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Une femme à la tête de l’Aviation canadienne, une première

La lieutenante-générale Jamie Speiser-Blanchet est officiellement devenue la première femme à prendre la tête de l’Aviation royale canadienne, à l’issue d’une cérémonie de passation de commandement tenue ce jeudi à Ottawa. L’événement a été présidé par la cheffe d’état-major de la Défense, la générale Jennie Carignan.

Originaire du Québec, Speiser-Blanchet succède au lieutenant-général Eric Kenny, qui prend sa retraite après 35 années de service au sein des Forces aériennes canadiennes.

Ancienne pilote d’hélicoptère, elle a occupé divers postes de commandement, dont celui de commandante adjointe de la force aérienne. Elle compte à son actif plusieurs déploiements opérationnels, notamment dans le cadre de missions de maintien de la paix de l’ONU et de l’OTAN en Haïti et en Bosnie.

Au Canada, elle a également participé à plusieurs interventions d’urgence, notamment lors d’incendies et d’inondations majeures, apportant un appui aérien essentiel dans ces situations critiques.

L’OMS remet le blason de l’accord sur les pandémies au Président Kaïs Saïed

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décerné, ce jeudi, le blason de l’accord sur les pandémies au Président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, à l’occasion de la séance de clôture de la première réunion du groupe de travail chargé de l’élaboration de l’annexe spécifique à cet accord. La rencontre s’est tenue à Genève, les 9 et 10 juillet 2025.

Selon un communiqué du ministère tunisien de la Santé, cette distinction vient saluer le rôle essentiel joué par le Président Saïed dans la conception et la défense de l’accord sur les pandémies, adopté le 20 mai 2025 lors de la 78e Assemblée mondiale de la santé. Cet accord constitue une avancée majeure vers le renforcement du système de santé multilatéral et la promotion de la sécurité sanitaire mondiale, en particulier pour les générations futures.

La Tunisie figure parmi les premiers pays à avoir plaidé pour la mise en place d’un cadre international juridiquement contraignant dans ce domaine. Le Président Saïed avait, dès le 7 avril 2020, lors d’un entretien téléphonique avec le Directeur général de l’OMS, proposé la création d’un accord international sur les pandémies. Il a réitéré cet appel le 30 mars 2021, dans une déclaration conjointe signée avec 26 chefs d’État et le Directeur général de l’OMS, soulignant l’urgence d’agir face aux lacunes révélées par la pandémie de COVID-19 — notamment la perte de millions de vies et les inégalités criantes dans l’accès aux vaccins.

Cette reconnaissance internationale souligne l’engagement constant de la Tunisie en faveur d’une gouvernance sanitaire mondiale plus équitable, solidaire et préventive.

Coopération tuniso-américaine : de nouvelles opportunités pour les investisseurs

Le ministre du Commerce et du Développement des Exportations, Samir Abid, a reçu, ce jeudi, le président de la Chambre de commerce nationale américano-arabe (NUSACC), David Hamod, en présence d’hommes d’affaires, de représentants d’entreprises américaines, de l’ambassade des États-Unis à Tunis, de cadres du ministère, ainsi que de représentants d’organismes d’appui, notamment le ministère de l’Agriculture, de la Pêche et des Ressources hydrauliques, le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA) et l’Association professionnelle tunisienne des banques et établissements financiers.

Cette rencontre a permis de passer en revue les relations économiques et commerciales bilatérales entre la Tunisie et les États-Unis, et d’examiner les moyens de les renforcer à travers : la promotion du rôle de la Chambre de commerce, la création de partenariats solides, la mise en place de nouvelles visions d’investissement, le transfert de technologies, l’échange d’expertises, le développement des exportations et l’augmentation du volume des échanges commerciaux entre les deux pays.

Dans son intervention, Samir Abid a souligné l’importance des relations bilatérales tuniso-américaines et la volonté de les développer davantage dans l’intérêt commun. Il a salué l’attention accordée par la NUSACC à la Tunisie, ainsi que sa disposition à renforcer la coopération dans plusieurs secteurs.

De son côté, David Hamod a réaffirmé l’engagement de la Chambre à intensifier les relations économiques tuniso-américaines. Il a indiqué que de nombreuses entreprises américaines s’intéressent aux opportunités offertes par la Tunisie, souhaitent établir de nouveaux partenariats et accroître leurs investissements dans divers domaines.

L’accent a également été mis sur le rôle de la Tunisie en tant que plateforme stratégique entre l’Europe et l’Afrique, et sur la nécessité d’exploiter les accords bilatéraux et multilatéraux — notamment avec l’Union européenne et l’Afrique — pour attirer davantage d’investissements et favoriser une plus forte présence des entreprises américaines en Tunisie.

Réorganisation du réseau de distribution chez STAR Assurances

Fidèle à son engagement d’excellence, de transparence et de rigueur professionnelle, STAR Assurances informe le public et l’ensemble de sa clientèle d’un ajustement intervenu au sein de son réseau de distribution.

La compagnie confirme que Monsieur Oussama Cheikh ne fait plus partie de son réseau d’agents agréés. Cette décision s’inscrit dans la démarche continue de STAR Assurances visant à garantir à ses assurés un service irréprochable et conforme aux standards les plus élevés de la profession.

Afin d’assurer la continuité et le suivi personnalisé des contrats concernés, les clients ayant souscrit par l’intermédiaire de M. Cheikh sont invités à se rapprocher directement du siège de STAR Assurances, auprès du Département de la Relation Clients, situé au 9, rue de Palestine, Cité des Affaires, Kheireddine 2060 – La Goulette.

Les équipes dédiées de STAR Assurances sont mobilisées pour accompagner les assurés dans toutes leurs démarches : paiements, modifications de contrat, déclarations de sinistres, ou toute autre opération.

