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Libération de tous les participants à la caravane Soumoud

La Coordination de l’action commune pour la Palestine a annoncĂ©, mardi soir, la libĂ©ration de l’ensemble des participants Ă  la caravane terrestre Soumoud pour briser le blocus de Gaza, aprĂšs leur arrestation survenue lors de leur dĂ©placement collectif.
La derniĂšre vague de libĂ©rations a concernĂ© cinq militants, dont quatre de nationalitĂ© libyenne et un de nationalitĂ© soudanaise. Il s’agit d’Adib Ali Al-Werfelli, Musab Youssef Al-Fares, Abou Ajila Ali Abou Al-Qatf, Abdel Hakim Al-Hamrouni (Libye) et Mohamed Nour Mohamed Ali (Soudan).
La Coordination a Ă©galement indiquĂ© avoir rĂ©tabli le contact avec le militant libyen Bilal Al-Fitouri, portĂ© disparu ces derniers jours. Il s’est avĂ©rĂ© qu’il n’avait pas Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©, mais Ă©tait restĂ© injoignable en raison d’une coupure de communication.
La Coordination prĂ©cise que la liste des personnes arrĂȘtĂ©es, telle qu’établie par le comitĂ© de suivi, est dĂ©sormais close, tout en restant dans l’attente de la confirmation de l’arrivĂ©e des participants Ă  leurs destinations finales ou dans des zones sĂ©curisĂ©es.
Elle appelle par ailleurs les délégations, les représentants et les organisateurs à signaler tout éventuel cas non encore recensé via la page officielle ou par les relais locaux. Un programme détaillé du retour des participants vers la Tunisie sera communiqué dans les prochaines heures.

YĂ©men : les Houthis prĂȘts Ă  intervenir aux cĂŽtĂ©s de l’Iran contre l’entitĂ© sioniste

Un dirigeant du mouvement yĂ©mĂ©nite Ansar Allah (Houthis) a dĂ©clarĂ© ce mardi que les Houthis interviendraient pour soutenir l’Iran contre l’entitĂ© sioniste, tout comme ils l’ont fait en appui aux Palestiniens dans la bande de Gaza.
Mohamed Al-Boukhaiti, cadre du mouvement, a affirmĂ© Ă  la chaĂźne Al Jazeera Mubasher que les Houthis coordonnent avec TĂ©hĂ©ran dans le cadre de l’escalade militaire en cours avec l’entitĂ© sioniste.
Les Houthis, qui mĂšnent des attaques contre l’entitĂ© sioniste en soutien aux Palestiniens de Gaza, avaient dĂ©clarĂ© dimanche avoir ciblĂ© les territoires palestiniens occupĂ©s en coordination avec l’Iran. Il s’agit de la premiĂšre annonce publique de coopĂ©ration directe avec TĂ©hĂ©ran dans ces attaques.

DixiĂšme vague d’attaques iraniennes contre l’entitĂ© sioniste

Une dixiĂšme vague d’attaques iraniennes contre des cibles situĂ©es dans les territoires palestiniens occupĂ©s a Ă©tĂ© lancĂ©e ce mardi soir.
Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, une nouvelle sĂ©rie d’attaques menĂ©es par des drones et des missiles a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©e, il y a environ une heure, par la force aĂ©rospatiale des Gardiens de la rĂ©volution contre des objectifs situĂ©s dans les territoires palestiniens occupĂ©s.
Au dĂ©clenchement de cette nouvelle offensive, des sirĂšnes d’alerte ont retenti dans l’ensemble de la Palestine occupĂ©e.
Cette vague d’attaques de grande envergure vise notamment des bases aĂ©riennes de l’armĂ©e de l’entitĂ© sioniste, Ă  partir desquelles sont lancĂ©s les avions de combat en direction de l’Iran.
Les opĂ©rations ciblĂ©es, destinĂ©es Ă  avoir un impact stratĂ©gique, demeurent inscrites dans l’agenda des combattants de la force aĂ©rospatiale des Gardiens de la rĂ©volution.
Les frappes de missiles iraniennes contre l’entitĂ© sioniste ont dĂ©butĂ© il y a cinq jours dans le cadre de l’opĂ©ration baptisĂ©e « Promesse honnĂȘte 3 », visant des zones sensibles Ă  Tel-Aviv, HaĂŻfa et d’autres rĂ©gions clĂ©s dans les territoires occupĂ©s.
Cette opĂ©ration intervient en reprĂ©sailles aux attaques aĂ©riennes de l’entitĂ© sioniste sur le territoire iranien, ayant entraĂźnĂ© la mort de commandants nuclĂ©aires, de scientifiques et de civils innocents.

L’Iran abat un drone espion « Hermes » appartenant Ă  l’entitĂ© sioniste

L’armĂ©e iranienne a annoncĂ©, ce mardi, avoir abattu un drone espion « Hermes » appartenant Ă  l’entitĂ© sioniste.

Dans un communiquĂ© publiĂ© aujourd’hui, l’armĂ©e iranienne a prĂ©cisĂ© que « les vaillants soldats de la dĂ©fense aĂ©rienne iranienne ont rĂ©ussi, grĂące Ă  l’utilisation de systĂšmes radar, de surveillance, Ă©lectroniques, de missiles, d’artillerie, ainsi que de dispositifs d’écoute, de reconnaissance et d’interception, Ă  neutraliser et abattre 28 types de drones ennemis ».

Selon la dĂ©fense aĂ©rienne iranienne, le drone espion hostile de type « Hermes » avait pour mission de surveiller des sites sensibles dans le pays, avant d’ĂȘtre dĂ©tectĂ©, interceptĂ© et abattu par les forces de la dĂ©fense aĂ©rienne iranienne.

