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L’usage du cash favorise le marché parallèle, selon Mohsen Hassan

L’ancien ministre du Commerce et expert économique, Mohsen Hassan, a exprimé ce mardi de vives inquiétudes face à l’augmentation de la masse monétaire en espèces, qui a dépassé pour la deuxième fois consécutive le seuil des 24 milliards de dinars en 2025, un record qualifié d’alarmant.

Lors de son passage sur Jawhara FM, Hassan a affirmé que ce recours massif à l’argent liquide, au détriment des moyens de paiement modernes, alimente directement l’économie parallèle.

Selon lui, plusieurs facteurs expliquent cette hausse : l’entrée en vigueur du nouveau cadre législatif encadrant les chèques, qui a fortement dissuadé leur utilisation  et la demande accrue de liquidités pendant les périodes festives ou sociales, comme les mariages ou les fêtes religieuses, dont l’Aïd al-Adha.

Mohsen Hassan a aussi souligné que cette situation constitue un indicateur très négatif de l’efficacité des politiques financières et monétaires en Tunisie. Il a appelé à une réduction de la circulation du cash, en favorisant l’usage des moyens de paiement électroniques, notamment via une mobilisation du système bancaire, financier et monétaire pour encourager cette transition.

Enfin, il a exhorté les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes pour freiner l’expansion du marché parallèle, qui s’est renforcé, selon lui, à la faveur du nouveau régime encadrant les chèques et des besoins temporaires en liquidités.

Plus de 6 000 naissances d’enfants de migrants africains irréguliers enregistrées en quelques mois

Le député Tarek El Mahdi a révélé ce mardi que plus de 6 000 naissances d’enfants issus de migrants africains en situation irrégulière, originaires des pays d’Afrique subsaharienne, ont été enregistrées ces derniers mois dans divers hôpitaux publics à travers la Tunisie.

Intervenant sur Jawhara FM, le député a précisé que le nombre total de ces enfants est difficile à déterminer avec exactitude, mais qu’il continue de croître rapidement du fait des naissances quotidiennes.

Selon lui, les femmes enceintes issues de ces populations migrantes donnent naissance dans les hôpitaux publics où un certificat de naissance est délivré aux nouveau-nés. Toutefois, il a insisté sur le fait que ce document ne constitue pas une attribution automatique de la nationalité tunisienne.

Par ailleurs, El Mahdi a annoncé que la réforme du Code de la nationalité sera prochainement adoptée, afin de mettre un terme à l’octroi automatique de la nationalité dans certains cas, notamment pour les enfants nés en Tunisie de parents migrants en situation irrégulière.

Le député a également rappelé qu’une alerte avait été lancée il y a deux ans concernant la situation des migrants africains en Tunisie. Il a salué les efforts considérables fournis par les autorités exécutives ainsi que les forces de sécurité et militaires pour gérer ce dossier complexe, tout en soulignant que la solution relève d’une coopération politique et internationale globale.

Quel temps prévoir pour l’Aïd al-Adha cette année en Tunisie ?

À l’approche des célébrations de l’Aïd al-Adha, la météo en Tunisie restera globalement estivale avec des températures élevées et des risques d’orages localisés dans certaines régions, selon les prévisions du professeur Amer Bahba, expert en météorologie tunisienne.

Lors de son passage ce mardi sur Jawhara FM, le spécialiste a indiqué que le temps sera relativement chaud du mercredi 3 juin jusqu’au vendredi 6 juin, jour de l’Aïd al-Adha, avec un climat typique d’été.

Il a toutefois précisé qu’une dégradation orageuse est attendue le jeudi 5 juin en fin d’après-midi, accompagnée de quelques pluies faibles, principalement sur les zones montagneuses de l’ouest du pays, notamment dans les régions de Thala, Kasserine, Siliana, Le Kef, Makthar et Kesra. Ces précipitations sont dues aux phénomènes de convection thermique et à la topographie locale.

Par ailleurs, le professeur Bahba a annoncé une hausse des températures d’1 à 3 degrés les samedi 7 et dimanche 8 juin, avec des maxima pouvant atteindre entre 35 et 41 degrés dans la plupart des régions du pays.

