Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Lancement d’une plateforme numérique dédiée au suivi de l’avancement de la réalisation des projets publics

Le conseil ministériel a examiné, à cette occasion, des projets de développement en cours de réalisation dans les différents secteurs d’activité, à savoir la santé, le transport, léducation, l’infrastructure, les technologies de la communication, lagriculture, lindustrie, lénergie notamment les projets daménagement des zones industrielles et la construction de nouvelles centrales de production de lélectricité à partir de lénergie solaire . Il a en outre, examiné létat davancement des projets relatifs au développement intégré, et aux filières de lenvironnement, de la formation professionnelle, de lenseignement supérieur, de la recherche scientifique, du sport et de la culture.

Les meilleurs bacheliers à l’échelle nationale originaires d’Ariana, de Kasserine, Ben Arous, Bizerte, Le Kef et la Manouba

Les lauréats nationaux de la session principale du baccalauréat 2025, ayant obtenu les moyennes les plus élevées dans les différentes sections, sont répartis sur les gouvernorats d’Ariana, Kasserine, Ben Arous, Bizerte, Le Kef et Manouba.

Les résultats de la session principale du baccalauréat 2025, publiés ce samedi soir via le service de SMS, ont révélé que l’élève Mohamed Nasraoui, de la section Mathématiques du Lycée Pilote d’Ariana, a obtenu la meilleure moyenne nationale avec 19,95.

L’élève Eya Barhoumi s’est distinguée dans la section Sciences Techniques au Lycée Pilote de Kasserine, avec une moyenne de 19,76. Quant à Aïcha El Fekih, du Lycée Pilote d’El Menzah 8 dans le gouvernorat d’Ariana, elle a obtenu la meilleure moyenne dans la section Sciences Expérimentales avec 19,66.

La meilleure moyenne dans la section Informatique a été attribuée à l’élève Jihad Rizgani, du lycée Nouvelle Médina 3 dans le gouvernorat de Ben Arous, avec 19,53. Pour la section Économie et Gestion, c’est l’élève Mariem Ayadi, du lycée de Menzel Bouzelfa dans le gouvernorat de Bizerte, qui a obtenu la meilleure moyenne avec 18,54.

Dans la section Sport, l’élève Yasmine Ben Zouina, du lycée 2 Mars 1934 à Le Kef, a obtenu la meilleure moyenne avec 18,29. Enfin, l’élève Mohamed Malek Chaalali, du lycée Avenue de l’Indépendance à Chebbaou Oued Ellil dans le gouvernorat de Manouba, a obtenu la meilleure moyenne nationale dans la section Lettres avec 16,64.

Les statistiques du ministère de l’Éducation indiquent que le taux de réussite à la session principale du baccalauréat 2025 a atteint 37,08 %, avec 53 721 élèves admis sur un total de 144 863 élèves ayant passé les épreuves écrites de cette session.

CSS – Mohamed Kouki entraîneur et Tarak Salem directeur sportif : On annonce la couleur

Le Comité de direction provisoire en place reconduit par le Haut comité de soutien a vite retroussé les manches pour s’attaquer à une tâche des plus ardues.

La Presse — C’est sans doute un premier pas important que vient de faire la jeune direction du CSS conduite par Mehdi Frikha auquel on reconnaît le mérite de ne pas avoir capitulé face à une crise financière aiguë qui a découragé au point de faire fuir les responsables les plus rompus aux dures batailles de gestion d’un grand club à la dérive.

Le mérite d’avoir donné un premier signe d’apaisement et de retour de la sérénité en commençant par engager Mohamed Kouki comme chef du staff technique et Tarak Salem comme directeur sportif. Les deux hommes vont travailler ensemble et en parfaite harmonie pour faire oublier le très mauvais parcours de la saison passée et essayer de repartir du bon pied cette année.

Le contrat d’un an signé avec Mohamed Kouki montre bien que ce n’est pas un projet de reconstruction sur le long terme mais que c’est plutôt un plan de redressement et un œil sur l’immédiat. Plus donc un jour à perdre pour mettre sur pied un nouvel effectif et entamer les premiers préparatifs du championnat.

«Le 9 août, jour du coup d’envoi, est tout proche», a déclaré le nouvel entraîneur sfaxien juste après la signature de son contrat, ajoutant que «la première décision prise est la reprise des entraînements à partir de mardi 24 juin».  Ce technicien, qui n’a pas eu peur de prendre les manettes d’un CSS en panne de résultats la saison passée et qui a réussi avec les moyens de bord et un effectif pas très riche à arracher sur le fil la 3e place du podium, n’est pas du tout effrayé de composer, cette fois dès le départ, avec un groupe plus réduit et qui a besoin de gros renforts en piliers pour être rebâti sur des bases plus solides. «Nous allons travailler pour une douce remontée de la pente», plaide- t- il. 

