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Macron en visite à Rome pour apaiser ses relations avec Meloni

Le président français Emmanuel Macron se rend à Rome mardi pour tenter d’apaiser ses relations avec la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, après des tensions persistantes sur les dossiers de l’Ukraine, du commerce et des relations transatlantiques.
Ces derniers mois, les deux dirigeants ont affiché des approches divergentes — parfois concurrentes — face au possible retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Giorgia Meloni, dont le pays bénéficie d’un excédent commercial important avec les États-Unis, milite pour un alignement stratégique de l’Europe sur Washington. Elle a d’ailleurs lancé le slogan « Make the West great again » lors d’une rencontre avec Trump à Washington en avril. À l’inverse, Emmanuel Macron défend une vision d’une Union européenne plus souveraine et autonome.
Sur le dossier ukrainien, Giorgia Meloni a exprimé ses réserves concernant la “coalition des volontaires” proposée par Emmanuel Macron, ainsi que le projet franco-britannique visant à déployer des troupes de maintien de la paix en Ukraine après la guerre. Une initiative qui suscite l’inquiétude à Rome.
Les différends entre les deux dirigeants, aux profils très contrastés — un Macron ardent défenseur du projet européen face à une Meloni d’inspiration nationaliste dans un pays fortement attaché à l’axe transatlantique — se sont récemment exprimés de façon plus ouverte. Giorgia Meloni a notamment été critiquée en Italie pour ne pas s’être rendue à Kyiv avec Emmanuel Macron et les dirigeants allemand, britannique et polonais le 10 mai, puis pour avoir manqué un appel téléphonique avec Donald Trump et Volodymyr Zelensky lors d’un sommet en Albanie peu après.
Meloni a expliqué son absence en affirmant que les discussions portaient sur un éventuel envoi de troupes en Ukraine, une ligne rouge pour Rome. Mais Emmanuel Macron l’a publiquement contredite, précisant que les pourparlers visaient à établir un cessez-le-feu, ce que les autorités italiennes ont perçu comme une mise en cause humiliante, voire une assimilation à de la “désinformation russe”.

“Une question de nécessité, pas de nostalgie”

Selon l’Élysée, Emmanuel Macron est à l’initiative de cette rencontre et entend afficher une posture d’apaisement. Le dîner de travail et les échanges bilatéraux — tous deux à huis clos — seront, selon Paris, l’occasion de manifester “respect” et “amitié”.
« Le président de la République, quelles que soient les sensibilités politiques, est disponible pour chacun de nos partenaires européens », a-t-on souligné lors d’un point presse préparatoire.
Les discussions devraient porter sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine, l’accord commercial avec le Mercosur, les droits de douane américains et la coopération industrielle, notamment autour du groupe Stellantis, qui a nommé un nouveau directeur général italien le 28 mai.
Côté italien, on affirme que cette rencontre vise à “jeter les bases d’un nouveau renforcement des relations bilatérales”. La situation au Moyen-Orient et en Libye sera également abordée.
Rome et Paris redoutent un renforcement de la présence russe dans l’est libyen à la suite de la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie fin 2024, Moscou cherchant à préserver une position stratégique en Méditerranée.
« Cette rencontre Macron-Meloni n’a pas pour but de raviver l’amitié franco-italienne. C’est une question de nécessité, pas de nostalgie », affirme Francesco Galietti, directeur de la société de conseil Policy Sonar, basée à Rome. Selon lui, les deux pays auraient intérêt à s’accorder rapidement sur le dossier libyen.

 

Les U17 tunisiens affrontent les U20 algériens en amical avant le Mondial au Qatar

La sélection tunisienne de football U17 affrontera, mercredi, l’équipe d’Algérie juniors (U20) lors d’un match amical prévu à Annaba, à partir de 17h00.
L’équipe nationale, qui prépare la Coupe du monde U17 prévue du 3 au 27 novembre au Qatar, a effectué deux stages successifs à Tunis et à Hammam-Bourguiba avant de rejoindre, lundi, la ville algérienne d’Annaba en prévision de cette rencontre.
Lors de la phase finale du Mondial U17, les Aiglons de Carthage évolueront dans le groupe D aux côtés de l’Argentine, de la Belgique et des Fidji.
Il s’agira de la quatrième participation de la Tunisie à une Coupe du monde U17, après les éditions de Japon 1993 (élimination au premier tour), Corée du Sud 2007 (huitièmes de finale) et Émirats arabes unis 2013 (huitièmes de finale).
Le Mondial qatari connaîtra, pour la première fois, la participation de 48 équipes.

