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ASM – Reprise des entraînements aujourd’hui : Du changement…

Les Marsois reprennent aujourd’hui le chemin des entraînements pour préparer la nouvelle saison. Si Ameur Derbal est toujours à la manœuvre, il y a du changement déjà à la tête de la section football en attendant les élections du 21 juillet.

La Presse —Après avoir eu droit au repos des braves suite à leur accession en Ligue 1 suivie d’un couronnement symbolique de champions de la Ligue 2, les Marsois retrouvent cet après-midi à 17h00 le chemin du stade Abdelaziz Chitoui pour la reprise des entraînements. Une reprise qui se déroulera sous la conduite de l’entraîneur qui a assuré le retour parmi l’élite, Ameur Derbal.  

Moez Gharbi, déjà aux commandes 

Seul candidat à s’être prononcé pour les élections du 21 juillet après le départ du président sortant Taoufik Ben Nsib, Moez Gharbi, ancien trésorier, est déjà aux commandes. En effet, Taoufik Ben Nsib a désigné Moez Gharbi à la tête de la section du football. Une désignation qui a pris effet depuis samedi dernier.  Avec des pouvoirs étendus, Moez Gharbi a pour mission de coordonner, avec l’entraîneur Ameur Derbal, l’avenir des joueurs toujours sous contrats et les recrutements à faire durant le mercato estival. 

Le bureau directeur sortant s’engage à faire signer les contrats des joueurs avec qui des accords seront conclus à partir du 1er juillet. 

L’homme du consensus !

Même s’il n’a pas annoncé sa liste pour les élections du 21 juillet, l’ancien trésorier affirme, dans un post publié sur sa page facebook il y a une semaine, avoir choisi des membres connus pour leur attachement inconditionnel au club et connus pour cela auprès de l’opinion publique marsoise.Bref, Moez Gharbi veut être l’homme du consensus. Le président sortant, Taoufik Ben Nsib, lui prépare le terrain en lui accordant les pleins pouvoirs un mois avant la tenue de l’assemblée générale élective.

CAB – Saison 2025-2026 : C’est parti !

Hidoussi a entamé le cycle de travail physique à Bizerte. 

La Presse  —On n’a pas attendu que l’assemblée générale soit tenue pour entamer la préparation de la nouvelle saison. C’est dire à quel point  les responsables du CAB sont méthodiques dans leur travail. En effet, les Cabistes étaient tous là ce lundi à la forêt du Nadhour,  à l’exception des internationaux sénégalais et nigérians qui arrivent dès aujourd’hui selon Sofiene Hidoussi.

Ce rassemblement a donné le coup d’envoi de la première phase, celle de la remise en condition physique. On a prévu sept semaines de préparation, soit 48 jours toujours selon le coach cabiste. «Nous entrerons en stage bloqué à partir du 7 juillet pour une durée de 10 jours. Je préfère l’effectuer à Bizerte parce que toutes les conditions sont réunies pour réussir.

Il y a la forêt, la plage avec du sable idéal pour le volet endurance…», affirme Hidoussi. Et d’ajouter : «Nous avons programmé 7 matches amicaux contre des équipes qui restent à fixer suivant leur disponibilité». On a appris également que tous les joueurs seront soumis ce week-end à un test pour leur aptitude physique comme il est de coutume.

Retour de N.Oumaya et A. Zouita 

Le staff technique s’est renforcé par le retour du directeur technique Nejmeddine Oumaya et l’entraîneur des gardiens de but Adel Zouita. 

En outre, deux nouvelles figures, qui ne sont autres que les ex-Cabistes Fakhreddine Jaziri et Farouk Ben Mustapha, rejoignent l’équipe technique respectivement en tant que deuxième entraîneur- adjoint et deuxième entraîneur- adjoint des gardiens de but. 

Voici par ailleurs la composition du nouveau staff technique: Directeur technique ( délégué général): Nejmeddine Oumaya

Entraîneur: Sofiene Hidoussi

Premier entraîneur- adjoint : Ali Machani Deuxième entraîneur adjoint : Fakhreddine Jaziri

Entraîneur des gardiens de but: Adel Zouita

Entraîneur-adjoint des gardiens de but : Farouk Ben Mustapha

Préparateur physique: Akouba Sallami 

Préparateur physique- adjoint: Abderrahmane Dridi

Chargé d’évaluation :  Nidhal Dridi.

Kef : Plus de 650 mille quintaux de céréales collectés

Le taux d’avancement de la récolte céréalière dans le gouvernorat du Kef a atteint 45%, après la collecte de plus de 650 mille quintaux, a indiqué à l’Agence TAP Abdelkarim Hidri, représentant de l’Union régionale de l’agriculture.

Il a souligné à l’Agence TAP que les prévisions tablent sur une hausse de la production céréalière cette saison pour atteindre 2 millions de quintaux dont l’orge occupe la part de lion.

Par ailleurs, la même source a affirmé que plusieurs mesures ont été établies au niveau de la région pour protéger les champs de céréales contre les incendies.

Natation – Sanction de Hafnaoui : Repli en Floride

Il pourra alors s’entraîner et même participer à des compétitions.

La Presse —Ainsi donc, Ayoub Hafnaoui a, en fin de compte, opté pour une Université en Floride pour reprendre, en toute liberté, sa préparation en prévision des J.O de Los Angeles. C’est une sage décision. Il est donc décidé à reprendre ses entraînements et ses études. 

Ce repli est tout d’abord tactique. En quittant le reste du groupe et en allant aux USA, notre champion a fait un très bon choix, qui était en fait imposé à la suite de sa suspension. En effet, dans sa situation, il  n’avait pas le droit de s’entraîner. 

Et au cas où il le ferait, sa peine aurait été alourdie.  Il ne pouvait le faire qu’après avoir purgé le temps de sa sanction. Sauf aux USA, où ils ne reconnaissent les sanctions pour dopage qu’en cas de preuves formelles à l’appui. Hafnaoui n’est pas dans ce cas et la suspension lui a été infligée pour omission de communication du lieu de sa résidence.

D’ailleurs, si l’Université lui a ouvert la porte, c’est qu’elle connaît parfaitement le dossier. Ainsi, tout est bien qui finit bien pour ce champion qui a vécu des jours difficiles au cours desquels il s’est senti abandonné. La   fédération de l’époque (dissoute) n’avait rien fait pour le sauver. Aux USA, il pourra s’entraîner et même prendre part à des compétitions en territoire américain. C’est la relance d’une carrière qui…., en fait, venait d’être amorcée.

Cela n’empêche que l’on doit  être constamment à ses côtés pour prévenir les complications qui pourraient constituer des motifs de rechute.  

Tunisie-Algérie : Le partenariat social se renforce !

Les enjeux liés au marché de l’emploi, à la sécurité sociale et à l’élargissement des opportunités professionnelles pour les jeunes, ainsi que la nécessité de renforcer la coordination au sein des instances régionales et internationales, notamment l’Organisation arabe du travail et l’Organisation internationale du travail, ont été au cœur de la rencontre tenue mardi à Alger entre le ministre tunisien des Affaires sociales, Issam Lahmar, et le ministre algérien du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Faycel Ben Taleb.

