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Industries minières : un géant chinois investit 95 millions de dollars en Tunisie

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a reçu ce mercredi au siège du ministère Wu Yonghong, vice-président de la société chinoise Shandong Haiwang Chemical CO, accompagné d’une délégation de haut niveau.

La réunion s’est tenue en présence de Najeh Cherif, directrice générale des Mines, et de Fethi Sehlawi, directeur général des Industries manufacturières.

Les discussions ont porté sur le renforcement du partenariat bilatéral dans le domaine des industries minières, notamment suite à l’obtention récente par l’entreprise chinoise de deux permis d’exploration de gisements de sels situés à Chott El Jérid Nord et Dhehiba Sud.

Les deux parties ont exploré les perspectives d’investissement dans l’extraction, la transformation et la valorisation des sels et substances minières à forte valeur ajoutée.

Thabet Chiboub a réaffirmé l’engagement du ministère à soutenir les investisseurs étrangers dans le domaine minier, en mettant à leur disposition un accompagnement administratif et technique.

Elle a également souligné l’importance de renforcer les partenariats stratégiques avec les grandes entreprises industrielles internationales. Pour sa part, Wu Yonghong a exprimé l’intérêt renouvelé de Shandong Haiwang Chemical CO pour le marché tunisien, annonçant la volonté du groupe de lancer un nouveau projet d’investissement estimé à 95 millions de dollars.

Ce projet ambitionne de produire environ 92 000 tonnes par an de dérivés du brome. Fondée en janvier 2003, Shandong Haiwang Chemical CO est spécialisée dans la production de produits chimiques, en particulier le brome (Br) et ses dérivés.

L’entreprise affiche une capacité annuelle de production de 80 000 tonnes de brome et de 170 000 tonnes de produits dérivés, ce qui en fait le premier producteur en Chine et le troisième au niveau mondial dans ce secteur.

Ben Arous : six ouvrières agricoles blessées dans le renversement d’un camion

Six ouvrières agricoles ont été blessées, ce mercredi matin, dans le renversement d’un camion dans la région de Ganna, relevant de la délégation de Mornag (gouvernorat de Ben Arous).

Les victimes ont été transférées à l’hôpital des brûlés et des blessures graves de Ben Arous, selon le directeur régional de la santé, Farhat Zahmoul. Dans une déclaration à l’Agence TAP, Zahmoul a précisé que les blessées reçoivent actuellement les soins nécessaires et que leur état de santé est jugé stable.

Par ailleurs, d’autres ouvrières agricoles, également blessées dans le même accident, ont été évacuées vers les hôpitaux de La Rabta et Charles Nicolle à Tunis. Le nombre exact de ces blessées n’a pas été précisé à ce stade.

Tunisie, Algérie, Libye : une flottille se prépare à briser le blocus de Gaza

La Coordination de l’action commune pour briser le blocus de Gaza a annoncé, ce mercredi, le lancement des préparatifs opérationnels et logistiques de la « Flottille maghrébine Soumoud », initiative maritime placée sous le slogan : « Nos voiles vers Gaza, notre but, lever le blocus ».

Lors d’une conférence de presse tenue au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), les organisateurs ont précisé que cette flottille s’inscrit dans la continuité de la deuxième action conjointe comprenant la Freedom Flotilla, la Global March to Gaza et des partenaires d’Asie orientale (Sumoud NusantaraK).

Le départ effectif est prévu « dès que possible », à la suite de celui du navire Handhala, qui a pris la mer samedi dernier depuis le port de Syracuse, en Italie, à destination de Gaza.

Entièrement maritime, cette opération prévoit une participation internationale élargie, avec des départs depuis plusieurs ports du bassin méditerranéen — en Europe du Sud et en Afrique du Nord — entre la fin de l’été et le début de l’automne.

Une commission maghrébine de la flottille coordonnera la participation régionale, avec des représentations tunisienne, algérienne et libyenne, en attendant l’adhésion officielle de délégations mauritanienne et marocaine.

