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Les missiles iraniens coûtent à l’entité sioniste des pertes quotidiennes estimées à 200 millions de dollars

Le journal américain The Wall Street Journal a révélé dans un récent rapport, citant des experts militaires, que le conflit avec l’Iran coûte à l’entité sioniste des dépenses quotidiennes considérables, atteignant des centaines de millions de dollars.
Le rapport précise que la majeure partie de ces coûts est liée à l’exploitation des systèmes d’interception de missiles de l’entité, utilisés pour contrer les attaques de missiles iraniennes.
Selon les estimations des experts relayées par le journal, le coût de fonctionnement de ces systèmes de défense pourrait atteindre 200 millions de dollars par jour, représentant ainsi un lourd fardeau financier pour l’économie de l’entité sioniste.

Le Caire frappé par l’effondrement de deux immeubles : bilan provisoire de 3 morts

Trois personnes ont perdu la vie et 14 autres ont été sauvées après l’effondrement de deux immeubles ce vendredi dans le quartier Hadayek El Qubba, au Caire, capitale de l’Égypte.
La direction du gouvernorat du Caire a annoncé dans un communiqué que, après plus de sept heures de recherches intensives, les équipes de la protection civile ont réussi à extraire une fillette blessée des décombres, qui a été immédiatement transportée à l’hôpital pour recevoir des soins. Le bilan provisoire fait état de 14 survivants.
Trois décès ont été confirmés jusqu’à présent, tandis que les opérations de secours et de recherche se poursuivent activement afin de s’assurer qu’aucune autre personne ne soit ensevelie sous les décombres.
Le centre de contrôle du réseau national d’urgence et sécurité publique du gouvernorat du Caire, ainsi que la salle des opérations centrale, ont reçu l’alerte concernant l’effondrement. Sur place, le gouverneur Ibrahim Saber, accompagné des équipes de la protection civile, des services d’ambulance, des responsables sécuritaires et des autorités locales, a supervisé les efforts de sauvetage.
L’un des immeubles, comprenant un rez-de-chaussée et cinq étages, était vide au moment de l’effondrement, tandis que le second bâtiment, de rez-de-chaussée et quatre étages, était habité. Par mesure de précaution, un troisième immeuble adjacent a été évacué afin de vérifier son intégrité structurelle.
Les autorités locales restent mobilisées et poursuivent les investigations pour déterminer les causes exactes de cet incident tragique.

Séisme de magnitude 5,1 frappe le nord de l’Iran

Un séisme d’une magnitude de 5,1 sur l’échelle de Richter a été enregistré aujourd’hui dans le nord de l’Iran, sans que des pertes humaines ou des dégâts matériels importants n’aient été signalés pour l’instant.
Selon un communiqué de l’Institut américain de géophysique (USGS), le tremblement de terre s’est produit à une profondeur de 10 kilomètres, à environ 37 kilomètres au sud-ouest de la ville de Semnan, située au sud de la chaîne de montagnes Alborz, entre Téhéran et Mashhad.
L’Iran, située sur une zone tectonique active, est fréquemment touchée par des séismes de différentes intensités. Le plus dévastateur de ces derniers décennies remonte à 1990, lorsqu’un séisme de magnitude 7,7 avait frappé la ville de Roudbar, dans le nord du pays, faisant environ 37 000 morts et 100 000 blessés.
Les autorités locales surveillent de près la situation et restent mobilisées afin de répondre rapidement à toute éventualité.

Le groupe espagnol SEAT prévoit d’élargir ses investissements en Tunisie

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a reçu ce vendredi 20 juin au siège du ministère une délégation du groupe espagnol SEAT, acteur majeur de l’industrie automobile, conduite par Marc Riera, vice-président exécutif chargé des achats. La rencontre s’est tenue en présence de la cheffe de cabinet, Afef Chachi Tlayari, ainsi que de plusieurs cadres du ministère et responsables du groupe.
Cette réunion a permis de faire le point sur les activités actuelles du groupe SEAT en Tunisie. Les représentants du constructeur espagnol ont exprimé leur volonté de renforcer leur présence sur le territoire tunisien à travers des projets d’expansion, avec pour objectif une augmentation significative de leur capacité de production dans les années à venir.
Parmi les sujets phares abordés figure le projet de la “Automotive Smart City”, une initiative stratégique qui ambitionne de transformer l’écosystème automobile national en pôle d’innovation et de compétitivité. Ce projet vise à attirer de grands investissements internationaux et à consolider les infrastructures du secteur, qui emploie déjà près de 100 000 personnes en Tunisie.
Thabet Chiboub a réaffirmé l’engagement du ministère à accompagner les entreprises souhaitant investir dans ce secteur stratégique, en mettant à disposition les outils de soutien, d’accompagnement et de facilitation nécessaires. Elle a en outre mis en avant les efforts fournis dans le cadre du Pacte pour la compétitivité de l’industrie automobile, notamment en matière de formation, de recherche et de développement des véhicules électriques et intelligents.
Le secteur des composants automobiles connaît une dynamique soutenue en Tunisie. Il compte aujourd’hui environ 300 entreprises, soit 4,5 % du tissu industriel national, et représente 19 % des emplois industriels.

Les États-Unis adoptent de nouvelles sanctions contre l’Iran

Le gouvernement américain a adopté, vendredi, de nouvelles sanctions pour empêcher Téhéran d’obtenir des composants utiles à son industrie de la défense, au huitième jour de la guerre entre l’Iran et l’entité sioniste clairement soutenue par Washington.
Huit organisations et une personne sont placées sous sanctions « pour leur implication dans l’acquisition et le transbordement d’appareils à caractère sensible pour l’industrie de la défense iranienne », selon un communiqué du département du Trésor américain, qui n’en précise pas la nature.
« Les États-Unis restent déterminés à contrecarrer tout effort de l’Iran pour se procurer les technologies, composants et appareils sensibles à double usage [civil et militaire], qui sont à la base des programmes » d’armement du régime iranien, affirme le secrétaire du Trésor, Scott Bessent, cité dans le texte.
Le gouvernement américain a, par ailleurs, annoncé, vendredi, des sanctions contre plusieurs personnes et organisations accusées d’œuvrer au financement des Houthis au Yémen, selon la même source.
Les sanctions économiques entraînent le gel des avoirs détenus aux États-Unis par les personnes et entités visées. Elles interdisent aussi aux entreprises basées aux États-Unis et aux citoyens américains de faire des affaires avec les organisations et personnes ciblées par des sanctions, au risque d’être sanctionnés à leur tour.