Selon un communiqué du ministère des affaires sociales, la rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite officielle de Issam Lahmar en Algérie, les 24 et 25 juin.

Les deux parties ont exprimé leur volonté commune d’intensifier le partenariat bilatéral à travers la mise en œuvre des mécanismes de coordination technique et l’échange d’expertises et des expériences réussies, notamment dans les domaines du dialogue social, de la sécurité sociale et de la lutte contre le travail informel.

Lahmar a souligné l’intérêt porté à l’expérience algérienne en matière d’emploi et de sécurité sociale, présentant de son côté les réformes engagées par la Tunisie pour développer son système national de sécurité sociale.

Pour sa part, le ministre algérien a mis en avant les efforts de son pays pour élargir la couverture sociale, soutenus par la reprise économique, ainsi que les politiques nationales en faveur de l’emploi, notamment les initiatives innovantes destinées à encourager les jeunes à intégrer le marché du travail et à promouvoir l’investissement dans le capital humain.

Protection civile : 115 incendies maîtrisés en 24 heures

Les unités de la Protection Civile ont été particulièrement sollicitée au cours des dernières vingt-quatre heures, avec un total de 575 interventions réalisées à travers le pays. C’est ce qu’a annoncé le porte-parole de l’institution ce mercredi.

Parmi ces opérations, pas moins de 115 incendies ont été éteints par les unités, témoignant de l’ampleur des feux qui ont touché différentes régions.

En plus de la lutte contre les flammes, les agents de la Protection Civile ont également mené :

  • 150 interventions de secours et d’assistance routière.
  • 303 interventions pour d’autres incidents non liés aux accidents de la circulation.

Ces chiffres, couvrant la période du 24 juin 2025 à 6h00 au 25 juin 2025 à 6h00, illustrent l’engagement constant des équipes pour la sécurité des citoyens.

Ooredoo lance sa campagne estivale « Activi Sifek » et dévoile une nouvelle gamme d’offres et de services

Ooredoo Tunisie a annoncé aujourd’hui mardi le 24 Juin 2025, le lancement officiel de sa nouvelle saison estivale sous le slogan « Activi Sifek ».

Cette campagne vise à offrir une expérience estivale exceptionnelle, alliant innovation, confort et proximité avec ses clients, en mettant l’accent sur des solutions numériques adaptées aux besoins des Tunisiens, petits et grands, tout au long de l’été.

Dans ce cadre, M. Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, a déclaré : « La campagne «Activi Sifek» reflète parfaitement notre vision fondée sur l’innovation et la proximité avec nos clients. À travers cette initiative, nous voulons offrir une expérience complète qui allie des solutions numériques avancées à un engagement sociétal fort, afin d’être toujours le partenaire de confiance des Tunisiens pendant l’été et au-delà. »

Une offre complète et des services sur mesure

Dans le cadre du programme Activi Sifek, Ooredoo propose une large gamme d’offres et de services conçus pour répondre aux besoins des clients pendant la saison estivale, que ce soit en déplacement, à domicile ou en voyage. Ces offres comprennent des solutions innovantes pour l’internet mobile et sans fil, telles que des appareils MIFI 5G, des options Box 4G et Fibre Box à haut débit, ainsi que des offres pour maisons intelligentes associant connectivité et équipements connectés pour une expérience de divertissement complète. Ooredoo met également à disposition des solutions dédiées aux voyageurs et touristes via des cartes Holiday SIM et des services d’itinérance améliorés couvrant plusieurs destinations internationales, en plus de nouveaux services de divertissement numérique comme le Cloud Gaming et des forfaits destinés aux passionnés de jeux vidéo. L’opérateur dévoile également sa nouvelle offre postpayée Shahry accompagnée d’un pack smartphone, afin d’offrir aux clients une expérience de connectivité complète et pratique. Le tout s’inscrit dans l’engagement de Ooredoo à offrir une expérience estivale exceptionnelle alliant confort, innovation et proximité avec ses clients, avec des solutions numériques complètes qui répondent à tous les besoins.

Un engagement sociétal fort pour un été plus solidaire

Au-delà des services commerciaux, la campagne « Activi Sifek » s’inscrit aussi dans une démarche de responsabilité sociétale. À travers son programme « Tounes T3ich », Ooredoo organisera un camp d’été dédié aux enfants orphelins, avec pour objectif de leur offrir des moments de joie mémorables dans un cadre sécurisé et enrichissant, alliant loisirs, apprentissage et accompagnement psychologique.

Cette initiative illustre l’engagement d’Ooredoo pour un été à forte dimension humaine, touchant toutes les composantes de la société tunisienne et valorisant les principes de solidarité et d’inclusion.

Le rendez-vous musical estival par excellence

Dans sa volonté de soutenir la culture et de la rendre accessible à tous, Ooredoo prépare la troisième édition du « Ooredoo Music Fest » : un festival 100 % Ooredoo, repensé, dynamisé et prêt à marquer l’été 2025 avec une programmation inédite et des moments forts.

Cette année, en plus de l’événement principal, Ooredoo sera également présent dans plusieurs régions à travers son Music Tour, afin de se rapprocher encore plus des Tunisiens. Ce tour proposera de nombreuses surprises, du divertissement et des moments inoubliables pour tous.

Un événement qui s’annonce comme l’un des temps forts du divertissement de l’été 2025, dont les détails seront dévoilés prochainement.

Ooredoo, toujours plus proche des Tunisiens

À travers cette campagne, Ooredoo réaffirme son engagement à offrir des expériences enrichissantes et innovantes à ses clients, à chaque saison de leur vie.

 » Activi Sifek  » n’est pas qu’une série d’offres : c’est une promesse de proximité, d’innovation continue et d’écoute des attentes des Tunisiens.

Lien : https://www.facebook.com/share/v/1AgDV9Kxeu/ 

Tribune – 24 Juin 2025, 69e Anniversaire de l’Armée Nationale : Hommage à l’Armée nationale et gloire au soldat tunisien (2e partie)

Nous, les  officiers, appartenant à la 1ère promotion d’officiers de la Tunisie indépendante, la promotion Bourguiba, de retour au pays, début 1958, après avoir terminé notre formation à l’Ecole spéciale militaire inter-armes de  St Cyr Coëtquidan (France), avons été affectés aux unités implantées à la frontière tuniso-algérienne, alors que la guerre d’indépendance de l’Algérie battait son plein depuis 1954, avons eu l’opportunité et le plaisir de commander des soldats du contingent de la classe 58/1 qui, à trois ou quatre ans près, avaient le même âge que nous.

Une grande complicité était née avec ces jeunes soldats et indépendamment du grand respect qu’ils nous portaient, ils étaient très proches de nous et pendant les moments de repos, il nous arrivait de jouer ensemble au foot, et nous prenions ensemble et régulièrement le même repas, ce qui nous rapprochait les uns des autres, et cela était excellent pour le moral et pour le bon accomplissement de la mission. 

