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Coopération scientifique tuniso-suisse : Des projets concrets au service de l’avenir

À l’occasion d’un déjeuner organisé récemment par l’ambassade de Suisse en Tunisie, journalistes et acteurs du monde scientifique tunisien ont pu échanger autour d’un thème porteur d’avenir : la coopération scientifique entre la Tunisie. L’événement, marqué par la présence de l’ambassadeur de Suisse en Tunisie, son excellence M. Josef Renggli, a offert un panorama concret et stimulant de la richesse des projets conjoints entre les deux pays, mais aussi un aperçu des mécanismes de soutien que la Suisse met en place pour renforcer les liens universitaires et scientifiques avec la Tunisie.

Un pays profondément investi dans la recherche

La Suisse n’a pas volé sa réputation de pôle d’excellence scientifique. Avec près de 3,4 % de son produit intérieur brut (PIB) consacré à la recherche et au développement (R&D), elle figure parmi les pays les plus investis dans ce domaine à l’échelle mondiale. Plus remarquable encore : plus des deux tiers de ces dépenses sont assurés par les entreprises privées, preuve de l’intense interaction entre le tissu économique et les institutions de recherche financées par des fonds publics.
Les écoles polytechniques fédérales (comme l’EPFL et l’ETH Zurich), les universités cantonales et les hautes écoles spécialisées constituent l’ossature du système de recherche suisse, reconnu internationalement pour la qualité de ses publications, ses innovations technologiques et ses contributions majeures aux grands défis scientifiques de notre époque.

Une coopération bilatérale soutenue et structurée

Dans ce contexte, la coopération scientifique entre la Suisse et la Tunisie s’est fortement intensifiée ces dernières années. Elle s’appuie sur deux grands programmes phares portés par la Confédération. On cite tout d’abord “Excellence in Africa”, un programme de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), visant à renforcer les capacités scientifiques et à soutenir les talents sur le continent africain. Il y a aussi “Leading House MENA”. Ce programme bilatéral spécifique, dédié à la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, favorise les échanges entre chercheurs, institutions et centres d’innovation.
Ainsi, à travers ces dispositifs, près d’une vingtaine de projets de coopération scientifique ont vu le jour entre la Tunisie et la Suisse. Des projets ancrés dans des thématiques variées, allant des sciences exactes à l’éducation, en passant par l’agriculture, l’environnement, la santé ou encore les sciences sociales.

Des projets tuniso-suisses qui transforment la recherche… et la réalité

La coopération scientifique entre la Tunisie et la Suisse ne se limite pas à des échanges théoriques : elle se matérialise par des projets innovants, ancrés dans les besoins du terrain, portés par des équipes pluridisciplinaires et orientés vers l’impact.
L’un des projets phares est celui du radiomarquage au technétium-99m (Tc-99m) de nanocorps ciblant la ténascine-C, une protéine de la matrice extracellulaire fortement exprimée dans divers tissus cancéreux. Balkiss Bouhaouala-Zahar, chercheuse à l’Institut Pasteur de Tunis, a développé des nanocorps hautement spécifiques contre cette cible, tandis que Martin Behe, au Paul Scherrer Institut (PSI) en Suisse, a mis au point une méthode stable de radiomarquage utilisant le complexe Tc-99m-carbonyle.

Ce partenariat allie savoir-faire tunisien en biotechnologie et expertise suisse en imagerie nucléaire, avec l’objectif de produire un traceur radiopharmaceutique innovant pour des essais précliniques in vitro et in vivo. Un chercheur tunisien séjournera au PSI pour maîtriser la méthode, avant de la transférer en Tunisie pour les phases expérimentales. À terme, ce projet pourrait aboutir à des applications cliniques dans le diagnostic précoce des cancers.

Autre collaboration exemplaire, le projet FOYER – Fostering Self-Competencies in Tunisian Youth Centers, porté par Nada Najjar (Université de Tunis), en partenariat avec la Pädagogische Hochschule Zürich (PH Zürich) représentée par Wiltrud Weidinger et Samir Boulos, ainsi que l’association tunisienne iiDebate fondée par Elyes Guermazi.
Ce projet pilote, mis en œuvre au centre des jeunes de Jdaida (gouvernorat de la Manouba), vise à renforcer les compétences sociales, l’estime de soi et la résilience des jeunes, dans un contexte national marqué par l’instabilité économique et politique. L’intervention repose à la fois sur la formation des éducateurs à la pédagogie des compétences de vie, et sur la mise en place d’ateliers pour les jeunes eux-mêmes. Une étude scientifique accompagne le processus afin d’évaluer l’impact réel et d’adapter le modèle à d’autres centres à l’échelle nationale.
Dans le domaine de l’éducation numérique et de la science ouverte, un consortium international piloté par Barbara Class de l’Université de Genève, en collaboration avec Lilia Cheniti Belcadhi de l’Université de Sousse, a mené un travail remarquable de cartographie des compétences du “chercheur ouvert”. Aux côtés d’universitaires du CERIST (Algérie), de l’Université d’Alexandrie (Égypte) et de l’Université Mohammed V de Rabat (Maroc), ils ont développé un outil numérique open source appelé “Open Scholar Atelier”.

Cet atelier virtuel, conçu comme un outil d’auto-évaluation, permet aux enseignants-chercheurs de mesurer et renforcer leurs compétences en science ouverte, éducation ouverte et engagement communautaire. Ce projet a également permis à une étudiante tunisienne de l’Université de Sousse de réaliser son mémoire d’ingénieur à travers un stage de recherche appliquée, démontrant la dimension formatrice et transnationale du programme.

Dans le domaine des sciences de la Terre, la Tunisie bénéficie d’une collaboration inédite avec l’Institut suisse de spéléologie et de karstologie, porté par Marc Luetscher et Eric Weber, en lien avec l’Office National des Mines (ONM), représenté par Moez Mansoura, Foued Souissi et Maryem Zribi, ainsi que l’Université Northumbria au Royaume-Uni.