Plus de 2 300 étudiants étrangers ont demandé l’asile au Québec en quatre mois

Le nombre d’étudiants étrangers ayant demandé l’asile au Québec continue d’augmenter, malgré l’imposition d’un quota aux établissements d’enseignement de la province canadienne, selon une source officielle.
Un total de 2 350 étudiants étrangers ont demandé l’asile au Québec (est) au cours des quatre premiers mois de l’année en cours, confirmant ainsi une tendance à la hausse observée depuis plusieurs années.
Le nombre de demandes d’asile déposées par des étudiants étrangers a connu une forte progression ces cinq dernières années, passant de 340 en 2020 à 5 535 en 2024.
En février dernier, le gouvernement québécois a annoncé une réduction de 20 % des admissions d’étudiants étrangers à partir de 2026. Le nombre maximal de demandes, pour la période allant du 26 février 2025 au 26 février 2026, sera plafonné à 124 760, soit 20 % de moins que les 156 647 requêtes reçues l’an dernier.
Selon le ministère québécois de l’Immigration, le nombre total d’étudiants étrangers admis dans la province est passé de 50 000 en 2014 à 120 000 en 2023, soit une hausse de 140 %.

Qatar : déficit budgétaire de 145,3 millions de dollars au premier trimestre 2025

Le Qatar a enregistré un déficit budgétaire de 529 millions de riyals (environ 145,32 millions de dollars) au premier trimestre 2025, contre un excédent de 2 milliards de riyals (549,45 millions de dollars) à la même période de l’année précédente, a annoncé mardi le ministère des Finances.

Ce déficit a été comblé par le recours à des instruments de dette, a précisé le ministère, en indiquant que le prix moyen du baril de pétrole s’est établi à 74,9 dollars.

Les recettes ont totalisé 49,41 milliards de riyals au premier trimestre, soit une baisse de 7,52 % par rapport au même trimestre de 2024, tandis que les dépenses ont atteint 49,94 milliards de riyals. Le ministère a précisé que les dépenses publiques ont reculé d’environ 2,8 %.

Les revenus non pétroliers ont représenté 6,9 milliards de riyals, a également fait savoir le ministère.

Au quatrième trimestre de l’année dernière, le Qatar avait enregistré un excédent budgétaire de 930 millions de riyals, alors que le prix moyen du baril de pétrole avoisinait 73,9 dollars.

Lancement d’un programme panafricain pour soutenir les jeunes talents des industries créatives

L’Association du Multimédia et de l’AudioVisuel (AMAVI) a officiellement lancé son programme « Ateliers Sud-Sud : Ici et Ailleurs », une initiative sur 24 mois visant à renforcer les compétences des jeunes professionnels des Industries Culturelles et Créatives (ICC) dans cinq pays africains.
Ce projet, qui cible la Tunisie, le Maroc, le Sénégal, le Kenya et la Côte d’Ivoire, a pour objectif de favoriser les échanges et le mentorat entre jeunes créateurs, tout en leur offrant des outils pour développer et exporter leurs projets.

Un programme structuré pour répondre aux défis du secteur

Les ICC, bien qu’en plein essor en Afrique, restent confrontées à des obstacles majeurs : manque de financements, réseaux professionnels limités et difficultés d’accès aux marchés internationaux. Pour y remédier, le programme prévoit :
• Trois ateliers de 12 jours par pays, axés sur la co-création et l’apprentissage pratique.
• Un mentorat assuré par des experts locaux et internationaux, couvrant des disciplines émergentes comme la réalité virtuelle, l’animation et le documentaire.
• Une plateforme digitale pour promouvoir les œuvres des participants et faciliter leur accès à des financements.
• Une meilleure visibilité internationale, avec des partenariats auprès de festivals et événements culturels.
Chaque cohorte nationale comprendra 15 bénéficiaires, sélectionnés pour développer des projets innovants. Le programme s’appuie sur un réseau de partenaires locaux, dont la Fondation Hiba-Kawaliss (Maroc), DocA (Kenya) et Les Films du Continent (Côte d’Ivoire), ainsi que sur des soutiens financiers comme DCI Suisse et la Coopération Française.

Raoua Tlili sacrée championne au Grand Prix de para-athlétisme de Paris

L’athlète tunisienne Raoua Tlili a remporté la médaille d’or dans l’épreuve du lancer du disque (catégorie F40/F41), ce mardi, lors du Grand Prix de para-athlétisme qui se tient actuellement à Paris et se poursuivra jusqu’au 4 juin.
La championne paralympique a dominé la compétition avec un lancer mesuré à 34,36 mètres, confirmant une nouvelle fois son statut de référence mondiale dans sa discipline.
Raoua Tlili prendra également part à l’épreuve du lancer du poids dans la même catégorie au cours de ce meeting international.
Par ailleurs, la délégation tunisienne s’est déjà illustrée lundi avec la médaille d’argent décrochée par Yassine Khenissi dans l’épreuve du lancer du poids (catégorie F35/F36).
La participation tunisienne se poursuit dans cette étape majeure du circuit mondial, en préparation des prochains Jeux paralympiques.

