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Tennis – Challenger Tyler (USA) : Aziz Dougaz éliminé dès le 1er tour

Le Tunisien Aziz Dougaz (222e mondial) a été éliminé au premier tour du Challenger Tyler aux Etats-Unis (sur dur) en s’inclinant, mardi, devant l’Américain Andres Martin (374e) en deux sets (2-6-2-6).
Dougaz a été éliminé la semaine dernière au premier tour du tableau du simple du Challenger de Little Rock aux Etats-Unis, alors qu’en double, le Tunisien s’est illustré en remportant le titre aux côtés du Français Antoine Escoffier face à la paire Andres Andrade (Equator)-Nicolas Mejia (Colombie) 2-0.

Affaire de complot : la Cour d’appel confirme la peine de 10 ans contre Noureddine B’hiri

La chambre criminelle près la Cour d’appel de Tunis a confirmé, mercredi, le jugement de première instance condamnant à dix ans de prison Noureddine B’hiri, dirigeant du mouvement Ennahdha et ancien ministre de la Justice.
Il est poursuivi pour des faits liés à une publication sur les réseaux sociaux, qualifiés d’« attentat ayant pour but de changer la forme de l’État et d’incitation des citoyens à s’armer les uns contre les autres », a déclaré mardi à l’agence TAP, Habib Torkhani, porte-parole de la Cour d’appel.
L’examen de cette affaire avait été reporté à l’audience de mardi, a-t-il précisé, ajoutant que B’hiri est accusé de complot contre la sûreté de l’État et d’incitation à la violence armée entre citoyens.
Pour rappel, la condamnation à dix ans de prison a été prononcée en première instance, en vertu de l’article 72 du Code pénal tunisien.
Les accusations reposent sur une publication sur Facebook attribuée à Noureddine B’hiri, diffusée à la suite d’un mouvement de protestation organisé en janvier 2023 par le Front de salut national, une coalition de l’opposition. Cette publication aurait été jugée menaçante pour la sécurité de l’État.
Toutefois, le collectif de défense de Noureddine B’hiri conteste l’existence même de cette publication, la qualifiant de « falsifiée, inexistante et absente de tous les comptes personnels » de leur client.
Noureddine B’hiri est en détention depuis février 2023 dans le cadre de l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État ». Il est également impliqué dans plusieurs autres affaires, notamment celle relative au décès de l’homme d’affaires et ancien député Jilani Dabboussi.

COTUNACE : le résultat net en hausse à 4,3 MD en 2024

Les états financiers annuels de la Compagnie Tunisienne pour l’Assurance du Commerce Extérieur (COTUNACE), arrêtés au 31 décembre 2024 et publiés mardi par la Bourse de Tunis, font ressortir une hausse du résultat net, qui s’élève à 4,3 millions de dinars (MD), contre 3,9 MD en 2023.
Ces résultats reflètent notamment une amélioration du résultat technique, qui atteint 2,9 MD en 2024, soit une progression de 14,8 % par rapport à l’année précédente.
Parmi les faits marquants de l’exercice 2024 figure également l’évolution des primes émises. Les primes acquises nettes ont atteint 5,1 MD, enregistrant une légère hausse de 1,9 % par rapport à 2023, tandis que les primes émises brutes se sont établies à 13,4 MD.
Les produits de placement alloués se sont maintenus à un niveau stable, atteignant 2,6 MD, en hausse de 4,6 % par rapport à 2023. Les autres produits techniques ont également progressé, atteignant 1,3 MD, soit une augmentation de 15,2 %.
Une nette amélioration a été constatée au niveau de la charge nette des sinistres, qui a fortement diminué pour s’établir à 967 638 dinars, contre 2,8 MD en 2023. Cette évolution s’explique par une hausse des sinistres récupérés et une baisse des paiements nets.
Par ailleurs, les charges techniques hors sinistres ont augmenté à 3 MD, contre 2,7 MD en 2023, reflétant notamment une progression des frais d’exploitation nets.
Pour rappel, la COTUNACE est une société anonyme de droit tunisien, créée le 8 septembre 1984. Elle est spécialisée dans l’assurance crédit, couvrant les opérations d’exportation et de ventes locales.

Stade d’El Menzah : la Tunisie et la Chine finalisent les derniers détails techniques

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, a reçu lundi une délégation d’experts chinois afin de finaliser certains aspects techniques liés à la reconstruction du stade olympique d’El Menzah et de lancer la mise en œuvre du projet.
La réunion s’est tenue en présence de représentants des ministères de l’Intérieur, des Finances, de l’Équipement et de l’Habitat, des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, de l’Économie et de la Planification, ainsi que de l’Instance générale de gestion du budget de l’État.
L’ambassadeur de Chine en Tunisie avait auparavant déclaré à l’Agence TAP que les deux pays s’étaient accordés sur le financement du projet de reconstruction du stade.
Il a précisé que la partie tunisienne avait transmis une étude de faisabilité aux entreprises chinoises concernées, qui ont demandé des documents complémentaires afin de l’examiner plus en détail.

Le gouvernement met les bouchées doubles pour sécuriser les engrais avant la saison agricole

Un Conseil ministériel restreint (CMR) s’est tenu mardi au Palais du Gouvernement à la Kasbah. Il a été décidé d’accélérer la constitution de stocks en engrais chimiques (ammonitrate, phosphate diammonique, adénosine triphosphate, etc.) afin de couvrir les besoins de la saison agricole 2025/2026, tout en maintenant les prix inchangés pour permettre aux agriculteurs d’y accéder à des tarifs abordables. L’objectif est de maîtriser les coûts de production, selon un communiqué de la Présidence du Gouvernement.
Présidé par la cheffe du gouvernement, Sara Zaafrani Zenzri, le conseil a adopté plusieurs mesures visant à garantir l’approvisionnement en engrais chimiques pour la prochaine saison agricole. Parmi ces mesures figure l’adoption de l’application digitale « Engrais », conçue pour assurer la distribution des fertilisants du producteur au consommateur sur le marché local. Cette plateforme vise à garantir un accès équitable, un suivi rigoureux des quantités distribuées par le Groupe chimique auprès des grossistes et des agriculteurs, ainsi que le respect des prix fixés, dans le but de renforcer la transparence des transactions et de lutter contre la spéculation.
Le Conseil a également décidé de faciliter les mécanismes de financement pour assurer le bon déroulement de la saison agricole, tout en garantissant les capacités de stockage nécessaires.
Par ailleurs, une session de formation sera organisée en juin 2025 par le Centre sectoriel de formation aux métiers du transport et de la logistique de Borj Cedria. Destinée aux chauffeurs de camions transportant des matières dangereuses, cette formation leur permettra d’obtenir un certificat de compétence en conformité avec la loi n° 97-37 du 2 juin 1997, relative au transport par route des matières dangereuses, qui impose un certificat spécifique pour le transport de l’ammonitrate.
À l’issue du conseil, la cheffe du gouvernement a appelé les ministres à renforcer la coordination avec les structures régionales et locales ainsi qu’avec les différents acteurs des secteurs agricole et industriel, afin de soutenir la production et de constituer un stock stratégique d’engrais chimiques. Elle a également insisté sur l’importance de garantir les conditions de sécurité et de réunir les conditions favorables au bon déroulement de la saison agricole 2025/2026.

