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Le Festival international de Bizerte lĂšve le voile sur les premiĂšres tĂȘtes d’affiche de sa 42ᔉ Ă©dition

En attendant de dĂ©voiler, demain vendredi 4 juillet 2025, lors d’une confĂ©rence de presse, la programmation complĂšte de sa 42ᔉ Ă©dition (prĂ©vue du 15 juillet au 19 aoĂ»t 2025), le Festival international de Bizerte a partagĂ© sur sa page officielle les tĂȘtes d’affiche de quatre grandes soirĂ©es.

AprĂšs le succĂšs du spectacle « Ocheg Edenia Â» avec les deux frĂšres Bouchnak en 2023, Abdelhamid et Hamza Bouchnak reviennent cette annĂ©e avec « Ragouj Â», annoncĂ© comme l’évĂ©nement musical phare de l’étĂ© 2025. Ce spectacle sera prĂ©sentĂ© le 19 aoĂ»t, en clĂŽture du festival sur la scĂšne de l’amphithéùtre en plein air de Bizerte.

De son cĂŽtĂ©, le jeune chanteur tunisien Mortadha Ftiti, habituĂ© des concerts Ă  guichets fermĂ©s, retrouvera son public pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive. Parmi les artistes internationaux, le chanteur libanais Wael Jassar, dĂ©jĂ  prĂ©sent lors de la 39ᔉ Ă©dition en 2022, fera son retour Ă  Bizerte.

Le public découvrira également, pour la premiÚre fois, le jeune chanteur syrien Al-Shami. Dans une déclaration sur les ondes de la Radio Nationale, Lotfi Sfaxi, directeur du festival, a annoncé que 18 à 19 spectacles sont envisagés cette année.

La soirĂ©e d’ouverture sera marquĂ©e par une crĂ©ation originale du festival, une premiĂšre depuis 2010. IntitulĂ© « Rehlet Ajyel Â» (PĂ©riple de gĂ©nĂ©rations), ce spectacle puisera dans le riche patrimoine musical de la rĂ©gion de Bizerte — de KhemaĂŻes Tarnane Ă  Fayçal Rjiba.

Mis en scĂšne par Yosri Mokdad, il rĂ©unira prĂšs de 70 artistes venus de Mateur, Ras Jbal, Menzel Abderrahmane, etc. Lotfi Sfaxi a Ă©galement confirmĂ© la prĂ©sence du rappeur tunisien Balti, tout en prĂ©cisant que quatre spectacles Ă©trangers figurent au programme, dont deux s’inscrivent dans le cadre de la coopĂ©ration internationale, notamment un concert jazz & blues venu du SĂ©nĂ©gal.

Dans le cadre du partenariat culturel Tunisie–Canada, la Chorale du Patrimoine Oriental du Canada a annoncĂ© sur ses rĂ©seaux qu’elle ouvrira sa tournĂ©e estivale le 6 aoĂ»t au Festival international de Bizerte, avant de se produire au Festival international de Monastir et aux Nocturnes symphoniques d’El Jem.

Enfin, le festival a dĂ©voilĂ© l’affiche visuelle de cette Ă©dition, mĂȘlant symbolisme et identitĂ© locale : un Ă©pi de blĂ© dorĂ©, symbole d’abondance, faisant face Ă  une sirĂšne, figure mythique surgie des flots.

Ce visuel illustre le lien entre terre nourriciĂšre et imaginaire marin, rappelant l’ancrage du festival dans la richesse historique et poĂ©tique de la ville de Bizerte.

Projet de phosphate au Kef : un groupe chinois prĂȘt Ă  investir 800 millions de dinars

Le prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© chinoise Asia-Potash International Investment Guangzhou a exprimĂ© la volontĂ© de son groupe d’accĂ©lĂ©rer les dĂ©marches afin d’obtenir les autorisations nĂ©cessaires au lancement du projet d’exploitation du gisement de phosphate de Sra Ouertane, situĂ© au sud du gouvernorat du Kef.
Ce projet stratĂ©gique mobiliserait un investissement initial estimĂ© Ă  800 millions de dinars, avec une capacitĂ© de transformation annuelle d’un million de tonnes de phosphate dĂšs la premiĂšre phase.
Il devrait permettre la création de plus de 1 500 emplois directs, représentant ainsi un levier essentiel pour le développement économique régional.
En visite dans la rĂ©gion, le prĂ©sident de l’entreprise chinoise s’est entretenu avec le gouverneur du Kef, Walid KbaĂŻa, afin d’examiner les modalitĂ©s de concrĂ©tisation de l’offre formulĂ©e par la partie chinoise au gouvernement tunisien concernant l’extraction et la valorisation du phosphate de Sra Ouertane.
Le dirigeant chinois a mis en avant l’expertise internationale de son entreprise dans la gestion de projets structurants, tout en rĂ©affirmant son engagement en faveur du dĂ©veloppement local dans les zones d’implantation.
Il a également salué le potentiel minier et les ressources naturelles du Kef, estimant que la région constitue un terrain propice aux investissements durables.
De son cÎté, le gouverneur du Kef a exprimé le plein soutien des autorités régionales et des différentes administrations locales pour accompagner ce projet et lever les éventuels obstacles administratifs ou logistiques.
Il a en outre invitĂ© la partie chinoise Ă  finaliser rapidement les Ă©tudes techniques et les travaux de prospection gĂ©ologique, dĂšs l’obtention des autorisations requises auprĂšs du ministĂšre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.
La dĂ©lĂ©gation chinoise a Ă©galement effectuĂ© une visite de terrain sur le site de Sra Ouertane, oĂč elle a consultĂ© les cartes gĂ©ologiques, les donnĂ©es techniques et les estimations des rĂ©serves, prenant ainsi connaissance des spĂ©cificitĂ©s du site et de son potentiel d’exploitation.

Annulation de la grĂšve des agents de Tunisair Technics

La grĂšve des agents de Tunisair Technics, initialement prĂ©vue pour les 3, 4 et 5 juillet, a Ă©tĂ© annulĂ©e. Cette dĂ©cision fait suite Ă  une sĂ©ance de conciliation consacrĂ©e Ă  l’examen de l’avis de grĂšve Ă©mis par l’Union GĂ©nĂ©rale Tunisienne du Travail (UGTT), tenue ce jeudi, selon un communiquĂ© du ministĂšre des Affaires sociales.

En consĂ©quence, les agents reprendront leur travail Ă  partir de la date de signature du procĂšs-verbal de l’accord. La rĂ©union s’est tenue au siĂšge du ministĂšre des Affaires sociales, sous la supervision du ministre Issam Lahmar, et en prĂ©sence de la commission centrale de conciliation.

BNA Assurances : Accord de principe pour le passage au marché principal

BNA Assurances a annoncĂ©, jeudi, avoir obtenu l’accord de principe de la Bourse des Valeurs MobiliĂšres de Tunis (BVMT) pour son passage du marchĂ© hors-cote au marchĂ© principal.