Cinq jeunes seront sélectionnés pour ouvrir des points de vente sous l’enseigne Ellouhoum Market

Le délégué mandataire de la Société Ellouhoum, Mohamed Bahri Guebsi, a annoncé que l’entreprise a lancé un programme de sélection de cinq jeunes promoteurs pour créer des points de vente de viande rouge sous l’enseigne propre à la société, Ellouhoum Market. Ce dispositif sera progressivement étendu à l’ensemble des régions du pays.
Dans un entretien accordé lundi à l’agence TAp, le responsable a précisé que ces points de vente seront mis en place en partenariat avec la Banque tunisienne de solidarité, qui assurera leur financement.

Il a ajouté que travailler sous l’enseigne Ellouhoum Market garantit un approvisionnement prioritaire en viande rouge réfrigérée, ou en viande produite directement par la Société Ellouhoum, dans le but de contribuer à la régulation du marché.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme de mise à niveau de la Société Ellouhoum, lancé depuis le début de l’année 2025 pour une durée de trois ans, visant à moderniser la filière de la viande rouge.

Le programme comprend notamment des opérations d’importation de viande, des interventions pour stabiliser les prix, la mise à disposition de bêtes pour les grandes fêtes religieuses, ainsi qu’un volet de formation destiné à former des bouchers qualifiés pour les marchés locaux.

Le responsable a également indiqué que la modernisation de la société portera sur ses infrastructures, notamment les bâtiments et les équipements. Des crédits ont été mobilisés pour actualiser les études techniques et réaliser les tests nécessaires à la réhabilitation des locaux concernés, dans une optique d’amélioration de la rentabilité.

Dans ce cadre, la Société Ellouhoum a obtenu des avantages fiscaux pour l’importation de viande, dans le but de préserver le cheptel national.

Il a également souligné que la société intervient régulièrement pour réguler le marché pendant les pics de consommation, comme durant le mois de Ramadan ou la saison touristique, qui connaît une hausse importante de la demande en viande rouge.

Par ailleurs, la Société Ellouhoum prévoit de moderniser ses abattoirs existants et d’en créer de nouveaux, dans l’objectif de lutter contre le phénomène de l’abattage anarchique.

Pollution : Le tunisien consomme une moyenne de 400 sacs en plastique par an

La Tunisie figure parmi les plus grands consommateurs de plastique dans le monde. Lors de son passage à la radio, Awatef el Arbi, directrice de la qualité de la vie au ministère de l’environnement a affirmé que le citoyen tunisien utilise près 400 sacs en plastique par an contre une moyenne de cinquante sacs en plastique pour les citoyens européens.

Or, ces sacs contiennent des matières très toxiques (nanoplastiques) qui, en étant libérées sous l’effet de la chaleur et de la décomposition, présentent des risques élevés pour la santé, pouvant aller jusqu’à impacter la fertilité humaine, a relevé la directrice de la qualité de la vie au ministère de l’environnement.

La pollution de l’écosystème marin par ces nanoparticules en plastique est particulièrement dévastateur notamment pour les tortues marines qui meurent en s’étouffant à cause des centaines, voire des milliers de sacs e d’autres produits en plastique, qui finissent enfuis sous le sable après que les citoyens s’en soient débarrassés ou dans les fonds marins après avoir été emportés par les vagues. «Une étude réalisée sur les produits en plastique qui ont été jetés dans l’environnement a montré qu’il s’agit, pour la majorité, de plastiques à usage unique et jetable, ce qui représentent un véritable désastre notamment pour les tortues marines, qui sont un maillon essentiel de l’écosystème.

Si elles viennent, un jour, à disparaître à cause de la pollution, nous ne pourrons plus nous baigner dans la mer », a relevé Awatef el Arbi. La responsable au ministère de l’Environnement a ajouté que 22 initiatives ayant pour objectif de sensibiliser à la lutte contre la pollution par le plastique ont été engagées tandis que des trophées ont été remis aux militants et aux associations qui participent activement, à travers l’organisation de campagnes et d’opérations de lutte contre la pollution, à la stratégie de sensibilisation mise en place par le ministère de l’Environnement.