À partir de la semaine suivante, un rafraîchissement est prévu dans le nord et le centre, tandis que le sud maintiendra un temps chaud et sec.

Enfin, l’expert a souligné que le mois de juin 2025 devrait globalement afficher des températures supérieures à la moyenne saisonnière.

Paiements en Tunisie : que révèlent les chiffres du 1er trimestre 2025 ?

Le recours au chèque comme moyen de paiement a connu un recul significatif de 48,3 % au cours du premier trimestre 2025, a indiqué Mohamed Nakhili, professeur de droit bancaire, lors d’une intervention sur les ondes de la Radio Nationale ce mardi 3 juin 2025.

En parallèle, il a ajouté que l’usage des lettres de change a bondi de 35 % sur la même période, atteignant 11 268 044 opérations enregistrées, selon les données communiquées par l’expert.

Mohamed Nakhili a en outre souligné une progression continue des moyens de paiement électroniques. Ainsi, l’usage des cartes bancaires a augmenté de 4 %, avec 5 709 opérations recensées, les paiements via téléphone mobile ont connu une croissance de 14 %, les transactions effectuées en ligne ont progressé de 19,2 %, tandis que les paiements via terminaux électroniques (TPE) n’ont enregistré qu’une légère hausse de 1 %.

Ces chiffres traduisent une évolution progressive des habitudes de paiement en Tunisie, marquée par une transition vers les solutions numériques et une baisse sensible de l’usage des instruments traditionnels comme le chèque.

3,48 millions de dinars de déficit pour Simpar en 2024 : l’immobilier toujours en crise

La société immobilière et de participations (Simpar) a clôturé l’exercice 2024 avec un déficit de 3,48 millions de dinars, confirmant les difficultés persistantes du secteur. En conséquence, aucun dividende ne sera distribué aux actionnaires.

Dans ce contexte morose, l’entreprise tiendra son Assemblée générale ordinaire (AGO) le vendredi 20 juin 2025 à 15 heures à la Maison de l’entreprise.

La situation de Simpar reflète la crise profonde que traverse l’immobilier tunisien depuis plusieurs années. L’année 2024 a d’ailleurs été catastrophique pour les sociétés cotées à la Bourse de Tunis, avec des résultats en forte baisse.

Transports : dispositif spécial pour faciliter les déplacements à l’occasion de l’Aïd

Dans le cadre des préparatifs pour l’Aïd al-Adha 2025, le ministère des Transports a annoncé la mise en place d’un programme exceptionnel de transport destiné à faciliter les déplacements des citoyens. Ce dispositif sera actif du mercredi 4 juin au lundi 9 juin 2025, en coordination avec les sociétés nationales et régionales de transport terrestre.

L’objectif est de renforcer l’offre de transport en anticipant la forte demande attendue durant cette période. Il repose sur l’amélioration de la disponibilité des véhicules, le soutien aux ressources humaines, ainsi qu’une organisation rigoureuse pour garantir des déplacements dans des conditions optimales.

Les principales mesures du programme :

1. Transport routier interurbain (SNTRI et sociétés régionales)

Les sociétés publiques de transport ont reçu l’autorisation d’ajouter des voyages supplémentaires selon les besoins.

Nombre total de trajets : 4 800, soit une augmentation de 30 % par rapport au service habituel :

SNTRI (Société nationale de transport interurbain) :

550 trajets réguliers

190 trajets supplémentaires

Sociétés régionales de transport :

3 150 trajets réguliers

910 trajets supplémentaires

De plus, entre le 3 et le 5 juin, des autorisations exceptionnelles ont été accordées aux sociétés de Nabeul, Kairouan, Kasserine, Bizerte, Béja, Jendouba et Le Kef pour renforcer certaines lignes desservies par la SNTRI.

2. Transport ferroviaire (SNCFT)

La Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens (SNCFT) met en place un programme spécial incluant :

Le renforcement des trains avec 97 voitures supplémentaires (en plus des 169 en service habituel)

La programmation de 17 trajets supplémentaires, s’ajoutant aux 72 trajets réguliers

Ce plan permettra d’offrir environ 20 000 places aux voyageurs.