J’ai eu la chance de faire partie du groupe d’officiers, composé de sept officiers d’infanterie et d’un officier du génie qui a été désigné pour servir au valeureux 2e bataillon dont le poste de commandement était situé à Aïn Draham  et dirigé par le Commandant Lasmar Bouzaiane et qui couvrait les gouvernorats de Souk Larbaa devenue Jendouba, et du Kef, avec des compagnies implantées à Aïn Draham, à Ghardimaou, à Souk Larbaa (Jendouba), au Kef, à Sakiet Sidi Youssef, à Boujabeur (une mine de plomb désaffectée située à un km de la frontière et à six Km de Kalaat Senane), et un remarquable centre d’instruction à Tabarka.

Celui-ci occupe une très belle caserne qui surplombe la ville et sa plage. Je me souviens que notre Commandant de Bataillon, le Commandant Lasmar Bouzaiane, chef remarquable et très proche de ses hommes, devenu célèbre auprès de l’ONU suite à sa brillante réussite lorsqu’il a commandé une Brigade de Casques Bleus tunisiens au Congo (au Kassai et à Léopoldville) en 1960-61, a, dès notre arrivée au corps, eu l’intelligence et la pédagogie nécessaires pour nous détacher, durant trois mois, au Centre d’Instruction de Tabarka, pour nous permettre, comme il l’avait dit lui-même, de nous familiariser avec le commandement en arabe d’une part et d’autre part avec les cadres sous-officiers que nous côtoyons pour la première fois de notre carrière.

Son idée, ingénieuse, a été très intéressante puisqu’elle nous facilita, énormément la tâche. Je n’oublierai jamais que dans ce centre d’instruction et pour pallier le manque d’armement adéquat, dans les exercices de combat, le tir du fusil mitrailleur ou de la mitrailleuse était remplacé par le sifflet d’arbitre qui, en ronronnant, faisait un bruit représentant le tir des mitrailleuses ! 

Quant à nos amis de l’ALN, l’Armée de libération nationale algérienne, le fait d’être en Tunisie, leur permettait de bénéficier des conditions très favorables pour qu’ils se consacrent entièrement à leur mission sacrée. L’armement, les munitions et tous genres d’équipements militaires commençaient à leur parvenir de l’extrême sud tunisien grâce aux moyens de transport militaires tunisiens du fait de la présence, encore, de certaines troupes françaises dans plusieurs villes tunisiennes (Bizerte, Tunis, Sousse, Sfax, Gabès, Tataouine, Remada, etc.).

Cependant, jamais, ni le gouvernement tunisien, ni les autorités régionales, ni l’Armée ne se sont impliqués dans leurs affaires qu’ils avaient la liberté absolue de mener à leur guise. D’autre part, leurs effectifs augmentaient d’année en année, leur organisation et leur formation s’amélioraient progressivement et à un certain moment, l’ALN, en Tunisie, qui ressemblait à une armée régulière par sa formation, son organisation et surtout par sa discipline, est arrivée à un effectif de près de 25.000 combattants.

Ceci est dû au résultat de l’excellent travail réalisé par feu le Colonel Haouari Boumediene (le futur 2e président de la République algérienne) qui a été désigné, en 1959, chef d’état-major de l’Armée des frontières et qui a eu le courage d’utiliser la douzaine d’officiers algériens (de brillants capitaines pour la plupart) qui ont déserté l’armée française, depuis la France et l’Allemagne mais qui ont été mis à l’écart durant une bonne période.

L’implantation de l’ALN dans les gouvernorats de Jendouba, du Kef et de Kasserine, s’étendant de la région de Tabarka jusqu’au Djebel Chaambi inclus, était conditionnée par le terrain. D’ailleurs, les dizaines de grottes découvertes au Djebel Chaambi, ces dernières années, sont l’œuvre de nos frères algériens pour se protéger du froid et du soleil, en hiver comme en été. La trentaine de positions qu’ils occupaient, du nord au sud, et avec poste de commandement de l’Armée  des frontières à Ghardimaou, étaient comme suit : 

A- Gouvernorat de Jendouba : 1er sous-secteur : région de Tabarka, PC à El Mankoura avec les unités implantées comme suit :

1-El Mankoura, 2-Ain Tacha, 3-Gomd Ezzen, 4-Oued Frour,

2e sous-secteur : région d’Ain Draham, PC à Djebel Dinar avec les Unités implantées comme suit:

5- Djebel Dinar, 6-Djebel Dhelma, 7- Djebel Adissa, 8- Ain Sarouia, 9- Oued Bou Adila,

3e Sous-Secteur : région de Ghardimaou, PC à Ghardimaou avec les unités implantées comme suit: 

10- Ghardimaou, (P.C. de l’état-major de l’Armée des frontières), 11- El Ghorra, 12- El Oummajen, 13- Ain Soltane ( c’était la base du Bataillon dont le chef était le Commandant Chedli Ben Jedid, le futur Président de la République), 14- El Faija, 15- Kalaat el Frass, 16- Les quatre Chemins, 17-Kef el Brel, 18- Chemtou (centre de santé et hôpital de campagne au site archéologique de Chemtou),

B – Gouvernorat du Kef :

19- Bases logistiques au Kef et à Tajerouine,

20- Ecole des cadres à la ferme Beni à 15 Km du Kef et centre d’instruction à Mellègue, et des unités implantées comme suit :

– région de Touiref : 21-Djebel Soudane et Ain Zana,

– région de Sakiet Sidi Youssef : 22-mine de Sakiet, 23- Djebel Koucha (nord est d’Ain Karma),

– région de Tajerouine : 24-Garn Halfaya, 25-Jebel Sidi Ahmed,

– région de Kalaat Essnam : 26-Ain Anègue,

C– Gouvernorat de Kasserine : 

27- Jebel Chaambi, 28- région de Rmila (secteur de Feriana).

La Tunisie, compte tenu de ses positions solidaires avec l’Algérie combattante, et consciente de  l’avenir commun du Maghreb, s’attendait aux réactions violentes de l’armée française d’Algérie, du fait de l’aide qu’elle apportait à l’ALN. En effet, les incursions des troupes françaises ont été fort nombreuses et parfois d’une intensité et d’une violence inimaginables et je citerai, entre autres : 

Le 22 octobre 1956, des troupes françaises ont franchi la frontière tunisienne, ont tenté d’occuper, sans y parvenir,  le poste de police de Ben Gardane pour s’emparer des documents et des dossiers qui s’y trouvaient.  

Le même jour, le 22 octobre 1956, l’armée française d’Algérie s’empara, en plein vol, de l’avion qui transportait du Maroc une délégation algérienne de très haut niveau devant assister au sommet maghrébin de Tunis et composée de Mohamed Boudiaf, d’Ahmed ben Bella, de Houcine Aït Ahmed, de Mohamed Khider et de Mustapha Lachref. 