30 ans de la FIPA : la Tunisie capte plus de 45 milliards d’euros d’IDE

“Malgré les chocs internes et externes des dernières années, l’économie nationale reste attractive pour les investissements directs étrangers, qui ont augmenté de plus de 26 % en 2024 par rapport à 2023”, a affirmé, vendredi, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, lors de la cérémonie célébrant le 30e anniversaire de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA Tunisia).
Le ministre a souligné que les entreprises étrangères installées en Tunisie constituent un moteur essentiel de la transformation du tissu économique national. Elles contribuent fortement à la création d’emplois — 450 000 postes, représentant près de 20 % de l’emploi dans les secteurs industriel et tertiaire —, à la diversification sectorielle ainsi qu’au maintien des équilibres macroéconomiques, puisque 55 % des exportations tunisiennes sont générées par des entreprises à capitaux étrangers.
“Grâce aux efforts déployés par la FIPA depuis sa création, la Tunisie compte aujourd’hui 4 004 entreprises à participation étrangère, représentant un stock cumulé d’investissements directs étrangers de plus de 45 milliards d’euros. La FIPA a également facilité l’implantation de plus de 120 centres de recherche et développement, faisant de la Tunisie un hub régional pour les services informatiques”, a-t-il ajouté.
Toujours selon lui, la FIPA a su évoluer au fil des années, passant d’une logique strictement promotionnelle à une logique d’accompagnement stratégique et de valorisation de l’image du pays.
Le ministre a par ailleurs indiqué que les prochaines années seront marquées par de grands défis, mais aussi par des opportunités inédites, liées notamment à la transition énergétique, à la digitalisation, à la relocalisation industrielle, à l’intelligence artificielle, au développement durable, ainsi qu’à la sécurité alimentaire et sanitaire.
“Face à ces enjeux, l’approche adoptée par la Tunisie repose sur trois piliers : la modernisation de l’administration, le renforcement des compétences, et le développement des territoires afin de réduire les inégalités régionales”, a-t-il encore précisé.
Interrogé sur l’idée de fusion des structures chargées de l’investissement, Samir Abdelhafidh a indiqué que cette option est actuellement à l’étude, afin d’identifier les meilleurs scénarios possibles pour favoriser davantage l’attraction de capitaux étrangers.

Tarak Cherif : Capitaliser sur les IDE existants pour renforcer l’attractivité du site Tunisie

“La confiance est le facteur qui influence le plus la décision d’investissement. D’où l’importance de capitaliser sur les projets déjà implantés dans le pays pour faire rayonner le site Tunisie et attirer de nouveaux investisseurs, a souligné, vendredi, Tarak Cherif, président du réseau ANIMA.
Dans une déclaration aux médias, en marge de la cérémonie marquant le 30e anniversaire de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA Tunisia), organisée à Tunis, Cherif — également fondateur de la deuxième organisation patronale du pays, CONECT — a insisté sur la nécessité d’adapter en permanence le climat des affaires national aux nouvelles attentes des investisseurs, aux évolutions technologiques et à la montée de la concurrence internationale.
Il a en outre mis en avant l’urgence de moderniser l’administration afin d’accélérer le traitement des demandes des investisseurs — le facteur temps étant déterminant dans le monde des affaires — et de réformer les cadres législatifs, notamment en matière de fiscalité et de foncier, pour les rendre plus attractifs.
Tarak Cherif a, par ailleurs, appelé à mieux mobiliser les investissements de la diaspora tunisienne, en réfléchissant aux leviers les plus efficaces pour les encourager à contribuer au développement économique national.
“Les Nations unies viennent de publier les chiffres de l’investissement étranger dans le monde pour 2024, et il y a de bonnes nouvelles. Alors que les investissements diminuent en Asie et ailleurs, l’Afrique du Nord est l’une des rares régions à connaître une forte croissance des IDE. La Tunisie ne fait pas exception : en 2024, nous avons retrouvé des niveaux d’investissement étranger supérieurs à ceux de 2019, avant la crise du Covid”, a-t-il déclaré.
Il a aussi évoqué un boom des investissements directs nouveaux (greenfield) en Tunisie, avec des annonces totalisant 13 milliards de dollars.
Soulignant les efforts du réseau ANIMA pour soutenir l’investissement dans les pays où il est actif, notamment en Tunisie, Cherif a déclaré : “Ce matin, nous avons adopté la nouvelle stratégie d’ANIMA pour les années à venir. Elle vise à renforcer l’intégration économique autour du bassin méditerranéen et se concentre sur les grands défis des entreprises maghrébines : la transition environnementale — notamment pour accéder au marché européen —, la transition digitale, l’intelligence artificielle appliquée à la production, et l’innovation”.
Créé il y a 19 ans, ANIMA est un réseau international qui regroupe des organisations publiques et privées accompagnant les investissements et les entreprises entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient.

Les musées militaires tunisiens ouvrent leurs portes gratuitement ce dimanche

Le ministère de la Défense nationale a annoncé, dans un communiqué, que les quatre musées militaires placés sous sa tutelle ouvriront gratuitement leurs portes au public ce dimanche 22 juin.

Cette décision intervient à l’occasion de la célébration du 69e anniversaire de la création de l’Armée nationale, commémorée chaque année le 24 juin.

Selon le ministère, cette initiative vise à encourager les citoyens, en particulier les enfants et les jeunes, à découvrir les grandes étapes de l’histoire militaire nationale à travers les collections de ces musées, qui retracent le parcours du soldat tunisien, de l’époque carthaginoise à l’ère moderne.

Les visiteurs pourront ainsi explorer les richesses du Musée national militaire de La Manouba, qui conserve plus de 21 000 pièces historiques, notamment des équipements militaires, des armes et des uniformes issus de différentes périodes de l’histoire militaire glorieuse de la Tunisie.

Le public pourra également visiter le Musée de la ligne Mareth, situé sur la route de Médenine dans le gouvernorat de Gabès, au sud du pays. Ce site témoigne des batailles de la Seconde Guerre mondiale sur le sol tunisien, en particulier la bataille de Mareth, survenue dans la nuit du 20 au 21 mars 1943 entre l’armée britannique et les forces de l’Axe.

Les visiteurs du Musée de la mémoire commune tuniso-algérienne à Ghardimaou (gouvernorat de Jendouba) auront accès à une riche collection d’archives, de photographies et de cartes retraçant le soutien de la Tunisie à la révolution algérienne depuis son déclenchement.

Enfin, le Musée maritime de Bizerte permettra au public de découvrir l’histoire de la marine tunisienne, à travers des maquettes d’unités et d’équipements navals.

Coupe du monde des clubs – Groupe D – EST-Los Angeles FC (Ce soir à 23h00) : L’envie de se surpasser !

En dépit de la défaite concédée en match d’ouverture contre Flamengo, les « Sang et Or » croient dur comme fer en leur volonté de triompher et de rattraper le coup ce soir face aux Américains de Los Angeles.

