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Tunisie : orages locaux et températures élevées attendus ce soir

Le temps en Tunisie ce soir sera marquĂ© par des nuages passagers, devenant parfois denses sur les hauteurs de l’ouest, oĂč des cellules orageuses locales pourront se former, accompagnĂ©es de quelques pluies Ă©parses.

Le vent, de secteur est, soufflera faiblement à modérément en général, mais il deviendra relativement fort en début de nuit sur le sud, provoquant localement des phénomÚnes de sable.

La mer sera généralement moutonneuse à peu agitée, offrant des conditions modérées en zone cÎtiÚre.

Les températures nocturnes resteront élevées, avec des maximales comprises entre 26 et 30 degrés dans les régions du nord, du centre et du sud-est, tandis que le sud-ouest connaßtra des températures plus chaudes, oscillant entre 32 et 36 degrés.

Alfonso Campisi Ă  La Presse : De l’Emirat islamique Ă  la conquĂȘte chrĂ©tienne de Sicile

Alfonso Campisi est un universitaire reconnu, professeur de philologie romane et italienne Ă  l’UniversitĂ© de La Manouba Ă  Tunis. SpĂ©cialiste des cultures sicilienne et italienne, il a fondĂ© la premiĂšre Chaire mondiale de langue et culture siciliennes. Ses travaux portent sur l’histoire des Siciliens en Tunisie, les langues de migration et le dialogue interculturel.

Écrivain prolifique, il est l’auteur de Terres promises (Prix Flaiano 2021) et de Paroles et images d’une histoire ‘Mineure’ (2024). Il a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© par le prĂ©sident italien Sergio Mattarella et a reçu le Prix Proserpina en 2016. Il publie aujourd’hui un nouvel ouvrage : De l’Émirat islamique Ă  la conquĂȘte chrĂ©tienne de Sicile (827–1249), aux Ă©ditions Hkeyet. Entretien

A quoi fait rĂ©fĂ©rence votre ouvrage ?

Cet ouvrage fait rĂ©fĂ©rence Ă  un projet de recherche passionnant qui touche Ă  la culture, Ă  l’art, Ă  la langue et Ă  la civilisation de la plus grande Ăźle de la MĂ©diterranĂ©e : la Sicile. Il fait partie, en effet, d’un cursus historique, touchant Ă  la domination arabo-normande en Sicile et mettant en Ă©vidence tout ce que ces civilisations ont pu apporter Ă  cette terre, carrefour de toutes les dominations qui ont sillonnĂ© le Mare Nostrum.

En effet, ce travail s’inscrit dans une continuation chronologique et historique qui commence au IXe siĂšcle en Sicile et qui perdure tout au long du XIIIe siĂšcle. 

Ce livre aurait la prĂ©tention d’initier le lecteur Ă  un voyage Ă  travers la Sicile arabo-normande selon une analyse de textes historiques, y compris ceux des voyageurs arabes qui nous dĂ©criven, dans la deuxiĂšme partie de cet ouvrage, l’ancienne terre d’Islam dans toute sa splendeur. 

Ce qui rĂ©sulte de la lecture de ces textes choisis, c’est l’amour que les voyageurs chrĂ©tiens et musulmans, en particulier, tĂ©moignent pour ce triangle de terre situĂ©e en plein centre de la MĂ©diterranĂ©e. 

En effet, la Sicile, grĂące Ă  sa position gĂ©ographique stratĂ©gique qui la positionne entre l’Europe et l’Afrique, grĂące au climat typiquement mĂ©diterranĂ©en et Ă  sa terre si fĂ©conde
, a rĂ©ussi Ă  s’accaparer la sympathie et la jalousie de tous ces peuples qui ont sillonnĂ© la MĂ©diterranĂ©e. 

C’est tout Ă  fait vrai d’un point de vue historique, mais il y a aussi autre chose qui attire l’attention du lecteur. Pourriez-vous nous en dire plus ?

A travers la lecture de ce texte historique, je dĂ©sire attirer et canaliser l’attention du lecteur vers un autre point beaucoup plus actuel et intĂ©ressant que le civilisationnel: le dialogue inter-religieux, interculturel et inter-linguistique. Ces dialogues, complĂštement absents de nos jours dans les sociĂ©tĂ©s gangreneuses modernes occidentales et orientales, Ă©taient pourtant la base vitale de la culture et de la civilisation musulmane et chrĂ©tienne de l’époque. Je me demande donc oĂč est-il passĂ© ce grand pilier de toute civilisation ancienne ? OĂč est passĂ© le bon sens du dialogue interracial et inter-religieux? Mais encore et tout simplement oĂč est passĂ©e l’intelligence de l’homme moderne ? Bien Ă©videmment, j’exclue toute rĂ©fĂ©rence Ă  l’intellignce artificielle.

En tant qu’universitaire, Ă©crivain et intellectuel, appartenant Ă  une Ă©poque si triste, arrogante et violente, je n’arrive plus Ă  concevoir l’agressivitĂ©, la stupiditĂ© et le manque d’un dialogue entre ĂȘtres humains qui ont comme parole d’ordre la non-acceptation de l’individu, communĂ©ment dĂ©crit comme « diffĂ©rent Â». 

Je ne comprends plus par exemple ce vide intellectuel qui caractĂ©rise nos civilisations modernes, une spoliation intentionnelle du cerveau humain, rĂ©duit ainsi Ă  un cumul de dĂ©tritus dĂ©sordonnĂ©s incapable d’entendre et de vouloir. 

La crise Ă©conomique, les incertitudes, le dĂ©sespoir du futur, la perte de toute sorte de valeurs
 pourraient ĂȘtre une explication.

Votre titre fait rĂ©fĂ©rence Ă  la religion musulmane et chrĂ©tienne. Pourquoi ? 

La religion, qui a l’époque arabo-normande Ă©tait perçue comme le plus important Ă©lĂ©ment d’union entre les peuples prĂ©sents en Sicile, deviendrait, de nos jours, l’instrument principal et « vrai Â» de lutte entre les peuples et les civilisations.

Depuis l’époque arabo-normande, combien de kilomĂštres avons-nous parcouru en arriĂšre ?

La grandeur de la domination arabe et normande en Sicile Ă©tait due justement Ă  l’absence de toutes ces absurditĂ©s prĂ©sentes dans nos civilisations modernes, Ă  l’affirmation du dialogue, Ă  l’acceptation du musulman, du chrĂ©tien et du juif au sein de la mĂȘme sociĂ©tĂ©, aux diffĂ©rentes langues parlĂ©es, Ă  l’idĂ©e que toute diversitĂ© Ă©tait signe de richesse et pas d’appauvrissement et que jamais, elle n’aurait pu reprĂ©senter une menace. 

Bien Ă©videmment, il serait absurde et tout Ă  fait illogique d’affirmer que les problĂšmes de suprĂ©matie civilisationnelle et religieuse, dans la Sicile arabo-normande, n’existaient pas, par contre, on peut affirmer qu’un sentiment de collaboration entre les diffĂ©rentes civilisations existait bel et bien et qu’il Ă©tait fort apprĂ©ciĂ© par les Ă©mirs musulmans et les normands chrĂ©tiens.

La curiositĂ© et la dĂ©couverte de l’autre se sont dĂ©veloppĂ©es de plus en plus, tout comme l’intelligence humaine, qui progressait vers une Ă©volution de la sociĂ©tĂ©, portant tous ces peuples Ă  s’affirmer davantage Ă  travers leurs diffĂ©rences linguistiques, culturelles et religieuses, effaçant ainsi toute sorte de prĂ©jugĂ© liĂ© Ă  la « supĂ©rioritĂ© Â» et Ă  « l’infĂ©rioritĂ© Â» d’une soi-disant race !

Ce syncrĂ©tisme culturel et religieux Ă©tait devenu la devise et le cheval de bataille du roi normand Roger II de Hauteville, souverain illuminĂ©, qui a expressĂ©ment cru que le secret du succĂšs de son royaume Ă©tait strictement liĂ© Ă  la prĂ©sence et Ă  la cohabitation avec les musulmans, grĂące aux diversitĂ©s culturelles trĂšs prononcĂ©es. 