Nouvelle Tabarka : lancement d’une campagne de nettoyage en vue de la saison touristique

Une campagne de nettoyage a débuté mardi dans la ville de Nouvelle Tabarka (gouvernorat de Jendouba).

La secrétaire générale de la municipalité, Olfa Sakouhi, a indiqué que l’opération vise notamment à éliminer les points noirs, à collecter les déchets ménagers et à entretenir la plage de Berkoukech.

Elle a précisé à l’Agence TAP que cette campagne s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la saison touristique, et qu’elle est menée par la municipalité de Nouvelle Tabarka en collaboration avec les directions régionales de l’Équipement et des Forêts.

Par ailleurs, un projet de réaménagement de la route menant à la plage de Berkoukech ainsi que de la route nationale N7 reliant Tunis à Tabarka est en cours de réalisation.

Une campagne de nettoyage a débuté mardi dans la ville de Nouvelle Tabarka (gouvernorat de Jendouba).

La secrétaire générale de la municipalité, Olfa Sakouhi, a indiqué que l’opération vise notamment à éliminer les points noirs, à collecter les déchets ménagers et à entretenir la plage de Berkoukech.

Elle a précisé à l’Agence TAP que cette campagne s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la saison touristique, et qu’elle est menée par la municipalité de Nouvelle Tabarka en collaboration avec les directions régionales de l’Équipement et des Forêts.

Par ailleurs, un projet de réaménagement de la route menant à la plage de Berkoukech ainsi que de la route nationale N7 reliant Tunis à Tabarka est en cours de réalisation.

Meurtre d’un Tunisien en France: La LTDH exprime sa profonde indignation

La Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (LTDH) a exprimé sa profonde indignation face au crime raciste et odieux survenu samedi dernier à Puget-sur-Argens, dans le Var (France), qui a coûté la vie à un citoyen tunisien.

Cet acte tragique résulte de la montée inquiétante des discours de haine et de racisme dans l’espace public, tant en France qu’en Europe. Selon la LTDH, ces propos discriminatoires incitent à la violence et menacent la cohésion sociale ainsi que les valeurs de tolérance.

Dans une déclaration publiée mardi, la Ligue a rappelé aux autorités françaises leurs obligations en matière de droits humains, les exhortant à assumer pleinement leur responsabilité juridique et morale face à ce qu’elle qualifie de « vague alarmante de haine ». Elle les appelle à garantir une protection effective des migrants, ainsi que des minorités religieuses et ethniques vivant sur leur territoire.

La LTDH a également demandé l’ouverture d’une enquête sérieuse, transparente et impartiale sur les circonstances de ce crime.

Par ailleurs, elle a interpellé les Nations Unies ainsi que les instances internationales et régionales de défense des droits humains, les appelant à jouer leur rôle de surveillance et à sanctionner les États qui manquent à leur devoir de lutte contre le racisme et les discriminations.

La Ligue a souligné que le silence face aux discours de haine et à la violence, que ce soit en Tunisie ou en France, équivaut à une forme de complicité. Ce silence, selon elle, ouvre la voie à de nouvelles vagues de violences racistes, mettant en péril la paix sociale, la coexistence au sein des sociétés et les fondements mêmes de la justice et des droits humains.

Pour rappel, un citoyen tunisien a été tué samedi dernier par son voisin, un Français de 53 ans, dans le Var, au sud de la France.

Les autorités tunisiennes et françaises ont fermement condamné cet acte « odieux et raciste ». Le parquet national antiterroriste français a ouvert une enquête pour homicide et tentative d’homicide à caractère racial ou religieux.

L’EST remporte le doublé : Un retour de loin…

Après des débuts difficiles et un parcours semé d’embûches, ponctué par des changements d’entraîneurs et une élimination en quarts de finale de la Ligue des champions, les « Sang et Or » ont rattrapé le coup en fin de saison.

La Presse — La culture de la gagne est la marque de fabrique de l’Espérance Sportive de Tunisie. Le doyen des clubs tunisiens vient de le confirmer en fin de saison en rattrapant le coup avec un doublé qui vaut  son pesant d’or. Un retour de loin pour une équipe qui, jusqu’au 8 avril dernier, cumulait les mauvais coups avec une élimination au goût bien amer en quarts de finale de la Ligue des champions par Mamelodi Sundowns à Radès même. 

Pour Maher Kanzari, qui a pris le risque de prendre le train en marche à une période critique de la saison, ne pas remporter le doublé aurait signé l’arrêt de sa carrière d’entraîneur : “Oui, avec du recul, je reconnais que j’ai pris un risque énorme. Mais cela fait partie du métier d’entraîneur”, reconnaît le coach “sang et or” avant de poursuivre : “Je suis très heureux d’avoir remporté ce doublé. J’en suis fier, car il s’agit de ma première double consécration personnelle en tant qu’entraîneur principal, après l’avoir remportée en tant que joueur à l’issue de la saison 1998-1999, également avec l’Espérance”.

Une chance bien saisie

Maher Kanzari a peut-être pris un gros risque, mais a, en tout cas, bien saisi sa chance et su revenir au-devant de la scène et éviter à l’Espérance une crise de résultats sans précédent, alors qu’elle s’apprête à disputer la Coupe du monde des clubs. 