L’objectif de la flottille est de mobiliser les peuples et les soutiens internationaux pour replacer la cause palestinienne au cœur de l’agenda mondial, dénoncer le génocide en cours à Gaza et défier le blocus imposé par l’entité sioniste, ainsi que les systèmes internationaux qui la soutiennent.

L’initiative s’appuie sur l’expérience de la première opération conjointe En route vers Gaza, menée par voie terrestre, maritime et aérienne, ainsi que sur la caravane maghrébine partie de Tunisie le 9 juin 2025, stoppée près de Syrte (Libye) et contrainte à faire demi-tour.

Wael Nawar, membre de la coordination, a annoncé que des dizaines de navires partiront de ports situés dans le monde entier — principalement d’Europe méridionale et d’Afrique du Nord — pour participer à cette mobilisation.

Les inscriptions seront ouvertes aux militants, citoyens et personnalités publiques : sportifs, artistes, journalistes, responsables politiques et influenceurs sont expressément invités à embarquer afin de renforcer la visibilité médiatique et de contribuer à la protection des convois, compte tenu des risques de blocus ou d’attaque.

Pour des raisons de sécurité, certains détails opérationnels resteront confidentiels à ce stade, a précisé Nawar, réaffirmant que la navigation aura lieu durant l’été.

Le calendrier précis et les modalités de participation seront communiqués à Tunis début août, lors d’une conférence de presse réunissant les partenaires maghrébins et internationaux.

Smart Tunisie introduit le HONOR X6c sur le marché tunisien

Le marché tunisien du mobile s’enrichit d’un nouvel appareil qui combine intelligence artificielle, autonomie renforcée, fonctionnalités photo avancées et design soigné.

Conçu pour répondre aux attentes des utilisateurs modernes, ce smartphone de gamme intermédiaire offre une expérience fluide, personnalisée et durable. Lancé officiellement en Tunisie par la marque HONOR en partenariat avec SMART TUNISIE, le modèle X6c se distingue par son bouton IA multifonction, permettant un accès instantané à Google Lens pour la reconnaissance d’objets, les traductions en temps réel et les recherches visuelles.

L’appareil embarque aussi un effaceur IA intelligent capable de supprimer les éléments indésirables des photos, ainsi qu’un outil de traduction assistée utile aux voyageurs et professionnels.

L’appareil fonctionne sous MagicOS 9.0 (basé sur Android 15), un système d’exploitation optimisé avec des fonctionnalités comme Magic Portal, qui permet de glisser des contenus vers une barre latérale contextuelle, ou encore « Applications cachées », pour sécuriser les données sensibles.

Sur le plan photographique, l’appareil intègre un double capteur arrière de 50 MP offrant des images nettes et colorées, quelles que soient les conditions de lumière, ainsi qu’une caméra frontale de 5 MP pour des selfies lumineux.

Les optimisations IA permettent une qualité d’image proche des standards professionnels. L’écran perforé de 6,61 pouces propose une fréquence de rafraîchissement de 120 Hz pour une fluidité optimale, même en plein soleil grâce à une luminosité maximale de 1010 nits.

Des technologies de protection oculaire comme la gradation dynamique ou le mode e-book sont intégrées pour réduire la fatigue visuelle. Côté autonomie, l’appareil embarque une batterie de 5 300 mAh assurant jusqu’à 21 heures de navigation web ou plus de 21 heures de visionnage vidéo.

Il prend en charge la charge rapide 35 W, permettant de regagner 18 % de batterie en 10 minutes. Résistant à l’eau, à la poussière (certification IP64) et aux chocs jusqu’à 1,5 mètre, ce smartphone est proposé en deux versions de stockage (128 Go et 256 Go), avec 12 Go de RAM (RAM Turbo incluse). Il sera disponible en Tunisie à partir du 15 juillet à partir de 419 TND.

Nouvelle agression de l’entité sioniste contre Damas : deux civils blessés

Deux personnes ont été blessées mercredi à la suite d’un bombardement mené par les forces d’occupation sionistes contre le quartier général de l’état-major syrien à Damas, ont rapporté des sources médiatiques syriennes.