Caravane Soumoud : libĂ©ration des Tunisiens et AlgĂ©riens arrĂȘtĂ©s

La Coordination de l’action conjointe pour la Palestine a annoncĂ©, mardi, avoir reçu des informations prĂ©liminaires confirmant la libĂ©ration de l’ensemble des citoyens tunisiens et algĂ©riens arrĂȘtĂ©s sur le sol libyen, parmi lesquels le militant tunisien Alaa Ben Ammara.
Dans un communiquĂ© diffusĂ© Ă  l’issue d’un point de presse, la coordination a indiquĂ© que la Caravane terrestre Soumoud pour briser le blocus de Gaza ne quittera pas le territoire libyen tant que tous les dĂ©tenus interpellĂ©s durant le parcours ne seront pas relĂąchĂ©s.
Les informations disponibles laissent entendre que tous les ressortissants tunisiens et algĂ©riens ont Ă©tĂ© remis en libertĂ©. Les membres de la caravane attendent toutefois une confirmation officielle de l’arrivĂ©e d’Alaa Ben Ammara sur le sol tunisien.
Cinq personnes demeurent encore en détention, dont quatre citoyens libyens et un ressortissant soudanais, a précisé la coordination.
Selon la mĂȘme source, les participants Ă  la caravane se sont repliĂ©s dans la nuit Ă  l’ouest de Misrata, en vertu d’un accord prĂ©voyant la libĂ©ration du reste des dĂ©tenus dans un dĂ©lai de 24 heures — un dĂ©lai qui arrive Ă  Ă©chĂ©ance.
Les organisateurs ont indiquĂ© qu’ils maintiendront leur position jusqu’à mercredi matin Ă  8h. PassĂ© ce dĂ©lai, toutes les formes de mobilisation pacifique resteront ouvertes, notamment un sit-in, une grĂšve de la faim ou la tenue d’une confĂ©rence de presse internationale pour alerter l’opinion publique mondiale.
La coordination a soulignĂ© que « la sĂ©curitĂ© des participants et la stabilitĂ© de la Libye constituent des lignes rouges », rejetant toute instrumentalisation politique ou implication dans les conflits internes. Elle a rĂ©affirmĂ© sa volontĂ© de mener la caravane Ă  terme dans le respect de ses objectifs humanitaires, avec une image fidĂšle Ă  son point de dĂ©part : l’avenue Mohamed V, au cƓur de Tunis.
Initialement prĂ©vue pour une durĂ©e de quatorze jours, la mission a Ă©tĂ© prolongĂ©e en raison des rĂ©cents dĂ©veloppements. Aucun nouveau calendrier n’a Ă©tĂ© fixĂ©, la suite du programme dĂ©pendant exclusivement de la libĂ©ration de l’ensemble des personnes arrĂȘtĂ©es.
La coordination a conclu en dĂ©clarant : « Les yeux de Gaza sont tournĂ©s vers nous. Nous ne les dĂ©cevrons pas ». Elle a ajoutĂ© que le dĂ©part vers la Tunisie Ă©tait prĂ©vu ce mardi Ă  14h, sous rĂ©serve de la libĂ©ration totale des dĂ©tenus. Les organisateurs ont enfin rĂ©itĂ©rĂ© leur engagement Ă  faciliter, pour ceux qui le souhaitent, un retour individuel, dans l’attente de la reprise du trajet collectif de la caravane.

Un Ă©tranger arrĂȘtĂ© en Iran pour avoir filmĂ© des zones sensibles prĂšs de la centrale de Bouchehr pour le Mossad

Des mĂ©dias iraniens ont rapportĂ© que l’Iran a arrĂȘtĂ©, ce mardi, un ressortissant Ă©tranger pour avoir filmĂ© des zones « sensibles » Ă  proximitĂ© de la centrale nuclĂ©aire de Bouchehr au profit de l’entitĂ© sioniste.
Selon le site iranien Eghtesad Online, l’étranger, dont la nationalitĂ© n’a pas Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e, sĂ©journait illĂ©galement dans le pays et a filmĂ© la centrale nuclĂ©aire pour le compte du service de renseignement sioniste (le Mossad).

Zy CRO envisage un premier projet pilote en Tunisie pour la fabrication de biomédicaments

Le ministre de la SantĂ©, Mustapha Ferjani, a reçu ce mardi une dĂ©lĂ©gation de la sociĂ©tĂ© chinoise “Zy CRO”, spĂ©cialisĂ©e dans les mĂ©dicaments biologiques et la recherche clinique. La rencontre s’est tenue en prĂ©sence de l’expert tunisien en oncologie, Moez Ben Ali, ainsi que de plusieurs hauts responsables du ministĂšre.
Selon un communiquĂ© publiĂ© par le ministĂšre de la SantĂ©, les discussions ont portĂ© sur la mise en place d’un projet pilote en Tunisie pour la fabrication de mĂ©dicaments biologiques et d’équipements mĂ©dicaux. Ce projet, destinĂ© principalement aux marchĂ©s africain et moyen-oriental, constituerait la premiĂšre implantation de la sociĂ©tĂ© Zy CRO dans la rĂ©gion.
Le ministre a exprimĂ© l’engagement de la Tunisie Ă  accueillir ce type de projets stratĂ©giques, soulignant leur importance pour le transfert de technologie, le renforcement des capacitĂ©s nationales en matiĂšre de santĂ©, et la consolidation de la souverainetĂ© pharmaceutique du pays.

L’Iran revendique une nouvelle attaque contre des cibles stratĂ©giques de l’entitĂ© sioniste

Le Corps des Gardiens de la RĂ©volution islamique d’Iran a annoncĂ©, mardi soir, avoir lancĂ© une nouvelle attaque de missiles et de drones contre l’entitĂ© sioniste.
« Cette nouvelle opĂ©ration, la dixiĂšme du genre, a visĂ© des objectifs spĂ©cifiquement identifiĂ©s en profondeur », a prĂ©cisĂ© le Corps dans un communiquĂ© relayĂ© par l’agence de presse iranienne Irna.
Plus tĂŽt dans la journĂ©e, le service des relations publiques des Gardiens de la RĂ©volution avait affirmĂ© que ses forces avaient « ciblĂ© avec succĂšs le centre du renseignement militaire de l’armĂ©e de l’entitĂ© sioniste, ainsi que le centre de planification des opĂ©rations d’assassinat et d’actes terroristes de l’entitĂ© sioniste (le Mossad) ».
Pour rappel, l’entitĂ© sioniste avait lancĂ© vendredi dernier une sĂ©rie d’attaques contre l’Iran, causant des martyrs et des blessĂ©s. En rĂ©ponse, l’Iran a rĂ©pliquĂ© et rĂ©affirmĂ© sa dĂ©termination Ă  combattre l’entitĂ© sioniste « jusqu’à la derniĂšre goutte de sang » pour dĂ©fendre le pays.

Officiel : Publication du dĂ©cret relatif Ă  l’interdiction de la sous-traitance dans le secteur public et Ă  la dissolution de la sociĂ©tĂ© Itissalia Services

Le Journal Officiel de la RĂ©publique Tunisienne a publiĂ© aujourd’hui le dĂ©cret gouvernemental n°237 de l’annĂ©e 2025, portant sur l’interdiction formelle de la sous-traitance dans le secteur public et la dissolution de la sociĂ©tĂ© publique Itissalia Services.
Ce texte réglementaire, structuré en deux volets, marque une réforme majeure dans la gestion des ressources humaines dans la fonction publique et les entreprises publiques tunisiennes.