Résoudre l’épineux problème des litiges

Le premier outil de  travail que doit lui donner la direction du CSS c’est de sauver ce qui peut l’être en sauvegardant d’abord les joueurs- clés de l’ossature de l’équipe encore sous contrat. Un quatrième salaire a été ainsi remis aux joueurs pour éviter le piège de rupture unilatérale de contrat pour trois salaires consécutifs  impayés.

Après l’arrangement trouvé avec Moussa Bella Conté pour rester, les discussions avec le trio Hichem Baccar, Fabien Winley et Baraket Lahmidi sont en train d’avancer et devraient normalement déboucher sur un accord ce week-end. Une fois ces dossiers clôturés, les efforts seront concentrés pour résoudre l’épineux problème des litiges nationaux et de la levée rapide de l’interdiction de recrutement pour étoffer l’effectif dès l’ouverture du mercato estival.

C’est ce deuxième pas que le Comité de direction provisoire doit franchir pour que l’on puisse parler d’un début de sortie de crise et de lendemains moins inquiétants.

Foot – Coupe du monde des clubs (3e J-Gr:D)- ES Tunis : Belaïli absent contre Chelsea

L’attaquant international algérien Youcef Belaïli, l’une des pièces maitresses de l’ES Tunis, manquera le prochain match de son équipe contre Chelsea, prévu mercredi prochain pour le compte de la troisième et dernière journée de la Coupe du mondes des clubs 2025 (groupe D), en cours aux Etats-Unis.

Au cours du match décisif face à Chelsea pour la qualification au 2e tour du mondial des clubs, l’entraineur des « Sang et Or » Maher Kanzari, sera privé de Youcef Belaïli, averti à deux reprises devant Flamengo puis Los Angeles FC et par conséquent suspendu.

Cette rencontre programmée le mercredi 25 juin à 02h00 du matin, déterminera l’équipe du groupe D qui accompagnera Flamengo en huitièmes de finale de la Coupe du monde des clubs 2025.

L’Espérance Sportive de Tunis n’aura pas d’autre choix que la victoire lors de cette rencontre pour se classer à la deuxième position.

Pour rappel, la commission technique du mondial des clubs 2025, a désigné l’attaquant algérien Youcef Belaïli, comme meilleur joueur du match remporté la veille par son club face au Los Angeles FC 1-0.

CAB – Assemblée générale élective : Ce sera le 14 juillet !

Le comité provisoire du CAB a annoncé dans un communiqué qu’il tiendrait son assemblée générale évaluative de la saison 2024-2025 le lundi 14 juillet à partir de 17h00 dans un hôtel de la ville.

La Presse — A cette occasion, l’on présentera les rapports moral et financier avant de clore cette première partie des travaux. Dans un deuxième temps, on passera à l’élection du nouveau bureau directeur, si la majorité absolue, c’est-à-dire plus de 50 pour cent des adhérents  sont présents.

Mais avant cela, le chemin qui mène aux travaux de l’assemblée élective est long et semé d’obstacles.

La date du dépôt des candidatures est ouverte depuis le 18 juin et les cartes d’adhérents de la saison 2024- 2024 sont encore disponibles jusqu’à la veille de ladite assemblée.

Un apport de 100.000 dinars pour briguer…

À l’heure où nous mettons sous presse, il n’y a toujours pas de candidats. Il est à rappeler que les membres doivent être âgés d’au moins 25 ans, alors qu’un éventuel candidat à la présidence doit avoir au minimum l’âge de 35 ans.

En cette période de crise financière au sein du club, un apport de 100.000 dinars «sans retour»  est une autre condition imposée à tout nouveau responsable pour accéder aux affaires. Voilà donc pour l’essentiel. Nous y reviendrons…

Basket : L’AfroBasket pointe à l’horizon !

L’équipe nationale n’a pas la vue claire à quelques semaines d’une échéance capitale.

La Presse — La compétition nationale et le déplacement de l’USM au BAL ont fixé l’attention de tous et contribué à faire passer au second plan l’activité de l’équipe nationale, alors que les adversaires potentiels de l’équipe de Tunisie à l’AfroBasket sont en pleine préparation.

Cette édition 2025 se tiendra en Angola, pays qui a organisé le tournoi à trois reprises (1989, 1999 et 2007). Elle aura lieu en août prochain. La Tunisie a remporté les deux dernières éditions du tournoi en 2017 à domicile avant de soulever son troisième trophée en 2021 à Kigali, au Rwanda.

Toujours dans le cadre du nouveau système de compétition de la Fiba, les 16 équipes qui participent à l’AfroBasket se qualifient pour les éliminatoires africaines de la Coupe du monde. Il y a  donc du travail à faire.