Selon ces mêmes sources, l’armée de l’entité sioniste a également tiré plusieurs missiles visant des sites militaires et des rassemblements des forces de sécurité dans le sud de la Syrie.

La télévision d’État syrienne a indiqué que deux civils avaient été blessés lors du bombardement qui a visé le quartier général de l’état-major syrien dans la capitale Damas. De son côté, l’agence de presse syrienne SANA a rapporté qu’une forte explosion avait été entendue à Damas, précisant que des investigations étaient en cours pour en déterminer la nature exacte.

Par ailleurs, des sources sur le terrain ont signalé le lancement de deux missiles par l’armée sioniste dans la région de Soueïda. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a pour sa part affirmé que des avions de combat appartenant à l’entité sioniste ont mené une frappe aérienne contre un véhicule militaire des forces gouvernementales syriennes dans la ville de Soueïda.

Selon l’OSDH, plusieurs fortes explosions ont été entendues dans la zone, sans qu’aucune information précise ne soit encore disponible concernant l’ampleur des pertes humaines ou matérielles. Il convient de rappeler que l’armée sioniste a à plusieurs reprises ciblé divers sites en Syrie au cours des dernières années, provoquant la mort de nombreux civils et soldats.

Mariam Labidi et Ikbel Hamzaoui métissent cultures et mélodies sous les étoiles d’Oudhna

La musicienne et compositrice tunisienne Mariam Labidi présentera, en collaboration avec Ikbel Hamzaoui, un concert métissant influences tunisiennes et rythmes latino-américains le 30 juillet 2025 dans le cadre du Festival international des arts populaires à Oudhna.

Cet événement musical, fruit d’une rencontre artistique entre les deux artistes, promet un voyage à travers le Chili, le Brésil, l’Argentine, le Mexique, le Pérou et Porto Rico.

Le spectacle proposera des chansons interprétées en langue originale et en dialecte tunisien, grâce aux adaptations poétiques de Ben Mabrouk, artiste tunisien qui a revisité des textes latino-américains. “L’idée était de créer des ponts rythmiques et linguistiques entre nos cultures”, explique, sur les ondes de RTCI, Mariam Labidi, elle-même ancienne résidente en Argentine.

Ikbel Hamzaoui, pianiste et musicologue ayant vécu au Mexique, apporte son expertise des traditions musicales mexicaines, notamment à travers des recherches sur leurs concordances avec les rythmes tunisiens. Le duo sera accompagné d’une formation éclectique comprenant un saxophoniste et un percussionniste mêlant instruments tunisiens et arabes. Gustavo Ovalles, percussionniste vénézuélien de renom, sera l’invité d’honneur de cette soirée.

L’appréciation du dinar tunisien face au dollar génère un gain budgétaire de plus d’un milliard de dinars

La valeur du dinar tunisien face au dollar américain a atteint 2,893 dinars mardi 15 juillet, a déclaré Mohamed Saleh Ayari, membre du Conseil national de la fiscalité, lors de son passage ce mercredi matin 16 juillet 2025 sur les ondes de la radio nationale.

Selon Ayari, cette évolution est très positive pour les finances publiques. Il a expliqué qu’une variation de seulement 10 millimes impacte le budget de l’État à hauteur de 57 millions de dinars. Ainsi, la hausse cumulée de 200 millimes du dinar par rapport au dollar observée ces dernières années — le dollar valant environ 3,100 dinars — garantit un gain budgétaire d’environ 1,14 milliard de dinars.

Cette progression de 6,7 % enregistrée le 11 juillet s’explique principalement par les recettes en devises issues du secteur touristique et les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger. Mohamed Saleh Ayari a souligné l’importance de poursuivre le soutien au secteur touristique, de promouvoir la destination tunisienne et de diversifier les formes de tourisme, notamment le tourisme thermal, écologique et médical.

Par ailleurs, le membre du Conseil national de la fiscalité a évoqué la baisse récente du prix mondial des hydrocarbures. Le budget de l’État pour 2025 a été élaboré sur la base d’un baril à 77,4 dollars, alors que le prix actuel oscille entre 66 et 68 dollars. Il a précisé qu’une variation d’un dollar du prix du baril se traduit par un impact de 144 millions de dollars sur le budget national.

