Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Réorientation 2025 : les étudiants peuvent désormais modifier leurs choix

La session de réorientation universitaire débutera demain, lundi 11 août 2025, et se poursuivra jusqu’au 15 août. Les résultats définitifs seront annoncés le 30 août prochain, a indiqué Mohamed Bachir Hechri, conseiller principal en communication et orientation universitaire et scolaire, lors d’une interview à la radio nationale.
Cette session s’adresse aux étudiants souhaitant modifier leurs choix d’orientation pour des raisons personnelles, de santé ou sociales. Elle concerne également les élèves n’ayant pas été admis dans les filières de leur premier choix, qui peuvent soumettre un dossier de demande de révision de leur affectation.

Allemagne : le peuple en faveur d’une reconnaissance officielle de la Palestine

Un sondage réalisé en Allemagne révèle que plus de la moitié de la population est favorable à la reconnaissance immédiate de la Palestine par Berlin, une initiative que le gouvernement allemand rejette actuellement.
Ce sondage, réalisé par Forsa pour le magazine allemand « International Politics », révèle que 54 % des personnes interrogées ont répondu « oui » à la question : « L’Allemagne devrait-elle désormais reconnaître la Palestine comme État ?»
Seuls 31 % des personnes interrogées rejettent l’idée que l’Allemagne reconnaisse la Palestine comme État.
Selon le sondage, 53 % des habitants des villes de l’ouest de l’Allemagne soutiennent la reconnaissance de la Palestine comme État par l’Allemagne, contre 59 % dans les villes de l’est.
Il convient de noter que le gouvernement allemand considère la reconnaissance de l’État de Palestine comme l’une des dernières étapes vers la solution à deux États.

Temps partiellement nuageux avec températures élevées dans le sud-ouest

Le ciel restera aujourd’hui couvert de nuages parfois denses sur les hauteurs de l’ouest du pays. En revanche, le temps sera clair à peu nuageux sur la plupart des autres régions, avec la formation de brouillard local en fin de nuit sur les côtes nord.
Les températures nocturnes varieront entre 21 et 25 degrés au nord, sur les zones côtières et les hauteurs, entre 26 et 28 degrés dans le reste des régions, et pourront atteindre jusqu’à 30 degrés dans l’extrême sud-ouest.
Le vent soufflera du secteur est, avec une intensité relativement forte dans l’extrême sud, tandis qu’il sera faible à modéré ailleurs.
La mer sera calme à peu agitée.

Fort séisme dans l’ouest de la Turquie : Istanbul secouée

Un séisme de magnitude 6,19 a frappé dimanche soir la région de Sındırgı, dans la province turque de Balıkesir, a annoncé le Centre allemand des sciences de la Terre. La secousse, enregistrée à 19h53 (heure locale), s’est produite à une profondeur de 10 kilomètres.
Selon l’Autorité de gestion des catastrophes et des urgences (AFAD), le tremblement de terre a été ressenti à Istanbul et dans plusieurs provinces avoisinantes. Aucune victime ni dégât matériel n’a été signalé jusqu’à présent.
Le ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, a précisé sur la plateforme X que l’AFAD et ses équipes avaient immédiatement lancé des opérations de vérification sur le terrain et qu’elles continuaient à suivre la situation de près.

La Presse avec Agences

Festival international du film amateur de kelibia : Il faut sauver le Fifak

Selon certaines rumeurs, la conférence de presse serait annulée et le festival pourrait subir le même sort. Un scandale pour ce festival cinématographique le plus ancien en Tunisie et même en Afrique et dans le monde arabe qui a participé à l’éclosion de cinéastes engagés ayant marqué par leurs films le catalogue du 7e art.

La Presse — Les dates ont été annoncées depuis plus deux mois ainsi que les appels  à candidatures. Le Fifak organisé depuis plus de 60 ans devrait se tenir  du 16 au 22 août prochain. Une conférence de presse aurait dû avoir lieu pour dévoiler le programme. Or, les organisateurs n’ont donné aucun signe de vie sur la 38e édition qui serait placée sous le thème «Free Palestine».

Malgré l’insistance des journalistes proches du festival, c’est le silence radio. Selon certaines rumeurs, la conférence de presse serait annulée et le festival pourrait subir le même sort. Un scandale pour ce festival cinématographique le plus ancien en Tunisie et même en Afrique et dans le monde arabe qui a participé à l’éclosion de cinéastes engagés ayant marqué par leurs films le catalogue du 7e art et qui continue à  soutenir la jeune génération dont la seule visibilité pour leurs films est le Fifak.

Les raisons qui ont conduit à  cette situation alarmante sont sans aucun doute financières. La Fédération tunisienne du cinéma amateur est une institution à but non lucratif. Son budget provient des subventions accordées par le ministère de la Culture qui restent insuffisantes  pour couvrir les dépenses de cette manifestation annuelle.

Toujours selon des rumeurs, l’hôtel, qui assure l’hébergement des invités : jurys, journalistes et participants, aurait refusé de contribuer une nouvelle fois à abriter le festival réclamant le paiement de l’hébergement de la session précédente, sans compter les dépenses relatives aux transports par avion de certains invités dont les membres du jury international.

En attendant une revalorisation du Fifak, il est urgent de venir en aide à  cette 38e édition et de sauver le festival pour qu’il demeure. Le gouvernorat de Nabeul et la municipalité de Kelibia ont un grand rôle à jouer, cela y va du prestige et du renom de leur région. Le Cnci devrait aussi prendre en compte la mauvaise passe par laquelle passe le Fifak et participer à augmenter son budget. Un appel qu’on espère qu’il sera entendu dans les délais les plus proches.