Ce transfert demeure cependant conditionnĂ© par l’obtention du visa du Conseil du MarchĂ© Financier (CMF), Ă©tape rĂ©glementaire indispensable Ă  l’aboutissement du processus.

Festival de Hammamet : tout ce qu’il faut savoir sur l’achat des billets

La direction de la 59ᔉ Ă©dition du Festival International de Hammamet (FIH), qui se tiendra du 11 juillet au 13 aoĂ»t 2025, rappelle que la vente des billets se fait exclusivement via le site officiel du festival.

Elle souligne qu’aucun autre point de vente n’est reconnu, et que tout billet achetĂ© en dehors de cette plateforme est considĂ©rĂ© comme invalide et ne donne pas accĂšs aux spectacles.

Dans un communiquĂ© publiĂ© jeudi aprĂšs-midi, dont l’agence TAP a obtenu copie, la direction prĂ©cise que chaque utilisateur peut acheter un maximum de quatre (4) billets par spectacle, et que l’achat est liĂ© Ă  l’adresse e-mail utilisĂ©e lors de la transaction.

Les billets sont nominatifs et peuvent faire l’objet d’un contrĂŽle d’identitĂ© Ă  l’entrĂ©e, si nĂ©cessaire. Dans un souci de transparence et de sĂ©curisation des transactions, la direction avertit que les donnĂ©es des cartes bancaires ou postales utilisĂ©es pour l’achat peuvent ĂȘtre soumises Ă  vĂ©rification, conformĂ©ment aux conditions de vente en vigueur.

Elle appelle le public Ă  Ă©viter tout recours au marchĂ© parallĂšle, avertissant que toute personne impliquĂ©e dans la vente ou l’achat de billets hors du circuit officiel s’expose Ă  des poursuites judiciaires, conformĂ©ment Ă  la lĂ©gislation en vigueur.

La revente Ă  des prix largement majorĂ©s de billets pour certaines soirĂ©es a en effet suscitĂ© l’indignation d’un large public et provoquĂ© une vive polĂ©mique sur les rĂ©seaux sociaux.

Cette situation a Ă©tĂ© particuliĂšrement observĂ©e aprĂšs l’annonce de la programmation, l’ouverture de la billetterie en ligne, et l’épuisement rapide des billets pour plusieurs soirĂ©es, notamment le spectacle d’ouverture « Ragouj Â», ainsi que les concerts de Lotfi Bouchnak, Saber Rebai et Cheb Mami.

TARTIB 2.0 : Une nouvelle plateforme pour prioriser les investissements publics

Le ministĂšre de l’Économie et de la Planification a annoncĂ© le lancement de l’application web “TARTIB 2.0”, sous le slogan « Pour un investissement public efficient, inclusif et durable ».

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement du processus de gestion et de gouvernance des projets publics. Selon un communiquĂ© publiĂ© jeudi, cette application se prĂ©sente comme un outil digital destinĂ© aux ministĂšres et aux structures de tutelle.

TARTIB 2.0 a pour objectif de faciliter la programmation des projets publics, d’amĂ©liorer leur gouvernance selon des standards modernes, et de fournir aux dĂ©cideurs des donnĂ©es fiables pour les aider Ă  prioriser les projets en fonction de leur disponibilitĂ© et de leur impact social, Ă©conomique et environnemental.

Elle vise ainsi Ă  contribuer concrĂštement Ă  l’amĂ©lioration du service public. Ce projet s’inscrit dans une dynamique de rĂ©forme visant Ă  moderniser la gestion des projets publics Ă  travers des mĂ©canismes numĂ©riques innovants, assurant une programmation, un suivi et une Ă©valuation actualisĂ©s et efficaces.

TRANSTU lance 10 lignes estivales vers les plages Ă  partir du 6 juillet

La Société des Transports de Tunis (TRANSTU) a annoncé, jeudi, le lancement de 10 lignes de bus estivales desservant les plages, à compter du 6 juillet 2025, afin de faciliter le transport des vacanciers durant la saison estivale.

Dessertes vers la plage de La Goulette : Ligne au départ de Borj Chakir : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux voyages sont assurés tous les samedis, dimanches et jours fériés : départ à 8h00 (aller) et retour à 18h00.

Ligne au départ de Borj Ennour et de Borj El Aamri via El Mornaguia et Jayara : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux voyages sont assurés les samedis, dimanches et jours fériés à 7h00 (aller) et 18h00 (retour). Ligne au départ de Mhamdia : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux trajets sont programmés quotidiennement à 7h00 et 9h00 (aller), et à 16h00 et 18h00 (retour).

Ligne reliant Enfaiedh Edrijat à La Goulette via Mornaguia et Jayara : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux voyages sont assurés les samedis, dimanches et jours fériés à 7h00 (aller) et 18h00 (retour).

Dessertes vers la plage de Sidi Bou Saïd : Ligne depuis Zayatine via la station TGM : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux voyages sont assurés les samedis, dimanches et jours fériés à 8h00 (aller) et 18h00 (retour).

Ligne reliant Le Bardo à Sidi Bou Saïd via la station TGM : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux voyages sont assurés les samedis, dimanches et jours fériés à 8h00 (aller) et 18h00 (retour). Ligne depuis La Manouba via la station TGM : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux trajets sont assurés les samedis, dimanches et jours fériés à 8h00 (aller) et 18h00 (retour).

Ligne reliant Cité Etahrir à Sidi Bou Saïd via la station TGM : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux voyages sont proposés les samedis, dimanches et jours fériés à 8h00 (aller) et 18h00 (retour). Ligne depuis Omrane Supérieur via la station TGM : Tarif unique de 1 500 millimes.

Deux voyages sont assurés les samedis, dimanches et jours fériés à 8h00 (aller) et 18h00 (retour). Dessertes vers la plage de Kalùat El Andalous : Ligne locale entre la ville de Kalùat El Andalous et la plage : Tarif unique de 500 millimes.

Un voyage est assuré toutes les 90 minutes dans chaque sens, de 7h00 à 18h00, tous les jours. Ligne depuis Oued Ellil en passant par Sanhaja : Tarif unique de 1 500 millimes.

Deux voyages sont prévus les samedis, dimanches et jours fériés à 8h00 (aller) et 17h00 (retour). Ligne depuis El Bassatine via Sabalet Ben Ammar : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux trajets sont proposés les samedis, dimanches et jours fériés à 8h00 (aller) et 17h00 (retour).

Outre ces lignes spéciales, la TRANSTU poursuivra la desserte des plages à travers ses lignes de bus réguliÚres, ainsi que par le biais de la ligne ferroviaire desservant la Banlieue Nord de Tunis.

Douane tunisienne – Saisie de 43 kg de cocaïne : Historique !

La Presse — À Sfax, Skhira, Regueb, comme au port de La Goulette ou encore Ă  Ghardimaou, les services douaniers ont rĂ©ussi Ă  intercepter d’importantes quantitĂ©s de cocaĂŻne et de drogues de synthĂšse. Des opĂ©rations d’envergure qui tĂ©moignent d’une vigilance de tous les instants, mais aussi de la persistance d’un flĂ©au qui inquiĂšte.