Le projet, situé à Djebel Serdj, au cœur d’un réseau spéléologique complexe, consiste à numériser en 3D d’anciennes mines abandonnées grâce à la technologie LiDAR portable. Ces relevés servent plusieurs objectifs dont : préserver un patrimoine géologique méconnu, comprendre la formation des gisements plomb-zinc liés aux systèmes karstiques, prévenir les risques d’effondrement de cavités et évaluer l’impact des activités minières sur la qualité des eaux souterraines.

L’intégration de données historiques et de technologies de pointe permet également de valoriser ce patrimoine auprès du public, en facilitant la médiation scientifique.

Un programme de bourses d’excellence très prisé

En complément de ces initiatives institutionnelles, la Suisse soutient en outre l’émergence de jeunes talents scientifiques en Tunisie. Chaque année, au début du mois d’août, l’ambassade de Suisse à Tunis lance un appel à candidatures pour des bourses d’excellence, destinées aux doctorantes de toutes disciplines.
“La sélection des candidats repose sur la qualité de leurs projets et sur leur capacité à tisser des partenariats avec des universités suisses”, explique Monia Riahi, chargée de la coopération scientifique à l’ambassade. Ces bourses, très sélectives, permettent aux lauréats de mener leur doctorat dans des institutions prestigieuses comme l’EPFL, l’Université de Genève ou encore l’Université de Lausanne.

Par ailleurs, l’un des traits distinctifs de la stratégie suisse est son écosystème intégré de l’innovation, où recherche publique et initiative privée coexistent et coopèrent étroitement. Cette synergie, que la Suisse cherche à partager avec ses partenaires internationaux, permet de transformer les résultats de la recherche en solutions concrètes et en applications technologiques, économiques et sociales.

En Tunisie, cette approche trouve un terrain fertile, grâce à un vivier important de chercheurs, d’ingénieurs, d’enseignants-chercheurs et d’étudiants désireux de s’ouvrir à l’international, de co-construire des projets d’avenir et d’accéder à un réseau de coopération d’excellence.
Ainsi, au-delà des projets en cours, la dynamique engagée entre la Tunisie et la Suisse s’inscrit dans une vision à long terme. L’ambassade de Suisse à Tunis souhaite faire de la coopération scientifique un pilier fort de la relation bilatérale, au même titre que les échanges économiques ou culturels.

Situation en Libye : Appui constant de la Tunisie aux efforts de la Manu

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger,  Mohamed Ali Nafti, a reçu hier la vice-secrétaire générale des Nations unies et cheffe de l’équipe de révision stratégique de la mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul), Daniela kroslak.

La Presse — D’après un communiqué du département, la réunion a été l’occasion au cours de laquelle le ministre a réitéré l’engagement de la Tunisie à soutenir les efforts de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) pour soutenir le processus politique et parvenir à la stabilité dans ce pays frère conformément à une vision conduisant à une solution durable et globale par consensus de toutes les parties sous les auspices des Nations unies.

Le chef de la diplomatie a également souligné l’importance du rôle joué par l’équipe de révision stratégique dans l’évaluation du mandat de la mission des Nations unies et le suivi de sa réponse aux développements politiques, sécuritaires et humanitaires en Libye afin de proposer les recommandations nécessaires pour renforcer son efficacité sur le terrain.

Le ministre a assuré le responsable onusien de la disponibilité constante de la Tunisie à soutenir tous les efforts diplomatiques pour promouvoir le dialogue et soutenir les efforts de réconciliation entre les différentes parties libyennes et parvenir au consensus souhaité afin d’aboutir à une solution politique libyenne durable qui respecte la souveraineté de ce pays frère et son intégrité territoriale loin de toute ingérence extérieure dans ses affaires intérieures. Cela permettra de consolider les piliers de la sécurité et de la stabilité en Libye et dans la région arabe et africaine.

Pour sa part, Mme Daniela kroslak a apprécié le soutien indéfectible et continu de la Tunisie à la mission des Nations unies en Libye et a exprimé ses profonds remerciements et sa gratitude à la Tunisie pour sa coopération et son soutien aux efforts des Nations unies pour appyuer le processus politique en Libye et parvenir à un règlement politique consensuel et global dans ce pays, tout en prenant en compte  les dimensions sécuritaire, économique, sociale, culturelle et éducative.

Elle a également salué les positions équilibrées, neutres et constructives de la Tunisie quant à la situation en Libye et son rôle important dans le soutien au dialogue, au consensus et aux efforts de réconciliation entre frères libyens à divers niveaux.

Tribune – ONU 80 : «Nos réalisations doivent nous donner l’espoir d’un avenir meilleur»

Par S.E. M. Philemon Yang, Président de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies

Il y a quatre-vingts ans ce mois-ci, la Charte des Nations unies était signée à San Francisco, tournant ainsi la page des décennies de guerre et ouvrant une ère nouvelle, fondée sur l’espoir d’un avenir plus pacifique. Depuis quatre-vingts ans, l’Organisation des Nations unies incarne la plus haute expression de notre aspiration à la coopération internationale, et la réalisation la plus aboutie de notre désir de mettre un terme au «fléau de la guerre». Même dans un monde prédominé par le cynisme, ce jalon mérite d’être salué.

Les Nations unies demeurent la seule organisation en son genre — et la seule à avoir perduré aussi longtemps. Cette longévité est d’autant plus remarquable lorsqu’on considère les circonstances de sa création : une institution née des décombres de, non pas une, mais de deux catastrophes mondiales.  Sa prédécesseuse, la Société des Nations (SDN), était tombée dans le discrédit.

Aucune organisation n’est parfaite ; mais pour reprendre les mots de son deuxième Secrétaire général, Dag Hammarskjöld : les Nations unies n’ont pas été créées pour emmener l’humanité au paradis, mais pour l’empêcher de sombrer en enfer. À cet égard, elles n’ont pas failli.