Pas de réaction

Certes, diront les optimistes, presque les meilleurs éléments étaient sous pression, mais rien ne vaut une préparation uniforme, capable de réanimer l’esprit de groupe et relancer l’effort vers un même objectif.

Il y a également des questions administratives qu’il faut régler.

Nous savons que le bureau provisoire de la Ftbb a été désigné pour gérer les affaires courantes jusqu’à la prochaine assemblée générale.

Ces personnes, qui se sont portées volontaires pour prendre le relais, il ne faudrait pas les laisser tomber au point de devenir des cibles pour ceux que l’on  a remerciés après leur très long bail.

D’ailleurs, on ne s’est pas privé  de leur reprocher leur léthargie face au dossier de naturalisation d’un joueur à soumettre et à appuyer. Ce dossier n’est pas facile. Et ce n’est pas le comité provisoire seul  qui pourra le résoudre et le défendre auprès des autorités compétentes.

C’est au ministère  de soutenir ceux qu’il a lui-même choisis pour l’aider à sortir le basket-ball de sa mauvaise passe.

Cette absence totale de réaction est frustrante. Après tout, c’est le prestige de l’équipe de Tunisie qui est en jeu.

On ne semble pas s’en rendre compte. Un entraîneur national, tout un encadrement technique au…, chômage forcé, des joueurs en partie en vacances et personne ne bouge.

Y a-t-il un service qui s’occupe (donc payé pour s’inquiéter) de ces équipes nationales?

En admettant que la fédération n’ait pas réagi, comment expliquer cette indifférence coupable?

Le chef de la diplomatie turque accuse l’entité sioniste d’entraîner la région vers un « désastre total »

« Israël entraîne désormais la région au bord d’un désastre total en attaquant l’Iran, notre voisin », a déclaré le chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan, lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Istanbul. « Il n’y a pas de problème palestinien, libanais, syrien, yéménite ou iranien, mais il y a clairement un problème israélien », a lancé Hakan Fidan, appelant à stopper l’ »agression sans limites » contre l’Iran.

« Nous devons empêcher que la situation ne dégénère en une spirale de violence qui mettrait encore davantage en péril la sécurité régionale et mondiale », a ajouté le ministre turc devant plusieurs dizaines de ses homologues de pays membres de l’OCI.

Les Houthis menacent d’attaquer les navires américains en mer Rouge si les États-Unis frappent l’Iran

« Si les États-Unis prennent part à une attaque et une agression contre l’Iran aux côtés de l’ennemi israélien, les forces armées Houthis viseront leurs navires et bâtiments de guerre en mer Rouge », a affirmé, samedi, le porte-parole militaire des Houthis du Yémen, Yahya Saree, dans une vidéo.

« Nous nous tiendrons aux côtés de tout pays arabe ou islamique qui subit l’agression sioniste ou qui décide d’y faire face. Nous n’abandonnerons pas nos frères de la bande de Gaza », a-t-il ajouté.

Camera arabe de férid boughedir restauré, en premiere mondiale à bologne : Une caméra contre l’amnésie arabe

La bonne nouvelle, c’est que Caméra arabe, le documentaire de Férid Boughedir, revient dans une version restaurée en 4K. L’autre bonne nouvelle — et elle est de taille —, c’est que ce film tunisien porteur d’un témoignage précieux  a été sélectionné officiellement au prestigieux festival Il Cinema Ritrovato de Bologne, dans sa 39e édition (21–29 juin 2025), consacrée aux chefs-d’œuvre retrouvés du patrimoine mondial. Une première mondiale.

Ce retour en lumière n’a pourtant pas été sans obstacle. Alors que son pendant africain, Caméra d’Afrique (1983), avait été accueilli à bras ouverts à Cannes Classics en 2019, Caméra arabe a longtemps peiné à trouver un écran à la hauteur de son message. Restauré depuis 2024, il a été écarté, sans explication officielle, des circuits habituels des festivals de classiques restaurés.

En cause, une séquence clé du film : celle du long-métrage Kafr Kassem de Borhane Alaoui, montrant l’armée sioniste ouvrant le feu sur des paysannes palestiniennes désarmées.

Sorti en 1987 et sélectionné à Cannes, Caméra arabe est plus qu’un simple documentaire. C’est une déclaration d’amour — et de résistance — au cinéma arabe engagé né après la guerre des Six-Jours. Un cinéma d’auteur critique, souvent autoproduit, venu bousculer le monopole du cinéma égyptien commercial.

Boughdir y dresse une cartographie passionnée de cette «nouvelle vague» arabe à travers des extraits puissants et des témoignages rares de ses figures phares : Youssef Chahine, Omar Amiralay, Michel Khleifi, Abdellatif Ben Ammar, Borhane Alaouié, pour ne citer qu’eux.