En prenant comme exemple un prix du baril à 67 dollars, soit une baisse de 10 dollars par rapport à la prévision budgétaire, cette évolution pourrait permettre à la Tunisie de dégager un excédent budgétaire.

Pour mémoire, le dinar tunisien avait atteint son plus haut niveau face au dollar depuis plusieurs années, avec une hausse de 6,7 % le 11 juillet, s’établissant autour de 2,90 dinars, selon les indicateurs monétaires et financiers quotidiens publiés ce même jour.

Tunisie : nouveaux tarifs appliqués sur l’autoroute A1 après suppression d’une station de péage

L’arrêté n° 346 de l’année 2025, relatif aux tarifs du péage sur l’autoroute A1 entre Hammam-Lif et M’saken, est officiellement entré en vigueur ce mercredi 16 juillet. Publié le 14 juillet au Journal officiel de la République tunisienne (IORT), cet arrêté actualise les tarifs autoroutiers sur plusieurs sections stratégiques du réseau national.

Cette révision intervient notamment après la suppression de la station de péage située entre Sousse et El Kalaâ Sghira sur l’autoroute A1. L’arrêté modifie certains articles de l’arrêté de décembre 1996, réajustant ainsi les définitions et tarifs applicables sur les tronçons concernés.

Les conducteurs sont invités à prendre connaissance des nouvelles tarifications applicables dès aujourd’hui, qui visent à optimiser la gestion du réseau autoroutier et à s’adapter aux évolutions du trafic.

 

 

 

 

Condamné pour falsification et usage de faux documents : 10 ans de prison pour le secrétaire général de l’UGTT à Kasserine

Un verdict de dix ans de prison ferme a été prononcé en Tunisie à l’encontre du secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) de Kasserine.

Cette peine a été prononcée pour falsification, détention et usage de faux documents. Les accusations portent sur l’utilisation de diplômes universitaires falsifiés et contrefaits lors de son embauche et pour l’obtention de promotions, selon une source informée citée par Diwan FM.

Irak : réouverture de l’aéroport international de Mossoul après 11 ans de fermeture

Le Premier ministre irakien, Mohammed Chiaa Al-Soudani, a inauguré ce mercredi l’aéroport international de Mossoul, fermé depuis près de 11 ans suite à la prise de contrôle de la ville par l’organisation terroriste État islamique (Daech) et à la destruction des infrastructures aéroportuaires.

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs ministres et hauts responsables gouvernementaux. Après d’importants travaux de réhabilitation et de modernisation, l’aéroport est désormais prêt à reprendre pleinement ses activités.

Le Premier ministre a annoncé que l’aéroport sera totalement opérationnel dans un délai de deux mois, après la sélection d’une entreprise spécialisée pour sa gestion. « Ce projet fera de l’aéroport une plateforme stratégique, renforçant la connexion entre Mossoul, les autres villes irakiennes et la région », a-t-il déclaré.

Ce réaménagement s’inscrit dans une stratégie gouvernementale visant à dynamiser l’économie et le développement de la province de Ninive en facilitant les flux aériens. L’aéroport international de Mossoul est considéré comme une porte d’entrée essentielle qui contribuera à l’intégration des réseaux aériens irakiens, régionaux et mondiaux dans le cadre d’un plan global de développement.

Rappelons que Daech avait envahi Mossoul en juin 2014, provoquant la destruction de nombreuses infrastructures publiques, dont l’aéroport. La victoire des forces irakiennes en décembre 2017 a permis la libération totale du territoire.

Projet de loi : des peines de 6 mois à 5 ans de prison pour les actes de violence dans ou aux abords des stades

La Commission de l’Éducation, de la Formation Professionnelle, de la Recherche Scientifique, de la Jeunesse et des Sports à l’Assemblée des Représentants du Peuple (Parlement tunisien) s’est engagée à examiner la proposition de loi n° 83 pour l’année 2025, relative à la lutte contre la violence dans les stades sportifs en Tunisie.

