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CA – à une semaine des élections : Pas si clair…

Pas de candidats, des coulisses bruyantes, des démarches et des contre-démarches, le club retombe dans ses travers. Une liste de dernière minute devrait voir le jour très prochainement.

La Presse — Ces deux semaines ont été intenses dans les coulisses du CA, mais, finalement, et après tant de bruits et de démarches, nous sommes encore à la case de départ. A une semaine des élections, rien de concret et rien de clair surtout. Pas de candidats bien sûr avec une série d’ex-dirigeants qui remplissent les conditions d’éligibilité qui se sont désistés.

Les Sami Belkadhi et Mehdi Gharbi, pour ne citer que ceux-là, ont fait marche arrière après un premier accord. Seul Dr Mohsen Trabelsi reste disponible, mais pas en tant que tête de liste mais en tant que vice-président d’une liste consensuelle à choisir. Tout cela sous les yeux attentifs du mécène américain qui n’a pas utilisé la langue de bois pour décrire ce qui se passe dans le giron du club.

«Nous avons monté une belle liste et j’ai proposé quelques noms et contacté quelques-uns, mais ils ont refusé». L’Américain met la pression sur tout le monde : il veut changer les statuts et être décideur direct dans ce processus de changement pour continuer à injecter des fonds et renouveler le contrat de sponsoring avec le club.

C’est clair que le message est adressé au comité des sages qui a encore une marge importante dans la vie du club. Le bras de fer entre le mécène américain et le comité des sages n’est plus un secret. C’est même une guerre féroce pour le pouvoir dans un club populaire mais encore mal structuré. Un club fragilisé par les contreperformances sportives et par la meurtrière pression exercée par un public désarçonné et frustré par ce qui se passe. 

Une liste de dernière minute ?

Face à des candidats qui ont peur de la pression du public et les tensions internes, le temps presse. Pas de recrutements jusque-là (des arrangements avec des joueurs dont une partie qui n’a plus envie d’attendre encore), pas d’entraîneur et pas de direction disponible. Dans les dernières heures, une course effrénée pour arrondir les angles et convaincre un des noms contactés à se présenter à la tête d’une liste, en plein accord avec le mécène américain.

C’est Kamel Idir qui assure, depuis plus de deux semaines, cette mission mais sans réussite. C’est le point de relais entre toutes les parties. Lui ne veut plus diriger, mais veut monter une liste de compétences qui puisse s’entendre avec le mécène américain pour en finir avec ce flou. Idir représente sans doute un comité de sages qui n’a pas l’argent, qui n’a pas les idées et qui verse dans le conservatisme des années 80 et 90 pour rester maître de la situation.

Ce qui se passe actuellement est sensible et risque d’avoir des effets néfastes. Il n’y aurait pas de personnes capables d’assumer leurs responsabilités et de payer 3,5 millions de dinars avant le 30 juin et qui mettront de l’ordre dans la maison. Ceci en assurant la reprise et la préparation d’intersaison pour les sections avec les recrutements à opérer.  On fait tout dans les coulisses pour préparer cette fameuse liste et ce n’est pas Kamel Idir qui s’en charge seulement. D’autres parties sont aujourd’hui en action et proches du mécène américain. 

Bientôt la reprise pour l’USM : Une saison aux multiples challenges

Si la reprise de l’Union Sportive Monastirienne intervient à la fin du mois sous la houlette de Faouzi Benzarti, actuellement l’exécutif des Bleus étudie à son tour les quelques offres parvenues concernant certains cadres de l’équipe.

La Presse — Dans moins de deux semaines, l’USM débutera sa préparation sous la houlette de Faouzi Benzarti. Avec le même staff technique aux manettes, les Bleus acteront donc leur rentrée de classe avec au menu un programme chargé en prévision de l’entrée en lice en C1 par la suite et bien entendu le début du championnat. Second de rang la saison passée, le club du Ribat repartira presque sur les mêmes bases pour maintenir son rang.

Néanmoins, il devra pallier le départ du milieu Moses Orkuma au Raja et anticiper celui de l’attaquant international Hazem Mastouri, lui aussi visé par le club Marocain coaché par Lassâad Jarda. Aussi, à propos des joueurs suivis avec attention, le jeune Louay Trayi, lui aussi est sous les radars de plusieurs écuries. Il faut dire qu’aujourd’hui, en l’état, disputer la Ligue des Champions exige un effectif étoffé et des postes ciblés en perspective d’une saison qui s’annonce haletante. Il va donc falloir se montrer endurant avec quelques joueurs interchangeables et un banc assez fourni pour ne pas manquer de solutions tout le long de la saison.

A ce propos, après le départ d’Orkuma et celui quasiment acté de Fourat Soltani,  latéral des Bleus en passe de rejoindre un club russe, l’USM doit à présent peser sur le marché des transferts, là où les bonnes pioches ne manquent pas. D’ailleurs, volet pistes sondées par l’USM, le nom du milieu défensif clubiste Ahmed Khelil revient ces derniers jours. A 30 ans, le pur produit aghlabide du Club Africain pourrait quitter le Parc A mais de là à le voir débarquer au Ribat, c’est une toute autre histoire. Enfin, chapitre renforts, en ce qui concerne les éléments de retour de prêt tels qu’Omar Fall et Adnene Yaâkoubi, cédés à titre de prêt à l’USBG la saison écoulée, l’on se dirige vers leur réintégration au sein du groupe des Bleus sans recourir à une autre période de prêt. 

La recette du succès

Depuis des années maintenant, l’USM nous a habitués à céder tout en sachant choisir les joueurs appelés à relever les partants. En clair, à titre d’exemple, les départs de Bechir Ben Said, Bilel Aït Malek et autre Hichem Baccar n’ont pas déséquilibré le groupe apuré et renforcé par les Harzi, Ghorbal pour ne citer que ceux-là.

Et puis, en fin de compte, la charpente de l’équipe est en place avec la présence des Mehdi Gannouni, Moez Hadj Ali, Zeguei, Dhiaeddine Jouini, Raed Chikhaoui, Anas Bouatay et autre Youssef Abdelli qui n’a pas percé cependant la saison passée. Ajoutons à présent à cette belle brochette de compétiteurs les deux premières recrues du mercato, en l’occurrence l’axial Skander Sghaïer, 27 ans et transfuge de l’Olympique de Béja, aux côtés d’Ayoub Chaâbane, milieu gauche de 25 ans, et nous voilà en présence d’un groupe aguerri que Faouzi Benzarti devra affiner.

CSS – dettes non réglées : Une lourde responsabilité

Le temps est à la réconciliation et à l’union au sein de la famille élargie des Sfaxiens pour effacer l’ardoise des dettes qui pourrait compromettre le présent et le futur du club.

La Presse — Au CSS, le témoin est passé au rouge. Le temps passe vite et les efforts entrepris pour sortir de la crise sont en deçà des espoirs. L’engagement des hommes d’affaires dans la campagne de collecte de fonds «Fidèles à la citadelle», sur lequel on a beaucoup tablé au départ, a été jusqu’ici assez timide et n’a rapporté que quelques centaines de millions.

Le Comité directeur provisoire du CSS,  encore en fonction jusqu’à la décision finale du Haut comité de soutien, a rectifié le tir. Dans un communiqué publié mercredi, il s’est adressé, dans un ultime recours, au large public sfaxien en vue de réunir dans un temps record un premier montant de 2 millions de dinars pour le règlement de 12 litiges répartis entre litiges nationaux et internationaux (FTF et Fifa). Pour faciliter aux donateurs qui ont eu des difficultés à participer à cette campagne via l’application numérique « Flouci » ou par versements directs en espèces dans le compte du club, il a été décidé d’ouvrir un guichet au complexe du club. 