La compagnie rappelle qu’aucune transaction ou paiement ne doit être effectué auprès de l’ancien agent. Toutes les opérations doivent désormais être gérées exclusivement et directement avec le siège de STAR Assurances.

STAR Assurances réaffirme son engagement constant à offrir à ses clients la sérénité et la protection qu’ils attendent, tout en les remerciant pour leur confiance et leur compréhension.

La Presse avec Communiqué

Bac 2025 : Sfax 1 en tête avec 71,31 % de réussite

Avec un taux de réussite général de 71,31 % à l’examen du baccalauréat 2025, la délégation régionale de l’Éducation de Sfax 1 se classe en tête des délégations régionales à l’échelle nationale pour les établissements de l’enseignement public.

Selon les statistiques publiées ce jeudi soir par le ministère de l’Éducation, la délégation de Médenine occupe la deuxième place avec un taux de 68,96 %, suivie de Sfax 2 à la troisième place avec 68,86 %. En quatrième position, on retrouve Sidi Bouzid avec 67,71 %, tandis que Mahdia se classe cinquième avec 63,69 %.

Les délégations de Sousse, Ariana, Monastir, Tunis 1, Nabeul, Ben Arous et Tataouine occupent respectivement les rangs 6 à 12, avec des taux de réussite compris entre 62,69 % et 60,42 %.

La délégation de Gabès se positionne au 13e rang avec 58,93 %, suivie de Tunis 2 (14e, 57,97 %) et Tozeur (15e, 57,55 %).

Kébili arrive 16e avec 56,06 %, devant Manouba (17e, 53,96 %), Bizerte (18e, 53,70 %), Siliana (19e, 52,82 %), Kasserine (20e, 50,86 %) et Le Kef (21e, 50,13 %).

Béja occupe la 22e place avec 49,96 %, suivie de Gafsa (23e, 46,28 %), Kairouan (24e, 46,28 %), Zaghouan (25e, 46,15 %) et enfin Jendouba, qui ferme le classement national avec un taux de 43,08 %.

Bac 2025 : 25,49 % des mathématiciens décrochent la mention Très Bien

Quelque 1 681 élèves de la section Mathématiques ont obtenu la mention Très Bien à l’examen du baccalauréat 2025, soit 25,49 % des 6 594 candidats admis dans cette section.

Selon les chiffres du ministère de l’Éducation, la section Sciences expérimentales arrive en deuxième position avec 1 519 lauréats ayant décroché la mention Très Bien, ce qui représente 8,21 % des 18 509 admis. Elle est suivie par la section Sciences de l’informatique, avec 506 mentions Très Bien, soit 6,14 % des 8 243 admis.

Vient ensuite la section Sciences techniques, avec 490 mentions Très Bien, soit 4,33 % des 11 325 bacheliers.

En revanche, les sections Sport et Économie et gestion n’ont pas dépassé les 2 % de mentions Très Bien. Sur 1 508 admis en section Sport, 27 bacheliers (1,79 %) ont obtenu cette mention. Quant à la section Économie et gestion, 226 élèves sur 20 045 admis ont reçu la mention Très Bien, soit 1,13 %.

La section Lettres enregistre le taux le plus faible, avec seulement 7 mentions Très Bien sur 9 945 bacheliers, soit 0,07 %.

Concernant les autres mentions dans la section Mathématiques : 1 393 élèves (21,13 %) ont obtenu la mention Bien, 1 476 élèves (22,37 %) la mention Assez Bien et 2 046 élèves (31,01 %) ont été admis avec la mention Passable.

La mention Passable représente d’ailleurs la majorité des résultats dans plusieurs sections : Lettres : 89,25 %, Économie et gestion : 76,63 %, Sport : 72,15 %, Sciences techniques : 71,31 %, Sciences de l’informatique : 59,51 %, Sciences expérimentales : 58,23 %.

Le Festival International de Carthage 2025 : entre prestige, controverses et absence de direction

Le Festival International de Carthage (FIC) revient cette année pour sa 59 édition dans des circonstances inédites : l’événement se tient pour la première fois sans directeur officiel. La programmation, dévoilée cette semaine, est gérée par un comité d’organisation, dont la composition reste à ce jour inconnue.

Après s’être tenue en 2024 dans les villas romaines, la conférence de presse de lancement du FIC s’est déroulée jeudi soir dans les jardins menant à l’amphithéâtre romain de Carthage, lieu emblématique du festival.

Sous l’égide du ministère des Affaires culturelles, cet événement artistique prestigieux fête cette année son 61 anniversaire avec une programmation de 20 spectacles réunissant des artistes de Tunisie, d’Égypte, du Liban, des Émirats arabes unis, de Palestine, de France et de Jamaïque.

Organisé par l’Établissement National pour la Promotion des Festivals et des Manifestations Culturelles et Artistiques (ENPFMCA), le festival met l’accent sur la musique, tout en s’ouvrant à d’autres disciplines comme le théâtre, le cinéma, la danse et les arts de la scène. Rappelons que le FIC avait été suspendu pendant deux ans (2020 et 2021) en raison de la pandémie de COVID-19.

Une polémique autour d’un spectacle annulé

Le ministère a fait le choix d’une édition sans président, confiée au même comité d’organisation que celui des trois dernières éditions. Hend Mokrani, directrice générale de l’ENPFMCA, a confirmé cette continuité.

Entourée des artistes Mohsen Erraies et Riadh Fehri, Mokrani a répondu aux critiques des journalistes concernant certains choix polémiques dans la programmation, qui ont généré de vives réactions dans les médias et sur les réseaux sociaux.

