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Saison estivale : nouvelles lignes de bus vers les plages à Nabeul

La Société régionale de transport du gouvernorat de Nabeul (SRTGN) a annoncé la mise en place de plusieurs dessertes estivales à partir du dimanche 6 juillet, notamment sur les lignes côtières et au profit des régions éloignées des plages.

Dans un communiqué publié vendredi, la société précise aussi que la ligne Nabeul/Tunis – Confort (102) bénéficiera d’un renforcement de fréquence, avec un départ toutes les 30 minutes dans les deux sens, à partir de Nabeul et de Tunis.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts visant à faciliter les déplacements estivaux, notamment pour les usagers souhaitant accéder aux zones balnéaires.

CAF 2025/2026 : l’EST qualifiée directement pour le second tour

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé que cinq clubs seront exemptés du tour préliminaire de la Ligue des Champions d’Afrique pour la saison 2025/2026, dont le coup d’envoi est prévu le 19 septembre prochain.

Parmi les clubs exemptés figurent l’Espérance Sportive de Tunis, Al-Ahly (Égypte), la RS Berkane (Maroc), et le Simba SC (Tanzanie). En revanche, l’Union Sportive Monastirienne (USMo) devra passer par le tour préliminaire pour tenter de se qualifier à la phase suivante.

Le tenant du titre, Pyramids FC (Égypte), prendra également part au tour préliminaire de cette édition, ce qui constitue une surprise, étant donné son statut de champion en titre.

Téboulba : Une nouvelle unité ophtalmologique pour l’hôpital Hédi Kharghani

L’hôpital local Hédi Kharghani à Téboulba (gouvernorat de Monastir) s’est récemment doté d’une unité ophtalmologique de pointe, dans le cadre du programme Essaha Aziza, à l’instar d’autres structures sanitaires de la région, a annoncé le directeur régional de la santé, Mohamed Rouis.

Dans une déclaration à l’agence TAP, M. Rouis a précisé que ce nouvel équipement permet la réalisation de plusieurs examens spécialisés, notamment la mesure de l’acuité visuelle, l’évaluation de la réfraction pour déterminer la nécessité de lunettes en cas de myopie ou d’hypermétropie, le dépistage d’indications chirurgicales, ainsi que l’examen des segments antérieur et postérieur de l’œil, en plus du diagnostic des pathologies oculaires.

Il a ajouté que la région sanitaire de Monastir a également bénéficié, dans le cadre du même programme, de sept véhicules destinés aux structures de santé locales, ainsi que d’une ambulance pour l’hôpital régional Haj Ali Soua de Ksar Hellal.

Les dotations incluent également divers équipements médicaux destinés aux laboratoires, au service de stomatologie de l’hôpital régional Mohamed Ben Salah à Moknine, ainsi qu’à la cardiologie, la diabétologie, le traitement de l’hypertension, la réanimation et la dentisterie.

Par ailleurs, il est prévu de doter la région de deux minibus pour le transport des patients en hémodialyse, dont un sera affecté à l’hôpital régional Haj Ali Soua de Ksar Hellal.

Des orages localisés attendus au nord et au centre-ouest cette nuit

Le temps durant la nuit de samedi sera marqué par l’apparition de cellules orageuses locales accompagnées de pluies éparses sur le nord et le centre-ouest du pays, avant de devenir généralement peu nuageux, selon un bulletin de suivi publié par l’Institut National de la Météorologie (INM).

Le vent soufflera du secteur est : il sera relativement fort dans le sud, où il pourrait provoquer des tourbillons de sable locaux et faible à modéré dans les autres régions. La mer sera calme à peu agitée.

Les températures oscilleront entre 25 et 29 °C dans le nord, le centre et le sud-est, et entre 30 et 33 °C dans les autres régions.

Espérance : Aucun accord avec Al-Ahly pour un match amical

Contrairement à ce qui a été rapporté par certains médias égyptiens, dont Yalla Kora, l’Espérance Sportive de Tunis (EST) n’a reçu, à ce jour samedi 5 juillet 2025, aucune correspondance officielle de la part du club d’Al-Ahly concernant l’organisation d’un match amical à Tabarka, où le club égyptien doit effectuer son stage de préparation estivale.

Selon les informations rapportées par Mosaïque FM, l’Espérance a déjà planifié deux matchs amicaux dans le cadre de son propre stage de préparation prévu à partir du 20 juillet 2025.

Le premier match se jouera le 24 juillet face au CR Belouizdad (Algérie), et le second le 27 juillet contre Al-Masry de Port-Saïd, entraîné par le technicien tunisien Nabil Kouki.

Pour rappel, le média Yalla Kora avait annoncé plus tôt que Al-Ahly affronterait l’Espérance le 25 juillet, l’Étoile du Sahel les 27 ou 28 juillet, et le CS Constantine le 21 juillet, dans le cadre de sa préparation en Tunisie.

Nabeul : Des éperviers relâchés après baguage et enregistrement

La Direction générale des forêts a indiqué, samedi, que les éperviers capturés au cours de la saison actuelle de chasse, dans le cadre de la pratique de la fauconnerie dans le gouvernorat de Nabeul, ont été relâchés après avoir été bagués. Une base de données a également été mise en place afin de permettre le suivi et le contrôle de ces oiseaux.
Selon un communiqué publié par la Direction générale des forêts, cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’application du Code forestier et de l’arrêté annuel régissant l’organisation de la saison de chasse.
Ont pris part à l’opération de libération des éperviers : la Fédération nationale des chasseurs, l’Association des fauconniers, l’Association tunisienne de la vie sauvage (ATVS), ainsi que l’ensemble des agents forestiers.