Interrogations et regrets  

Les fans des Noir et Blanc n’ont pas d’autres  choix que de s’impliquer à fond dans cette opération « collecte de fonds ».

Plus que la sortie de crise du club, sa survie est en jeu. Sans que cela les empêche de se poser la question « pourquoi en est-on arrivé là ? » et de regretter tout ce gâchis énorme. Tout cet héritage de plusieurs années de mauvaise gouvernance et de fuite en avant aurait pu leur être épargné. Des litiges devenus éternels avec des joueurs comme Aymen Harzi (149.152 DT), Houcem Dagdoug (106.000 DT), Mohamed Ben Ali (98.032 DT) et de Mohamed Ali Trabelsi (12.786 DT) auraient pu être résolus à temps et à l’amiable avec un moindre coût.

La plus  value à la revente du joueur Mohamed Kanté revenant à son ancien club Hafia FC (302.490 DT) et la part due à l’intermédiaire de son transfert au Qatar, Tamam Hamdoun (120.600 DT), auraient pu être honorées aussi dès réception du montant de ce transfert.

La même remarque vaut pour l’intermédiaire de la vente de Alâa Ghram, Cheikh Sadibou, qui réclame la somme de 670.000 DT. A ces dettes non réglées sont venues s’ajouter les réclamations pour non respect  du calendrier de paiement établi avec l’entraîneur portugais Alexandre Santos (454.930 DT) et le joueur Pedro Sà (455.600 DT) dont les contrats ont été résiliés d’un commun accord pour faire baisser la tension après le début  catastrophique de la saison 2024/2025.

Maintenant que le mal est fait, rien ne sert de se déchirer entre camps et de fuir une responsabilité partagée par tous les comités directeurs élus ou provisoires qui se sont relayés à la tête du CSS. Au lieu que le torchon brûle en ce moment, le mieux pour eux est de ranger au placard leurs querelles stériles et de s’atteler à leur devoir de trouver un urgent et réalisable plan de sauvetage.

CAB : Les jeunes se distinguent !

La Presse — La saison 2024- 2025 tire à sa fin et  apporte avec elle son lot de satisfactions au CAB. En effet, la catégorie Elites de football vient d’accéder en finale de la Coupe de la Ligue professionnelle 1 en disposant de l’USTataouine par 7 buts à 0. Ghaïth Barhoumi (12’), Hamza Hammami (29’ et 80’), Omar Allouche (38’), Rayen Mechergui (77’ et 90’) et enfin Foued Hedhli (88’) ont été les buteurs du CAB. Il est à remarquer que les jeunes espoirs intégrés avec les séniors, Rayen Mechergui et Omar Allouche, sont en train de servir de locomotives à leurs camarades. L’autre satisfaction est venue des cadets qui se sont qualifiés en finale de leur catégorie au détriment de l’ESZ à la suite de leur victoire par 4 buts à 2. Des performances à apprécier à leur juste valeur !

Youssef Lahbib et Amen Allah Saïdani en sélection des jeunes !

Après Hanzouli, Rhimi et Allala en U20 et Aziz Chaâbane en juniors, voilà que deux autres jeunes Cabistes se distinguent. Il s’agit de Youssef Lahbib et Amen Allah Saïdani. Ils viennent à juste titre d’être convoqués en Équipe de Tunisie, natifs de 2010. Ils sont rentrés en stage de trois jours à Tunis.

La collecte en cours…

Beaucoup de fans «jaune et noir», qui se sont mobilisés pour une opération de collecte de fonds pour le CAB, éprouvent d’énormes difficultés à récolter de grosses sommes. Les dernières nouvelles rapportées par une source proche du Club nous apprennent qu’on n’a même pas atteint deux cent mille dinars…

Ce qui est loin, très loin, des aspirations des responsables. Faut-il rappeler que le CAB est redevable de 2, 7 millions de dinars à d’ex-joueurs, fournisseurs et autres… On a même vu l’ex-international cabiste Mourad Gharbi adresser un message au grand public bizertin pour l’encourager à s’investir davantage dans cette campagne de collecte de fonds. 

« Echoes of a journey » de Hamadi Ben Saad à la galerie TGM : Une expérience à chaque fois renouvelée

Ben Saâd se plaît à explorer les possiblités expressives et matérielles du collage. Ses œuvres sont conçues comme des étendues monochromes basées sur une superposition de couches de papier distinctes et composées selon des critères de surface, de texture et de rythme. « Echoes Of a Journey », une exposition personnelle de Hamadi Ben Saâd à visiter pour un moment d’exception. 

La Presse —Abstraits et monochromes en monumental et autres grands formats, emblématiques masques et autres moyens et petits formats au feutre ou au pastel, les œuvres, reconnaissables à mille lieues, de l’inconique Hamadi Ben Saâd, font vibrer les cimaises de la galerie TGM au rythme d’une chromatie abondante et d’un geste intuitif. «Echoes Of a Journey» est l’intitulé de l’exposition qui accueille les œuvres de cette grande figure de l’art visuel tunisien et qui se poursuit jusqu’au 28 juin prochain.

S’étendant sur des années de création artistique, l’exposition offre un voyage immersif dans l’univers visuel et poétique de l’artiste, mettant à découvert les strates d’un langage visuel en constante évolution.  Autodidacte, grand nomade et iconoclaste, l’artiste est connu pour ses œuvres immenses et  graphiques car aimant peindre en all over en investissant tout l’espace pour insuffler la vie à ses fameux visages aux regards exorbités et aux bouches béantes, qu’il peint et enfante sans relâche depuis des décennies.

Ancien instituteur et peintre autodidacte, Hamadi Ben Saâd est né en 1948 à Tunis. Il pratique son art depuis 1966, commençant à exposer en 1976. Au moyen de la peinture et du collage, il superpose papiers, toiles, journaux recyclés, élaborant ainsi son principal matériau de création. Il explore aussi bien la peinture figurative (série de portraits en pieds, de faces et de profils, série des «têtes empilées ») que la peinture abstraite (des formes diffuses, témoins de son processus de création).

L’artiste puise son inspiration dans le grouillement de la Médina de Tunis, les tons des saisons ou les lumières et les mouvements de la nature. Ses séjours à l’étranger (France, Suisse, Hollande, Belgique, Pays-Bas, Etats-Unis, etc.), au gré de ses résidences d’artistes et de ses expositions, lui ont permis de développer une pratique artistique très personnelle, se façonnant un univers puissant et charnel, dégagé des contraintes qui peuvent être imposées par le contexte artistique d’un lieu ou d’une époque. 

«Mes tableaux sont mes enfants. Le préféré de tous ? c’est toujours le tableau futur que je compte faire», clame-t-il. Et ce faire il l’a toujours abordé sans relâche avec dévouement pour donner corps à une œuvre instinctive et foisonnante. Matérialité, traitement en strates, gestes a-frontières pour mixer les techniques et aborder une multitude de supports et autres médiums: carton, papier kraft, papier d’emballage, affiches publicitaires, déchets de tissus, peinture, pastel, feutre, graphite,… «Echoes Of a Journey» souligne les différentes phases de la carrière de Ben Saâd, mettant en lumière les transformations de son approche, ses expériences techniques et les thèmes récurrents qui traversent son corps de travail : 

Le naïf et le figuratif entre 1975 et 1980, les dessins au graphite sur papier d’affiche et journaux de 1978 à 1985, la période des dessins (1980-1990), les collages et autres lacérations dans les années 90, les années 2000 marquées par les visages, les masques et les portraits et depuis 2010 un intérêt pour l’abstrait et les monochromes. Dans ses grands abstraits et autres monochromes, Ben Saâd se plaït à explorer les possiblités expressives et matérielles du collage.

