie.

Le Festival international de Hammamet, fidèle à son slogan Continuous Vibes, continue de tracer sa route, entre découverte et exigence. Ce soir, cap sur une double escale inédite entre le Soudan, la Syrie et le Liban, avec Rust et Alsarah & The Nubatones. Une autre vibration, un autre ailleurs. Mais toujours cette même promesse : que l’art soit passage, pulsation, pont entre les mondes.

SIDA à Gafsa : rumeur ou réalité ? Les autorités répondent

La direction régionale de la santé de Gafsa a formellement démenti les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant une prétendue propagation massive du VIH/SIDA dans la délégation de Métlaoui.

Dans une déclaration accordée à Express Fm, Dr Taha Maâtoug, sous-directeur de la santé de base à Gafsa, a affirmé qu’aucun nouveau cas d’infection n’a été enregistré à Métlaoui.

Il a précisé que le nombre total de cas recensés dans tout le gouvernorat ne dépasse pas cinq, dont un décès, une femme, déjà enregistré antérieurement. “Les personnes atteintes sont actuellement prises en charge et suivies médicalement dans les établissements hospitaliers, locaux et universitaires”, a-t-il rassuré.

Cette mise au point intervient en réaction à des informations infondées relayées ce jeudi matin sur plusieurs pages Facebook locales, affirmant une flambée soudaine des cas de VIH dans la région.

Les autorités régionales appellent à la vigilance face aux fausses informations et soulignent l’importance de se référer aux sources officielles.

Grands projets : Redémarrage imminent

La Tunisie poursuit sa mue et se réinvente. Des projets structurants, longtemps à l’arrêt, reprennent forme, portés par une volonté politique renouvelée.

Du port en eaux profondes d’Enfidha à la Cité médicale de Kairouan, en passant par des infrastructures hospitalières et éducatives, le pays entend moderniser ses équipements, réduire les inégalités régionales et réaffirmer son rôle stratégique au cœur de la Méditerranée.

Si les retards accumulés posent encore question, l’heure semble à l’accélération, dans l’espoir de voir enfin ces projets se traduire en emplois, croissance et espoir.  

La Presse — De grands projets, allant de l’amélioration des infrastructures à la promotion des piliers du développement durable, se concrétisent. Mais, malgré les efforts déployés, certains projets structurants accusent toujours des retards importants dans différents domaines.

La cinquième réunion périodique du Comité des grands projets, consacrée au suivi de l’avancement de plusieurs grands projets et projets stratégiques prioritaires dans différents secteurs, présidée par la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, tenue récemment, a examiné  la situation et l’état d’avancement de plusieurs projets publics prioritaires, notamment l’hôpital régional de catégorie « B » à Sbitla dans le gouvernorat de Kasserine, l’École nationale d’ingénieurs de Bizerte, le port en eaux profondes et la zone de services logistiques d’Enfidha. Il était question aussi lors de cette réunion de proposer des solutions pour surmonter les obstacles rencontrés afin d’en assurer leur réalisation dans les délais impartis.

Port d’Enfidha : pour un hub stratégique en Méditerranée

Des instructions ont été données pour accélérer le démarrage de ces projets, dont celui du port en eaux profondes de la zone logistique d’Enfidha, outre le lancement des procédures d’appel d’offres avec présélection pour la réalisation du projet, conformément aux normes internationales. Concernant l’aspect foncier, le projet enregistre une avancée significative dans la mise en place du complexe portuaire qui inclut une zone portuaire et une zone de services logistiques. 

Considéré comme un projet stratégique pour la Tunisie, ce port permettra au pays de valoriser son positionnement géographique au cœur du bassin méditerranéen.  Une fois aménagé, le port d’Enfidha devrait recevoir environ 4,8 millions de conteneurs de 20 pieds, avec une capacité opérationnelle de 52.000 emplois directs et indirects.