L’inflation reste stable à 5,4 % en juin 2025, selon l’INS

Le taux d’inflation est demeuré stable à 5,4 % en juin 2025, a annoncé l’Institut National de la Statistique (INS) dans une note publiée samedi, consacrée à l’indice des prix à la consommation du mois de juin 2025.
Selon l’INS, cette stabilité s’explique d’une part par l’accélération du rythme de hausse des prix du groupe « Restaurants, cafés et hôtels » (11 % en juin contre 10,8 % en mai), et d’autre part, par le ralentissement du rythme de l’augmentation des prix du groupe des produits alimentaires (6,4 % en juin contre 6,7 % en mai).
Le taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie) est lui aussi resté stable à 5,5 %.
Les prix des produits libres (non encadrés) ont augmenté de 6,5 % sur un an, tandis que ceux des produits encadrés ont enregistré une hausse de 1,5 %. Les produits alimentaires libres ont progressé de 7,2 %, contre seulement 0,7 % pour les produits alimentaires à prix encadrés.
S’agissant des produits alimentaires, leurs prix ont enregistré une hausse de 6,4 % en glissement annuel. Cette augmentation est principalement due à la flambée des prix des légumes frais (+25,2 %), des fruits frais (+20,4 %), de la viande d’agneau (+19 %) et des poissons frais (+10,5 %).
En revanche, les prix des huiles alimentaires et des œufs ont chuté respectivement de 22,7 % et de 4,7 %.
Concernant les produits manufacturés et les services, leurs prix ont augmenté de 5,3 % sur un an. Cette progression s’explique par la hausse des prix du groupe habillement et chaussures (+9,3 %) ainsi que des produits d’entretien courant du foyer (+5 %).
Du côté des services, les prix ont grimpé de 4,6 % sur un an, principalement en raison de l’augmentation de 11 % des prix dans le groupe « Restaurants, cafés et hôtels ».

Hausse mensuelle de 0,4 % des prix à la consommation

Les prix à la consommation ont enregistré, en juin 2025, une hausse de 0,4 % par rapport au mois précédent.
Cette augmentation mensuelle est essentiellement due à la progression des prix de l’habillement (+1,6 %), du groupe « Restaurants et hôtels » (+1,1 %) et de l’alimentation (+0,1 %), selon les données de l’INS.
Plus précisément, les prix du groupe « Alimentation et boissons » ont légèrement augmenté (+0,1 %), en raison de la hausse des prix de la viande d’agneau (+1,8 %) et de la viande bovine (+1,5 %). En revanche, les prix des œufs ont baissé de 3,6 %, ceux de la volaille de 1,4 %, et ceux des fruits frais de 1,1 %.
Les prix des produits d’habillement et chaussures ont également progressé de 1,6 %, avec une hausse de 1,8 % pour les articles d’habillement et de 1,5 % pour les chaussures.
Concernant les prix du groupe « Restaurants, cafés et hôtels », une hausse de 1,1 % a été observée, tirée principalement par une forte augmentation des prix des services d’hébergement (+5,1 %).

Nouveau partenariat entre l’ESS et Tunisie Telecom : Une opération gagnant-gagnant…

Comme l’a signalé M. Lassaad Ben Dhiab, P.D.G. de Tunisie Telecom, cette signature est un renouvellement du modèle de partenariat qui a été adopté auparavant mais avec une nouvelle approche. 

La Presse — Dans la continuité de la célébration du centenaire de l’Etoile, le nouveau partenariat entre le club phare du Sahel et la Société nationale des télécommunications Tunisie Telecom signé hier à Sousse marque un tournant fatidique dans la vie du club. Lassaad Ben Dhiab, président-directeur général de Tunisie Telecom, s’est félicité d’avoir relancé le partenariat de son organisme avec l’Etoile Sportive du Sahel.

Il n’a pas caché sa satisfaction : «Comme je l’ai annoncé, c’est une reprise et un renouvellement du modèle de partenariat qui a été adopté auparavant, mais avec une nouvelle approche. On est sorti du modèle classique avec des subventions et des montants alloués de manière périodique vers un modèle où il y a un engagement continu en faveur des équipes, des supporters et des fans. Ceci pour un renflouement continu des caisses du club. C’est un partenariat dynamique et évolutif».

Après l’éclosion de la chaîne «l’Etoile TV» sur le web, qui a d’ailleurs retransmis l’intégralité de cet événement et après la relance des maillots et produits dérivés de l’ESS dans ses boutiques, voici que l’Étoile Sportive du Sahel fait bénéficier tous ses supporters du meilleur en termes de télécommunications, avec la connectivité de TT et la puissance de son réseau d’adhérents.

Dans une ambiance feutrée et colorée de rouge vif, couleur historique du club avec des étoiles scintillantes, l’hymne nouvellement édité de l’Etoile intitulé «inti fil 3in w ghram snine», c’est-à-dire «tu es dans mes yeux et la passion qui dure des années», a été présenté à l’assistance.