Cinéma – « Wed » de Habib Mestiri : Une très libre adaptation du « Dernier rêveur »

Dans le cadre de « Regards cinématographiques » tenus sur deux jours,  organisés  par le Festival international de Hammamet, en partenariat avec le Syndicat indépendant des producteurs et des réalisateurs, le dernier opus de Habib Mestiri, dont la première a eu lieu le mercredi dernier,  sortira en salles le 17 septembre prochain.

La Presse — « Wed », du réalisateur Habib Mestiri (« Vagues brisées » et « Les Semblables ») est un film politique sur le militantisme de gauche et ses conséquences. Projetée précédemment dans la section Horizons du cinéma tunisien aux JCC 2023, cette production low cost — autrement dit avec des bouts de ficelles —  a rencontré le public cinéphile  en première aux Jardins des arts du Centre culturel méditerranéen de Hammamet.  

« Wed » (Affinités/ Liens) est une adaptation très libre du roman « Le dernier rêveur » de Mustapha Ben Ahmed, ex-président du bloc parlementaire de Nida Tounes à l’Assemblée nationale. C’est l’histoire de Khalil (Ahmed Ben Saâd), journaliste de gauche qui a perdu jeune ses parents et est adopté par une voisine Douja  (Najwa Miled) qui le dorlote comme s’il était son fils. Ne voulant pas abandonner ses idéaux, il en paie le prix en subissant l’oppression de l’appareil sécuritaire représenté par Yahia (Jamel Madani) qui le torture et l’humilie pour qu’il se remette au droit chemin. 

Accusé à tort de complot contre l’Etat, il continue à mener un combat acharné contre le système qui cherche à se débarrasser de lui, le poussant au suicide. Vivant dans un trauma permanent, il imagine l’existence d’une femme « Han el Wed » qui lui adresse des missives l’avertissant continuellement des dangers qui mettent sa vie en péril.  Son ami et complice Ould el Aifa (Taoufik Gharbi) tente de lui venir en aide pour le sauver de sa détresse, mais sans grand espoir.

Avec « Wed », Habib Mestiri renouvelle son expérience de l’adaptation littéraire, ce qui est rare dans le cinéma tunisien. Auparavant, il  a adapté « Les Semblables », roman de Mohamed Nacer Nefzaoui, en s’intéressant notamment à l’histoire contemporaine de la Tunisie et particulièrement la Gauche qui a connu de multiples désillusions et défaites.

La fidélité au roman de Mustapha Ben Ahmed reste précaire en raison du budget limité du film. Habib Mestiri a essayé de condenser l’histoire au maximum.

Il a surtout filmé dans des espaces fermés avec, toutefois, quelques prises à l’extérieur afin d’enrichir la narration avec des images d’archives permettant de situer l’époque à laquelle se déroulent les événements, à savoir les années 70 à 90 où la chasse aux sorcières était à son apogée et durant lesquelles les activistes et les intellectuels ont subi répressions et persécutions.

Le décor important dans le film symbolise l’appartenance au mouvement (photos de Che Guevara et Mahmoud Derouiche), ainsi que la peur et l’angoisse (sculptures fantasmagoriques signées par  l’artiste plasticienne prometteuse Leila Rokbani) ou encore les images floutées de « Han el Wed » (d’après une chanson de Mohamed Abdelwaheb), des apparitions qui offrent une dimension onirique à ce drame. « Han el Wed » représente pour Khalil une figure obsessionnelle de l’espoir, un idéal insaisissable qui lui échappe continuellement.  

Dans sa quête idéologique sans lendemain, Khalil se trouve pris en étau entre un pouvoir répressif et un idéal difficile à réaliser. « Wed » est un témoignage fort, mais malheureusement tronqué sur l’histoire d’une époque qui aurait sans doute nécessité plus de moyens pour en faire une œuvre d’une dimension ample et intense. Mais déjà le mérite de Habib Mestiri est de vouloir échapper à des attentes narratives classiques en concoctant un récit qui invite à une plongée dans un monde où la liberté d’expression est condamnée. 

Chroniques de la Byrsa : Petits-fils déserteurs

La Presse — Juilletiste ou aoutienne, ma petite famille parisienne, composée des parents et de leurs deux enfants, venait chaque été « égayer mon foyer » pour reprendre l’expression galvaudée avec l’ambiance joyeuse et dynamique qu’il retrouvait ainsi pour le temps des vacances estivales.

Et puis, le temps passant, les enfants sont devenus de beaux jeunes gens plus gais et plus dynamiques que jamais, mais aussi avec des tendances tout à fait légitimes à l’émancipation, tous deux étant devenus majeurs et matériellement plus à l’aise, ayant pris soin en cours d’année de gagner de l’argent de poche. Et, pour l’une de leurs premières initiatives, ils ont pris celle de ne pas passer cette année leurs vacances au pays de leurs parents. Ils lui ont préféré le Maroc pour l’une et Malte pour l’autre.

Je n’ai pas été surpris par une telle décision. J’avais été mis au courant par mon fils du choix de ses enfants plusieurs semaines auparavant. C’était au cours d’un entretien téléphonique dans lequel il m’annonçait que ses rejetons avaient pris le mauvais pli de leurs compatriotes d’adoption de vouloir consommer les produits en vogue, jugement qui a provoqué une vigoureuse réaction de son épouse qui suivait la discussion sans en avoir l’air.

Elle voulait me dire que sa progéniture était très attachée à son pays d’origine et d’autres choses dans le même sens mais je ne l’ai pas laissée aller plus loin en lui assénant : « Leur décision est tout à fait normale. Leur dernier séjour parmi nous a été si morne qu’avec ma défunte femme nous nous sommes dit qu’il serait étonnant qu’ils reviennent au pays de sitôt. » Ma sentence a ainsi tiédi des ardeurs qui se seraient sans doute exacerbées dans le feu de la polémique qui s’amorçait. Mais pas rien que. 