Dès la publication du programme sur la page Facebook officielle du festival, deux affiches ont été retirées et un spectacle déprogrammé. Le concert de l’artiste palestinien Marwan Abdelhamid, alias Saint Levant, a été supprimé, suivi de celui de la chanteuse française Hélène Ségara, dont l’affiche a également été retirée.

Mokrani a déclaré que le spectacle de Ségara, initialement programmé, avait été retiré en raison de « la pression médiatique et de l’opinion publique, liée au soutien présumé de l’artiste à l’entité sioniste ».

Suite à une déclaration de l’artiste à l’AFP affirmant qu’elle n’avait jamais prévu de se produire à Carthage, Mokrani a assuré que le festival dispose de documents attestant de son engagement formel.

La responsable a souligné que le festival porte une vision artistique contemporaine, reflet de la diversité culturelle, dans le respect des orientations nationales de promotion culturelle. Elle a également réaffirmé l’engagement du FIC envers la cause palestinienne, à laquelle une partie de la programmation est dédiée.

Une programmation à dominante arabe

Après le retrait d’Hélène Ségara, 20 spectacles composent désormais le programme du festival, prévu du 19 juillet au 21 août 2025.

La conférence de presse a dévoilé une programmation dominée par les artistes du monde arabe, avec : 8 spectacles tunisiens (Mohamed Garfi, Aziz Jebali, Karim Thlibi, Latifa Arfaoui, Sophia Sadok, Soirée Tunisienne, La Nuit des Chefs)

9 spectacles arabes : Liban (Nassif Zeytoun, Adam, Nancy Ajram, Najwa Karam, Ibrahim Maalouf), Palestine (Mohamed Assaf, Saint Levant), Égypte (May Farouk), Émirats (Ahlam)

Les spectacles internationaux sont au nombre de trois : Folklore, un spectacle collectif, La chanteuse Chantal Goya Ky-Mani Marley, fils de Bob Marley, représentant la Jamaïque

Artistes en vedette et absence remarquée de l’Afrique

Le compositeur Mohamed Garfi assurera l’ouverture avec son spectacle « Men kaa el khabia », annoncé comme une performance de musique savante. Son fils, le maestro Shadi Garfi, présentera « La Nuit des Chefs », réunissant plusieurs artistes, dont une chanteuse turque.

L’artiste Riad Fehri revient pour la 7 fois avec « Tapis Rouge 2 », suite de son spectacle de 2009.

L’absence de l’Afrique dans la programmation a été remarquée. La direction du festival l’a justifiée par le manque de spectacles africains adaptés à la scène de Carthage cette année, bien que le continent offre une grande richesse artistique et constitue un pilier du dialogue interculturel.

Le budget du festival, estimé à 3 millions de dinars, est jugé insuffisant par Hend Mokrani, qui mise sur la vente des billets et la contribution des partenaires pour équilibrer les dépenses.

La billetterie en ligne est déjà ouverte, tandis que la vente physique débute vendredi 11 juillet à la Cité de la Culture et au siège du festival à Carthage.

Le Festival International de Carthage se déroule chaque année dans l’amphithéâtre romain de Carthage, au cœur d’un site archéologique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979.

Créé en 1964, le FIC est une plateforme pluridisciplinaire pour la promotion de la création artistique, accueillant aussi bien artistes confirmés qu’émergents. Il a vu le jour sur les Thermes d’Antonin, avant de s’installer dans son site actuel.

Tunisie–ONU : Khaled Nouri s’entretient avec Jean-Pierre Lacroix sur le renforcement de la coopération en matière de maintien de la paix

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a reçu, jeudi, au siège du ministère, le secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, accompagné d’une délégation onusienne. Étaient également présents à cette rencontre le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur chargé de la sécurité nationale, Sofiene Bessadek.
Selon un communiqué du ministère, l’entretien a permis de saluer la contribution continue de la Tunisie, à travers le ministère de l’Intérieur, aux efforts des Nations unies en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité à l’échelle mondiale. Depuis 2012, des cadres sécuritaires et des experts tunisiens participent à plusieurs missions onusiennes dans les domaines du renforcement des capacités, de la gestion, des opérations et du commandement.
La rencontre a également mis en lumière la longue tradition de coopération entre la Tunisie et l’ONU en matière de maintien de la paix, qui remonte à 1960.
Khaled Nouri a exprimé, à cette occasion, la volonté de son département de renforcer la participation des cadres tunisiens aux missions onusiennes, en particulier à des postes de commandement, tout en réaffirmant la disponibilité du ministère à développer la coopération en matière de formation et d’entraînement spécialisés dans le domaine du maintien de la paix.
La visite de Jean-Pierre Lacroix en Tunisie s’inscrit dans le cadre de sa participation à la conférence internationale sur « Le rôle des forces armées dans la protection des civils lors des opérations de paix », organisée les 10 et 11 juillet par le ministère de la Défense nationale, en partenariat avec le Département des opérations de paix des Nations unies.