Ceci avant de suivre notamment, avec un reportage vidéo sur les illustres présidents qui ont veillé aux destinées du club depuis 1925 jusqu’à nos jours, précisément jusqu’à la fin du mandat de Ridha Charfeddine. Désormais, le club doit trouver ses propres finances, issues de ses ressources logistiques et techniques. Le choix de Tunisie Telecom, ce qui se fait de mieux en Tunisie en matière d’accès à Internet, n’en est que justifié et fort judicieux.

TT, leader en Tunisie

M. Ben Dhiab de reprendre sans ambages : «Il y a de nouveaux services qui vont mettre en valeur tout ce qui a été investi par l’opérateur national. Au niveau de la connectivité également, avec le très haut débit. Tunisie Telecom, c’est l’opérateur national qui a été élu meilleur opérateur mobile en Tunisie pour 6 années consécutives.

Et dernièrement au Mobile World Congress à Barcelone, on a eu le trophée du meilleur opérateur de l’Internet fixe en Tunisie. Nous avons également une nouvelle approche pour l’Etoile mobile avec une vision évolutive. Cela va encourager l’Etoile mobile à fidéliser davantage les fans et les supporters au niveau du Sahel ou sur le territoire tunisien. C’est un intérêt commun et un bénéfice pour les deux parties». 

Le président du club, M. Zoubaier Baya, n’a pas manqué d’appeler les supporters du club à se mobiliser en masse pour soutenir leur équipe dans une opération simple et où ils ne seront que gagnants. M. Hatem Regaieg, responsable de communication du club bien précisé que «c’est un contrat gagnant-gagnant entre l’ESS et TT».

Opération séduction : «L’Etoile mobile»

M. Walid Bousnina, gérant de l’Etoile mobile, et Mme Zouhour Lahbib, responsable communication de Tunisie Télécom, ont présenté en détail la consistance de l’offre et l’intérêt à y adhérer au moins pour les fans étoilés. Avant d’évoquer des forfaits adaptés à tous les besoins, le service de portabilité, le tarif minute le moins cher sur le marché.

Mais encore l’internet mobile, les offres hadranet, mouzikti et les programmes de fidélité. Même si les détails du contrat n’ont pas été ficelés, il se murmure que c’est «un contrat très honorable signé pour 7 mois qui rapportera beaucoup financièrement au club. En retour, le public est appelé à épauler le club en changeant d’opérateur pour se rendre dans une boutique Telecom, obtenir un mobile et activer le service l’Étoile mobile».

EST – La sanction est déjà levée : Les premières recrues officialisées !

S’entraînant déjà au Parc B, les premières recrues estivales, Nidhal Laifi, Younes Rached, Ahmed Bouassida et le Burkinabé Jack Pantoulou, sont officiellement « sang et or ».

La Presse — Depuis 48 heures, l’interdiction de recrutement est de l’histoire ancienne. Pour rappel, la Fifa a ajouté, en date du 30 juin, l’Espérance sur la liste des clubs interdits de recrutement jusqu’au paiement des pénalités de retard. 

Renseignement pris : la transaction bancaire a bien eu lieu et l’interdiction de recrutement a été levée depuis jeudi. 

Ceci dit, les premières recrues estivales, qui s’entraînent déjà au Parc B, sont officialisées. Il s’agit de Younes Rached, Ahmed Bouassida et le jeune international burkinabé de 18 ans, Jack Pantoulou Diarra. 

Outre les nouvelles recrues, Koussay Maâcha, Wajdi Issaoui et Aboubacar Diakité, qui n’ont pas été retenus pour le Mondial des clubs, s’entraînent aussi au Parc B en attendant la reprise des entraînements de toute l’équipe, ce lundi.

Le Palestinien Manzur en approche 

Outre l’ailier droit malien, Adama Coulibaly, avec qui les négociations ont atteint un stade très avancé, le milieu central palestinien, Augustin Manzur, est approché. Des contacts sont déjà établis avec l’agent du joueur qui l’a proposé à la direction de l’Espérance. Âgé de 24 ans, Augustin Manzur peut évoluer comme milieu défensif. Il a également la nationalité argentine. En janvier dernier, Augustin Manzur a rejoint le Club Guaraní (Paraguay). 

Ceci dit, Augustin Manzur est une piste parmi d’autres. En effet et selon les bruits de couloirs, l’arrière droit mauritanien, Ibrahima Keita, est sur les tablettes de Hamdi Meddeb. Une transaction des plus intéressantes, d’autant que le joueur est libre. Son contrat avec TP Mazembé a pris fin le 30 juin dernier.  

Et si Bouzaïene restait ! 

A la reprise des entraînements, ce lundi, Maher Kanzari doit trancher sur le cas de deux joueurs qui, déçus de ne pas avoir été retenus pour le Mondial des clubs, avaient exprimé l’envie de résilier leurs contrats. Il s’agit de Mohamed Mouhli et Elyas Bouzaïene. 

Selon des indiscrétions, Elyas Bouzaïene, la déception du Mondial dépassée, semble intéressé par la poursuite de l’aventure sous les couleurs «sang et or». Pour ce faire, Maher Kanzari doit l’inclure dans ses plans de jeu. On en saura plus au début de la semaine prochaine. 

En ce qui concerne Mohamed Mouhli, rien n’a encore fuité. C’est pratiquement le même cas que Bouzaïene. 

USBG – Pas d’assemblée élective : En chute libre

Après le report de l’assemblée extraordinaire élective à une date inconnue,  la crise s’amplifie de plus en plus.