L’usage du cash favorise le marché parallèle, selon Mohsen Hassan

L’ancien ministre du Commerce et expert économique, Mohsen Hassan, a exprimé ce mardi de vives inquiétudes face à l’augmentation de la masse monétaire en espèces, qui a dépassé pour la deuxième fois consécutive le seuil des 24 milliards de dinars en 2025, un record qualifié d’alarmant.

Lors de son passage sur Jawhara FM, Hassan a affirmé que ce recours massif à l’argent liquide, au détriment des moyens de paiement modernes, alimente directement l’économie parallèle.

Selon lui, plusieurs facteurs expliquent cette hausse : l’entrée en vigueur du nouveau cadre législatif encadrant les chèques, qui a fortement dissuadé leur utilisation  et la demande accrue de liquidités pendant les périodes festives ou sociales, comme les mariages ou les fêtes religieuses, dont l’Aïd al-Adha.

Mohsen Hassan a aussi souligné que cette situation constitue un indicateur très négatif de l’efficacité des politiques financières et monétaires en Tunisie. Il a appelé à une réduction de la circulation du cash, en favorisant l’usage des moyens de paiement électroniques, notamment via une mobilisation du système bancaire, financier et monétaire pour encourager cette transition.

Enfin, il a exhorté les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes pour freiner l’expansion du marché parallèle, qui s’est renforcé, selon lui, à la faveur du nouveau régime encadrant les chèques et des besoins temporaires en liquidités.

Plus de 6 000 naissances d’enfants de migrants africains irréguliers enregistrées en quelques mois

Le député Tarek El Mahdi a révélé ce mardi que plus de 6 000 naissances d’enfants issus de migrants africains en situation irrégulière, originaires des pays d’Afrique subsaharienne, ont été enregistrées ces derniers mois dans divers hôpitaux publics à travers la Tunisie.

Intervenant sur Jawhara FM, le député a précisé que le nombre total de ces enfants est difficile à déterminer avec exactitude, mais qu’il continue de croître rapidement du fait des naissances quotidiennes.

Selon lui, les femmes enceintes issues de ces populations migrantes donnent naissance dans les hôpitaux publics où un certificat de naissance est délivré aux nouveau-nés. Toutefois, il a insisté sur le fait que ce document ne constitue pas une attribution automatique de la nationalité tunisienne.

Par ailleurs, El Mahdi a annoncé que la réforme du Code de la nationalité sera prochainement adoptée, afin de mettre un terme à l’octroi automatique de la nationalité dans certains cas, notamment pour les enfants nés en Tunisie de parents migrants en situation irrégulière.

Le député a également rappelé qu’une alerte avait été lancée il y a deux ans concernant la situation des migrants africains en Tunisie. Il a salué les efforts considérables fournis par les autorités exécutives ainsi que les forces de sécurité et militaires pour gérer ce dossier complexe, tout en soulignant que la solution relève d’une coopération politique et internationale globale.

Quel temps prévoir pour l’Aïd al-Adha cette année en Tunisie ?

À l’approche des célébrations de l’Aïd al-Adha, la météo en Tunisie restera globalement estivale avec des températures élevées et des risques d’orages localisés dans certaines régions, selon les prévisions du professeur Amer Bahba, expert en météorologie tunisienne.

Lors de son passage ce mardi sur Jawhara FM, le spécialiste a indiqué que le temps sera relativement chaud du mercredi 3 juin jusqu’au vendredi 6 juin, jour de l’Aïd al-Adha, avec un climat typique d’été.

Il a toutefois précisé qu’une dégradation orageuse est attendue le jeudi 5 juin en fin d’après-midi, accompagnée de quelques pluies faibles, principalement sur les zones montagneuses de l’ouest du pays, notamment dans les régions de Thala, Kasserine, Siliana, Le Kef, Makthar et Kesra. Ces précipitations sont dues aux phénomènes de convection thermique et à la topographie locale.

Par ailleurs, le professeur Bahba a annoncé une hausse des températures d’1 à 3 degrés les samedi 7 et dimanche 8 juin, avec des maxima pouvant atteindre entre 35 et 41 degrés dans la plupart des régions du pays.

À partir de la semaine suivante, un rafraîchissement est prévu dans le nord et le centre, tandis que le sud maintiendra un temps chaud et sec.

Enfin, l’expert a souligné que le mois de juin 2025 devrait globalement afficher des températures supérieures à la moyenne saisonnière.

Paiements en Tunisie : que révèlent les chiffres du 1er trimestre 2025 ?

Le recours au chèque comme moyen de paiement a connu un recul significatif de 48,3 % au cours du premier trimestre 2025, a indiqué Mohamed Nakhili, professeur de droit bancaire, lors d’une intervention sur les ondes de la Radio Nationale ce mardi 3 juin 2025.