Le projet de loi prévoit des peines de prison de 6 mois à 5 ans pour quiconque commet des actes de violence à l’intérieur ou aux abords des stades. De plus, une amende d’au moins 5 000 dinars sera imposée à toute personne qui lance des projectiles ou utilise des fumigènes à l’intérieur ou à l’extérieur du stade, comme stipulé à l’article 7 de la proposition.

Des amendes financières seront également imposées aux clubs dont les supporters récidivent en matière de violence, débutant à 50 000 dinars. Le club pourra également être privé d’accueillir des matchs pour une période pouvant aller jusqu’à une saison complète, conformément à l’article 8 de la proposition.

Cette loi couvrira tous les événements sportifs organisés dans les stades, les installations sportives et les zones de rassemblement environnantes sur le territoire tunisien, selon l’article 2.

La loi entrera en vigueur après sa publication au Journal Officiel de la République Tunisienne.

Lancement officiel du premier métro construit en Algérie par une société chinoise

La cérémonie de lancement des travaux d’extension de la ligne 1 du métro d’Alger, dirigés par CRCC (China Railway Construction Corporation), s’est tenue mardi à Alger, la capitale algérienne. C’est la première fois qu’une entreprise chinoise intervient en tant que contractant général dans la construction d’un métro en Algérie.

Plus de 300 invités étaient présents lors de cet événement, notamment Lakhdar Rekhroukh, ministre des Travaux publics et des Infrastructures, Saïd Sayoud, ministre des Transports, Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que Dong Guangli, ambassadeur de Chine en Algérie, sans oublier des représentants de la wilaya d’Alger.

Rekhroukh a exprimé l’espoir que les partenaires optimisent davantage leurs méthodes et techniques de construction, améliorent la qualité de la gestion de projet, et contribuent ainsi au renforcement des infrastructures urbaines en Algérie.

Le projet de métro s’étend sur environ 9,6 km et comprend neuf stations souterraines. Il est réalisé par un groupement dirigé par CRCC, comprenant également des entreprises publiques locales.

Une fois achevé, ce projet assurera une liaison efficace entre le centre-ville et l’aéroport Houari Boumediene, facilitant les déplacements des habitants et constituant un axe essentiel pour le développement local.

Dattes : un recul de 3.8% des recettes d’exportation

Les recettes d’exportation de dattes ont reculé de 3,8 % depuis le début de la saison, d’octobre 2024 à fin juin 2025, pour s’établir à 771,7 millions de dinars (MD), selon les données publiées mercredi par l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI). Cette baisse est constatée par rapport à la même période de la saison précédente.

Le prix moyen des dattes sur les neuf premiers mois de la saison actuelle a atteint 6,35 dinars le kilogramme (D/kg), avec un prix de 7,05 D/kg pour la variété « Deglet Nour ». Pour le seul mois de juin 2025, ce prix moyen était d’environ 5,97 D/kg, enregistrant une légère baisse de 0,5 % par rapport à juin 2024.

Les indicateurs de l’ONAGRI montrent également une diminution des quantités exportées de 5,7 % par rapport à la même période de la saison 2023/2024, s’élevant à 121,5 mille tonnes. Parmi celles-ci, la variété « Deglet Nour » représente 84,2 % du total.

L’Union Européenne reste le premier acheteur de dattes tunisiennes, s’accaparant la plus grande part (43,4 %), suivie par l’Afrique (24,2 %) puis l’Asie (20,7 %).

Le Maroc se classe en tête des pays importateurs de dattes tunisiennes, avec une part de près de 19,2 % du total des exportations au cours des neuf premiers mois de la saison actuelle. L’Italie suit avec une part estimée à 11,8 %, puis la France avec 8 %.
Le volume des exportations de dattes biologiques a atteint 6,7 mille tonnes, pour une valeur d’environ 59,5 millions de dinars. Cela représente une baisse de 8,1 % en termes de volume et de 26,4 % en termes de recettes générées par ces ventes. Il est à noter que le volume total des dattes biologiques (toutes variétés confondues) ne dépasse pas 5,5 % de l’ensemble des ventes de dattes de la Tunisie.