Jusqu’au 8 avril dernier, date de son élimination en quarts de finale de la Ligue des champions, tous les indicateurs viraient au rouge. Maher Kanzari, le quatrième entraîneur à prendre en main l’équipe après Miguel Cardoso, Skander Kasri (intérimaire) et Laurentiu Reghecampf, échouait à son tour. Un échec qui aurait pu plonger l’équipe dans une spirale interminable de contre-performances si Kanzari n’avait pas réussi à redresser la barre, d’abord en championnat : “Nous avons géré notre parcours par étapes. Notre premier objectif était le championnat. Nous l’avons remporté. Le deuxième objectif était la Coupe de Tunisie. Dieu merci, nous avons brandi le trophée”. La gestion, étape par étape, est la clé de réussite du coach “sang et or”. 

Une revanche sur le sort…

Pour Maher Kanzari, ce doublé qui marque son deuxième passage à la tête de l’équipe est une revanche sur le sort: “Lors de mon premier passage à l’Espérance, je n’ai pas remporté de titre à cause de circonstances que je ne veux pas évoquer. Je remercie Samir Yaâcoub et Youssef Zouaoui qui m’ont convaincu et redonné le goût d’entraîner à une période où j’ai arrêté la carrière d’entraîneur et je me suis dirigé vers la direction technique. Je remercie le Stade Tunisien, mon club formateur, de m’avoir fait confiance en début de saison, ce qui m’a permis de réaliser de belles performances, chose qui a amené l’Espérance à penser à moi. Je remercie enfin  l’Espérance et  Hamdi Meddeb de m’avoir permis de vivre de tels moments de sacres”. Et il n’y a pas que Maher Kanzari qui a vécu dimanche une revanche sur le sort. Oncuhe Ogbelu, qui a offert le but du sacre, connaît aussi une revanche sur le sort, lui dont jusqu’à l’arrivée de Maher Kanzari, bon nombre de ses détracteurs doutaient de sa valeur intrinsèque, estimant qu’il n’a pas la carrure d’un joueur de l’Espérance. 

Depuis qu’il a débarqué en septembre 2023 au Parc B, Ogbelu n’a jamais fait l’unanimité autour de lui. A chaque mercato, des voix s’élèvent pour le céder définitivement ou sous forme de prêt. 

Younès Rached, premier recrutement

Comme nous l’avons déjà indiqué dans une précédente livraison, l’Espérance ne compte pas faire des recrutements spécialement pour la Coupe du monde des clubs.

Cela dit, Maher Kanzari, qui dispose d’un effectif de 29 joueurs, se restreindra à une liste de 23 pour la Coupe du monde des clubs. Une liste qui pourrait compter la première recrue officielle de l’été, le sociétaire de l’ESZ, Younès Rached. 

Le CA attend les élections : Et maintenant ?

Le paiement des dettes locales et le financement des recrutements restent le chantier le plus urgent.
Et ce n’est pas si clair.

La Presse — Habitué à vivre des moments difficiles à la fin de chaque saison, le CA n’a pas dérogé à la règle. Ce qui s’est passé, tout le monde le connaît. Le plus important est de voir la suite des événements et l’impact sur la vie quotidienne et aussi sur le futur immédiat. Pendant ces derniers jours, la vue ne s’est pas éclaircie au parc A avec encore ce duel acharné entre le premier sponsor-mécène américain et le comité des sages. Ce conflit d’intérêt n’est pas un secret, il est déclaré et connu de tous. 

L’Américain bataille pour un comité élu selon les statuts exigeants actuels et ne cache pas son appui manifeste pour deux membres du comité provisoire sortant pour prendre les rênes. C’est sa condition pour prolonger son contrat et pour verser d’autres fonds. Va-t-il y avoir des élections ? Ça reste encore un mystère, car même les noms évoqués ne sont pas très chauds pour diriger après les tensions surprenantes et virulentes de la fin de la saison. Ajoutez à cela ces groupes de supporteurs influents entrés en lice avec des communiqués menaçants et fermes contre toutes les candidatures. C’est le flou total, c’est un cadre des plus incertains qui risque de saper plusieurs opérations de recrutements entamées. 

Si Mohamed Sahli, soutenu par le sponsor américain, travaille dur pour préparer la reprise et désigner le nouvel entraîneur et les nouveaux renforts, il reste ce flou administratif qui empêche de finaliser certaines transactions. On parle de Soltani, Romdhane, Bouassida, Chamekh comme futurs clubistes, mais rien n’est officialisé. D’autres pistes s’éloignent, faute de vis-à-vis. 

Les étrangers sur le départ 

En attendant le nouvel entraîneur, certains joueurs étrangers vont devoir faire leurs adieux et permettre de renflouer les caisses. On parle surtout de Kinzumbi, Simakula et aussi de Ali Youssef. Si pour les deux premiers, leur passage est raté à tous les niveaux ( aucun apport même si les choix de Bettoni et sa mauvaise gestion y sont pour beaucoup), le Libyen a montré de bonnes choses avant de fléchir  en fin de saison. Son contrat expire la saison prochaine. On fait tout pour le renouveler, mais pour le moment rien de concret. Des offres parviennent au Libyen de clubs étrangers ( Russie, Egypte, Qatar)  avec des montants qui dépassent le million de dollars pour le club. D’après les derniers échos, Mohamed Sahli et son équipe technique veulent le prolonger vu sa marge de progression. Pour les deux premiers, ils devront partir et aider le club à gagner en liquidité.

Le CAB au point mort : Hidoussi dans l’expectative!

L’avenir de l’entraîneur dépendra des orientations futures du club et de l’issue de ses problèmes financiers…

La Presse — Rien n’est clair pour le moment au CAB! Les responsables cabistes actuels, dont le mandat a expiré avec la fin de la saison sportive, attendent que la situation matérielle s’éclaircisse pour se prononcer sur les décisions à prendre. La première d’entre elles a trait à l’avenir de Sofiene Hidoussi au CAB et de bon nombre de joueurs en fin de contrat.

En effet, plusieurs problèmes persistent puisque les dettes ne sont pas encore remboursées, la date de l’assemblée générale élective n’ayant  toujours pas été  fixée, faute de candidat outre la gestion des affaires courantes qui laissent tout le monde sur sa faim et dans le doute. Toutes ces incertitudes ne facilitent pas la tâche du comité provisoire sortant. A commencer par les recrutements! 