Ses œuvres sont conçues comme des étendues monochromes basées sur une superposition de couches de papier distinctes et composées selon des critères de surface, de texture et de rythme. Chaque couche correspond à une somme de gestes précis. Le papier roulé, plié, tressé ou marouflé est à chaque fois mis à l’épreuve dans un jeu de re-couvrement et de dévoilement avant d’aboutir à une topographie irrégulière, empreinte des tensions entre le visible et le dissimulé.

De même pour ses œuvres aux portraits et autres figures humaines (ces dernières sont incarnées dans différentes positions et états : désarticulés, accroupies, allongées ou en position foetale…), dont la plupart sont marquées par l’apparition de marbrures, de sillons et autres plissures sous l’effet d’interaction entre les strates sous-jacentes et la colle vinylique déversée, en grande quantité.

À travers ces œuvres d’une expressivité saisissante, l’artiste explore le visage humain comme un symbole à la fois totémique et profondément émotionnel. S’inspirant du célèbre Cri d’Edvard Munch, il donne naissance à des figures habitées par la douleur, la solitude et un mystère latent. Chaque trait, chaque déformation, semble traduire un état intérieur, une tension contenue entre l’universel et l’intime. 

Ces visages ne représentent pas: ils expriment. Ils ne décrivent pas un individu, mais incarnent des états de l’âme, des fragments de mémoire ou des échos de l’inconscient collectif. Ben Saâd nous convie ainsi à une expérience sensorielle et introspective, où le regard oscille entre reconnaissance et trouble, attiré par cette présence à la fois familière et fuyante. Une expérience à chaque fois renouvelée à vivre aujourd’hui à travers cette exposition et à chaque fois que l’occasion nous le permette.     

Art Rue au Festival d’Avignon : Laâroussa en héritage

En mêlant danse, musique, vidéo documentaire et gestes ancestraux, Selma et Sofiane tissent les récits et les gestes des femmes potières de Séjnane avec ceux des interprètes, dans une écriture chorégraphique qui interroge la mémoire, le territoire… Il s’agit d’une nouvelle création pour le festival d’Avignon. 

La Presse — L’association L’Art Rue et les deux chorégraphes Selma et Sofiane Ouissi seront présents avec leur nouvelle création chorégraphique «Laarousse Quartet», à la 79e édition du festival d’Avignon qui se tiendra du 5 au 26 juillet.

L’œuvre qui sera présentée les 6, 7 et 8 juillet à 19h00 à La Fabric A, s’articule autour des potières de Séjnane et  interroge le geste dans sa capacité à créer du lien, à transformer la matière et à transcender les frontières sociales, culturelles et géographiques. En mêlant danse, musique, vidéo documentaire et gestes ancestraux, Selma et Sofiane tissent les récits et les gestes des femmes potières de Séjnane avec ceux des interprètes, dans une écriture chorégraphique qui interroge la mémoire, le territoire et la transmission.

Cela a commencé en 2011 quand Sofiane et Selma Ouissi se sont rendus à Sejnane, dans le nord de la Tunisie, pour rencontrer Chedlia Saïdani, Sabiha Ayari, Aljia Saïdani, Cherifa Saïdani, Emna Saïdani, Habiba Saïdani, Lamia Saïdani, Jemaâ Selmi et d’autres femmes potières qui se transmettent un savoir ancestral (plus de 3.000 ans d’existence) de mère en fille : le façonnage de poupées d’argile, laâroussa.

De cette rencontre est née une partition chorégraphique créée et interprétée par les deux chorégraphes-danseurs, regardant le geste artisanal comme une expérience esthétique. Ils revisitent cette pièce originale pour la transmettre aux quatre danseuses Amanda Barrio Charmelo, Sondos Belhassen, Marina Delicado Bellmunt et Moya Michael, explorant le corps comme lieu de mémoire et de transformation, Laâroussa Quartet s’inscrit dans une démarche de «société rêvée », où le geste, fragile et puissant, devient un acte de résistance.

Le public du festival  pourra découvrir, le 11 juillet à 15h00 à l’Utopia – Manutention, le documentaire expérimental «Séjnane, là où naît le geste», suivi d’une discussion avec Sofiane Ouissi et Sondos Belhassen, interprète dans Laâroussa Quartet. Ce choréo-documentaire fait écho au processus de création de «Laarousse Quartet».

Artisanat, danse, musique et cinéma sont réunis pour faire vivre et sentir une qualité de corps fragile et semblable à nulle autre. Les frères Ouissi la décrivent comme la qualité d’«un corps libre qui invente son propre geste ».  A 16h00, le même jour, il sera question de la projection de «Wajdan» (2020), une commande du Guggenheim Museum – Abu Dhabi, également suivie d’un échange où le duo interroge les relations sociales et la place des artistes en période de crise.

Cinq artistes féminines dirigées à distance ont été filmées chez elles avec leurs téléphones portables. Elles répondent à la voix de Wajdan, une réfugiée politique syrienne vivant en France, dont l’histoire faisait partie d’un autre projet artistique de Selma et Sofiane Ouissi : Le Moindre Geste. Vidéo expérimentale empreinte d’humanité, elle interroge les relations sociales et la place des artistes en temps de crise.

Ces projections s’inscrivent dans le cadre du programme «Les Territoires cinématographiques» qui tisse un dialogue entre le spectacle vivant et le cinéma imaginé avec les cinémas Utopia d’Avignon. C’est un rendez-vous quotidien de projections de films à l’issue desquelles le public rencontre et échange avec des artistes de théâtre, des chorégraphes, des cinéastes, des activistes, des critiques et journalistes invités au Festival d’Avignon.

Cet espace explore les relations intimes que ces invités entretiennent entre les disciplines et avec le monde. Un espace pour étendre le regard sur les thématiques portées au plateau, les territoires de la langue invitée et le Café des idées.

4 drones israéliens abattus en Iran

La défense aérienne iranienne a abattu aujourd’hui, samedi, trois drones avancés appartenant à l’entité sioniste dans la province d’Ilam, ainsi qu’un autre drone dans la ville de Chiraz, selon l’agence de presse internationale iranienne Tasnim.
L’agence a rapporté que le vice-gouverneur chargé des affaires de sécurité dans la province d’Ilam a déclaré que le réseau de défense aérienne du pays, basé à Ilam, est intervenu immédiatement après l’infiltration de plusieurs drones et véhicules de reconnaissance dans l’espace aérien de la province. Il a ajouté que trois drones avancés sionistes ont été détruits dans différentes zones.
Par ailleurs, plusieurs explosions et attaques causées par des projectiles sionistes ont été signalées hier, vendredi, dans différentes régions de la province. Le vice-gouverneur a souligné que les forces armées iraniennes et le réseau de défense aérienne répondront à toute tentative d’infiltration sur le territoire national.

11es Journées théâtrales 77 : « Elgima » en ouverture : Apprentissage et transmission

18 projets sont présentés par les élèves de l’Ecole 77, tous niveaux confondus, sous la direction du comédien Moez Gdiri, fondateur de l’école et principal formateur. 

La Presse —C’est avec la pièce «Elgima» qu’a été donné le coup d’envoi de la 11e édition des Journées du théâtre 77, mardi 10 juin au ciné-théâtre Le Rio, qui se poursuivront jusqu’au 20 juin 2025. 18 projets seront présentés par les élèves de l’Ecole 77, tous niveaux confondus, sous la direction du comédien Moez Gdiri, fondateur de l’école et principal formateur.  