Interdiction de la sous-traitance dans le secteur public

Le dĂ©cret interdit, Ă  compter de sa publication, le recours Ă  la sous-traitance dans toutes les entitĂ©s relevant : du statut gĂ©nĂ©ral des agents de l’État (loi n°112-1983), du statut des agents des entreprises publiques Ă  caractĂšre industriel et commercial (loi n°78-1985) ainsi que des Ă©tablissements publics rĂ©gis par le Code du travail.
La notion de sous-traitance est dĂ©finie comme tout contrat entre une entreprise prestataire et une entitĂ© publique, visant la mise Ă  disposition d’agents pour des tĂąches au sein de l’administration. Les activitĂ©s de gardiennage et de nettoyage sont expressĂ©ment considĂ©rĂ©es comme relevant de cette interdiction.
Toutefois, les contrats de prestations spĂ©cialisĂ©es (services ou travaux nĂ©cessitant des compĂ©tences techniques spĂ©cifiques) sont exclus de cette interdiction, Ă  condition qu’ils ne concernent pas les activitĂ©s essentielles et permanentes des entitĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires, et que les prestataires ne soient pas placĂ©s sous leur autoritĂ© directe.

Intégration des agents sous-traités

Le dĂ©cret prĂ©voit l’intĂ©gration directe des agents en activitĂ© sous contrat de sous-traitance depuis plus d’un an sans interruption (hors absences justifiĂ©es) dans leurs structures bĂ©nĂ©ficiaires d’origine. Cette mesure vise Ă  rĂ©gulariser leur situation professionnelle et Ă  assurer leur insertion dans le cadre des statuts de la fonction publique.
Cette disposition s’applique Ă©galement aux agents dont les contrats ont Ă©tĂ© rĂ©siliĂ©s ou non renouvelĂ©s depuis le 6 mars 2024, date Ă  laquelle la dĂ©cision de mettre fin progressivement Ă  la sous-traitance a Ă©tĂ© engagĂ©e.
Le second volet du dĂ©cret acte la dissolution officielle de la sociĂ©tĂ© publique Itissalia Services, Ă  compter de l’entrĂ©e en vigueur du texte.
Les agents permanents de la sociĂ©tĂ© (Ă  l’exclusion des sous-traitants) seront reclassĂ©s au sein de l’Office National des Postes, sous rĂ©serve d’avoir exercĂ© dans la sociĂ©tĂ© pendant au moins une annĂ©e complĂšte, sans interruption injustifiĂ©e.
Cette mesure vise Ă  prĂ©server les droits sociaux des agents tout en rĂ©organisant les structures publiques dans une logique de cohĂ©rence, de transparence et d’efficience.
Cette dĂ©cision gouvernementale s’inscrit dans une dĂ©marche de moralisation de la gestion publique, de lutte contre la prĂ©carisation de l’emploi et de renforcement de la transparence dans le recrutement. Elle entend Ă©galement mettre fin aux abus liĂ©s Ă  la sous-traitance, souvent source de dĂ©sĂ©quilibres contractuels et de gestion parallĂšle du personnel dans les structures de l’État.

Sarra Zaafrani Zenzri et Édouard Ngirente discutent de l’avenir des relations Tunisie-Rwanda

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a reçu aujourd’hui un appel tĂ©lĂ©phonique de son homologue rwandais, Édouard Ngirente, au cours duquel les deux dirigeants ont discutĂ© des moyens de renforcer les relations bilatĂ©rales entre la Tunisie et le Rwanda, en particulier dans les domaines Ă©conomiques, Ă©nergĂ©tiques et de coopĂ©ration technique.
Au cƓur des discussions, les deux parties ont exprimĂ© leur engagement Ă  promouvoir un partenariat renforcĂ© pour accroĂźtre les Ă©changes commerciaux entre les deux pays, dans le cadre des mĂ©canismes rĂ©gionaux existants, notamment le MarchĂ© Commun de l’Afrique de l’Est et du Sud (COMESA) et la Zone de libre-Ă©change continentale africaine (ZLECAf). Elles ont convenu de mettre en Ɠuvre des initiatives communes pour dynamiser les Ă©changes Ă©conomiques et explorer les opportunitĂ©s de coopĂ©ration dans des secteurs stratĂ©giques tels que les Ă©nergies renouvelables et la transition Ă©nergĂ©tique.
Zaafrani Zenzri a soulignĂ© l’importance de l’expĂ©rience rĂ©ussie des deux pays dans le domaine du partage d’expertises, notamment Ă  travers la coopĂ©ration dans la gestion de l’eau et de l’électricitĂ© au Rwanda. Cette collaboration a Ă©tĂ© menĂ©e sous la supervision de la SociĂ©tĂ© Tunisienne de l’ÉlectricitĂ© et du Gaz (STEG) ainsi que de la SociĂ©tĂ© Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE), deux acteurs clĂ©s dans les infrastructures essentielles pour le dĂ©veloppement du pays.
De son cĂŽtĂ©, Édouard Ngirente a exprimĂ© son souhait d’élargir cette coopĂ©ration technique en incluant de nouveaux secteurs, en particulier la santĂ©. Il a ainsi proposĂ© d’intensifier les Ă©changes d’expertise et de renforcer la formation de compĂ©tences dans des domaines vitaux pour le dĂ©veloppement durable des deux nations.