Il permettra également à la Tunisie de se connecter aux principaux hubs de transport entre l’Est et l’Ouest, ce qui contribuera à ramener les délais jusqu’à 10 jours tout en réduisant le coût de 15 % et attirant une partie du trafic de transbordement de conteneurs en Méditerranée centrale et occidentale. 

Pour ce qui est des composantes du projet, elles sont divisées en plusieurs phases, dont la première commencera par l’aménagement de la zone portuaire qui s’étend sur 1.000 hectares, pour être ensuite aménagée sur la zone de services économiques et logistiques qui couvre 2.000 hectares, avec 1.200 mètres de quais dans un premier temps, et l’achèvement de la construction des 800 mètres restants dans une seconde phase. 

D’autre part, le terminal de vrac solide sera achevé à une allure accélérée, en face du terminal à conteneurs, couvrant 560 mètres sur une superficie de 35 hectares et avec des terre-pleins d’une capacité d’environ 4 millions de tonnes.

Il est aussi prévu que « le coût total de la première phase du projet s’élèvera à 1.040 millions de dollars, répartis entre 75 % pour le secteur public et 25 % pour le secteur privé. Stratégique pour le pays, ce projet et bien d’autres en suspens, dont la reprise de leur réalisation serait imminente, vont marquer la capitale du sceau de la modernité. La Tunisie, qui a pour ambition de renforcer ses activités industrielles, commerciales et de services, mise sur le développement de ses infrastructures de transport, touristiques, financières…

Effets d’entraînement

Ces grands projets, suspendus depuis plusieurs années, vont créer des effets d’entraînement pour l’économie nationale, notamment en termes de revenus dans les secteurs stratégiques ainsi que dans la création de plusieurs milliers d’emplois. Chacun des projets promus vise, en effet, la concrétisation des ambitions du pays que ce soit dans les domaines touristique, des finances, d’affaires ou encore dans le domaine sanitaire, de l’éducation et de l’enseignement supérieur… 

Autre projet non moins important, celui de la Cité médicale à Kairouan : un projet annoncé depuis 2015, suscitant plusieurs polémiques liées principalement à la lenteur ou encore à une immobilité d’exécution. Financé par l’Arabie saoudite à raison de 85 millions de dollars (près de 270 millions de dinars), ce projet n’a pas vu le jour depuis 2015.

Un projet d’envergure qui bénéficiera à environ 600.000 habitants de la région et plus de 3 millions de citoyens vivant dans les gouvernorats limitrophes de la capitale des Aghlabides, restés dans l’expectative depuis cette date et dans l’espoir de bénéficier d’une structure hospitalière digne de ce nom. 

Le projet qui générera 50.000 emplois directs et indirects comprendra un pôle hospitalier regroupant 13 spécialités médicales et plusieurs unités de formation et d’enseignement, en plus d’une unité industrielle liée aux activités médicales et pharmaceutiques.

Les grands groupes d’investisseurs dans le domaine de l’infrastructure, de l’immobilier et de la finance, ainsi que les opérateurs économiques, convoitent la Tunisie dans une tentative de se remettre en selle après de nombreuses déconvenues, pourtant d’énormes fonds ont été alloués, et pour certains projets les études ont été finalisées.

Maladies estivales : Mieux vaut les prévenir…

Chaque saison est propice à plusieurs maladies et malaises, lesquels s’accompagnent de symptômes communs et autres spécifiques. En été, moult maladies se manifestent. La plupart d’entre elles sont imputées à la hausse des températures. Pourtant, la majorité de ces maladies peuvent être évitées par des gestes préventifs ô combien simples.

La Presse — Pour faire le point sur ces maladies et prendre connaissance de la prévention qu’il convient de garantir, le Dr Adel Bouzid, généraliste-urgentiste, nous éclaire sur ce point en prenant soin d’émousser certaines confusions et d’avancer des recommandations salutaires.