« Elgima », joué par une douzaine d’apprentis-comédiens de première année, est une instruction menée à la suite d’un crime. Mais à travers l’interrogatoire dirigé par la police auprès de l’entourage de la victime apparaissent les maux dont souffre chaque personnage ayant côtoyé le défunt. L’état psychologique de chacun, fragilisé par la mort, les place dans un univers où se manifeste le spectre du mort qui essaie de les torturer pour mettre en lumière la vérité sur son assassinat.

Le décor se résume en une rubalises de police qui délimite le lieu du crime et par là-même l’espace de jeu des comédiens. Deux chaises sont disposées l’une en face de l’autre. La scène baigne dans une obscurité oppressante renforcée par une musique envahissante. Dans cette ambiance stressante, les protagonistes : femme de ménage et autres employés au service de la victime sont soumis à un interrogatoire musclé dominé par la présence du mort qui paraît sous forme de fantôme vêtu de blanc.

Tout se met en place pour une heure d’instruction au cours de laquelle on est censé découvrir l’assassin. Mais vers la fin de la pièce l’enquête policière se transforme en vaudeville lorsque le personnage qui interprète le mort se met à crier «Je ne veux plus jouer le rôle du mort. J’en ai assez de ce rôle». Un mélange de genre qui offre une grande place au jeu des acteurs. Ces derniers méritent bien des éloges d’autant plus qu’ils sont à leur première expérience sur scène devant un public qui semble être séduit par leur prestation. 

Auparavant, le programme de la 11e édition des Journées du théâtre 77 a été présenté sur le grand écran par la voie de l’Intelligence Artificielle qui a cédé ensuite la place à Moez Gdiri, qui, à son tour, a expliqué le rôle du comédien mettant l’accent sur les dimensions corporelle, psychologique et émotionnelle que prodigue l’enseignement de l’Ecole 77.

Ces journées tentent de mettre en valeur les travaux effectués par des élèves dans le cadre de leur formation et leur permettre de se produire devant un public. Ce qui les aide à affronter leurs angoisses et de gérer leur stress et le trac en se mettant en représentation lors d’expérience théâtrale collective enrichissante.

Mes Humeurs : L’été de Vivaldi

La Presse — L’Humeur précédente évoquait la célébration du cas Erik Satie, musicien inventif et peu connu, l’Humeur qui vient illustre un cas beaucoup plus connu, l’un des plus célèbres de la musique instrumentale ; on s’éloigne dans le temps et dans l’espace jusqu’à atteindre l’époque baroque et Venise où naît et vécut Antonio Vivaldi (1678- 1741), surnommé le prêtre rouge (il prete rosso).

Pourquoi reprendre Vivaldi, pourquoi ces morceaux qui continuent jusqu’à nos jours à inspirer les compositeurs de tous genres de musique, classique, jazz, contemporain ?  Simplement parce que les amateurs, les programmateurs radio, les médias spécialisés fêtent le 300e anniversaire des «Quatre saisons», on participe donc à la fête. Aujourd’hui comme hier, personne n’échappe aux Quatre saisons ; dans une publicité, dans une attente de téléphone ou dans un concert, tout le monde a entendu un passage familier de l’un des quatre concertos. Avec Les Quatre Saisons, Vivaldi portera l’art du concerto à son apogée.

Dans ses quelque 500 concertos, il popularisa le concerto solo où un instrument (le plus souvent le violon), dialogue avec l’orchestre, par un usage renouvelé du ritornello. Il inaugure ainsi l’idée de musique à programme, prélude aux poèmes symphoniques du XIXe siècle; un geste audacieux qui élargit le champ expressif de l’instrumental. Ces quatre concertos (les plus populaires de la musique instrumentale et baroque) ont porté Vivaldi sur le pavois des illustres compositeurs.  

Chaque concerto est accompagné d’un paysage sonore descriptif, où le compositeur transpose en musique le chant des oiseaux, le frémissement du vent… Vivaldi accompagne sa musique d’un poème qu’il cite, prenons l’Eté, puisque nous entrons de plain-pied dans la saison chaude, nous nous intéressons à ce concerto. Chez Vivaldi, c’est une saison menaçante, elle prend le départ avec l’orage évoqué à travers ses vents chauds en embrassant l’odeur d’été «les travaux des champs où le repos est refusé, la nature en cette saison qui craint le froid et la grêle qui coupe les têtes des épis et leurs tiges…». 

Les quatre concertos ont suscité une masse de compositions, Haydn imagine l’été avec un ciel qui s’embrase et le tonnerre finit en textures sonores douces dans le calme, Félicien David improvise sur le 5e soir d’été, l’Argentin Piazzolla y sème son grain avec son bandonéon ; le compositeur anglais, Michael Tipett, en a tiré un opéra qui allie les quatre saisons et les quatre éléments. En 2012, Max Richter en fait une réinterprétation contemporaine, à la croisée du classique, du minimalisme et de la musique ambient ou ambient music contemporaine ( un genre musical propice à la relaxation et la concentration.) 

Bref, les succès des adaptations se succèdent et ne se ressemblent pas, les Quatre saisons est un phénomène mondial, il fut même inclus au programme du baccalauréat. «Les Quatre saisons, Voilà une musique qu’on peut écouter les yeux fermés», disait Jean Cocteau.  

La Fondation Arts & Culture by UIB renouvelle son soutien aux festivals d’El Jem et Dougga pour une décennie culturelle

La Fondation Arts & Culture by UIB a récemment tenu une conférence de presse pour annoncer le renouvellement de son partenariat triennal avec le Festival International de Musique Symphonique d’El Jem et le Festival International de Dougga. Ces deux événements, organisés dans des sites historiques classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, bénéficient désormais d’un soutien renforcé, fruit d’une collaboration de longue date entre la Fondation et les organisateurs des festivals.
Ouassel Bahri, secrétaire général de la Fondation, a ouvert la séance en rappelant la mission fondatrice de l’institution : Faire de la culture un bien commun et un levier de cohésion sociale.
En effet, depuis sa création en 2016, la Fondation n’a cessé de s’impliquer dans le développement culturel tunisien, non seulement par un soutien financier, mais également en accompagnant les artistes, les institutions et les jeunes talents qui animent la scène artistique du pays. “Notre mécénat ne se limite pas à un simple don. Il incarne un engagement sincère envers le patrimoine tunisien et ses acteurs”, a-t-il affirmé.
Pour sa part, Sarah Ben Safia, secrétaire générale adjointe, a mis en lumière la particularité des deux festivals, “deux fleurons culturels qui se déroulent dans des lieux emblématiques, symboles vivants de notre histoire, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO”. Elle a souligné la dimension émotionnelle et créative de ces rendez-vous, qui attirent un public fidèle tant sur le plan national qu’international. “La Fondation Arts & Culture by UIB agit en véritable mécène principal, créant un pont entre ces festivals pour valoriser leur rayonnement”, a-t-elle ajouté.