En parallèle, il a ajouté que l’usage des lettres de change a bondi de 35 % sur la même période, atteignant 11 268 044 opérations enregistrées, selon les données communiquées par l’expert.

Mohamed Nakhili a en outre souligné une progression continue des moyens de paiement électroniques. Ainsi, l’usage des cartes bancaires a augmenté de 4 %, avec 5 709 opérations recensées, les paiements via téléphone mobile ont connu une croissance de 14 %, les transactions effectuées en ligne ont progressé de 19,2 %, tandis que les paiements via terminaux électroniques (TPE) n’ont enregistré qu’une légère hausse de 1 %.

Ces chiffres traduisent une évolution progressive des habitudes de paiement en Tunisie, marquée par une transition vers les solutions numériques et une baisse sensible de l’usage des instruments traditionnels comme le chèque.

3,48 millions de dinars de déficit pour Simpar en 2024 : l’immobilier toujours en crise

La société immobilière et de participations (Simpar) a clôturé l’exercice 2024 avec un déficit de 3,48 millions de dinars, confirmant les difficultés persistantes du secteur. En conséquence, aucun dividende ne sera distribué aux actionnaires.

Dans ce contexte morose, l’entreprise tiendra son Assemblée générale ordinaire (AGO) le vendredi 20 juin 2025 à 15 heures à la Maison de l’entreprise.

La situation de Simpar reflète la crise profonde que traverse l’immobilier tunisien depuis plusieurs années. L’année 2024 a d’ailleurs été catastrophique pour les sociétés cotées à la Bourse de Tunis, avec des résultats en forte baisse.

Transports : dispositif spécial pour faciliter les déplacements à l’occasion de l’Aïd

Dans le cadre des préparatifs pour l’Aïd al-Adha 2025, le ministère des Transports a annoncé la mise en place d’un programme exceptionnel de transport destiné à faciliter les déplacements des citoyens. Ce dispositif sera actif du mercredi 4 juin au lundi 9 juin 2025, en coordination avec les sociétés nationales et régionales de transport terrestre.

L’objectif est de renforcer l’offre de transport en anticipant la forte demande attendue durant cette période. Il repose sur l’amélioration de la disponibilité des véhicules, le soutien aux ressources humaines, ainsi qu’une organisation rigoureuse pour garantir des déplacements dans des conditions optimales.

Les principales mesures du programme :

1. Transport routier interurbain (SNTRI et sociétés régionales)

Les sociétés publiques de transport ont reçu l’autorisation d’ajouter des voyages supplémentaires selon les besoins.

Nombre total de trajets : 4 800, soit une augmentation de 30 % par rapport au service habituel :

SNTRI (Société nationale de transport interurbain) :

550 trajets réguliers

190 trajets supplémentaires

Sociétés régionales de transport :

3 150 trajets réguliers

910 trajets supplémentaires

De plus, entre le 3 et le 5 juin, des autorisations exceptionnelles ont été accordées aux sociétés de Nabeul, Kairouan, Kasserine, Bizerte, Béja, Jendouba et Le Kef pour renforcer certaines lignes desservies par la SNTRI.

2. Transport ferroviaire (SNCFT)

La Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens (SNCFT) met en place un programme spécial incluant :

Le renforcement des trains avec 97 voitures supplémentaires (en plus des 169 en service habituel)

La programmation de 17 trajets supplémentaires, s’ajoutant aux 72 trajets réguliers

Ce plan permettra d’offrir environ 20 000 places aux voyageurs.

3. Taxis collectifs « louages »

Les véhicules de transport collectif (louages) sont exceptionnellement autorisés à circuler sur l’ensemble du territoire national, sans contrainte de zone d’exploitation, du 4 au 9 juin 2025.

Des équipes de contrôle du ministère seront déployées dans toutes les stations de transport terrestre (bus, trains, louages) pour suivre l’exécution du programme et intervenir en cas de besoin.

En complément, un bureau de coordination a été mis en place au sein de la Direction générale du transport terrestre, ainsi que dans les directions régionales du transport, afin de superviser l’opération.

Le ministre des Transports, Rachid Amri, a par ailleurs donné instruction aux cadres et agents du ministère de se mobiliser sur le terrain pour assister les voyageurs, vérifier la bonne mise en œuvre du plan, et garantir un service fluide et sécurisé.

Hammamet : Un homme retrouvé pendu dans une maison louée

Un homme âgé de 33 ans a été retrouvé pendu, lundi après-midi, dans une maison qu’il occupait à titre locatif dans la localité d’El Mrezga, relevant de la délégation de Hammamet (gouvernorat de Nabeul), selon une source sécuritaire citée par la correspondante de Diwan FM.