Nous continuons d’être témoins de scènes de guerre déchirantes — à Gaza, au Soudan, en Ukraine, et ailleurs. La récente escalade entre l’Iran et l’entité sioniste nous rappelle crûment à quel point la paix demeure fragile, en particulier au Moyen-Orient, si prompt à la tension.

Et pourtant, au milieu de cette violence, nous avons réussi à éviter une troisième guerre mondiale. À l’ère nucléaire, c’est là un exploit que nous ne devons jamais considérer comme acquis. C’est un bien précieux qu’il nous faut préserver avec toute notre volonté.

Au cours des huit dernières décennies, une grande partie des avancées humaines porte aussi l’empreinte directe des Nations unies. Rappelons le succès des Objectifs du Millénaire pour le développement, adoptés en 2000 par 189 États membres et plus de vingt organisations internationales, qui ont offert au monde une feuille de route commune.

En 2015, par rapport à 1990, l’extrême pauvreté avait été réduite de plus de la moitié. La mortalité infantile avait baissé de près de 50 %. Et des millions d’enfants — notamment des filles à qui ce droit avait si souvent été refusé— avaient franchi les portes de l’école pour la toute première fois.

À présent, dans notre effort pour réaliser les Objectifs de développement durable (ODD), nous devons nous appuyer sur cet héritage de progrès. Nous devons redoubler d’efforts pour éradiquer la pauvreté et la faim, garantir une couverture santé universelle et produire et consommer de manière durable.

Il est une autre avancée, souvent négligée : le démantèlement des empires coloniaux. Il y a quatre-vingts ans, le colonialisme projetait encore son ombre sur une grande partie du globe. Aujourd’hui, plus de quatre-vingts anciennes colonies d’Asie, d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ont accédé à l’indépendance et ont rejoint l’Organisation des Nations unies. Cette transition, soutenue et légitimée par l’Organisation, a redéfini l’ordre mondial. Elle fut un triomphe du droit à l’autodétermination, et une affirmation profonde du principe fondateur de la Charte : l’égalité souveraine de tous les États.

Évoluer pour l’avenir

Le monde a profondément changé depuis 1945. Aujourd’hui, l’Organisation est confrontée à une crise de liquidités qui s’aggrave. Malgré la promesse de l’Agenda 2030 pour le développement durable, les progrès sont inégaux. L’égalité des genres continue de nous échapper. Notre engagement à limiter la hausse des températures et à protéger notre planète semble s’éloigner.

Ces reculs ne doivent pas nous inciter à baisser nos ambitions, mais à renforcer notre détermination. L’Organisation des Nations unies a toujours prouvé sa valeur dans les moments de crise. Ses fondateurs avaient vu le visage le plus hideux de l’humanité et avaient répondu non par le désespoir, mais par l’audace. Nous devons puiser dans cet héritage.

L’esprit de San Francisco n’était pas utopique. Il reposait sur une compréhension lucide des enjeux. Il affirmait que, même dans un contexte de profondes divisions, les nations pouvaient choisir la coopération plutôt que le conflit, l’action plutôt que l’apathie.

Nous avons vu cet esprit à l’œuvre en septembre dernier, lorsque les dirigeants du monde se sont réunis à New York pour le Sommet de l’avenir. Au terme de négociations ardues, ils ont adopté, par consensus, le Pacte pour l’avenir et ses annexes — la Déclaration sur les générations futures et le Pacte numérique mondial. Ce faisant, ils se sont engagés à revitaliser le multilatéralisme pour un monde plus complexe, interconnecté et fragile que celui imaginé en 1945.

Cet esprit demeure. Il vit dans la détermination des 193 États membres, dans l’intégrité des fonctionnaires internationaux, et dans la conviction tranquille de ceux qui croient fermement en la promesse de la Charte. Il est porté par l’initiative ONU80 du Secrétaire général, qui nous exhorte à mieux répondre aux besoins de l’humanité, et à envisager l’avenir avec souplesse et espoir.

En célébrant cet anniversaire, nous devons raviver l’appel à l’unité et à la solidarité qui s’éleva de San Francisco il y a quatre-vingts ans.

Nous avons su bâtir un ordre mondial sur les ruines de la guerre. Nous l’avons fait avec vision et urgence. Aujourd’hui encore, nous sommes à un moment décisif. Les risques sont immenses. Mais notre capacité d’agir l’est tout autant.

P.Y.

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Memoires : Anis Ben Haddada – Rafika née Koraïchi

Il y a trente-six ans, le 28 juin 1989, quittait sa famille et ses amis

Anis BEN HADDADA

Toujours présent dans nos cœurs et nos esprits. 

En ce jour anniversaire, sera associé le souvenir de sa mère

Rafika née Koraïchi 

(qui l’a rejoint le 26 avril 2003)

Que tous ceux qui les ont connus et aimés ne les oublient pas et se joignent à nous pour réciter la Fatiha à leur mémoire. 

Ton père, 

tes sœurs Asma, Emna et son époux Mahmoud et son petit-fils Salim

Memoires : Ahmed Fenniche

À la mémoire de mon grand-père

Baba Ahmed 

Ahmed FENNICHE

(28/06/1994 – 28/06/2025)

L’AFFLICTION
Mon cœur se serre, brisé en mille éclats,
Et ma tête explose de mille pourquoi,
Mes larmes aveuglent mon regard perdu
Et mes cris étouffent ma peine abattue,
Je suis baigné dans une tristesse inconnue,
Noyé dans un océan morose, je suis confondu…

LA TOURMENTE
Envahit mes jours et mes sombres nuits,
Que serions-nous sans toi dans nos vies,
Que deviendrions-nous sans toi, à l’infini?
Non, tu ne peux pas partir, tu ne le peux pas,
Tu es éternel, tu es notre alpha et notre oméga…
Qui nous égaierait lors de nos dimanches chocolat
Et qui nous ravirait de ses tours de magie adroits?