Dettes à éponger

On ne pourra penser à l’opération de recrutement que lorsqu’on se sera acquitté des dus laissés par les anciens dirigeants. Et même si la Fifa et la FTF accordent encore un sursis au CAB en reportant le délai du paiement des dettes, les responsables du Club n’auront pas le droit d’effectuer des recrutements. Sur le plan purement sportif pour le nouvel exercice, il ne sera pas possible aux Nordistes de réaliser ce bond qualitatif tant attendu par les supporters «jaune et noir», selon Hidoussi lui-même.

Lui qui connaît parfaitement bien les points forts et les points faibles de son effectif. Dans le même temps, il faut préparer la liste des joueurs qui sont sur le départ. Il est d’usage  de faire un tri dans l’ensemble cabiste, comme d’ailleurs, dans chaque  équipe. Le CAB a besoin de se  renforcer en cette inter-saison s’il désire accéder à un nouveau palier selon l’entraîneur.

L’opération de collecte des fonds est en cours, elle permettra d’après les dernières rumeurs d’éponger quelques arriérés financiers de certains  anciens joueurs. Nous restons optimistes du côté cabiste malgré l’attente insupportable de la réponse de la Stir et des autorités locales et régionales concernant leurs  subventions… En résumé, le maintien de  Hidoussi à la tête du CAB est tributaire du président Samir Yaâcoub et ce dernier est tributaire du bon vouloir des aides attendues. Allez comprendre!

4e édition de CinéLAB à Douz : En hommage à Yasser Jeradi

Ces laboratoires qui se sont installés jusqu’à maintenant à Médenine, Tataouine, Kasserine, Sidi Bouzid et Béjà prennent la forme d’ateliers d’initiation à la culture cinématographique et à la photographie à l’issue desquels les éducateurs et les élèves produisent un court métrage. 

La Presse —Le Forum tunisien pour les droits culturels (Ftdc) organise, depuis le 30 mai et jusqu’a demain 3 juin 2025, à Douz, la quatrième édition du CinéLAB, dédiée à la mémoire du regretté Yasser Jeradi. 

Lancé en 2015 par le cinéaste Abdallah Chamekh, CinéLAB a pour objectifs fondateurs l’éducation à l’image en milieu scolaire à travers la transmission des savoirs techniques et artistiques et la création d’un espace de pensée critique. Ce dernier s’était alors engagé à créer 120 laboratoires de cinéma à travers la république en formant des éducateurs qui dirigeront eux-mêmes par la suite  ces laboratoires qui se sont installés  jusqu’à maintenant à Médenine, Tataouine, Kasserine, Sidi Bouzid et Béjà. Ils prennent la forme d’ateliers d’initiation à la culture cinématographique et à la photographie à l’issue desquels les éducateurs et les élèves produisent un court métrage. 

«CinéLAB constitue un acte culturel conscient visant à reconquérir la souveraineté symbolique à travers la création de récits locaux, reflétant la réalité des communautés marginalisées, et offrant aux jeunes des outils d’expression, d’influence et de transformation. À travers ses ateliers et ses films, le Laboratoire du cinéma devient une plateforme de résistance créative, où le sens est réinventé depuis les marges, en opposition à l’hégémonie du discours culturel global qui exclut ou déforme souvent la voix de l’Autre», c’est ainsi que se présente le projet. L’ouverture de cette 4e édition a vu la projection du film «Sur les traces de lettres» de Mohamed Salah Argui au centre de camping et de formation de Douz. Il s’agit d’un long-métrage documentaire tourné à Douz où on célèbre la poésie populaire, composante essentielle du patrimoine immatériel et de la mémoire collective des habitants de Douz. Document historique et ethnographique, le film met en lumière la pratique de la poésie et la place qu’occupe le poète dans sa société. Parmi les poètes dont le réalisateur a exploré l’héritage, on cite Salem Ben Omrane, Ali Lassoued Merzougui et Al-Aïdi Belghith, avec comme fil conducteur le poète Ayoub Ali Lassoued Merzougui, qui raconte sa vie par et pour la poésie. La projection du film a été suivie d’un débat autour du thème : «Le patrimoine oral dans le cinéma documentaire». Une belle occasion pour souligner le rôle majeur du cinéma documentaire dans la préservation et la transmission du patrimoine.

Les ateliers qui se tiennent entre le centre de camping et de formation de Douz et le complexe culturel Ibn Al-Haythem à Kébili portent sur l’écriture et la réalisation (par Ridha Tlili et Abdallah Yahia), l’animation (Chaker Kalai), la photographie (Sami Kacem). 

D’autres projections sont au programme de cette édition, celles des deux longs métrages documentaires «La couleur du phosphate» de Ridha Tlili (prix du meilleur long-métrage documentaire de la compétition nationale des JCC 2024) et «Matula» de Abdallah Yahia (Tanit de Bronze de l’édition 2024 des JCC). 

Le premier raconte l’histoire d’Aïd, employé à la mine de phosphate de Redeyef, en Tunisie, et chauffeur d’un gros engin transportant la matière extraite. Il tente de fuir la marginalisation en s’adonnant au théâtre. Le film se veut une lueur d’espoir, une lumière éclairant les esprits et le quotidien dans une ville engloutie par la poussière. Le deuxième a été tourné à Hay Hlel et suit Rayan alias «Matula», un adolsecent de 15 ans séparé de ses parents qui ont émigré clandestinement en France. Sauvé de la criminalité par Mme Doha et sa grand-mère Samria, il se consacre au football et espère un jour rejoindre ses géniteurs.

Un ciné-concert, intitulé «Narjaalek dima» sera organisé ce juin en hommage à Yasser Jeradi qui, comme le note son ami Abdallah Chamekh, «a fait de son art un pont entre les cœurs, et de sa musique un cri pour la liberté et la dignité humaine». 

La clôture de ce CinéLab à Douz verra la projection des films réalisés lors des ateliers.

Rencontre avec Pierre Vaiana : Un souffle de lumière dans l’univers du jazz

C’est dans le cadre de la première édition du Jazz’it Festival que le saxophoniste belge d’origine sicilienne, Pierre Vaiana, a offert un concert tout en nuances. A l’issue de sa prestation, l’artiste est revenu sur son parcours, ses liens avec la Tunisie et sur la genèse de son nouvel album, Camera Obscura.