Des festivals à la croisée des chemins entre tradition, innovation et ancrage local

Les représentants des deux festivals ont profité de cette occasion pour partager leurs défis, ambitions et projets. Mokhtar Belaatek, directeur du Festival de Dougga, a évoqué les solutions innovantes développées pour pallier la rareté des infrastructures hôtelières dans la région. En partenariat avec la Coopération suisse, un système de logement chez l’habitant, rémunéré, a été mis en place, et pourrait être étendu avec le soutien du ministère du Tourisme. Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de dynamiser la région, avec l’organisation de spectacles de rue gratuits et des visites culturelles intégrant la population locale à la vie du festival. “Nous avons également formé une cinquantaine de jeunes à l’événementiel et à la gestion de projets, renforçant ainsi le tissu local et intergénérationnel”, a-t-il précisé.
À El Jem, Mabrouk Ayouni, directeur du Festival International de Musique Symphonique, a exprimé sa gratitude envers la Fondation pour son soutien continu. Il a cependant alerté sur la fragilité du financement public, indispensable mais insuffisant. “La pérennité et le développement du festival nécessitent une synergie accrue entre secteurs public et privé”, a-t-il insisté. Le budget prévisionnel, situé entre 500 000 et 600 000 dinars, demeure limité face aux ambitions artistiques du festival. Afin de concilier excellence et contraintes, le directeur a choisi d’orienter la programmation vers des formations orchestrales plus réduites sans sacrifier la qualité.
Les chiffres traduisent bien l’équilibre délicat entre financement public et privé : le Festival de Dougga bénéficie à 60 % de fonds publics contre 40 % de financements privés, tandis qu’El Jem repose sur un autofinancement de 50 % via la billetterie, complété par 30 % de fonds publics et 20 % de fonds privés. Ces chiffres témoignent de l’importance d’un mécénat structurant, tel que celui porté par la Fondation Arts & Culture by UIB.

Un hommage aux bâtisseurs de la culture et un appel à la mobilisation

La conférence a aussi été l’occasion de rendre hommage aux figures emblématiques ayant façonné ces festivals et, plus largement, la culture tunisienne. Une mention particulière a été faite à feu Mohamed Ennaceur, ancien président de la République et fondateur du festival d’El Jem en 1986, dont la vision a transformé l’amphithéâtre romain en un écrin symphonique reconnu mondialement. Kamel Neji, président de la Fondation Arts & Culture by UIB, a également été salué pour sa vision éclairée et son engagement constant en faveur de la culture.
Ouassel Bahri a résumé la philosophie de la Fondation : “Créer des synergies entre Dougga et El Jem, c’est offrir à la Tunisie une vitrine culturelle à la hauteur de son histoire et de son potentiel artistique”. Ce double mécénat traduit une ambition claire : inscrire durablement ces festivals au cœur de la scène culturelle tunisienne, en soutenant un secteur clé pour l’identité et le rayonnement du pays.
Enfin, les organisateurs ont lancé un appel à la mobilisation collective. “La culture est un investissement et non une dépense”, a rappelé Mabrouk Ayouni. Il a insisté sur la nécessité d’élargir le cercle des mécènes et des partenaires pour permettre à ces manifestations d’atteindre leur plein potentiel. Mokhtar Belaatek a quant à lui souligné l’importance d’un soutien institutionnel solide, tout en valorisant l’impact positif du mécénat privé, moteur de confiance et de réussite.
La Fondation Arts & Culture by UIB, au-delà des chiffres et des partenariats, incarne ainsi une vision globale et ambitieuse : faire de la culture un pilier du développement social, économique et identitaire de la Tunisie, en accompagnant les talents et en donnant vie à des événements porteurs d’émotion, de créativité et d’excellence.

 

ESG en Tunisie : Vers une culture d’entreprise plus responsable

En Tunisie, les entreprises commencent à adopter les rapports ESG, mais le défi est désormais d’aller au-delà de la simple conformité. Accompagnées par des experts comme la Pr Sana Arfaoui, elles sont invitées à intégrer pleinement les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance dans leur stratégie, pour construire une culture d’entreprise durable, transparente et engagée.

La Presse — En Tunisie, malgré un contexte économique et institutionnel complexe, certaines entreprises pionnières se distinguent en publiant leurs premiers rapports Environmental, Social, and Governance (ESG). Cet exercice, encore relativement récent, témoigne d’une volonté affirmée de s’aligner sur les standards internationaux et de répondre aux attentes croissantes des parties prenantes.

Un vrai changement de posture

Cependant, la publication de rapports ESG ne saurait se réduire à une simple formalité. Elle appelle désormais à un passage décisif : celui de la déclaration à la transformation. À mesure que ces rapports se multiplient, la question de leur pertinence, de leur rigueur méthodologique et de leur capacité à produire un impact réel devient centrale. L’objectif est non seulement de faire preuve de transparence, mais aussi de démontrer comment les entreprises intègrent concrètement les enjeux ESG dans leur stratégie et leurs opérations. Ce changement de posture implique une démarche plus approfondie. 

Il ne s’agit plus seulement de produire un document esthétique ou descriptif, mais d’initier un processus structuré et sincère d’analyse. Il devient essentiel d’identifier ce qui est mis en avant, ce qui est passé sous silence, et surtout les leviers d’amélioration à moyen et long terme. Coconstruire une stratégie de durabilité cohérente suppose donc la mise en place d’indicateurs robustes, vérifiables et porteurs de sens.

Dans cette dynamique, Pr Sana Arfaoui, spécialiste des questions de diversité, d’équité, d’inclusion et de responsabilité sociétale, partage les résultats d’un travail de terrain mené récemment. Ce travail a permis d’analyser les rapports ESG déjà publiés, d’évaluer les expertises disponibles en Tunisie et d’identifier les besoins spécifiques des entreprises. C’est sur la base de ces constats qu’un webinaire a été conçu, avec une double ambition : sensibiliser les acteurs économiques aux fondements de l’ESG et les accompagner vers des pratiques plus crédibles, plus stratégiques et plus impactantes.

Ce webinaire, pensé comme un espace d’échange et d’apprentissage, s’appuie sur l’analyse des premières pratiques locales, met en lumière les lacunes les plus fréquentes et propose des recommandations concrètes. L’une de ses finalités est de faire émerger une vision partagée et structurée du reporting ESG, susceptible d’orienter les entreprises, mais aussi les institutions, vers un référentiel national commun.

Sana Arfaoui a expliqué par la suite que l’objectif est de favoriser l’émergence d’une culture ESG en Tunisie, fondée sur la transparence, la cohérence et la responsabilité. Il s’agit aussi de créer une communauté de pratiques, un réseau d’acteurs engagés dans une logique d’amélioration continue, capable de faire évoluer les normes internes et de répondre aux exigences des marchés internationaux.

Lors de son intervention, Pr Arfaoui a relevé un point révélateur : bien que le baromètre « Miqyes » présenté récemment ait mis en avant des dimensions économiques et sociales importantes, la dimension de la gouvernance en était totalement absente. Ce silence est significatif. Il illustre une forme de gêne persistante autour de certaines données sensibles, notamment en matière d’écarts salariaux ou de pratiques de gouvernance interne. Or, sans transparence sur ces aspects fondamentaux, il devient difficile de bâtir une stratégie ESG crédible et complète.

Face à cette réalité, une prise de conscience collective s’impose. Il ne suffit plus de répondre à des exigences de conformité ; il faut inscrire la durabilité au cœur même du modèle économique. Cela passe par des actions concrètes, des indicateurs fiables, un pilotage rigoureux, et surtout par un engagement sincère à tous les niveaux de l’organisation, a-t-elle conclu.

Afrique News

Levées de fonds en Afrique
Un record de plus d’un milliard de dollars en cinq mois

Les levées de fonds réalisées par les start-up actives en Afrique durant les cinq premiers mois de 2025 ont atteint 1,055 milliard de dollars, enregistrant ainsi une hausse de 40 % par rapport à la même période de 2024, selon les données publiées par la plateforme spécialisée «Africa : The Big Deal».

La plateforme précise que les quatre écosystèmes tech les plus développés du continent ont continué à mener la danse en matière de levées de fonds depuis le début de l’année en cours. L’Égypte tient le haut du pavé avec plus de 330 millions de dollars (31 % du total des levées de fonds en Afrique), devant l’Afrique du Sud (26 %), le Nigeria (15 %) et le Kenya (12 %). Ensemble, ces quatre pays, surnommés les «Big Four », accaparent ainsi 84 % des financements récoltés à l’échelle continentale.