La Presse  Comme pressenti, l’assemblée générale élective de l’USBG, prévue jeudi,  n’a pas été tenue. Ce n’est pas la grosse surprise pour un club qui traverse actuellement une grande crise. Aucun candidat ne s’est présenté dans les délais pour prendre le relais. 

C’est triste comme constat : après le départ au sein des joueurs (un record effarant de 18 partants), c’est le sauve-qui-peut au niveau des dirigeants. Le dernier à avoir mordu à l’hameçon, Fethi Hlel, cherche à s’en sortir par tous les moyens,  mais n’a pas toujours présenté sa démission. On dit qu’il met une forte pression pour ne quitter son poste qu’après avoir effacé au moins une partie des dettes dont il s’est porté garant.

Blocage  

L’annulation de l’assemblée générale évaluative, qui devait se tenir le même jour que l’assemblée élective, a été perçue comme un bras de fer qui prend le club en otage. Car, si le non-déroulement d’une assemblée générale élective n’est pas un handicap insurmontable avec la possibilité pour les autorités de désigner sur le champ un comité de direction provisoire, la non-tenue d’une assemblée générale évaluative, le même jour, est un fait de blocage.

C’est une infraction grave, c’est même une lourde atteinte aux statuts des clubs sportifs qui stipulent que la tenue de l’assemblée générale évaluative doit être maintenue pour la date annoncée, même si l’assemblée générale élective est reportée à une date ultérieure pour absence de candidature. 

Pourquoi la direction actuelle de l’Usbg n’a-t-elle pas respecté les règlements en annulant l’assemblée évaluative ? Il ne faut pas trop chercher pour en connaître les raisons. Le rapport financier, qui devait être présenté aux adhérents pour lecture et approbation, n’est pas achevé pour permettre la passation entre le comité en exercice et la nouvelle direction qui devrait lui succéder. 

Une situation de blocage qui ne pourrait qu’amplifier la crise administrative et financière de l’Usbg et entretenir le grand flou à un mois du démarrage du championnat. 

Moez Krifa, directeur du Festival international de Sousse à La Presse : « Pas de Rap ni de Mezwed  et pour cause… »

 

Il y a quelques jours, Moez Krifa, directeur du Festival international de Sousse, a annoncé au nom du comité d’organisation que l’édition 2025  ne programme aucun spectacle de rap ni de mezwed. Cette décision est devenue le centre d’une vive polémique ayant suscité à la fois des soutiens et des indignations. Nous l’avons contacté pour savoir les motifs véritables de ce choix.

La Presse L’exclusion du rap et du mezwed du festival est-elle de votre propre initiative ou fait-elle suite à des instructions spécifiques ?

Nous n’avons reçu aucune pression ni instruction pour exclure le rap et le mezwed. C’est la décision du comité du festival. Par expérience et vu les éditions  précédentes,  ces soirées finissent souvent avec des incidents violents. Il y a deux ans, dans un festival ici même à Sousse, un rappeur a invité un ami à lui sur scène sans que ce ne soit  prévu.

Il a interprété un titre avec des paroles obscènes devant un public qui était sous le choc. Les organisateurs du festival ont été interpellés et ont traîné des soucis judiciaires. Il n’est pas rare de voir des chanteurs se produire en public dans des tenues inappropriées, voire irrespectueuses, et ce n’est pas l’image que nous souhaitons donner au festival.  

Je ne suis pas contre le rap en tant que genre musical, ni le mezwed par ailleurs. Il y a un large public qui les apprécie. Il ne s’agit donc pas d’imposer les goûts personnels du comité d’organisation. Nous voulons juste instaurer un niveau et une ambiance convenable et familiale.

Nous respectons notre public et nous avons choisi cette orientation pour lui garantir des soirées de qualité, à la hauteur de ses attentes. Les réactions sur les réseaux sociaux montrent que cette orientation est globalement bien accueillie. Il est important pour moi de clarifier qu’il n’y a aucune intention de faire du festival une plateforme réservée à un seul genre artistique. L’objectif reste de proposer une programmation ouverte et diversifiée.

Pourriez-vous, alors, nous présenter les grandes lignes de la programmation de cette édition du Festival international de Sousse?

Nous avons prévu plus de 20 spectacles. L’ouverture sera assurée par une comédie musicale de Khaled Slama. La clôture sera avec la rachidia de Sousse. Le 13 août, c’est Centifolia- Ghneya lik de Rafik Gharbi avec Lilia Ben Chikha et Meyssoun Fatnassi. Il y aura aussi Hassen Doss et Mohamed Jebali.

Nous comptons accueillir de grands noms du Tarab cette année avec lotfi Bouchnak et Zied Gharsa. Une place sera accordée aux jeunes talents comme d’habitude. Trois spectacles internationaux seront proposés. Il y a également 5 pièces de théâtre, dont 4 one man shows. Une représentation pour enfants sera à l’affiche et même des soirées cinéma.

Nous avons travaillé sur la variété des spectacles proposés comme vous pouvez le constater. La programmation a été construite en fonction des contraintes budgétaires et nous en sommes globalement satisfaits. Elle reste à valider par les instances ministérielles.

Au-delà du public local de Sousse, pensez-vous que les spectacles proposés sont susceptibles d’attirer des festivaliers venus d’autres régions?