Le prix moyen des dattes biologiques était de 8,90 D/kg. Le prix de ces dattes varie selon la variété, allant de 7,89 D/kg pour les dattes biologiques traditionnelles, à 9,93 D/kg pour les dérivés de dattes biologiques, et à 2,94 D/kg pour les dattes biologiques à usage industriel.

Vérification fiscale : quels sont les droits et obligations des contribuables ?

Mercredi 16 juillet 2025, Faten Baatout, vice-présidente de l’Ordre des experts-comptables de Tunisie, a pris la parole lors de son passage sur Jawhara FM pour clarifier les différentes procédures de contrôle fiscal, en insistant particulièrement sur la vérification préliminaire.

Selon ses explications, tous les contribuables, sans exception, sont susceptibles de faire l’objet d’une vérification. Elle a rappelé que la déclaration des revenus est obligatoire, y compris pour les personnes dont les revenus annuels n’excèdent pas 5 000 dinars, bien qu’elles soient exonérées d’impôt. “Toute source de revenu doit être déclarée, sans distinction”, a-t-elle martelé.

Le système fiscal tunisien prévoit trois formes de contrôles : la vérification préliminaire, la vérification approfondie et la vérification ponctuelle. Cette dernière, a-t-elle indiqué, est une procédure simplifiée qui ne peut porter sur plus d’une année fiscale. Elle a tenu à préciser que le contribuable doit être informé à l’avance avant toute mise en œuvre.

Concernant la vérification préliminaire, Faten Baatout a détaillé son déroulement : l’administration fiscale adresse d’abord une demande d’éclaircissements portant sur des points précis des déclarations antérieures. Le contribuable dispose alors de 20 jours pour fournir les justificatifs demandés, sous peine de risquer une taxation d’office. Un droit essentiel a été souligné : la possibilité de contester, en totalité ou en partie, les éléments soumis à contrôle.

La vice-présidente a appelé les citoyens à une vigilance accrue concernant leur courrier, particulièrement celui émanant du ministère des Finances, afin d’éviter toute pénalité liée à un délai dépassé. Elle a rappelé que les personnes physiques doivent obligatoirement déclarer leurs revenus avant le 5 décembre de chaque année fiscale.

Face aux tensions sur le marché du café, un plan national de distribution est lancé

Le ministère du Commerce et du Développement des exportations a annoncé, mercredi, la mise en place d’un plan de distribution visant à renforcer l’approvisionnement en café. Ce plan prévoit la fourniture de quantités hebdomadaires, selon les circuits habituels, via l’application numérique de l’Office du commerce.

Des quantités supplémentaires seront également allouées, réparties de manière proportionnelle en fonction des spécificités de chaque région, précise le ministère dans un communiqué.

Ces quantités sont destinées aux unités de torréfaction, appelées à soutenir l’offre au niveau régional.

Par ailleurs, des quantités additionnelles ont été réservées aux grandes surfaces commerciales à l’échelle nationale, afin de renforcer la disponibilité du café dans les points de vente organisés.

Ce plan s’inscrit dans le cadre d’un programme exceptionnel lancé depuis le début de cette semaine, visant à renforcer l’approvisionnement en cette denrée essentielle, à la suite des décisions prises lors de la réunion des directeurs régionaux du commerce et du développement des exportations, tenue le lundi 7 juillet 2025.

L’objectif est d’améliorer l’offre, notamment dans les régions, de réguler le marché de la consommation domestique de café et de contribuer à la stabilité du marché.

Dans ce contexte, le ministère a appelé les unités de torréfaction, notamment les plus petites, souhaitant intégrer ce programme, à déposer leurs demandes auprès des directions régionales du commerce ou des centres compétents de l’Office tunisien du commerce.

Au cœur de Djerba : un bon plan entre plages, patrimoine et authenticité

Entre Méditerranée et tradition, Djerba reste une promesse intacte de dépaysement pour les voyageurs tunisiens, algériens, libyens, européens… Surnommée “l’île de rêve”, elle séduit autant par la douceur de son climat que par la richesse de son identité. Mais Djerba, ce n’est pas seulement la plage et le soleil. C’est un lieu de contrastes, de croisements culturels, d’art vivant et de spiritualité.