LA RAGE
Dans le ventre me dévore,
La hargne de cette vie qui nous arrache ceux qu’on adore,
Tant de questions rôdent dans ma tête,
Sans réponses, ce terrible vide qui s’entête
À envahir mon obscur quotidien
Pour sillonner sur mes nuits sans fin…

LE DOUTE
D’une mémoire qui chancelle,
Dans mes souvenirs qui s’entremêlent
Entre le passé qui berce mon cœur endolori,
Ce présent noirci
Par ton absence
Et un futur sans espérance…

L’ESPÉRANCE
Qui entrouvre ma voie et éclaire ce tunnel,
Un espoir qui illumine mes prunelles,
Penser aux nobles valeurs que tu nous as inculquées
Et être riches de nos dimanches ensoleillés,
Je te revois entouré de tes petits-enfants
À qui tu racontais des fables et tes souvenirs d’antan…

LA VIE
Que tu nous a offerte est un trésor,
Toi, ce grand homme brave, patriote au cœur d’or,
Toi l’aimant, le bon, le beau et le majestueux,
Toi notre Baba, notre père Noël glorieux…
Tu es juste parti te reposer après avoir vécu des moments extraordinaires,
Tu veilles sur nous du haut des cieux, tu es notre lumière…
Repose en paix Baba Ahmed.
Au nom de tous ceux qui t’aiment et te chérissent et qui ne t’oublieront jamais.

Ton petit-fils Mehdi Mahfoudh.

De la citoyenneté responsable

Ceux qui crient quotidiennement sur tous les toits que les lobbies de tout acabit ont réussi leurs manœuvres et sont parvenus à contenir, pour le compte de leurs intérêts, toutes les mesures présidentielles, tout en tirant profit des législations en vigueur et en imposant leur diktat doux et souple en faisant preuve d’une capacité très intelligente à exploiter les astuces «légales» qu’offrent les lois gérant les affaires publiques, se doivent de réviser leurs calculs.

Parce que la persévérance qui imprime l’approche suivie par le Président de la République en vue de prouver la compromission des corrompus ne peut que produire ses effets. Parce que contrairement à ce que certains commentateurs ou analystes prédisent, le souci du Chef de l’Etat de rappeler, à chacune de ses rencontres avec ses proches collaborateurs, en premier lieu la Cheffe du gouvernement, que les fautifs et les contrevenants n’échapperont pas à la reddition des comptes, eux et ceux qui les commanditent et les financent, malheureusement, au vu et au su de tout le monde.

En répétant ces engagements solennels, le Chef de l’Etat signe quotidiennement un pacte renouvelé de confiance et de crédibilité avec les Tunisiennes et les Tunisiens. Profondément convaincus que leur Président leur tient le langage de la vérité et de la transparence, ces derniers sont, plus que jamais, déterminés à aller de l’avant sur la voie de retrouver leur dignité et de recouvrer effectivement leur droit absolu à partager équitablement les fruits de leur labeur et de leur abnégation.

Loin des manœuvres d’antan qui permettaient aux profiteur et aux arrivistes de spolier les richesses nationales et de servir effrontément les intérêts et les agendas des forces de la réaction et de l’obscurantisme.

Et ceux qui se demandent pourquoi les lobbies et les lobbystes ne sont pas encore démasqués et pourquoi ils sont présentés comme des épouvantails, sont appelés à fouiller dans l’histoire du pays pour découvrir que ces forces invisibles sont présentes parmi nous et vivent sans pour autant être démasquées. Tout simplement parce que la culture enracinée en nous depuis des siècles et des siècles, contraire aux préceptes de notre sublime religion, nous handicape et nous empêche d’assumer pleinement notre statut de citoyens responsables.

Que savez-vous du train du désert tunisien ?

Peu de voyageurs connaissent réellement cette ligne ferroviaire unique qui traverse le cœur du Sahara tunisien, reliant Métlaoui à Tozeur. Après plusieurs années d’arrêt, ce train emblématique renaît bientôt, promettant un voyage inoubliable à travers des paysages désertiques grandioses, des oasis luxuriantes et un patrimoine culturel fascinant. Bien plus qu’un simple moyen de transport, ce train est un véritable lien entre les villes, un moteur pour l’économie locale et une invitation au tourisme durable dans le Grand Sud tunisien.

Après plus de cinq années d’interruption, la ligne ferroviaire Métlaoui-Tozeur, dans le sud tunisien, s’apprête à reprendre du service d’ici la fin de l’été. Cette ligne emblématique de la Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens (SNCFT), longue d’environ 50 kilomètres, avait été suspendue en raison de son ensablement progressif par les dunes du désert, rendant son exploitation impossible. Sa remise en circulation marque ainsi une étape clé pour la relance économique et touristique de cette région stratégique du Grand Sud tunisien.

En effet, le réseau ferré tunisien, qui compte près de 2 000 km et 23 lignes, dessert déjà la plupart des grandes villes du pays, en particulier le long de la côte. Toutefois, la relance de cette ligne spécifique vient renforcer la desserte de l’intérieur du pays, offrant aux voyageurs une alternative pratique et pittoresque pour accéder à Tozeur, ville emblématique et porte d’entrée du désert tunisien.

La réouverture de la ligne 13 permettra aux touristes et habitants de se rendre directement à Tozeur en train depuis Tunis, Gafsa, ainsi que depuis les principales villes côtières. Cela évitera le recours à l’avion, à la voiture ou au bus, facilitant ainsi une mobilité plus durable, confortable et économique. Cette facilité d’accès est d’autant plus importante qu’elle favorisera l’afflux touristique dans une région jusque-là quelque peu enclavée.