Mes petits-enfants se sont rendus à leur destination respective en joyeuses bandes d’amis pour aller chacun de son côté s’amuser comme des fous. Or, dans notre pays, les jeunes ne s’amusent pas comme des fous. C’est la triste réalité. Ils sont pris dans un corset de convenances et de réglementations qui sont incompatibles avec leur aspiration à « s’éclater ».

Et c’est précisément dans leurs « folies » — qui n’en sont pas — que le pays d’accueil trouve son compte, les comportements prétendument sages ne générant pas beaucoup de dépenses et de recettes, en fin de compte buts ultimes de l’industrie touristique.

Alors, bien sûr, je suis peiné par la désertion de mes petits-enfants, et doublement. Je me trouve privé de la joie de les retrouver, fût-ce furtivement, et mon pays a été privé du fruit de leurs « extravagances » en compagnie de leurs copains et copines. 

Alcool au volant : la Tunisie prépare un tournant législatif majeur

La cheffe de service par intérim chargée de la communication et de la circulation à l’Observatoire national de la sécurité routière, la capitaine Samia Massaoud, a annoncé qu’après les vacances parlementaires, l’Assemblée des représentants du peuple examinera une initiative législative visant à réviser le décret n°146 de 2000 du 24 janvier 2000, relatif aux dispositions spécifiques à la conduite sous l’influence de l’alcool et à la mesure du taux d’alcoolémie. L’objectif est de réduire les accidents de la route liés à la consommation d’alcool.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Massaoud a précisé que l’adoption de cette révision permettrait aux services du ministère de l’Intérieur d’utiliser de nouveaux appareils capables de mesurer le taux d’alcoolémie en temps réel, sans recourir aux laboratoires d’analyses. Ces dispositifs faciliteraient la sanction des contrevenants et contribueraient à limiter les accidents.
Elle a rappelé que l’Observatoire national de la sécurité routière a lancé, le 31 décembre 2024, une campagne de sensibilisation pour prévenir les accidents dus à la conduite en état d’ivresse. Samedi dernier, en partenariat avec la Fédération tunisienne des compagnies d’assurance, la direction de la Sécurité nationale à Carthage et la section interrégionale du Nord-Est de l’Observatoire, une opération de sensibilisation a été organisée au rond-point « Felouka » à Gammarth. L’action, ciblant les conducteurs, a permis de constater que 30 % des contrevenants contrôlés conduisaient sous l’influence de l’alcool, tout en enregistrant leurs infractions et en les sensibilisant.
La responsable a ajouté que cette campagne, toujours en cours, se poursuivra dans les zones touristiques au cours des prochaines semaines, en impliquant citoyens, conducteurs, piétons et structures concernées, afin de réduire le nombre d’accidents causés par l’alcool au volant.

Mototaxis : Ce «clandestin» qui tombe à pic !

La Presse —Le transport clandestin continue à s’ancrer dans le quotidien des Tunisiens et ce, depuis bien des années. Des minibus, à l’état délabré, aux portes souvent ouvertes, sillonnent le milieu urbain, au vu et au su de tout le monde. Mais depuis quelque temps, une nouvelle tendance prend de l’ampleur : les mototaxis clandestins ! Il s’agit de jeunes motocyclistes qui, en voyant une personne tentant en vain de héler un taxi, patientant dans un arrêt de bus ou simplement debout au bas-côté, n’hésitent pas à offrir leur service, celui de conduire cette personne-là où elle compte s’y rendre contre une petite somme d’argent. 

Cette nouvelle facette du transport clandestin a vu le jour pour combler deux problèmes d’ordre socioéconomique : le transport et le chômage. Cela semble, certainement absurde que l’on puisse espérer d’une telle pratique résoudre deux problématiques majeures, handicapant des secteurs ô combien stratégiques.

à savoir le transport et l’emploi ! Toutefois, et en raison d’un transport en commun qui peine à offrir aux citoyens une bonne qualité de service, notamment les conditions de voyage et la ponctualité, d’une part, et face à un marché de l’emploi qui exclut les «sans-qualifications professionnelles», d’autre part, certains retroussent les manches pour trouver une initiative  individuelle, spontanée et quelque peu rentable quoique dérisoire, pour combler une faille, petite certes, mais bien déterminée. 

Ne pas rester les bras croisés !

Sami — qui hésite un bon moment avant de décliner son prénom— détient un motocycle. Agé de vingt-huit ans, il provient d’une famille à faible revenu. N’ayant pas poursuivi ses études et ne disposant d’aucun diplôme, il s’adonne souvent à des petits boulots. «J’ai travaillé comme serveur dans un café, apprenti chez un coiffeur, ouvrier maçon…

J’ai essayé de gagner ma vie mais ce n’était ni facile ni durable. Aujourd’hui encore, je suis à la recherche d’un emploi à même de me garantir une paie fixe. Mais en attendant, je me débrouille pour gagner mon argent de poche», avoue-t-il. Depuis un an, Sami tire profit de son motocycle pour grapiller de quoi subvenir à ses petites dépenses. Chaque jour, il prend son petit véhicule et se dirige vers les zones à grand trafic urbain à Tunis, où sont implantés des souks, des administrations, des médecins ainsi que des facultés, en quête d’éventuels clients. 

«Mes clients sont, nécessairement, des personnes qui sont en panne de transport ; des gens pressés par le temps et qui ne trouvent ni taxi ni métro, ni bus. Les trajets que j’effectue tournent toujours dans un périple restreint et ne dépassent pas les cinq dinars tout au plus», indique-t-il. Sami ne passe pas la journée à emmener des gens sur son motocycle.