3. Taxis collectifs « louages »

Les véhicules de transport collectif (louages) sont exceptionnellement autorisés à circuler sur l’ensemble du territoire national, sans contrainte de zone d’exploitation, du 4 au 9 juin 2025.

Des équipes de contrôle du ministère seront déployées dans toutes les stations de transport terrestre (bus, trains, louages) pour suivre l’exécution du programme et intervenir en cas de besoin.

En complément, un bureau de coordination a été mis en place au sein de la Direction générale du transport terrestre, ainsi que dans les directions régionales du transport, afin de superviser l’opération.

Le ministre des Transports, Rachid Amri, a par ailleurs donné instruction aux cadres et agents du ministère de se mobiliser sur le terrain pour assister les voyageurs, vérifier la bonne mise en œuvre du plan, et garantir un service fluide et sécurisé.

Hammamet : Un homme retrouvé pendu dans une maison louée

Un homme âgé de 33 ans a été retrouvé pendu, lundi après-midi, dans une maison qu’il occupait à titre locatif dans la localité d’El Mrezga, relevant de la délégation de Hammamet (gouvernorat de Nabeul), selon une source sécuritaire citée par la correspondante de Diwan FM.

Les premières constatations laissent supposer un acte de suicide, potentiellement lié à des conflits conjugaux. La victime était récemment mariée, précisent les enquêteurs.

Le ministère public a ordonné le transfert du corps à l’hôpital universitaire Tahar Maamouri de Nabeul pour une autopsie, afin de confirmer les causes exactes du décès.

Parallèlement, une enquête a été ouverte par les unités de sécurité locales pour élucider les circonstances de ce drame et écarter toute hypothèse criminelle.

Au cœur des forêts, un espace de partage et de bien-être à Aïn Draham pour Tunisiens et Algériens

À moins de 20 kilomètres de la frontière algérienne, dans la région montagneuse et boisée du nord-ouest tunisien, Aïn Draham s’impose comme une escale naturelle, paisible et pleine de charme. Nichée au cœur d’une forêt dense où se mêlent pins, chênes-lièges et cèdres, cette petite ville est bien plus qu’un simple point de passage. Elle incarne un lieu de rencontre entre deux peuples, une parenthèse de bien-être pour ceux qui traversent la frontière, et une destination à part entière pour les amateurs de nature, de sport et de soins thermaux.

Au centre de cette dynamique se trouve le Complexe El Mouradi Hammam Bourguiba, un établissement qui allie avec harmonie un centre thermal réputé et des infrastructures sportives modernes, le tout dans un cadre naturel d’exception. Avec ses 147 chambres, 4 suites juniors et un chalet présidentiel, ce complexe accueille une clientèle diversifiée, dont une part significative est originaire d’Algérie. En effet, entre 30 et 35 % des visiteurs viennent du pays voisin, attirés autant par les vertus des eaux thermales que par la quiétude du site.

“Des clients algériens viennent souvent ici. Pour eux, c’est un lieu parfait pour décompresser et soigner quelques douleurs. Ils profitent des soins thermaux pendant la journée et puis rentrent chez eux le soir, c’est très pratique”, nous indique Dr Houyem Souiden, médecin du centre. Pour beaucoup de nos voisins algériens, le complexe est un véritable centre de santé accessible à quelques heures de route, où les soins thérapeutiques se combinent avec la douceur d’un environnement naturel préservé.

Mais le séjour ne se limite pas toujours à une simple cure d’un jour. Certains visiteurs algériens choisissent de prolonger leur passage et de passer la nuit dans l’établissement, pour mieux profiter de ses nombreux équipements. Parmi eux, des familles, des groupes d’amis ou des sportifs en préparation physique qui trouvent dans ce cadre verdoyant une atmosphère apaisante. Le complexe dispose, entre autres, de trois terrains de football homologués FIFA, d’une piscine couverte avec jacuzzis, ainsi que d’une salle de musculation et de fitness, faisant de lui une destination plébiscitée tant pour la détente que pour le sport.