Le coup de chaleur dérègle le centre régulateur thermique

Il faut dire que la chaleur, de par l’humidité qu’elle génère mais aussi des activités humaines qui deviennent plus rudes durant la canicule, est à l’origine de plusieurs maladies et malaises dont certains peuvent s’avérer graves. Les coups de chaleur et l’insolation s’affichent sur le haut du podium. «Il faut faire la distinction entre le coup de chaleur et l’insolation.

Si tous les deux sont trahis par l’hyperthermie, leurs caractéristiques ne sont pas les mêmes. L’insolation est due à l’exposition de la tête et du cou au soleil. Elle se manifeste par des céphalées, des nausées, des vomissements ainsi qu’une hyperthermie de 39°C. Cela dit, poursuit le médecin, elle n’affecte pas le centre régulateur thermique.

En revanche, le coup de chaleur, lui, engendre le dérèglement dudit centre. Il est dû à l’augmentation de la température de l’organisme suite à l’augmentation excessive de la chaleur ambiante. L’hyperthermie excède souvent les 40°C. Il s’agit d’un cas d’urgence qui provoque des troubles neurologiques graves notamment des troubles de la conscience, le délire, la confusion, les convulsions et même les comas».  Pourtant, la prévention est possible en veillant à une bonne hydratation de l’organisme et en évitant l’exposition au soleil.

La bactérie des climatiseurs !

Le deuxième volet relatif aux maladies estivales les plus répandues touche l’appareil respiratoire. Des infections respiratoires surviennent, souvent, accompagnées de toux productive et de fièvre. Elles sont imputées, dans la majorité des cas, à la climatisation, ou plus exactement aux climatiseurs en mal d’entretien.

On parle alors de légionellose, qui est une infection pulmonaire potentiellement grave, résultant de la diffusion des bactéries dites Legionella, lesquelles se développent dans l’eau stagnante des climatiseurs. «La légionellose peut donner lieu à une pneumonie. Sa gravité diffère d’une personne à une autre. Elle risque d’être fatale pour une personne âgée», souligne le médecin en recommandant, vivement, la maintenance infaillible des climatiseurs.

Infections gastro-intestinales : quand l’hygiène défaille !

L’appareil digestif se trouve, lui aussi, en proie aux diverses infections gastro-intestinales et aux toxi-infections alimentaires durant l’été ; des infections qui résultent, le plus souvent, d’une hygiène alimentaire déficitaire et d’aliments mal conservés. «Les trois principales bactéries responsables des toxi-infections alimentaires sont la campylobacter jejuni, la salmonelle et la schigelle.

Elles donnent lieu à la diarrhée, aux vomissements, aux spasmes, etc. Quant à la gastro-entérite, elle revient à un virus», indique Dr Bouzid. Il appelle les consommateurs à faire preuve de vigilance du moment qu’ils choisissent de manger dans les restaurants. «Il faut se fier uniquement aux enseignes dignes de confiance, celles qui respectent les normes de l’hygiène.

D’un autre côté, poursuit-il, les services du contrôle sanitaire sont appelés à imposer les règles d’hygiène et à multiplier les actions de supervision pour faire face aux infractions et préserver la santé du consommateur». Et pour prévenir la gastro-entérite, le médecin rappelle les principaux gestes préventifs antiviraux, notamment la distanciation sociale, l’évitement des embrassades ainsi que le lavage fréquent des mains. «On ne le répètera jamais assez: les mains constituent le principal vecteur de transmission des virus. Se laver fréquemment les mains réduit sensiblement le taux de contamination virale», souligne-t-il.

Bien se hydrater et protéger l’immunité contre le froid

Autres maladies estivales tout aussi fréquentes et contraignantes qui exigent d’être mentionnées : les infections urinaires, dues notamment au manque de consommation d’eau, les otites dues à l’infiltration de l’eau dans les oreilles durant les baignades, les angines, les mycoses dont le pityriasis versicolor et ses taches hyper-pigmentées sur le dos, le thorax, les épaules et le cou ainsi que les surinfections des piqûres de moustiques suite à leur grattage ; autant de problèmes de santé à prévenir.