GrĂące Ă  une opĂ©ration conjointe menĂ©e par la brigade de la Garde douaniĂšre de Sfax, avec l’appui de leurs homologues de Skhira et Regueb, une trĂšs importante quantitĂ© de cocaĂŻne a Ă©tĂ© interceptĂ©e lors d’une mission de contrĂŽle et de surveillance, appuyĂ©e par un travail de renseignement approfondi. La saisie, opĂ©rĂ©e sur l’autoroute, prĂšs de Skhira, a permis de dĂ©couvrir 39 plaques de cocaĂŻne, totalisant 42 929 grammes, dissimulĂ©es avec soin Ă  bord d’un camion. La valeur de la drogue est estimĂ©e Ă  plus de 12,8 millions de dinars.

Une saisie historique 

Dans une dĂ©claration accordĂ©e Ă  une radio privĂ©e, le porte-parole de la Direction gĂ©nĂ©rale des douanes, Chokri Jabri, a soulignĂ© que si de telles saisies constituent, sans nul doute, une source de satisfaction, elles ne doivent pas occulter l’inquiĂ©tude grandissante face Ă  la persistance d’un phĂ©nomĂšne aux consĂ©quences potentiellement graves, notamment sur les jeunes.

Il a par ailleurs alertĂ© sur les dangers liĂ©s Ă  la cocaĂŻne, souvent mĂ©langĂ©e Ă  d’autres substances toxiques. « Nous ne sommes pas habituĂ©s Ă  intercepter de telles quantitĂ©s », a-t-il prĂ©cisĂ©, qualifiant la saisie d’environ 43 kg de cocaĂŻne de record et mĂȘme d’historique.

Les services douaniers multiplient ainsi les rĂ©sultats et les saisies de drogue grĂące Ă  une coordination Ă©troite entre les diffĂ©rentes brigades, mais aussi Ă  la coopĂ©ration active d’autres structures, notamment les services de renseignement douanier, dont le rĂŽle s’avĂšre dĂ©terminant, ainsi que le concours d’autres forces de sĂ©curitĂ© mobilisĂ©es dans le cadre d’actions conjointes.

En effet, le 4 juin dernier, les services douaniers du port de La Goulette, en Ă©troite coordination avec les forces de sĂ©curitĂ©, ont menĂ© trois opĂ©rations consĂ©cutives ayant abouti Ă  la saisie de quantitĂ©s significatives de drogues. Ces interventions s’inscrivent dans le cadre des efforts soutenus de lutte contre le trafic de stupĂ©fiants.

Les produits illicites ont Ă©tĂ© dĂ©couverts habilement dissimulĂ©s dans les bagages de passagers en provenance des ports de Marseille et de GĂȘnes. La premiĂšre opĂ©ration a permis la saisie de 4 960 comprimĂ©s d’ecstasy dissimulĂ©s dans une trottinette. Par ailleurs, 2.700 timbres d’une substance hallucinogĂšne ont Ă©tĂ© Ă©galement interceptĂ©s.

Dans une deuxiĂšme opĂ©ration, plus de 1.400 grammes de cannabis ont Ă©tĂ© dĂ©couverts Ă  l’intĂ©rieur d’un moteur, dissimulĂ© parmi les effets personnels d’un passager en provenance de Marseille. Enfin, 606 grammes de cannabis ont Ă©tĂ© saisis, cette fois dissimulĂ©s dans une moto lors d’une troisiĂšme opĂ©ration.

Drogue de synthĂšse saisie Ă  la frontiĂšre

Dans le mĂȘme cadre de cette lutte continue contre la drogue, les services douaniers du bureau frontalier de Ghardimaou (Jendouba) ont rĂ©ussi Ă  leur tour Ă  saisir une quantitĂ© d’opioĂŻdes (substance psychotrope de synthĂšse).
Cette saisie a eu lieu suite Ă  la fouille corporelle d’une passagĂšre qui accompagnait un voyageur conduisant une voiture immatriculĂ©e Ă  l’étranger, selon un communiquĂ© publiĂ© par la Direction gĂ©nĂ©rale des douanes. L’opĂ©ration a permis la saisie de 3 827 pilules de drogue.

Des procÚs-verbaux de saisie ont été rédigés pour chaque affaire.
Saisi de l’affaire, le ministĂšre public a ordonnĂ© le transfert des dossiers aux services de sĂ©curitĂ© compĂ©tents pour la poursuite des enquĂȘtes.

Ces saisies en sĂ©rie confirment l’intensification des contrĂŽles et mettent en relief la vigilance permanente des unitĂ©s douaniĂšres, mais elle dĂ©note la persistance d’un flĂ©au bien ancrĂ©. Pour les autoritĂ©s, la vigilance reste plus que jamais de mise.

EST – Mis sur la liste des dĂ©parts : Rodrigues doit trouver preneur

Alors qu’il lui reste un an dans son contrat, l’avant-centre brĂ©silien s’apprĂȘte Ă  quitter le Parc B. il n’est plus dans les plans de Kanzari.

La Presse — Si on fait son bilan de la saison 2024-2025, Rodrigo Rodrigues n’a pas vraiment rempli sa part du contrat, Ă©tant donnĂ© qu’il n’a jouĂ© que 22 matchs, toutes compĂ©titions confondues : 11 en Ligue 1, 5 en Ligue des champions, 3 en Coupe de Tunisie et 3 en Coupe du monde des clubs. Son compteur de buts est aussi faible : seulement 5 buts inscrits. Trop peu pour un avant-centre !

Avec du recul, l’EspĂ©rance aurait tout Ă  gagner si elle avait laissĂ© partir le joueur Ă  l’étĂ© 2024. Il a d’abord repris les entraĂźnements tardivement, alors que l’équipe attaquait sa deuxiĂšme phase de prĂ©paration. Rejoignant ses coĂ©quipiers en stage Ă  Tabarka, aussitĂŽt arrivĂ©, il s’est blessĂ©. 

Et non seulement il a entamĂ© la saison tardivement, Rodrigues s’est blessĂ© de nouveau lors du derby disputĂ© le 22 dĂ©cembre. Une contracture musculaire qui l’a longuement Ă©loignĂ© encore une fois des terrains, puisqu’il a rechutĂ© au mois de fĂ©vrier, alors qu’il Ă©tait censĂ© reprendre la compĂ©tition. 

Il fera finalement son entrĂ©e en cours de jeu, le 1er avril au quart de finale aller de la Ligue des champions disputĂ© Ă  Pretoria contre Mamelodi Sundowns. Mais il ne sera pas d’une grande utilitĂ©. 

Il se fait entendre sur instagram !

Comme c’était le cas il y a un an, Rodrigo Rodrigues a fait entendre sa voix sur les rĂ©seaux sociaux, cette fois-ci en arrĂȘtant de suivre l’EspĂ©rance sur instagram.

Selon les bruits de couloirs, Maher Kanzari ne veut plus entendre parler de Rodrigo Rodrigues, mĂȘme pas aux entraĂźnements. 