Cet ouvrage rend hommage aussi Ă  deux grandes figures ; le grand gĂ©ographe Al Idriss et le voyageur  Ibn Djubayr

Ce sont deux figures emblĂ©matiques de la domination arabe en Sicile : le grand gĂ©ographe arabe de l’Islam occidental Abu Abd Allah Muhammad Al-Idriss et le voyageur Abu-l-Hussayn Muhammad b. Djubayr b.‘Abd al-Salam b. Djubayr.

Le premier, connu plus simplement comme Al-Idris nĂ© Ă  Ceuta en Espagne vers 1100, de culture andalouse, voyagea beaucoup en MĂ©diterranĂ©e et finit par se fixer Ă  la cour de Roger II de Sicile, pour lequel il Ă©crivit son immense ouvrage gĂ©ographique ou « Livre de Roger II Â» achevĂ© en 1154. C’est exactement dans ce livre que la splendeur de la ville de Palerme est bien exprimĂ©e par le tĂ©moignage d’Al-Idriss.

Le deuxiĂšme, le grand Abu-l-Hussayn Muhammad b. Djubayr b. ‘Abd al-Salam b. Djubayr, connu lui aussi plus communĂ©ment sous le nom de Ibn Djubayr, ayant vĂ©cu Ă  la cour de Roger II de Sicile, est nĂ© en 1145 dans la rĂ©gion de Valence en Espagne, grand voyageur, visita l’Egypte, l’Arabie, l’Iraq et la Syrie, d’oĂč il embarqua pour revenir en Espagne en septembre 1184. C’est Ă  ce moment-lĂ , qu’Ibn Djubay commencera Ă  rĂ©diger le rĂ©cit de son voyage en Orient et en Sicile, qui lui vaudra sa notoriĂ©tĂ© littĂ©raire plus que ses productions poĂ©tiques. Sur ses pages, on peut lire l’admiration pour la prospĂ©ritĂ© de l’üle, la puissance des souverains normands, le rĂ©gime de relative tolĂ©rance dont bĂ©nĂ©ficient encore les musulmans et son hostilitĂ© Ă  l’égard d’une chrĂ©tientĂ© menaçante pour l’Islam, avivĂ©e par des tĂ©moignages des notables musulmans.

Pour terminer, comment dĂ©finirez-vous la domination arabe de la Sicile? 

La domination arabe a introduit des Ă©lĂ©ments culturels, linguistiques et architecturaux qui ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s dans la culture normande. Cela a donnĂ© naissance Ă  une Sicile riche en diversitĂ©. Les Arabes ont apportĂ© des techniques agricoles avancĂ©es, notamment l’irrigation et la culture de nouvelles plantes, ce qui a transformĂ© l’économie de l’üle. L’arabitĂ© en Sicile a perdurĂ© aussi longtemps que les princes normands de Hauteville ont rĂ©gnĂ©. 

Cette pĂ©riode a Ă©tĂ© marquĂ©e par une continuitĂ© culturelle oĂč les influences arabes ont persistĂ© dans la sociĂ©tĂ© sicilienne. La civilisation arabe, qui avait dominĂ© l’üle, a contribuĂ© Ă  un riche Ă©change culturel, les Normands, de leur cĂŽtĂ©, ont su hĂ©riter de nombreuses pratiques administratives, scientifiques et artistiques des Arabes, ce qui a enrichi leur propre culture, intĂ©grant aussi des structures administratives arabes, des fonctionnaires arabes dans leur systĂšme pour maintenir l’ordre et l’efficacitĂ©, ce qui a favorisĂ© une gestion plus stable des territoires.

Tunisie : bientĂŽt une nouvelle plateforme d’investissement en devises Ă©trangĂšres pour les non-rĂ©sidents

La Banque centrale de Tunisie prĂ©pare le lancement imminent d’une nouvelle version de sa plateforme d’investissement en devises Ă©trangĂšres, destinĂ©e aux Tunisiens rĂ©sidant Ă  l’étranger. Cette initiative vise Ă  faciliter l’accĂšs Ă  des produits financiers adaptĂ©s et Ă  mobiliser davantage les ressources de la diaspora au service du dĂ©veloppement national.

Le gouverneur de la Banque centrale, Fethi Zouhair Nouri, a soulignĂ© lors de la deuxiĂšme Ă©dition du Tunisia Global Forum (TGF), organisĂ© Ă  Tunis par l’Association des Tunisiens des Grandes Écoles (ATUGE), l’importance stratĂ©gique de la diaspora tunisienne, considĂ©rĂ©e comme un capital humain et financier essentiel Ă  la croissance durable du pays. Il a rappelĂ© que les transferts de fonds des Tunisiens Ă  l’étranger reprĂ©sentaient prĂšs de 30 % des rĂ©serves totales en devises Ă©trangĂšres Ă  fin 2024.

Fethi Zouhair Nouri a Ă©galement insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper des instruments financiers adaptĂ©s aux besoins de la diaspora, en s’inspirant des meilleures pratiques internationales. Parmi les pistes Ă©voquĂ©es : l’émission d’obligations de la diaspora (« diaspora bonds ») destinĂ©es Ă  financer des entreprises locales et des projets d’infrastructure, ainsi que la crĂ©ation de nouveaux produits d’épargne dĂ©diĂ©s aux Tunisiens de l’étranger.

Dans le cadre de la modernisation de ses services, la BCT prĂ©voit prochainement la mise en ligne d’une nouvelle plateforme numĂ©rique baptisĂ©e « EXOP », permettant le dĂ©pĂŽt, le traitement et le suivi des requĂȘtes adressĂ©es Ă  l’institution. Une nouvelle version de la plateforme dĂ©diĂ©e aux investissements en devises des non-rĂ©sidents (fiche-invest.bct.gov.tn/Fichinvest) sera Ă©galement dĂ©ployĂ©e.

Le gouverneur a rappelĂ© que la diaspora tunisienne, estimĂ©e Ă  1,8 million de personnes, principalement en Europe et dans les pays du Golfe, reprĂ©sente l’une des principales sources de devises pour la Tunisie. À fin 2024, les transferts de fonds des Tunisiens de l’étranger Ă©quivalaient Ă  30 % des rĂ©serves de change de la BCT, soit environ 6,5 % du PIB national, contribuant Ă  la stabilitĂ© macroĂ©conomique du pays.

Transition énergétique : Le secteur bancaire, un pivot incontournable

Depuis quelque temps, on assiste Ă  une implication totale des banques tunisiennes dans l’effort national de transition Ă©nergĂ©tique, Ă  tel point qu’elles sont devenues, en quelque sorte, l’un des pivots incontournables de ce processus.

La Presse —Tous les indicateurs laissent penser que la Tunisie est en mesure de gagner son enjeu Ă©nergĂ©tique. En effet, notre pays n’a cessĂ©, depuis quelque temps, de rĂ©aliser, de l’avis mĂȘme des instances internationales spĂ©cialisĂ©es, des avancĂ©es encourageantes, ce qui lui permet d’amĂ©liorer, nettement, son indice de transition Ă©nergĂ©tique et d’amĂ©liorer, ainsi, son niveau de performance.

Mais ce qui importe beaucoup plus que le rĂ©sultat en lui-mĂȘme, c’est le niveau d’engagement et cette mobilisation gĂ©nĂ©rale pour rĂ©ussir cette transition stratĂ©gique. Toutefois, la palme devrait revenir, certainement, au secteur bancaire qui fait preuve d’une adhĂ©sion totale Ă  ce processus, grĂące notamment Ă  des politiques de financement innovantes, qui encouragent surtout les technologies propres et les pratiques durables.

On retient ainsi la dĂ©termination des banques tunisiennes Ă  accompagner les entreprises tunisiennes dans leur processus de transition Ă  travers notamment la diversification des mĂ©canismes financiers, la consolidation des incitations, la multiplication des partenariats stratĂ©giques et le soutien Ă  l’investissement.

Cette assistance aux entreprises porte essentiellement sur la transformation managĂ©riale Ă  travers notamment la valorisation des projets verts, et la dĂ©carbonation au niveau des processus d’exploitation et de fabrication.

Servir les paramĂštres  de performance

Une transformation que tout le monde qualifie de stratĂ©gique, car une fois bien conduite, elle apporterait beaucoup Ă  l’entreprise en termes de rĂ©duction des frais opĂ©ratoires, d’amĂ©lioration de la compĂ©titivitĂ©, de la rapiditĂ© d’exĂ©cution et, d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, de renforcement des paramĂštres de performance.