Le montage, signé par feu Moufida Tlatli — encore monteuse avant de devenir la première réalisatrice tunisienne — donne au film un rythme audacieux, à la fois analytique et profondément incarné. Mais c’est sans doute ce que le film ose montrer qui en a freiné la diffusion. Boughdir lui-même s’interroge : la présence de la séquence du massacre de Kafr Kassem, commis en 1956 et reconstitué dans le film éponyme du cinéaste libanais, serait-elle devenue «gênante» dans le contexte géopolitique actuel ?

Une hypothèse d’autant plus crédible que le réalisateur tunisien avait, en 2024, placé la Palestine au cœur des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) qu’il présidait, consacrant une section entière au cinéma palestinien, comme un acte de fidélité à ses convictions historiques.

C’est donc l’Italie qui brise le silence. Grâce à Gian Luca Farinelli, président de la Cinémathèque de Bologne et directeur du Cinema Ritrovato, Caméra arabe trouve enfin une scène à sa mesure.

Caméra arabe sera projeté dans la section “Documentaires retrouvés” le 24 juin, présenté par Férid Boughedir. Il rejoindra ainsi deux autres films tunisiens restaurés — L’Homme de cendres de Nouri Bouzid et La Noce du Nouveau Théâtre — à l’affiche à Bologne, preuve de la vitalité du patrimoine cinématographique tunisien.

On croit savoir également que la version restaurée du film est attendue à Tunis en décembre prochain lors de la 35e édition des JCC, sous la direction de Tarak Ben Chaabane. Une restitution naturelle.

L’audiovisuel entre l’Italie et la Tunisie – Etat des lieux : Du chemin reste à faire

Une table ronde tenue récemment a permis aux participants de donner leurs points de vue sur cette expérience intéressante qui permet aux cinéastes des deux rives de la Méditerranée de développer des films en commun, mais il reste encore du chemin à faire, notamment au niveau de la diffusion des films coproduits.

La Presse — Dans le cadre d’Italian Screens, manifestation cinématographique du cinéma   contemporain italien qui se tient jusqu’au 22 juin au cinéma Agora à La Marsa, une table ronde intitulée « L’audiovisuel entre l’Italie et la Tunisie : état des lieux », organisée au Cnci, a réuni plusieurs professionnels tunisiens et italiens du secteur de l’audiovisuel, mercredi dernier, à la Cité de la culture, pour mettre au point la coopération cinématographique entre les deux pays.

Dirigée par le réalisateur de « Asfour Jenna », Mourad Ben Cheikh, la table ronde a permis aux participants de donner leurs points de vue sur cette expérience intéressante qui permet aux cinéastes des deux rives de la Méditerranée de développer des films en commun, mais il reste encore du chemin à faire, notamment au niveau de la diffusion des films coproduits. 

Au cours de son intervention en visioconférence, Roberto Stabile, responsable de l’internationalisation à la Direction générale du cinéma et de l’audiovisuel du MiC à Cinecittà, s’est félicité de ce partenariat en matière d’audiovisuel entre les deux pays qui partagent une longue histoire commune, soulignant par ailleurs que ces débuts prometteurs pourront se poursuivre pour de nouvelles perspectives dans l’avenir. 

Mourad Ben Cheikh, modérateur de la table ronde, qui a bénéficié du soutien financier de ce fonds pour la réalisation de « Asfour Jenna », s’est interrogé sur le potentiel de financement des films en commun et les horizons de ce partenariat d’échanges. Il s’agit-là d’un laboratoire de développement de films et non seulement un lieu de tournage comme le fut autrefois la Tunisie. 

De son côté, Ginella Vocca, directrice du Medfilm festival, a indiqué que depuis 2018, il y a eu plusieurs accords de coproductions avec plusieurs pays. La Tunisie est le seul pays d’Afrique du Nord qui a bénéficié d’un accord de coproduction, renouvelé chaque année, en raison de l’histoire commune entre les deux pays et la rencontre entre des énergies fortes de part et d’autre. 

Le producteur Habib Attia a mis l’accent sur la proximité culturelle et sociale entre les deux pays qui a permis la création de ce Fonds de développement de l’audiovisuel sans lequel certains films n’auraient pas vu le jour mais le chemin reste encore long pour aboutir à la matérialisation d’un Fonds de coproduction invitant les institutions à apporter une attention particulière à ce projet. 

Le réalisateur Mohamed Challouf a insisté sur la sauvegarde du patrimoine audiovisuel en invitant les autorités des deux pays à mettre en place un accord cadre pour la sauvegarde des films anciens, d’autant plus que l’Italie dispose du savoir-faire et de l’expertise dans ce domaine ainsi que la réactivation de la diffusion des films italiens en Tunisie. 