La Presse — Durant les 25 premières minutes de la seconde période de jeu du premier match du Mondial des clubs disputé contre les Brésiliens de Flamengo, les « Sang et Or » ont cru en leur bonne étoile et ont failli revenir dans le match, sauf que Youssef Belaïli a raté de peu le cadre à deux reprises, aux 62 et 66e minutes de jeu, et était même en mesure de réduire le score vers la fin de la partie quand l’équipe était menée par deux buts à zéro.

Le seul reproche qu’on peut faire à Mohamed Amine Ben Hmida et à ses camarades, c’est d’avoir foulé la pelouse du stade Lincoln Financial Field la boule au ventre. Une anxiété qui leur a fait perdre une mi-temps durant laquelle ils se sont contentés de courir derrière l’adversaire qui, lui, s’amusait avec le ballon comme s’il était à l’entraînement. 


Et même si dans ce genre de tournois de grande envergure, il vaut mieux ne pas louper le match d’ouverture pour aspirer à aller le plus loin possible dans la compétition, il ne faut jamais perdre espoir même si on rate son entrée en matière. 

Il reste encore deux matchs à disputer au premier tour et les dés ne sont pas encore jetés. Par ailleurs et malgré la défaite, le message du coach “sang et or” adressé à ses joueurs aux vestiaires après la rencontre a été positif : “L’égalisation s’est présentée à nous à trois occasions. Félicitations les gars. Continuons avec le même état d’esprit lors des deux prochains matchs. Ne pensez pas au résultat. Vous avez présenté un football qui honore notre équipe. Nous avons fait des petites erreurs. Nous les corrigerons”.

Dans le même état d’esprit, le président du club, Hamdi Meddeb, a boosté aussi le moral de sa troupe : “Pour le prochain match, nous devons nous armer de la même volonté et le même état d’esprit qui nous a animés en deuxième mi-temps pour être en mesure de gagner le deuxième match”. 

Yassine Meriah rassurant

Une équipe qui a de la personnalité 

Et même devant les médias, Maher Kanzari a tenu un discours positif, mettant en valeur la prestation de ses poulains: “La défaite devant Flamengo n’a pas été une surprise. Nous avons connu quelques difficultés contre Flamengo durant la première mi-temps, mais nous avons livré une meilleure prestation en seconde mi-temps et notre rendement s’est nettement amélioré. L’équipe a retrouvé son âme et les joueurs lui ont fait retrouver sa personnalité sur le terrain”.

Il est donc clair que le coach “sang et or” veut bâtir sur du positif et aborder les deux matchs restants du premier tour, à commencer par l’explication de ce soir contre l’équipe de Los Angeles FC, avec un état d’esprit de conquérant.

Cela dit et dans la logique des choses, le onze de départ devra connaître deux changements ce soir : la titularisation d’Elias Mokwana et d’Abdramane Konaté qui ont apporté une plus-value significative sur le double volet offensif et défensif grâce à leurs montées régulières. Bref, l’espoir est toujours permis à condition d’y croire dès le départ. Rien n’est encore joué et les “Sang et Or” ont toujours leur destin entre les mains.

Ambitions Stadistes renouvelées : Le Stade sait se réinventer

Club emblématique du football tunisien, le Stade Tunisien a, certes, traversé durant la dernière décade des périodes de turbulences, aussi bien sur le plan sportif qu’institutionnel, mais il a su rebondir depuis quelques années.

La Presse — Depuis quelques saisons donc, le Stade Tunisien est de retour sur le devant de la scène, capable non seulement de coups d’éclats, mais aussi de se sublimer et carrément d’arborer l’habit d’outsider ambitieux et d’équipe frisson du championnat. Et avec une seconde qualification consécutive en C3, le Stade touche au but même si l’exercice écoulé laisse des regrets, tellement, par moments, le Stade s’est montré audacieux face aux cadors en première partie de saison avant de s’essouffler par la suite pour les raisons que tout le monde connaît (départs en cascade de plus d’un taulier).

Qu’à cela ne tienne, le Stade renaît donc de ses cendres depuis plus de deux ans, mais il doit maintenant maintenir le cap et s’inscrire dans la durée. En clair, le Stade peut garder son rang à condition que plusieurs conditions soient réunies. Tout d’abord, l’exécutif avec à sa tête Mohamed Mahjoub a le devoir de prôner la continuité et c’est ce qu’il s’est attelé à faire avec le maintien tout d’abord de coach Chokri Khatoui, en poste depuis quelques mois déjà.

Il faut comprendre par là qu’outre la qualité des joueurs et la cohésion d’équipe, pour qu’un club évolue et gagne en maturité et en alchimie de groupe, il lui faut une vision claire portée par un staff stable et compétent. Volet projet sportif à présent, celui inhérent au ST semble cohérent avec un groupe de joueurs bons, une ossature compétitive et des jeunes qui progressent à la vitesse grand V. Globalement donc, le groupe stadiste mêle jeunes talents et joueurs expérimentés, alors que jusque-là, chapitre renforts durant les deux derniers exercices, le recrutement s’est avéré intelligent et stratégique avec des tenants stadistes qui ont su éviter les erreurs du passé lointain (joueurs surpayés, profils incompatibles…). 

Farhati, le bon coup

Précisément, aujourd’hui, avec Chokri Khatoui à la barre, un coach capable de fédérer le vestiaire et d’imposer un style de jeu identifiable, le Stade peut et doit même viser le haut du pavé. Et comment pourrait-il en être autrement d’ailleurs quand on dispose d’un riche grenier composé par les Ayari, Dabbebi, Gharbi, Smaâli, Nguilli et Arous pour ne citer que ceux-là, alors que dans le même temps, les «mentors» sont toujours à pied d’œuvre, à l’instar des Saafi, Khalfa, Sahraoui, Ndao, Ghazi Ayadi, Touré, Ferchichi et autre Atoui. Aujourd’hui, le Stade peut donc envisager l’avenir avec sérénité.

Le club a même débuté récemment son mercato en enrôlant le gardien Noureddine Farhati en provenance de l’USBG. Des valeurs sûres au sein du groupe, de la continuité, de la stabilité et de l’ambition à revendre, les fans ont donc de bonnes raisons d’espérer.

En cette période précise et  charnière, et alors que les Bardolais se préparent à retrouver les répétitions d’ici la fin de mois, le board stadiste s’applique quant à lui, en parfaite intelligence avec Khatoui, à apporter les correctifs nécessaires au groupe de joueurs sans toucher la charpente du onze stadiste. Nous en saurons davantage à propos des recrues d’ici peu, mais ont peut dire qu’aujourd’hui, le ST a toutes les cartes pour monter davantage en gamme la saison prochaine. 

ASG : Appel de détresse 

Impuissante devant le raz-de-marée des litiges et dettes à régler au plus vite, la direction de la Zliza tire de nouveau la sonnette d’alarme. 