Nous allons lancer une application de vente en ligne pour la première fois cette année. Les détails seront annoncés dans la conférence de presse. La capacité d’accueil cette année est d’environ 1.700, soit en hausse par rapport à l’année dernière où elle était à 1.445. Nous espérons que les travaux au niveau du nouveau théâtre de plein air s’achèveront d’ici l’année prochaine.

Çela nous permettra d’avoir plus de public et donc de programmer des spectacles de plus grande envergure. Le nouveau théâtre pourra recevoir 4.965 spectateurs. Ce projet a été bloqué pour une longue période et c’est sur instructions présidentielles que les travaux ont repris. Un fonds considérable a été versé et nous espérons qu’il sera opérationnel d’ici l’année prochaine.

42e édition du festival international de Bizerte du 15 juillet au 19 août 2025 : Des noms attendus et d’autres à découvrir

« Ragouj », Wael Jassar, Al-Shami, Mortadha Ftiti, Balti et la Chorale du Patrimoine Oriental du Canada parmi les soirées annoncées.

La Presse — Le Festival international de Bizerte lève le voile sur les têtes d’affiche de quatre soirées phares, en attendant de dévoiler la programmation complète de sa 42e édition qui se tiendra du 15 juillet au 19 août 2025.

Il est question de «Ragouj», le nouveau spectacle des frères Bouchnak, Abdelhamid et Hamza qui signeront leur grand retour en soirée de clôture du festival, le 19 août, sur la scène de l’amphithéâtre de plein air de Bizerte.

Le jeune chanteur tunisien Mortadha Ftiti, qui avait affiché complet lors de sa précédente participation, reviendra lui aussi pour une deuxième année consécutive.

Parmi les autres grands noms attendus, le public retrouvera le chanteur libanais Wael Jassar, dont la dernière participation au festival remonte à 2022, et découvrira pour la première fois sur la scène bizertine le jeune chanteur syrien Al-Shami.

Le directeur du festival, Lotfi Sfaxi, a, par ailleurs, annoncé sur les ondes de la radio nationale que la programmation comptera entre 18 et 19 spectacles. L’ouverture sera marquée par une création originale du festival, «Rehlet Ajyel» (Périple de générations), un hommage au patrimoine musical de la région de Bizerte, de Khemaïes Tarnane à feu Fayçal Rjiba. Dirigée par Yosri Mokdad, cette production mobilisera près de 70 artistes originaires de Mateur, Ras Jbal, Menzel Abderrahmane et d’autres villes de la région.

Le rappeur tunisien Balti figure également à l’affiche de cette 42e édition, qui comprendra quatre spectacles étrangers, dont deux dans le cadre de la coopération internationale, notamment un concert de jazz et de blues venu du Sénégal.

S’inscrivant dans le partenariat culturel entre la Tunisie et le Canada, la Chorale du Patrimoine Oriental du Canada ouvrira sa tournée estivale à Bizerte le 6 août, avant de se produire au Festival international de Monastir puis aux Nocturnes d’El Jem.

Cette année, l’identité visuelle du festival s’enrichit d’un nouveau symbole fort : un épi de blé doré face à une sirène. Entre terre et mer, mythe et mémoire, ce logo illustre l’âme même de la ville de Bizerte, nourrie par son héritage, sa créativité et son imaginaire collectif.

59ème édition du Festival International de Hammamet : Une édition distinguée

La 59e édition du Festival International de Hammamet se tiendra du 11 juillet au 13 août  2025. Lors d’un point de presse, Nejib Kasraoui, le directeur du festival international de Hammamet, s’est exprimé longuement sur les 36 spectacles au programme, étalés sur 33 soirées.

La Presse —Toute une équipe derrière l’organisation du festival a été présentée, face à un parterre de journalistes et une floppée d’artistes tunisiens, toutes et tous présents le 3 juillet 2025.  L’édition 59 du FIH se distingue par son ouverture sur le monde et met en avant sa diversité.  

Une diversité artistique exprimée par 14 pays participants : la Tunisie, le Mali, en passant par le Liban, la Colombie, la France ou encore la Syrie. Parmi les artistes attendus, Yuri Buenaventura (Colombie), Las Migas (Espagne), Djazia Satour (Algérie), Hind Ennaira (Maroc), ou la soirée « Sinfonica».

La scène musicale tunisienne reste à l’honneur. Parmi les têtes d’affiche déjà annoncées «Sold Out», Lotfi Bouchnak, Saber Rebaï ou encore le spectacle d’ouverture de Abdelhamid et Hamza Bouchnak «Ragouj, le spectacle». D’autres artistes tunisiens feront les beaux rendez-vous de l’édition comme Balti, Ghazi El Ayadi ou des talents émergents et alternatifs dont Jadhb, Soudeni, Benjemy et des projets innovants comme «Osool» de Yacine Boularès. Cheb Mami est également «Sold Out». Le chanteur répondra présent, après une longue absence scénique. 

Le théâtre et la danse contemporaine sont au rendez-vous et occupent une place centrale dans cette 59e édition : «Mère des pays» de Hafedh Khalifa, «Ad Vitam» de Leila Toubel, «Au violon» de Fadhel Jaziri, «La dame Kerkoine» du duo Wajdi Gaïdi et Houssem Sahli et la création chorégraphique «Arboune » de Imed Jemaa sont retenus. Une clôture engagée et féminine marquera sans doute le public présent le 13 août, date symbolique dédiée à la femme tunisienne.  

La clôture du festival se fera sous l’égide de Nabiha Karaouli. 