Les premières constatations laissent supposer un acte de suicide, potentiellement lié à des conflits conjugaux. La victime était récemment mariée, précisent les enquêteurs.

Le ministère public a ordonné le transfert du corps à l’hôpital universitaire Tahar Maamouri de Nabeul pour une autopsie, afin de confirmer les causes exactes du décès.

Parallèlement, une enquête a été ouverte par les unités de sécurité locales pour élucider les circonstances de ce drame et écarter toute hypothèse criminelle.

Au cœur des forêts, un espace de partage et de bien-être à Aïn Draham pour Tunisiens et Algériens

À moins de 20 kilomètres de la frontière algérienne, dans la région montagneuse et boisée du nord-ouest tunisien, Aïn Draham s’impose comme une escale naturelle, paisible et pleine de charme. Nichée au cœur d’une forêt dense où se mêlent pins, chênes-lièges et cèdres, cette petite ville est bien plus qu’un simple point de passage. Elle incarne un lieu de rencontre entre deux peuples, une parenthèse de bien-être pour ceux qui traversent la frontière, et une destination à part entière pour les amateurs de nature, de sport et de soins thermaux.

Au centre de cette dynamique se trouve le Complexe El Mouradi Hammam Bourguiba, un établissement qui allie avec harmonie un centre thermal réputé et des infrastructures sportives modernes, le tout dans un cadre naturel d’exception. Avec ses 147 chambres, 4 suites juniors et un chalet présidentiel, ce complexe accueille une clientèle diversifiée, dont une part significative est originaire d’Algérie. En effet, entre 30 et 35 % des visiteurs viennent du pays voisin, attirés autant par les vertus des eaux thermales que par la quiétude du site.

“Des clients algériens viennent souvent ici. Pour eux, c’est un lieu parfait pour décompresser et soigner quelques douleurs. Ils profitent des soins thermaux pendant la journée et puis rentrent chez eux le soir, c’est très pratique”, nous indique Dr Houyem Souiden, médecin du centre. Pour beaucoup de nos voisins algériens, le complexe est un véritable centre de santé accessible à quelques heures de route, où les soins thérapeutiques se combinent avec la douceur d’un environnement naturel préservé.

Mais le séjour ne se limite pas toujours à une simple cure d’un jour. Certains visiteurs algériens choisissent de prolonger leur passage et de passer la nuit dans l’établissement, pour mieux profiter de ses nombreux équipements. Parmi eux, des familles, des groupes d’amis ou des sportifs en préparation physique qui trouvent dans ce cadre verdoyant une atmosphère apaisante. Le complexe dispose, entre autres, de trois terrains de football homologués FIFA, d’une piscine couverte avec jacuzzis, ainsi que d’une salle de musculation et de fitness, faisant de lui une destination plébiscitée tant pour la détente que pour le sport.

“Nous organisons régulièrement des stages sportifs ici… C’est un lieu idéal pour les sportifs professionnels comme amateurs, grâce à nos infrastructures modernes et à la qualité de l’air”, explique pour sa part Sofiane Hfidhi, chef de réception à l’Hôtel.

Ceci pour dire qu’outre son rôle de centre thermal et sportif, le complexe joue aussi un rôle social et culturel important dans la région. Pendant les vacances, Tunisiens et Algériens se côtoient, partageant les mêmes espaces et créant une ambiance conviviale, presque familiale. Ce mélange reflète une proximité culturelle et géographique qui dépasse les frontières.

Mais le charme d’Aïn Draham ne s’arrête pas aux murs du complexe. La région invite à la découverte, entre balades en forêt, visites de cascades et excursions dans les villages environnants. Le climat, marqué par un air pur et sec, est reconnu pour ses bienfaits, notamment pour les affections respiratoires. C’est ce cadre naturel et cette qualité de vie qui attirent chaque année un nombre croissant de visiteurs venus chercher un moment d’évasion et de ressourcement.

“Aïn Draham est une perle rare en Tunisie. Ici, on peut respirer, marcher dans la nature, profiter des soins thermaux et vivre une expérience authentique”, résume Khouloud, un guide local.

 

Ainsi, la situation géographique de cette ville, proche d’une frontière souvent traversée, en fait un carrefour naturel. Pour beaucoup d’Algériens, elle est une porte d’entrée vers la Tunisie, un lieu où l’on fait une pause, où l’on retrouve des saveurs, des paysages et une hospitalité qui résonnent avec leurs propres traditions. Cette proximité géographique et cette complémentarité touristique renforcent les liens entre les deux pays, faisant de la région d’Aïn Draham un carrefour naturel d’échanges humains et culturels.