“Nous organisons régulièrement des stages sportifs ici… C’est un lieu idéal pour les sportifs professionnels comme amateurs, grâce à nos infrastructures modernes et à la qualité de l’air”, explique pour sa part Sofiane Hfidhi, chef de réception à l’Hôtel.

Ceci pour dire qu’outre son rôle de centre thermal et sportif, le complexe joue aussi un rôle social et culturel important dans la région. Pendant les vacances, Tunisiens et Algériens se côtoient, partageant les mêmes espaces et créant une ambiance conviviale, presque familiale. Ce mélange reflète une proximité culturelle et géographique qui dépasse les frontières.

Mais le charme d’Aïn Draham ne s’arrête pas aux murs du complexe. La région invite à la découverte, entre balades en forêt, visites de cascades et excursions dans les villages environnants. Le climat, marqué par un air pur et sec, est reconnu pour ses bienfaits, notamment pour les affections respiratoires. C’est ce cadre naturel et cette qualité de vie qui attirent chaque année un nombre croissant de visiteurs venus chercher un moment d’évasion et de ressourcement.

“Aïn Draham est une perle rare en Tunisie. Ici, on peut respirer, marcher dans la nature, profiter des soins thermaux et vivre une expérience authentique”, résume Khouloud, un guide local.

 

Ainsi, la situation géographique de cette ville, proche d’une frontière souvent traversée, en fait un carrefour naturel. Pour beaucoup d’Algériens, elle est une porte d’entrée vers la Tunisie, un lieu où l’on fait une pause, où l’on retrouve des saveurs, des paysages et une hospitalité qui résonnent avec leurs propres traditions. Cette proximité géographique et cette complémentarité touristique renforcent les liens entre les deux pays, faisant de la région d’Aïn Draham un carrefour naturel d’échanges humains et culturels.

Gafsa : Des instants poignants pour les parents

La Presse — La ville de Gafsa a pleinement embrassé l’effervescence du baccalauréat, un rituel académique qui, chaque année, tisse une tapisserie d’émotions intenses, entre l’anticipation fiévreuse et l’espoir fervent. Dès les premières lueurs de l’aube, un ballet incessant de jeunes esprits et de leurs proches a insufflé une vitalité singulière aux abords des 27 centres d’examen, méticuleusement préparés pour accueillir cette cohorte de futurs bacheliers.

Dès les premières heures du jour, l’impact de cette journée mémorable s’est fait sentir. Les rues avoisinant les centres d’examen se sont transformées en scène d’effervescence, où les parents anxieux accompagnent leurs progénitures.

Entre encouragements pleins de tendresse, ces instants sont empreints d’une émotion palpable. Partout, c’est un remake de la même scène : des parents rassemblés devant les centres d’examen, impatients de voir leurs enfants sortir et curieux de savoir comment s’est déroulée cette première épreuve.

Ces instants poignants, véritables vignettes de dévouement parental, illustrent l’importance capitale de cette étape décisive pour l’avenir des jeunes Gafsiens et l’engagement profond de leurs familles. Mais au-delà de l’effervescence extérieure, un soin particulier avait été apporté aux conditions d’accueil au sein même des centres. Chaque salle d’examen était prête, offrant un cadre propice à la concentration, et le personnel encadrant veillait à rassurer les candidats, créant un environnement serein et bienveillant.

Le climat, véritable allié de cette première journée, a également contribué à la sérénité ambiante. Un temps estival mais agréablement tempéré, sans la chaleur accablante parfois redoutée en cette période, a permis aux esprits de rester vifs et aux corps de ne pas souffrir de la canicule. Cette clémence météorologique, combinée à une organisation logistique impeccable — renforcée notamment par des dispositions spéciales pour les transports, garantissant une ponctualité irréprochable —, a assuré que le coup d’envoi du baccalauréat se déroule sous les meilleurs auspices, sans le moindre accroc. Pour cette session principale du baccalauréat  la cartographie laisse dégager un nombre de 5.830 candidats répartis comme suit : 4.305 élèves issus des lycées publics, 1.025 élèves issus des lycées privés et 500 candidats libres. Les cas particuliers sont au nombre de 11.