La Presse —Les jours passent à la vitesse grand V pour l’ASG qui n’arrive pas à trouver des fonds pour régler plusieurs litiges, objets de décisions finales des organes compétents pour une somme totale arrêtée au 30 mai dernier à des centaines de millions (900 mille dinars). Avec une autre dette envers la FTF d’un montant de 650 mille dinars à effacer de cette ardoise qui pèse lourdement sur la caisse vide du club.

La première date butoir imposée par la FTF pour présenter des preuves de règlement est le 30 juin, faute de quoi des mesures seront prises. Un deuxième sursis d’un mois sera accordé,  sinon les sanctions sportives seront progressivement aggravées. Intérêts moratoires au profit des bénéficiaires jusqu’à paiement, interdiction de recrutement, mise en demeure de déduction de points et en cas toujours de non régularisation au terme d’une dernier délai de grâce, c’est la rétrogradation.

Conjuguer les efforts avant qu’il ne soit trop tard 

Autant dire que c’est la panique dans le camp de la Zliza et au sein du comité directeur présidé par Mohsen Bouchâa dont le mandat expire le 30 juin. L’homme a déclaré vouloir partir après cette date et se prépare à tenir une assemblée générale élective pour léguer ce lourd et insupportable fardeau à qui veut le prendre. 

La seule arme qu’il a en son pouvoir, c’est de multiplier les alertes à qui veut bien l’entendre. Après un premier appel le 27 mai qui n’a pas eu l’impact escompté, il a tiré de nouveau, le 4 juin la sonnette d’alarme avec des mots assez durs pour attirer l’attention sur le triste sort qui menace l’avenir du Carrelage. Ses reproches sont allés dans toutes les directions et n’ont épargné aucune partie responsable d’un possible désastre qui ne pourra être évité qu’au prix de gros efforts conjugués. 

La seule solution à ses yeux, c’est la levée de ce qu’il considère comme « un embargo sur les différentes subventions, principales sources de financement du club». Et il appelle de tous ses vœux, de tout son cœur,  le ministère de la Jeunesse et des Sports, les autorités régionales de Gabès (Gouvernorat et municipalité) et le Groupement chimique à débloquer leurs subventions respectives pour faire sortir le club de l’impasse et lui donner la possibilité d’entamer les premiers préparatifs de la saison. Ça urge, d’autant que l’on ne veut pas connaître la mésaventure de la dernière saison où le maintien a été assuré in extremis.

Emergence de plusieurs nouveaux sports : Des sports à la mode…

Le Padel reste le chef de file de ces sports émergents qui gagnent en popularité et en pratiquants. 

La Presse —Padel, Swimrun, Pumptrack, Packraft, Esport, Exergaming et Teqball, Kin-ball, Ultimate frisbee ou Disc golf. Cela vous dit quelque chose ? Peut-être que oui, peut-être que non. Mais ce sont de nouvelles activités (il y en a d’autres) qui se lancent. Il n’y a pas que dans la mode vestimentaire ou cosmétique qu’il y a des nouveautés.

Le monde du sport n’échappe pas à la règle et de nombreuses nouvelles disciplines émergent.  Parmi ces sports du futur, certaines avancent plus vite que les autres. Le Padel, un succédané du tennis, le Teqball: entre football et tennis de table,  l’e-surf ou surf électrique, l’Hado : la réalité augmentée au service du sport, le Bossaball : entre volleyball, foot et trampoline, l’Urban Climbing ou escalade urbaine encadrée, etc.

Les nouvelles activités sportives se multiplient à travers  le monde. Que deviendront-elles?  Difficile de le prévoir, car leur devenir est en relation avec la passion qu’elles pourront entretenir auprès de  ceux et celles qui en seront captivés. En fait, cela a toujours commencé ainsi pour toutes celles qui sont devenues olympiques. Depuis toujours, l’enfant, l’homme, invente ses jeux. Des règles et des attitudes qui se forgent par la répétition, enthousiasment, retiennent l’attention et finissent par devenir des moments ludiques auxquels on revient de plus  en  plus. Un sport est ainsi inventé.

Un tournoi de Padel à Sidi Bou Said

Reste la question que l’on se pose à chaque fois qu’une nouvelle discipline ludique se propage. Comment doit réagir la tutelle qui régit toutes ces activités ? Bien entendu, la reconnaissance est toujours difficile. Prenons l’exemple des jeunes Tunisiens qui ont concouru au nom de la Tunisie aux jeux olympiques d’hiver en….

Bobsleigh. Ils ont ramené des médailles alors que la Tunisie ne possède pas de fédération. On les a parrainés pour leur permettre de participer. Mais il faudrait régler leur situation ou leur dire d’aller voir ailleurs. Ce qui n’est pas acceptable. Le cas se reposera d’ailleurs pour les prochains jeux d’hiver. Que dire alors lorsque c’est encore une poignée de pratiquants, quelques installations et des fans prêts à tout pour se faire reconnaître. Il est certain qu’on ne peut qu’encourager le lancement, c’est-à-dire la reconnaissance de ces nouveaux sports.  

Du moins les plus répandus actuellement. Tel que le Padel qui organise à partir de demain et jusqu’au  29 juin  un tournoi à Sidi Bou Saïd. Le Club de Padel situé au Parc Municipal de Sidi Bou Saïd, «Padel Club Sidi Bou», dispose de deux courts de Padel en outdoor. Le Padel est un sport qui compte environ 30 millions de joueurs dans le monde.

Ce chiffre comprend les joueurs réguliers et occasionnels. Le padel est particulièrement populaire en Espagne, où il est considéré comme le deuxième sport national. Ce sport connaît une croissance rapide dans de nombreux autres pays, notamment en France, en Italie, en Suède, et aux Etats-Unis.

La Fédération Internationale de Padel (FIP) estime qu’il y a plus de 30 millions de joueurs dans 150 pays. En Europe, on estime qu’il y a entre 13 et 15 millions de joueurs, avec une forte concentration en Espagne et en France. Dérivé du tennis, ce sport est donc en train de pousser. Nous risquons bien de le voir dans un jour prochain sur la liste des prétendants aux JO.

L’essentiel pour un pays est bien de ne pas se laisser distancer, de prendre les devants et d’assurer la prise en main de ces groupes qui se forment. Une activité sportive représente des risques. Pour assurer ces pratiquants il faudrait que l’on reconnaisse  leur activité et que l’on endosse la responsabilité que représentent les entraînements et leurs compétitions, la formation du personnel d’encadrement, les arbitres, encadrer les spectateurs et les clubs.

C’est toute une mobilisation qui exige des fonds et des moyens humains et logistiques. Notre ministère des Sports est-il prêt pour cette prise en main? C’est la question à laquelle on doit trouver une réponse. 

Festival de l’Union des radios et télévisions arabes-ASBU : 44 ans de passion et de création médiatique

Pour sa 25e édition, le Festival de l’Asbu réunit talents et professionnels des médias arabes, mettant à l’honneur l’innovation, la diversité culturelle et la coopération régionale.