Au-delà de la mobilité, cette ligne ferroviaire traverse aussi des paysages exceptionnels et un patrimoine architectural riche, renforçant son attrait touristique. Le trajet traverse des zones désertiques aux panoramas spectaculaires, offrant un véritable voyage immersif dans le cœur du Sahara tunisien. Les acteurs locaux — opérateurs touristiques, hôteliers, restaurateurs, guides — saluent cette initiative qui promet une croissance durable de l’activité régionale. Par ailleurs, les populations locales bénéficieront de retombées positives en termes d’emplois, de services liés au tourisme et de désenclavement.

L’opération s’accompagne d’une modernisation significative du matériel roulant : des rames rénovées garantissent désormais un niveau de confort et de sécurité à la hauteur des attentes des voyageurs, contribuant à une expérience de voyage agréable et rassurante.

Le redémarrage de la ligne 13 offre en outre une opportunité unique de découvrir plusieurs oasis proches de Tozeur. Chebika, Tamerza et Mides sont des joyaux naturels et historiques à explorer. Chebika, la plus proche, séduit par sa végétation luxuriante, ses cascades et son ancien village abandonné niché dans une gorge spectaculaire. Tamerza, riche en histoire, fut un centre commercial important et présente des ruines fascinantes d’un village berbère. Enfin, Mides, la plus isolée, offre des gorges profondes et un paysage minéral remarquable.

Les visiteurs peuvent aussi profiter de Nefta, petite ville-oasis aux architectures traditionnelles, située en bordure du Chott el-Jerid, vaste étendue saline qui confère au paysage une atmosphère presque extraterrestre. Pour les amateurs de train touristique, le “Lézard Rouge” propose un parcours de 40 kilomètres dans les gorges de Selja, au nord de Tozeur.

État des lieux des barrages tunisiens à la veille de l’été

Selon Anis Ben Rayana, expert en agriculture, les réserves en eau des barrages tunisiens ont atteint 902 millions de mètres cubes au 27 juin 2025, correspondant à un taux de remplissage global de 38,1 %. Ce niveau marque une nette progression par rapport à la même date en 2024, où les volumes ne s’élevaient qu’à 708 millions de mètres cubes, et une hausse de 52 millions de mètres cubes comparée à la moyenne des trois dernières années.

Parmi les barrages, certains affichent des niveaux d’eau variables :
Barrage de Sidi El Barrak : 167 millions de mètres cubes (58,6 %)
Barrage de Sidi Salem : 211 millions de mètres cubes (36,4 %)
Barrage de Nebhana : 5 millions de mètres cubes (7,8 %)

Le spécialiste a précisé que les volumes d’eau évaporés sous l’effet des températures élevées s’élevaient à environ 797 000 mètres cubes le 26 juin 2025. Le pic d’évaporation a été enregistré la veille, le 25 juin, avec 815 000 mètres cubes perdus.
Depuis le début de la saison hydrologique, le 1er septembre 2024, jusqu’au 27 juin 2025, les apports en eau ont totalisé environ 957 millions de mètres cubes, soit seulement 54,5 % de la moyenne habituelle de la période qui s’établit à 1,755 milliard de mètres cubes. Cette baisse des apports met en évidence un déficit hydrique préoccupant pour le secteur agricole et la gestion des ressources en eau.

Cette situation souligne l’importance d’une gestion rigoureuse et d’une surveillance accrue des ressources hydriques en Tunisie, dans un contexte marqué par les effets du changement climatique.

Changement de couleur de la mer et mortalité des poissons : explications d’une experte marine

Dr. Afaf Fathali, chercheuse à l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM), a expliqué ce samedi 28 juin que le changement de couleur de la mer et la mortalité massive des poissons observés récemment sont des phénomènes naturels liés à la prolifération excessive d’algues microscopiques.
Lors de son passage ce matin sur les ondes de Diwan Fm, Dr. Fathali a précisé que ce phénomène, notamment constaté dans la baie de Monastir, est causé par une forte diminution de l’oxygène dissous dans l’eau. Cette baisse est due à la consommation massive d’oxygène par ces micro-organismes, ce qui entraîne l’asphyxie et la mort des poissons.
Face à ces événements récurrents, la chercheuse a insisté sur l’importance d’installer des dispositifs d’alerte précoce permettant un suivi constant des facteurs climatiques et environnementaux afin de mieux anticiper et gérer ces phénomènes.
Cette approche proactive est essentielle pour protéger les écosystèmes marins et limiter les impacts sur la pêche locale et les communautés dépendantes.

Tourisme intérieur en Tunisie : Stratégies et innovations pour un secteur en croissance

Avec 6 millions de nuitées enregistrées en 2024, le tourisme intérieur tunisien représente plus de 25% de l’activité touristique nationale, selon les révélations de Wahida Djaiet, chargée de mission auprès du ministre du Tourisme, lors d’une intervention sur RTCI. Ces chiffres, qui excluent les locations informelles, concernent 2,5 millions de Tunisiens ayant séjourné dans des établissements officiels. Le ministère déploie désormais une stratégie ambitieuse pour développer ce segment, incluant des infrastructures adaptées.

La clientèle se compose principalement de familles , suivies des couples et des jeunes, chaque catégorie ayant des attentes spécifiques en matière d’hébergement et de services.

Le ministère a lancé une étude scientifique visant à analyser plusieurs aspects cruciaux du tourisme intérieur. Cette recherche portera notamment sur les dépenses moyennes des touristes tunisiens, leurs motivations principales, leurs préférences en matière d’hébergement et l’impact du pouvoir d’achat sur leurs choix. Les résultats permettront d’adapter précisément l’offre aux besoins réels de la clientèle locale.

Parmi les projets concrets figure la création de villages de vacances familiaux intégrant des infrastructures spécialement conçues pour les enfants : piscines, toboggans, aires de jeux et animations diverses. En parallèle, un effort particulier est consacré au développement de campings modernisés, principalement destinés à la clientèle jeune. Le ministère travaille également à l’intégration progressive des locations saisonnières informelles dans le circuit officiel, avec l’élaboration d’un cahier des charges spécifique en cours de finalisation.