Prenant la parole, le réalisateur Habib Mestiri, qui a longtemps travaillé en Italie, a signalé que ce Fonds de développement est une étincelle pour relancer la production à quatre mains. Il y a lieu de mettre en place un vrai Fonds de coproduction qui permettra de valoriser le cinéma tunisien et aux cinéastes de ne pas faire la queue avec les Italiens pour obtenir des sommes dérisoires. Le Cnci n’a pas fourni de chiffres sur le nombre de films ayant bénéficié de l’aide du Fonds de développement de l’audiovisuel, ni des projets qui ont été réellement concrétisés. Dans l’attente, pour rappel, l’aide est fournie aux projets de films de fiction, de documentaires et d’animation dont la durée est supérieure à 52 minutes. Les œuvres doivent être destinées à une première diffusion dans les salles de cinéma.

Après avis d’une commission, la subvention accordée par le Fonds n’excède pas 70% des dépenses de développement d’un projet. Elle est plafonnée à 30 mille euros pour la partie italienne et 50 mille dinars pour la partie tunisienne. Pour bénéficier des subventions, les films doivent impliquer, d’une part au moins un producteur établi en Tunisie, d’autre part, au moins un producteur fiscalement résidant en Italie. Un projet ayant déjà obtenu une aide publique à la production du ministère de la Culture ou du Cnci, quelle qu’elle soit, n’est pas éligible à l’aide de ce Fonds cinématographique tuniso-italien.

L’homme de culture Mohamed Hichem Bougamra s’est éteint à l’âge de 84 ans

Mohamed Hichem Bougamra, figure éminente de la scène culturelle et artistique, est décédé ce jeudi 19 juin 2025 à l’âge de 84 ans.

Dans ses faire-part séparés, le ministère des Affaires culturelles et l’Etablissement de la Télévision nationale ont adressé leurs sincères condoléances à la famille du défunt à toute la famille culturelle et médiatique élargie.

Ils ont regretté la perte d’une figure éminente de la scène culturelle et artistique nationale disparue après un long et riche parcours étalé sur près de d’un demi siècle.

Mohammed Hichem Bougamra (21 février 1941- 19 juin 2025) est originaire de la ville de Wardanine, relevant du gouvernorat de Monastir.

Le défunt a entamé son parcours professionnel à la direction des programmes de la « Radiodiffusion-télévision tunisienne » de 1979 à 1981.

Créée en 1957, la « Radiodiffusion-télévision tunisienne » est devenu, en 1990, « Établissement de la radiodiffusion-télévision tunisienne (ERTT), avant la scission de l’établissement en deux, en 2006 : Etablissement de la Radio tunisienne et Etablissement de la Télévision nationale.

Hichem Bougamra était un écrivain multidisciplinaire qui a écrit dans divers genres littéraires, de la poésie à l’essai jusqu’à la nouvelle et le roman. Certaines de ses œuvres ont été publiées dans des journaux et revues tunisiens et arabes.

Il est également scénariste de séries télévisées avec « Warda » qui est l’une de ses dernières oeuvres dramatiques.

En 1984, il avait rejoint l’Union des Écrivains tunisiens puis le Comité Permanent de la Culture Arabe à Rabat, en tant que membre actif. Il a également apporté son expertise sur les questions culturelles en région arabe dans le cadre de l’Organisation arabe pour l’Education, la Culture et les Sciences (ALECSO) dont le siège est à Tunis.

Service national : Répondre à l’appel du devoir

Pour rejoindre les rangs de l’armée, il y en a, aujourd’hui, plus d’une piste. En fait, accomplir spontanément son Service national ou le compenser financièrement dans le cadre des affectations individuelles, l’essentiel est de répondre à l’appel. 

La Presse — On ne naît pas soldat, on le devient ! L’accomplissement du Service national, certes, le permet, du fait qu’il s’agit d’un devoir sacré imposé par la loi 2004-1 du 14 janvier 2004. D’autant que son article 2 l’explique, en toute précision: « Tout citoyen âgé de 20 ans doit se présenter volontairement pour accomplir le Service national, il demeure dans l’obligation de l’accomplir jusqu’à l’âge de 35 ans ».

Nul n’est censé faillir à son devoir !

Mais, cela n’est pas toujours évident, vu que la réticence à cet appel n’est plus à démontrer. Sauf qu’après la révolution, le service militaire n’a jamais été aussi sollicité. Nombreux sont les jeunes qui avaient, alors, honoré leurs engagements patriotiques. En 2011, rappelle-t-on, ils étaient plus de 10 mille inscrits au Centre de régional de conscription et de mobilisation (Crcm) de Béja, affichant ainsi un pic jusque-là historique. Soit un grand respect distingué fut, à l’époque, accordé à l’armée. Mais, cela n’a pas duré longtemps.

Entre-temps, les rafles militaires ont cessé d’avoir lieu régulièrement, bien que la communication à ce propos ne s’arrête pas. Au début de cette année, le ministère de la Défense avait organisé des journées de sensibilisation dans plusieurs régions, au profit de toutes les structures militaires et civiles impliquées dans la préparation des jeunes Tunisiens au recrutement. 