La Presse — Le rideau se lèvera le 23 juin 2025 sur la 25e édition du Festival arabe de la radio et de la télévision, un événement majeur organisé par l’Union des radios et télévisions arabes (Asbu). Cette édition, qui marque également le 44e anniversaire du festival, se déroulera jusqu’au 26 juin entre la Cité de la culture à Tunis et Yasmine Hammamet, sous le thème « L’espace de rencontre et créativité ».

La cérémonie d’ouverture aura lieu dans le cadre prestigieux de l’amphithéâtre romain de Carthage avec une prestation de l’artiste Saber Rebai. Quant à la soirée de clôture, elle se tiendra au Théâtre de l’Opéra de Tunis, avec un grand concert panarabe, suivi de l’annonce du palmarès des compétitions radiophoniques et télévisuelles.

Parallèlement, la Médina Yasmine Hammamet accueillera le Salon de la technologie, rassemblant des exposants arabes et étrangers venus présenter les dernières innovations dans le domaine de l’équipement audiovisuel. Des séminaires scientifiques seront également organisés, notamment autour de l’intelligence artificielle et des nouveaux défis liés à l’information.

Le festival verra la participation de 299 œuvres en compétition, réparties entre 145 productions radiophoniques et 154 télévisuelles. Dans le volet radiophonique, 109 chaînes prendront part à la compétition officielle et 36 autres à la compétition parallèle. Parmi elles, 14 chaînes membres de l’Asbu sont inscrites en compétition officielle, tandis que 14 chaînes privées internationales, diffusant en langue arabe, concourront dans la catégorie parallèle.

Du côté des œuvres télévisuelles, 107 productions sont engagées dans la compétition officielle, contre 47 dans la parallèle. La liste des participants comprend 17 établissements membres de l’Asbu, 9 chaînes satellitaires et 20 sociétés de production. Les œuvres sélectionnées, réparties en plusieurs catégories — séries, documentaires, programmes culturels, sports, etc. —, ont été retenues à l’issue d’un processus de sélection rigoureux conduit à distance pendant deux semaines par un comité d’experts indépendants. Le festival souligne que la qualité et la diversité des œuvres en lice témoignent du dynamisme croissant des médias audiovisuels arabes.

Depuis sa création en 1981 à Tunis, ville qui abrite le siège de l’Asbu, le festival s’est imposé comme une vitrine incontournable de la production audiovisuelle arabe. En 2015, il est devenu un événement annuel. L’Asbu, fondée en 1969, œuvre à renforcer la coopération inter arabe dans le secteur de la radio et de la télévision.

La manifestation est organisée en partenariat avec le ministère tunisien des Affaires culturelles, les Établissements de la Radio et de la Télévision tunisiennes ainsi que l’Organisation arabe des satellites de communication (Arabsat).

Une convention signée en février 2023 entre la Tunisie et l’Asbu encadre l’organisation des 23e, 24e, 25e et 26e éditions du festival, garantissant la continuité et la qualité de l’événement. Chaque année, des figures emblématiques de l’audiovisuel arabe sont mises à l’honneur.

Ceux de cette année sont entre autres : Sami Qaftan, Sonia Mrissi, May Omar, Hamada Hilal, Donia Chaouch, Giana Eid, Julia Qassar, Abdul Rashid Muhyiddin Kalmoy

Le festival organise deux compétitions officielles et deux compétitions parallèles, ouvertes aux professionnels de la radio et de la télévision, avec à la clé plusieurs prix prestigieux.

L’événement accueille également un large éventail de participants : chaînes publiques et privées, sociétés de production, agences de presse arabes et internationales produisant en langue arabe, consolidant son rôle de plateforme régionale de référence pour l’innovation, la création et la coopération audiovisuelle.

« Perfumed with mint » de Muhammed Hamdy : Une œuvre audacieuse et déroutante

Un film sombre, mais non sans ironie qui peut alors s’inscrire dans la catégorie du cinéma d’auteur. Il semble ainsi un pari risqué sur le fond comme sur la forme, mais remarquablement tenu.

La Presse — Le réalisateur égyptien Muhammed Hamdy est actuellement en Tunisie pour la projection de son premier long métrage qu’il a écrit lui-même « Perfumed with mint » (Moattar bi nanaa). Une série de dates a été prévue en présence du metteur en scène et du producteur tunisien Fares Ladjimi au théâtre Alhamra, à la Cité de la Culture ainsi qu’au Rio.

Un scénario novateur qui bouscule les conventions 

Avec « Perfumed with mint », Muhammed Hamdy propose un univers visuel singulier porté par un récit résolument novateur. Bahaa, jeune médecin, et ses amis Mahdy et Abdo sont pris dans une spirale de dépendance où le haschisch devient à la fois refuge et prison. Entretemps, un phénomène étrange a lieu.

De la menthe pousse sur les corps des jeunes en proie à cette addiction. Le scénario retrace alors leur quotidien entre errance, amitiés fragiles et quête de sens. Dans une existence qui gravite autour des joints qu’on les voit rouler tout au long du film, un portrait lucide d’une jeunesse en rupture est ainsi dressé. Les personnages principaux sont campés par Aladdin Hamada dans le rôle de Bahaa avec  Mahdy Abo Bahat et Abdo Zine El Din qui jouent sous leurs véritables prénoms, dans une forme de continuité entre leurs identités réelles et leurs rôles fictionnels.

Ce choix renforce l’illusion d’une histoire ancrée dans l’intime et l’authentique, brouillant ainsi les frontières entre fiction et réalité. Pour la question du médecin sur ce qui déclenche cette poussée de menthe qui envahit sa chevelure, « c’est quand je suis effrayé ou tendu », répond Mahdi. « Travailler, souffrir, patienter »,  telle pourrait être la devise qui résume l’existence de ces personnages puant la menthe. Enfermés dans une boucle sans fin, ils cherchent une issue à ce cauchemar, constamment pourchassés et se cachant dans les rues où ils vivaient autrefois en paix. Loin des sentiers battus, ce film qui bouscule les codes narratifs mêle poésie, absurde et satire sociale.

Malgré sa bizarrerie apparente, il révèle une profonde cohérence artistique et n’hésite pas à explorer des zones troubles et à poser des interrogations sociales et humaines essentielles. La crise de logement, les soulèvements populaires, la mémoire des victimes blessées par balles, les problèmes de cœur…

De multiples questions épineuses sont évoquées en suivant les protagonistes roulant et en se partageant des joints. Le metteur en scène, Muhammed Hamdy, a indiqué, à la fin de la première projection de son long métrage au théâtre Alhamra, que cette idée qui suscite curiosité et réflexion est née d’une scène vécue dans un village au sud de l’Egypte.