Renseignements pris : Rodrigues est mis sur la liste des dĂ©parts. Il n’a qu’à trouver preneur et amener une offre consĂ©quente et il sera libĂ©rĂ©, sachant que son contrat court jusqu’au 30 juin 2026.  S’il amĂšne une offre Ă  400.000 dollars, Rodrigo Rodrigues devrait ĂȘtre cĂ©dĂ© sans encombre au club de son choix.

Adama Coulibaly, c’est presque fait !

L’EspĂ©rance continue Ă  s’activer sur le marchĂ© des transferts et est sur le point de s’attacher les services de l’ailier droit malien, Adama Coulibaly. Le joueur est liĂ© par un contrat avec Al Hilal du Soudan qui court jusqu’au 30 juin 2029. Les nĂ©gociations avec Al Hilal ont bien avancĂ© et Ă  moins d’une surprise de derniĂšre minute, Adama Coulibaly sera « sang et or ». 

A noter, enfin, que Koussay Maacha, Wajdi Issaoui, ainsi que les nouvelles recrues ont dĂ©jĂ  repris les entraĂźnements. Quant Ă  l’ensemble du groupe, la reprise est prĂ©vue pour lundi prochain, soit le 7 juillet. 

CAB – Tri dans l’effectif : Ça bouge !

Des départs pour des joueurs qui ne donnent plus le plus.

La Presse — En ce dĂ©but de prĂ©paration, les choses commencent Ă  bouger concernant l’effectif cabiste. En effet, l’attaquant Zied Aloui, recrutĂ© tardivement la saison passĂ©e, est sur le dĂ©part selon une source proche du club. Un accord serait trouvĂ© pour une sĂ©paration Ă  l’amiable. Quant Ă   Achraf Krir qui a fait l’objet, lors de l’exercice prĂ©cĂ©dent, de critiques rĂ©pĂ©tĂ©es, il est Ă©galement partant. Mais lĂ , le gardien « jaune et noir» est liĂ© par un contrat qui prend fin en juin 2026.

Une formule devrait ĂȘtre trouvĂ©e dans les plus  brefs dĂ©lais pour lui permettre de changer d’air. En revanche, l’ex- joker bizertin Yassine Kchok, restĂ© loin des stades la saison derniĂšre pour des raisons qu’on peut qualifier « d’incompatibilitĂ© d’intĂ©rĂȘt » avec le comitĂ© directeur, pourrait revenir Ă  de meilleurs sentiments les jours Ă  venir et rĂ©endosser le maillot du CAB.

Le dĂ©fenseur Yassine Kchok n’est autre que le frĂšre de Slimane et le fils de Mohamed Salah Kchok, tous trois enfants du CAB et tous trois dĂ©fenseurs


Les pugilistes récompensés !

La section de boxe s’est distinguĂ©e en cette fin de saison remportant des titres de champion mĂ©ritĂ©s quand on connaĂźt le sĂ©rieux manifestĂ© tout au long de la saison. Il y a quelques jours, Ă  Tunis, les pugilistes Mohamed Aziz Dhaouadi et Abderrahman Ferjani ont Ă©tĂ© sacrĂ©s champions de Tunisie respectivement dans les catĂ©gories des 48 kg et 86 kg en battant Belgacem Belgacem du Club de KĂ©bili et Walid Tlili d’Hammam-Lif.

Dans le mĂȘme temps, Issam Lachhab a remportĂ© le titre de vice-champion dans la catĂ©gorie des 57 kg.

Une autre grande satisfaction pour la boxe cabiste est ce trophĂ©e de championne d’Afrique rĂ©ussi par Lina Dhaouadi qui dĂ©fendra Ă©galement le  titre de championne de Tunisie dans les prochains jours Ă  Gafsa. Le prĂ©sident de cette discipline Hatem Ayari et le coach Ali Matri ne peuvent ĂȘtre qu’heureux de ces distinctions.

Le CSFB aussi


Dans la mĂȘme foulĂ©e, les minimes du Club  Sportif FĂ©minin de Bizerte viennent de remporter le doublĂ© en basket-ball. Les basketteuses de Bizerte ont toujours brillĂ© par le passĂ© et pas uniquement dans cette catĂ©gorie.

Les sĂ©niors l’ont Ă©tĂ© pendant de longues saisons. Seulement,  le manque de moyens matĂ©riels les ont fait Ă©clipser ces derniers temps de l’échiquier sportif, plus prĂ©cisĂ©ment en basketball. EspĂ©rons les voir revenir le plus rapidement possible !

ESZ : Volonté intacte

AprĂšs une saison 2024-2025 magnifique et prolifique, les Zarzisiens ont envie de rester aussi performants. Boujelbene revient, mais ce sera un autre effectif.

La Presse —  Le Stade Abdesslem-Kazouz de Zarzis a repris de la couleur la semaine derniĂšre avec la reprise des entraĂźnements de l’équipe senior. Une belle ambiance et une grande envie de bien prĂ©parer le coup d’envoi du championnat avec l’espoir de rééditer la remarquable entame de la saison Ă©coulĂ©e ponctuĂ©e par une honorable 5e place au classement final.

Le podium a Ă©tĂ© ratĂ© d’un cheveu et aurait pu ĂȘtre une consĂ©cration amplement mĂ©ritĂ©e d’un parcours exceptionnel pour un promu en Ligue 1. Mais pour les « Sang et Or » de Zarzis, rien ne sert de trop s’attarder sur cet amer goĂ»t d’inachevĂ©. Ce bel acquis doit ĂȘtre un tremplin pour continuer sur cette lancĂ©e afin de poursuivre le chemin 

Anis BoujelbĂšne reprend les manettes 

Pour assurer la continuitĂ© de ce projet sportif ambitieux, la direction du club zarzissien a commencĂ© par rappeler celui qui en a Ă©tĂ© le principal instigateur et artisan : l’entraĂźneur Anis BoujelbĂšne. AprĂšs une courte aventure de 3 mois (du 24 fĂ©vrier au 18 mai) avec le club Ă©gyptien d’Al Masry, ce technicien a prĂ©fĂ©rĂ© le retour au bercail pour s’engager de nouveau avec le club qui a fait braquer les feux sur lui.

Le grand challenge que doit relever Anis BoujelbĂšne, c’est d’arriver de donner un sang neuf Ă  un effectif oĂč il y a eu beaucoup de changements, avec de nombreux dĂ©parts de joueurs clĂ©s du dispositif qu’il a eu le mĂ©rite d’installer. «Je suis revenu plein d’ambition, avec un grand capital-confiance pour m’atteler Ă  la lourde charge qui m’attend», a-t-il dĂ©clarĂ©. «Je sais que  je ne dispose plus du mĂȘme groupe, mais je suis loin d’ĂȘtre dĂ©couragĂ© ou sceptique.

Pour moi, c’est toujours le collectif qui fait la force d’une Ă©quipe mĂȘme si je dois avoir plus d’un pilier dans chaque compartiment pour bĂątir un socle solide sur lequel je peux compter», prĂ©cise-t-il. 