Une île qui respire

À Houmt Souk, la ville principale, l’ambiance est authentique. Les souks débordent de couleurs, de parfums et de produits artisanaux. Loin des boutiques formatées, on y trouve encore des échoppes familiales, des herboristes, de poterie, de tissus faits main. Mais au détour d’une ruelle, dans le quartier de la Hara Kbira, un symbole rare retient l’attention : une petite synagogue juive, la Synagogue des Cohanim, se dresse à quelques mètres seulement d’une mosquée traditionnelle. Le message est clair : ici, les spiritualités ne s’opposent pas — elles cohabitent, au quotidien, dans un respect mutuel enraciné depuis des siècles.

Plus à l’est, Midoun déploie un charme plus rural, entre champs d’oliviers, marchés hebdomadaires et cafés où l’on prend le temps. À quelques kilomètres, le village d’Erriadh attire une tout autre forme de curiosité. Depuis 2014, le quartier de Djerbahood est devenu un musée à ciel ouvert. Des artistes venus du monde entier ont recouvert les murs des maisons de fresques murales, créant un dialogue entre art urbain et architecture traditionnelle. Djerba conjugue ainsi mémoire et modernité, tradition et expression contemporaine, sans jamais rompre le fil de son identité.

Un séjour à hauteur d’île

Côté nature, l’île invite au lâcher-prise. Entre plages de sable fin, lagunes calmes et zones encore sauvages, les possibilités de promenades ou de baignades paisibles ne manquent pas. Au lever du soleil, certaines plages offrent un silence presque sacré, où seuls les palmiers, les vagues et les premiers pas sur le sable accompagnent le visiteur. On peut aussi longer les routes bordées de figuiers de Barbarie et croiser des ânes, encore utilisés dans certaines zones rurales. Djerba n’est pas figée dans le temps : elle avance avec, mais sans renier ce qui fait son ancrage.

C’est dans ce décor unique qu’un établissement hôtelier propose une immersion douce dans le mode de vie djerbien. Construit sur 33 hectares, dans le respect de l’architecture locale, ce complexe s’inspire des Menzels, ces habitations typiques à coupoles blanches, avec patios intérieurs et vergers d’oliviers. Répartis entre un bloc central et des unités plus dispersées, les hébergements — chambres, suites ou bungalows — s’adaptent aux envies de tranquillité ou de convivialité.

Ce qui distingue ce lieu, ce n’est pas son envergure, mais sa capacité à s’intégrer à son environnement. Plutôt que de faire oublier l’île, il en prolonge l’expérience : artisanat local dans la décoration, cuisine inspirée des produits du terroir, animations culturelles puisées dans le patrimoine oral et musical. On y croise des familles en vacances, des couples en quête de calme, mais aussi des visiteurs de longue date, fidèles à ce mode de séjour où le confort reste discret.

Un centre de thalassothérapie, récemment rénové, attire ceux qui cherchent un mieux-être durable. Soins, massages, détente aquatique — dans un cadre sobre, loin de l’ostentation, mais avec des prestations professionnelles appréciées.

El Mouradi Djerba Menzel, comme l’a souligné Najet Lahouar, directrice des relations clientèle du groupe, “souhaite offrir une immersion équilibrée entre nature, détente et convivialité. Nous accueillons une clientèle tunisienne et internationale avec une grande diversité d’animations et de services”.

Pour le directeur, Kais Kechaou, ce lieu “résume l’esprit de Djerba” : de vastes plages, 1300 oliviers, 3000 palmiers, et une atmosphère apaisée. Ni luxe tapageur, ni expérience déconnectée. Une adresse qui s’inscrit dans le territoire plutôt qu’elle ne cherche à l’éclipser.