Il est utile de rappeler que la question d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et de la dĂ©carbonation n’est pas un simple choix mais plutĂŽt, comme le rappelle un responsable financier, «un impĂ©ratif de survie Â», surtout, soutient-il, qu’une «nouvelle taxe carbone entrera en vigueur, Ă  partir de 2026, et qui concernera, dans un premier temps, six secteurs Ă©conomiques Â». Le bilan carbone des entreprises serait donc dĂ©terminant dans le niveau de performance de l’entreprise, qu’elle que soit sa catĂ©gorie. 

Nous ne devons pas oublier que la nouvelle taxe carbone (mise en application du MĂ©canisme d’ajustement carbone aux frontiĂšres «Macf Â») et l’engagement de l’Union europĂ©enne de rĂ©duire de 55 % ses Ă©missions carbones d’ici 2030 placeront notre Ă©conomie face Ă  de nouvelles responsabilitĂ©s.

Ce qui fait que les entreprises tunisiennes sont dans l’obligation de s’aligner rapidement Ă  cette tendance pour rĂ©sister Ă  la concurrence et surtout Ă©viter les opĂ©rations de dĂ©localisation.

Les spĂ©cialistes reconnaissent, en effet, que «dans un nouveau contexte international marquĂ© par les pressions technologiques, climatiques et environnementales, la garantie d’une production bas carbone durable et l’élargissement du niveau de compĂ©titivitĂ© verte sont des alternatives stratĂ©giques notamment pour un tissu Ă©conomique reposant essentiellement sur les PME». 

Un tel pari nĂ©cessite, toutefois, «des dispositions particuliĂšres Â». Il s’agit d’abord de l’innovation Ă  travers «la modernisation totale des processus de productions». Il s’agit aussi de l’optimisation des investissements durables et des financements verts et l’élargissement de l’ouverture sur les marchĂ©s extĂ©rieurs.

Tourisme tunisien : Sous le signe de la relance

Le secteur touristique tunisien confirme sa reprise en 2025 avec une hausse notable des arrivĂ©es et des recettes. PortĂ©e par la fidĂ©litĂ© des marchĂ©s maghrĂ©bins et europĂ©ens, la Tunisie s’oriente vers une stratĂ©gie de diversification et de montĂ©e en gamme pour renforcer son positionnement. Pendant ce temps, le Maroc et l’Égypte poursuivent Ă©galement leur dynamique positive, dans un contexte rĂ©gional porteur.

La Presse —La Tunisie poursuit sur sa lancĂ©e touristique en 2025. Au terme des six premiers mois de l’annĂ©e, le pays a accueilli 4,3 millions de visiteurs, soit une progression de 11 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2024. Une performance qui confirme le rebond entamĂ© aprĂšs la crise sanitaire, et qui place le pays sur une trajectoire rĂ©aliste pour atteindre son objectif de 11 millions de touristes d’ici la fin de l’annĂ©e.

Cette dynamique est soutenue par la fidĂ©litĂ© des marchĂ©s traditionnels, notamment les voisins algĂ©riens et libyens, ainsi que par une reprise constante des arrivĂ©es en provenance d’Europe, en particulier de France, d’Allemagne et du Royaume-Uni. MalgrĂ© de nouvelles rĂšgles d’entrĂ©e pour les touristes europĂ©ens (exigence de passeport Ă  partir de janvier 2025) et la gĂ©nĂ©ralisation de la taxe de sĂ©jour, les flux touristiques n’ont pas Ă©tĂ© impactĂ©s.

La Tunisie reste prisĂ©e pour son offre balnĂ©aire compĂ©titive, qui allie soleil, plages et bon rapport qualitĂ©-prix. Toutefois, consciente des limites de ce modĂšle centrĂ© sur le « all inclusive Â», le pays amorce une transformation stratĂ©gique. Le ministĂšre du Tourisme mise dĂ©sormais sur la qualitĂ©, la durabilitĂ© et la valorisation des richesses culturelles et naturelles, avec Ă  la clĂ© la modernisation des infrastructures d’hĂ©bergement et la formation du personnel touristique.

Appuyer le transport aérien

Sur le plan Ă©conomique, les recettes touristiques ont atteint 3 milliards de dinars tunisiens, soit environ 1,04 milliard de dollars, en hausse de 8 % par rapport Ă  2024. La dĂ©pense moyenne par touriste reste toutefois faible, autour de 241 dollars, ce qui souligne l’urgence de la montĂ©e en gamme de l’offre pour accroĂźtre la valeur ajoutĂ©e du secteur.

Afin de renforcer sa connectivitĂ© aĂ©rienne, la Tunisie a conclu plusieurs partenariats avec des transporteurs Ă©trangers, notamment europĂ©ens. Une nĂ©cessitĂ© stratĂ©gique, dans un contexte oĂč la compagnie nationale « Tunisair Â» peine Ă  rĂ©pondre Ă  la demande croissante. Cette dĂ©marche permettra de mieux capter les flux touristiques durant les pics saisonniers, notamment l’étĂ© et la pĂ©riode des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, sans oublier le retour massif des membres de la diaspora.

Sur le reste du continent, le Maroc et l’Égypte poursuivent Ă©galement leur progression. Le Maroc a accueilli 8,9 millions de touristes au premier semestre, tirant profit de sa connectivitĂ© renforcĂ©e, de la montĂ©e en puissance de son offre culturelle et de ses politiques promotionnelles.

De son cĂŽtĂ©, l’Égypte a franchi la barre des 8,7 millions de visiteurs, soutenue par une politique de visas assouplie et une stratĂ©gie de relance qui mise notamment sur l’inauguration prochaine du Grand MusĂ©e Ă©gyptien, un projet phare Ă  fort potentiel d’attractivitĂ©. Dans un contexte de reprise globale du tourisme en Afrique du Nord, la Tunisie avance avec ses propres atouts et ses ambitions renouvelĂ©es.

La saison estivale 2025, déjà bien entamée, devrait consolider ces acquis et permettre au pays de conforter sa place parmi les destinations incontournables du bassin méditerranéen.

Kairouan : effondrement d’une partie de la barriĂšre mĂ©tallique des Bassins des Aghlabides

Une partie de la barriĂšre mĂ©tallique entourant les Bassins des Aghlabides, site historique emblĂ©matique de Kairouan, s’est effondrĂ©e lundi soir suite aux fortes rafales de vent qui ont frappĂ© la rĂ©gion, a rapportĂ© le correspondant local de Diwan FM.

Heureusement, aucun dommage humain n’a Ă©tĂ© signalĂ©. L’incident est survenu Ă  un moment oĂč la frĂ©quentation du site Ă©tait faible en raison des tempĂ©ratures record enregistrĂ©es dans la rĂ©gion, limitant ainsi les risques pour les passants.

Cet Ă©vĂ©nement a suscitĂ© l’indignation des acteurs de la sociĂ©tĂ© civile locale, qui dĂ©noncent la dĂ©gradation progressive du site, notamment l’accumulation de dĂ©chets et la propagation de mauvaises odeurs qui affectent l’environnement et l’image du monument depuis plusieurs mois. La barriĂšre endommagĂ©e reprĂ©sente dĂ©sormais un danger potentiel pour les piĂ©tons.

Les habitants et les militants appellent les autorités compétentes à intervenir rapidement pour la restauration et la préservation des Bassins des Aghlabides, patrimoine historique et touristique de la ville.

 

Des locations collées partout : Monastir lance la chasse aux affiches

Des locations collées partout : Monastir lance la chasse aux affiches

La municipalitĂ© de Monastir a alertĂ© sur l’ampleur prĂ©occupante du phĂ©nomĂšne d’affichage anarchique d’annonces de location sur les murs des Ă©tablissements publics, les panneaux de signalisation et les Ă©quipements municipaux, altĂ©rant l’esthĂ©tique urbaine et menaçant la sĂ©curitĂ© routiĂšre.

Selon les constats municipaux, les murs et façades de plusieurs bĂątiments publics emblĂ©matiques – notamment l’hĂŽpital universitaire Fattouma Bourguiba, ses cliniques externes, l’école primaire 1er Juin, la clinique de mĂ©decine dentaire, la facultĂ© de pharmacie, ainsi que le centre des finances – sont envahis par des affiches publicitaires de particuliers proposant des logements meublĂ©s Ă  la location, Ă  la journĂ©e ou Ă  la semaine, ciblant notamment les Ă©tudiants, le personnel soignant et les vacanciers.