La transformation numérique constitue un axe majeur de la stratégie ministérielle. Plusieurs initiatives sont en cours, dont la création d’une plateforme unifiée regroupant l’ensemble des prestataires touristiques. Cet outil permettra aux utilisateurs d’effectuer des réservations combinées (dynamic packaging) et d’accéder à des informations actualisées sur l’ensemble de l’offre disponible. Le développement du early booking fait également partie des priorités pour mieux planifier la saison touristique.

Le ministère a intensifié ses actions de contrôle, avec 4 500 opérations de vérification menées entre janvier et mai 2025 dans les établissements touristiques. Un dispositif spécial a été mis en place pour la saison estivale, comprenant une cellule de veille opérationnelle 24h/24 et un numéro vert pour traiter les réclamations. Les commissariats régionaux au tourisme jouent également un rôle central dans ce dispositif de contrôle et de médiation.

Des investissements conséquents ont été engagés pour améliorer les infrastructures : 1,5 million de dinars alloués à l’APAL pour le nettoyage de 133 plages publiques et 2,4 millions de dinars destinés à 57 municipalités touristiques. Ces fonds permettent notamment l’installation de mobilier urbain adapté, l’amélioration de l’éclairage public et la rénovation des accès aux plages.

Le ministère vise à porter la part du tourisme intérieur à 30% de l’activité touristique totale dans les prochaines années. Pour y parvenir, une campagne de communication nationale baptisée « Explore ton pays » a été lancée, encourageant les Tunisiens à découvrir toutes les régions du territoire, au-delà des seules destinations balnéaires traditionnelles.

Droits d’auteur au cinéma : une journée d’étude pour moderniser le cadre légal en Tunisie

À l’initiative du Syndicat indépendant des réalisateurs-producteurs tunisiens (SIRP) et sous l’égide du ministère des Affaires culturelles, une journée d’étude consacrée aux droits d’auteur et droits voisins dans le cinéma s’est tenue ce mercredi à Tunis.
Organisée en partenariat avec la direction générale des arts dramatiques et visuels, l’Organisme tunisien des droits d’auteur et des droits voisins (OTDAV) et le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), cette rencontre a réuni de nombreux professionnels du secteur audiovisuel et juridique.
Les échanges ont porté sur les enjeux de la propriété intellectuelle, les mécanismes de protection des droits des réalisateurs et des producteurs, ainsi que les défis juridiques et institutionnels liés à l’évolution technologique et numérique du secteur.
Dans un contexte de transformations rapides du paysage audiovisuel, cette journée a été saluée comme une étape stratégique vers la modernisation du cadre légal encadrant la création cinématographique en Tunisie. Elle a permis de poser les bases d’une réflexion collective sur les moyens à mettre en œuvre pour renforcer les droits des auteurs et adapter les textes aux nouvelles réalités du métier.
Le Syndicat indépendant des réalisateurs-producteurs a exprimé ses remerciements à l’ensemble des partenaires et intervenants pour leur contribution au succès de cette journée, soulignant l’importance d’un tel événement pour impulser une dynamique de réforme au service de la création artistique nationale.

Soutien saoudien confirmé aux projets prioritaires de la Tunisie pour 2026–2030

La cheffe du gouvernement, Sara Zafrani Zanzeri, a reçu ce vendredi au Palais de la Kasbah, le directeur général du Fonds saoudien pour le développement, Sultan bin Abdulrahman Al-Murshid, accompagné d’une délégation de haut niveau. La rencontre s’est tenue en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, du ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, ainsi que de l’ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite à Tunis, Abdelaziz Ben Ali Al-Saqr.
Les discussions ont porté sur l’état d’avancement des projets financés par le FSD en Tunisie ainsi que sur les opportunités de coopération à venir, dans le cadre du Plan de développement 2026–2030. À cette occasion, une nouvelle convention de financement a été signée pour la création d’un pôle oasien dans le gouvernorat de Tataouine, dans le sud du pays.
Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, les deux parties ont salué l’excellence des relations bilatérales entre la Tunisie et l’Arabie saoudite, sous l’impulsion du président Kaïs Saïed et du roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud. Le rôle stratégique du FSD a été mis en avant, notamment à travers son soutien à des projets structurants dans les domaines de la santé, de l’agriculture, des infrastructures, des énergies renouvelables et de la transformation numérique.
La cheffe du gouvernement a réaffirmé la volonté de l’État tunisien d’accélérer la mise en œuvre des projets en cours, citant en particulier l’hôpital universitaire du Roi Salman Ibn Abdelaziz à Kairouan.
De son côté, le directeur général du FSD a exprimé la disponibilité du fonds à renforcer sa collaboration avec la Tunisie à travers un programme élargi, aligné sur les priorités du plan national de développement 2026–2030, fondé sur une approche participative ascendante, allant du niveau local jusqu’au niveau national.

Vague de contrôles à Tunis : 29 infractions sanitaires et démolition d’installations illégales

Les équipes de la municipalité de Tunis ont relevé 29 infractions sanitaires à l’encontre de plusieurs commerces, dans le cadre d’une campagne de contrôle conjointe menée pour le troisième jour consécutif. L’opération a ciblé ce vendredi l’avenue de la Liberté, après avoir concerné la veille l’avenue Habib Bourguiba.
Selon un communiqué de la municipalité, cette campagne vise à renforcer la surveillance des établissements ouverts au public et à faire respecter les règles d’hygiène et de salubrité. Les équipes mobilisées se composent d’agents d’hygiène, de propreté urbaine, de techniciens supérieurs de santé, ainsi que d’agents chargés des autorisations d’occupation du domaine public. L’intervention s’est déroulée en coordination avec le poste de la police municipale de Bab Bhar.
Jeudi matin, l’opération sur l’avenue Habib Bourguiba a permis la saisie de 23 tables, 77 chaises, 6 enseignes publicitaires et un réfrigérateur. Des produits alimentaires non conformes ont également été saisis et détruits, dont 13 kg de viande congelée, 17 litres de jus, 1 kg de harissa et 60 œufs. Par ailleurs, 11 convocations ont été adressées aux services municipaux concernés pour des infractions liées à l’occupation du domaine public et à la gestion des déchets.
Dans la continuité de ces actions, les services municipaux ont procédé à l’aube, vendredi, à la démolition d’installations illégales érigées sans autorisation dans la rue Azzouz Rbai, réaffirmant ainsi leur détermination à faire respecter la loi et à préserver le domaine public.