L’édition en chiffres, c’est 18 spectacles tunisiens, dont 5 créations théâtrales, une seule chorégraphique et 11 concerts musicaux. 11 spectacles arabes et 7 internationaux. L’édition 59 se déroulera sous le slogan «Continious Vibe» et sera accessible au public via sa billetterie en ligne uniquement et son site officiel festivaldehammamet.com. Pas de points de vente physique disponibles. 

Le directeur Nejib Kasraoui a rappelé que l’équipe du festival luttera contre toute forme de fraude et de ventes illégales et souligne l’importance d’acquérir son ticket uniquement et rapidement en ligne. A part les soirées annoncées pleines, les autres dates restent également à découvrir. 

Vient de paraître – une coédition EPMM/ALIF-AMVPPC : Il était une fois Kerkena

« Îles et îlots ont une histoire ancienne et une richesse naturelle singulière que les insulaires préservent en continuant, entre autres, à pratiquer des techniques de pêche en harmonie avec leur environnement ».

La Presse — Les îles, on le sait bien, ont toujours quelque chose de magique. Poussières de terre jetées dans les flots, elles semblent toujours prêtes à larguer les amarres. Ces territoires qui se trouvent à la frange du solide et du liquide sont les lieux de tous les possibles : ceux par où sont arrivés les envahisseurs, mais aussi les civilisations.

Ceux qui ont servi de refuges mais aussi de lazarets et de prisons. Et c’est pour cela certainement qu’il y a une spécificité insulaire qui se traduit dans les traditions, les artisanats, les cuisines et tout aussi sûrement dans les caractères de leurs habitants.

A Kerkena, l’archipel de la charfiya, plus que tout autre lieu, le visiteur curieux découvre un autre univers.

Les éditions Alif et leur collection « Saveurs et savoir-faire » se sont intéressées à cette spécificité et viennent d’éditer un livre consacré à l’île. Sous le titre « Kerkena, l’archipel de la charfiya », ils nous présentent cette île pas comme les autres.

«Îles et îlots ont une histoire ancienne et une richesse naturelle singulière que les insulaires préservent en continuant, entre autres, à pratiquer des techniques de pêche en harmonie avec leur environnement ». A Kerkena, et nulle part ailleurs, on peut posséder des arpents de mer, et rencontrer des femmes « raïs-pêcheur ».

La charfiya, cette technique de pêche transmise de génération en génération, a été inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

Alors oui, Kerkena, ce ne sont pas seulement de somptueux couchers de soleil et une mer turquoise, c’est bien plus que cela, et le livre le montre bien.

Mes Humeurs : Festivals, le temps du lâcher-prise

La Presse L’été de cette année s’annonce très chaud, plus chaud que les précédents, canicule ou pas, en toute saison, le vieux rituel moderne revient: le temps des festivals. 

Chaque année, entre mer chantante et gradins remplis ; entre champs et vestiges historiques (El Jem, Dougga, Carthage, Tabarka…) entre stades et salles de spectacles, des foules par centaines ou par milliers selon la qualité du spectacle (ou selon la promotion qui l’accompagne) se ruent vers ces temples provisoires de la musique principalement et accessoirement aux autres arts (théâtres, folklores…), c’est le temps des pauses et des plaisirs (culturels) partagés. 

La vie du plein défoulement. Familles, amis, jeunes ou âgés en procession font fusion devant les guichets et sur les gradins pour découvrir (et apprécier) leurs vedettes préférées.     

On vient y chercher la magie : le son qui fait vibrer le sol, les voix qu’on connaît par cœur, la sueur partagée comme une promesse.

Mais soyons honnêtes : il se trouve dans des festivals des spectacles qui ne font honneur ni aux programmateurs ni aux organisateurs, des spectacles qu’on aurait préféré éviter. Et pourtant, malgré les navets et les flops, on y retourne chaque année, avec le même enthousiasme et le même engouement. Les festivals, ce sont nos vacances élastiques, notre pain d’été.

un peu décevants, parfois bruyants ; mais tellement vivants et…vivifiants. Pourquoi ? Parce qu’entre la file aux guichets et la critique de l’organisation, il y a ce monde suspendu du plaisir, parce qu’une voix qui résonne sous les étoiles ou un accord d’un luth, un refrain d’une chanson crié à l’unisson avec des centaines d’inconnus (même si ce réflexe est devenu lassant) permet de libérer ses cris (et qui essaie d’oublier ses soucis). Soit !

Dougga a ouvert le bal du calendrier, Hammamet arrive ( le 11 juillet). Le Festival international de musique symphonique d’El Jem suivra (le 12 juillet). Carthage, qui n’a pas tenu encore sa rencontre de presse habituelle, ouvrira ses portes le lendemain (le 13 juillet). Les comptes rendus seront évidemment rapportés par notre service culturel. 

J’apprends que cette session réserve une surprise de taille : la programmation d’un spectacle appelé La Nuit des Chefs, produit par le Théâtre de l’Opéra de Tunis. 

Le concept de ce spectacle ( à la lumière de son argumentaire) semble être nouveau et ambitieux. ! Les représentations auront lieu à Hammamet (le 13 juillet) à El Jem (le 20 juillet) et à Carthage ( le 1er août). La Nuit des Chefs réunit dans le même temps et au même lieu trois chefs notoires, Mohamed Makni, chef d’orchestre, compositeur et violoniste, Shady Garfi, compositeur ; Rachid Regragui, chef d’orchestre et compositeur marocain, Mohamed Rouatbi, chef d’orchestre (OST) et Lotfi Saïdi altiste, directeur de l’Orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger.