Conférence sur le maintien de la paix : Nafti plaide pour une approche globale de la protection des civils

Dans son intervention à l’ouverture des travaux de la Conférence internationale sur « Le rôle des forces armées dans la protection des civils lors des opérations de maintien de la paix », le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a souligné que cette rencontre se tient dans un contexte international délicat, marqué par l’aggravation des défis sécuritaires et humanitaires. Ce contexte exige, selon lui, une coordination accrue des efforts internationaux afin de protéger les civils et de renforcer la paix et la stabilité.
Il a insisté sur le fait que la protection des civils ne constitue plus une simple réponse conjoncturelle, mais représente désormais un devoir moral et une responsabilité collective. À ce titre, il a appelé à l’adoption d’une approche globale et multidimensionnelle, reposant sur des solutions politiques durables, le renforcement de la protection des civils, ainsi que la promotion du développement durable, afin de garantir la stabilité des sociétés à long terme.
Le ministre a rappelé que la Tunisie, forte de son expérience historique et de son engagement précoce et constant dans ce domaine humanitaire, demeure activement investie dans les efforts visant à accroître l’efficacité des missions de maintien de la paix.
Dans ce sens, Mohamed Ali Nafti a mis en avant la nécessité de bâtir des partenariats équitables entre les États et les organisations internationales, tout en permettant aux pays en développement de participer à la consolidation de la paix en fonction de leurs capacités, dans un cadre international fondé sur la justice, la responsabilité et la solidarité.
L’organisation de cette conférence internationale en Tunisie constitue, selon lui, une reconnaissance de la place du pays en tant que terre de dialogue et de rencontre autour des enjeux de paix et de sécurité. Elle reflète également une profonde conviction quant à l’importance de l’action diplomatique conjointe et multilatérale, menée sous l’égide des Nations Unies, pour renforcer la sécurité et préserver la dignité humaine dans le monde, alors que l’Organisation célèbre cette année son 80ᵉ anniversaire.

Pollution du littoral : Kaïs Saïed critique l’inaction de l’APAL et menace de la dissoudre

Le président de la République, Kaïs Saïed, a critiqué, lors d’une visite inopinée dans les gouvernorats de Monastir et de Nabeul, l’absence d’action de l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL) face aux crimes écologiques commis sur les plages, et ce, malgré la disponibilité des fonds nécessaires. Il a suggéré qu’il serait plus judicieux de dissoudre cette agence et de transférer ses prérogatives aux autorités régionales compétentes.
Selon une vidéo publiée jeudi sur la page officielle de la présidence de la République, le chef de l’État a estimé qu’il vaudrait mieux confier la protection du littoral à des structures administratives plus efficaces, en l’absence de résultats concrets de la part du ministère de l’Environnement et de ses agences.
Il a déploré que les plages tunisiennes, jadis parmi les plus réputées au monde, soient aujourd’hui confrontées à de graves problèmes environnementaux, « à l’exception de celles protégées par certains lobbies », a-t-il précisé.
Le président a insisté sur la nécessité de mettre en place des sanctions fermes contre les auteurs de crimes écologiques, notant que des usines rejettent leurs déchets directement dans la mer dans plusieurs gouvernorats, provoquant la dégradation des plages et l’échouage massif de poissons.
Il a également pointé du doigt l’Office national de l’assainissement (ONAS), qu’il accuse de rejeter dans la mer des eaux usées non traitées, entraînant pollution, accumulation de déchets et propagation d’odeurs nauséabondes, malgré les financements alloués à ses activités.
Des citoyens présents lors de ces visites ont demandé que tous les acteurs de cette pollution, notamment l’ONAS, soient tenus pour responsables de la dégradation du golfe de Monastir et de la qualité de l’air. Certains ont souligné la hausse des cas de cancer dans la région, qu’ils lient directement à la pollution.
D’autres ont rapporté que les usines et stations d’épuration de Lamta et Frina rejettent chaque jour quelque 40 000 mètres cubes d’eau polluée dans la mer, ce qui a paralysé l’activité de pêche et aggravé la situation socio-économique des pêcheurs.
Kaïs Saïed a affirmé que « les lois sont plus fortes que les lobbies » et que l’État s’engage à répondre aux revendications du peuple et à assainir le pays de ceux qui cherchent à lui nuire.
À noter que le chef de l’État s’est rendu, mercredi à minuit, dans le gouvernorat de Monastir pour constater la situation environnementale critique du golfe. Il a visité la plage de Ksibet El Mediouni, récemment touchée par une catastrophe écologique, puis la station d’épuration de Sayada-Lamta-Bouhjar à Lamta, ainsi que la région de Sayada.
Dans le gouvernorat de Nabeul, il a observé la dégradation environnementale à El Amoud el Mrigueb, dans les délégations de Menzel Temime et Aïn Grenz.
Enfin, jeudi, lors d’une rencontre avec le ministre de l’Environnement, Habib Abid, Kaïs Saïed a ordonné de prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la dégradation continue de l’environnement et protéger le littoral dans toutes les régions du pays, dans l’attente d’une nouvelle stratégie visant à mettre un terme au gaspillage des ressources publiques et à toutes les formes de pollution.

En fin de contrat en 2026 : Deux ans de plus pour Ali Youssef

La Presse — C’est incontestablement le meilleur élément de l’effectif durant la dernière saison malgré une étrange baisse de forme en fin du championnat. Ali Youssef (24 ans), défenseur central élégant fort dans l’un contre un,  la couverture et la relance, est la grande attraction du mercato du CA. 

Il lui reste une année de contrat, alors que les rumeurs parlent d’intérêt de maints clubs à l’image d’Al Ahly. Restera, restera pas ? C’est plutôt la première hypothèse qui a prévalu. Les dirigeants clubistes ont accentué leurs efforts depuis deux semaines pour convaincre Ali Youssef et son agent de prolonger pour deux ans de plus.

L’accord de principe y est avec un nouveau contrat qui stipule, bien entendu, une majoration du salaire et des primes pour blinder un joueur-clef en défense. Ça va dans l’intérêt des deux parties. Pour le CA, il évite que le joueur parte la saison prochaine gratuitement, et pour Ali Youssef il améliore son statut avec une stabilité qui lui permettra de progresser encore. D’autant que c’est l’un des rares joueurs à avoir presque l’unanimité du public. 