Au total, 36 startup ont levé des fonds durant le mois écoulé. Les plus importantes levées ont été réalisées par des start-up égyptiennes.

« Afcra » 
Le lancement en septembre prochain

L’Afrique s’apprête à se doter de sa propre agence de notation financière, « Afcra », au mois de septembre 2025. Celle-ci reflétera les spécificités régionales dans l’évaluation du risque de crédit.

Afin de garantir son impartialité et d’éviter tout conflit d’intérêts, cette agence ne sera pas détenue par des gouvernements africains, mais plutôt par des entités du secteur privé à travers le continent.

Elle concentrera son activité sur la notation de la dette en monnaie locale émise par les Etats, les institutions financières et les entreprises africaines.

L’Agence se focalisera exclusivement sur les économies africaines, en intégrant des données et des indicateurs socioéconomiques spécifiques à chaque région et adaptés au contexte africain. Sa première notation souveraine est attendue entre fin 2025 et début 2026. Elle ne remplace pas les trois grandes agences internationales de notation, mais vient les compléter en offrant une perspective alternative. Elle s’attachera à combler les lacunes en matière de données et d’analyses. 

« Afcra » développera également des cadres d’évaluation tenant compte des priorités de développement. Cette approche devrait contribuer à améliorer la représentation du continent sur les marchés de capitaux, tout en réduisant le coût des notations pour les Etats et les entreprises.

Capitaux africains 
Un potentiel à libérer

Selon le rapport 2025 sur l’état des infrastructures en Afrique (SAI 2025), publié le 5 juin 2025 par Africa Finance Corporation (AFC), l’Afrique dispose de plus de 4 000 milliards de dollars de capitaux nationaux destinés à l’investissement. Ces fonds sont principalement constitués d’actifs détenus par des institutions financières africaines : fonds de pension, compagnies d’assurances, fonds souverains, banques de développement, banques commerciales et réserves de devises.

Sur les 4.000 milliards de dollars identifiés, environ 1.600 milliards sont localisés dans le secteur non bancaire. Les fonds de pension et de retraite représentent plus de 455 milliards de dollars, les compagnies d’assurance environ 320 milliards, les banques publiques de développement 250 milliards, les fonds souverains 150 milliards. Les réserves de change des pays africains atteignent, quant à elles, 473 milliards de dollars.

Le secteur bancaire africain dispose d’environ 2.500 milliards de dollars d’actifs, en grande partie sous-exploités et qui peuvent être mobilisés pour financer des projets d’infrastructure et industriels de grande envergure, essentiels à la transformation structurelle de l’Afrique. Cependant, ce secteur est souvent fragmenté. Son renforcement, à travers des réformes, permettrait d’orienter davantage de capitaux vers des projets structurants.

Pour mobiliser ces capitaux, l’AFC appelle à la mise en place d’institutions financières plus solides et à la création de marchés de capitaux régionaux plus intégrés. 

UTAP – journée de sensibilisation des enfants face au gaspillage alimentaire et expo-vente au marché de l’agriculteur : Un gaspillage à des niveaux élevés

Au niveau local, la Tunisie est confrontée à de nombreux défis dans ses systèmes alimentaires, notamment des taux élevés de gaspillage. Les chiffres de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) indiquent qu’en 2020, 65,5 % des Tunisiens reconnaissent un gaspillage alimentaire important dans le pays.

La Presse — Dans le cadre du projet «circuits courts et promotion des produits agricoles», l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap), en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a organisé une journée de sensibilisation des enfants à la nécessité de réduire le gaspillage alimentaire et de préserver de l’environnement.

Intitulée «Ne jetez pas nos aliments et préservez notre environnement», cette journée s’est tenue le jeudi 12 juin 2025 au siège de l’Utap à la Cité El Khadra, à Tunis. Des séances interactives pour les participants ont été déployées, en collaboration avec l’Institut national de la consommation. Tout en couleur et en chants, une cinquantaine d’enfants de la tranche 8-12 ans se sont rassemblés dans le hall principal de l’Utap pour être sensibilisés, sur la question du gaspillage alimentaire et à la préservation des ressources hydriques. Des questions ciblées leur ont été posées sur la thématique de l’eau et de l’environnement.

Phases du projet

À l’échelle mondiale, les systèmes alimentaires sont confrontés à de nombreux défis, notamment en milieu urbain, avec une demande alimentaire croissante, l’épuisement des ressources naturelles et l’empiètement urbain sur les espaces verts, notamment les forêts. Ces défis sont directement impactés par le changement climatique, la raréfaction des ressources naturelles, notamment l’eau, ainsi que la dégradation des sols et la perte des matières organiques. 

À l’échelle internationale, le gaspillage alimentaire et les importantes disparités entre les pays du Nord et du Sud suscitent une inquiétude croissante. Au niveau local, la Tunisie est confrontée à de nombreux défis dans ses systèmes alimentaires, notamment des taux élevés de gaspillage alimentaire.

Les chiffres de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) indiquent qu’en 2020, 65,5 % des Tunisiens reconnaissent un gaspillage alimentaire important dans le pays. 41,5 % de l’échantillon d’habitants de la municipalité de Tunis ont confirmé que le gaspillage alimentaire est principalement dû à des achats excessifs, et 29,3 % des ménages jettent les excédents alimentaires. Compte tenu de ces différentes données, le projet de réduction du gaspillage alimentaire en milieu urbain pour des systèmes alimentaires durables met en évidence le rôle des municipalités de Tunis et La Goulette et des communautés locales dans la réduction du gaspillage alimentaire et la gestion durable des espaces verts urbains par le recyclage et la réutilisation des déchets organiques.

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap), la municipalité de Tunis et la municipalité de La Goulette.

Objectifs du projet

Son objectif est de réduire le gaspillage alimentaire en établissant des marchés du producteur au consommateur tout en valorisant les produits alimentaires restant dans la chaîne de consommation. L’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche a pour rôle important de rapprocher les zones urbaines des zones de production, des producteurs et des transformateurs, ainsi que d’améliorer et de développer la chaîne alimentaire en raccourcissant les circuits de distribution afin de préserver la qualité des aliments et de réduire leur détérioration due aux périodes de stockage et de vente prolongées.

Ceci s’ajoute à la création d’unités de recyclage des déchets organiques et de leur utilisation comme engrais organique, favorisant ainsi la valorisation des produits agricoles et leurs retombées économiques. Le projet comprend la création de quatre marchés du producteurs au consommateur dans les municipalités concernées, l’activation de partenariats entre les marchés et les municipalités, ainsi que l’acquisition d’équipements pour la valorisation des produits agricoles et la production d’engrais organiques. Il y a 4 principaux objectifs visés. Primo, renforcer la sécurité alimentaire en réduisant la détérioration des produits agricoles et le gaspillage alimentaire lors de la phase suivante.

Secundo, améliorer les connaissances et les compétences en matière de solutions durables de gestion des déchets. Tertio, accompagner les municipalités dans la transformation des systèmes alimentaires en milieu urbain. Quatro, renforcer les partenariats entre les municipalités et l’Utap.

Mais pour les atteindre, l’éclosion d’une génération de futurs agriculteurs conscients, écologiquement responsables et éveillés devient indispensable. Alors les jeunes, même enfants, s’inscrivent au cœur du projet.

Former une génération consciente

Dans ce contexte, Mohamed Ben Khalifa, membre du bureau exécutif national de l’Utap, a décrit les contours du projet avec des problématiques concernant à la fois le secteur agricole et environnemental. «L’attrait du programme est le fruit du projet conjoint entre l’UTAP et l’Organisation mondiale de l’alimentation (FAO) des Nations Unies ainsi que les municipalités de Tunis et de La Goulette.