KOTOUF Festival cĂ©lĂšbre le patrimoine littĂ©raire et l’UNESCO Ă  Djerba

Les 17 et 18 octobre 2025, l’üle de Djerba organisera la premiĂšre Ă©dition du KOTOUF Festival des LittĂ©ratures du Sud. Cet Ă©vĂ©nement culturel a pour objectif de promouvoir les Ɠuvres littĂ©raires et intellectuelles des rĂ©gions du Sud, tout en valorisant le patrimoine immatĂ©riel de Djerba, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le festival, portĂ© par une Ă©quipe majoritairement fĂ©minine, vise Ă  offrir une plateforme aux crĂ©ateurs des rĂ©gions souvent moins reprĂ©sentĂ©es. Il se dĂ©roulera en partenariat avec l’Association d’Animation Culturelle de Djerba, avec le soutien de Destination Djerba.
Au programme figurent des tables rondes réunissant des auteurs tunisiens, dont Emna Belhadj Yahia, Mohamed Mahjoub et Nadia Khiari, ainsi que des écrivains internationaux comme Tanella Boni, Ananda Devi et James Noël. Des lectures musicales, des performances théùtrales et une exposition photographique de Pierre Gassin sur la culture berbÚre compléteront les activités.
Des ateliers d’écriture, de bande dessinĂ©e et de traduction seront ouverts au public. Un espace sera Ă©galement consacrĂ© Ă  la recherche universitaire, prĂ©sentant les travaux d’étudiants et d’enseignants des universitĂ©s de GabĂšs, MĂ©denine, Carthage et Tunis. L’UNESCO participera Ă  l’évĂ©nement en y intĂ©grant la Semaine mondiale du roman.
Le festival inclura Ă©galement des activitĂ©s pĂ©dagogiques, avec la participation d’élĂšves locaux pour des sĂ©ances de lecture illustrĂ©es, ainsi qu’un concours dĂ©diĂ© aux jeunes talents. La sĂ©lection des intervenants respectera une paritĂ© stricte en termes de genre et d’origine gĂ©ographique.
Cette premiÚre édition du KOTOUF Festival entend ainsi renforcer la visibilité des littératures du Sud tout en contribuant à la promotion culturelle de Djerba.

Comment rĂ©inventer le secteur bancaire tunisien pour relancer l’économie ?

Encourager la concurrence bancaire, assainir le secteur, renforcer la rĂ©gulation, rendre ce systĂšme plus transparent, et favoriser l’innovation et l’équitĂ© : telles sont les principales recommandations du professeur Brahim Guizani, enseignant Ă  la Tunis Business School (TBS), pour amĂ©liorer la contribution du secteur bancaire Ă  l’économie nationale.
Dans une note analytique intitulĂ©e “Un secteur bancaire plus compĂ©titif pour une Ă©conomie plus inclusive” et publiĂ©e sur ecoTous, Guizani rappelle que depuis plus d’une dĂ©cennie, l’économie tunisienne peine Ă  retrouver un rythme de croissance soutenu, malgrĂ© la santĂ© Ă©tonnamment florissante du secteur bancaire.
Il souligne une contradiction majeure entre la progression constante des profits bancaires et la faible croissance du produit intĂ©rieur brut (PIB) tunisien. Selon lui, ce dĂ©calage reflĂšte une orientation privilĂ©giant la rentabilitĂ© des banques au dĂ©triment de leur rĂŽle dans le financement de l’économie rĂ©elle.
La note pointe Ă©galement une tendance persistante Ă  l’exclusion des segments les plus dynamiques de l’économie tunisienne : les jeunes entrepreneurs, les start-ups, ainsi que les petites et moyennes entreprises. En effet, si les banques accumulent des richesses, elles ne les rĂ©injectent pas suffisamment sous forme de crĂ©dits, freinant ainsi l’investissement et la crĂ©ation d’emplois indispensables Ă  la relance Ă©conomique.
Pour remĂ©dier Ă  cette situation, l’auteur prĂ©conise d’encourager la concurrence bancaire en ouvrant le marchĂ© Ă  de nouveaux acteurs, tels que les coopĂ©ratives et les banques communautaires, tout en rĂ©duisant les barriĂšres Ă  l’entrĂ©e.
Il recommande Ă©galement de rĂ©duire les crĂ©ances douteuses, encadrer les conflits d’intĂ©rĂȘts, et appliquer des rĂšgles de gestion plus strictes.
Concernant l’augmentation de la transparence du secteur, Guizani appelle Ă  publier ouvertement les taux d’intĂ©rĂȘt et les frais bancaires pour permettre une vĂ©ritable comparaison entre les Ă©tablissements.
Pour favoriser l’innovation et l’équitĂ©, la note propose de libĂ©raliser certains taux, comme ceux sur l’épargne, et d’encourager les fusions entre banques afin de renforcer leur soliditĂ© et d’élargir l’offre dans le secteur.
Le professeur suggĂšre en outre de donner la parole aux clients du secteur bancaire en crĂ©ant un observatoire ou une association indĂ©pendante pour dĂ©fendre les droits des clients des banques. Cela permettrait de rĂ©tablir la confiance des citoyens et de replacer le client au cƓur du systĂšme bancaire.
En dĂ©finitive, le secteur bancaire tunisien est invitĂ© Ă  repenser son modĂšle pour mieux rĂ©pondre aux besoins d’une Ă©conomie en quĂȘte de vitalitĂ©.

Le ST navigue entre ambition et réalité : Tenir son rang

Le Stade Tunisien semble ĂȘtre toujours en pleine mutation, mais ce bond qualitatif rĂ©alisĂ© ne doit pas occulter le fait que d’autres dĂ©fis non moins importants attendent les Bardolais.

La Presse — Aujourd’hui, le Stade est de nouveau africain aprĂšs avoir validĂ© une prĂ©sence sur la scĂšne continentale par le biais de la coupe de la CAF. Aujourd’hui aussi, des clubs huppĂ©s pistent les pĂ©pites stadistes, les cadres de l’équipe et les valeurs sĂ»res du groupe de joueurs. 

Le Stade rĂ©sistera-t-il Ă  cette sorte d’attaque agressive de la part  de clubs aux moyens colossaux ? Saura-t-il repousser les offres qui affluent, voire convaincre les joueurs sondĂ©s qu’ils auraient tout Ă  gagner Ă  temporiser davantage et ne pas succomber aux sirĂšnes des cadors tunisiens et Ă©trangers ?

Rien n’est moins sĂ»r, mĂȘme si le prĂ©sident, Mohamed Mahjoub, veille au grain jusque-lĂ , quoique la rĂ©alitĂ© du marchĂ© l’ait poussĂ© Ă  jeter du lest rĂ©cemment avec la probable cession du Rwandais Mugisha Bonheur, ou le dĂ©part de Nidhal Laifi pour  l’EST alors que le ST s’apprĂȘte Ă  dĂ©poser aux instances le nouveau contrat signĂ© avec le joueur.  Sans oublier le jeune Khalil Ayari sous les radars de nombreuses Ă©curies et dont le transfert rapporterait gros. 

Les bénéfices de la formation

L’évolution future du ST dĂ©pend donc de plusieurs facteurs clĂ©s sur le plan national, en particulier en rapport avec le « nerf de la guerre Â» pour se donner les moyens de ses ambitions. Comme beaucoup de clubs en Tunisie, le Stade fait face Ă  des dĂ©fis Ă©conomiques, et souvent ses sources de revenus restent limitĂ©es par rapport Ă  des concurrents mieux nantis.