Le Cheikh venait de mourir et, lors de ses funérailles, chaque fois qu’il est évoqué, l’expression « parfumé à la menthe » a été adjointe à son nom et une senteur de menthe se répandait dans l’air. Il a donc eu l’idée d’écrire un long métrage en écho à cette expression, où la mémoire olfactive revêt une importance capitale. Il n’y a pas de cadre temporel ni spatial précis, selon le réalisateur, qui a quand même tenu à incorporer dans son film un texte du poète Amal Donkol,  toujours valable 60 ans après sa parution.

« L’imaginaire est le refuge des vaincus lors les conflits », souligne Muhammed Hamdy au final pour légitimer l’idée de son film  à la croisée de l’absurde et du génie créatif.

Une esthétique de la laideur

Dans « Perfumed with mint », le réalisateur fait le pari audacieux d’imposer une opposition totale aux normes conventionnelles de la beauté. La lumière, volontairement tamisée même dans les scènes tournées le jour, crée une atmosphère pesante. Les personnages affichent des visages abimés. Avec des regards éteints, des yeux cernés et des peaux fatiguées, ils s’écartent des standards esthétiques habituels et reflètent l’épuisement intérieur qui les ronge. La réalité montrée sans fards se révèle également dans les décors. Murs délabrés, meubles fortement usés, sanitaires sales…

Le tout participe à la création d’une atmosphère de déchéance ambiante chargée de tensions à plusieurs niveaux. Certaines scènes inconfortables suscitent une réaction physique immédiate allant jusqu’au dégoût. En effet, la puissance de « Perfumed  with mint » réside dans ce langage visuel où les images ne cherchent pas à séduire le spectateur, mais à imposer un regard frontal brut et dérangeant.

La laideur devient ainsi un dispositif artistique assumé pour transposer la brutalité du quotidien des personnages marginalisés. Bien que l’usage de la musique soit limité, privilégiant ainsi le silence et les sons naturels, la bande-son installe au début du film une ambiance angoissante  où chaque note exacerbe la tension et l’atmosphère énigmatique.

Ce film sombre, mais non sans ironie, peut alors s’inscrire dans la catégorie du cinéma d’auteur. Il semble ainsi un pari risqué sur le fond comme sur la forme, mais remarquablement tenu. D’ailleurs, il a fait partie de la sélection officielle du Festival international du film de Venise en 2024 et a été projeté à la semaine de la critique Settimana Internazionale della Critica. Encore un succès qui s’ajoute au répertoire de Muhammed Hamdy, déjà lauréat d’un Emmy Award. D’ailleurs, le réalisateur a collaboré à de nombreux films primés à l’échelle internationale dont le long métrage documentaire « The Square » nommé aux Oscars. 

« Perfumed with mint » sera bientôt à l’affiche dans les salles. Reste à savoir si cette œuvre atypique saura trouver son public et séduire au-delà des cercles cinéphiles.

Agression sioniste: l’Iran continue d’exercer son droit à la légitime défense

L’Iran continue d’exercer son droit à la légitime défense en lançant vendredi de nouvelles salves de missiles, en représailles à l’agression menée par l’entité sioniste sur son territoire, appelant l’agresseur à une cessation « inconditionnelle » de ses attaques sous peine d' »une réponse plus sévère ».

Au huitième jour de l’agression sioniste, les forces armées iraniennes ont mené la 16e vague de frappes de missiles en riposte à l’agresseur sioniste, détruisant plusieurs cibles, selon plusieurs médias.

Cette nouvelle série d’attaques s’inscrit dans le cadre de l’opération +Promesse honnête 3+, lancée en réponse aux agressions sionistes déclenchées le 13 juin contre le sol iranien visant notamment les installations nucléaires pacifiques du pays.

Téhéran a affirmé à plusieurs reprises, agir en état de légitime défense. Dans une nouvelle intervention sur la situation, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a appelé à « une cessation inconditionnelle » de l’agression sioniste contre l’Iran.

« Nous avons toujours recherché la paix et le calme, mais la seule façon de mettre fin à la guerre imposée dans les conditions actuelles est la cessation inconditionnelle de l’agression de l’ennemi et des garanties de la fin définitive de l’aventurisme des terroristes sionistes », a-t-il écrit

dans un message sur les réseaux sociaux.

Le président iranien a de nouveau averti que « si l’agression sioniste n’est pas stoppée, l’Iran donnera des réponses plus sévères qui feront regretter à l’agresseur d’avoir attaqué le pays ».

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a pour sa part, exclu toute négociation sur les capacités de missiles ou de défense du pays, soulignant que les discussions de vendredi avec les Européens à Genève porteront uniquement sur les questions nucléaire et régionale.

Cité vendredi par des médias iraniens, Araghchi a déclaré que « l’Iran n’engagera aucune discussion avec qui que ce soit au sujet de sa puissance balistique ».

Décrivant les capacités de missiles de l’Iran comme « un facteur défensif exceptionnel », il a déclaré: « Nos missiles sont destinés à défendre le pays et à créer un effet dissuasif » avant de réaffirmer que l’Iran « exerce sa légitime défense et cette défense ne cessera en aucun cas ».

Dans le même contexte, Abbas Araghchi a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à appliquer sa propre résolution 487 et à sauvegarder le régime mondial de non-prolifération suite à l’agression militaire sioniste et au bombardement jeudi du réacteur à eau lourde iranien à Arak.

« Le réacteur à eau lourde d’Arak, une installation sous garanties complètes de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) et en construction en stricte conformité avec les spécifications techniques convenues dans le Plan d’action global commun (JCPOA) pour éliminer tout risque de prolifération, a été bombardé (jeudi) en plein jour », a déclaré Araghchi dans un message publié vendredi sur les réseaux sociaux.

« Alors que le Conseil de sécurité se réunit aujourd’hui, il est impératif qu’il maintienne et applique sa propre résolution 487, adoptée à l’unanimité en réponse à l’attaque (sioniste) en 1981 contre l’installation nucléaire irakienne », a-t-il souligné.

Il a tenu à rappeler aussi que « le texte de cette résolution est sans ambiguïté: toute attaque militaire contre des installations nucléaires constitue une atteinte à l’ensemble du régime de garanties de l’AIEA et, en définitive, au TNP (Traité sur la non-prolifération nucléaire)… ».

Dans le même sillage, le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, a appelé l’AIEA à mettre immédiatement fin à son « inaction » et à condamner les attaques sionistes contre les installations nucléaires « pacifiques » de l’Iran.

Par ailleurs, l’agression sioniste sur l’Iran continue de susciter de vives réactions internationales. A cet effet, le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit, de nouveau ce vendredi à New York à 14h00 GMT, pour examiner les développements de la situation au Moyen-Orient à la lumière des attaques sionistes.

Et ce vendredi également à Genève en Suisse, les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni rencontreront leur homologue iranien, Abbas Araghchi, selon des sources diplomatiques. La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas doit également participer à cette réunion.