Tout ce que cherche ce jeune homme c’est de gagner un peu d’argent, dignement. «Une vingtaine ou une trentaine de dinars par jour me suffisent pour acheter des cigarettes, boire un café et épargner de l’argent pour acheter des vêtements. Je ne cherche pas à faire fortune, mais simplement à subvenir à mes petites dépenses sans offenser personne ni commettre des délits ; l’argent sale n’est pas pour moi», ajoute-t-il. 

Halte aux pénalités !

Nombreux sont les jeunes qui, comme Sami, se débrouillent — un tant soit peu— pour gagner leur vie ; des jeunes qui intègrent le secteur informel, contraints, poussés par le besoin, la précarité…Il faut dire que les petits boulots clandestins deviennent une réelle alternative pour ceux et celles qui n’ont pas réussi à se tailler une place sur le marché de l’emploi.

Mohamed Samer el Cheickh dispose d’une moto. Mais il n’a pas cru bon de se hasarder dans un tel boulot jugé comme étant risqué. «La loi est intransigeante et le contrôle est permanent. Il suffit, pour un mototaxi, d’être intercepté par un agent pour encourir une amende de l’ordre de 700dt et de voir sa moto confisquée !

Du coup, je préfère assurer des livraisons que de prendre le risque», indique-t-il, lucide. Néanmoins, il connaît bien des jeunes — et même des pères de familles- qui le font. «Je connais quelqu’un qui est décédé suite à un arrêt cardiaque après que sa moto a été saisie et condamné à une amende. Il avait une famille à nourrir…», confie-t-il. 

Autant réglementer que pénaliser !

Samer, et à l’instar de bon nombre de Tunisiens, appelle à l’insertion des activités informelles dans le secteur formel. «Je pense qu’au lieu d’appliquer de telles mesures pénalisantes , mieux vaut réglementer cette activité, qui pourrait sauver des familles de la nécessité et renforcer les prestations du transport.

Il serait intéressant, par exemple, propose-t-il, de charger un certain nombre de mototaxis de suivre le même trajet d’une ligne de bus bien déterminée et de généraliser cette mesure à toutes les lignes». Samer a la conviction que «quand on veut, on peut», et du moment que l’on veut apporter des solutions aux problèmes qui ont trait au quotidien des citoyens, les moyens s’avèrent souvent, accessibles.

«Prenons l’exemple de la zone hospitalière de la Rabta. L’embouteillage y est ahurissant et ce, à tout moment de la journée. Des personnes souffrent le martyre pour accéder à l’hôpital. Des cas d’urgence risquent de périr dans des ambulances neutralisées par les voitures. 

Pourtant, 50% des voitures ne sont autres que des taxis dont chacun conduit un seul client. Or, en établissant une ligne de taxis collectifs pour cette zone, le trafic serait certainement moins étouffant. Ceci est valable pour toutes les zones à grand trafic urbain », suggère-t-il. 

L’introduction des activités clandestines dans le secteur formel, qui pourrait résoudre moult problèmes socioéconomiques dont souffrent les catégories vulnérables, tarde à venir et ce, en dépit des recommandations, et des citoyens et des acteurs de la société civile. C’est que ces activités s’avèrent dans bien des secteurs, l’un des maillons de la chaîne. 

Certes, elles ne représentent pas forcément «le maillon fort», mais «un maillon» qui mérite d’être pris en considération et même valorisé via une réglementation adaptée à sa nature et renforçant son utilité. Au final, l’utilité et la faisabilité devraient primer toute logique et ce, pour le bien de tous. 

Gaza : la Ligue arabe veut des sanctions contre l’entité sioniste et la fin du blocus

La Ligue arabe a renouvelé son appel à protéger le peuple palestinien du génocide, des déplacements forcés et du nettoyage ethnique, et à empêcher la liquidation de sa cause fondamentale.
Cet appel s’appuie sur les résolutions de la légitimité internationale, le droit international et les accords pertinents, notamment les résolutions 904 (1994) et 605 (1987) du Conseil de sécurité, la résolution 20/10 (2018) de l’Assemblée générale et le Traité de défense commune et de coopération économique entre les États membres de la Ligue arabe. Cet appel garantit la protection des intérêts des États membres, de leurs décisions souveraines et de leurs obligations juridiques.
Cet appel a été prononcé à l’issue de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue au niveau des délégués, tenue aujourd’hui, dimanche, au siège de la Ligue au Caire. La session était présidée par la Jordanie et à la demande de l’État de Palestine, avec la participation de tous les pays arabes.

La session a examiné les mécanismes d’action arabe et internationale visant à mettre fin au crime de génocide commis par l’entité sioniste, puissance occupante, contre le peuple palestinien, notamment ses projets d’imposer un contrôle militaire total sur la bande de Gaza et de mettre en œuvre le plan de déplacement forcé, dans le contexte des crimes d’agression, de siège et de famine systématique qui perdurent depuis 673 jours.
Le Conseil a condamné les décisions et les plans du gouvernement sioniste visant à perpétuer l’occupation de Gaza et à déplacer sa population, les considérant comme une violation du droit international, une agression flagrante contre la sécurité et les intérêts nationaux arabes, et une menace pour la paix et la stabilité dans la région.