Passer sous les drapeaux, c’est, en fait, un droit civique et un devoir patriotique. Servir dans l’armée, toutes unités confondues, est un engagement citoyen que l’on doit honorer volontairement. Cela dit, tout jeune ayant atteint 20 ans, âge légal pour passer sous les drapeaux, doit spontanément répondre à l’appel. Parlons-en ainsi, nul n’est censé s’en abstenir, sauf en cas de raison majeure liée, entre autres, à la santé, à des préoccupations scolaires ou dans des cas où le jeune concerné est reconnu temporairement soutien de famille. Certes, il y a d’autres exemptés, mais l’essentiel est de savoir que ces exceptions ne font pas la règle. Ceci n’est qu’un sursis à l’accomplissement du Service national. 

Affectations individuelles, quoi de neuf ?

Au cours de l’année, on compte quatre sessions de conscription et de mobilisation, en mars, juin, septembre et décembre, car l’institution militaire aurait toujours besoin de jeunes recrues. Celui qui ne se présente pas pour régulariser sa situation est considéré, au sens de la loi en vigueur, comme ayant commis l’infraction prévue par l’article 66 du code de la justice militaire, et puis son dossier est transmis automatiquement à cette instance judiciaire. 

Et les sanctions pouvant, en effet, aller de peines de prison à des amendes, censées entacher son casier judiciaire et restreindre sa participation à diverses activités, en plus de le soumettre à une surveillance. 

Insoumis, le jeune concerné est classé recherché

Devenir un soldat, il y en a, aujourd’hui, plus qu’une piste. Qu’en est-il des affectations individuelles, étant comme un mode d’incorporation militaire alternatif? Bien qu’elles aient été provisoirement suspendues, ces affectations individuelles sont restées plutôt conditionnées et beaucoup plus simplifiées. Sans pour autant être privé de son travail ou écarté de son projet. Absentéisme ou réticence, on n’en a plus droit. 

Toutefois, il y a volonté de tout réviser. 

D’ailleurs, des amendements seront apportés sur les affectations individuelles concernant le Service national. En fait, un nouveau projet de loi y afférent est en gestation au département de la conscription et de la mobilisation au ministère de la Défense en vertu duquel, les jeunes qui ne peuvent abandonner leur emploi pourraient être autorisés à s’acquitter d’une taxe financière pour compenser leur Service national. 

Cela aurait pu être une manière d’inciter les réticents à rejoindre les rangs de l’armée. Et bien une solution !

19.95: la meilleure moyenne nationale obtenue au baccalauréat par le matheux Mohamed Nasraoui

Le Ministère de l’Éducation a publié aujourd’hui, samedi 21 juin 2025, les résultats de la session principale de l’examen du Baccalauréat. Voici la liste des lauréats au niveau national :

Section Mathématiques : Mohamed Nasraoui (19,95) – Lycée Pilote Mohamed Fradj Chadli à Ariana.
Section Sciences Techniques : Eya Barhoumi (19,76) – Lycée Pilote de Kasserine.
Section Sciences Expérimentales : Aïcha Fkih (19,66) – Lycée Pilote Bayram V à Menzah 8.
Section Sciences Informatiques : Jihad Rezgani (19,53) – Lycée Abdelaziz Khouja à Kelibia.
Section Économie et Gestion : Mariem Ayadi (18,54) – Lycée Menzel Bouzelfa.
Section Sport : Yasmine Ben Zouina (18,29) – Lycée 2 Mars 1934 au Kef.
Section Lettres : Mohamed Malek Chaalali (16,64) – Lycée Avenue de l’Indépendance à Chebbaou Oued Ellil.

Métlaoui – Transport interurbain : Le cri des usagers face au laxisme

La Presse — Dans les ruelles animées de Métlaoui, ville phare du bassin minier tunisien avec ses plus de 40 000 habitants, le quotidien des citoyens est marqué par une réalité amère lorsqu’il s’agit de leurs déplacements interurbains. L’accès aux transports, loin d’être une commodité, s’apparente souvent à un véritable calvaire, un défi récurrent qui pèse lourdement sur la vie sociale et économique de cette communauté.

La rareté des bus : un luxe inabordable

Le principal vecteur de ce calvaire réside dans l’insuffisance criante des moyens de transport en commun. Seuls une dizaine de bus sont alloués aux lignes stratégiques reliant Métlaoui à Tunis, Sousse et Monastir. Ce chiffre, dérisoire au regard de la population de la ville, transforme chaque départ en une course contre la montre, une loterie où la chance de trouver une place est infime.

Le problème atteint son paroxysme lors des périodes de forte affluence : les fêtes de l’Aïd, les vacances scolaires et à l’approche de l’été. Les scènes de bousculade et d’attente interminable sont monnaie courante, laissant les usagers exsangues, leur espoir de voyager s’amenuisant à chaque minute qui passe.