Les stations de la SociĂ©tĂ© rĂ©gionale de transport du Sahel, les poteaux Ă©lectriques et les panneaux de signalisation ne sont pas Ă©pargnĂ©s. Certains affichages vont jusqu’à suspendre des banderoles plastifiĂ©es avec des fils mĂ©talliques, occupant illĂ©galement l’espace public pendant de longues pĂ©riodes, parfois toute l’annĂ©e.

Makram Chouikha, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral chargĂ© de la gestion municipale, a dĂ©noncĂ© un comportement â€œĂ©tranger Ă  la culture urbaine de la ville”, soulignant son impact nĂ©gatif sur l’image de Monastir. Il a qualifiĂ© ces actes “d’atteinte manifeste au domaine public”, passible de sanctions lĂ©gales.

“Il est inadmissible de transformer les Ă©quipements collectifs, notamment les panneaux de signalisation, en supports publicitaires illĂ©gaux”, a-t-il dĂ©clarĂ©, mettant en garde contre les risques accrus d’accidents de la route.

Chouikha a Ă©galement rappelĂ© que toute forme de publicitĂ© est soumise Ă  une autorisation prĂ©alable dĂ©livrĂ©e par la municipalitĂ©, et qu’elle doit ĂȘtre effectuĂ©e par des entitĂ©s agréées disposant de licences officielles, ce qui n’est pas le cas des particuliers ou des courtiers responsables de ces affichages.

La municipalitĂ© a annoncĂ© le lancement imminent d’une campagne de rĂ©pression ciblant ces pratiques illĂ©gales, assortie de poursuites pour atteinte au domaine public et publicitĂ© sans autorisation lĂ©gale.

Des faits et des chiffres

10,896 

Au 13 juillet 2025, les quantités de céréales collectées dans les centres de collecte ont atteint 10,896 millions de quintaux, un niveau supérieur à la moyenne des cinq derniÚres années. Parmi ces récoltes, 94,2 % sont destinées à la consommation (10,269 millions de quintaux) et 5,8 % sont des semences sélectionnées (0,628 million).

La rĂ©partition des cĂ©rĂ©ales pour la consommation comprend principalement 6,813 millions de quintaux de blĂ© dur, 2,889 millions d’orge, ainsi que du blĂ© tendre et du triticale. La collecte est largement concentrĂ©e dans les rĂ©gions de BĂ©ja (23,62 %), Bizerte (14,60 %) et Siliana (13,10 %). Pour faciliter la campagne de collecte, une cellule de suivi a Ă©tĂ© mise en place afin d’aider les agriculteurs et acteurs concernĂ©s. 

2.078,5

Au terme du premier trimestre 2025, les finances publiques tunisiennes affichent un excĂ©dent budgĂ©taire de 2.078,5 millions de dinars, selon une note de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (Iace). Toutefois, cet excĂ©dent reste comptable et ne reflĂšte pas la rĂ©alitĂ© de la trĂ©sorerie disponible.

La mĂȘme source souligne une baisse des dĂ©penses d’investissement (-33,7%) et de gestion (-27,7%), traduisant des tensions de liquiditĂ©, malgrĂ© une hausse de 7,7 % des recettes fiscales (12.556 MD), tirĂ©e par l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s non pĂ©troliĂšres. Le financement exceptionnel de 7.000 MD auprĂšs de la BCT illustre les difficultĂ©s Ă  mobiliser des ressources.

Les subventions ont augmentĂ© (1.527,1 MD), notamment pour le transport et les produits de base. La dette intĂ©rieure reste la principale source de financement, bien qu’en lĂ©ger recul. Enfin, l’Iace rappelle que la pĂ©riode 2021-2024, marquĂ©e par des crises successives, a vu l’Etat maintenir son rĂŽle social malgrĂ© les contraintes budgĂ©taires accrues.

109,3

Avec un chiffre d’affaires global de 109,3 MD au 30 juin 2025, en hausse de 6 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2024, BH Assurance confirme sa dynamique de croissance. Cette performance est portĂ©e par l’assurance non-vie, qui a gĂ©nĂ©rĂ© 65,9 MD (+9,7 %), tandis que l’assurance vie est restĂ©e quasi stable Ă  43,4 MD.

Les primes cĂ©dĂ©es ont progressĂ© de 16 %, notamment en raison d’une importante cession en Incendie. Autre indicateur favorable : la charge de sinistres a nettement reculĂ© de 15 %, passant de 79,1 MD Ă  67,3 MD, ce qui amĂ©liore la rentabilitĂ© technique. Par ailleurs, les produits des placements ont enregistrĂ© une croissance de 12 %, confirmant la soliditĂ© financiĂšre de la compagnie sur le premier semestre 2025.

7,6 %

Au 30 juin 2025, les dĂ©pĂŽts de la clientĂšle de l’Union Internationale de Banques (UIB) ont progressĂ© de 7,6 % sur un an, atteignant 7.077,5 MD, portĂ©s par la hausse des dĂ©pĂŽts Ă  vue, d’épargne et Ă  terme. En revanche, les crĂ©dits nets Ă  la clientĂšle ont reculĂ© de 2,6 %, Ă  6.340,2 MD. Le produit net bancaire (PNB) a enregistrĂ© une baisse de 3 %, Ă  258,9 MD, en raison notamment de la chute de la marge d’intĂ©rĂȘt (-8,2 %). Les revenus du portefeuille-titres ont augmentĂ© de 8,2 %, compensant partiellement cette baisse.

ParallĂšlement, les charges opĂ©ratoires (+8,2 %) et les frais de personnel (+8,4 %) ont pesĂ© sur le rĂ©sultat brut d’exploitation, qui recule de 14,8 %. Le coefficient d’exploitation s’est dĂ©tĂ©riorĂ© Ă  56,6 %, contre 50,8 % un an auparavant, traduisant une baisse d’efficacitĂ© dans la gestion opĂ©rationnelle de la banque.

Deux nouveaux centres de santé ouverts à Médenine-Sud

Le ministĂšre de la SantĂ© a annoncĂ©, mardi, dans un communiquĂ©, l’ouverture de deux centres de santĂ© de base dans les localitĂ©s d’Amra Al Jadida et de Ferjania, situĂ©es dans la dĂ©lĂ©gation de MĂ©denine-Sud (gouvernorat de MĂ©denine), pour un montant de 320 mille dinars chacun.

Ces deux centres fourniront des services de santé essentiels, tels que le suivi de la santé maternelle et infantile (y compris la vaccination), la santé scolaire et les premiers soins. Ils ont été entiÚrement équipés et dotés des ressources médicales nécessaires.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique de rapprochement des services de santĂ© des citoyens, selon le mĂȘme communiquĂ©.

Orientation scolaire et universitaire : Un systĂšme Ă  bout de souffle ?

Disons-le sans ambages : l’accueil, l’encadrement et l’information des nouveaux Ă©tudiants de la part des Ă©tablissements universitaires est loin d’ĂȘtre au niveau. L’étudiant se trouve seul dans un environnement inconnu. Dans de nombreuses institutions, le nouveau bachelier ne sait pas Ă  qui s’adresser pour obtenir une information. Le dĂ©but du parcours est trĂšs compliquĂ© car ces novices sont livrĂ©s Ă  eux-mĂȘmes.

La Presse — Le parcours scolaire dans le secondaire n’est pas diffĂ©rent. Le lycĂ©en, jusqu’en classe terminale, ignore ce qui l’attend, une fois reçu au bac.

Satisfaire les choix 

D’oĂč, justement, l’incontournable question de l’orientation scolaire puis universitaire qui reste la grande inconnue.

Nous le constatons chaque annĂ©e lorsque les nouveaux bacheliers sont soumis Ă  l’épreuve des choix des filiĂšres.

La majoritĂ©, pour ne pas dire tous, affirme qu’ils n’ont aucune idĂ©e sur les parcours universitaires ou professionnels qui les attendent. Une indigence manifeste en matiĂšre d’information et de formation ! 

Le guide de l’orientation universitaire leur propose des centaines de spĂ©cialitĂ©s dans plusieurs domaines d’études et de formation mais ils Ă©prouvent toutes les difficultĂ©s du monde Ă  faire le choix.