Chacun d’eux dirigera l’Orchestre symphonique tunisien (OST) et le Chœur de l’Opéra de Tunis et les musiciens, les solistes et les choristes. Au programme : une plongée dans les créations patrimoniales méditerranéennes et une interprétation des œuvres classiques occidentales. A priori, cette nuit de musique (classique et apparentée), associée à l’ensemble des autres spectacles, tissera-t-elle entre les musiciens un réseau de relations artistiques prometteuses ? Espérons.  

Examens : Coup de projecteur sur la Sixième et la Neuvième

Le ministère de l’Education vient de publier les résultats de la Sixième et de la Neuvième. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et nous permettent de faire un premier bilan des performances ou des contre-performances de nos juniors.

La Presse — Un retour sur les années précédentes permet, aussi, de replacer les deux examens dans leur contexte.

Sixième

Les résultats officiels publiés  par le  ministère de l’Education montrent que le taux  de réussite au concours d’entrée aux collèges pilotes (Sixième) est de 34.32 %. Sur les 64.079 inscrits, seuls 51.584 candidats se sont présentés aux épreuves. Soit un nombre de défaillants de 12.495.

Rappelons que parmi les 34.32 % (soit 17.703 qui ont obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20), 2.683 élèves ont été admis dans les collèges pilotes contre une offre de 3.850 places. Donc le manque à gagner est de 1.167 élèves.

 Ce qu’on peut remarquer ici c’est un net recul de la performance des résultats par rapport à l’année précédente. En effet, en 2024, le taux de réussite était de 39.67 %. La baisse est donc de 5.35 points. Ce qui n’est pas rien.

De même, l’année dernière, on avait enregistré 23.405 élèves ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20. Parmi eux, 4.339 candidats ont réussi à décrocher la moyenne de 15/20 ou plus. Mais seuls 3.680 ont été admis dans les collèges pilotes pour une offre de 3.850 postes. Soit un taux d’admission de 6.24 %.

S’agissant de la meilleure moyenne de 19/20 pour cette année, il faut savoir qu’elle revient à une candidate du secteur privé. Il faut savoir, aussi, que celle de 2024, qui est de 19.65/20, a été obtenue par une écolière de Kasserine.

On note, toutefois, que les taux de réussite ont évolué en dents de scie au cours de la dernière décennie. Si on regarde l’année 2017, on constate que le taux était de 42.35 %. Il est resté stable, autour de cette moyenne, jusqu’en 2021. Il a, néanmoins, enregistré un pic de 50.35 % en 2019. C’est en 2022 qu’il a amorcé la barre des 30 % (39.04% en 2022).

Neuvième

Pour ce qui est du Dfeeb (Diplôme de fin d’études de base général et technique), la donne est un peu différente. Certes, il est facultatif tout comme le concours de Sixième. Mais le taux de réussite est presque le double de celui du concours de Sixième. Du moins pour cette année, malgré le nombre inférieur de participants.

Sur 33.183 candidats inscrits, seuls 25.827 ont passé les épreuves. 16.290 ont obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20. Soit un taux de réussite assez honorable de 63.07 %. 

La meilleure moyenne est de 19.37 %, contre un 19 % tout court pour la lauréate de la Sixième (comme déjà précisé).

L’évolution des résultats de la Neuvième est plus satisfaisante que celle de la Sixième. En effet, on ne note pas cette instabilité en Sixième. Le taux de l’année dernière était plus élevé: 64.99 %. 

D’ailleurs, on remarque qu’il tourne, toujours, autour de cette moyenne depuis plus de 8 ans ( 51,26% en 2017,  45,94% en 2018, 66,98% en 2019, 60,24% en 2020, 62,09% en 2021, 53,94% en 2022, 60,56% en 2023 et 64,99% en 2024).

L”autre différence à noter concerne le nombre d’admis dans les lycées pilotes. Il s’agit ni plus ni moins que de 4.287 pour une offre de 3.750 places. Autrement dit, 537 places supplémentaires.

15/20 ou pas ?

C’est ce qui nous amène à revenir sur la polémique soulevée chaque année. A propos de l’affectation vers les institutions pilotes il faut, de  prime abord, se mettre d’accord sur le principe de ces deux examens. Faut-il le rappeler: ils sont facultatifs sauf pour ceux qui veulent accéder à un établissement pilote. N’importe quel élève peut s’inscrire et passer ces examens rien que pour évaluer ses compétences et ses performances. Cela n’a aucun impact sur le parcours scolaire. Toutefois, l’accès à un collège ou à un lycée pilote n’est possible qu’à travers l’un de ces deux examens.

La règle communément et officiellement admise, c’est que le candidat concerné doit obtenir une moyenne égale ou supérieure à 15/20 pour prétendre accéder à l’institution pilote de son choix.

Mais il y a une restriction. L’admission est toujours limitée par une capacité d’accueil fixée par le ministère de l’Education. Il se peut que cette capacité ne soit pas satisfaite parce que le critère essentiel n’est pas rempli — comme cette année, pour le concours de Sixième — ou que le ministère dépasse le quota pour des raisons qu’il juge objectives. C’est, nous semble-t-il, le cas pour la Neuvième pour cette année aussi.