En Bref

« Le Rêve d’Hannibal » ce samedi au Théâtre El Hamra

« Le Rêve d’Hannibal », une pièce de théâtre écrite et interprétée par Sofiene El Bahi, mise en scène par Maher Msaddek, sera présentée le samedi 21 juin 2025 à 19h00 au Théâtre El Hamra. Jouée en dialecte tunisien, la pièce « The Dream Of Hannibal » met en scène un expert-comptable, dont la rencontre avec un ami expatrié va bouleverser sa perception de lui-même. Peu à peu, il réalise à quel point l’histoire de son propre pays lui échappe.

Un constat qui ouvre la voie à une quête intérieure, mêlant cheminement personnel et plongée dans la question identitaire. Ce voyage le conduit à croiser la figure emblématique d’Hannibal, stratège carthaginois et symbole de résistance face à l’empire romain.

A travers cette rencontre, réelle ou rêvée, l’histoire cesse d’être un simple récit figé du passé pour devenir un miroir tendu vers le présent.

 

« Quatre siècles au piano », aujourd’hui 20 juin à Ennejma Ezzahra

Dans le cadre des Salons artistiques d’Ennejma Ezzahra, le Centre des musiques arabes et méditerranéennes (Cmam) accueille un concert musical collectif intitulé « Quatre siècles au piano », sous la direction artistique de Sana Trabelsi avec le pianiste Abdelmalek Loubiri et l’invitée d’honneur la soprano Amira Loubiri, et ce, aujourd’hui  20 juin à partir de 11h00, au Palais d’Ennejma Ezzahra à Sidi Bou Saïd.

« Quatre siècles au piano » est un voyage musical à travers le temps, un dialogue entre générations — celles de compositeurs internationaux et de brillants pianistes tunisiens— célébrant le répertoire pianistique dans toute sa richesse et son évolution.

Ce concert, qui réunit sur une même scène de jeunes élèves des conservatoires nationaux et public tunisien, ainsi qu’une pléiade de jeunes pianistes issus de l’Institut supérieur de musique (ISM) de Tunis, fera résonner les grandes étapes de l’histoire du clavier : du contrepoint baroque aux tourments romantiques, de la clarté classique aux raffinements pré-impressionnistes.

A travers les œuvres de Bach, Mozart, Beethoven, Chopin, Mendelssohn, Brahms, Haydn et Fauré, ce sont des idées qui se transmettent, se partagent et se réinventent, portées par l’engagement de chacun et le plaisir d’unir les doigts autour d’un même instrument.

 

« Bâtisseurs », de l’Atuge, le samedi 21 juin au Rio

Après une projection prévue aujourd’hui 20 juin à la Maison de Tunisie (Pavillon Habib Bourguiba, Paris), le documentaire « Bâtisseurs », réalisé par la cinéaste Hinde Boujemaa, pour l’Association des Tunisiens des grandes écoles (Atuge), sera projeté à Tunis, au cinéma Le Rio, le samedi 21 juin à 17h00.

A travers son tout premier long-métrage documentaire, l’Atuge rend un hommage vibrant à une génération d’ingénieurs tunisiens formés dans les grandes écoles et qui,  à l’aube de l’Indépendance, se sont engagés dans la construction nationale, occupant des postes clés de ministres, gouverneurs et dirigeants d’entreprise.

« Bâtisseurs » retrace, selon la note de présentation, les trajectoires de sept figures, souvent méconnues qui ont œuvré dans des secteurs stratégiques, tels que les infrastructures, la finance, l’énergie, les télécommunications, l’agriculture ou encore l’industrie chimique. Ces personnalités —Mokhtar Latiri, Ali Boukhris, Mansour Moalla, Brahim Khouaja, Ameur Horchani, Mekki Zidi et Abdelwaheb Ben Ayed—  sont racontées à travers les témoignages de leurs proches, de leurs collaborateurs ou de membres de leurs familles, enrichis de traces d’archives et d’images rares. Le film qui porte un éclairage sur leurs réalisations et les obstacles qu’ils ont surmontés dans un contexte souvent difficile, vise, par devoir de mémoire, à faire découvrir aux nouvelles générations ces « bâtisseurs » qui s’investissent, dès les premières décennies après l’indépendance de la Tunisie, à jeter les fondements de l’Etat moderne.

 

Concerts gratuits des lauréats du programme Elyssa, à Dar Sébastien

A l’occasion de la Fête de la Musique et dans le cadre du projet Elyssa, deux concerts gratuits seront organisés, les vendredi 20 et samedi 21 juin, de 19h00 à minuit, à Dar Sébastien, Centre culturel international de Hammamet (CCIH).

Ces deux concerts seront consacrés aux « créations des douze artistes lauréats du programme Elyssa, a annoncé l’Institut français de Tunisie (IFT). Les artistes présenteront le résultat de leurs diverses phases de résidence qui se sont déroulées au Centre culturel international de Hammamet, depuis janvier 2025, et durant lesquelles ils ont créé, peaufiné, répété et développé leurs compositions ». Aujourd’hui 20 juin : Nejia, Broua, Soudeni, Ayman Boujlida–Mabrouka, Islem Jemai et Benjemy–Haï. Le Samedi 21 juin : Hadra, Jathb, Laimanprod (Aymen Goubaa), Ahmed Litaeim-Pyschedelic Winds, Chaima Mahmoud, Dendri Stambeli Movement.

Le projet « Elyssa » est une initiative de l’IFT soutenue par le Fonds Équipe France (FEF). « Elyssa » est un fonds d’aide à la création visant à soutenir les artistes résidant en Tunisie dans les domaines des arts visuels et des musiques. Ce projet innovant a pour ambition d’accompagner la scène artistique tunisienne en offrant un soutien personnalisé à des artistes émergents et confirmés. Lancé au mois d’octobre 2024, le programme « Elyssa », d’une durée d’un an est demi, a été pensé comme un espace où se rencontrent création artistique et entreprneuriat culturel. Conçu comme un véritable tremplin à la création, ce projet accompagne les artistes visuels et les musiciens tunisiens depuis la conception de leurs projets jusqu’à la réalisation concrète de leurs initiatives.

 

5e édition du Festival international d’Oudhna

Les préparatifs de l’organisation de la cinquième édition du Festival international d’Oudhna, au gouvernorat de Ben Arous, étaient au centre d’une séance de travail tenue, mardi, au siège du ministère des Affaires culturelles. Le ministère indique que le Festival international d’Oudhna « se spécialisera dans les arts populaires, et ce, dans le cadre de l’organisation et la règlementation des festivals en vue de garantir la représentativité de tous les styles artistiques ».