 

Djerba, l’île en partage

Ainsi, loin des brochures figées ou des clichés de carte postale, Djerba est un territoire vivant, changeant, habité. On y vient pour se reposer, bien sûr, mais aussi pour se reconnecter à des rythmes plus humains. L’île n’est pas une simple destination : elle devient souvent un point d’ancrage pour ceux qui prennent le temps de l’explorer. Chaque village, chaque sentier bordé de figuiers de Barbarie, chaque sourire échangé dans un marché raconte quelque chose de plus profond que le tourisme de masse.

C’est cette diversité qui frappe : ici, les spiritualités cohabitent, les langues se croisent, et les cultures se répondent. Djerba ne cherche pas à séduire à tout prix, elle accueille — avec ses aspérités, ses silences, sa lenteur. Et c’est peut-être cela qui fait la différence : une forme de sincérité, rare, qui parle aussi bien au voyageur occasionnel qu’au visiteur fidèle.

 

Transferts des Tunisiens résidant à l’étranger : une hausse de 8,5% par rapport à l’année dernière

Les récentes données économiques tunisiennes révèlent des tendances encourageantes pour certains secteurs. Les recettes touristiques ont atteint 3 604,4 millions de dinars au 10 juillet 2025, marquant une augmentation de 8,7% par rapport aux 3 317,7 millions de dinars enregistrés à la même période en 2024. Cette croissance témoigne d’une amélioration de la performance du secteur touristique, et ce, malgré un contexte mondial qui peut parfois être difficile.

Les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger ont également connu une hausse significative, s’élevant à 4 353,2 millions de dinars au 10 juillet. Cela représente une augmentation de 8,5% comparé à la même période l’année dernière, soulignant ainsi la contribution croissante de la communauté tunisienne à l’étranger au soutien de l’économie nationale.

Cependant, les données de la Banque Centrale indiquent une augmentation du service de la dette extérieure, qui a atteint 8 375,1 millions de dinars à la même date. Cette hausse soulève des questions importantes concernant l’évolution des finances publiques et les perspectives de remboursement de la dette pour la période à venir.

Stade Tunisien : levée de l’interdiction de recrutement

Le Stade Tunisien vient d’annoncer, la levée de son interdiction de recrutement. Le club a réglé toutes ses dettes, tant au niveau local qu’international, dans les délais impartis.

Il est à noter que le Stade Tunisien a également annoncé aujourd’hui la signature du joueur Skander Sghaier pour deux saisons et du joueur Amine Khemisi pour cinq saisons.

Skander Sghaier, âgé de 27 ans, est un défenseur central. Il a précédemment joué pour Amal Hammam Sousse et l’Olympique de Béja.

De son côté, Amine Khemisi, 24 ans, est un attaquant. Il a auparavant évolué au sein de la Jeunesse Sportive de Manouba.

Durant ce mercato estival, le Stade Tunisien a déjà recruté plusieurs joueurs, notamment Abderrahmen Hanchi, Firas Ifia, Hosni Guesmiri, Noureddine Ferhati et Ilyes Jelassi, sans compter le renouvellement des contrats de Marouane Sahraoui et Wael Werghmi.

Le Stade Tunisien se prépare actuellement pour le match de barrage contre l’US Monastirienne, prévu le 27 juillet à Sfax. Ce match déterminera la qualification pour la finale de la Supercoupe.

Ministre de l’Agriculture : Le stock des barrages a augmenté d’environ 200 millions de mètres cubes

Le ministre tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Azzedine Chelghaf, a déclaré, hier, lors d’une séance de dialogue à l’Assemblée des représentants du peuple que la situation des ressources en eau pour l’année en cours était bonne, surtout par rapport à l’année précédente. Il a souligné que les précipitations avaient dépassé la moyenne habituelle.

Le ministre a ajouté que depuis le début de l’année hydrologique, le 1er septembre 2024, les barrages avaient enregistré des apports totalisant 321 millions de mètres cubes jusqu’au 14 juillet.

M. Chelghaf a également précisé que le volume des stocks d’eau dans les barrages avait augmenté d’environ 200 millions de mètres cubes par rapport à l’année dernière, ce qui témoigne d’une amélioration significative de la situation hydrique du pays.

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