Pourtant, avec l’USM, en termes de gestion efficiente, le Stade peut ĂȘtre cataloguĂ© comme le bon Ă©lĂšve de la L1, un club qui allie gestion rigoureuse et transparence financiĂšre. Sauf que cela ne suffit pas pour se pĂ©renniser, car financer l’activitĂ© de l’équipe fanion exige des moyens importants. Et c’est lĂ  qu’entre en compte la formation au ST et les bĂ©nĂ©fices que le club bardolais en tire.

Bref, au Stade, la formation permet non seulement de renforcer l’équipe premiĂšre, mais aussi de gĂ©nĂ©rer des revenus grĂące Ă  des transferts de joueurs. D’ailleurs, aujourd’hui, outre Khalil Ayari, d’autres jeunes ont percĂ© et se trouvent courtisĂ©s, Ă  l’instar des Dabbebi, Gharbi, SmaĂąli, Nguilli, Ouerghemmi et autre Arous, des jouvenceaux dont le talent permet non seulement au Stade de rester compĂ©titif et constituent aussi des «actifs» qui pourraient  permettre d’équilibrer davantage le budget stadiste en cas de cession d’un ou de deux pĂ©pites.

A quelques semaines de la reprise des rĂ©pĂ©titions sous la houlette de Chokri Khatoui, le Stade repartirait avec un groupe de joueurs qui se connaissent bien, Ă  l’instar des Khalfa, Sahraoui, Ndao, Kadida, SaĂąfi, Ghazi Ayadi, TourĂ©, Ferchichi, Atoui et autre Agbozo pour ne citer que ceux-lĂ . Et avec ce noyau compĂ©titif et une volontĂ© collective accrue de la part des joueurs, il y a une rĂ©elle possibilitĂ© pour voir le club bardolais garder son rang et surtout retrouver l’étiquette d’équipe frisson de la Ligue 1.

CSS – RĂ©union du haut comitĂ© de soutien : Un message d’inquiĂ©tude

Au lieu de donner des rĂ©ponses rassurantes aux diverses attentes, la deuxiĂšme rĂ©union du haut comitĂ© de soutien a plutĂŽt attisĂ© l’atmosphĂšre d’incertitude.

La Presse — Le contraste Ă©tait plus que frappant et saisissant.  Entre ce public sfaxien qui a commencĂ© Ă  affluer dimanche Ă  partir de 16 heures au complexe du club  pour marquer de sa prĂ©sence l’opĂ©ration « collecte de fonds » et entre ces membres du Haut comitĂ© de soutien venus en petit nombre, sans solutions pour une rĂ©union attendue sur des charbons ardents, on a pu se rendre compte du grand fossĂ© de plus en plus profond entre l’élite des dirigeants et les simples fans «Noir et Blanc».

Le rĂ©sultat assez dĂ©cevant de la seconde rĂ©union en une semaine des tĂ©nors du CSS, qui n’a dĂ©bouchĂ© que sur la confiance renouvelĂ©e Ă  l’équipe de direction provisoire de Mehdi Frikha, a Ă©tĂ© perçu comme un aveu d’échec cinglant.  Echec Ă  mettre fin aux divergences et Ă  fĂ©dĂ©rer toutes les composantes importantes de la famille autour d’un  projet de sauvetage d’un grand club comme le CSS.

 Constat que n’a pu cacher le prĂ©sident de la plus haute instance, Mohamed Aloulou, qui a dĂ©clarĂ© au terme de ce « sommet des grands»  que « l’heure est grave et que la situation administrative et financiĂšre est devenue critique et prĂ©occupante». Un aveu d’impuissance Ă  peine voilĂ© qui annonce des mois trĂšs difficiles et qui n’augure pas un grand espoir de pouvoir redresser la barre.

Le seul point positif que Mohamed Aloulou a avancĂ©, c’est «d’ĂȘtre parvenu Ă  convaincre le ComitĂ© de direction provisoire de Mehdi Frikha Ă  rester  pour une autre pĂ©riode afin d’assurer les premiers prĂ©paratifs de la saison». Une vraie galĂšre pour cette jeune Ă©quipe de dirigeants dĂ©vouĂ©s qui a fait le bon diagnostic, mais qui n’a pas les moyens, malgrĂ© ses efforts louables, d’apporter les remĂšdes urgents et adĂ©quats.

Le nom du prĂ©sident de la section de volley-ball, Najeh Tmar, a Ă©tĂ© lancĂ© dans la matinĂ©e de dimanche comme l’homme de la situation, mais ce ne fut qu’un ballon d’essai qui s’est trĂšs vite Ă©clipsĂ©. Cette deuxiĂšme rĂ©union qui n’a pas donnĂ© des gages de redressement rapide de la situation a adressĂ© un message d’inquiĂ©tude. 

Sauve qui peut

Le sauve qui peut dans l’effectif restant, aprĂšs le nombre impressionnant de partants, a repris de plus belle. AprĂšs Waddhah Zaidi et Amen Allah Habboubi, qui ont obtenu leur libĂ©ration en plus de gros montants d’indemnisation, Fabien Winley a entamĂ© Ă  son tour un bras de fer juridique pour la rĂ©siliation de son contrat. La balle est dans le camp des Socios pour parer Ă  cette Ă©ventualitĂ© aprĂšs avoir rĂ©glĂ© les 80 mille dinars de dettes de Moussa Bella ContĂ©.

On se demande si Mohamed Kouki, annoncĂ© dans les coulisses comme futur entraĂźneur des «Noir et Blanc», est toujours prĂȘt Ă  relever le dĂ©fi de reprendre les manettes d’un club confrontĂ© Ă  d’énormes  difficultĂ©s et qui n’a devant lui qu’une quinzaine de jours pour se lancer dans les prĂ©paratifs d’un championnat dont le coup d’envoi a Ă©tĂ© officialisĂ© pour le 9 aoĂ»t.

Interview – Samir Robbana (champion de Tunisie de Skeet, Ball-Trap) : « Le Ball-Trap, un sport coĂ»teux, mais prometteur »

A 58 ans, Samir Robbana, champion de Tunisie de Skeet, aspire Ă  ce que la tutelle s’investisse dans son sport au profit de la nouvelle gĂ©nĂ©ration. Un sport coĂ»teux, certes, mais qui peut ĂȘtre exploitĂ© comme vecteur de dĂ©veloppement pour le tourisme. 