Le 24 octobre 1956, des soldats français voulant forcer des barrages dressés entre  Aïn Draham et Jendouba par la population pour les empêcher de se déplacer sans autorisation, des accrochages se produisirent et entrainèrent des blessés.

Trois semaines plus tard, et sans demander l’autorisation au gouvernement tunisien, les autorités militaires françaises présentes en Tunisie installèrent des équipements radar sur les hauteurs de Bir Drassen (Cap Bon). Les populations ont protesté et il y eut deux morts et des blessés.

Dans le but d’éviter les frictions et de rapprocher les points de vue des deux gouvernements, la France, en vue de prouver ses bonnes intentions, décide de remettre au gouvernement tunisien la caserne de La Kasbah à Tunis le 21 mars 1957.

Le 31 mai 1957, fuyant les ratissages, les arrestations, les tortures, les assassinats et les massacres, des Algériens, hommes, femmes et enfants, se sont réfugiés en Tunisie. Des unités de l’armée française d’Algérie, pour les en empêcher, les ont poursuivis dans les cheikhats tunisiens des Ouled Mssallem et des Khemairia, dans la région d’Aïn Draham.

L’Armée tunisienne et la Garde nationale tentant de les protéger et leur porter secours se sont trouvées face à face avec elles, et ce fut l’affrontement qui eut pour résultat la mort de neuf membres et la blessure de plusieurs autres du côté des forces de l’ordre tunisiennes ainsi que du côté français.

Monsieur Khemaies Hajri, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, qui se rendait pour examiner la situation des réfugiés algériens en vue d’en rendre compte au HCR ( Haut Commissariat pour les réfugiés à Genève) et qui était, malencontreusement, de passage par là, a été gravement blessé et succomba à ses blessures quelques jours plus tard. Il était accompagné de Monsieur Béji Caïd Essebsi, directeur général de l’Administration régionale au ministère de l’Intérieur.

Début juin 1957, un accrochage à El Hamma de Gabès eut lieu et coûta la vie à deux soldats français. 

Ces  graves incidents eurent pour conséquences l’arrangement proposé par le Gouvernement de M. Bourgès-Maunoury permettant l’évacuation de tout le territoire tunisien, à l’exception de Bizerte, El Aouina, Gafsa, Sfax et Remada. L’application de l’évacuation commença en juillet par Tozeur, Kairouan, Jendouba, Sbeïtla et Le Kef.

Le 1er septembre 1957, une incursion de l’armée française eut lieu du côté de Hydra et s’attaqua à des forces de l’Armée tunisienne et de la Garde nationale qui se portèrent à sa rencontre. 

Le 5 septembre 1957, une incursion de l’A.F. au cheikhat des Khemairia, région d’Ain Draham, a fait deux morts parmi les Tunisiens.

Le 11 septembre 1957, une incursion  de l’A.F. eut lieu dans la région de Kasserine et quatre citoyens tunisiens furent enlevés ; quatre autres  l’ont été à Redeyef.  

Cependant, le commandement de l’armée française à Alger veut aller plus loin; il veut étendre le droit de poursuite, en Tunisie, à une profondeur de 25 km et a préparé le plan d’une « reprise du contrôle temporaire du territoire tunisien ».  Son plan n’a pu être exécuté.

Les 1er et 2 octobre 1957, les troupes françaises d’Algérie soumettent le village de Sakiet Sidi Youssef à des tirs d’artillerie lourde et violent l’espace aérien, usant d’armes automatiques, tuant une jeune fille et blessant une dizaine de civils pour la plupart des enfants.

En vue de détendre l’atmosphère, le gouvernement de Bourgès-Maunoury autorise le transfert aux autorités tunisiennes des casernes d’El Hamma de Gabès, des locaux restant de la caserne Forgemol à Tunis et l’armée française se retire, début décembre des casernes de Médenine, de Tataouine, de Ben Guerdane et de Zarzis.

Cependant, les différents gouvernements français, soucieux de relancer les négociations avec le gouvernement tunisien, ont vu leurs efforts bloqués par l’attitude du commandement militaire français d’Algérie. Celui-ci procéda, le 2 janvier 1958, avec une colonne de vingt blindés, au franchissement de la frontière, du côté de Sendes, dans la région de Redeyef, encercla la localité de Foum el Khanga, procéda à des perquisitions, puis se retira emportant effets et argent trouvés dans le village, enleva dix hommes et en tua trois autres.   

Le 11 janvier 1958, un accrochage très important eut lieu au djebel El Ousta, en Algérie, non loin de Sakiet, entre un élément de l’ALN et un groupe de militaires français. Les résultats ont été terribles : quatorze soldats français tués et quatre faits prisonniers. 

Conscient de la gravité de la situation, le Président Bourguiba soutient que l’engagement s’est produit loin de notre territoire alors que le général Salan met en cause l’entière  responsabilité de la Tunisie qui héberge et aide les combattants algériens et leur permet d’utiliser son territoire comme base de départ. 

 Le Président du Conseil, Felix Gaillard, voulant montrer son énergie et son mécontentement, dépêcha, par avion spécial, le général Buchalet et son chef de cabinet, porteurs d’un message au Président Bourguiba relatif à cet accrochage. Il voulait aussi demander au gouvernement tunisien de mettre fin à l’aide fournie aux combattants algériens d’une part, et d’autre part de libérer les soldats français faits prisonniers par l’ALN.

L’envoi de pareille délégation ayant été considéré, par la Tunisie, comme un ultimatum, Bourguiba refusa de la recevoir. Celle-ci rentra à Paris bredouille. Cette situation envenima davantage les relations entre les deux pays. La presse conservatrice française parle d’affront diplomatique et de  «  nouvelle version des coups d’éventail ».

Non satisfaite de ce revers, la France maintient sa pression, arrête sa coopération financière, suspend les négociations en cours, et rappelle son ambassadeur, M. George Gorse. Comme souvent un malheur n’arrive jamais seul, c’est encore sur la frontière algéro-tunisienne, au djebel Tarf, à l’ouest de Tebessa, que vers la mi-janvier 1958, eut lieu l’un des plus importants accrochages entre des éléments de l’ALN et des unités de l’armée française fortement appuyées par l’aviation et des hélicoptères.

Le bilan était lourd et  catastrophique : des dizaines de soldats français tués, et une grande quantité d’armes légères et collectives récupérée. Cet accrochage eut pour résultat la multiplication de la violation du territoire tunisien par l’aviation française. D’ailleurs, un avion T6 a été touché le 30 janvier 1958 par la D.C.A. (défense contre-avions) tunisienne et a été obligé  de  se poser  en rase campagne en Algérie, non loin des frontières.

De même, un autre avion T6 a été l’objet de  tirs tunisiens dans la région de Sakiet le 7 février 1958. Le 8 février vers 09h00, un autre avion a été gravement atteint par des tirs provenant de l’Armée tunisienne implantée à Sakiet, et a subi d’importants dégâts qui l’obligèrent à se poser en détresse à Tébessa. C’est alors que le général Salan, Commandant en chef en Algérie, donna l’ordre d’attaquer Sakiet Sidi Youssef.