Pierre-Vaiana

 

La Presse — Né Pietro, en hommage à son grand-père paternel selon la tradition sicilienne, l’artiste explique avoir été appelé Pierre durant son adolescence. A son arrivée aux Etats-Unis, il devient Peter, pour mieux s’intégrer, et même Piedro lorsqu’il joue avec des groupes latinos. Loin d’être un simple détail biographique, cette multiplicité de prénoms reflète une identité musicale plurielle, façonnée par les cultures et les voyages. Vaiana dit apprécier ce mélange de noms comme autant de reflets d’un parcours riche et métissé.

La relation de Vaiana avec la Tunisie ne date pas d’hier. Dès 1994, il s’y produit en concert sous l’égide de la Délégation Wallonie-Bruxelles. Mais c’est surtout de 2001 à 2011 que son engagement se concrétise avec la cocréation, aux côtés de Fawzi Chekili, d’une école de jazz au Centre de musiques arabes et méditerranéennes de Sidi Bou Saïd. Cette expérience, enrichie par l’accueil de boursiers tunisiens dans des stages d’été, a laissé une empreinte durable. Il se réjouit aujourd’hui de voir que les jeunes musiciens formés à l’époque sont devenus des artistes accomplis, pédagogues et acteurs culturels reconnus.

Le jazz, une question de continuité

Vaiana insiste sur l’importance de la régularité pour faire vivre le jazz sur une scène encore en développement comme celle de la Tunisie. Il plaide pour une structuration durable : des festivals annuels, des clubs de jazz, des concerts réguliers. Selon lui, ces rendez-vous permettent non seulement de fidéliser le public, mais aussi de créer une véritable communauté autour de cette musique. Il dit avoir rencontré en Tunisie un public curieux, prêt à se réapproprier les lieux de concert.

Camera Obscura : de l’ombre à la lumière

Son dernier opus, « Camera Obscura » ( Chambre obscure), sorti chez Igloo Records, prend la forme d’un voyage introspectif. Loin d’être un album sombre, il s’inspire de la métaphore de la chambre noire : cet espace clos où un simple rayon de lumière suffit à projeter une image du monde extérieur. Pour Vaiana, ce principe symbolise un message d’espoir : même dans les moments les plus obscurs, il suffit d’une petite ouverture pour laisser entrer la lumière.

En trio avec Artan Buleshkaj à la guitare et Lode Vercampt au violoncelle, le saxophoniste développe un univers musical fait de contrastes. Le jeu du soprano se déploie sur des orchestrations raffinées, aux accents tantôt lyriques, tantôt expérimentaux, dans un équilibre délicat entre jazz de chambre et évocations folk ou rock. 

Il compare la construction de ses compositions à une bande-son de road movie, traduisant un itinéraire intérieur, méditatif et libre.A l’issue de son concert, Pierre Vaiana s’est dit profondément touché par l’accueil du public tunisien. Il reconnaît que sa musique — un jazz de chambre aux structures peu conventionnelles — peut parfois dérouter. Pourtant, l’écoute attentive et l’enthousiasme manifesté lors de la standing ovation ont constitué pour lui un moment fort, qui confirme une fois de plus que la musique, même la plus exigeante, trouve toujours son écho lorsque la rencontre a lieu.

Art Basel 2025 : Trois voix maghrébines en lumière à Bâle

Avec cette exposition collective, la galerie Selma Feriani ne se contente pas de représenter des artistes : elle insuffle une vision, propose une relecture des récits esthétiques et politiques portés par le Maghreb.

La scène artistique maghrébine s’invite avec force à l’édition 2025 d’Art Basel–Bâle, grâce à une exposition collective portée par la galerie Selma Feriani. Du 16 au 22 juin, la prestigieuse foire suisse accueillera les œuvres de Nadia Ayari, Sara Ouhaddou et M’barek Bouhchichi, trois artistes dont les démarches contemporaines réinterprètent les traditions et les identités du Maghreb.  

Fondée à Londres en 2013, puis établie à Sidi Bou Saïd, la galerie Selma Feriani s’est imposée comme une actrice incontournable de la scène artistique contemporaine en Afrique du Nord. À Bâle, elle poursuit sa mission de valorisation d’artistes issus de la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord), en les inscrivant dans un dialogue global et exigeant.

Nadia_Ayari

 

La participation de la galerie s’articule autour d’une exposition collective soigneusement pensée, qui explore les convergences entre pratiques artisanales ancestrales, matériaux traditionnels et langage plastique contemporain. Céramique, peinture, tissage, sculpture : les œuvres exposées font dialoguer les héritages culturels maghrébins avec des questionnements esthétiques et politiques ancrés dans le présent. Au cœur de cette proposition, le travail de Nadia Ayari, artiste tuniso-américaine installée à New York, attire l’attention. Connue pour ses compositions picturales où la matière est dense et maîtrisée, Ayari marie abstraction et figuration dans un univers où la flore maghrébine devient symbole. À travers une peinture à l’huile épaisse et presque sculpturale, elle interroge la condition humaine à l’ère de l’anthropocène, mêlant engagement écologique et introspection personnelle. Son œuvre est aujourd’hui présente dans de nombreuses collections prestigieuses, de la Fondation Pinault à Paris au X Museum à Pékin.

Aux côtés d’Ayari, Sara Ouhaddou et M’barek Bouhchichi, tous deux originaires du Maroc, poursuivent des recherches artistiques à la croisée de l’art contemporain et des savoir-faire traditionnels. Leurs œuvres tissent des liens entre esthétique, identité et mémoire, en s’appuyant sur des langages issus de leur héritage culturel respectif.

Sara Ouhaddou

«Cette présentation établit un dialogue entre trois voix contemporaines d’Afrique du Nord, déplaçant symboliquement le centre vers la périphérie», explique la galerie dans sa communication. Une manière de réaffirmer l’importance des scènes artistiques du Sud global dans les récits contemporains internationaux.

Art Basel–Bâle, véritable carrefour de l’art mondial, rassemble chaque année plus de 200 galeries de renom et près de 4.000 artistes. Organisée en plusieurs secteurs thématiques — allant des œuvres monumentales aux solos shows d’artistes émergents —, la foire transforme la ville suisse en un épicentre culturel pendant une semaine.

Avec cette exposition collective, la galerie Selma Feriani ne se contente pas de représenter des artistes : elle insuffle une vision, propose une relecture des récits esthétiques et politiques portés par le Maghreb. Une contribution essentielle dans un contexte où les voix artistiques du Sud cherchent à s’inscrire dans un centre en perpétuelle redéfinition.  