Un mercato pour le moment timide

Comme on le voit, l’optimisme est de mise  dans le camp de l’ESZ mĂȘme si la tĂąche semble plus ardue cette saison. AprĂšs Khalil Guenichi et Achraf Jabri qui ont rejoint les «Sang et Or» de Tunis durant le dernier mercato hivernal, deux autres joueurs cadres partent cet Ă©tĂ© : Younes Rached et Houssem Hassen Romdhane.

L’ESZ n’a effectuĂ© que trois recrutements pour le moment en vue de colmater les brĂšches dans le groupe : Jassem Belkilani (un arriĂšre gauche formĂ© au CA avant de passer Ă  l’ESS puis Ă  Al Ahly-Musrata), Louay Dahnous et Louay Hamdi ( attaquants ). En parallĂšle, le gardien Seifeddine Charfi et l’attaquant Amine Tajouri ont renouvelĂ© leur contrat. Ce ne sont bien entendu que les premiers pas dans la reconstruction d’un effectif qui a besoin d’autres renforts de plus grande qualitĂ©.

Mercato : Lausanne et Xamax sur Chaim Djebali

AprĂšs avoir rĂ©siliĂ© son engagement avec l’Olympique Lyonnais, le milieu offensif Chaim El Djebali, 21 ans, ne manque cependant pas de prĂ©tendants.

La Presse — Il faut dire que l’annĂ©e derniĂšre, alors qu’il Ă©tait promis Ă  un bel avenir chez les Gones, l’international tunisien  Djebali (une sĂ©lection avec l’équipe de Tunisie A face aux Comores en 2022) avait Ă©tĂ© Ă©cartĂ© pour des raisons disciplinaires. Et actuellement, en Suisse, Lausanne et Xamax ont dĂ©jĂ  formulĂ© des propositions pour le recruter, alors que quelques clubs en France gardent un Ɠil sur lui. Chaim Djebali va donc vite rebondir, son Ăąge et son talent plaident en sa faveur.

Jibril Othman part en prĂȘt 

Non retenu au sein du groupe professionnel de Saint-Etienne, Jibril Othman, attaquant de 21 ans, partira en prĂȘt Ă  Francs Borains, club de division 2 belge. Pourtant prometteur avec la rĂ©serve des Verts, Othman avait signĂ© un but avec l’équipe fanion contre Villarreal, mais son ascension s’est ensuite arrĂȘtĂ©e et le joueur avait ensuite manquĂ© de persĂ©vĂ©rance en neuf rencontres disputĂ©es. LiĂ© Ă  l’ASSE jusqu’en juin 2027, Othman serait cĂ©dĂ© Ă  titre de prĂȘt vers les Suisses du FC Thoune. Sur le marchĂ©, le joueur est Ă©valuĂ© Ă  100.000 euros.

Al Hazm et le Dynamo Moscou veulent Ghandri

Nader Ghandri va quitter les Russes de l’Akhmat Grozny et probablement signer Ă  Al Hazm en Arabie saoudite, club de Saudi Pro League. A 30 ans, l’ex-milieu et axial du Club Africain a vu son nom cochĂ© par Jalel Kadri, coach du club saoudien en question, mais le joueur dispose aussi d’autres offres. En effet, l’ancienne cheville ouvriĂšre du CA, Ajman, Westerlo, Slavia Sofia, Antwerp et Arles Avignon, est aussi pistĂ© par le Dynamo Moscou. La valeur marchande de Ghandri oscille autour de 900.000 euros. 

Soltani au CSKA Sofia, c’est fait !

Fourat Soltani, latĂ©ral gauche de 25 ans, va donc rejoindre les Bulgares du CSKA Sofia. AprĂšs un parcours honorable la saison passĂ©e avec l’US Monastirienne, Soltani va tenter de franchir un palier en Bulgarie. Libre de droit, le dĂ©sormais ex-arriĂšre gauche des Bleus opte pour un pari audacieux et s’activera Ă  prendre son envol. 

Ali MaĂąloul vers Al Masry ?

AprĂšs neuf saisons Ă  Al Ahly du Caire, Ali MaĂąloul ne semble pas rassasiĂ© et pourrait signer Ă  Al Masry Port-SaĂŻd. CoachĂ© par Nabil Kouki, Al Masry aurait ainsi approchĂ© le joueur de 35 ans, un compĂ©titeur bardĂ© de titres. 

Sur le site archéologique de Zama : Entretien et restauration de fond nécessaires

C’est dans une zone enclavĂ©e que se situe le site archĂ©ologique de Zama dans un Ă©tat d’abandon. Une clĂŽture non encore terminĂ©e protĂšge approximativement le lieu auquel on peut facilement avoir accĂšs Ă  travers une route sinueuse Ă  proximitĂ© d’une source d’eau.

La Presse — Neuf kms sĂ©parent le site archĂ©ologique de Zama du chef-lieu de Siliana. Makthar grouille de monuments et artefacts datant de l’époque romaine. RĂ©cemment Ă  Rome, une exposition majeure des objets antiques a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e pour cĂ©lĂ©brer la bataille de Zama Regia ou encore Jama qui a opposĂ© Carthage Ă  Rome. Les ruines ayant traversĂ© le temps tĂ©moignent de l’importance de cette citĂ© antique autrefois majestueuse qui a connu la gloire puis la dĂ©faite, Ă  l’instar de tous les empires ayant prĂ©cĂ©dĂ© ou succĂ©dĂ© cette Ă©poque.

C’est dans une zone enclavĂ©e que se situe le site archĂ©ologique de Zama dans un Ă©tat d’abandon.

Une clĂŽture non encore terminĂ©e protĂšge approximativement le lieu auquel on peut facilement avoir accĂšs Ă  travers une route sinueuse Ă  proximitĂ© d’une source d’eau oĂč les riverains et autres visiteurs de la rĂ©gion se rendent pour se dĂ©saltĂ©rer et remplir leurs jerricans.

Il y a lieu de souligner que l’eau de robinet reste coupĂ©e durant la journĂ©e et qu’elle est fournie le soir uniquement. 

Ceci Ă©tant dit, et d’aprĂšs les Ă©tudes fournies par les historiens ayant travaillĂ© sur ce site, ce qui a marquĂ© cette Ă©poque est la fameuse bataille de Zama (202 av. J.-C.), deuxiĂšme guerre punique, qui a eu lieu entre 218 et 202 av. J.-C. et au cours de laquelle Hannibal Barca de Carthage a Ă©tĂ© vaincu par Scipion l’Africain de Rome, mettant ainsi fin au conflit en faveur de Rome.

Il est dit que la deuxiĂšme guerre punique a commencĂ© lorsque Hannibal a attaquĂ© la ville de Saguntum, alliĂ© romain en Espagne et s’est poursuivi avec des victoires Ă©clatantes d’Hannibal en Italie, dont la bataille de Cannes (Cannae) en l’an 216 av. J.-C.