Et l’irréparable eut lieu ce même jour vers 11h00 : plusieurs escadrilles d’avions français d’Algérie ont bombardé, durant une bonne heure, le paisible village de Sakiet Sidi Youssef. Les résultats étaient de près de 100 morts et 400 blessés, tous des civils sans armes ainsi que d’énormes dégâts matériels.      

Les conséquences politico-stratégiques du raid sur Sakiet Sidi Youssef étaient fort importantes :

a- d’abord, il y a eu, du côté tunisien, une mobilisation du front intérieur, une mobilisation de l’opinion française ainsi qu’une mobilisation internationale,

b- ensuite, sur le plan international, la guerre d’Algérie n’est plus, comme la France l’a toujours soutenu, une affaire intérieure française, 

c- enfin, le C.C.E algérien (le Comité de coordination et d’exécution) qui deviendra le 9 septembre 1958 le Gouvernement provisoire de la République Algérienne, exprime sa solidarité totale avec le peuple tunisien et ses dispositions pour mettre ses forces militaires aux côtés des forces tunisiennes afin de défendre l’indépendance tunisienne.

Le bombardement de Sakiet a rendu d’énormes services non seulement à l’Algérie combattante puisqu’il a permis l’internationalisation de «l’affaire algérienne» mais  encore  au raffermissement des relations entre nos deux pays dont le passé, le présent et l’avenir sont communs.  

La Tunisie, profitant, avec beaucoup de subtilité, de cette agression caractérisée, prit les mesures suivantes :

1- une plainte fut déposée auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, 

2- une mesure d’interdiction à l’armée française, stationnée en Tunisie, de quitter ses casernements fut prise, 

3- des barrages furent dressés devant toutes les casernes françaises par les jeunes destouriens appartenant au Parti au pouvoir ; ceux-ci étaient munis de gourdins, de bâtons et se relayaient jour et nuit. La population voisine était chargée de leur alimentation et souvent les femmes venaient, tout près d’eux, pousser des youyous pour les encourager ; par ailleurs, ces jeunes étaient appuyés, d’assez près, par des éléments de l’armée placés non loin de là, 

4- la Tunisie demanda officiellement l’évacuation de toutes les troupes françaises stationnées sur son territoire, 

5- une campagne de presse, savamment orchestrée, maintenait la pression sur les troupes françaises d’une part et d’autre part gonflait à bloc notre moral.Cependant, des renseignements dignes de foi nous parvenaient de l’extrême sud tunisien confirmant que les instructions du gouvernement tunisien quant à l’interdiction de mouvement des troupes françaises n’étaient pas appliquées par le Colonel Mollot, commandant la zone saharienne, et ses patrouilles arrivaient même jusqu’à Bir Amir, à mi-chemin entre Remada et Tataouine. Ce comportement a été la cause de la bataille de Remada qui eut lieu le 25 mai 1958 et au cours de laquelle le capitaine Zaier, commandant la compagnie de Tataouine, attaqua, de nuit, en utilisant des mortiers, le casernement de Remada, lui occasionnant d’importants dégâts.

D’autre part, d’anciens résistants dont Mosbah Jarbou3 qui ont, sans coordination avec l’armée, attaqué, en plein jour, la caserne de Remada ont été, sauvagement, éliminés  par les troupes françaises, lors de leur décrochage, ainsi que le directeur de l’école primaire, son épouse et ses enfants.

Le 1er juin 1958, le Général de Gaulle a été investi par l’Assemblée nationale française comme Président du Conseil des ministres. L’une de ses premières actions a été d’assainir la situation avec la Tunisie et le Maroc. Par un accord signé le 17 juin 1958, le général de Gaulle s’engage  que toutes les troupes françaises, encore stationnées en Tunisie, soient évacuées au plus tard le 1er octobre 1958, exception faite de Bizerte. Les Unités sahariennes tunisiennes ont pris alors la relève et s’investirent totalement, malgré leurs faibles moyens, dans ce Sahara majestueux.

 Compte tenu de tous ces évènements et pour y faire face, l’Armée nationale a mis sur pieds d’autres unités, entre 1957 et 1960 : le 4e bataillon d’infanterie à Gafsa commandé par le capitaine Salah Hachani, le 5e bataillon à Bizerte commandé par le commandant Mohamed Kortas, les 6e et 7e bataillons à Tunis, le 8°bataillon au Kef commandé par le commandant Kaddour Ben Othman, les 9e et 10e Bataillon ( commandés par les commandants Mohamed Limam et Ahmed Elabed) mis à la disposition de l’ONU au Congo ainsi que les bataillons des transmissions (commandant Bechir Bouaich), du génie (commandant Bechir Hamza), et du transport (commandant Sadok Ben Mansour). 

Les effectifs de l’Armée qui étaient de 1700 hommes en juin 1956 ont été portés à 10.000 hommes en 1958 et à 30.000 hommes en 1960.              

Notre pays, en seulement quatre ans d’indépendance et grâce à l’immense  stature et prestige du Président Bourguiba, a acquis une notoriété internationale. Fervent défenseur de l’amitié et de l’entente entre les peuples, et grâce à sa diplomatie active et positive qui tend à rapprocher les peuples et renforcer leur solidarité, et à ne jamais intervenir dans les affaires intérieures des autres pays, sa politique était tellement appréciée que l’Organisation des Nations unies n’a pas hésité à nous demander de participer à la mission de maintien de la paix qu’elle a décidée, à la demande du gouvernement congolais, dans ce pays.

Et c’est ainsi que la Tunisie, malgré ses faibles moyens et ses préoccupations à la frontière tuniso-algérienne, participa, en  1960,  à cette mission par l’envoi d’un contingent de deux mille cinq cents hommes commandés par le Colonel  Lasmar  Bouzaiane et qui fut, à la demande du regretté Mongi Slim, le représentant de la Tunisie aux Nations unies et candidat à la Présidence de la 16e Assemblée générale de l’ONU qui allait avoir lieu dans quelques semaines, et qui la présidera, en effet deux mois plus tard, le premier à fouler le sol congolais le 15 juillet 1960 et c’est ce qui s’est passé.

La Brigade tunisienne a été chargée de la province du Kassai où, dès son arrivée, elle a été, aussitôt, déployée sur le terrain. Les villes tenues par nos unités étaient les suivantes : Luluabourg (capitale de la province)-Port Franqui- Mweka- Lac Makamba- Tshikapa- Bakwanga- Gandajika- Luputa et Mwene Ditu.  La mission reçue par la Brigade tunisienne était «d’assurer le maintien de la sécurité et de l’ordre public dans la province du Kassai tout en neutralisant l’ANC (Armée nationale congolaise) en la désarmant ». Cette dernière mission a été accomplie en très peu de temps.