Il a également souligné la nécessité de mettre en œuvre les décisions des sommets conjoints arabe et arabo-islamique visant à lever le blocus israélien de Gaza et à garantir l’entrée de l’aide humanitaire par voie terrestre, maritime et aérienne, en coopération avec les Nations Unies et ses agences, dont l’UNRWA.
Le Conseil a appelé les deux membres arabes du Conseil de sécurité (l’Algérie et la Somalie) et le Groupe arabe à New York, à poursuivre leurs efforts pour mettre fin à l’agression israélienne, notamment en soumettant un projet de résolution au titre du Chapitre VII qui obligerait l’occupation à cesser le feu, à autoriser l’entrée de l’aide, à mettre fin à l’occupation et à imposer des sanctions internationales.
Appeler les États à mettre en œuvre des mesures juridiques et administratives, notamment l’interdiction de l’exportation, du transfert ou du transit d’armes, de munitions et de matériel militaire vers l’entité sioniste, réexaminer les relations économiques avec l’entité sioniste et ouvrir des enquêtes et des poursuites contre les responsables sionistes.

Appeler la société civile et les organisations de défense des droits humains à traquer et à traduire en justice les personnes impliquées dans les crimes de guerre sionistes.
Souligner l’importance de donner à l’État de Palestine les moyens d’assumer pleinement ses responsabilités de gouvernance à Gaza et en Al Qods, y compris à Al Qods-Est, dans le cadre du programme politique de l’Organisation de libération de la Palestine.
Le Conseil a condamné l’utilisation de la famine comme arme de génocide par l’entité sioniste, qui a tué 200 civils palestiniens, dont la moitié étaient des enfants, ainsi que les « pièges mortels » tendus par les forces d’occupation sous le couvert de la « Fondation humanitaire pour Gaza », qui ont fait 1 500 martyrs et des milliers de blessés. Il a tenu Israël pleinement responsable du blocus et de ses conséquences.

Il a également insisté sur le boycott des entreprises qui contribuent au renforcement de l’économie de l’occupation ou soutiennent les crimes de génocide et de nettoyage ethnique, notamment ceux mentionnés dans les rapports du Conseil des droits de l’homme et du Rapporteur spécial des Nations Unies. Il a affirmé la mise en œuvre des résolutions 2735, 2712 et 2720 du Conseil de sécurité concernant un cessez-le-feu, le retour des personnes déplacées, la distribution de l’aide, l’échange de prisonniers et le retrait total de la bande de Gaza.

Le Conseil a salué les positions internationales rejetant l’imposition d’un contrôle militaire sioniste sur Gaza et l’annexion de Al Qods. Il a confirmé la poursuite de la session du Conseil et a chargé le Secrétaire général de suivre la mise en œuvre des résolutions et de soumettre un rapport à la prochaine session.

De son côté, le délégué palestinien auprès de la Ligue, l’ambassadeur Muhannad Al-Aklouk, a souligné l’importance de poursuivre et d’intensifier les efforts internationaux pour mettre fin à la guerre d’extermination et de famine contre le peuple palestinien et pour contrecarrer les plans de l’occupation visant à imposer son contrôle sur Gaza et à annexer Al Qods occupé. Il a expliqué que le Conseil avait approuvé à l’unanimité le projet de résolution palestinien visant à mettre fin à la guerre et à autoriser l’entrée immédiate de l’aide, soulignant qu’« Israël massacre l’humanité entière, et la Palestine est le théâtre de ce crime ».

Al-Aklouk a souligné que l’occupation avait tué et blessé plus de 250 000 Palestiniens, dont 18 500 enfants, et avait laissé mourir de faim plus de 200 civils, dont la moitié étaient des enfants. Il a ajouté que ses plans visaient à reproduire la Nakba de 1948 par de nouveaux déplacements forcés, compte tenu de l’approbation par le Parlement sioniste de l’annexion de Al Qods occupée et de l’empêchement de la création d’un État palestinien dans cette région.

Urgent : Netanyahu confirme le lancement du plan de reprise de la ville de Gaza

Le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu a déclaré dimanche qu’il était déterminé à lancer le plan de reprise de la ville de Gaza récemment approuvé, et condamné par la communauté internationale, et que l’entité sioniste maintiendrait le contrôle de la sécurité dans l’enclave après la fin de la guerre tout en permettant à un organisme non sioniste de diriger la vie quotidienne sur place.

Karaté – Ahmed Thabti nouveau président de la fédération

L’Assemblée Générale de la Fédération Tunisienne de Karaté, tenue ce dimanche à Tunis, a abouti à l’élection de Ahmed Thabti à la tête de la Fédération.
La liste conduite par Thabti est composée de : Tarek Balaazi (vice-président), Foued El-Aanes, Chiheb Ben Othmene, Karim Medfai, Yosr Belhaj Alaya, Mounir Ghrimil, Radhouène Farès, Feth Boutriqa, Hatem Ferjani, Mongia Ben Aziza et Houda Malek (membres).

Pistache de Gafsa : Un produit d’exception qui cherche son cap

La Presse—À Gafsa, l’arrivée des montagnes de pistaches sur le marché annonce, comme chaque année à cette période, le début de la récolte. Ce décor familier, presque rituel, prend cette année une dimension particulière : la saison s’annonce exceptionnelle. Selon les premières estimations des services agricoles, la production pourrait atteindre 4 289 000 kg, un chiffre record rendu possible grâce à des conditions naturelles favorables, à l’entrée en production de jeunes plantations, à l’amélioration des systèmes d’irrigation et aux incitations étatiques destinées à soutenir cette culture.

Cette performance confirme une réalité ancienne : Gafsa occupe la première place nationale en matière de production de pistaches. Une primauté historique déjà attestée depuis le Moyen Âge.

L’histoire révèle que Gafsa est la région la plus riche en pistaches, au point qu’il n’y en a pas ailleurs en Afrique. C’est de là qu’elles sont acheminées vers l’Afrique, le Maghreb, l’Andalousie et l’Égypte. Celles du Levant sont petites, sans commune mesure avec celles de Gafsa.