Hannibal Ă©tait alors invincible jusqu’à ce que Scipion prenne le commandement des forces romaines aprĂšs Cannes et batte Hasdrubal Barca, le frĂšre d’Hannibal en Espagne, le repousse en Italie, puis ramĂšne Hannibal en Afrique du Nord menaçant la ville de Carthage.

Hannibal rencontre Scipion Ă  Zama Regia pour dĂ©fendre sa ville natale, mais Scipion, utilisant les mĂȘmes tactiques qu’Hannibal Ă  Cannes, remporte la victoire et Carthage tombe aux mains des Romains.

Selon l’historien britannique Ernle Bradford, spĂ©cialisĂ© dans l’histoire de la MĂ©diterranĂ©e et l’histoire navale, le champ de bataille de Zama a Ă©tĂ© choisi pour ces raisons : «Hannibal marcha vers l’Ouest en direction d’un ville appelĂ©e Zama, qui doit probablement ĂȘtre identifiĂ©e Ă  une colonie romaine tardive, Zama Regia (Jama), Ă  90 miles Ă  l’ouest d’Hadrumetum.

Il avait appris que Scipion Ă©tait en train de brĂ»ler des villages, de dĂ©truire des rĂ©coltes et de rĂ©duire en esclavage les habitants de toute cette rĂ©gion fertile dont Carthage dĂ©pendait pour ses cĂ©rĂ©ales et autres denrĂ©es alimentaires. Ce ne peut ĂȘtre que cette nĂ©cessitĂ© qui poussa Hannibal Ă  se lancer Ă  la poursuite de Scipion, car, Ă  premiĂšre vue, il semble plus logique qu’il ait conduit son armĂ©e  en direction de Carthage et se soit interposĂ© entre Scipion et la ville.

Mais la destruction systĂ©matique des villes et des villages par ce dernier, ainsi que ses activitĂ©s dans l’arriĂšre-pays carthaginois, empĂȘchaient clairement la ville de nourrir environ 40.000 hommes supplĂ©mentaires et leurs chevaux et leurs Ă©lĂ©phants, en plus de sa propre population.

La principale raison pour laquelle la bataille se dĂ©roula lĂ  oĂč elle s’est dĂ©roulĂ©e tient donc Ă  une question d’approvisionnement de la capitale.

Scipion savait ce qu’il faisait et avait dĂ©libĂ©rĂ©ment Ă©loignĂ© Hannibal de la ville afin de dĂ©cider de l’issue de la guerre dans une zone qu’il avait lui-mĂȘme choisie».

Ceci n’est qu’une des lectures de cette fameuse bataille dont les preuves matĂ©rielles sont contestĂ©es par certains historiens.

Les fouilles menĂ©es dans le site de Zama Regia ont rĂ©vĂ©lĂ© les vestiges d’une ville antique importante, mais aucune trace d’armes, de restes humains ou d’animaux comme des Ă©lĂ©phants ou des chevaux et des inscriptions liĂ©es Ă  l’existence de batailles n’ont Ă©tĂ© dĂ©couverts.

Ont-ils Ă©tĂ© dĂ©truits ou dispersĂ©s ? Pour l’heure, rien ne peut l’identifier. Aucune preuve archĂ©ologique ne vient Ă©tayer cette thĂšse.

En tout cas, sur le site, les vestiges apparents ne comportent aucune inscription ou trace de dessin et d’écriture sur cette Ă©poque.

Une scĂšne et des colonnes Ă©levĂ©es de ce qui semble ĂȘtre un théùtre tĂ©moignent de l’existence d’une grande ville dont les secrets sont encore enfouis sous terre et qui nĂ©cessite entretien et restauration avec un objectif clair d’intĂ©grer le site dans le circuit touristique rĂ©servĂ© Ă  la rĂ©gion du Nord-Ouest de la Tunisie. 

Le film « Le Pont » de Walid Mattar remporte deux prix à Khouribga-Maroc : Une belle consécration

Une double distinction pour un film qui vient consolider la prĂ©sence du cinĂ©ma tunisien sur la scĂšne africaine et internationale, tout en affirmant Walid Mattar comme l’une des voix cinĂ©matographiques les plus marquantes du paysage arabe et africain.

Le film « Le Pont » du rĂ©alisateur tunisien Walid Mattar s’est illustrĂ© en remportant deux distinctions majeures lors de la cĂ©rĂ©monie de clĂŽture de la 25e Ă©dition du Festival du cinĂ©ma africain de Khouribga, au Maroc — l’un des plus anciens rendez-vous cinĂ©matographiques du continent.

FondĂ© en 1977 par la FĂ©dĂ©ration nationale des cinĂ©-clubs du Maroc et le CinĂ©-club de Khouribga, le festival Ɠuvre Ă  promouvoir un cinĂ©ma engagĂ©, populaire et ancrĂ© dans les rĂ©alitĂ©s sociales africaines. 

En compĂ©tition avec 14 autres longs-mĂ©trages issus de 12 pays africains, « Le Pont » s’est vu attribuer le Prix Don Quichotte de la FĂ©dĂ©ration internationale des cinĂ©-clubs (Ficc), saluant l’audace de son propos, la force de son langage cinĂ©matographique et l’impact visuel et Ă©motionnel qu’il provoque chez le spectateur.

L’actrice Sarra Hannachi a Ă©tĂ© primĂ©e pour la meilleure interprĂ©tation fĂ©minine (Prix Amina Rachid), grĂące Ă  sa performance habitĂ©e d’un personnage fĂ©minin complexe, reflet des enjeux sociaux et psychologiques contemporains auxquels la jeunesse africaine est confrontĂ©e.

«Le pont» est le deuxiÚme long métrage de fiction de Walid Mattar, un réalisateur issu de la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs. Son premier film, « Chirch » (Vent du nord, 2017), salué par la critique, lui avait valu trois prix aux Journées Cinématographiques de Carthage (JCC).

Avec «Le pont», Mattar poursuit dans une veine sociale, tout en optant pour une forme plus accessible et un ton teintĂ© de comĂ©die dramatique. Si « Chirch » mettait en scĂšne la solidaritĂ© ouvriĂšre entre deux mondes sĂ©parĂ©s par la MĂ©diterranĂ©e, « Le pont » aborde d’autres rĂ©alitĂ©s tunisiennes : les disparitĂ©s sociales, le culte de la rĂ©ussite rapide, la consommation de drogues dures, la corruption, et mĂȘme l’abattage brutal des chiens errants.

Le film suit un trio improbable : Tita, un rappeur inconnu (interprĂ©tĂ© par Saif Omrane), Foued, un ami rĂ©alisateur (Mohamed Amine Hamzaoui), et Safa, une instagrameuse sarcastique (campĂ©e par Sarra Hannachi, magnĂ©tique). RĂ©unis autour du tournage amateur d’un clip, ils incarnent Ă  eux trois des figures typiques de la jeunesse tunisienne urbaine. 