CSS-stage à Ain Draham : Ça promet…

Après une semaine de travail physique à Sfax, le CSS a commencé sa deuxième phase de préparation de la saison par un stage de 8 jours à Aïn Draham.

La Presse — Mohamed Kouki et sa bande ont pris mardi 8 la direction de Aïn Draham pour un stage qui se terminera le 15 juillet. À peine arrivé sur place, l’entraîneur sfaxien s’est mis au boulot avec une première séance de décrassage après les heures de route. Vingt-sept joueurs étaient au rendez-vous, tous tunisiens en l’absence des deux joueurs  étrangers engagés jusqu’à ce jour.

Willy Onana ne viendra à Sfax que début août,  soit une dizaine de jours avant le démarrage du championnat. Le jeune international ougandais Travis Mutyaba a passé, lui, avec succès l’épreuve de l’examen médical préalable à la signature d’un contrat de trois ans. Il devrait rejoindre le groupe à Aïn Draham pour l’entame de son aventure avec les Noir et Blanc de Sfax où il n’aura normalement aucune difficulté à s’imposer dans le dispositif que Mohamed Kouki est en train de mettre en place. 

Trois cadres fidélisés

La présence du gardien Aymen Dahmen,  de Moussa Bella Conté et de Baraket Lahmidi dans la liste des 27 joueurs retenus pour ce stage témoigne bien que ces trois joueurs-cadres ont cessé de penser aux propositions qui leur ont été faites et ont pris la décision, d’un commun accord avec le comité directeur, de rester avec le groupe. Ceci avec la promesse que toutes leurs rémunérations et tous les avantages que contiennent leurs contrats respectifs soient revalorisés. 

Une absence, par contre, a retenu l’attention : celle de Fabien Winley mis sur la liste des transferts.  Et une présence a, elle, été réconfortante :  celle d’Iyed Belwafi qui a réintégré le CSS après un an de prêt à l’USBG où il a confirmé son talent d’attaquant de couloir rapide  en contre et finisseur.

Tout laisse penser qu’il sera l’une des pièces maîtresses du compartiment offensif cette saison. Dans cette première liste, on a aussi remarqué la présence d’un bon nombre de jeunes joueurs qui vont être passés au tamis, ce qui conforte la volonté de l’entraîneur Mohamed Kouki d’injecter un sang neuf dans l’équipe.

Les Abdessslem Akid, Rayan Châabane, Houssem Belhizia, Thamer Làabidi et Nour Karoui vont former avec les Mohamed Amine Ben Ali, Youssef Habchia, Mohamed Trabelsi,  Mohamed Absi,  Mohamed Amine Aydi, Aziz Sekrafy, Mahdi Kachouri et Amor Ben Ali le socle d’une ossature jeune sur laquelle va reposer le CSS pour les années à venir. Au cours de ce stage, deux matches amicaux devraient avoir lieu. L’un contre le CA le 12 juillet et un autre pas encore confirmé contre l’équipe égyptienne d’Al – Ahly en stage à Tabarka avant d’affronter l’ESZ au Stade Taieb Mhiri le 23 juillet.  

CA – Campagne de recrutements : Firas Chawat dans le viseur

Le buteur étoilé, sous contrat jusqu’en été 2026, serait dans le collimateur clubiste. Dans le même temps, le nom du défenseur Taoufik Cherifi a été coché par les recruteurs de l’ES Sétif.

La Presse — A Ain Draham, le jeune axial clubiste Makrem Sghaier  a rejoint le lieu de retraite du CA, le latéral gauche Houssem Ben Ali, signataire d’un contrat de deux ans, a, quant à lui, débuté les entraînements groupés sous la houlette du plateau technique. Et de trois donc jusque-là pour le CA avec les arrivées du gardien Mouhib Chamekh, de l’arrière droit Houssem Hasan Romdhane et du latéral gauche Houssem Ben Ali.

Chapitre départs maintenant, l’avant Kooh ne poursuivra pas.  Le Camerounais Jules Armand Kooh n’entre donc pas dans les plans du coach Mohamed Sahli. L’attaquant de 26 ans, sous contrat jusqu’en été 2027, n’a pas été retenu pour le stage de Ain Draham et les dirigeants clubistes pencheraient vers un prêt, alors que, de son côté, Kooh exige 400.000 dollars pour résilier son engagement à l’amiable.

Avec éventuellement Kooh, et les partants que sont Kelaleche (fin de prêt et retour au MC Alger), Srarfi, Garreb, Khélil, Bedoui et Moez Hassan, aux côtés de Snana transféré et Hamdi Laâbidi, ils sont au total neuf à ne plus faire partie des plans du staff. Et toujours à propos des éventuels départs, l’ES Sétif a coché le nom du défenseur polyvalent algérien Taoufik Cherifi.

L’Entente Sportive Setifienne veut donc recruter Cherifi, 23 ans et sous contrat jusqu’en juin 2026. Arrivé au CA en janvier 2022 en provenance de la JS Kabylie, le joueur est actuellement dans les pensées du coach allemand Antoine Hey, successeur de Nabil Kouki. 

Volet groupe qui prend forme actuellement, l’attaquant congolais Kinzumbi est attendu du côté de la station balnéaire de Ain Draham. Après avoir émis le vœu de bénéficier d’un bonus qui n’a rien à voir avec une revalorisation salariale souhaitée, l’ex-avant du TP Mazembe n’a pas encore rejoint ses coéquipiers.

Paiement de la clause libératoire ?