Louages : une alternative insuffisante et sous tension

Face à ce déficit criant, les louages sont naturellement sollicités comme alternative. Cependant, leur nombre est tout aussi insuffisant pour absorber la demande colossale. La concurrence pour une place est féroce, et les tarifs, bien que réglementés, peuvent devenir un fardeau pour les budgets modestes, surtout lorsque la nécessité de se déplacer est impérieuse. Le système, déjà sous tension, ne fait que refléter la défaillance structurelle du transport public dans la région.

Métlaoui, une étape de transit à double tranchant

À cette problématique s’ajoute une spécificité qui complique davantage la situation des citoyens: la ville est une station de transit pour les bus en provenance de Tozeur. Si cette position géographique peut sembler avantageuse, elle se révèle être un inconvénient majeur.

Les places disponibles dans ces bus sont souvent déjà occupées par les voyageurs de Tozeur, réduisant ainsi les chances pour les citoyens de Métlaoui de trouver une place assise. Il en résulte des scènes de frustration, où des bus, bien que passant par la ville, ne peuvent offrir le service espéré à ses habitants.

Le train : un espoir mitigé

Le récent rétablissement de la ligne ferroviaire reliant Redeyef à Sfax et Tunis a été accueilli avec un mélange d’espoir et de scepticisme. Sur le papier, cette initiative semble être une bouffée d’oxygène pour la population de Métlaoui, offrant une alternative tant attendue. Cependant, la réalité est plus nuancée.

La fréquence des trains reste insuffisante, ne permettant pas de répondre efficacement à la demande des usagers. De plus, le confort à bord, souvent rudimentaire, laisse à désirer, transformant un voyage qui devrait être reposant en une expérience parfois pénible. L’espoir d’un transport plus fluide se heurte ainsi aux limites de l’infrastructure et de l’organisation.

En somme, le quotidien des habitants de Métlaoui est marqué par une lutte constante pour l’accès à des moyens de transport décents. L’insuffisance des bus, la tension sur les louages, la spécificité de la ville comme étape de transit, et les limites du service ferroviaire dessinent un tableau sombre où le droit à la mobilité est bafoué. Il est urgent que les autorités compétentes se penchent sérieusement sur cette situation, car le désenclavement de Métlaoui et le bien-être de ses habitants passent inévitablement par une amélioration significative et durable de ses liaisons interurbaines.

Baccalauréat 2025 : Répartition complète des résultats de la session principale par section

Selon le ministère de l’Éducation, le nombre de candidats ayant réussi la session principale du baccalauréat 2025 s’élève à 53 721, soit un taux de réussite de 37,08 %. Par ailleurs, 46 282 candidats (soit 37,95 %) sont admis à la session de contrôle, tandis que 44 213 candidats ont échoué définitivement, représentant 30,52 %.

Le nombre total d’élèves inscrits à ces examens nationaux s’élève à 151 779 candidats, répartis comme suit par section :

  • Économie et gestion : 49 225 candidats

    • 13 584 admis

    • 13 661 session de contrôle

    • 8 269 recalés

  • Sciences expérimentales : 30 481 candidats

    • 13 331 admis

    • 8 328 session de contrôle

    • 7 343 recalés

  • Lettres : 27 079 candidats

    • 5 844 admis

    • 11 116 session de contrôle

    • 8 269 recalés

  • Mathématiques : 8 224 candidats

    • 5 980 admis

    • 1 391  session de contrôle

    • 609 recalés

  • Sciences de l’informatique : 14 593 candidats

    • 6 843 admis

    • 4 271  session de contrôle

    • 2 963 recalés

  • Sciences techniques : 20 453 candidats

    • 6 885 admis

    • 7 097 session de contrôle

    • 5 588 recalés

  • Sport : 1 724 candidats

    • 1 254 admis

    • 418 session de contrôle

    • 30 recalés

Pourquoi : Les seniors attendent…

Alors que dans certains domaines, les choses avancent à un rythme satisfaisant, dans d’autres, cela traîne en longueur.

C’est ainsi que, concernant les seniors, on ne voit rien venir, malgré toutes les promesses.

On pourrait commencer par le plus simple, à savoir la gratuité, ou du moins une réduction, dans les transports. Cela coûterait si peu, étant donné que les personnes âgées ne sont pas de grands voyageurs. Ce serait un premier pas en attendant la suite. 

« Plastic Expo 2025 » : L’emballage se réinvente

À l’occasion des salons Plastic Expo et Pack Print Tunisia, organisés du 17 au 20 juin 2025 au Kram, les professionnels de l’emballage, du plastique et de l’imprimerie se sont réunirs pour valoriser un secteur en pleine transformation. Entre adaptation aux coûts, transition écologique, montée en gamme et ouverture à l’export, les industriels tunisiens affirment une vision ambitieuse et responsable. 