«Pour éviter les infections urinaires, il convient de boire beaucoup d’eau. Il faut également se protéger les oreilles durant les baignades afin de prévenir les otites. Se prémunir des crèmes anti-moustiques s’impose durant cette saison. Les autorités locales doivent, elles aussi, assumer leur responsabilité de lutter contre les moustiques et les insectes.

Il est judicieux aussi, poursuit-il, d’éviter le choc thermique et le froid afin de préserver les défenses immunitaires ; le froid, rappelons-le, affaiblit l’immunité. Les estivants doivent, par ailleurs, éviter les plages polluées et opter pour les plages autorisées afin d’éviter moult maladies dont celles dermatologiques».

Attention particulière aux séniors

Le médecin met l’accent sur l’impératif de protéger les séniors durant la saison caniculaire; une protection qui doit être renforcée en raison de leur fragilité et de leur vulnérabilité. Les personnes âgées sont nettement plus sensibles aux maladies  estivales que les adultes, et ce, pour bien des raisons.

«La perception de la soif chez les séniors est réduite, ce qui augmente le risque de la déshydratation chez cette tranche d’âge. La déshydratation risque d’aggraver les maladies chroniques dont les maladies rénales, respiratoires, cardiovasculaires et le diabète. Elle peut aussi affecter la peau, laquelle s’avère être fine et sèche en raison de son vieillissement.

Donner fréquemment de l’eau aux personnes âgées, sans même qu’elles ne le réclament s’impose», insiste le médecin. Et d’ajouter que maintenir les liens sociaux durant les vacances, ne pas vouer les séniors à l’isolement et aménager le logement afin qu’il s’adapte à leurs exigences et assure leur mobilité et leur autonomie en toute sécurité éviterait bien des problèmes de santé. 

INM : un mois de juin plus chaud et plus sec que la normale

Tunis, 17 juillet 2025 – Le mois de juin 2025 a été nettement plus chaud que la normale en Tunisie, avec une température moyenne nationale de 27,4 °C, soit 1,9 °C au-dessus de la moyenne de référence (25,5 °C), selon le bulletin climatique mensuel publié jeudi par l’Institut National de la Météorologie (INM).

Les températures moyennes ont oscillé entre 24,4 °C à Thala et 32,2 °C à Tozeur. Concernant les températures maximales moyennes, elles ont varié entre 28,4 °C à Mahdia et 38,9 °C à Tozeur, pour une moyenne nationale de 34,2 °C, soit 2,2 °C au-dessus de la normale mensuelle (32 °C). Les températures minimales, elles, ont été comprises entre 16,3 °C à Béja et 25,5 °C à Tozeur, avec une moyenne nationale de 20,5 °C, dépassant elle aussi la normale (19 °C) de 1,5 °C.

Le mois a également été marqué par un déficit pluviométrique notable dans presque toutes les régions, à l’exception de Nabeul, où les précipitations ont atteint 38,8 mm, bien au-delà de la normale mensuelle (6,2 mm).

Dans les régions du nord, une instabilité météorologique due à une infiltration d’air froid les 18 et 19 juin a provoqué des orages et des averses, portant le cumul pluviométrique à 78,8 mm, représentant 58 % de la normale.

En revanche, le centre du pays n’a reçu que 3,2 mm de pluie au total, et le sud a connu un déficit de 80 %. Le mois a également été marqué par des vents forts dans plusieurs régions, notamment à Kébili, où les vitesses ont dépassé les 60 km/h à plusieurs reprises. À Nabeul, des pointes allant jusqu’à 82,8 km/h ont été enregistrées.