À court d’argent, les trois protagonistes se retrouvent sur le tournage d’un clip amateur rĂ©alisĂ© pour Tita. Le ton est donnĂ© : tout vire rapidement Ă  la dĂ©rision. Tita, avec son budget dĂ©risoire, tente de marchander le cachet de Safa, une instagrameuse inflexible engagĂ©e pour apparaĂźtre dans le clip. Celle-ci arrondit ses fins de mois en animant des lives oĂč elle vend ses bijoux sur Instagram. Foued, quant Ă  lui, s’occupe de la rĂ©alisation et de la logistique. Tous trois incarnent avec justesse les stĂ©rĂ©otypes de leurs milieux respectifs.

DĂšs la premiĂšre scĂšne, l’ambiance dĂ©calĂ©e du film s’installe, promettant un ton Ă  la fois comique et critique. Tita rĂȘve de tourner sur un yacht, mais finit sur une modeste barque de pĂȘcheur. C’est en pleine mer que le rĂ©cit bascule : ils dĂ©couvrent un mystĂ©rieux paquet flottant sous leur embarcation
 L’histoire prend alors une tournure inattendue.

Cette double distinction du film vient consolider la prĂ©sence du cinĂ©ma tunisien sur la scĂšne africaine et internationale, tout en affirmant Walid Mattar comme l’une des voix cinĂ©matographiques les plus marquantes du paysage arabe et africain. 

Vient de paraĂźtre – « Je m’appelle Hanna » de David Khayat : Une allĂ©gorie de la vie et de la mort

Il est un jardin pas tout Ă  fait secret de David Khayat, c’est sa carriĂšre de romancier. On lui doit en effet plusieurs ouvrages de fiction, dont ce dernier paru aux Ă©ditions Albin Michel.

La Presse — Le professeur David Khayat, cancĂ©rologue franco-tunisien de renommĂ©e mondiale, est connu pour avoir fondĂ© et dirigĂ© l’Institut National du Cancer en France, et avoir longtemps dirigĂ© le service d’oncologie de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre Ă  Paris.

Ce qu’on sait moins de lui, c’est que ce bon vivant qui a cĂŽtoyĂ© la mort tout au long de sa carriĂšre, est un  amateur Ă©clairĂ© de bonne cuisine tunisienne, est l’ami des grands chefs, passe volontiers aux fourneaux lui-mĂȘme, et a passĂ© son CAP Ă  prĂšs de 70 ans. On doit au professeur Khayat de nombreux ouvrages savants.

Mais il est un jardin pas tout Ă  fait secret de David Khayat, c’est sa carriĂšre de romancier. On lui doit en effet plusieurs ouvrages de fiction, dont le dernier paru aux Ă©ditions Albin Michel : « Je m’appelle Hanna Â».

Bien sĂ»r, il s’agira de ce que David Khayat connait le mieux : la lutte entre la vie et la mort.

Mais c’est sous forme d’une allĂ©gorie que le mĂ©decin raconte cette Ă©ternelle bataille.

Son hĂ©roĂŻne Hanna est une incarnation du cancer qui ronge Esther. Hanna est en guerre, cernĂ©e par des ennemis invisibles, vulnĂ©rable. Face Ă  elle, Esther, vaillante, est prĂȘte Ă  l’affronter.

Laquelle des deux survivra ? 

Incarner le cancer en une figure fĂ©minine, en faire une guerriĂšre, est, il faut l’avouer, assez audacieux.

Seul David Khayat pouvait se permettre de dédramatiser ainsi la maladie.

Rayons UV et santĂ© cutanĂ©e : Gare Ă  l’astre en feu !

La Presse — La saison estivale dĂ©marre avec des tempĂ©ratures qui anticipent, dĂ©jĂ , sur un Ă©tĂ©  bien chaud et probablement caniculaire. Aussi, convient-il de prendre toutes les prĂ©cautions nĂ©cessaires pour se protĂ©ger contre le soleil. Certes, l’astre en feu se prĂ©sente comme la principale source de vitamine D, laquelle est indispensable pour la santĂ© et le bien-ĂȘtre. NĂ©anmoins, les UV qu’il rĂ©pand, constituent des ennemis redoutables de la peau. 

Qu’ils soient UVA ou UVB, les rayons ultra-violets agressent la peau d’une maniĂšre abusive. Plus l’on s’expose au soleil, plus le risque s’accroĂźt. Et d’un simple coup de soleil, qui ne fait que bronzer la peau et lui confĂ©rer une teinte basanĂ©e, les estivants peuvent endurer  des coups de soleil dangereux — ou Ă©rythĂšmes solaires — et mĂȘme des brĂ»lures de premier ou de second degrĂ©.

Du coup de soleil au cancer de la peau

Absolument nĂ©fastes, les UV sont, dans bien des cas, responsables  de problĂšmes dermiques majeurs dont le cancer de la peau. C’est que l’impact de ces rayons agit, non seulement sur l’épiderme mais aussi en profondeur. Les UVB, par exemple, sont capables de modifier les cellules cutanĂ©es et provoquer des lĂ©sions Ă  l’ADN dermique. 

Cela dit, si ces rĂ©percussions extrĂȘmement nĂ©fastes sont Ă©vitĂ©es, d’autres effets nĂ©gatifs de l’exposition au soleil sont Ă  prendre, aussi, au sĂ©rieux. Pour ceux et celles qui fournissent des efforts colossaux dans le but de  ralentir le vieillissement cutanĂ©, le soleil peut enfreindre Ă  leurs tentatives. Le rayonnement solaire accĂ©lĂšre sensiblement le vieillissement cutanĂ©, favorisant ainsi la sĂ©cheresse de la peau, laquelle est due Ă  la dĂ©shydratation cutanĂ©e, l’apparition des rides et des ridules et la perte de l’élasticitĂ© naturelle de la peau. 

Autre mĂ©fait du soleil sur la peau : l’apparition des taches brunes ! Ces derniĂšres surviennent dans la majoritĂ© des cas suite Ă  des expositions rĂ©pĂ©titives et prolongĂ©es au soleil. Et si les personnes qui prĂ©sentent une peau acnĂ©ique se sentent soulagĂ©es, le temps d’un Ă©tĂ©, car dĂ©lestĂ©es enfin des boutons qui les gĂȘnent, elles doivent s’attendre Ă  une reprise en force des acnĂ©s, une fois l’étĂ© terminĂ©. 

Il est utile de rappeler, par ailleurs, que les peaux blanches sont plus sensibles aux UV que celles, brunes ou foncĂ©es. De mĂȘme, d’ailleurs, pour les yeux : plus les yeux sont de couleurs claires, plus ils sont menacĂ©s par les UV. 

Comment se protéger des UV ?

Aussi, et afin de se protĂ©ger des UV tout en profitant du soleil, bon nombre de prĂ©cautions sont Ă  prendre. La premiĂšre consiste, sans aucun doute, Ă  protĂ©ger la peau en utilisant un Ă©cran solaire anti-UV et dont l’indice de protection s’élĂšve Ă  50. Se contenter d’un Ă©cran solaire Ă  faible indice de protection ne sert absolument Ă  rien sinon Ă  se sentir protĂ©gĂ© alors qu’on ne l’est pas en vrai ! L’application de l’écran solaire obĂ©it Ă  un rituel rĂ©pĂ©titif, soit une application assez gĂ©nĂ©reuse toutes les deux heures.