Gafsa : Des instants poignants pour les parents

La Presse — La ville de Gafsa a pleinement embrassé l’effervescence du baccalauréat, un rituel académique qui, chaque année, tisse une tapisserie d’émotions intenses, entre l’anticipation fiévreuse et l’espoir fervent. Dès les premières lueurs de l’aube, un ballet incessant de jeunes esprits et de leurs proches a insufflé une vitalité singulière aux abords des 27 centres d’examen, méticuleusement préparés pour accueillir cette cohorte de futurs bacheliers.

Dès les premières heures du jour, l’impact de cette journée mémorable s’est fait sentir. Les rues avoisinant les centres d’examen se sont transformées en scène d’effervescence, où les parents anxieux accompagnent leurs progénitures.

Entre encouragements pleins de tendresse, ces instants sont empreints d’une émotion palpable. Partout, c’est un remake de la même scène : des parents rassemblés devant les centres d’examen, impatients de voir leurs enfants sortir et curieux de savoir comment s’est déroulée cette première épreuve.

Ces instants poignants, véritables vignettes de dévouement parental, illustrent l’importance capitale de cette étape décisive pour l’avenir des jeunes Gafsiens et l’engagement profond de leurs familles. Mais au-delà de l’effervescence extérieure, un soin particulier avait été apporté aux conditions d’accueil au sein même des centres. Chaque salle d’examen était prête, offrant un cadre propice à la concentration, et le personnel encadrant veillait à rassurer les candidats, créant un environnement serein et bienveillant.

Le climat, véritable allié de cette première journée, a également contribué à la sérénité ambiante. Un temps estival mais agréablement tempéré, sans la chaleur accablante parfois redoutée en cette période, a permis aux esprits de rester vifs et aux corps de ne pas souffrir de la canicule. Cette clémence météorologique, combinée à une organisation logistique impeccable — renforcée notamment par des dispositions spéciales pour les transports, garantissant une ponctualité irréprochable —, a assuré que le coup d’envoi du baccalauréat se déroule sous les meilleurs auspices, sans le moindre accroc. Pour cette session principale du baccalauréat  la cartographie laisse dégager un nombre de 5.830 candidats répartis comme suit : 4.305 élèves issus des lycées publics, 1.025 élèves issus des lycées privés et 500 candidats libres. Les cas particuliers sont au nombre de 11.

Désormais, l’attente se tourne vers le 24 juin, date à laquelle les résultats de cette session principale viendront consacrer des années d’efforts et jalonner de nouveaux destins…

Bac 2025 : Première ligne droite

En circulant aussi bien sur les routes de grande circulation qu’au centre ville, on ressentait, en ce début de semaine, qu’il y avait une ambiance différente.

La Presse — Effectivement, à part ceux qui passaient leur «bac» aujourd’hui, tous les élèves étaient à la maison. Il y avait forcément moins de mouvements et… plus de concentration.

Le «bac», ce laisser passer pour changer de vie, de rythme, de nourrir tous les espoirs et rêves de ceux et celles qui aspirent à une carrière, à des découvertes, à une consécration.

Lors d’une conférence de presse, le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, a souligné que les préparatifs des examens avaient débuté dès la rentrée scolaire. Il a salué le climat pédagogique apaisé, qui a permis de boucler les programmes dans l’ensemble des établissements secondaires. A vrai dire, c’est le principal pour les aspirants bacheliers et pour leurs parents, qui dépensaient des fortunes pour les cours de rattrapage, en raison des problèmes sans fin qui se posaient et faussaient toutes les prévisions.

Le ministre a rappelé aux élèves la discipline à laquelle ils devaient s’astreindre, en respectant strictement les règles auxquelles obéissent les examens, notamment  l’interdiction d’introduire ou d’utiliser des appareils électroniques, rappelant que toute fraude sera sévèrement sanctionnée.

Les épreuves de la session principale du baccalauréat 2025 ont donc démarré hier lundi 2 juin en Tunisie, avec la participation de 151.808 candidats à l’échelle nationale.

Les examens se dérouleront sur trois jours consécutifs, soit les 2, 3 et 4 juin. Contrairement aux années précédentes, cette session bénéficiera de quatre jours de repos exceptionnels, une mesure mise en place pour alléger la charge des candidats et améliorer les conditions d’examen.

Cette pause sera observée et coïncidera avec les vacances de l’Aïd El-adha, avant la reprise des épreuves les 9, 10 et 11 juin 2025

Les résultats seront annoncés le 24 juin

La session de contrôle est quant à elle prévue  du 30 juin au 3 juillet, avec une publication des résultats fixée au 13 juillet 2025.