La Presse — Pour commencer, si vous vous prĂ©sentez et vous nous parlez de votre discipline


Je me prĂ©nomme Samir Robbana. J’ai 58 ans. Je pratique le sport de tir, prĂ©cisĂ©ment le Ball-Trap. Et pour ĂȘtre plus prĂ©cis, ma spĂ©cialitĂ© est le Skeet. C’est un sport de tir qui consiste Ă  projeter des plateaux d’argile Ă  abattre avec des fusils de chasse. Par ailleurs, je viens de remporter le championnat de Tunisie de Ball-Trap (Skeet) au titre de la saison 2024-2025.  

J’étais mĂ©daillĂ© d’or au championnat maghrĂ©bin de tir Ă  Syrte en 2010 et cette annĂ©e j’ai remportĂ© la mĂ©daille de bronze au championnat africain. 

Dans quelles conditions pratiquez-vous le Ball-Trap ?

Pour ĂȘtre honnĂȘte, les conditions ne sont pas bonnes. On se prend en charge.  D’ores et dĂ©jĂ , le budget de la FĂ©dĂ©ration tunisienne de tir n’est pas consĂ©quent. Or, le Ball-Trap est coĂ»teux. Comme nous utilisons des fusils Ă  chasse, le prix d’une cartouche nous revient Ă  1,3 dinar. A l’annĂ©e, il nous faut un budget consĂ©quent rien que pour s’octroyer les cartouches. Notre discipline est coĂ»teuse contrairement au tir Ă  l’arc et au tir Ă  pistolet. 

Et, Ă  vrai dire, nos voisins ont pris de l’avance. En AlgĂ©rie et en l’espace de quatre ans seulement, le sport de tir s’est considĂ©rablement dĂ©veloppĂ©. Ne parlons pas du Maroc oĂč le tir est un sport royal et tournĂ© vers le cĂŽtĂ©  touristique. 

Que faut-il faire pour développer ce sport ?

Il faut que la tutelle injecte un budget consĂ©quent Ă  la fĂ©dĂ©ration pour pouvoir s’octroyer les cartouches. Aussi, si on peut dĂ©taxer les cartouches, ce qui permettra de voir leurs prix baisser Ă  800 millimes, ce sera mieux.

 Il faut investir aussi dans l’infrastructure sachant qu’il existe quatre terrains d’entraĂźnement sur toute la rĂ©publique Ă  Sousse, Monastir, RadĂšs et Nabeul. Il faut Ă©galement doter les clubs d’autorisations spĂ©ciales pour s’octroyer les fusils de chasse. 

Bref, nous devons investir pour que la nouvelle gĂ©nĂ©ration s’intĂ©resse Ă  ce sport. Si on dote ce sport des conditions requises, le tourisme en profitera et une nouvelle gĂ©nĂ©ration prendra la relĂšve et pourra s’épanouir sachant que le Skeet est une discipline olympique. 

Hand – mondial U21 en Pologne : Le prĂ©jugĂ© favorable

Le sept tunisien ouvre demain face Ă  la Suisse.

La Presse — Le Mondial des Juniors (IHF Men’s Junior (U21) World Championship), lancĂ© en 1977,  dĂ©marrera demain en Pologne et revĂȘt une importance particuliĂšre.  Cette compĂ©tition se dĂ©roule tous les deux ans. L’Allemagne est la tenante du titre. 

La Fthb a tout fait pour que nos jeunes puissent avoir la meilleure des prĂ©parations. L’engagement de cette Ă©quipe en championnat arabe et la recherche d’adversaires de bonne valeur ont considĂ©rablement amĂ©liorĂ© la combativitĂ© et le rendement collectif  de l’équipe tunisienne. Nous les avons vu Ă©voluer lors de  ces rencontres, oĂč les progrĂšs, particuliĂšrement au niveau de la complĂ©mentaritĂ© des rĂŽles en dĂ©fense, ont Ă©tĂ© palpables.

Comme quoi, il est toujours utile d’aller au feu et non pas de se contenter de ces rencontres qui ne poussent guĂšre le joueurs Ă  se dĂ©passer. Les Tunisiens entameront la compĂ©tition demain (17h45) contre la Suisse et enchaĂźneront le 19 juin (17h45) face  la Serbie et le 21 juin (20h00) devant l’Allemagne.

Autant dire que nos jeunes se trouveront face Ă  des nations qui possĂšdent en eux les gĂšnes du handball pur et dur, surtout pour ce qui concerne la  Serbie et l’Allemagne.

Mise Ă  l’épreuve

Ce sera une vĂ©ritable mise Ă  l’épreuve de ce que vaut la relĂšve Ă©tant donnĂ© que l’on compte sur ces Ă©lĂ©ments pour remonter une Ă©quipe qui tienne la route et qui  redore le blason de notre handball fortement Ă©corchĂ© ces derniers temps. Cela ne signifie nullement que la Suisse est la plus faible de ce trio Ă©tranger. Loin de lĂ , il n’y a plus d’équipe battue d’avance. Il y a la vĂ©ritĂ© du terrain et l’application des consignes.

Ce match d’ouverture est, de ce fait, trĂšs important. La Suisse est en progrĂšs constants. Son Ă©quipe sĂ©nior a gagnĂ© en maturitĂ© et en efficacitĂ©. Ses jeunes en principe ne peuvent que suivre et il faudrait trimer dur pour essayer d’avoir une option de qualification. De toutes les façons, nos jeunes sont capables de faire bonne figure.

Semi-marathon Ă  Bizerte : Une premiĂšre mĂ©morable !

Le premier semi-marathon de Bizerte, organisĂ© par le Running Club Bizerte, dimanche dernier,  marque un tournant historique pour le sport dans la ville. Cet Ă©vĂ©nement a rassemblĂ© des athlĂštes de Tunisie, d’AlgĂ©rie et du Maroc, mettant en lumiĂšre la passion et la dĂ©termination des coureurs.

La Presse — Bizerte, ville au potentiel sportif immense mais longtemps privĂ©e d’évĂ©nements d’envergure, a vĂ©cu ce dimanche un moment historique : son premier semi-marathon, une initiative qui marque un tournant majeur pour la communautĂ© sportive locale. Plus qu’une simple course, cet Ă©vĂ©nement incarne la vision et la dĂ©termination de ceux qui ont rĂȘvĂ© d’un Bizerte dynamique et engagĂ© dans l’athlĂ©tisme.

Parmi ces pionniers,   Haythem Bellakhal, ancien directeur technique du Starting Club de Bizerte, a Ă©tĂ© l’un des premiers Ă  porter l’idĂ©e d’une compĂ©tition sportive durable dans la ville. Malheureusement disparu dans des circonstances dramatiques, il n’a pu voir son ambition se concrĂ©tiser au-delĂ  d’une unique session de cross-country.