Avec les salaires impayés récemment réglés et versés, le Club Africain peut donc enregistrer ses emplettes dans le système de Matching des Transferts (TMS) et surtout se projeter davantage après la levée de l’interdiction de recruter. En clair, concrètement, les dirigeants vont pouvoir peser davantage sur le marché des transferts, et d’ailleurs, en l’état, l’une des pistes creusées mènerait tout droit vers l’attaquant-buteur de l’ESS, Firas Chawat, sous contrat avec les Etoilés jusqu’en juin 2026, mais en mesure de quitter son club employeur sous réserve de payer le montant de la clause libératoire de l’ordre de 200.000 dollars. 

L’ASM poursuit sa préparation d’intersaison : Jebali, Hadhri et Jouini à l’œuvre !

Les nouvelles recrues — Oussema Jebali, Ahmed Hadri et Anouar Jouini — ont effectué, mardi, leur première séance d’entraînement sous les couleurs marsoises.

La Presse — A l’Avenir de La Marsa, la préparation d’intersaison avance à un rythme ordonné. Signant leurs contrats au cours de la semaine dernière, trois nouvelles recrues ont rejoint les entraînements avant-hier. Il s’agit de l’arrière gauche Oussema Jebali, de l’attaquant Ahmed Hadhri et du milieu offensif Anouar Jouini.  Après avoir disposé du reste de la semaine dernière pour prendre le temps de s’installer, ils ont pu donc commencer le travail avec leurs nouveaux coéquipiers.

Pour l’entraîneur marsois, Ameur Derbal, disposer le plus tôt possible des nouvelles recrues ne peut que lui faire gagner du temps dans la perspective d’aborder au plus vite la deuxième phase de préparation qui inclut l’aspect tactique en programmant des matchs amicaux. 

Les trois compartiments renforcés

Pour aborder cette deuxième phase de préparation, il faut composer déjà l’ossature de l’équipe. Une ossature qui commence à prendre relativement forme avec les nouveaux recrutements qui ont touché les trois compartiments. D’abord, en défense avec un recrutement de taille, celui du gardien de but expérimenté Sami Hlel qui sera secondé par Béchir Habbassi. Il y a également  le défenseur central Yosri Arfaoui et l’arrière gauche Oussema Jebali, ainsi que les derniers arrivés qui ont signé hier des contrats de deux ans, le défenseur central Tej Islem Salem et l’arrière droit Hamza Rebai. 

A l’entrejeu, l’effectif est renforcé par le milieu offensif Anouar Jouini et le milieu central Amanallah Ben Hamida. En attaque, Ahmed Hadri et Houcine Mansour mèneront les manœuvres. 

Boudinar : les négociations piétinent

Dans la perspective de disposer d’un effectif riche et compétitif, les dirigeants marsois comptent procéder à d’autres recrutements. Toutefois, les négociations sont parfois difficiles. En ce sens, les négociations avec le Croissant Sportif de M’saken pour s’octroyer les services du gardien de but Fahem Boudinar piétinent. L’ASM a, pourtant, émis une proposition intéressante qui comprend une offre financière et le transfert de joueurs sous forme de prêt.

C’est que les dirigeants marsois préparent aussi un grand remue-ménage au sein de l’effectif en pensant céder les joueurs qui ne peuvent plus être utiles.  

Bref, il y a encore du pain sur la planche pour terminer déjà la première phase de préparation et aborder sereinement la deuxième étape.

CAB – Adel Khatelli, nouveau Directeur Technique : Enrichissant !

Le technicien a le profil adéquat pour encadrer les entraîneurs et les sections des jeunes.

La Presse — Déjà bien étoffé, le staff technique du CAB vient d’être renforcé par un nouveau venu, en l’occurrence Adel Khatelli. En réalité, il s’agit d’un retour au club nordiste après son passage dans les années 2008-2009 du côté du Stade 15-Octobre. Toutefois, il revient cette fois en tant que directeur technique des jeunes.

Un choix sage de la part des responsables, puisque Adel Khatelli possède un background consistant et une grande expérience dans le domaine de l’encadrement technique. Il aura pour mission de doter les entraîneurs des jeunes d’une formation solide et à travers eux de dénicher des joueurs  susceptibles d’accéder en équipe première dans l’immédiat. 

Dans un second temps, il est appelé à former de futurs talents. Le projet du nouveau directeur technique est ambitieux, car il vise à assurer un plus grand nombre de jeunes capables de renforcer les rangs des seniors sans recourir à des recrutements «externes». 

La situation financière du CAB étant très délicate, il faudra donc puiser dans les catégories des jeunes et notamment dans l’élite considérée comme l’anti-chambre des séniors d’après Adel Khatelli. Appuyé par le « superviseur» général Nejmeddine Oumaya, le directeur technique fraîchement débarqué sera d’un apport appréciable dans la fonction qui est la sienne au vu donc de son c.v….

Volley – Tournoi de Bejaia : Encore un effort !

Des victoires bonnes à prendre, mais ce n’est pas le plus intéressant. Le Six national est-il en mesure de briller au mondial ?

La Presse — Ce  « tournoi de l’amitié », qui s’est tenu à Bejaia, en Algérie, on l’attendait pour plusieurs raisons.

La première, et celle que nous avons considérée la plus importante, était relative au comportement collectif de l’équipe sous la férule du nouveau sélectionneur italien, Camillo Placi, qui dirige cette  sélection qui se prépare pour le Mondial 2025 qui aura lieu aux Philippines.

L’équipe de Tunisie, rappelons-le, a commencé par prendre le meilleur sur une sélection militaire algérienne par 3/0, avant de battre successivement la sélection algérienne et la sélection libyenne sur  le même score. Pour enfin boucler ce tournoi, en prenant le meilleur sur l’Egypte  3-1 (25-27, 25-20, 25-14, 25-18). En fait, c’est cette rencontre que  l’on attendait le plus. La rivalité entre la Tunisie et l’Égypte était omniprésente, le contraire nous aurait étonné. Les deux pays ont toujours considéré les rendez-vous entre eux comme les tests les plus sérieux et les plus instructifs.