Il convient, de surcroĂźt, de se munir d’un chapeau de paille assez grand pour protĂ©ger les yeux et le visage. S’agissant de la protection oculaire, elle doit, nĂ©cessairement, ĂȘtre garantie par des lunettes anti-UV. Lutter contre les rayons solaires et leurs mĂ©faits sur la peau implique le port de vĂȘtements amples, clairs et en coton ou en lin.

Et on ne le rĂ©pĂ©tera jamais assez : plus on Ă©vite le soleil durant les heures de pic — soit entre onze heures et seize heures â€” mieux c’est. Encore faut-il rappeler qu’une bonne hydratation du corps s’impose tout au long de l’étĂ©. Elle aura un effet salutaire aussi bien sur la peau que sur l’organisme. 

Étudiants et stages d’étĂ© : Un chemin semĂ© d’embĂ»ches 

Le premier de ce mois constitue le dĂ©marrage des stages pour de nombreux Ă©tudiants. Notamment ceux qui passent en troisiĂšme annĂ©e. Ces stages les prĂ©parent Ă  ce qu’on appelle la vie active. De plus, c’est un passage obligĂ© pour la prĂ©paration de leur Pfe (Projet de fin d’études).

La Presse — Ce qui caractĂ©rise cette Ă©tape, c’est la recherche d’une entreprise ou d’une institution qui les prennent en charge. Nos valeureux Ă©tudiants s’investissent Ă  fond dans cette recherche durant plusieurs jours jusqu’à obtenir l’accord d’une entreprise ou d’une sociĂ©tĂ©..

Ils doivent, ensuite, attendre un signal, une information ou n’importe quoi leur apportant des dĂ©tails sur ce stage. Rien ! Absolument, rien. Alors, ils recourent au contact direct. Rien n’y fait ! Pas le moindre renseignement. Aussi cherchent-ils parmi d’anciens camarades ayant dĂ©jĂ  franchi ces parcours du combattant pour avoir les idĂ©es un peu claires.

Une fois l’énigme dĂ©voilĂ©e, ils finissent par remplir toutes les conditions exigĂ©es et accomplir toutes les dĂ©marches labyrinthiques.

Pour faire bref, on leur dit de revenir avant le début du stage (sans préciser une date) pour se faire remettre un badge.

Nous prenons l’exemple d’un Ă©tudiant qui a obtenu l’accord d’une institution bancaire publique pour effectuer un stage Ă  partir du 1er juillet. AprĂšs avoir attendu plusieurs semaines sans recevoir de nouvelles, il va se prĂ©senter, le 30 juin, pour rĂ©cupĂ©rer son badge. On lui apprend qu’il doit revenir au cours de l’aprĂšs-midi ! Ni plus ni moins !

S’est-on souciĂ© de la peine de cet Ă©tudiant pour arriver sur place de bon matin ? Pourquoi s’ingĂ©nie-t-on Ă  compliquer la vie des gens alors qu’il n’y a aucun obstacle devant la dĂ©marche ?

Et pourquoi attendre la derniĂšre seconde pour mettre fin Ă  ce qui ressemble, fort bien, Ă  ces pratiques cruelles ?

Est-ce l’image qu’on veut  donner aux gĂ©nĂ©rations futures sur lesquelles la Tunisie va devoir compter un jour ? Cherche-t-on, dĂ©libĂ©rĂ©ment, Ă  les dĂ©pouiller de ce sentiment naissant de fiertĂ© et d’appartenance Ă  cette patrie ?

Pourtant, cette pĂ©riode de stage est faite pour apprendre Ă  ces Ă©tudiants ce qui pourrait ĂȘtre leur futur mĂ©tier. Alors, il nous semble fondamental de donner Ă  ces jeunes le goĂ»t de travailler avec application et honnĂȘtetĂ©. Si, comme il arrive dans certains endroits, on les charge des corvĂ©es qui s’apparentent beaucoup plus au bizutage, il y a risque de reproduire les mĂȘmes profils que ces employĂ©s qui ne font pas honneur Ă  notre pays.

Gafsa : Une bouffĂ©e d’oxygĂšne pour un secteur des transports essoufflĂ©

Face aux insuffisances criantes et Ă  la vĂ©tustĂ© flagrante du parc de transport public qui pĂ©nalisent quotidiennement les citoyens de Gafsa, le dĂ©partement d’exploitation de la SociĂ©tĂ© rĂ©gionale de transport «El gawafel» est sur le point de rĂ©ceptionner 5 nouveaux bus climatisĂ©s pour le transport interurbain, une premiĂšre Ă©tape indispensable pour allĂ©ger la pression sur un rĂ©seau souvent saturĂ© et inconfortable. Cette injection de vĂ©hicules modernes est une rĂ©ponse directe Ă  la demande pressante pour un service de meilleure qualitĂ©.

La Presse — Plus qu’une simple acquisition, le lancement imminent d’un appel d’offres pour l’achat de 16 bus flambant neufs, dont 6 spĂ©cifiquement destinĂ©s au transport urbain, reprĂ©sente une offensive majeure contre le sous-Ă©quipement chronique qui afflige le gouvernorat. C’est une promesse concrĂšte d’amĂ©liorer drastiquement la fluiditĂ© et l’accessibilitĂ© au cƓur mĂȘme des agglomĂ©rations.

Par ailleurs, la rĂ©ception prochaine de 21 bus d’occasion — une flottille supplĂ©mentaire — bien que relevant d’un accord antĂ©rieur, vient consolider cette dynamique de renforcement. L’ensemble de ces initiatives est impĂ©ratif pour inverser la tendance et enfin doter Gafsa d’un systĂšme de transport public digne de ce nom, capable de rĂ©pondre aux attentes lĂ©gitimes de ses habitants et de surmonter les lacunes qui ont longtemps entravĂ© la mobilitĂ© dans la rĂ©gion.

L’agrĂ©gat de ces mesures, qu’elles concernent des Ă©quipements de pointe ou des solutions plus immĂ©diates, est impĂ©rieux pour redresser la barre et enfin doter Gafsa d’un rĂ©seau de transport public performant et Ă  la hauteur des attentes lĂ©gitimes de ses rĂ©sidents, annihilant ainsi les lacunes qui ont durablement contrariĂ© leur dĂ©placement.

Pourquoi : La violence au quotidien

On ne peut le nier ni se voiler la face. La violence et l’incivisme font dĂ©sormais partie de notre vie quotidienne et cela se passe partout. Et ce qui est encore plus dĂ©solant, c’est que mĂȘme les adultes ne sont pas exempts de reproches.

Et les exemples foisonnent. Il n’y a qu’à prendre un bus, un train
 et vous en serez convaincus. Occuper une place et rĂ©server les autres siĂšges aux copains est une chose admise. Essayez de protester. Si vous en sortez indemne, il faudra remercier la Providence.

Et lĂ  c’est l’occasion de dire : c’était mieux avant


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