Ce projet est né des statistiques réalisées par la FAO. Le rôle du syndicat dans le projet de l’Utap est de recycler les déchets, créer des projets de qualité pour les agriculteurs, en particulier les jeunes, et inviter à investir pour réduire le gaspillage, sensibiliser les agriculteurs et les éleveurs, et à travers cette journée de sensibilisation des jeunes agriculteurs, afin que l’on puisse former une génération consciente». Avant de poursuivre quant à l’intérêt de créer un Environnement sain et propice à des résultats tangibles en matière de réduction du gaspillage alimentaire: « Il s’agit de garantir que les revenus des marchés municipaux proviennent du circuit de distribution et des producteurs, tout en maintenant la qualité de la production, qui est parmi les meilleures en Tunisie.

On a mis à profit l’expérience des agriculteurs, dans la réduction du gaspillage, et c’est pourquoi on s’attend à ce qu’il soit valorisé par l’État. On est économes et prudents, en tant que membres de l’agriculture biologique. On essaie de promouvoir des projets biologiques pour lesquels on encourage les investisseurs, comme le projet de séchage des céréales. 

On dit qu’on a perdu notre production, qui stagne et ne retourne pas sur les marchés de gros ni n’est vendue, et qui est en désuétude, sans valorisation, et dont la forme est nouvelle. Concernant le projet de séchage des céréales pour les marchés, un projet très important, et le marché actuel exige qu’on éduque nos enfants sur les problèmes de santé alimentaire liés à des aspects environnementaux, économiques et éducatifs. Nous sensibilisons et construisons une génération qui comprend la valeur et croit en une alimentation saine, à commencer par un agriculteur spécialisé. 

A l’avenir, on souhaite diffuser le projet à l’échelle de la région et des villages, en partenariat avec les municipalités et les syndicats dont l’Utap. Nous appelons la génération à être éveillée et à préserver son sens, à savoir quoi manger. Nous essayons de mieux comprendre ce dont nous parlons et de mieux comprendre ce que l’on mange précisément, ce qui est lié aux produits alimentaires, et en essayant de l’établir et de lui redonner son rôle dans le cycle économique».

On lui a demandé de donner son point de vue sur la sécurité alimentaire actuellement en Tunisie : «Concernant la sécurité alimentaire, c’est une préoccupation majeure des autorités. Il y a un axe politique clair pour parvenir à la sécurité alimentaire et nous essayons d’atteindre l’autosuffisance et la souveraineté alimentaire. Ce slogan est porté par l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche pour encourager les agriculteurs à exploiter toutes les exploitations agricoles afin de devenir une force productive dans la région qui préserve notre alimentation, notamment dans l’agriculture à grande échelle. De plus, pour parvenir à la souveraineté alimentaire, nous avons plusieurs projets et propositions, comme la culture hydroponique.

Vu les changements climatiques qui évoluent au niveau mondial et surtout au niveau de notre pays, nous avons des solutions et tous nos témoins de la plus haute autorité et de l’Union tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche et de l’agriculture pour que nous puissions essayer de comprendre c’est notre travail pour atteindre la sécurité alimentaire de notre pays».

En parallèle, le marché de l’agriculteur s’est tenu, dans un espace aménagé à l’extérieur du bâtiment de l’Utap et qui a suscité la curiosité des visiteurs jeunes et moins jeunes. Des produits du terroir ont été exposés à la vente dont les confitures à base de figues de Djebba, sous le label AOC (appellation d’origine contrôlée), ou d’oranges amères. Plus encore des stands de fromagers, d’huile d’olive, mais aussi d’épices et de pâtes ont attiré la clientèle. Une journée d’activités au sein de l’Utap qu’on espére voir se renouveler, sous d’autres thématiques.

États-Unis : Une élue démocrate et son mari tués dans une attaque à motivation politique

Une élue démocrate de l’État du Minnesota et son mari ont été abattus samedi matin dans ce qui semble être “un assassinat à motivations politiques”, tandis qu’un deuxième élu et son épouse ont été blessés lors d’une autre attaque, a annoncé le gouverneur de cet État du nord des États-Unis, Tim Walz.
“Une tragédie indescriptible a frappé le Minnesota – ma bonne amie et collègue Melissa Hortman et son mari Mark ont été tués tôt ce matin dans ce qui apparaît comme un assassinat à motivations politiques”, a déclaré le gouverneur à des journalistes. “Notre État perd un grand leader”.
Tim Walz a précisé que lors d’une seconde attaque, le sénateur John Hoffman et son épouse ont été grièvement blessés par balles et ont dû être opérés. Il s’est dit “prudemment optimiste” quant à leurs chances de survie après cette “tentative d’assassinat”.
“Il s’agit clairement d’un acte de violence politique ciblée”, a-t-il poursuivi. “Le discours pacifique est le fondement de notre démocratie. Nous ne réglons pas nos différends par la violence ou par une arme à feu”.
Les forces de l’ordre ont indiqué que le tireur, qui s’était fait passer pour un officier de police, avait pris la fuite à pied après un échange de tirs avec les policiers arrivés sur place. Une vaste traque est en cours pour le retrouver.
Le suspect a abandonné un véhicule dans lequel les policiers ont retrouvé un “manifeste” contenant une liste d’autres élus et responsables, ont précisé les autorités lors d’une conférence de presse.
Le président américain Donald Trump a déclaré avoir été informé de la terrible fusillade survenue au Minnesota, qui semble être une attaque ciblée contre des élus de l’État.
“Une telle violence horrible ne sera pas tolérée aux États-Unis. Que Dieu bénisse le grand peuple du Minnesota, un endroit vraiment formidable !”, a-t-il ajouté dans un communiqué.

Alerte sanitaire à Métlaoui : Les moustiques prolifèrent, les habitants s’inquiètent

La ville de Métlaoui est confrontée, ces dernières semaines, à une prolifération alarmante de moustiques, suscitant une vive inquiétude parmi les habitants, d’autant plus que l’été approche et que le mercure oscille vers le haut, ce qui ne fait qu’aggraver la situation.

Si certains attribuent ce fléau à la multiplication des points de rejet, les inspections de terrain révèlent que la cause principale semble être la présence de nombreuses mares et eaux stagnantes, véritables foyers de reproduction pour les moustiques, particulièrement en l’absence de maintenance régulière et d’intervention rapide. Plus de dix points de fuite d’eau ont été recensés, pour la plupart en lien avec des installations de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG).

Par ailleurs, plusieurs quartiers densément peuplés abritent des flaques à ciel ouvert, notamment les quartiers Ouled S’him (près du point de rejet),  Oued El Arta, Megroun et Thalja.

Ces zones sont devenues des foyers de prolifération majeurs. La situation fait craindre une menace sanitaire sérieuse, notamment la résurgence de maladies comme la leishmaniose, transmise par le phlébotome, un insecte susceptible de proliférer dans ce type d’environnement chaud et humide. 

Face à ce constat préoccupant, les citoyens lancent un appel pressant aux autorités locales et surtout à la Compagnie des phosphates de Gafsa, afin qu’elles interviennent de toute urgence pour assécher les mares stagnantes, réparer les fuites d’eau et entretenir les réseaux d’assainissement, mener des campagnes régulières de pulvérisation et de désinfection, et assurer un suivi environnemental rigoureux dans les zones à risque.

Tout retard dans l’intervention pourrait engendrer une dégradation majeure de la situation environnementale et sanitaire. Il est impératif de traiter ce problème comme une priorité absolue en matière de santé publique et de développement local.