Désormais, l’attente se tourne vers le 24 juin, date à laquelle les résultats de cette session principale viendront consacrer des années d’efforts et jalonner de nouveaux destins…

Bac 2025 : Première ligne droite

En circulant aussi bien sur les routes de grande circulation qu’au centre ville, on ressentait, en ce début de semaine, qu’il y avait une ambiance différente.

La Presse — Effectivement, à part ceux qui passaient leur «bac» aujourd’hui, tous les élèves étaient à la maison. Il y avait forcément moins de mouvements et… plus de concentration.

Le «bac», ce laisser passer pour changer de vie, de rythme, de nourrir tous les espoirs et rêves de ceux et celles qui aspirent à une carrière, à des découvertes, à une consécration.

Lors d’une conférence de presse, le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, a souligné que les préparatifs des examens avaient débuté dès la rentrée scolaire. Il a salué le climat pédagogique apaisé, qui a permis de boucler les programmes dans l’ensemble des établissements secondaires. A vrai dire, c’est le principal pour les aspirants bacheliers et pour leurs parents, qui dépensaient des fortunes pour les cours de rattrapage, en raison des problèmes sans fin qui se posaient et faussaient toutes les prévisions.

Le ministre a rappelé aux élèves la discipline à laquelle ils devaient s’astreindre, en respectant strictement les règles auxquelles obéissent les examens, notamment  l’interdiction d’introduire ou d’utiliser des appareils électroniques, rappelant que toute fraude sera sévèrement sanctionnée.

Les épreuves de la session principale du baccalauréat 2025 ont donc démarré hier lundi 2 juin en Tunisie, avec la participation de 151.808 candidats à l’échelle nationale.

Les examens se dérouleront sur trois jours consécutifs, soit les 2, 3 et 4 juin. Contrairement aux années précédentes, cette session bénéficiera de quatre jours de repos exceptionnels, une mesure mise en place pour alléger la charge des candidats et améliorer les conditions d’examen.

Cette pause sera observée et coïncidera avec les vacances de l’Aïd El-adha, avant la reprise des épreuves les 9, 10 et 11 juin 2025

Les résultats seront annoncés le 24 juin

La session de contrôle est quant à elle prévue  du 30 juin au 3 juillet, avec une publication des résultats fixée au 13 juillet 2025.

Devant le lycée El Menzah VI, vers dix heures trente, nombre de candidats avaient déjà quitté l’établissement. Des petits groupes se  formaient spontanément. On se connaissait ou des candidats qui se sont connus par l’effet du hasard.

«Alors, ça a marché pour aujourd’hui?» 

«Plutôt bien, mais c’est curieux, en franchissant le pas de la classe de cet établissement, j’ai revécu un flash back de toutes mes années scolaires. Mon tablier rose, mes cheveux tressés, le sac que je traînais péniblement.  Il était sans doute plus lourd que moi». Elle était souriante visiblement à l’aise.

Le bac est l’événement de l’année pour des familles qui sont saisies par une inquiétude qui durera le temps des épreuves et, bien sûr, cédera la place à une angoisse tenace que rien ne vient calmer. Cette année, c’est l’Aïd qui vient se greffer sur cette épreuve suprême, que toute la famille subit.

Au diable le mouton. L’Aïd de cette année aura une saveur bien spéciale. Il est conditionné par la réussite ou l’échec des candidats.

Ces jumeaux ont passé leurs épreuves dans le même centre, mais pas dans la même salle.

Ils viennent de remettre leurs copies et  se hâtent  de poser la question d’usage. Est-ce que cela a marché ?

Ils semblent contents.

«L’épreuve de philo a été facile», nous annonce la fille.

«Oui mais, on dit que lorsque le premier jour est clément, la suite est difficile», intervient son frère.

Facile ou difficile, on n’a plus le choix. «C’est ce qu’on a  accumulé dans la tête  qui va prévaloir».

Celui qui s’est préparé sera récompensé. Pour les autres, ceux qui ont flâné en route, ils seront bien embêtés de se rattraper.

Leur père, qui pensait qu’ils discutaient avec un de leurs professeurs, intervient.