Développement régional : Les pistes pour une participation plus soutenue du secteur privé

Le développement régional en Tunisie demeure un enjeu majeur, particulièrement dans les régions de l’intérieur du pays qui souffrent d’un déséquilibre persistant par rapport aux zones côtières. Le secteur privé peut jouer un rôle clé dans la réduction de ces disparités régionales et dans la stimulation d’un développement inclusif, durable et équitable.

La Presse — En investissant dans les régions intérieures, les entreprises privées peuvent générer des emplois directs et indirects, limitant ainsi l’exode rural et la migration vers les grandes villes ou à l’étranger, notamment la fuite de cerveaux dont le pays a plus que jamais besoin. L’installation d’industries agroalimentaires, de PME artisanales ou de services innovants adaptés aux besoins locaux peut dynamiser les économies régionales et renforcer les chaînes de valeur locales.

Innovation et transfert de compétences

Le secteur privé peut collaborer avec l’État dans le cadre de partenariats public-privé (PPP) pour améliorer les infrastructures (routes, énergie, TIC, etc.) et les services (santé, éducation, transport), qui sont des prérequis essentiels au développement régional. Si bien qu’une meilleure infrastructure attire davantage d’investisseurs et renforce l’attractivité des régions marginalisées. Les entreprises privées introduisent souvent des innovations technologiques et des pratiques modernes de gestion. En s’implantant dans les régions, elles peuvent contribuer au transfert de compétences et à la formation de la main-d’œuvre locale, renforçant ainsi le capital humain et la productivité régionale.

Promotion de l’entrepreneuriat local

Le secteur privé peut aussi soutenir l’entrepreneuriat local à travers l’incubation de start-up régionales, le financement de projets innovants, et le mentorat. Cela favorise l’émergence d’un tissu entrepreneurial endogène capable de répondre aux besoins spécifiques de chaque région.

En adoptant une démarche de responsabilité sociétale, les entreprises peuvent contribuer au développement des communautés locales, en finançant des projets éducatifs, culturels ou environnementaux, ou encore en favorisant l’inclusion économique des femmes et des jeunes.

Le secteur privé ne doit pas être perçu uniquement comme un moteur de croissance économique, mais également comme un acteur stratégique du développement régional.

Pour que ce rôle soit pleinement assumé, il est essentiel de garantir un climat d’affaires favorable, assurer une répartition équitable des incitations fiscales et faciliter l’accès au financement pour les investisseurs dans les régions.

Le partenariat entre les pouvoirs publics, le secteur privé et la société civile est la clé d’un développement régional durable en Tunisie.

Kiosque international

Droits de douanes
L’Europe, une nouvelle fois déstabilisée  

La Presse — Donald Trump déstabilise une nouvelle fois l’Union européenne, qui va subir à partir de demain 4 juin  une surtaxe sur l’acier et l’aluminium de 50% dans le cadre des droits de douane. L’Union européenne « regrette vivement » les nouvelles taxes de Donald Trump sur l’acier et l’aluminium annoncées la semaine dernière, qui «sapent les efforts en cours pour parvenir à une solution négociée» avec les Etats-Unis, a réagi la Commission. «Si aucune solution mutuellement acceptable n’est trouvée», des « contre-mesures» européennes «prendront automatiquement effet le 14 juillet, voire plus tôt si les circonstances l’exigent ».

L’annonce de Donald Trump « ajoute une incertitude supplémentaire à l’économie mondiale et augmente les coûts pour les consommateurs et les entreprises des deux côtés de l’Atlantique», a critiqué la Commission européenne. Le président américain a annoncé que la surtaxe sur l’acier et l’aluminium passerait demain à 50%, ce qui est une nouvelle escalade dans son offensive protectionniste. 

De nouvelles discussions pourraient avoir lieu, en marge d’une réunion ministérielle à Paris de l’Ocde (Organisation de coopération et de développement économiques, qui regroupe essentiellement des pays occidentaux). Au cours des derniers mois, l’UE avait déjà été frappée à trois reprises par des droits de douane de l’administration américaine: 25% sur l’acier et l’aluminium, annoncés mi-mars, 25% sur les automobiles, puis 20% sur tous les autres produits européens, en avril.

Cette dernière surtaxe a été suspendue jusqu’au 9 juillet par l’administration Trump pour engager une négociation. Mais des droits de douane de 10% sont encore censés s’appliquer sur la plupart des biens exportés aux Etats-Unis par les Vingt-Sept. 

Pétrole 
Huit pays de l’Opep+ ouvrent à nouveau les vannes

L’Arabie saoudite et la Russie ainsi que six autres pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+), qui avaient commencé en avril à rouvrir les vannes du pétrole, ont annoncé une nouvelle forte hausse de production en juillet. Ils vont produire 411.000 barils supplémentaires par jour, comme en mai et juin. Soit trois fois plus que ce qui était initialement prévu. Outre l’Arabie saoudite et la Russie, l’Irak, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l’Algérie et Oman avaient pourtant consenti ces dernières années des réductions volontaires additionnelles pour un total de 2,2 millions de barils quotidiens. En début d’année, ils avaient décidé une augmentation progressive de la production de l’or noir, mais, au printemps, ils ont décidé d’accélérer le rythme. Ce revirement a provoqué une chute des cours de l’or noir à environ 60 dollars le baril, au plus bas depuis quatre ans.

Avant la réunion de l’Opep+, les cours du pétrole avaient légèrement reculé à l’approche de la décision sur le quota de production pour juillet de huit membres de l’Opep+. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, dont c’est le dernier jour de cotation, a perdu 0,39%, à 63,90 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, a lâché 0,25%, à 60,79 dollars. Le marché s’attendait déjà à ce que Ryad, Moscou et les six autres membres de l’Opep+ augmentent de 411.000 barils quotidiens leur production en juillet. En ouvrant les vannes, Ryad, dont la voix compte le plus au sein de l’Opep+, mettrait en fait la pression sur les membres dépassant leurs quotas, en faisant par cette stratégie chuter les prix. D’autres raisons sont également évoquées pour expliquer cette hausse importante de la production, comme une demande de pétrole, qui augmente fortement en été au Moyen-Orient ou encore la pression mise par Donald Trump sur l’Opep en janvier afin de faire baisser les cours du pétrole pour lutter contre l’inflation.