Il y a de cela dix ans au cours desquels Bizerte est tombĂ© dans la lĂ©thargie, abandonnant du coup ses rĂȘves de devenir un pĂŽle sportif dynamique.

Allait-on se soumettre Ă  la fatalitĂ© ? C’est mal connaĂźtre les Bizertins. Et la tenue de ce premier semi-marathon de Bizerte est venue dĂ©mentir cette impression. Et Ă  notre sens, il s’agit, lĂ , d’une belle maniĂšre de rappeler que, mĂȘme aprĂšs sa disparition, l’esprit de Haythem Bellakhal continue d’inspirer les initiatives qui façonnent l’avenir du sport Ă  Bizerte.

En ce dimanche 15 juin 2025, donc, la tenue de la premiĂšre session du semi-marathon de Bizerte a administrĂ© la preuve de la rĂ©conciliation de milliers de passionnĂ©s de marche et de course Ă  pied avec leur discipline favorite.

GrĂące Ă  l’implication du Running Club Bizerte et de figures emblĂ©matiques comme le Dr Mohamed Gabsi, ce projet a pris forme et a attirĂ© amateurs et professionnels.

Plusieurs courses

L’évĂ©nement ne s’est pas limitĂ© Ă  la course principale de 21,1 km : il a Ă©galement proposĂ© une course de 5 km pour les amateurs et une course kids de 1 km, permettant Ă  tous les Ăąges de participer. Le parcours, entre mer et ville, a offert un cadre exceptionnel, renforçant l’attrait de Bizerte comme destination sportive.

L’objectif affichĂ© est clair : inscrire ce semi-marathon dans la durĂ©e et en faire un rendez-vous incontournable du calendrier sportif tunisien. Avec un soutien croissant des sponsors et une mobilisation impressionnante des passionnĂ©s de course Ă  pied, cette premiĂšre Ă©dition semble avoir posĂ© des bases solides pour l’avenir.

DerriĂšre le succĂšs de ce semi-marathon, une Ă©quipe soudĂ©e et animĂ©e par une volontĂ© inĂ©branlable a ƓuvrĂ© sans relĂąche pour donner vie Ă  cet Ă©vĂ©nement.

Dr Mohamed Gabsi, figure emblĂ©matique du Running Club Bizerte, a Ă©tĂ© un moteur essentiel dans la mise en place de cette compĂ©tition. Son expĂ©rience et son dĂ©vouement ont permis de structurer l’organisation, de sĂ©curiser le parcours et de garantir une expĂ©rience optimale pour les coureurs.

Le semi-marathon de Bizerte ne s’est pas limitĂ© Ă  une simple course : il est devenu un vĂ©ritable rendez-vous sportif et social.

M.B.

Tabarka : Une culture à l’agonie

Une chose est sĂ»re : Tabarka, cette belle station balnĂ©aire de la cĂŽte Nord-Ouest, est en train de s’étioler, perdant, au passage, tout ce qui faisait autrefois son originalitĂ©, son identitĂ© mĂȘme. Et d’ici peu, elle risque de se retrouver, totalement, Ă  l’arrĂȘt.

La Presse — En 2023, les organisateurs du festival de Jazz de Tabarka ont annoncĂ© l’annulation de la 20e Ă©dition, faute «de subventions publiques suffisantes». Ils reconnaissent, en effet, que les moyens dont ils disposent sont trop timides pour «lui garantir les conditions que mĂ©ritent sa renommĂ©e internationale». Une dĂ©cision malheureuse qui a alimentĂ© les interprĂ©tations, mĂȘme les plus invraisemblables.

Certaines personnes ont pensĂ© que c’était un simple contretemps financier, ou une mise en parenthĂšse conjoncturelle, alors que d’autres, plus rĂ©alistes certainement, ont prĂ©dit le pire. On parle ainsi d’une culture qui dĂ©range et, plus triste encore, d’un sabotage bien planifiĂ©. Une prĂ©diction qui sera prise avec beaucoup plus de sĂ©rieux, en 2024, avec l’annulation, encore une fois, de cette manifestation phare, et pour les mĂȘmes raisons, dit-on !

Il a fallu, toutefois, attendre 2025, pour que cette question de malveillance prenne toute sa mesure. Des sources plutĂŽt crĂ©dibles viennent d’affirmer que le festival de Jazz, qui a rĂ©ussi Ă  transformer la ville du corail en centre musical rĂ©gional et international, a tirĂ© dĂ©finitivement le rideau. Sans suite et sans aucun dĂ©tail ! Et sans aucune rĂ©action, surtout de ceux qui se sont toujours accordĂ© le droit de tutelle.

Une gestion malintentionnée

Un beau gĂąchis pour un festival qui, malgrĂ© un budget limitĂ©, a rĂ©ussi, tout de mĂȘme, Ă  attirer des artistes de renom. LĂ©o FerrĂ©, Barbara Hendricks, Kool and the Gang, Billy Paul, Lucky Peterson
 C’est donc tout un pan de notre mĂ©moire culturelle collective qui vient de s’écrouler.

Et ce qui confirme encore plus cette question de sabotage culturel, c’est que l’annulation n’est pas un acte isolĂ©. On se rappelle certainement du blocage du festival international de la photo sous-marine, Coralis, Ă  sa sixiĂšme Ă©dition, alors qu’il a rĂ©ussi, aprĂšs quelques annĂ©es seulement, Ă  assurer, Ă , la ville du corail, un rĂ©el rayonnement international, pour intĂ©grer mĂȘme le top 10 mondial (6e rang).

On retient Ă©galement la marginalisation, progressive, du festival international de Tabarka, tout un symbole aussi bien pour la ville que sa population. D’ailleurs, la 60e Ă©dition de 2024 a failli ĂȘtre annulĂ©e, en raison d’un budget dĂ©risoire de 160 mille dinars, insuffisant pour financer mĂȘme un spectacle de cabaret !

Pourtant, dans les annĂ©es 60, au moment mĂȘme oĂč Ă©mergeaient les premiers festivals d’étĂ©, Tabarka Ă©tait considĂ©rĂ©e, dĂ©jĂ , comme l’une des destinations culturelles et musicales par excellence et se distinguait mĂȘme par son slogan ou plutĂŽt son propre label « ne pas bronzer idiot», crĂ©ation de Lotfi Ben Hassine.

Un statut donc bien particulier que justifie la reproduction des plus grands noms de la chanson arabe et orientale. Il suffit de citer le concert d’Abdelhalim Hafez, en 1968, pour en mesurer l’importance.