Faille géologique majeure : l’Afrique pourrait se diviser d’ici des millions d’années

Les scientifiques prédisent la division de l’Afrique en deux, un phénomène digne de la science-fiction

Dans une découverte récente, des chercheurs ont conclu que le continent africain se scindera en deux, un scénario qui semble tout droit sorti d’un film de science-fiction.

Selon un rapport publié par le Daily Mail, une faille massive est en train de fracturer le deuxième plus grand continent du monde, du nord-est au sud, ce qui signifie qu’à l’avenir, l’Afrique telle que nous la connaissons aujourd’hui disparaîtra de la carte.

Cette étude a révélé des preuves de remontées régulières de roches en fusion provenant des profondeurs de la Terre, sous l’Éthiopie. Ces pulsations entraînent une lente déchirure du continent et la formation d’un nouvel océan, d’après les chercheurs de l’Université de Swansea.

« La fracture finira par s’étendre sur toute la longueur de l’Afrique », a déclaré la Dr. Emma Watts, chercheuse principale de l’étude.

Les scientifiques affirment que ce processus de division a déjà commencé et se déroule actuellement à un rythme très lent, entre 5 et 16 millimètres par an. En termes de chronologie, il faudra plusieurs millions d’années avant que la séparation ne soit complète.

La Dr. Watts et ses collègues comparent ce phénomène au golfe d’Aden, une étendue d’eau relativement étroite séparant l’Afrique (au sud) du Yémen (au nord). Selon eux, cette déchirure continentale pourrait s’apparenter à une petite fissure dans un tissu : une fois amorcée, elle pourrait s’étendre progressivement vers le sud, remodelant ainsi la géographie africaine sur des échelles de temps géologiques.

CA – la reprise effectuée : Sahli et ses chantiers

Du changement de l’effectif à la recherche d’une nouvelle  identité de l’équipe, le nouvel entraîneur clubiste fait de son mieux avec la contrainte temps. 

La Presse — En l’absence de plusieurs joueurs de l’exercice passé et en attendant les nouvelles recrues, le CA a repris les entraînements sous la direction de Mohamed Sahli. Débarqué en fin de saison en tant que directeur sportif, il a fini par prendre les rênes de l’équipe. Une mission des plus délicates après une saison complètement ratée qui a laissé de lourdes séquelles.

Sahli succède à Bettoni qui a tout fait pour perdre le titre de champion et pour faire du mal à son équipe avec ses limites criardes et son incompétence qui n’a plus besoin d’être démontrée. Sahli pourra-t-il changer le visage de l’équipe ? C’est que la qualité des joueurs a été aussi moyenne  et surestimée. Même Ali Youssef, le meilleur, a fléchi au bout de la course, que dire alors des Khadhraoui, Ait Malek, Ben Abda et Zemzemi qui restent et qui ont beaucoup à faire pour se racheter ?

 Ce CA n’aborde pas la saison comme l’an passé. Cette année, il y a un retour à la réalité, une déception pas encore absorbée. La reprise a été calme, sans public et avec les moyens du bord. Il y a eu plusieurs jeunes de l’équipe élite présents et qui promettent si on leur tend la main. Les Sayari, Mrad, Abdelhak, Tayachi vont-ils continuer à avoir une chance de faire partie de la première équipe ? Sahli y croit et avec Sadok Mahmoud, Mesmari, Sghaier, c’est un groupe de jeunes qui peuvent progresser si la confiance leur est donnée. 

En attendant Romdhane et Chamekh

Sahli compose avec un groupe qui va sûrement changer. Il y a les joueurs en fin de  contrat comme Khelil, Srarfi, Hassan, Garreb et Bedoui qui vont partir sur recommandation du nouvel entraîneur, et des renforts vont débarquer.  Deux joueurs sont attendus dans les prochains jours : Romdhane, l’arrière droit de l’ESZ, et Mouhib Chamekh, gardien de l’ESM, qui viennent en tant que joueurs libres.

D’autres pistes sont étudiées au fur et à mesure. Les dirigeants vont essayer de recruter des joueurs de qualité pour remplacer les partants et améliorer l’entrejeu en premier lieu. Les noms ne manquent pas, de Ghandri à Haddadi en passant par Mughisha, Touré, Abid et Touis. Pour les transactions importantes, c’est la discrétion totale avec une commission formée de techniciens étrangers qui scandent des noms de grands joueurs en Afrique et aussi des joueurs qui ont évolué dans des championnats européens.

L’idée de Sahli et ses dirigeants est de changer d’orientation : la qualité d’abord au détriment de la quantité. Sauf que le temps presse, et Sahli veut que l’effectif soit disponible le plus tôt possible. Il compte aussi sur certains joueurs qui n’ont pas réussi la saison dernière mais qui peuvent le faire tels que Kinzumbi. Cela en attendant de voir si le CA va résister aux offres venues pour plein de ses joueurs étrangers. Pour Sahli, ce n’est pas très clair jusqu’à maintenant. Il essaye de faire de son mieux, mais le temps presse. 