«Heureusement que cette année n’a pas été saucissonnée par les grèves et les arrêts intempestifs des cours. Ce calme a permis aux enfants de travailler dans une atmosphère plus sereine et d’avoir moins de stress».

On dit que l’on passe son bac pour en finir avec les études. 

Ce n’est pas toujours vrai. Pour ceux qui ont des ambitions, tout ne fait que commencer.

Kairouan – Première journée du bac 2025 La philo : Une épreuve à la portée

La Presse — En cette journée exceptionnelle du lundi 2 juin, 6.898 candidats au bac dont 5.595 des établissements publics, 1.014 du secteur privé et 289 candidats libres, se sont dirigés vers les 30 centres d’écrit, sous une haute protection sécuritaire.

Des garçons et des filles aux tenues estivales joyeuses plaisantaient, histoire d’aborder cette première journée avec sérénité; leurs manières, leurs voix, tout était en eux impeccable. En outre, beaucoup de parents ont préféré accompagner leurs enfants pour les réconforter et leur donner les derniers conseils anti-stress.

Devant le lycée Ibn-El Jazzar, Mme Saïda Salmaoui qui vient d’accompagner son fils Youssef Dhahbi (bac technique) nous confie : «A travers le parcours scolaire de mon fils aîné, je revis mon propre parcours au lycée et j’essaie de ne pas lui montrer mon anxiété intérieure mais de le rassurer afin qu’il aborde cet examen avec beaucoup de sérénité et de bien-être mental…».

Notons dans ce contexte que la direction régionale de l’éducation a tout préparé à l’avance afin d’offrir aux candidats les meilleures conditions pour le déroulement de l’examen du baccalauréat. D’ailleurs, juste à leur entrée dans les différents centres d’écrit, les candidats se sont vu offrir des bouteilles d’eau des bonbons et du chocolat. Un accueil hospitaliers pour des jeunes privilégiés…».

Beaucoup d’optimisme

Et à la sortie des candidats, certains vers 11h00, d’autres vers midi, nous avons constaté que la plupart étaient relativement satisfaits de l’épreuve de philosophie, comme nous le confie Salma Khechini, du lycée Ibn-Rachiq (de la section sciences expérimentales) : «Grâce au soutien psychologique de ma famille et de mes enseignants j’ai pu gérer mon stress d’autant plus que les sujets proposés sont à la portée d’un élève qui a travaillé avec assiduité pendant toute l’année. Mais avec la philo, on ne sait jamais, on peut avoir un 8 ou un 11, selon les consignes donnés aux correcteurs. Maintenant, je dois me concentrer sur l’épreuve principale de demain…».

Notons que la section «Economie et gestion» occupe le premier rang avec 33% et la section «Sport» occupe le dernier rang avec 1,2%. 

Quant au candidat le plus âgé, il y a 71 ans. Et cinq candidats souffrant de handicaps ont bénéficié de mesures exceptionnelles.

Bac 2025 – Dans les régions : Démarrage des épreuves de la session principale

Les épreuves de la session principale du baccalauréat 2025 auront lieu dans plusieurs centres d’examen (590 centres) répartis sur l’ensemble des régions du pays, selon les données fournies par les commissariats régionaux à l’éducation.

Au gouvernorat de Kairouan, 6.898 élèves candidats sont inscrits à ces épreuves, dont 5.595 issus des établissements scolaires publics et 1.014 du privé, en plus de 289 candidats libres. La section des Sciences expérimentales arrive en tête (1381 candidats) suivie par les Mathématiques (278), l’Économie et Gestion (2.286), les Sciences techniques (1.010), les Sciences de l’informatique (329), les Lettres (1.533) et le Sport (75).

Au gouvernorat de Sidi Bouzid, 5.660 élèves passent ces examens, dont 4.851 inscrits dans les établissements publics et 809 au privé. Ils se répartissent entre les sections Lettres (1.771 candidats), les mathématiques (174), les Sciences expérimentales (1.047), l’Économie et Gestion (1.515), les Sciences techniques (874), les Sciences de l’informatique (206) et la section Sport (73).

Au gouvernorat de Gafsa, 5.830 candidats sont inscrits aux épreuves du bac 2025 dont 4.305 issus du public, 1025 du privé et 500 candidats libres.