Aujourd’hui, ce rendez-vous annuel incontournable est devenu malheureusement un simple passage culturel. Inodore et incolore. C’est, somme toute, un diagnostic dĂ©solant, car cette marginalisation de l’activitĂ© culturelle de la ville de Tabarka serait certainement trĂšs lourde de consĂ©quences, notamment en termes d’attractivitĂ© et de visibilitĂ© touristique.

Sans parler, bien entendu, d’un manque Ă  gagner assez consĂ©quent pour le produit para-touristique. Aujourd’hui, une chose est sĂ»re : la belle station balnĂ©aire de la cĂŽte Nord-Ouest est en train de s’étioler, perdant, au passage, tout ce qui faisait autrefois son originalitĂ©. Elle semble sombrer, de plus en plus, dans le dĂ©couragement et le dĂ©sespoir. 

Et Ă  dĂ©faut d’une rĂ©action urgente, elle risque de se retrouver, totalement, Ă  l’arrĂȘt. 

Une vĂ©ritĂ© inquiĂ©tante, mais surtout en contradiction avec la nouvelle politique nationale mise en place. On se souvient, que lors de sa visite rĂ©cente Ă  Dahmani, le Chef de l’Etat a rĂ©affirmĂ© la nĂ©cessitĂ© non seulement de respecter l’hĂ©ritage sinon le patrimoine culturel de nos rĂ©gions mais Ă©galement de chercher constamment Ă  le revaloriser.

Car, il est question de richesses nationales bien prĂ©cieuses.Un engagement qui nous autorise, tout de mĂȘme, de positiver et d’espĂ©rer toujours.  Et partant, on espĂšre que le projet «Costa Coralis», programmĂ© depuis quelques annĂ©es dĂ©jĂ , pourrait constituer une belle opportunitĂ© pour relancer la dynamique culturelle et touristique de la ville. Sauf que, lĂ  aussi, la dĂ©ception pourrait ĂȘtre profonde. C’est que certaines personnes parlent de contraintes, notamment financiĂšres et administratives infranchissables. Un bel alibi pour les architectes malintentionnĂ©s de planifier le transfert de ce mĂ©gaprojet ailleurs, comme c’était le cas avec d’autres projets. 

Heureusement, on n’en est pas encore lĂ .   

Vient de paraitre – « Kerkena, l’archipel de la charfiya » : Un voyage Ă  travers l’histoire millĂ©naire de l’üle

Cet ouvrage s’intĂšgre dans la collection Saveurs et savoir-faire et va bien au-delĂ  des clichĂ©s de cartes postales. Il propose une immersion dans un mode de vie insulaire unique, façonnĂ© par la mer, le vent et une mĂ©moire collective enracinĂ©e.

Paru en juin 2025, «Kerkena, l’archipel de la charfiya» est un nouvel ouvrage dĂ©diĂ© Ă  l’histoire et aux traditions de l’archipel de Kerkennah, situĂ© Ă  18 km au large de Sfax. Ce livre de 83 pages met Ă  l’honneur une technique de pĂȘche ancestrale : la charfiya, inscrite en 2020 sur la Liste reprĂ©sentative du patrimoine culturel immatĂ©riel de l’humanitĂ© par l’Unesco.

ÉditĂ© conjointement par l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (Amvppc) et les Éditions du patrimoine Maghreb MĂ©diterranĂ©e (Epmm/alif), cet ouvrage s’intĂšgre dans la collection Saveurs et savoir-faire. Deux autres titres sont dĂ©jĂ  parus dans cette collection multilingue (arabe, français et anglais) : PotiĂšres de Sejnane – sans tour ni four (janvier 2025) et La Harissa tunisienne, un livre qui ne manque pas de piment (mai 2024).

L’archipel de Kerkennah est mentionnĂ© dĂšs l’AntiquitĂ© par l’historien grec HĂ©rodote (484-425 av. J.-C.), qui Ă©voque une Ăźle nommĂ©e Kyranis, peuplĂ©e d’oliviers et de vignes, accessible facilement depuis le continent. À travers les Ăąges, Kerkennah a Ă©tĂ© un repĂšre pour les navigateurs, un abri temporaire et un lieu d’approvisionnement en eau douce. L’üle a portĂ© divers noms selon les civilisations : Kerkinitis, Kerkinna, Kerkina ou encore Cercina chez les Grecs et les Latins. Aujourd’hui, elle est connue sous les appellations Kerkena, Kerkennah ou Qarqna. 

L’ouvrage se compose de cinq chapitres principaux : Au cƓur de l’histoire, Scanner d’un archipel, PĂȘches et charfiya, Les voiles latines et Les Kerkenniens ichtyophages

Il s’ouvre sur une carte dĂ©taillĂ©e de l’archipel en double page, situant d’emblĂ©e le lecteur dans ce territoire singulier.

Les textes sont signĂ©s par Viviane Bettaieb, passionnĂ©e par l’histoire mĂ©diterranĂ©enne, Ameur Oueslati, universitaire spĂ©cialisĂ© en gĂ©omorphologie cĂŽtiĂšre, et illustrĂ©s par les photographies de Mohamed Salah Bettaieb, photographe reconnu pour ses ouvrages patrimoniaux.

L’élaboration du contenu s’appuie sur des recherches approfondies dans les Archives et la BibliothĂšque nationales de Tunisie, enrichies par les tĂ©moignages des habitants et les apports d’institutions spĂ©cialisĂ©es.

La charfiya est une technique de pĂȘche fixe et respectueuse de l’environnement, exploitant les conditions hydrographiques, les courants marins et la topographie sous-marine. Des palmes disposĂ©es en murs dans le fond marin forment un piĂšge en entonnoir. Les poissons, portĂ©s par la marĂ©e descendante, s’y engouffrent naturellement et sont capturĂ©s vivants, sans abĂźmer les fonds.

Cette pratique saisonniĂšre s’étend de l’équinoxe d’automne Ă  juin, permettant la rĂ©gĂ©nĂ©ration de la faune marine. Chaque annĂ©e, le remontage des charfiyas donne lieu Ă  des rituels collectifs : repas partagĂ©s, priĂšres et transmission des savoir-faire.

«Kerkena, l’archipel de la charfiya» va bien au-delĂ  des clichĂ©s de cartes postales. Il propose une immersion dans un mode de vie insulaire unique, façonnĂ© par la mer, le vent et une mĂ©moire collective enracinĂ©e. Ce livre ouvre de nouvelles perspectives sur un territoire discret, mais riche d’enseignements.

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