RCM OCDE 2025
Prospérité résiliente, inclusive et durable

La Réunion du Conseil de l’Ocde se tiendra aujourd’hui 3 et demain 4 juin à Paris. Dans un contexte économique général difficile, les échanges, les investissements et l’innovation resteront des piliers de la prospérité. La coopération internationale peut mieux servir les populations si les pays optimisent les transformations structurelles en cours de leurs économies et de  sociétés — notamment l’apparition de nouvelles technologies numériques — afin d’élaborer des politiques innovantes et centrées sur l’humain pour une vie meilleure. L’Ocde ne saurait être mieux placée pour soutenir ces efforts. 

Lors de la RCM de 2025, qui aura pour thème « Ouvrir la voie à une prospérité résiliente, inclusive et durable grâce à des échanges, des investissements et une innovation fondés sur des règles », les membres de l’Ocde s’entretiendront à haut niveau, y compris avec des pays partenaires non-membres, des priorités de la coopération internationale en matière d’action publique. Il s’agit de renforcer activement l’ouverture des marchés et le système commercial international fondé sur des règles, mettre l’économie numérique au service de la croissance aux fins d’une prospérité partagée et bâtir une croissance économique durable et inclusive grâce à des politiques innovantes. La RCM de cette année sera l’occasion de débattre du renforcement de la coopération régionale et du partage des connaissances, notamment grâce à des effets de synergie entre les programmes régionaux, en particulier dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes.           .

Pourquoi : Le remboursement des soins dentaires

La Cnam et les assurances, d’une façon générale, ne remboursent pas ou si peu les soins dentaires, notamment les bridges et assimilés, les considérant comme de la médecine esthétique, alors que ce n’est absolument pas le cas.

La préservation de la santé commence par la bouche pour des raisons évidentes qu’il est inutile d’énumérer. Bien sûr, les soins coûtent cher, mais la santé a-t-elle un prix ?

Salon de la Création Artisanale : L’artisanat tunisien, le fil vivant de notre identité

La 41e édition du Salon de la Création Artisanale, qui s’est tenue du 23 mai au 1er juin 2025 au Parc des Expositions du Kram, a baissé ses rideaux hier, s’imposant comme un rendez-vous incontournable pour les passionnés de patrimoine et d’authenticité. Au-delà de son succès populaire, cette édition exceptionnelle a surtout marqué un tournant dans la manière dont l’artisanat tunisien se modernise tout en valorisant ses racines.

La Presse — Même si les chiffres définitifs ne sont pas encore disponibles, le succès de cette 41e édition ne fait aucun doute. Près de 1.000 exposants ont investi les lieux, répartis sur une vingtaine d’espaces thématiques, illustrant toute la diversité des savoir-faire artisanaux du pays. Du nord au sud, en passant par le Cap Bon, le Sahel, Kairouan ou encore Mahdia, toutes les régions ont répondu à l’appel, chacune mettant en lumière son identité et son patrimoine.

Le public, lui aussi, était au rendez-vous. Loin de se limiter aux week-ends, l’affluence a été massive tout au long de la semaine, signe d’un engouement profond des Tunisiens pour leur artisanat.

Innover pour mieux durer

Ce qui a particulièrement marqué cette édition, c’est la volonté affirmée de moderniser l’artisanat sans en trahir l’essence. Finis les produits aux finitions approximatives ou trop figées dans le passé, les créateurs ont cette année misé sur la qualité, la finesse et le souci du détail, répondant aux exigences croissantes d’un public aussi bien national qu’international.

Tenues traditionnelles revisitées, objets de décoration repensés, matériaux traditionnels travaillés avec des techniques contemporaines… L’artisan tunisien ne se contente plus de reproduire l’héritage, il le réinvente. Un effort salué par tous, et qui témoigne d’un changement profond dans la dynamique du secteur. En se réinventant, l’artisanat doit aussi parvenir à épouser les tendances du moment, en adaptant ses créations aux couleurs et aux styles en vogue de l’année, voire aux rythmes saisonniers ou événementiels.

Un avenir prometteur

En misant sur la transmission, la qualité et l’audace créative, l’artisanat tunisien s’offre ainsi une nouvelle jeunesse. Et cette 41e édition du Salon de la création artisanale en a été bien plus qu’une vitrine : elle a été une scène vibrante où le passé et l’avenir se sont donné la main. Chaque objet exposé, chaque étoffe brodée, chaque pièce de céramique portait en elle l’écho d’un geste ancien, transmis avec patience, mais aussi le souffle d’une nouvelle génération décidée à faire de cet héritage un tremplin vers l’innovation.

Dans les allées du Salon, on pouvait lire dans les regards des visiteurs – enfants curieux, parents nostalgiques, touristes émerveillés, jeunes futures mariées préparant leur trousseau ou maîtresses de maison en quête d’un objet unique – une même fierté. Fierté de voir que notre artisanat, loin de s’éteindre, se réinvente. Qu’il ne se contente plus de survivre, mais qu’il aspire à rayonner. 

Expériences inspirantes

Et cette vitalité, cette capacité à se réinventer sans se renier, n’est pas propre à la Tunisie. D’autres pays, à travers le monde, ont su eux aussi tracer ce chemin exigeant entre fidélité aux racines et ouverture au présent. Le Japon, par exemple, a érigé certains de ses maîtres-artisans au rang de «Trésors nationaux vivants», valorisant un artisanat d’exception tout en le reliant à la création contemporaine. Grâce à des collaborations entre designers et artisans, les savoir-faire traditionnels y trouvent de nouvelles formes d’expression, mêlant exigence esthétique et utilité moderne. En Italie, la synergie entre artisanat, design et industrie du luxe constitue un modèle abouti. Le label Made in Italy incarne à la fois la fidélité aux traditions régionales et une capacité remarquable d’innovation. Le Maroc, de son côté, a fait de l’artisanat un pilier de sa stratégie de développement, misant sur la formation, l’exportation intelligente et des politiques publiques soutenues pour relier tradition et marché international.

Au Mexique, enfin, l’artisanat traditionnel, porté par les cultures indigènes, connaît un véritable renouveau grâce à des initiatives qui favorisent son insertion dans les marchés contemporains, tout en respectant les identités culturelles locales. Tous ces exemples montrent qu’il est possible de concilier ancrage et renouvellement, transmission et transformation. Encore faut-il que notre artisanat ait les moyens d’exister pleinement sur les scènes internationales, à commencer par les grandes manifestations mondiales.