A l’issue de cette finale, on a eu  les mêmes réactions sur et en dehors du terrain. Une agitation qui n’est nullement surprenante avec une question qui taraudait les esprits : est-ce véritablement l’équipe-type égyptienne qui a pris part à ce tournoi?

Nous espérons bien que oui. De toutes les façons,  ce qui nous intéressait était bien le comportement collectif de notre Six. Il a été irréprochable, mais pour être franc, il y a lieu de régler les cas des éléments encore dans le doute.

Wassim Ben Tara et Aymen Bougherra n’ont pas encore (aux dernières nouvelles) confirmé leur accord pour participer à ce championnat du monde. Leur présence est pourtant de nature à donner plus de poids et de confiance à la formation tunisienne. D’ailleurs, les Egyptiens seront sur notre route dans ce mondial en phase de groupes.

« Ragouj-le spectacle » à la clôture du Festival de Dougga : Un pari réussi !

L’adaptation scénique de la série « Ragouj » est incontestablement un  grand succès artistique qui a répondu à de fortes exigences de créativité et de moyens techniques. L’œuvre sera aussi présentée lors de l’ouverture du Festival international de Hammamet, qui affiche déjà complet.

La Presse — La 49e édition du Festival international de Dougga s’est achevée le 8 juillet avec la présentation du spectacle « Ragouj ». Après avoir accueilli trois soirées tunisiennes et quatre étrangères, c’est Abdelhamid Bouchnak qui a clôturé l’événement en apportant sur scène l’univers singulier et éclectique de sa série télévisée.

Un succès retentissant au petit  écran

Après la consécration des feuilletons «Nouba» et «Ocheg Eddenia» et la série fantaisiste «Ken Ya Makenech», Abdelhamid Bouchnak a encore bousculé les codes avec « Ragouj ». Ce drame social a lieu dans un village reculé fictif qui se veut une illustration de la société tunisienne. En mêlant tragédie et humour, il présente des personnages allégoriques dans un style novateur. Dans cette campagne anodine, presque banale, le conte riche en péripéties, en émotions et en ironie devient une satire de la réalité de tout un pays.

L’amour, la corruption, la jeunesse en désespoir, la persévérance de la femme rurale et  d’autres thèmes poignants sont au centre du récit. Le scénario a été sublimé par le décor, le jeu naturel des acteurs et la musique de Hamza Bouchnak.

Dans le feuilleton comme sur scène, les rôles principaux ont été attribués à Yasmin Dimassi et Fatma Sfar, dans les rôles féminins majeurs de « Nsima » et « Mahbouba », « Si El Wral » le contrebandier joué par Aziz Jebali, le fameux « Dinari » campé par Saber Oueslati, Bahri Rahali, dans le rôle de « Abbes », Chawki Belkhouja pour « Mabrouk », Pedro, alias Belgacem, l’artiste bohème joué par Mahmoud Saïdi, « Youssef » l’ingénieur incarné par Walid Ayadi, « Chema » le médecin interprétée par Rym Ayed, Mehdi Mzeh pour docteur « Hedi », Fatma Saidane dans le rôle de « Omi Manoubia »…

Les deux saisons ont été fortement appréciées par le public et les critiques. D’ailleurs, « Ragouj El-Kanz » a remporté 11 prix sur 18 des prix de la Radio tunisienne pour les meilleures productions dramatiques, décrochant le prix du meilleur feuilleton pour la deuxième année consécutive. Il a également eu le prix de la meilleure série internationale au Festival international des séries télévisées « Matera Fiction » qui s’est déroulé en Italie en juin 2025.

De l’écran à la scène

Comme pour « Nouba », Abdelhamid Bouchnak a créé une comédie musicale qui reprend les thèmes et les personnages de « Ragouj ». Les acteurs sus-cités et bien d’autres se sont réunis sur scène pour le plus grand bonheur des spectateurs venus nombreux. En effet, le spectacle a été joué à Dougga en sold out. Vu la distance géographique et les bouchons qui se sont créés dans les parkings, le public a continué à affluer jusqu’à une heure après le début et  certains se sont même emparés de la zone réservée à l’équipe technique.

Cette adaptation de la série en comédie musicale a fait que les personnages se transforment en chanteurs et danseurs. La musique originale du générique composée par Hamza Bouchnak a été interprétée en direct par un orchestre d’une trentaine de musiciens sous la baguette du maestro Racem Damak.

Chawki Belkhouja, alias Mabrouk, a été le premier à entrer sur scène pour annoncer l’univers fantaisiste du spectacle. Dans une chorégraphie dirigée par Oumaïma Manaï, les danseurs ont prolongé la narration avec une grande cohérence artistique. D’ailleurs, leurs costumes s’intégraient harmonieusement à l’esthétique du feuilleton et du spectacle.

Le foulard rural est toujours remarquable pour sa richesse symbolique. « Dinari » a donné  son speech par la suite avec sa touche d’humour habituelle qui a suscité de vifs applaudissements. Saber Oueslati a placé le site archéologique de Dougga au cœur de son discours, sans oublier de le ponctuer par sa fameuse phrase «Je mange, tu manges ».

La comédie musicale de deux heures et demie a repris les scènes phares du feuilleton en intégrant des chansons, d’autres formes d’expressions corporelles et des projections en arrière-plan sur écran géant. On reconnaît l’amour naissant entre Youssef et Mahbouba avec des dialogues poétiques et une chorégraphie empreinte de romantisme.