Pourtant, derrière cette abondance et ce prestige historique, une question persiste: quel est l’impact réel de cette culture sur le développement local ?

Combien de producteurs et de commerçants voient concrètement leur situation s’améliorer grâce à la pistache ? Existe-t-il des coopératives ou groupements agricoles capables de structurer l’offre et de négocier de meilleurs prix ? Les producteurs disposent-ils d’un circuit de distribution qui les affranchit des intermédiaires ?

À ce jour, la réponse semble négative. L’absence de stratégie claire et de gouvernance agricole efficace freine le potentiel de ce produit d’exception. Faute d’organisation, la commercialisation se fait souvent dans l’urgence, au détriment des revenus des producteurs.

Un détour au souk aménagé pour les circonstances a permis de prendre connaissance des doléances des vendeurs et acheteurs.

Nabil, derrière son étalage s’exprime, «pour que la pistache de Gafsa devienne une véritable locomotive économique, il faut prévoir une fête de la pistache capable d’attirer touristes et investisseurs. Je suggère de mettre en place des infrastructures de collecte, de tri et de conditionnement aux normes internationales».

Un citoyen en train de marchander pour un rabattement du prix affiché propose: «Il faut penser à développer une identité visuelle forte (emballage professionnel, label de qualité, marque territoriale), et stimuler la création de petites industries de transformation (confiserie, pâtisserie, produits dérivés)».

La pistache, comme le figuier dans les zones montagneuses, pourrait redevenir un pilier d’un système agricole intégré et durable. Mais sans vision stratégique, ce patrimoine naturel et culturel risque de rester sous-exploité, condamnant la région à revivre chaque année le même scénario : l’abondance dans les champs, mais peu de retombées dans les foyers.

Au royaume de la pistache, c’est un trésor agricole en quête de stratégie. De l’abondance dans les champs, ce produit d’exception  mérite mieux. Entre patrimoine et potentiel économique, c’est la croisée des chemins.

Pourquoi : Renforcer les lignes de bus

Certaines lignes de bus ont été supprimées ou réduites à l’extrême depuis plusieurs années. Promesse a été faite par le PDG de la Transtu lui-même qu’elles seraient rétablies après l’acquisition des nouveaux bus. Les usagers attendent avec impatience que la parole soit tenue.

Les lignes de bus qui desservent les mêmes destinations que le métro ne doivent pas être oubliées. Car le métro ne suffit pas à satisfaire la très forte demande. De plus, les pannes sont trop fréquentes. Il s’agit, précisément, des métros 4, 5 et 6. Il n’est pas question de temporiser. C’est plus qu’urgent.

Intégration économique maghrébine : Une union en suspens, un marché à inventer

Alors que le monde s’organise en blocs régionaux, le Maghreb reste l’une des zones les moins intégrées économiquement. Malgré un potentiel considérable et des complémentarités évidentes entre les cinq pays membres de l’Union du Maghreb arabe, les échanges commerciaux intrarégionaux stagnent à des niveaux dérisoires.

Face aux défis économiques, sociaux et géopolitiques du moment, relancer le projet maghrébin n’est plus une simple option : c’est un impératif stratégique à concrétiser.

La Presse — La Tunisie, l’Algérie, le Maroc, la Libye et la Mauritanie, cinq grands pays, riches en histoire et disposant d’une position stratégique enviable. Malheureusement, l’Afrique du Nord, en l’absence d’une intégration économique, continue d’afficher des échanges intra-maghrébins bien en-deçà de ses ambitions et de son potentiel, alors que face aux défis économiques et géopolitiques mondiaux, la construction d’un marché maghrébin intégré reviendrait à gagner en puissance et en influence.

Aujourd’hui, le volume du commerce intra-maghrébin reste marginal : à peine 3 à 4 % du commerce extérieur total des cinq pays membres et la grande majorité des échanges sont limités à quelques secteurs, à l’instar de l’énergie, des produits agricoles, et, dans une mesure moindre, les biens de consommation. En outre, les flux d’investissements croisés restent faibles et largement limités par d’importantes barrières non tarifaires.

100 millions de consommateurs

En dépit des initiatives de coopération, bien que nombreuses, les avancées restent très modestes, mais une chose est certaine, l’union douanière ou la zone de libre-échange, évoquées depuis la création de l’Union du Maghreb arabe en 1989, restent, pour l’instant, en sommeil !

Pourtant, le potentiel inexploité est manifeste, car une meilleure intégration économique permettrait d’accéder à un marché commun de près de 100 millions de consommateurs, permettant, pour le coup, de générer des économies d’échelle et structurer les investissements directs étrangers.

Des domaines aussi divers que l’agriculture, le numérique, l’industrie manufacturière, les énergies renouvelables et le tourisme sont autant de secteurs où la complémentarité régionale pourrait créer davantage de valeur et d’emplois. Selon la Banque mondiale et différents organismes économiques, une meilleure intégration économique et surtout un abaissement des obstacles réglementaires pourraient multiplier par deux, voire par trois, le volume des échanges commerciaux régionaux.

Presque mécaniquement, une telle dynamique permettrait l’éclosion de nouvelles PME et une augmentation de la production et de la productivité. Certaines PME maghrébines pourraient rapidement s’internationaliser et gagner en compétitivité.

Être mieux armé pour négocier

Par ailleurs, il est important de souligner qu’un Maghreb économiquement uni serait mieux armé pour négocier avec ses partenaires traditionnels comme l’Union européenne, les Etats-Unis, ou encore la Chine. Plutôt que de subir le diktat des « grands », la région pourrait parler d’une seule voix dans les négociations commerciales, imposer des normes communes et défendre ses intérêts dans les grandes instances internationales.