Or, dans les salons internationaux, quel que soit le secteur, les stands tunisiens peinent encore à affirmer une identité forte. Trop souvent, ils passent inaperçus, sans véritable signature culturelle. Ni décoration pensée pour marquer les esprits – en dehors de quelques affiches de dattes, d’huile d’olive ou de paysages –, ni pâtisseries traditionnelles proposées aux visiteurs, ni objets symboliques à offrir, à l’image de la chéchia. Aucun bijou, aucune étoffe, aucun objet porteur de récit, de mémoire ou d’un art de vivre à la tunisienne. Pourtant, chaque manifestation à l’étranger est une vitrine. Il est temps que toutes nos participations à ces événements deviennent autant de porte-drapeaux de notre tunisianité. Cela suppose un effort transversal, coordonné entre institutions, artisans, ministères et opérateurs, pour faire de chaque stand une enseigne vivante de la Tunisie. Pour ce faire, les démarches administratives doivent être simplifiées, les moyens mutualisés, la vision partagée. Car faire rayonner la Tunisie à l’international, c’est lui donner une présence, une âme, une voix claire sur la scène du monde.

Un héritage entre protection et rayonnement

Ainsi, en renouant avec ses racines tout en regardant résolument vers l’avenir, l’artisanat tunisien ne se contente plus de survivre, il s’affirme. Pilier d’identité, de créativité et de résilience économique, il devient le reflet d’un pays qui doute parfois, mais ne renonce jamais. Cette 41e édition du Salon en a été la preuve éclatante. Derrière chaque tissage, chaque poterie, chaque broderie, il y avait plus qu’un objet, mais un geste habité, un héritage vivant, une volonté d’aller plus loin. Transformer notre patrimoine en levier d’avenir, faire du local une force et du traditionnel un moteur de renouveau, telle devrait être désormais l’ambition nationale.

Mais cette ambition suppose aussi de protéger nos savoir-faire contre toute forme d’appropriation extérieure — en les labellisant, en les encadrant juridiquement, et en les inscrivant chaque fois que possible au patrimoine immatériel de l’Unesco. Car défendre ce qui nous appartient, c’est aussi renforcer sa valeur et sa portée.

Et parce que cet héritage n’a de sens que s’il continue de vivre, d’évoluer et de rassembler, face aux incertitudes de notre époque, c’est l’ensemble de l’écosystème qui doit avancer.

De la main qui crée à celle qui transmet, de celle qui décide à celle qui soutient, ils avancent ensemble – artisans, créateurs, institutions, citoyens – portés par des racines solides et un avenir à construire.

CONDOLEANCES

Les membres du Conseil d’administration, les actionnaires, la direction générale et médicale et le personnel de la polyclinique Les Berges du Lac et la clinique cardiovasculaire et générale du Lac présentent au

Dr BEN AMEUR Youssef

et à toute sa famille leurs condoléances les plus attristées suite au décès de son regretté père.

Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Son infinie Miséricorde et l’accueille dans Son éternel Paradis.

Éruption de l’Etna : Quel danger pour la Tunisie ?

Le volcan sicilien est entré en activité récemment, suscitant des inquiétudes sur d’éventuelles conséquences pour le territoire tunisien.
L’Etna, le célèbre volcan situé en Sicile (sud de l’Italie), a repris son activité volcanique, générant de nombreuses images et vidéos spectaculaires qui circulent sur les réseaux sociaux. Face aux préoccupations des citoyens tunisiens, le professeur Chokri Yaïch, géologue et enseignant universitaire, s’est exprimé sur les ondes d’Express FM pour rassurer la population, le 3 juin 2025.
Selon l’expert, cette éruption de l’Etna est « normale et très habituelle ». Le volcan a connu environ 200 éruptions depuis l’an 1500, confirmant son caractère actif. Cette activité s’explique par la position géologique particulière de la région.
« L’Etna fait partie des volcans actifs du sud de l’Europe, comme le Vésuve, le Stromboli et d’autres volcans près de Naples », explique le géologue. Ces volcans sont situés dans une zone géologiquement active, à la frontière entre les plaques tectoniques africaine et euro-asiatique.
Le professeur Yaïch détaille le processus : « La plaque africaine se déplace progressivement vers le nord en direction de la plaque euro-asiatique et glisse en dessous. Ce glissement génère des températures et des pressions très élevées qui font fondre les roches de la plaque africaine. La lave remonte alors par des fissures dans la croûte terrestre pour atteindre la surface. »
Contrairement au Vésuve, célèbre pour avoir enseveli Pompéi en 79 après J.-C. sous des cendres brûlantes, l’Etna présente des caractéristiques différentes. Les coulées de lave sont moins violentes et s’écoulent autour du volcan sans représenter de danger, sauf pour les zones très proches qui sont généralement inhabitées. Le volcan émet également des cendres et des gaz moins intenses que ceux du Vésuve, notamment du dioxyde de soufre et du dioxyde de carbone.
Aucun risque pour la Tunisie
Le géologue se veut rassurant concernant les conséquences pour la Tunisie. Plusieurs facteurs expliquent cette absence de danger.
Concernant la direction des vents, l’expert précise que « les vents actuels soufflent vers le nord-ouest ». Les zones touchées par les retombées de cendres se limitent principalement à la Sicile et aux régions situées à l’ouest de Malte.
Les relevés de dioxyde de soufre dans l’air montrent des concentrations très différentes selon les régions. En Sicile, les niveaux atteignent jusqu’à 100 milligrammes par mètre cube, tandis qu’en Tunisie, ils oscillent entre 1 et 33 milligrammes par mètre cube. « Ces niveaux sont même inférieurs à ceux que nous connaissons habituellement avec les émissions industrielles de nos usines de phosphate à Gafsa, Gabès et Skhira », compare le professeur Yaïch.
L’Etna fait l’objet d’une surveillance étroite de la part des scientifiques européens et italiens. Le géologue rappelle qu’historiquement, seules les éruptions exceptionnelles comme celle du volcan Kolumbo en Grèce (à l’époque du Bronze) avaient eu des conséquences à l’échelle méditerranéenne, créant un « hiver prolongé » en obscurcissant le soleil.
« À ce jour, il n’y a aucun danger pour la Tunisie », conclut fermement le professeur Chokri Yaïch, invitant la population à ne pas s’inquiéter de cette activité volcanique qui reste dans les paramètres normaux pour l’Etna.

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