Il y a des cas où le ministère accorde des dérogations en descendant en dessous de la barre fatidique des 15/20 sous la pression de certains parents. Dans certaines situations, on trouve qu’il y a des élèves qui ont obtenu cette moyenne mais qui n’ont pas été admis. L’explication est simple: l’établissement qu’ils voulaient rejoindre est saturé. Les candidats admis ont été choisis par ordre de mérite jusqu’à épuisement des places. Il existe, peut-être, une possibilité mais dans un autre établissement où il y a encore des places.

A notre avis, les critères fixés par le ministère ne doivent pas être modifiés sous quelque prétexte que ce soit. Car déroger à la règle signifie, tout simplement, déstructurer le système de fonctionnement de ces établissements pilotes (classes surchargées dans certains établissements qui connaissent une certaine attractivité, baisse du niveau de l’enseignement).

Lutte contre l’occupation illégale des trottoirs : saisies et sanctions à Menzel Jemil

Une vaste opération de contrôle a été menée hier à Menzel Jemil, dans le gouvernorat de Bizerte, par la brigade régionale et locale de la police municipale, en collaboration avec les services municipaux et les forces de sécurité. Cette campagne a abouti au démantèlement de plus de 20 installations sauvages sur l’espace public.
Au total, 13 opérations de saisie ont permis de confisquer 145 unités entre chaises et tables en plastique, métal et bois, ainsi que deux balances de grande taille. Par ailleurs, cinq procès-verbaux ont été dressés pour non-respect des procédures légales relatives aux autorisations d’occupation de l’espace public.
Cette initiative vise à lutter contre l’occupation excessive des trottoirs et à réduire les infractions diverses constatées dans la région, a déclaré une source officielle à la Radio nationale.
Le ministère appelle par ailleurs la société civile à soutenir les efforts officiels en matière de sensibilisation et de respect des règles, en collaborant avec les organismes de contrôle régionaux et locaux.
La campagne se poursuivra dans toutes les délégations du gouvernorat, conformément à une stratégie coordonnée entre toutes les parties prenantes, afin d’endiguer le phénomène des installations sauvages et d’assurer le respect des réglementations en vigueur.

Education : Quand les enfants parlent d’environnement

La Presse — C’était émouvant de voir nos chères petites têtes, brunes ou blondes, évoquer avec une maestria étonnante les problèmes de l’eau, de compost, de recyclage et autres sujets touchant à l’environnement qui, pour nous, à leur âge, auraient été aussi abscons que des hiéroglyphes égyptiens.

C’était à l’Ecole Robert-Desnos, et les petits, fiérots et touchants, parlaient en mots savants de stress hydrique, de consommation responsable, et de développement durable.

Ils ne faisaient pas qu’en parler d’ailleurs.

Ayant travaillé toute l’année à ces problèmes environnementaux, s’étant familiarisés avec le vocabulaire et la problématique, ils avaient, avec l’aide de leurs enseignants, d’associations et de scientifiques, réalisé une série de capsules vidéos sur le thème : «Qu’est-ce que ça peut faire ?»

De façon ludique et joyeuse, les enfants nous expliquaient l’impact sur le futur de nos comportements quotidiens.

Pour ce faire, ils avaient dessiné un story-board, enregistré leurs voix, et confié la réalisation de ces capsules à un technicien professionnel.

C’est ainsi que nous avons suivi l’aventure d’une goutte d’eau pour évoquer le stress hydrique, que nous avons reçu un véritable cours de consommation responsable expliqué aux adultes, et appris à faire du compost.

Il n’est jamais trop tôt pour apprendre aux enfants à respecter la planète. Ils s’en souviendront et leurs parents aussi.

Ministère des Transports : Avertissement sévère aux chefs d’escale et représentants de Tunisair à l’étranger

Le ministère des Transports a adressé ce samedi 5 juillet 2025 un avertissement strict aux chefs d’escale et aux représentants de la compagnie aérienne Tunisair à l’étranger, les enjoignant à assurer pleinement la prise en charge des passagers dans tous les aéroports confrontés à des perturbations de vols, tout en garantissant une information fiable, précise et en temps réel.
Dans un communiqué officiel, le ministère précise qu’il engage des procédures à l’encontre de toute personne manquant à ses obligations, et prendra les mesures nécessaires, y compris le remplacement des responsables défaillants par des professionnels compétents et engagés au service des voyageurs. Cette démarche vise à préserver la continuité du service public et la pérennité de la compagnie nationale.
Cette décision intervient dans un contexte de fortes perturbations affectant Tunisair ces dernières semaines, engendrant de graves désagréments pour les passagers et suscitant une large indignation dans l’opinion publique. Le ministère rappelle également la volonté exprimée par le président de la République de combattre toute entrave au bon fonctionnement des services publics, particulièrement ceux destinés aux citoyens.
Par ailleurs, le ministère réaffirme son engagement à suivre de près les enquêtes relatives aux affaires de corruption financière et administrative qui ont contribué à la crise actuelle que traverse la compagnie.
En conséquence, le ministère annonce la révocation de Habib Mekki, président du conseil d’administration de Tunisair, et la nomination de Tarek Bouazizi, conseiller aux services publics, comme nouveau représentant du ministère au sein du conseil d’administration.
De plus, Issam Hmam, ingénieur en aéronautique, est chargé de superviser la direction générale de Tunisair Technics, en complément de ses fonctions actuelles.

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