Le ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique (Mesrs) assure, officiellement, qu’il met Ă  la disposition des nouveaux bacheliers plus de 78.000 places dans les 12 universitĂ©s du pays alors que le nombre des nouveaux bacheliers pour l’annĂ©e 2025 est d’un peu plus de 76.000. Ces places se rĂ©partissent entre les 12 universitĂ©s (sans compter l’universitĂ© virtuelle) et les 206 institutions d’enseignement supĂ©rieur.

Or cette offre ne rĂ©sout, en aucun cas, la problĂ©matique de la satisfaction des choix. Les futurs Ă©tudiants ne sont pas sĂ»rs d’obtenir l’un des trois premiers choix et, Ă  plus forte raison, le premier choix. À l’exception, bien sĂ»r, des laurĂ©ats qui sont les premiers Ă  ĂȘtre servis.

Les rĂ©sultats de l’orientation universitaire ne satisfaisant pas tout le monde, beaucoup de bacheliers optent pour l’enseignement supĂ©rieur privĂ©. Aujourd’hui, on trouve plus de 80 Ă©tablissements privĂ©s qui s’efforcent d’ĂȘtre Ă  l’écoute du plus grand nombre d’insatisfaits du secteur public.

D’autres Ă©tudiants choisissent de poursuivre leurs Ă©tudes Ă  l’étranger dans des domaines qu’ils ne peuvent pas obtenir en Tunisie en raison du systĂšme d’orientation actuel comme les Ă©tudes en mĂ©decine ou en mĂ©decine dentaire ou pharmaceutiques. Ils y vont Ă  leur propre compte dans des pays de l’ex-Europe de l’Est (Ukraine-surtout avant la guerre- ou la Roumanie). Cette opportunitĂ© n’est pas Ă  la portĂ©e du premier venu.

D’autres destinations sont proposĂ©es par des agences et divers organismes plus ou moins officiels.

Déséquilibre entre les filiÚres

Tout compte fait, le systĂšme d’orientation continue de traĂźner avec lui ses points de faiblesse et son inefficacitĂ©. On en mesure l’impact Ă  la lumiĂšre des promotions annuelles et ces dizaines de milliers de diplĂŽmĂ©s qui ne trouvent pas d’emploi. D’un autre cĂŽtĂ©, on constate un dĂ©sĂ©quilibre dans certaines filiĂšres. Il y a, en effet, un manque dans des spĂ©cialitĂ©s recherchĂ©es.

Pour mieux comprendre ce phĂ©nomĂšne, il faut revenir au cycle de l’enseignement secondaire. Et lĂ  on voit que le systĂšme de l’orientation qui dĂ©bute Ă  partir de la premiĂšre annĂ©e, voire dĂšs la neuviĂšme constitue un vrai casse-tĂȘte autant pour les Ă©lĂšves que pour leurs parents. Les Ă©lĂšves ont le choix, dĂšs la premiĂšre annĂ©e secondaire, entre 4 parcours: lettres, sciences, Ă©conomie et services, technologie informatique.

C’est en deuxiĂšme annĂ©e secondaire que les lycĂ©ens seront dĂ©finitivement orientĂ©s vers les 7 sections qui mĂšnent au bac; Ă  savoir les sections lettres, mathĂ©matiques, Ă©conomie et gestion, sciences expĂ©rimentales, sciences techniques, sciences informatiques et sport.

Bien sĂ»r, il y a des possibilitĂ©s de rĂ©orientation. Toutefois, ce sont les critĂšres d’orientation qui ne cessent d’alimenter la polĂ©mique.

Ne plus investir Ă  perte

Ces critĂšres font en sorte que nous obtenions la configuration que nous connaissons. Il suffit de regarder la “pyramide” des sections qui se prĂ©sentent au bac.

Ainsi, nous trouvons, du moins pour cette annĂ©e, que les effectifs des candidats au bac ont favorisĂ© la section â€œĂ©conomie et gestion”. Ce qui veut dire que cette section a servi Ă  “caser” le plus grand nombre d’élĂšves ayant posĂ© des difficultĂ©s au niveau des critĂšres en vigueur.

Le taux de refusés est assez élevé (57.26 %) aprÚs celui des littéraires qui est de 60.80 %.

La deuxiĂšme position est celle de la section “sciences expĂ©rimentales” avec ses 29.085 candidats mais avec un taux de recalĂ©s assez tolĂ©rable de 36.36 %.

La section “lettres” prĂ©sente, toujours, un nombre de candidats relativement consĂ©quent : 25.391. On trouve, en quatriĂšme place, les candidats des “sciences techniques” au nombre de 19.659 suivis des “sciences informatiques” avec les 8.243 candidats. 

Les matheux n’alignent  que 7.981 mais affichent, comme toujours, les meilleurs taux de rĂ©ussite: 82.62 %. Pour sa part, la section “sport” ne poserait aucun problĂšme car les critĂšres de choix lors de l’opĂ©ration d’orientation sont plus clairs.

Ce classement selon les effectifs et selon les taux de rĂ©ussite, montre un certain dĂ©sĂ©quilibre. 

Quand on sait aussi que le systĂšme actuel d’orientation est assez ancien, on comprend la nĂ©cessitĂ© de le rĂ©ajuster afin de le mettre au diapason des Ă©volutions technologiques et l’adapter aux nouvelles configurations du marchĂ© de l’emploi.

Car chacun de nous en conviendra: il n’est plus question d’investir à perte dans l’enseignement.

En d’autres termes, notre pays ne doit plus former des compĂ©tences et des diplĂŽmĂ©s pour, ensuite, gonfler les rangs des diplĂŽmĂ©s-chĂŽmeurs. Mais ce qui est plus grave c’est de former des Ă©lites qui iront utiliser leur savoir Ă  l’étranger.   

Comment la Tunisie peut devenir un hub culturel régional : les propositions choc de Moez Gdiri

Le metteur en scĂšne et professeur de théùtre Moez Gdiri  a publiĂ© un manifeste ambitieux sur son compte officiel du rĂ©seau social Facebook, plaidant pour une refonte complĂšte du paysage culturel tunisien. Son texte, intitulĂ© « Manifeste pour une renaissance culturelle tunisienne Â», propose une feuille de route articulĂ©e autour de sept axes majeurs, mĂȘlant innovation lĂ©gislative, stratĂ©gie Ă©conomique et valorisation des talents locaux.

Gueddiri souligne d’emblĂ©e l’inadĂ©quation des lois culturelles tunisiennes, datant des annĂ©es 1960 et 1970, avec les rĂ©alitĂ©s actuelles. Il appelle Ă  une rĂ©vision des textes rĂ©gissant le soutien aux Ɠuvres artistiques, transformant les subventions en investissements Ă  rendement mesurable. Â« Pas de dĂ©veloppement sans innovation, et pas d’innovation sans audace lĂ©gislative Â», affirme-t-il, insistant sur la nĂ©cessitĂ© d’un cadre juridique adaptĂ© Ă  l’économie numĂ©rique et Ă  l’exportation de contenus culturels.

L’artiste propose l’organisation d’un Â« rĂ©fĂ©rendum culturel national Â», rĂ©unissant ministĂšres, syndicats, artistes et acteurs Ă©conomiques. Objectif : Ă©laborer un nouveau pacte fondĂ© sur l’identitĂ© tunisienne et des projets artistiques porteurs de sens, au-delĂ  du simple divertissement.

Sur le plan Ă©conomique, Gueddiri plaide pour une stratĂ©gie inspirĂ©e des modĂšles sud-corĂ©en, turc ou marocain, oĂč les industries crĂ©atives gĂ©nĂšrent des milliards de dollars. Il rappelle les atouts tunisiens : des dĂ©cors naturels exceptionnels, des techniciens qualifiĂ©s, une main-d’Ɠuvre compĂ©titive et un patrimoine sous-exploitĂ©. Pour concrĂ©tiser ce potentiel, il suggĂšre la crĂ©ation d’une structure dĂ©diĂ©e, Â« Tunisian Creative Export Â», chargĂ©e de promouvoir les crĂ©ateurs Ă  l’international.