Au gouvernorat de Gabès, un total de 5.000 candidats participent à ces épreuves dont 4.145 inscrits dans les établissements publics, 601 au privé et 254 candidats libres.

Au gouvernorat de Kébili, 2518 candidats prennent part à cette session, dont 2.092 inscrits dans les établissements publics et 284 au privé, outre 142 candidats libres. Ils se répartissent comme suit: 836 élèves en section Économie et Gestion, 612 en section Sciences expérimentales, 451 en section Lettres, 360 en section Sciences techniques, 124 en Sciences de l’informatique, 69 en section mathématiques et 66 candidats en section Sport.

Au gouvernorat de Tataouine, la session principale du baccalauréat 2025 enregistre la participation de 1.700 candidats aux épreuves dont 1438 élèves issus du secteur public, 153 du privé, en plus de 109 candidats libres.

A noter que pour cette année, le nombre des candidats a connu une hausse de 11.602 élèves par rapport à la session de 2024. Parmi ces candidats, 125.515 sont inscrits dans les établissements publics, 18.351 dans les établissements privés et 7.942 candidats libres. Le ministère de l’Éducation a mis à la disposition des candidats 590 centres d’examen, 30 centres de correction, 27 centres de dépôt et 4 centres de transcription en braille.

La surconsommation de pain blanc augmente le risque de cancer

Une étude américaine récente a révélé des résultats inquiétants : la consommation régulière de pain blanc emballé pourrait augmenter le risque de décès par cancer du côlon de plus d’un tiers.

L’étude, qui a suivi 1625 patients pendant trois ans, a montré que les personnes ayant une alimentation très inflammatoire étaient plus susceptibles de mourir de la maladie, tandis que ce risque diminuait chez celles qui maintenaient une alimentation saine et pratiquaient une activité physique régulière.

Les chercheurs ont également conclu que la consommation régulière de boissons sucrées et de viandes transformées augmentait le risque de décès par cancer du côlon de 36 %. Parallèlement, la consommation de certains aliments comme la patate douce, la carotte et le café contribuerait à réduire ce risque.

Dans un contexte similaire, une autre étude a montré qu’un régime alimentaire anti-inflammatoire pourrait réduire le risque de récidive ou de propagation de la maladie de 38 %, tandis qu’une consommation excessive d’aliments ultra-transformés doublerait les chances de développer la maladie.

Les chercheurs ont suggéré que l’inflammation chronique joue un rôle central dans le développement du cancer du côlon, soulignant que la maladie touche désormais des groupes d’âge plus jeunes dans le monde entier, ce qui nécessite une plus grande sensibilisation à la nécessité d’adopter des habitudes alimentaires saines.

Du 12 au 15 juin : Sousse accueille la 8ème édition du Salon international de l’huile d’olive

La ville de Sousse s’apprête à accueillir, du 12 au 15 juin courant, la huitième édition du Salon international de l’huile d’olive. Cette année, l’événement se tiendra sous le thème « Matériel agricole… techniques de récolte… et équipements de stockage ».

L’objectif de cette manifestation est de stimuler le développement du secteur et de mettre en lumière les équipements agricoles les plus récents ainsi que les techniques avancées de récolte et de stockage de l’olive. Cela vise à améliorer la qualité du produit et à renforcer sa compétitivité sur les marchés locaux et internationaux.

Cet événement annuel représente un rendez-vous crucial pour les acteurs de la filière de l’huile d’olive. Il rassemblera des entreprises et des sociétés spécialisées, aux côtés d’experts et de professionnels tunisiens et étrangers. Tous partageront leurs expériences et leurs connaissances sur les dernières innovations et techniques utilisées dans ce domaine vital.

Code du travail : La bataille des décrets commence

La députée Zina Jiballah a interpellé publiquement la cheffe du gouvernement pour exiger la mise en œuvre rapide des textes d’application de la loi contre la sous-traitance.

Dans une publication Facebook ce lundi, l’élue de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a réitéré sa demande, tout en rappelant son combat pour une réforme sociale plus équitable.