La séance a également permis de passer en revue l’ensemble de la programmation « musicale et artistique, locale et internationale, proposée pour la prochaine édition qui se déroulera du 26 juillet au 5 août 2025 », indique la même source. Le site d’Oudhna, situé à 30 kilomètres au sud-ouest de Tunis, dans la vallée d’Oued Miliane, est doté d’un amphithéâtre, un monument semi-creusé aux dépens d’une colline à la limite de la ville, il  est le troisième en Tunisie après ceux de Carthage et de Thysdrus, avec une capacité d’environ 16.000 spectateurs.

 

Salon international de la céramique contemporaine au Palais Kheireddine

La huitième édition du Salon international de la céramique contemporaine se tiendra du 20 juin au 15 juillet 2025 au Musée de la Ville de Tunis — Palais Kheireddine — au cœur de la Médina de Tunis, informe l’Union des artistes plasticiens tunisiens (UAPT).

Organisé sous le patronage du ministère des Affaires culturelles, en collaboration avec la municipalité de Tunis, ce rendez-vous (vernissage le 20 juin à 18h00) offre un espace de visibilité à la fois pour les céramistes confirmés et pour les jeunes talents dans un esprit d’échange, de recherche et de renouvellement esthétique, mettant en lumière la vitalité d’un art ancestral constamment réinventé.

La Tunisie finance désormais les billets d’avion pour le retour volontaire des migrants subsahariens

La Tunisie finance désormais les billets d’avion pour le retour volontaire des migrants subsahariens en situation irrégulière, sans attendre l’intervention de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a annoncé vendredi Houssem Eddine Jebabli, porte-parole de la Direction générale de la Garde nationale.

Cette nouvelle mesure, entrée en vigueur depuis deux semaines, permet le transfert quotidien de groupes de migrants volontaires vers l’aéroport international de Tunis-Carthage, avec une prise en charge intégrale des frais de voyage par l’État tunisien.

S’exprimant lors du démantèlement du camp informel n°15, connu sous le nom de “Henchir El Euch” dans la délégation d’El Amra (gouvernorat de Sfax), Jebabli a précisé que cette décision s’inscrit dans la continuité des efforts engagés après l’évaluation des opérations précédentes, notamment celle du camp n°14.

Il a ajouté que cette initiative complète les actions menées par l’OIM, qui a déjà assuré plus de 4 000 retours volontaires depuis le début de l’année. Des centres temporaires ont également été installés pour héberger les candidats au départ, afin d’atténuer la pression sur les zones de Jebeniana et El Amra.

L’opération de démantèlement menée ce vendredi au camp Henchir El Euch, où résidaient environ 1 500 migrants, a mobilisé les services du ministère de l’Intérieur (Sécurité nationale, Garde nationale, Protection civile), en coordination avec le ministère de la Santé publique, les Scouts tunisiens, le Croissant-Rouge et les autorités régionales et locales de Sfax. Aucun cas sanitaire ou environnemental préoccupant n’a été enregistré sur les lieux.

Orientation universitaire : Démarrage des opérations le 28 juin

Le ministère de l’Education vient d’annoncer la mise en œuvre du service sms pour les résultats du bac, session de juin 2025. Les candidats concernés peuvent recourir à ce service à partir du jeudi 19 juin moyennant la somme de 950 millimes.  

Quand on sait que le même service sera mis à la disposition des élèves de la “Sixième” (environ 61.000 candidats) et de la “Neuvième (environ 33.000), on comprend bien qu’il y a un certain enjeu économique dans l’organisation des examens nationaux.

Des centaines de milliers de sms

En tout et pour tout, on peut tabler sur 100.000 sms pour les candidats de la sixième et de la neuvième et sur un minimum de 200.000 sms pour les candidats du bac. Ceci, sans parler des ajournés de la session de contrôle du bac qui représentent, généralement, le tiers des candidats. Il faut savoir que le recours aux sms ne vient pas uniquement de la personne concernée mais aussi des proches ou des amis. En fait, ce sont des sommes assez rondelettes qui contribueront au budget consacré à cet effet par le ministère. Il y a aussi les opérateurs de téléphonie mobile qui auront leur part du gâteau.

En attendant donc ces résultats, il serait bon de rappeler que l’année dernière, le taux de réussite au cours de la session principale avait atteint 42.2 % contre 36.38 % une année auparavant.

Mais déjà, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mesrs) a concocté le calendrier des différentes étapes de l’orientation universitaire.

Si la proclamation officielle des résultats de la première session est prévue le 24 de ce mois, le démarrage de l’opération d’orientation est fixé au 28. C’est à partir de cette date que les nouveaux bacheliers issus de la première session pourront obtenir le mot de passe qui leur permettra d’effectuer toutes les démarches nécessaires. 

Course d’obstacles 

Quant aux élèves qui vont réussir au cours de la session de contrôle (qui se tiendra les 30 juin, 1er, 2 et 3 juillet), l’obtention du mot de passe est possible à partir du 15 juillet.

Et dès le 16 juillet, les bacheliers 2025 pourront consulter la formule globale (FG) et le classement. Le jour même, les bacheliers pourront, également, procéder à la vérification des données personnelles (carte d’identité, nom et prénom en français…).

Du 3  juillet à partir de midi au 5  juillet  jusqu’à 23h59 mn, les futurs étudiants auront  la possibilité de commencer à remplir les fiches de vœux.

De nombreuses opérations sont prévues dans le calendrier de l’orientation universitaire.  Il s’agit, entre autres, des demandes de réorientation, de la confirmation de l’affectation, etc. 

Toutefois, la date la plus attendue est celle des résultats de l’orientation. Le 8 juillet, ce sera le tour des lauréats, le 1er août celui du reste des bacheliers issus de la session principale.

Le 6 août prochain, tous les nouveaux bacheliers seront fixés sur leur sort avec les résultats du dernier tour de l’orientation.  

Nafti représente la Tunisie à Istanbul pour la 51ᵉ session du Conseil des ministres de l’OCI

Sur instruction du président de la République Kaïs Saïed, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, conduira la délégation tunisienne participant aux travaux de la 51ᵉ session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), prévue les 21 et 22 juin 2025 à Istanbul.

Cette réunion se penchera sur les principaux défis auxquels fait face la nation islamique, au premier rang desquels figure l’agression sioniste continue contre le peuple palestinien. Elle examinera également plusieurs décisions portant sur des questions politiques, sécuritaires, économiques, sociales et culturelles, dans le but de renforcer l’action islamique commune.

En marge de cette session, Mohamed Ali Nafti prendra part à une réunion d’urgence des ministres des Affaires étrangères de la Ligue des États arabes, consacrée à l’évaluation des répercussions de l’agression brutale visant la République islamique d’Iran, ainsi que de son impact sur la sécurité et la stabilité régionales.

Le ministre saisira aussi cette occasion pour tenir une série de rencontres bilatérales avec ses homologues de plusieurs pays islamiques, afin d’évoquer les relations de coopération avec la Tunisie et d’échanger sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

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