Saber Rebai, Mohamed Ali Kammoun, Lotfi Bouchnak, Kazo, Balti, Nordo, Mortadha Fetiti, Erkez Hip-Raouf Maher, Hop Ragouj Live, sont notamment à l’affiche du 45ème édition du festival international de Sfax qui fait le pari de la créativité nationale

Saber Rebai, Mohamed Ali Kammoun, Lotfi Bouchnak, Kazo, Balti, Nordo, Mortadha Fetiti, Erkez Hip-Raouf Maher, Hop Ragouj Live, sont notamment à l’affiche du 45ème édition du festival international de Sfax qui fait le pari de la créativité nationale et propose une variété de spectacle du patrimoine musical et soufi.

Le festival renoue avec les spectacles étrangers en proposant trois représentations du Syrien Achami, de la Libanaise Cindy Latty et du folklore Serbe. Une programmation assez variée pour adultes et enfants est au line-up de cette édition qui démarrera lundi prochain au théâtre de plein de Sidi Mansour et autres espaces de la ville.

Le Festival international de Sfax qui se tiendra dans sa 45emme édition du 21 juillet au 19 août 2025 avec pour slogan « L’art est une vie qui renouvelle la ville ». Lors d’un point de presse organisé, mercredi soir, au Mall de Sfax, le comité d’organisation a annoncé une « programmation assez riche et diversifiée faisant le pari de l’encouragement de la créativité nationale ».

Une sélection de 17 spectacles tunisiens est au menu de cette édition composée de 20 spectacles dont certains investiront les espaces de la ville. Avant l’ouverture officielle du festival, deux performances seront données par 100 et clowns, du 16 au 19 juillet. La première se déroulera au Mall de Sfax et alors que la deuxième, outdoor, arpentera les ruelles de la ville antique de Sfax pour ensuite quitter ses remparts et ses portes monumentales vers les grandes artères de la ville moderne qui sera transformée en une scène artistique à ciel ouvert.

« Beaucoup plus qu’une stratégie promotionnelle, ce choix traduit la philosophie du festival visant à éliminer les barrières entre l’art et le public et de réhabiliter la relation séculaire entre l’espace et la dynamique sociale, culturelle et économique, qui repose sur la transformation de la ville en un lieu d’expression vibrant de spontanéité, d’art, de nostalgie… », comme l’a affirmé le directeur du festival, Farhat Brik.

Il a encore affirmé cette volonté de « jeter les ponts de communication, qui sera traduite par l’installation de 100 tables pour un concours dans les jeux d’échec en plus d’un spectacle d’animation au Casino de Sfax ». Le but étant aussi d’« introduire les jeunes artistes sur la scène culturelle aussi bien que de promouvoir ce festival considéré de la Capitale du sud comme étant l’ une grandes manifestations estivales nationales œuvrant présenter une programmation harmonieuse mêlant créativité et innovation ».

Zoom sur les spectacles tunisiens Les artistes originaires de Sfax sont particulièrement à l’honneur avec deux grands habitués du festival, le pianiste et compositeur Mohamed Ali Kamoun qui présentera la nouvelle version de « 24 parfums » à la soirée d’ouverture et Saber Rebai, le prince de la chanson arabe, à la soirée de clôture.

Que propose la nouvelle édition du Festival de Sfax aux passionnés de musique ? Le grand artiste Lotfi Bouchnak est également au rendez-vous. Programmée dans divers festivals d’été, « Ragouj Live » adaptation scénique de la série télévisée éponyme mise en scène par son fils Abdelhamid Bouchnak sera également présentée au public sfaxien.

Après sa première, à la clôture du 49ème Festival international de Dougga, cette nouvelle création alliant musique, théâtre et chorégraphie a ouvert le bal du 59ème Festival International de Hammamet.

Des stars de la nouvelle chanson tunisienne dans les genrespop, rock et rap sont au line-up : Kazo, Erkez Hip-Hop, Balti, Mortadha Fetiti et Nordo. La musique mystique sera également au rendez-vous avec la Zouar el Hadhra et Nouba, sous la direction de Cheikh Morched Boulila et Ziara de Sami Lajmi. La chanson populaire authentique venant du Sud sera présente avec une performance de Raouf Maher.