Adoptée le 21 mai dernier avec 121 voix, cette loi interdisant les contrats de sous-traitance a été promulguée et publiée au Journal officiel. Son entrée en vigueur effective dépend désormais de la finalisation des décrets gouvernementaux.

Match amical – Tunisie–Burkina Faso (2-0) : Une bonne copie !

Nos internationaux, qui ont raté leur sortie en première mi-temps, ont rectifié le tir après la pause, remportant ainsi une nette victoire devant une solide sélection burkinabé.

Avec le but annulé d’Amine Cherni, signalé en position d’hors-jeu par l’arbitre assistant à la 7’, l’entame du match ne s’est pas passée comme voulu pour nos joueurs.

Encore heureux qu’Aymen Dahmen, auteur d’une jolie parade, efface un but tout fait en coupant la route à Mohamed Konaté (11’). Puis, il y a eu cette frappe de Moez Hadj Ali qui passe largement au-dessus de la transversale (18’). 

Du côté burkinabé, une autre tentative dangereuse a été enregistrée à la 21’ : suite à un coup franc, la reprise de la tête de Saidou Simporé frôle le montant droit (21’). 

Nos attaquants ont tenté de déverrouiller la défense burkinabè, mais le coup franc de Firas Ben Arbi  (28’) et le tir croisé de la gauche de Firas Chawat (42’) n’ont pas été si puissants. A chaque fois, Hervé Koffi n’a eu aucune difficulté à intercepter la balle. Bref, une période initiale durant laquelle nos attaquants ont manqué de percussion.  

En seconde période de jeu, les changements opérés par Sami Trabelsi, notamment l’incorporation de Ben Slimane, ont apporté une plus-value à l’animation offensive. L’ouverture du score n’a pas d’ailleurs tardé à la faveur d’une jolie action collective entamée par Ltaief, un échange rapide de balle entre Ben Arbi, Sassi et Ben Slimane dont le centrage est dévié par Edmond Tapsoba qui trompe son propre gardien (61’). 

Vers la fin de la rencontre, Bertrand Traoré, qui a dribblé tous les défenseurs tunisiens, a failli égaliser, mais son tir a frôlé le montant gauche (87’).

Et la donne de changer encore une fois en faveur des nôtres : servi sur un plateau par Ben Ouanes, Mastouri profite d’une erreur de placement du gardien burkinabé pour le tromper (90’+1). Et la Tunisie de remporter une nette et jolie victoire.  

Tunisie : Dahmen, Valery, Ghram, Talbi, Cherni (Abdi 62’), Sassi, Ben Arbi (Laïdouni 80’), Ben Hadj Ali (Ben Ouanes 62’), Ltaief (Mastouri 80’), Khadhraoui (Ben Slimane 55’) et Chawat (Snana 80’).

Météo : Ciel dégagé et températures en hausse

Ciel dégagé à peu nuageux sur la plupart des régions. Le Vent soufflera de secteur sud au Nord et au Centre et de secteur est au Sud, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM). Il sera relativement fort près des côtes et au Cap Bon et faible à modéré sur le reste des régions.

La mer sera agitée au Nord et peu agitée à moutonneuse dans le reste des côtes. Les températures seront en hausse. Les maximales varieront entre 26 et 31 degrés dans les régions côtières Est et sur les hauteurs et entre 32 et 37 degrés dans le reste des régions.

Séisme de magnitude 5 en Papouasie-Nouvelle-Guinée

Un séisme d’une magnitude de 5,0 sur l’échelle de Richter a été enregistré ce mardi dans la province de Morobe, située au nord de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a annoncé l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS).

L’épicentre du séisme a été localisé à environ 83 kilomètres de la région de Finschhafen, à une profondeur de 53,4 kilomètres sous la surface.

À ce jour, aucune victime ni dégât matériel n’a été signalé par les autorités locales.

La Papouasie-Nouvelle-Guinée est située dans la ceinture de feu du Pacifique, une zone caractérisée par une forte activité sismique et volcanique. Cette région concentre près de 90 % des volcans actifs dans le monde. En février 2018, un séisme dévastateur avait causé la mort d’au moins 100 personnes et déclenché des glissements de terrain ayant détruit des dizaines de villages.

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