Le metteur en scĂšne dĂ©fend l’idĂ©e d’une politique d’ouverture aux plateformes comme Netflix, Amazon ou HBO. Un tournage Ă©tranger en Tunisie pourrait, selon lui, injecter 50 000 dollars par jour dans l’économie locale, tout en crĂ©ant des emplois et en formant les jeunes aux mĂ©tiers de l’audiovisuel. Par ailleurs, il prĂŽne la relance de la NPA Ă  savoir l’institution publique Ă  l’origine de chefs-d’Ɠuvre comme Â« El Khottab Al Bab Â». Selon lui, sa disparition a entraĂźnĂ© un dĂ©clin qualitatif et une gabegie financiĂšre. Il propose d’en faire un pĂŽle compĂ©titif, collaborant avec le secteur privĂ© et offrant des chances Ă©quitables aux jeunes talents.

Gueddiri dĂ©plore l’absence de la Tunisie sur la scĂšne artistique internationale, malgrĂ© les efforts individuels de certains artistes. Pour y remĂ©dier, il propose la crĂ©ation d’une plateforme nationale de distribution de contenus (films, sĂ©ries, musique), couplĂ©e Ă  des partenariats avec les grands festivals et un fonds d’export culturel gĂ©rĂ© conjointement par l’État et la sociĂ©tĂ© civile.

Le  metteur en scĂšne insiste sur l’importance d’offrir des dĂ©bouchĂ©s Ă©conomiques aux jeunes diplĂŽmĂ©s des Ă©coles d’art, souvent contraints Ă  l’exil. « Nous avons les talents, l’imagination et la motivation. Il ne manque qu’une oreille politique Ă  l’écoute et une administration qui croit en nous Â», conclut-il.

La Tunisie peut-elle encore sĂ©duire sa diaspora ? L’étude qui divise

C’est un portrait sans concession de la communautĂ© tunisienne Ă  l’étranger qu’a dĂ©voilĂ© Nabil Belaam, directeur gĂ©nĂ©ral d’Emrhod Consulting, Ă  l’occasion du Tunisia Global Forum 2025. PrĂ©sentĂ©e lors de ce rendez-vous annuel organisĂ© par l’ATUGE, une enquĂȘte inĂ©dite menĂ©e auprĂšs de 1041 expatriĂ©s tunisiens jette une lumiĂšre crue sur leurs relations complexes avec le pays natal.

L’étude, qui comble un vide statistique persistant, s’est appuyĂ©e sur un dispositif mĂ©thodologique hybride. Les chercheurs ont privilĂ©giĂ© les rencontres en face-Ă -face (80% des entretiens), menĂ©es principalement dans des hubs comme les aĂ©roports, tout en complĂ©tant par une collecte numĂ©rique (20%). Cette approche a permis de saisir la diversitĂ© d’une diaspora dont les principaux bassins se situent en France (prĂšs de 50% des rĂ©pondants), en Allemagne et en Italie (12% chacun), avec une prĂ©sence plus modeste dans le Golfe (5%).

Les chiffres rĂ©vĂšlent un dilemme profond : si 59% des sondĂ©s excluent tout retour au pays, une minoritĂ© significative de 20% affirme vouloir revenir coĂ»te que coĂ»te. Entre ces deux positions, 21% des rĂ©pondants – probablement les plus intĂ©ressants pour les dĂ©cideurs – conditionnent leur Ă©ventuel retour Ă  une amĂ©lioration sensible du climat Ă©conomique et administratif. Ces « retournables sous conditions Â» pointent du doigt les obstacles rĂ©currents : bureaucratie Ă©touffante, cadre rĂ©glementaire rigide et carences infrastructurelles.

L’analyse souligne le potentiel inexploitĂ© que reprĂ©sente cette diaspora qualifiĂ©e, oĂč se cĂŽtoient salariĂ©s (70%), entrepreneurs (15%) et autres profils variĂ©s. L’étude semble insister sur l’urgence de politiques publiques capables de transformer cette relation ambivalente en dynamique constructive. Pour les 21% d’indĂ©cis, seules des rĂ©formes structurelles pourraient faire pencher la balance, selon l’intervenant.

40 000 cerveaux en fuite : qui construira la Tunisie de demain ?

La Tunisie fait face Ă  un exode alarmant de ses ingĂ©nieurs. Selon le nouveau prĂ©sident de l’Ordre des ingĂ©nieurs, Mohsen Gharsi, environ 40 000 ingĂ©nieurs ont quittĂ© le pays au cours des derniĂšres annĂ©es, un chiffre qui soulĂšve de vives inquiĂ©tudes quant Ă  l’avenir des grands projets d’infrastructure et de dĂ©veloppement national.

S’exprimant ce mardi 22 juillet 2025 lors de la deuxiĂšme Ă©dition du Tunisia Global Forum qui s’est tenue sous le thĂšme “Innover pour attirer. Investir pour transformer”, Gharssi a qualifiĂ© cette hĂ©morragie de “point noir” dans le paysage socio-Ă©conomique tunisien. Il a tirĂ© la sonnette d’alarme sur les conditions de vie prĂ©caires des ingĂ©nieurs, soulignant que les bas salaires et l’absence de perspectives professionnelles sont les principaux moteurs de cette migration massive.

“L’ingĂ©nieur tunisien n’est plus en mesure de survivre avec un salaire dĂ©risoire. Il est urgent de revoir leur statut et leurs conditions de travail”, a encore prĂ©cisĂ© Mohsen Gharssi.

Face Ă  cette situation jugĂ©e critique, le doyen a interpellĂ© le prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, afin de prendre des mesures urgentes. Il appelle Ă  l’adoption d’un cadre lĂ©gal spĂ©cifique pour la profession d’ingĂ©nieur, ainsi qu’à la fixation d’un salaire de rĂ©fĂ©rence unifiĂ© pour garantir un minimum de stabilitĂ©.

Mais au-delĂ  de l’aspect social, Mohsen Gharssi a insistĂ© sur les consĂ©quences sĂ©curitaires et Ă©conomiques de cette fuite des cerveaux, qualifiant la question de la migration des ingĂ©nieurs de “dossier de sĂ©curitĂ© nationale”. “Si nos ingĂ©nieurs ne sont plus lĂ  pour mener les grands projets, alors qui le fera ?”, s’est-il interrogĂ©, estimant que leur absence menace directement les ambitions de dĂ©veloppement du pays.

Dans un appel symbolique aux ingĂ©nieurs de la diaspora, Gharssi a dĂ©clarĂ© : “La charitĂ© ne commence que si les enfants de la maison se soutiennent entre eux”, soulignant l’urgence de retenir les compĂ©tences locales et de valoriser leur rĂŽle dans l’économie et la sociĂ©tĂ©, notamment Ă  l’intĂ©rieur du pays.

MalgrĂ© ce constat inquiĂ©tant, un espoir semble Ă©merger du cĂŽtĂ© de la diaspora. Amine Alloulou, prĂ©sident de l’Association des Tunisiens diplĂŽmĂ©s des grandes Ă©coles, a rĂ©vĂ©lĂ© qu’une majoritĂ© des compĂ©tences tunisiennes Ă  l’étranger – plus de 70 % – songent Ă  revenir pour lancer des projets dans leur pays d’origine. Cette tendance, observĂ©e Ă  travers des sondages rĂ©cents, laisse entrevoir une possibilitĂ© de redynamisation du tissu Ă©conomique national.

Alloulou a assurĂ© que les institutions tunisiennes sont conscientes de l’enjeu et prĂȘtes Ă  accompagner le retour des talents par des mĂ©canismes de soutien adaptĂ©s.

Sfax : plus de 17 000 bouteilles d’eau minĂ©rale saisies pour non-conformitĂ© sanitaire

Plus de 17 000 bouteilles d’eau minĂ©rale ont Ă©tĂ© saisies par les Ă©quipes de contrĂŽle de l’Instance Nationale de la SĂ©curitĂ© Sanitaire des Produits Alimentaires (INSSPA), dans le gouvernorat de Sfax, pour non-respect des normes sanitaires de stockage.

Dans un communiquĂ© publiĂ© ce mardi, l’INSSPA indique que l’opĂ©ration de contrĂŽle a permis la saisie de 11 692 bouteilles d’eau minĂ©rale de diffĂ©rentes contenances (1 litre, 1,5 litre et 2 litres), ainsi que de 5 510 bouteilles de 6 litres, toutes exposĂ©es directement aux rayons du soleil, en violation des conditions de conservation prĂ©vues par la rĂ©glementation.