Il serait vain de parler d’intégration maghrébine sans reconnaître les blocages politiques persistants qui freinent toute dynamique régionale. Le différend autour du Sahara occidental, qui continue de tendre les relations entre le Maroc et l’Algérie, deux pays moteurs de la région, constitue l’un des principaux obstacles à la relance de l’Union du Maghreb arabe. A cela s’ajoutent des divergences diplomatiques et stratégiques qui compliquent la construction d’un climat de confiance.

Dans ce contexte difficile, la Tunisie reste attachée à une coopération fondée sur le respect mutuel, le dialogue et l’intérêt partagé. Plus que jamais, les peuples maghrébins ont besoin d’un projet commun capable de transcender les différends et de répondre aux défis économiques, sociaux et géopolitiques qui s’accumulent.

La ligne d’or : L’écologie comme levier de croissance

La Presse — Souvent, et bien plus dans les pays du Sud, la question écologique est reléguée au second plan, voire au troisième plan, pour une simple et bonne raison légitime : il nous faut créer de la croissance pour rattraper notre retard et nourrir la population. Ainsi, l’écologie devient un enjeu secondaire, un luxe que ne pourraient se permettre que les pays solides économiquement.

Or, avec un peu d’ingéniosité et énormément de bonne volonté, il serait possible de penser une stratégie économique nationale à la fois rentable et écologique. Pour ce faire, cela demande un exercice d’équilibrisme entre deux impératifs souvent perçus comme antagonistes : la croissance économique et la préservation de l’environnement. 

Le principe qui devra servir de boussole est en fait extrêmement simple, c’est celui de se dire que tout projet qui détruit la planète ne crée pas de richesse, il transfère des coûts aux générations futures. À partir de là, un Etat peut décider que tout projet économique, plan d’investissement, réforme ou partenariat doit passer par une sorte de test de durabilité.

Une fois ce filtre installé, il devient un obstacle aux projets nuisibles, d’une part, et un accélérateur pour les innovations « eco-friendly », d’autre part. Naturellement, ces innovations vont créer de la valeur, et participer au PIB sans nuire à ce qui est essentiel pour la pérennité  de notre environnement naturel. 

D’ailleurs, le PIB, somme  des  richesses produites en une année, ne rend malheureusement pas compte de l’épuisement des ressources. C’est la raison pour laquelle certains penchent vers des indicateurs alternatifs (en plus des indicateurs classiques), à l’instar d’un « PIB vert» qui soustrait du PIB classique les coûts environnementaux comme la dégradation des écosystèmes et la pollution, afin de mieux refléter le bien-être et la soutenabilité à long terme, mais si l’on soustrait ce qui est mal, on pourrait tout à fait envisager d’intégrer les bénéfices occultés des projets environnementaux.

Dans une politique d’Etat bien structurée, les subventions, les cadeaux fiscaux et les financements publics sont réorientés vers des projets qui permettent à la fois de préserver l’environnement et de créer de la croissance. En fait, il est erroné de penser que l’économie verte est « sacrifice », le mindset, dans ce sens, doit changer, car l’économie verte doit désormais être pensée comme un marché d’avenir, capable de créer de l’emploi. 

À elle seule la transition écologique et énergétique peut être un catalyseur de l’innovation et de l’emploi, à travers le soutien des start-up  vertes, la formation de travailleurs aux métiers de la transition comme la rénovation énergétique, la gestion des déchets, etc, pour répondre aux exigences légales (normes de constructions établies par un Etat soucieux et conscient de l’enjeu écologique).

Il ne s’agit vraiment pas d’une utopie fictionnelle, mais bien d’une réalité d’ailleurs éprouvée dans plusieurs pays. Non loin de nous dans notre continent, le Gabon  est souvent salué pour sa politique environnementale. Dès 2009, le pays a pris un virage écologie important où la politique, baptisée « Gabon Vert », s’engage à conserver plus de 85 % de ses forêts tropicales.

Ce qui est intéressant à signaler, c’est que le Gabon « monétise » des services écologiques, notamment en développant la valorisation financière des crédits carbone et de la biodiversité pour attirer des investissements verts et soutenir la diversification économique. Une orientation stratégique qui lui permet aujourd’hui de conjuguer croissance et sauvegarde de l’environnement.

Tribune – Croissance économique : Le pouvoir bloquant de l’administration à l’index

Depuis l’école secondaire, on nous enseigne dans les cours d’histoire que les crises économiques engendrent des crises sociales. Par raisonnement inverse, on admet que toute amélioration sociale repose sur une croissance économique durable. Le gouvernement semble l’avoir compris : la loi de finances 2025 table sur une relance modeste mais réelle, avec un taux de croissance visé de 3,5 %. Plusieurs mesures sociales ont été annoncées, dont la création d’une d’assurance contre la perte d’emploi pour des raisons économiques.

Mais sur le terrain, une question dérangeante s’impose : Peut-on espérer une croissance économique inclusive avec une administration bloquante, opaque et inefficace ?

Une mesure emblématique…
restée lettre morte

La loi de finances 2025 a prévu le financement d’un mécanisme d’assurance contre la perte d’emploi pour des raisons économiques, destiné à soutenir les salariés licenciés suite à des difficultés économiques. Les intentions ayant été clairement affichées, les crédits budgétaires ont bien été votés, mais huit mois plus tard, la mesure reste inapplicable : aucun décret d’application n’a vu le jour et aucun bénéficiaire n’en a profité.

Ce décalage entre la promesse et sa mise en œuvre n’est pas un accident. Il révèle un mal plus profond,à savoir l’incapacité de l’administration à exécuter efficacement les politiques publiques, même lorsqu’elles sont urgentes, financées et attendues.