Le Commandement des Forces de l’ONUC a été surpris par la rapidité avec laquelle nous avions accompli la mission qui nous a été confiée et qui était la suivante : pacifier très rapidement cette province, de loin plus vaste que notre pays et y maintenir la paix et la sécurité. C’est pourquoi  le Commandant en Chef des Forces de l’ONU au Congo, le Général Suédois Carl Von Horn, en reconnaissance de l’excellent travail effectué par nos hommes, attribua, au Colonel Lasmar, commandant de la Brigade tunisienne, le surnom prestigieux et symbolique de « Prince du Kassai » ; d’ailleurs, il parle longuement, et en de termes flatteurs, du contingent tunisien et de son chef dans son livre «  Soldering for peace » dont le paragraphe suivant : 

« A Léopoldville, j’avais l’excellente brigade ghanéenne commandée par le général Michel en l’absence d’Alexander. Pendant un certain temps, les deux bataillons tunisiens lui furent subordonnés, mais il y eut des frictions parce que leur chef, le Colonel Lasmar, très décoré, supérieur en tout sauf par le grade, en fut mécontent. Ultérieurement, nous les envoyâmes au Kassai, alors en ébullition dont le premier ministre Albert Kalongi, était sur le point de proclamer l’indépendance.

Le Colonel Lasmar, qui ne portait jamais une de ses nombreuses décorations, pas même un ruban, mais dont on apercevait les cicatrices sur le col ouvert de sa chemise, conduisit ses troupes à Luluabourg, désarma l’A.N.C, et, par ses méthodes fermes mais justes, mérita le titre de « Prince du Kassai ». J’étais très fier de lui et il devint l’un des officiers en qui j’avais le plus confiance. »

C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles, devant les problèmes de sécurité qui commençaient à devenir sérieux à Léopoldville, capitale du Congo, le Commandant en Chef des  Forces de l’ONU décida, en octobre 1960, de permuter la Brigade tunisienne avec la Brigade ghanéenne. Il voulait en même temps éloigner la Brigade ghanéenne de Léopoldville, la capitale du Congo ex-belge, pour l’empêcher de s’immiscer davantage dans les affaires congolo-congolaises, le Ghana ayant, dès le départ, pris fait et cause pour le Premier ministre Patrice Lumumba qui a été démis de ses fonctions, arrêté et emprisonné ; s’étant enfui avec certaines complicités, il a été repris et remis à son pire ennemi, le président du Katanga, Moïse Tshombe, qui le fit exécuter aussitôt.     

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Cérémonie du lever du drapeau national à la Kasbah pour le 69ᵉ anniversaire de l’armée nationale

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a présidé ce mercredi matin, sur la place de la Kasbah à Tunis, la cérémonie solennelle de lever du drapeau national, à l’occasion de la célébration du 69 anniversaire de la création de l’armée nationale.

Le cérémonial militaire s’est déroulé en présence du gouverneur de Tunis, des membres du Conseil supérieur des armées ainsi que de plusieurs officiers supérieurs et officiers des forces armées.

Des unités issues des trois armées ont pris part à cette cérémonie symbolique, marquant la souveraineté et l’indépendance du pays. D’une durée d’environ une demi-heure, l’événement a été ponctué par une salutation du ministre aux officiers participants, avec des échanges de félicitations à l’occasion de cet anniversaire.

Djerba Slush’D 2025 : Un carrefour d’innovation, d’entrepreneuriat et d’investissement au cœur du sud tunisien

L’île de Djerba a accueilli, du 19 au 21 juin, la seconde édition de Djerba Slush’D, confirmant son statut de rendez-vous incontournable de l’innovation, de l’entrepreneuriat et de l’investissement en Afrique. Inspiré du format finlandais Slush, l’événement a su rassembler startups tunisiennes, investisseurs internationaux et institutions engagées.

Avec des centaines de participants venus de toutes les régions de la Tunisie, plus de 120 startups, et plus de 20 investisseurs internationaux, Djerba Slush’D 2025 s’est démarqué comme un véritable catalyseur de rencontres, de dialogues et de nouvelles opportunités.

Le programme s’est articulé autour de trois grands axes thématiques :

  • Investissement & globalisation
  • Croissance verte & innovation durable
  • Entrepreneuriat féminin & inclusion économique

Des panels de haut niveau, des keynotes inspirantes et des workshops pratiques ont rythmé les journées, avec un accent particulier sur les ateliers d’investissement sous des formats immersifs et concrets. Ces workshops ont permis aux entrepreneurs d’approfondir leur stratégie de levée de fonds, leur positionnement marché, et leur vision d’expansion à l’international et en particulier en Afrique.

Djerba Slush’D 2025 a proposé une programmation parallèle riche constituée d’une exposition de 30 startups, des espaces et performances culturelles et créatives, et des sessions de networking.

Un moment fort a également été le Job Fair de Tech216 qui a accueilli une centaine de jeunes talents de la région du sud pour une rencontre avec des entreprises à la recherche de profils dynamiques et motivés, organisé au Centre Elife Djerba de la Fondation Tunisie pour le Développement.

Le centre a aussi accueilli un atelier pratique en intelligence artificielle générative dans le cadre du partenariat de la GIZ Tunisie avec GOMYCODE dans le projet Tatooine qui vise à former dix milles jeunes Tunisiens sur les compétences numériques. 

Djerba Slush’D 2025 est organisé par Westerwelle Startup Haus Tunis et Westerwelle Foundation, sous l’égide du ministère des Technologies de Communication, en partenariat avec le Centre de Transformation Digitale de la GIZ Tunisie soutenu par l’Initiative spéciale « Emploi décent pour une transition juste » – Invest for jobs et mandatée par le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique et du Développement BMZ, ainsi que la Caisse des Dépôts et Consignations Tunisie (CDC), Smart Capital, Impact Partner, Smart Tunisian Technoparks (S2T), la Banque Mondiale, l’ambassade de Finlande, Fondation Orange Tunisie, Fondation Friedrich Naumann, Tunisia Investment Authority, et le British Council à travers le projet Maghroum’in.

 

SAM consolide sa position de leader avec une progression record à l’export de +43%

La société Atelier du Meuble Intérieurs (SAM) a clôturé l’exercice 2024 avec un total bilan de 28.850.098 DT ainsi qu’un résultat bénéficiaire de 2.671.212 DT. Elle a enregistré un chiffre d’affaires record à l’export, en progression de 43% par rapport à l’exercice précédent, pour s’établir à 1.5 millions de dinars.

L’Assemblée générale ordinaire réunie le 24 juin 2025 à l’hôtel « The Nine Lifestyle Experience », a approuvé les états financiers et décidé la distribution d’un dividende de 0.450 dinar par action, soit 45% du nominal. La mise en paiement en dividende a été fixée au vendredi 29 août 2025.

Par ailleurs, une assemblée générale extraordinaire sera convoquée le mardi 2 septembre 2025, afin de délibérer sur une proposition d’augmentation de capital par incorporation de réserves, à hauteur de 523 448 dinars, par l’émission de 523 448 actions nouvelles. Ces dernières seront attribuées gratuitement aux actionnaires, à raison de huit (8) actions nouvelles pour quatre-vingt-cinq (85) actions anciennes, portant ainsi le capital de 5 561 635 dinars à 6 085 083 dinars. Les nouvelles actions porteront jouissance à partir du 1er janvier 2025.