Devant le lycée El Menzah VI, vers dix heures trente, nombre de candidats avaient déjà quitté l’établissement. Des petits groupes se  formaient spontanément. On se connaissait ou des candidats qui se sont connus par l’effet du hasard.

«Alors, ça a marché pour aujourd’hui?» 

«Plutôt bien, mais c’est curieux, en franchissant le pas de la classe de cet établissement, j’ai revécu un flash back de toutes mes années scolaires. Mon tablier rose, mes cheveux tressés, le sac que je traînais péniblement.  Il était sans doute plus lourd que moi». Elle était souriante visiblement à l’aise.

Le bac est l’événement de l’année pour des familles qui sont saisies par une inquiétude qui durera le temps des épreuves et, bien sûr, cédera la place à une angoisse tenace que rien ne vient calmer. Cette année, c’est l’Aïd qui vient se greffer sur cette épreuve suprême, que toute la famille subit.

Au diable le mouton. L’Aïd de cette année aura une saveur bien spéciale. Il est conditionné par la réussite ou l’échec des candidats.

Ces jumeaux ont passé leurs épreuves dans le même centre, mais pas dans la même salle.

Ils viennent de remettre leurs copies et  se hâtent  de poser la question d’usage. Est-ce que cela a marché ?

Ils semblent contents.

«L’épreuve de philo a été facile», nous annonce la fille.

«Oui mais, on dit que lorsque le premier jour est clément, la suite est difficile», intervient son frère.

Facile ou difficile, on n’a plus le choix. «C’est ce qu’on a  accumulé dans la tête  qui va prévaloir».

Celui qui s’est préparé sera récompensé. Pour les autres, ceux qui ont flâné en route, ils seront bien embêtés de se rattraper.

Leur père, qui pensait qu’ils discutaient avec un de leurs professeurs, intervient.

«Heureusement que cette année n’a pas été saucissonnée par les grèves et les arrêts intempestifs des cours. Ce calme a permis aux enfants de travailler dans une atmosphère plus sereine et d’avoir moins de stress».

On dit que l’on passe son bac pour en finir avec les études. 

Ce n’est pas toujours vrai. Pour ceux qui ont des ambitions, tout ne fait que commencer.

Kairouan – Première journée du bac 2025 La philo : Une épreuve à la portée

La Presse — En cette journée exceptionnelle du lundi 2 juin, 6.898 candidats au bac dont 5.595 des établissements publics, 1.014 du secteur privé et 289 candidats libres, se sont dirigés vers les 30 centres d’écrit, sous une haute protection sécuritaire.

Des garçons et des filles aux tenues estivales joyeuses plaisantaient, histoire d’aborder cette première journée avec sérénité; leurs manières, leurs voix, tout était en eux impeccable. En outre, beaucoup de parents ont préféré accompagner leurs enfants pour les réconforter et leur donner les derniers conseils anti-stress.

Devant le lycée Ibn-El Jazzar, Mme Saïda Salmaoui qui vient d’accompagner son fils Youssef Dhahbi (bac technique) nous confie : «A travers le parcours scolaire de mon fils aîné, je revis mon propre parcours au lycée et j’essaie de ne pas lui montrer mon anxiété intérieure mais de le rassurer afin qu’il aborde cet examen avec beaucoup de sérénité et de bien-être mental…».

Notons dans ce contexte que la direction régionale de l’éducation a tout préparé à l’avance afin d’offrir aux candidats les meilleures conditions pour le déroulement de l’examen du baccalauréat. D’ailleurs, juste à leur entrée dans les différents centres d’écrit, les candidats se sont vu offrir des bouteilles d’eau des bonbons et du chocolat. Un accueil hospitaliers pour des jeunes privilégiés…».

Beaucoup d’optimisme

Et à la sortie des candidats, certains vers 11h00, d’autres vers midi, nous avons constaté que la plupart étaient relativement satisfaits de l’épreuve de philosophie, comme nous le confie Salma Khechini, du lycée Ibn-Rachiq (de la section sciences expérimentales) : «Grâce au soutien psychologique de ma famille et de mes enseignants j’ai pu gérer mon stress d’autant plus que les sujets proposés sont à la portée d’un élève qui a travaillé avec assiduité pendant toute l’année. Mais avec la philo, on ne sait jamais, on peut avoir un 8 ou un 11, selon les consignes donnés aux correcteurs. Maintenant, je dois me concentrer sur l’épreuve principale de demain…».

Notons que la section «Economie et gestion» occupe le premier rang avec 33% et la section «Sport» occupe le dernier rang avec 1,2%. 

Quant au candidat le plus âgé, il y a 71 ans. Et cinq candidats souffrant de handicaps ont bénéficié de mesures exceptionnelles.

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