L’exposition prolongĂ©e de l’eau Ă  la chaleur et Ă  la lumiĂšre constitue un risque direct pour la qualitĂ© du produit et la santĂ© des consommateurs, souligne l’Instance, rappelant que le respect des normes de stockage – notamment en Ă©vitant l’exposition au soleil ou Ă  l’humiditĂ© – est une exigence essentielle pour garantir la sĂ©curitĂ© de ce produit de premiĂšre nĂ©cessitĂ©.

Cette opĂ©ration s’inscrit dans le cadre d’une campagne nationale de renforcement des contrĂŽles sanitaires dans le secteur de l’alimentation, en particulier en pĂ©riode estivale, oĂč les tempĂ©ratures Ă©levĂ©es augmentent les risques de dĂ©gradation des produits sensibles.

L’INSSPA a rĂ©affirmĂ© son engagement Ă  poursuivre ses actions de contrĂŽle dans toutes les rĂ©gions du pays et Ă  appliquer les sanctions prĂ©vues par la lĂ©gislation, incluant la saisie et la destruction des produits non conformes, ainsi que la rĂ©daction de procĂšs-verbaux Ă  l’encontre des contrevenants.

Par ailleurs, l’Instance invite les citoyens Ă  signaler toute infraction ou pratique douteuse en matiĂšre de sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments, en appelant le numĂ©ro vert gratuit 80 106 977 ou en contactant directement ses services au 70 168 050.

Un séisme de magnitude 6,5 frappe la Russie

Un sĂ©isme de magnitude 6,5 a frappĂ© mardi la rĂ©gion de la baie d’Avatcha, au large de la pĂ©ninsule du Kamtchatka, dans l’ExtrĂȘme-Orient russe, ont indiquĂ© les autoritĂ©s locales. Ce tremblement de terre survient alors que la rĂ©gion est toujours secouĂ©e par des rĂ©pliques consĂ©cutives Ă  une sĂ©rie de puissants sĂ©ismes enregistrĂ©s au cours du week-end.

Selon la branche rĂ©gionale de l’Institut de gĂ©ophysique de l’AcadĂ©mie des sciences de Russie, la secousse s’est produite Ă  13h59 heure locale (01h59 GMT), Ă  une profondeur de 51,2 kilomĂštres, et Ă  environ 170 kilomĂštres de Petropavlovsk-Kamtchatski, capitale administrative de la rĂ©gion.

Le ministĂšre russe des Situations d’urgence a prĂ©cisĂ© que le sĂ©isme a Ă©tĂ© ressenti avec une intensitĂ© pouvant atteindre 4 sur l’échelle locale dans la ville de Petropavlovsk-Kamtchatski et dans la commune voisine de Vilioutchinsk. De nombreux habitants ont signalĂ© avoir perçu les secousses, mais aucun dĂ©gĂąt majeur n’a Ă©tĂ© signalĂ© dans l’immĂ©diat.

Aucune alerte au tsunami n’a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©e aprĂšs cette rĂ©plique.

Ce nouvel Ă©pisode sismique intervient deux jours aprĂšs une sĂ©rie de sĂ©ismes qui ont touchĂ© la rĂ©gion dimanche, dont le plus puissant a atteint une magnitude de 7,6. À la suite d’un second sĂ©isme majeur ce mĂȘme jour, les autoritĂ©s avaient temporairement Ă©mis une alerte au tsunami pour les zones cĂŽtiĂšres du Pacifique, avant de la lever quelques heures plus tard.

La péninsule du Kamtchatka, située sur la ceinture de feu du Pacifique, est une zone à forte activité sismique, réguliÚrement touchée par des tremblements de terre.

CMF–CGA : Une convention pour renforcer la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme

Le Conseil du MarchĂ© Financier (CMF) et le ComitĂ© GĂ©nĂ©ral des Assurances (CGA) ont signĂ©, ce mardi, une convention de coopĂ©ration et d’échange d’informations dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifĂ©ration des armes.
Dans un communiqué commun, les deux institutions précisent que cet accord vise à établir un cadre opérationnel de collaboration dans les domaines du contrÎle et de la supervision.

Il prĂ©voit notamment la coordination des missions d’inspection conjointes, l’échange de donnĂ©es et d’informations utiles Ă  l’exercice de leurs missions respectives, ainsi que la collecte de statistiques et le renforcement du respect du cadre lĂ©gal en vigueur.

La convention comprend Ă©galement des dispositions relatives Ă  la mise en place de programmes conjoints de formation, Ă  l’échange d’expertises techniques, ainsi qu’à la concertation sur les textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires liĂ©s Ă  leurs champs d’intervention respectifs. Elle couvre aussi les questions relatives au dĂ©veloppement des services financiers numĂ©riques et Ă  la modernisation des mĂ©canismes de supervision.

Selon les signataires, cette initiative s’inscrit dans une dĂ©marche de renforcement de la coordination entre autoritĂ©s de rĂ©gulation, avec pour objectif de consolider la soliditĂ© du marchĂ© financier et du secteur des assurances, de promouvoir la stabilitĂ© financiĂšre, et de renforcer la protection des investisseurs et des clients des institutions supervisĂ©es. Le tout en conformitĂ© avec les standards internationaux et les meilleures pratiques en matiĂšre de gouvernance et de transparence.

La cĂ©rĂ©monie de signature s’est tenue au siĂšge du CGA, en prĂ©sence de la prĂ©sidente du ComitĂ© GĂ©nĂ©ral des Assurances, Jouda Khemiri, et du prĂ©sident du Conseil du MarchĂ© Financier, Hatem Smiri, ainsi que de plusieurs cadres des deux institutions.

Grande opĂ©ration de propretĂ© Ă  l’hĂŽpital rĂ©gional de Menzel Bouzelfa

Le district de santĂ© de Menzel Bouzelfa, dans le gouvernorat de Nabeul, a organisĂ© hier, lundi, une campagne de nettoyage complĂšte de l’environnement interne de l’hĂŽpital local de Menzel Bouzelfa. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement des actions environnementales sous le slogan « Un environnement propre
 une meilleure santĂ© Â».
Cette dĂ©marche vise Ă  soutenir les efforts conjoints pour maintenir la propretĂ© des Ă©tablissements de santĂ© et amĂ©liorer leur environnement. L’objectif est de garantir des conditions d’accueil et de traitement dĂ©centes pour les patients de l’hĂŽpital, ainsi qu’un cadre sanitaire durable.
La campagne a inclus la collecte des dĂ©chets plastiques, la taille des herbes, l’élimination des Ă©pines, le ramassage des dĂ©tritus et de la poussiĂšre, l’enlĂšvement des rĂ©sidus de taille, le traitement des insectes Ă  l’intĂ©rieur de l’établissement et l’amĂ©lioration de l’aspect gĂ©nĂ©ral des lieux.
Il est Ă  noter que de nombreuses initiatives environnementales ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© menĂ©es, visant Ă  protĂ©ger l’environnement et Ă  promouvoir le dĂ©veloppement durable. Ces initiatives comprennent des stratĂ©gies nationales pour l’économie verte, bleue et circulaire, des programmes d’éducation environnementale, des projets d’amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie dans les villes, ainsi que des actions de lutte contre la pollution plastique et de traitement des dĂ©chets.

La Tunisie brillamment reprĂ©sentĂ©e Ă  EURONEXT – la Bourse europĂ©enne

Un accueil chaleureux a Ă©tĂ© rĂ©servĂ© aux institutions tunisiennes reçues au siĂšge d’EURONEXT – La Bourse EuropĂ©enne, en reconnaissance de leur engagement et de leur dĂ©termination Ă  se conformer aux normes internationales les plus rigoureuses en matiĂšre de gouvernance financiĂšre, extra-financiĂšre et de lutte contre la criminalitĂ© financiĂšre et ce, en dĂ©pit d’un contexte Ă©conomique rĂ©gional et mondial complexe.

À l’occasion d’une cĂ©rĂ©monie internationale de certifications d’entreprises, conjointement organisĂ©e par COFICERT et l’IGSF, en collaboration avec EURONEXT, en son siĂšge, au sein de l’emblĂ©matique et prestigieuse Bourse de Paris, plusieurs institutions tunisiennes se sont illustrĂ©es pour leur engagement en faveur du respect des standards internationaux de conformitĂ©.