La démolition de l’école, Ida qui perd la vie, en allusion aux ouvrières agricoles victimes des accidents de transport, les monologues de « El Wral » et d’autres moments de forte intensité dramatique ont été reproduits devant le public. « Dinari » a continué à faire des passages en intermèdes entre les scènes émouvantes pour une forte dose de rire avec ses expressions sarcastiques et provocantes.

Le volet musical a inclus des titres comme « Na nghani al hobb » et « Hedhi ghnaya lihom » chantés par Pedro dans une réadaptation spéciale « Ragouj ». Rym Ayed a également interprété « Ye Denya ken jiti bidi ».

Et, pour une transposition plus réaliste du texte, un vrai cavalier à dos de cheval a fait son entrée pour quelques tours sur scène fêtant le grand retour de « Othmen weld khlifa », le charlatan mafieux joué par Moncef Ajmi. Le public interpellé en constance par les acteurs a fait partie intégrante du show en interagissant avec des réponses, des cris et des youyous.

L’histoire des ratés de Ragouj sans boulot, sans rêves sans ambitions, a connu un dénouement heureux à la fin. Des couleurs en patch work qui marquent l’anarchie du début aux robes florales gaies à la fin, le cheminement a été marqué par la persévérance des protagonistes et leur attachement à leur terre mère.

Le réalisateur a tenu à rendre hommage à certaines figures emblématiques de la scène culturelle tunisienne qui viennent de nous quitter en projetant des photos et des extraits de vidéos inclus dans le spectacle. L’apparition de Kafon, ressuscité par l’intelligence artificielle sur un écran géant pour interpréter des chansons de Ragouj, a généré de forts applaudissements.

En effet, il a fait partie des personnages marquants de la série. De vrais pigeons ont été libérés pour faire le tour de la scène, dans une dernière touche qui a impressionné les spectateurs. C’est dans une ambiance chargée d’émotion que le public a quitté le théâtre, reprenant en chœur « Houmeni », le tube qui a consacré la notoriété de Kafon.

L’adaptation scénique de la série « Ragouj » est incontestablement un  grand succès artistique qui a répondu à de fortes exigences de créativité et de moyens techniques. L’œuvre sera aussi présentée lors de l’ouverture du Festival international de Hammamet, qui affiche déjà complet.

Monastir lance une vaste campagne de nettoyage des entrées de villes et zones touristiques

Le programme du ministère de l’Intérieur dédié à la propreté des entrées de villes et à la collecte des déchets plastiques a été lancé ce jeudi dans le gouvernorat de Monastir. Cette initiative a démarré par une campagne régionale de nettoyage à l’entrée de la zone touristique des Sahel, le long de la route régionale n° 92, qui relie les municipalités des Sahel et de Monastir. Des actions similaires sont prévues dans toutes les communes de la région.

Les opérations ont consisté en l’arrachage des plantes parasites, le traitement des insectes avec le soutien de la municipalité de Monastir, le nettoyage des bas-côtés et le déblaiement des terres sur une distance de 3 km. Ces efforts visent à améliorer la présentation et la salubrité d’un axe majeur d’accès à la zone touristique.

Le gouverneur de Monastir, Issa Moussa, a salué l’engagement de la société civile dans cette campagne régionale, appelant à renforcer la mobilisation des acteurs locaux afin de soutenir les efforts de l’État en matière de propreté publique. Il a également réaffirmé la volonté des autorités de préserver la propreté et l’esthétique de toutes les villes tunisiennes, en particulier celles à forte affluence touristique comme Monastir et les Sahel. « Ces campagnes régionales complètent efficacement les actions des municipalités et produisent des résultats positifs plus durables », a-t-il précisé.

Les interventions dans la zone touristique se poursuivent quotidiennement. Par ailleurs, les services compétents ont été sollicités pour organiser un traitement aérien des insectes, après une première opération réalisée en avril dernier.

Cette campagne a mobilisé plusieurs acteurs : la délégation et la municipalité des Sahel, la municipalité de Monastir, la direction régionale de l’Équipement et de l’Habitat, une entreprise privée (« Al-Milaha »), des jeunes bénévoles de la maison de la jeunesse de Sidi Amer, l’équipe locale de pétanque, le bureau local des stations balnéaires, les Scouts tunisiens à Moutamar, ainsi que la chambre des jeunes entrepreneurs des Sahel.

Par ailleurs, les municipalités du gouvernorat poursuivent la mise en œuvre des campagnes conjointes de nettoyage, organisées mensuellement selon un calendrier par groupes, dans le cadre de la campagne commune programmée du 2 au 30 juillet 2025.

Tébourba : la piscine municipale reprend vie après 15 ans d’abandon

Le coup d’envoi officiel des travaux d’aménagement de l’espace récréatif, culturel et sportif — la piscine municipale de Tébourba — a été donné mercredi.
Ce projet, inscrit dans le cadre du Programme de Développement Intégré (PDI), bénéficie d’un budget global de 4,1 millions de dinars, selon Mondher Smaali, coordinateur régional des projets au Commissariat Général au Développement Régional (CGDR) à Manouba.
Le chantier, déjà lancé, s’étalera sur une durée de 16 mois, a précisé la même source à l’Agence TAP.
Le projet comprend deux piscines — une pour adultes et une pour enfants — un espace de loisirs ainsi qu’un espace de spectacle d’une capacité de 1 200 personnes. Ces installations retrouveront enfin leur éclat et leurs diverses fonctions après 15 années d’abandon. Ce complexe avait été inauguré en 1989 comme espace sportif et récréatif, a rappelé Mondher Smaali.
Les représentants des différentes parties concernées ont insisté sur la nécessité d’accélérer la réalisation du projet, en veillant au respect des délais contractuels ainsi qu’aux normes de qualité exigées.

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