Transfert des comptes dormants au Trésor public : les précisions de Sofiene Weriemi

La Loi de finances 2025 prévoit le transfert automatique des comptes bancaires inactifs depuis 15 ans vers le Trésor public. Selon Sofiene Weriemi, expert-comptable intervenu ce vendredi 27 juin sur Mosaïque FM, plus de 400 000 comptes sont concernés par cette mesure qui entrera en vigueur début juillet.
Cette mesure s’applique à l’ensemble des comptes bancaires sans opération initiée par leur titulaire depuis quinze ans, qu’il s’agisse de comptes courants, d’épargne, de comptes-titres en Bourse ou de contrats d’assurance-vie. Même en cas de versement d’intérêts ou de prélèvement de frais par la banque, l’absence d’opération du client entraîne le classement du compte comme dormant. Une exception notable concerne les comptes ouverts au nom de mineurs, pour lesquels le délai de quinze ans ne commence qu’à la date de leur majorité.
Les établissements financiers ont été tenus de publier avant le 30 avril 2025 la liste des comptes concernés dans le Journal officiel de la République tunisienne. Sofiene Weriemi a indiqué que plus de 400 000 comptes figuraient dans cette publication. Parallèlement, les banques doivent notifier individuellement les clients concernés par au moins deux canaux différents, dont un laissant une trace écrite comme un télégramme ou un courrier recommandé.
Pour les comptes déjà identifiés avant le 30 avril, les titulaires disposent d’un délai jusqu’au 30 juin pour effectuer une opération et ainsi éviter le transfert. Les fonds des comptes toujours inactifs à cette date seront transférés au Trésor public entre le 1er et le 15 juillet 2025. Il est important de noter que les titulaires conservent un droit de récupération de leurs avoirs pendant quinze ans après ce transfert.
À compter de 2026, cette opération deviendra annuelle avec une échéance fixée au 15 février de chaque année. Ce mécanisme, similaire à celui existant en France, vise notamment à prévenir l’oubli de comptes dans les successions. Toutefois, contrairement au modèle français, la Tunisie ne dispose pas encore de plateforme centralisée pour faciliter les démarches des particuliers.
Les titulaires de comptes potentiellement concernés sont donc invités à vérifier sans délai le statut de leurs comptes et à effectuer si nécessaire une opération avant le 30 juin prochain.

Adnène Yaâkoubi : Un des cadres qui ont quitté

La Presse — Un communiqué de ministère de la Jeunesse et des Sports a annoncé le recrutement de 440 enseignants d’Education physique et sportive pour les besoins de l’école primaire. Bonne nouvelle pour les étudiants qui ont eu leur diplôme depuis des années et qui n’ont pu être recrutés pour les raisons qu’il serait inutile de rappeler.

Reconnaissons qu’aussi bien l’état de nos finances que les problèmes de gouvernance ont poussé vers l’établissement d’autres priorités. De toutes les manières, ce décalage imposé par ces circonstances a énormément desservi la propagation de bien des disciplines sportives et la prospection des jeunes. Bien des disciplines, où l’on est dans l’obligation de prendre l’enfant au berceau, ont payé ces dysfonctionnements.

Heureusement que dans bien des cas, la réaction des parents a été salutaire. Et c’est grâce à ce réflexe, que nombre de ces éléments ont percé. Toujours est-il que le poids et l’omniprésence de l’Etat sont aussi indispensables qu’irremplaçables. Certains clubs ont pris le train en marche. Une fois leurs adhérents proches des marches du podium, ils s’empressent de leur enfiler le maillot et de poser sans vergogne pour la photo souvenir.

La mise en place de ces futurs enseignants ( nous n’avons franchement pas compris pourquoi on a précisé sur le communiqué que le recrutement est «sous contrat») permettra de revenir sur un programme ambitieux tué dans l’œuf, visant à doter toutes les écoles primaires ou de base d’enseignants et d’instaurer l’éducation physique comme matière enseignée. Une avancée qui aurait permis de meilleurs résultats.

Inutile de le rappeler, le sport ce n’est pas seulement un loisir, c’est aussi un moteur pour le troisième milieu que l’on doit mettre en place pour encadrer ces milliers de jeunes et les retirer de la rue.

Les autorités locales

C’est là qu’intervient le rôle des autorités locales. Pour les établissements qui ne disposent pas d’installations sportives, le gouverneur des lieux pourrait assurément intervenir auprès des autorités compétentes pour céder un terrain que l’on équipera progressivement.

Sans cette action qui engagera toutes les parties prenantes, ces futurs enseignants ne pourront pas remplir efficacement leur mission. Aller en cours d’éducation physique en gardant ses habits ou « s’entraîner » sur un terrain vague ne signifie absolument rien.

Les délégués régionaux du sport devraient s’empresser d’instruire des dossiers complets pour gagner du temps et donner à cette initiative de relance la portée qu’elle mérite.

Décès de Kaoutar Boudarraja, figure emblématique des médias maghrébins

L’actrice, animatrice et militante marocaine Kaoutar Boudarraja s’est éteinte des suites d’une longue maladie, laissant derrière elle une empreinte forte dans l’audiovisuel maghrébin. Révélée en 2007 par l’émission Star Academy Maghreb, elle s’impose rapidement comme une figure marquante de Nessma TV, notamment à travers des formats populaires comme Ness Nessma ou Interdit aux hommes, où elle aborde avec audace des sujets sensibles tels que la sexualité, le divorce ou l’indépendance des femmes.
Femme de conviction, Kaoutar a mis sa notoriété au service de causes sociales. En 2020, elle devient ambassadrice au Maroc du programme “Stand Up” contre le harcèlement de rue, dénonçant publiquement des violences banalisées. Polyglotte et ambitieuse, elle élargit son parcours au cinéma, rejoignant des productions internationales, dont un projet Netflix en 2022.
Sur les réseaux sociaux, elle partageait sans filtre ses combats et ses réflexions, rassemblant une communauté fidèle. Kaoutar Boudarraja laisse l’image d’une femme libre, sincère et engagée, qui aura su ouvrir des espaces de parole dans un paysage médiatique souvent conformiste.
Paix son âme.

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