Les dessous financiers d’Al-Karama Holding : Des salaires exorbitants et des biens mal gérés

La chambre pénale du tribunal de première instance de Tunis a examiné un dossier majeur portant sur des soupçons de corruption financière au sein de la société Al-Karama Holding, chargée de la gestion et de la commercialisation des biens confisqués à la famille de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali et à ses proches.
Le procès a été reporté suite à une demande de l’avocat d’un des prévenus, qui a sollicité un délai supplémentaire afin de consulter le dossier et préparer sa défense.

Les investigations portent sur plusieurs hauts responsables, notamment des magistrats ayant présidé la commission de gestion des biens confisqués, ainsi que d’anciens dirigeants d’Al-Karama Holding. Ces derniers sont soupçonnés d’avoir participé à des malversations lors de la gestion de ces biens.

Précédemment, le juge d’instruction principal du tribunal de Tunis avait émis un mandat de dépôt contre un ancien directeur général de la société ainsi qu’un tiers lié contractuellement à l’entreprise.

Selon le dossier, les magistrats mis en cause font l’objet d’une procédure déclenchée par le Conseil de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), sur la base d’un rapport de la Cour des comptes publié en mai 2017 et d’un second rapport de la Haute Autorité de Contrôle Administratif et Financier, daté de février 2018.

Les irrégularités détectées vont jusqu’à la cession illégale de biens confisqués à Al-Karama Holding sans autorisation officielle. Le rapport de la Cour des comptes souligne une absence flagrante de contrôle interne : jusqu’en août 2014, aucune structure dédiée à la supervision de la gestion ni cellule d’audit interne n’avait été mise en place. Par ailleurs, la commission des confiscations n’a pas achevé, fin février 2016, l’inventaire des biens concernés.

Le rapport met également en évidence des pertes conséquentes, notamment la non-exploitation de 20 exploitations agricoles entre 2011 et 2015, ainsi que la dépréciation de plusieurs véhicules confisqués, estimée à 768 000 dinars, due à un défaut d’entretien.

Sur le plan financier, l’enquête révèle que la direction d’Al-Karama Holding a accordé des avantages indus, notamment via une commission composée de membres du conseil d’administration qui a fixé un salaire annuel du directeur général oscillant entre 59 000 et 156 000 dinars — soit près du double du salaire le plus élevé des directeurs des établissements bancaires publics. En outre, les administrateurs représentant l’État au sein du conseil ont perçu des indemnités de présence qui ont été centralisées dans les comptes de la société avant d’être redistribuées à leur profit.

Pourquoi – Pain : Halte au gaspi !

En ce début d’été, les moissonneuses font tourner leurs aubes, fauchant les sacrés épis et les autorités s’échinent à trouver davantage de silos pour stocker et conserver le blé qui sert à préparer nos pains et autres porduits. Toutefois, certains de nos honorables concitoyens semblent encore dédaigner le pain, cette denrée bénie qu’ils jettent ostensiblement, sans regret, oubliant qu’ils ont fait la queue il y a encore quelques mois pour se procurer deux ou trois baguettes, même pour les famille nombreuses.

Un peu de décence à l’égard de ce produit dont on est de gros consommateurs mais aussi d’impitoyables gaspilleurs.

Nous avons à apprendre de la sagesse de la fourmi.

Commentaire : Jusqu’où ira l’arrogance sioniste ?

En s’attaquant à l’Iran, un Etat libre et membre des Nations unies,  l’entité sioniste défie la communauté internationale et prépare le terrain à une vraie escalade militaire dans la région. Bénéficiant de l’impunité totale et de la protection occidentale, ce petit Etat voyou représente désormais un vrai danger non seulement pour la région mais aussi pour la paix internationale.

La récente agression militaire sioniste contre l’Iran n’est pas une première et ne sera certainement pas la dernière. De l’aveu même des militaires sionistes, des milliers d’opérations militaires ont eu lieu sur le territoire iranien ces deux dernières décennies. C’est au vu et au su de tout le monde «civilisé et démocrate» qu’un Etat bâtard et sans histoire continue à agresser un Etat libre et indépendant, de surcroît membre des Nations unies.

Il y a lieu de préciser que les dernières frappes sionistes ont été ciblées et précises. Une agression gratuite qui ne constitue pas une revanche mais plutôt un agissement barbare qui vise l’Iran, ses institutions, cadres militaires et savants. Un comportement irresponsable de la part de l’entité sioniste qui envoie à tout le monde un message clair et précis : seul Israël a le droit de posséder l’arme nucléaire au Moyen-Orient.

Encouragés et soutenus en cela par les USA, les sionistes œuvrent depuis des décennies déjà à consacrer le fait accompli, à savoir la suprématie militaire et technologique dans la région. Une suprématie qui leur permettra de concrétiser un rêve très cher : le Grand Israël. Un rêve fou qui menace réellement la paix internationale déjà fragilisée par des guerres un peu partout sur notre planète.

Menées sous les ordres de Netanyahu et l’aval de Trump, ces frappes risquent d’embraser toute la région car elles marquent le début d’une escalade qui risque d’être incontrôlable. Le timing de cette offensive en dit long. Netanyahu et Trump veulent-ils «exporter» respectivement leur crise interne et détourner l’attention sur les vrais problèmes et défis qu’ils rencontrent aussi bien en Israël qu’aux USA ? On ne s’étonne guère que ces derniers soient prêts à tout faire et à tout sacrifier pour sauvegarder leurs intérêts personnels et rester au pouvoir au détriment même des intérêts de leurs pays. Netanyahu, qui n’a plus rien à détruire à Gaza, est dans l’obligation de chercher un autre ennemi pour pouvoir garder son poste de Premier ministre et échapper aux poursuites judiciaires dans son pays.

Ainsi, il s’agit d’un homme dangereux qui ne fait que préparer les conditions d’une troisième guerre mondiale. Une guerre où tout le monde ou presque dispose d’armes nucléaires et chimiques, outre celles conventionnelles. L’entité sioniste, un Etat voyou qui a toujours défié les Nations unies et ses institutions, continue à menacer la stabilité mondiale. Depuis sa création, elle s’est engagée dans une guerre d’épuration ethnique contre les Palestiniens et dans une série d’agressions militaires contre bon nombre de pays arabes et musulmans.

La dernière agression militaire contre l’Iran a été précédée d’autres contre l’Irak, le Liban, la Syrie, le Yémen, l’Egypte et la Tunisie. Un comportement arrogant et irresponsable nourri par l’impunité mais aussi par la protection inconditionnelle de l’Occident dont bénéficie cet Etat paria. Il est clair que le fallacieux argument toujours promu par Israël et ses alliés occidentaux, à savoir le droit de se défendre, est aujourd’hui caduc.

La sale guerre contre les civils de Gaza en témoigne. Par ailleurs, l’entité sioniste, guidée par des extrémistes, a toujours mené des guerres contre des Etats indépendants membres des Nations unies. Elle a également, depuis sa création en 1948, spolié les terres de populations entières par la force, l’extermination et la famine. Bref, l’entité sioniste est une création contre nature qui sera certes à l’origine d’une troisième guerre mondiale.

Les négociations irano-américaines prévues à Mascate annulées

Le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr Al-Busaidi, a annoncé ce samedi que les négociations indirectes entre l’Iran et les États-Unis, qui devaient se tenir à Mascate dimanche, n’auront finalement pas lieu.
Dans une publication sur la plateforme X (anciennement Twitter), le ministre a précisé :
“Les pourparlers irano-américains prévus à Mascate ce dimanche ne se tiendront pas. Toutefois, la diplomatie et le dialogue restent les seules voies possibles pour parvenir à une paix durable”.

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