Lors de son intervention, le directeur général de SAM, Aziz Ben Slimane a salué l’engagement des employés de la société et a remercié les actionnaires et les membres du Conseil d’Administration pour leur confiance « Forte de plus de 40 ans d’expertise dans le domaine de la fabrication, le montage, l’assemblage et la commercialisation de tout genre de meubles et d’articles bureautiques, La société Atelier du Meuble Intérieurs s’est imposée comme un acteur majeur sur les marchés local et international. »

Il a ajouté que « la société poursuivra sa stratégie de croissance solide et durable, en misant sur l’innovation, le savoir-faire, tout en affirmant pleinement son rôle sociétal et citoyen à travers diverses initiatives dans les domaines du sport, de la culture, de la santé et de l’environnement ».

Le fragile cessez-le-feu entre l’entité sioniste et l’Iran semble tenir

Le cessez-le-feu négocié par le président américain Donald Trump entre l’Iran et l’entité sioniste semblait tenir mercredi, un jour après que les deux parties ont annoncé la fin de leur confrontation armée.
Chacune a revendiqué la victoire mardi, quarante-huit heures après que les États-Unis ont mené des frappes contre les principaux sites nucléaires iraniens.
L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a déclaré mardi en fin de journée que les discussions entre les États-Unis et l’Iran étaient “prometteuses” et que Washington espérait parvenir à un accord de paix à long terme.
« Nous nous parlons déjà, non seulement directement, mais aussi par l’intermédiaire d’interlocuteurs. Je pense que ces conversations sont prometteuses. Nous espérons que nous pourrons conclure un accord de paix à long terme qui ressuscitera l’Iran », a-t-il déclaré lors d’une interview sur Fox News.
« Il nous appartient maintenant de nous asseoir avec les Iraniens et de parvenir à un accord de paix global, et je suis convaincu que nous y parviendrons », a ajouté Steve Witkoff.
Donald Trump a affirmé dimanche que les frappes américaines avaient “complètement et entièrement anéanti” les principaux sites nucléaires de l’Iran, notamment Fordo, Ispahan et Natanz.
Des sources ont toutefois indiqué mardi à Reuters qu’une analyse préliminaire des services de renseignement américains avait conclu que ces bombardements menés au cours du week-end n’avaient fait que retarder le programme nucléaire de Téhéran de quelques mois.
Selon le Washington Post, citant une source informée du dossier, certaines centrifugeuses seraient restées intactes.
L’administration Trump a déclaré mardi devant le Conseil de sécurité des Nations unies que ses frappes avaient “dégradé” le programme nucléaire iranien.
Le Premier ministre de l’entité sioniste, Benjamin Netanyahu, a déclaré que son pays avait atteint l’objectif de neutraliser la menace nucléaire et balistique iranienne. Dans une vidéo diffusée mardi, il a salué une « victoire historique » qui, selon lui, marquera « des générations ».
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a salué une « grande victoire » de Téhéran dans une guerre qu’il a imputée à l’entité sioniste, et que l’Iran, selon ses propos relayés par la presse officielle, a menée à terme avec succès.
Le conflit entre l’entité sioniste et l’Iran a éclaté vendredi 13 juin à l’aube, lorsque des bombardements sionistes ont visé le haut commandement iranien ainsi que des sites nucléaires de la République islamique. Ces frappes ont causé plusieurs centaines de morts en Iran. En représailles, les missiles tirés par l’Iran ont fait 28 morts dans les territoires occupés.

La Presse avec Tap

La défaite de l’Espérance face à Chelsea met fin à l’aventure en Coupe du Monde des Clubs

Le parcours de l’Espérance Sportive de Tunis en Coupe du Monde des Clubs s’est achevé sur une défaite (0-3) face à Chelsea FC, dans la nuit de Philadelphie. Malgré une résistance honorable en première période, le rêve d’une qualification historique s’est envolé face à une équipe anglaise supérieure.

Une première mi-temps sous pression

Dès l’entame du match, Chelsea a clairement affiché ses intentions. Les Sang et Or, privés de Youcef Belaïli suspendu, ont eu du mal à imposer leur jeu, peinant à créer des occasions franches. La défense tunisienne a été mise à rude épreuve par les assauts répétés des attaquants de Chelsea, et le gardien Bechir Ben Saïd a dû s’employer pour maintenir sa cage inviolée.

Cependant, le scénario s’est emballé juste avant la pause :

  • À la 45e+3, Adarabioyo a ouvert le score d’une tête imparable sur corner, profitant d’un marquage défaillant.
  • Deux minutes plus tard, à la 45e+5, Liam Delap a doublé la mise d’une frappe en lucarne après un dribble.

Ces deux buts coup sur coup ont été un coup de massue pour l’Espérance, soulignant des lacunes défensives face à la vitesse et la technique anglaises.

Une seconde période dominée par Chelsea

Malgré les tentatives de l’entraîneur Maher Kenzari d’insuffler un nouveau souffle avec des remplacements, le milieu de terrain tunisien a été largement dominé, ne parvenant pas à construire des actions dangereuses. Chelsea a continué à exercer une forte pression, manquant même un penalty (annulé par la VAR) et ratant plusieurs occasions.

Finalement, à la 90e+6, George a scellé le score d’un magnifique tir lointain, portant le score à 3-0 et mettant un terme définitif aux espoirs tunisiens.

Une élimination amère mais une expérience formatrice

Cette défaite est certes cruelle, mais elle est le reflet d’une différence de niveau face à une équipe de Premier League. L’absence de Belaïli a pesé lourd, et le milieu de terrain de l’Espérance, habituellement solide, a été dépassé techniquement et physiquement.

Les Sang et Or quittent la compétition la tête haute, avec l’expérience précieuse d’avoir affronté des géants du football comme Flamengo et Chelsea, et avec une victoire symbolique face au Los Angeles FC. Cette participation restera une étape importante dans l’histoire récente du club.

Kaïs Saïed préside la sortie de la 55e promotion des Académies Militaires

À l’occasion du 69e anniversaire de la création de l’Armée nationale, le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé ce mardi 24 juin la cérémonie de sortie de la 55e promotion des trois académies militaires. L’événement s’est déroulé à Fondouk Jedid, dans le gouvernorat de Nabeul.

Lors de cette cérémonie solennelle, le chef de l’État a échangé avec les parents des diplômés, leur souhaitant succès et réussite pour l’avenir de leurs enfants au service de la nation.

Coupe du Monde des Clubs : L’Espérance de Tunis s’incline (0-3) face à Chelsea et quitte la compétition

L’aventure de l’Espérance Sportive de Tunis en Coupe du Monde des Clubs s’achève. Les Sang et Or ont été éliminés après leur défaite (0-3) face à Chelsea FC, lors du match de la 3e journée de la phase de groupes. La rencontre s’est déroulée au Lincoln Financial Field de Philadelphie, dans la nuit de lundi à mardi.