Un Ă©vĂ©nement de haut niveau qui a rĂ©uni des reprĂ©sentants d’institutions internationales majeures et de premier plan – Banque mondiale, Commission europĂ©enne, OCDE, EU Global Facility on AML/CFT – ainsi que des dĂ©lĂ©gations officielles issues d’une vingtaine de pays d’Afrique et du Moyen-Orient. Tous ont tĂ©moignĂ© de leur adhĂ©sion commune et concrĂšte, pour une finance durable qui soit Ă  la fois performante et Ă©thique.

La dĂ©lĂ©gation tunisienne ayant fait le dĂ©placement Ă  Paris a fait honneur Ă  la Tunisie en se dĂ©marquant parmi prĂšs de 15 pays Ă©mergents Ă  l’échelle du continent africain, sĂ©lectionnĂ©s sur une cinquantaine de pays en Afrique. Qu’il s’agisse d’une premiĂšre expĂ©rience de certification ou d’une reconduction, la Tunisie s’est distinguĂ©e par la diversitĂ© des entreprises et secteurs d’activitĂ©s reprĂ©sentĂ©s.

Forts de 5 certificats de conformitĂ© Ă  son actif, issus de 4 secteurs d’activitĂ© clĂ©s et stratĂ©giques (Banque, Leasing, IntermĂ©diation en Bourse et Distribution), la dĂ©lĂ©gation tunisienne fait partie des leaders de la conformitĂ© sur le continent, aux cĂŽtĂ©s notamment de leur voisin marocain 
 Des pays identifiĂ©s et retenus pour leur rĂŽle actif en matiĂšre de conformitĂ© et d’application des bonnes pratiques, de par leur disposition et efforts Ă  Ɠuvrer et se conformer aux standards internationaux les plus stricts. Un engagement venant renforcer et consolider rĂ©gionalement, l’amĂ©lioration du climat des affaires.

Une délégation tunisienne exemplaire

Souheil Skander, Dirigeant de COFICERT et co-organisateur de la manifestation de EURONEXT, a salué la délégation tunisienne qui a brillé par sa qualité et son nombre, dans la premiÚre place financiÚre européenne et une des principales mondiale.

Des certifications qui confirment la volontĂ© des entreprises tunisiennes Ă  s’inscrire durablement dans une logique de conformitĂ© affirmĂ©e, en s’alignant sur les rĂ©fĂ©rentiels internationaux les plus rigoureux. Sur le plan micro-Ă©conomique, ces certifications de valeur, observĂ©es et apprĂ©ciĂ©es, procurent un avantage concurrentiel et un outil de diffĂ©renciation indĂ©niable, destinĂ© aux acteurs Ă©conomiques et opĂ©rateurs financiers internationaux en quĂȘte de repĂšres fiables et indĂ©pendants. Sur un plan macro-Ă©conomique, ces certifications distinguent le pays en tant que moteur rĂ©gional dans l’adoption des standards de conformitĂ©, comme levier de valorisation et d’attractivitĂ©.

Pour la Tunisie, souvent prĂ©sentĂ©e comme pionniĂšre en Afrique en matiĂšre de conformitĂ© rĂ©glementaire, ces rĂ©alisations tĂ©moignent de l’ancrage croissant des valeurs et principes, de rigueur et de transparence. À travers ces certifications d’entreprises sur le tissu Ă©conomique et financier tunisien, la Tunisie dĂ©montre, face Ă  une vitrine et tribune internationale offerte par Euronext, son aptitude Ă  se positionner et se hisser au rang des acteurs structurĂ©s et qui comptent en matiĂšre de conformitĂ©, dans le paysage rĂ©gional.

« La Tunisie est dignement reprĂ©sentĂ©e dans cet Ă©vĂšnement international majeure dans le monde de la certification. Nous devons aujourd’hui cette rĂ©alisation et cette union, grĂące aux capacitĂ©s des entreprises tunisiennes, ainsi que leur abnĂ©gation, Ă  se conformer aux normes internationales les plus exigeantes et se mettre au diapason des meilleures pratiques mondiales en matiĂšre de gouvernance d’entreprise » prĂ©cise Mr Skander.

Normes et évolutions

La cérémonie du 25 juin 2025 couvrait les certifications, selon des normes certifiables de référence, portées par les organismes de normalisation internationaux ISO et IGSF ; avec notamment les référentiels :
MSI 20000 – Norme internationale dĂ©diĂ©e Ă  la gouvernance financiĂšre ;
ESG 1000 – Norme internationale dĂ©diĂ©e Ă  la gouvernance extra-financiĂšre ;ISO 37001 – Norme internationale dĂ©diĂ©e Ă  la lutte contre la corruption ;

AML 30001 – Norme internationale dĂ©diĂ©e Ă  la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

A noter que cette cĂ©rĂ©monie fut l’occasion pour les organisations internationales et les organismes de normalisation reprĂ©sentĂ©s par Christian Levesque, ancien PrĂ©sident de DĂ©lĂ©gation ISO et VĂ©ronique De La Bachelerie, PrĂ©sidente de IGSF, d’annoncer l’actualisation dans sa version 2025, de la Norme certifiable AML/CFT, avec la nomenclature nouvelle « AML 30001 », en remplacement de la nomenclature historique « AML 30000 » employĂ©e durant la phase expĂ©rimentale ; annonce faite en prĂ©sence du ComitĂ© AML, prĂ©sidĂ© par Isabelle Schoonwater.

 

D’aprĂšs communiquĂ©

Football : des équipes tunisiennes et étrangÚres en stage dans les complexes El Mouradi

Plusieurs sĂ©lections nationales et clubs de football tunisiens et Ă©trangers ont choisi les complexes El Mouradi Hammam Bourguiba et El Mouradi El Kantaoui pour leurs stages de prĂ©paration estivale 2025, confirmant ainsi l’attractivitĂ© de ces sites pour les entraĂźnements de haut niveau.

SituĂ© dans la rĂ©gion forestiĂšre d’AĂŻn Draham, Ă  proximitĂ© de la frontiĂšre algĂ©rienne, le complexe sportif El Mouradi Hammam Bourguiba dispose d’équipements variĂ©s, dont trois terrains en gazon naturel, une salle de musculation, un espace de fitness, ainsi qu’un centre d’hydrothĂ©rapie utilisant les eaux thermales locales. Ce cadre est plĂ©biscitĂ© pour les efforts de rĂ©cupĂ©ration physique qu’il permet, particuliĂšrement adaptĂ©s aux exigences des stages intensifs.

De son cĂŽtĂ©, le complexe El Mouradi El Kantaoui, situĂ© en bord de mer prĂšs de Sousse, mise sur un centre multisports rĂ©novĂ© et une logistique facilitĂ©e par sa proximitĂ© avec les principaux axes de transport. Il dispose de terrains conformes aux standards internationaux, de salles de remise en forme et d’un hĂ©bergement sur place.

Pour la saison estivale 2025, plusieurs Ă©quipes ont confirmĂ© leur prĂ©sence. À Hammam Bourguiba, seront accueillies notamment : l’équipe nationale fĂ©minine de Tunisie (9–16 juin), l’équipe olympique d’Irak (23–30 juillet), ainsi que les clubs algĂ©riens du CS Constantine (25 juillet–10 aoĂ»t) et de l’ES SĂ©tif (2–14 aoĂ»t). Le complexe de Sousse, quant Ă  lui, recevra entre autres l’Espoir de Metlaoui, le Club Sportif Sfaxien, l’USM Khenchela (AlgĂ©rie) et le club Ă©gyptien d’Al-Masry.

Ces sĂ©jours, qui s’inscrivent dans la prĂ©paration d’avant-saison, visent Ă  offrir aux Ă©quipes des conditions favorables Ă  l’entraĂźnement, Ă  la cohĂ©sion et Ă  la rĂ©cupĂ©ration. Les infrastructures sportives, conjuguĂ©es Ă  des services d’hĂ©bergement et de restauration adaptĂ©s, rĂ©pondent aux attentes des professionnels du football en matiĂšre de performance et de confort.

En accueillant rĂ©guliĂšrement des sĂ©lections nationales et des clubs de renom, les complexes El Mouradi s’imposent comme des plateformes structurantes dans le paysage sportif tunisien et rĂ©gional.

La Presse avec Communiqué

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