Une administration qui freine le privé… et entache le public

Ce même appareil administratif, déjà à l’origine des obstacles qui découragent l’initiative privée, est également responsable des blocages qui paralysent les projets publics. Partout dans le pays, des projets d’infrastructure, de santé, d’éducation ou de transport attendus par les citoyens sont retardés, gelés, ou tout simplement abandonnés, malgré les crédits déjà engagés.

Les ressources sont généralement dilapidées dans des études répétées, des appels d’offres avortés, des marchés infructueux ou des blocages juridiques absurdes. Au final, la population ne bénéficie ni de services de qualité ni d’investissements structurants.

Pire encore, cette culture administrative défaillante alimente directement la sphère politique. Ceux qui échouent pour la plupart à gérer les dossiers administratifs finissent souvent promus d’une manière mécanique à des fonctions politiques, prolongeant l’inertie au sommet de l’Etat. C’est ainsi que les horizons du pays se restreignent et que les décisions les plus vitales sont mises entre les mains de ceux qui refusent de tirer les leçons des échecs passés.

Cette crise d’efficacité est aggravée par l’absence d’évaluation rigoureuse, d’études de faisabilité et d’analyses d’impact en amont des décisions publiques. Trop souvent, les mesures sont conçues sans réflexion sérieuse sur leur mise en œuvre réelle. Et sans évaluation, il est impossible de corriger les erreurs, d’adapter les politiques ou d’apprendre du terrain.

Quelle croissance voulons-nous vraiment ?

Le paradoxe est devenu insupportable : le gouvernement annonce des ambitions, vote des mesures utiles, mais ne dispose pas d’une administration capable de les concrétiser. Les entreprises perdent espoir. Les citoyens perdent patience. Et l’Etat perd sa crédibilité.

Il est temps de poser les vraies questions :

Pourquoi l’administration publique continue-t-elle à échapper à toute évaluation sérieuse ?

Que faut-il pour rompre avec cette culture de l’impunité, de la lenteur et de la promotion sans mérite ?

Conclusion

La croissance économique ne se décrète pas, pas plus que la justice sociale ne se proclame dans les lois. L’une comme l’autre dépendent d’un socle indispensable, à savoir une politique publique capable, transparente, au service de l’intérêt général et une administration efficiente, proactive et aux aguets.  Or, c’est précisément ce qui fait défaut aujourd’hui. Alors que les discours politiques promettent progrès et équité, les actes et les démarches administratives détruisent les conditions même  de la confiance convoitée.

De l’avis de tous, l’administration est remarquablement bloquante, inefficace et déconnectée des réalités citoyennes. Elle ne peut ni accompagner la relance ni garantir des droits. Elle retarde les projets, dilapide les ressources, freine l’investissement et entretient une défiance croissante.

Sans réforme en profondeur de l’appareil administratif, sans culture de l’évaluation, sans rupture avec les logiques de promotion de l’échec, aucune croissance ne sera durable, aucune justice ne sera crédible. Et tant que ce décalage entre les promesses politiques et la réalité vécue s’aggrave, ce sont les citoyens, les talents et les énergies qui fuient.

Il est temps de comprendre que croissance et justice ne sont pas des ambitions abstraites : elles exigent une administration responsable, réformée et enfin redevable.

 

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

L’UEFA observe le silence sur la cause de la mort d’une star du football palestinien !

L’Union européenne des associations de football (UEFA) aime se présenter comme une organisation « apolitique », mais ses réactions face aux drames du monde trahissent une politique à géométrie variable. Deux récents épisodes en sont l’illustration parfaite.
A cet effet, on souligne que l’international égyptien Mohamed Salah a dénoncé un hommage un peu édulcoré rendu par cette instance sportive à Suleiman Al-Obeid, footballeur palestinien mort dans la bande de Gaza. L’UEFA a bien cité son nom, mais sans préciser qu’il a été tué par des tirs israéliens lors d’une distribution d’aide humanitaire, comme l’affirme la Fédération palestinienne. Salah a notamment demandé à l’UEFA dans un texte posté sur les réseaux sociaux de préciser comment, où et comment Al-Obeid est décédé.
Malheureusement, on caresse au sens du poil quand il s’agit de l’occupant sioniste, car tout le monde le sait, l’UEFA n’a pas hésité à exclure la Russie de toutes compétitions européennes, et ce « jusqu’à la fin de la guerre en Ukraine », Contrairement à l’État hébreu qui a envoyé ad patres plus de 50 mille Palestiniens depuis octobre 2023.
Ce double standard interroge : pourquoi un conflit mérite-t-il une condamnation claire, quand un autre se heurte à des euphémismes et à des omissions ? En voulant ménager certaines parties, l’UEFA envoie un message ambigu : la neutralité n’est pas toujours synonyme de justice, et le silence, parfois, devient un choix politique.

Basket – Sofiène Jeribi nouveau président de la FTBB

Sofiène Jeribi a été élu président de la Fédération Tunisienne de Basket-ball (FTBB) pour le mandat 2025-2028, à l’issue de l’Assemblée Général élective, tenue ce dimanche.
La liste de Jeribi a obtenu 33 voix contre 31 pour celle de Jalel Ben Tekaya, avec un bulletin annulé.
La liste gagnante est composée de Mohamed Raouf Rekik (vice-président), Salah Mejri, Marouène Hammami, Olfa Marsaoui, Nejmeddine Fayadhi, Habiba Saadoun, Slim Chebbi, Amel Daoud, Wajiha Alouini, Tarak Hassouna et Sami Mehdi Ladjimi (membres).

❌