El Mahfel ettounsi est une soirée animée par des artistes issus de Sfax. Un spectacle baptisé « Kolna Nghanni » sera présenté à l’occasion de la fête de la femme tunisienne, le 13 août, marquant l’anniversaire de la promulgation du Code du Statut personnel en 1956. Sfax accueillera le Syrien Acchami, programmé dans divers festivals notamment à Hammamet, une performance musicale folklorique serbe et un spectacle de la Libanaise Cindy Latty baptisé « Hadihi laylati », en hommage à Om khalthoum au nom d’une célèbre chanson de la Diva de la chanson arabe disparue (31 décembre 1898- 3 février 1975).

Connue pour ses reprises des grands tubes de la musique arabe classique, avec des chansons d’Esmahan et Um Kalthoum, Cindy Latty interprètera également un cocktail de chansons du large répertoire oriental. Théâtre, cinéma et cirque Le Festival de Sfax prévoit la projection du film « Sahbek Rajel » de Kaïs Chéki et une représentation de la pièce «Binomi» d’Aziz Jebali, qui sont programmés dans divers festivals.

Place au cirque avec le « Paparouni Circus » dans un spectacle mettant en avant les arts de la rue, à travers un show adapté à tous les âges et à tous les goûts qui combine les acrobaties, les numéros de jonglage et les performances comiques de clowns. Côté billetterie, le prix des spectacles varie entre 5 et 60 dinars dans une programmation alliant qualité et variété de genres artistiques.

Programme complet : – 21 juillet : « 24 parfums » de Mohamed Ali Kammoun – 23 juillet : Paparouni Circus – 24 juillet : Kazo – 26 juillet : Film « Sahbek Rajel » de Kaïs Chéki – 28 juillet : Erkez Hip-Hop – 30 juillet : « Zouar el Hadhra et Nouba » sous la direction de Cheikh Morched Boulila – 1er août : Le Syrien Acchami – 3 août : Raouf Maher – 5 août : Balti – 6 août : Spectacle du folklore serbe – 7 août : Lotfi Bouchnak – 8 août : Mortadha Fetiti – 9 août : « Al Mahfel Attounsi » – 11 août : Nordo – 12 août : Pièce « Binomi » d’Aziz Jebali – 13 août : « Kollna nghanni » – 14 août : Ziara de Sami Lajmi 16 août : La Libanaise Cindy Latty, tarab oriental – 17 août : « Ragouj Live » d’Abdelhamid Bouchnak – 19 août : Saber Rebai

Ligne n°22 : bientôt une fréquence de train toutes les 20 minutes entre Moknine et Mahdia

Le lancement de l’appel d’offres relatif au projet de doublement et d’électrification de la ligne ferroviaire n°22, reliant Sousse, Monastir et Mahdia — plus précisément dans sa section entre Moknine et Mahdia (longue de 21 km) — est prévu pour le premier trimestre de l’année 2026, selon les informations publiées sur le site officiel du gouvernorat de Monastir.

Ce lancement interviendra après la levée de plusieurs obstacles, notamment la résolution des problèmes fonciers et le parachèvement des études techniques liées au projet. Estimé à environ 114 millions d’euros (soit près de 380 millions de dinars tunisiens), ce projet vise à améliorer les services de transport ferroviaire urbain entre les trois villes, en augmentant la capacité d’accueil de la ligne n°22, en réduisant la durée des trajets et en faisant passer le nombre de voyages quotidiens de 44 à 60.

Il permettra également d’instaurer une fréquence d’un train toutes les 20 minutes au lieu de 40 minutes actuellement, tout en renforçant la régularité, la sécurité et le confort des passagers. Le projet a été au centre d’une réunion de travail présidée récemment par le gouverneur de Monastir, Aïssa Moussa, en présence des membres du comité régional de suivi des projets publics et de toutes les parties concernées.

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