C’est la deuxième défaite pour l’Espérance dans cette compétition, après leur revers initial face aux Brésiliens du CR Flamengo (0-2). Malgré un beau succès (1-0) contre le Los Angeles FC lors de la 2e journée, cela n’aura pas suffi.

Dans l’autre match du groupe D, le CR Flamengo et le Los Angeles FC ont fait match nul (1-1).

L’Espérance de Tunis termine ainsi 3e de son groupe avec 3 points, devant le Los Angeles FC (1 point). Les deux équipes sont éliminées. Le CR Flamengo (7 points) et Chelsea FC (6 points) se qualifient pour les huitièmes de finale.

Alger : la Tunisie partage son expérience en protection sociale au Forum arabe pour l’égalité

La Tunisie franchit un nouveau cap dans la lutte contre l’exploitation de la main-d’œuvre avec la promulgation d’une loi interdisant la sous-traitance dans les secteurs public et privé, et réformant le cadre juridique des contrats de travail, a annoncé mardi le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, lors du quatrième Forum arabe pour l’égalité, organisé à Alger.

S’exprimant lors d’une session consacrée à la protection sociale dans le secteur informel, organisée par la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO), le ministre a souligné que cette nouvelle législation criminalise la sous-traitance abusive et interdit le recours aux contrats à durée déterminée (CDD), à l’exception des emplois saisonniers.

Issam Lahmar a présenté également deux décrets-lois récents adoptés par le gouvernement tunisien :

Le premier porte sur le régime de sécurité sociale des ouvrières agricoles, et prévoit une prise en charge des cotisations sociales par l’État durant les trois premières années d’activité, sous condition d’adhésion à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

Le second concerne la création des entreprises communautaires, un dispositif visant à encourager l’auto-emploi et à promouvoir l’entrepreneuriat féminin dans des activités traditionnelles ou innovantes.

Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie nationale de lutte contre l’économie informelle, de protection des travailleurs vulnérables, et de promotion de la justice sociale et de l’égalité des chances.

Le Forum, ouvert par le Premier ministre algérien Nadir Larbaoui, a rassemblé plusieurs ministres arabes, experts internationaux, et représentants d’organisations régionales, témoignant de l’importance croissante de la protection sociale comme levier de développement inclusif dans le monde arabe.

Tunisie : lancement d’un pacte de compétitivité pour l’industrie aéronautique

La cheffe de cabinet du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Afef Chachi, a annoncé mardi à Sousse le lancement de l’élaboration d’un pacte de compétitivité dédié à l’industrie des composants aéronautiques en Tunisie, à l’image de celui déjà mis en place pour le secteur des composants automobiles.

Intervenant lors de la 2ᵉ édition des rencontres sectorielles du Centre technique des industries mécaniques et électriques (CETIME), organisée au pôle technologique Novation City, Chachi a indiqué que ce pacte vise à établir une vision stratégique intégrée pour le développement des filières aéronautique et automobile, considérées comme prioritaires dans la stratégie nationale de l’industrie et de l’innovation.

Elle a appelé à renforcer les partenariats nationaux et internationaux, et à accélérer la transition vers une industrie intelligente fondée sur la recherche, le développement et l’innovation, dans le but de créer des opportunités d’emploi à forte valeur ajoutée.

Selon les données présentées, le secteur des industries mécaniques et électriques représente 46 % des exportations tunisiennes, avec environ 48 entreprises opérant dans la fabrication de composants aéronautiques, générant plus de 7 000 emplois. Ce segment a vu son chiffre d’affaires multiplié par 15 en dix ans.

Le secteur des composants automobiles affiche également une croissance notable, avec plus de 195 entreprises, dont 140 totalement exportatrices, et des exportations estimées à 3,1 milliards d’euros en 2024, soit une hausse de 16 % par rapport à 2023.

Afef Chachi a réaffirmé l’engagement du ministère à accompagner les industriels et à favoriser un climat propice à l’investissement, notamment à travers un dialogue renforcé avec les professionnels du secteur.

La rencontre a rassemblé de nombreux acteurs publics et privés, ainsi que des investisseurs, start-ups et représentants de groupements professionnels. Plusieurs ateliers de travail ont été consacrés à l’identification des besoins du secteur, à la mise en place de projets communs entre PME, grandes entreprises, centres de recherche et institutions publiques, et à la création de services innovants adaptés aux mutations technologiques.

Le CETIME, fondé en 1982, dispose de 15 laboratoires techniques, dont 13 accrédités selon la norme ISO 17025, spécialisés dans les essais, les analyses, la métrologie, l’énergie et la mécatronique.

L’Iran annonce 606 martyrs après les frappes de l’entité sioniste de

Le ministre iranien de la Santé, Mohammad Reza Zafarghandi, a déclaré mardi que 606 personnes sont tombées en martyrs et 5 332 autres ont été blessées à la suite de l’agression menée par l’entité sioniste contre l’Iran.

Il a décrit les dernières 24 heures comme ayant été le théâtre des « attaques et agressions les plus horribles » perpétrées par l’entité sioniste depuis le début de son offensive, lancée le 13 juin. Selon lui, rien que sur la dernière journée, 104 martyrs et 1 342 blessés sont à déplorer.

L’Iran a réaffirmé son engagement à cesser ses frappes de riposte contre l’entité sioniste, à condition que cette dernière mette un terme définitif à son agression. Cette déclaration fait écho aux informations diffusées par plusieurs médias et sur les réseaux sociaux, faisant état d’un cessez-le-feu entre l’Iran et l’entité sioniste, annoncé lundi soir par le président américain Donald Trump.

Trump furieux après une frappe de l’entité sioniste près de Téhéran

L’entité sioniste a bombardé, mardi, une cible située près de Téhéran, provoquant la colère du président américain Donald Trump, quelques heures seulement après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu censé mettre un terme à douze jours de confrontation armée avec l’Iran.

Donald Trump a ensuite fait savoir que, sur ses instructions, l’entité sioniste avait annulé d’autres frappes prévues sur le territoire iranien, afin de préserver l’accord de trêve.

Selon deux témoins joints par téléphone à Téhéran, deux fortes explosions ont été entendues mardi soir dans la capitale iranienne.

Le président américain a déclaré que l’entité sioniste allait cesser ses attaques contre l’Iran, après avoir exprimé plus tôt, dans la journée, sa frustration et sa colère envers son allié sioniste.

“Tous les avions feront demi-tour et rentreront chez eux. Personne ne sera blessé, le cessez-le-feu est en vigueur”, a écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social.

Ce cessez-le-feu, annoncé dans la nuit par Donald Trump et publiquement accepté par les deux parties, devait entrer en vigueur dans la matinée de mardi. Toutefois, aussi bien l’entité sioniste que l’Iran ont rapidement dénoncé des violations de la trêve.

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