La Presse — Le secteur de l’emballage et du conditionnement, tout comme celui de l’imprimerie, sont aujourd’hui considérés comme des filières stratégiques sur lesquelles repose l’ensemble des industries manufacturières pour valoriser, protéger et commercialiser leurs produits. À ce titre, ils occupent une place centrale dans le tissu industriel tunisien, avec 404 entreprises dont la croissance annuelle est estimée à 10 %, représentant environ 4 % du PIB de l’industrie diverse, et employant plus de 25.000 personnes. 

Plus précisément, le secteur de l’emballage regroupe 261 entreprises, en majorité des PME, réparties selon les matériaux utilisés : le papier-carton représente 45 %, le plastique 25 %, le métal 22 % et le verre 2 %. Le secteur de l’imprimerie compte, quant à lui, 143 entreprises, dont 26 spécialisées dans la production de cahiers scolaires et 8 dans l’impression de journaux.

C’est dans ce contexte que se tient, du 17 au 20 juin 2025, au Parc des Expositions du Kram, le Salon international de l’emballage et de l’Imprimerie «Pack Print Tunisia», organisé en parallèle avec le Salon international du plastique «Plastic Expo». Organisé par la Société des foires internationales de Tunis, «Pack Print Tunisia» bénéficie du soutien de la Fédération nationale du Papier–Utica et du Centre technique de l’emballage et du conditionnement (Packtec).

À l’occasion de cette double manifestation, Inès Mhirsi, entrepreneure tunisienne, a affirmé que son entreprise n’a pas subi passivement la hausse des coûts, mais a su la transformer en levier économique. Selon elle, cela s’est traduit par une révision des formats, une optimisation de l’utilisation des matières premières et une refonte des flux de production. «L’objectif : produire plus intelligemment sans jamais compromettre notre niveau d’exigence», a-t-elle déclaré.

Une durabilité intégrée dans le modèle d’affaires

Elle a également expliqué que les investissements avaient été recentrés sur l’innovation et l’automatisation afin d’améliorer l’efficacité opérationnelle. Sa société a ainsi renforcé sa stratégie de sourcing en privilégiant des fournisseurs locaux, plus réactifs et alignés avec les standards de qualité. «Ces ajustements nous permettent aujourd’hui d’être plus agiles et résilients face aux évolutions du marché», a-t-elle ajouté. 

Mhirsi a aussi insisté sur l’importance des enjeux de durabilité, intégrés très tôt dans la stratégie de son entreprise. Elle considère la responsabilité environnementale comme un véritable moteur d’innovation. «Certifiés ISO 9001 version 2015, nous avons mis en place une politique RSE concrète. Nos emballages sont principalement fabriqués à partir de carton recyclé, source localement, et conçus pour être facilement recyclables, sans compromis sur la qualité», a-t-elle précisé.

Elle a poursuivi en expliquant que l’entreprise intervenait également sur ses procédés : optimisation des découpes, réduction de l’utilisation d’encre, mutualisation des transports avec d’autres sociétés du groupe. «Aujourd’hui, plus de 95 % de nos déchets cartons sont recyclés grâce à un partenariat avec une entreprise papetière, avec laquelle nous avons développé un circuit de valorisation. Ce sont des gestes concrets, de plus en plus appréciés par nos clients comme par nos équipes», a-t-elle souligné.

Concernant les marchés desservis, Mhirsi a indiqué que ses principaux clients provenaient des secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, de l’agroalimentaire et de la cosmétique. Malgré leurs spécificités, tous partageaient, selon elle, des exigences élevées en matière de qualité, de réactivité et de personnalisation.

Elle a précisé : «Nous adoptons une approche sectorielle rigoureuse, intégrant les spécificités techniques et réglementaires de chaque domaine. Le secteur automobile, par exemple, connaît d’importantes mutations telles que l’électrification et l’accent mis sur la traçabilité, qui exigent des emballages toujours plus techniques et sécurisés».

Pour répondre à ces attentes, son entreprise propose des solutions sur mesure, soutenues par une structure agile, une veille réglementaire active et des équipes proches du terrain.

Une industrie structurée et tournée vers l’export

Karim Ben Jemaa, directeur général d’Atlas Emballages et président du Groupement professionnel national des Industriels du papier et du carton, a, quant à lui, rappelé que le secteur tunisien de la transformation du papier et du carton constitue un pilier historique de l’industrie nationale. Il a souligné que ce secteur repose sur un savoir-faire éprouvé et une forte résilience acquise au fil du temps.

«Face à la volatilité des prix des matières premières, aux tensions géopolitiques et aux défis énergétiques, nos entreprises misent sur la valeur ajoutée, la réactivité et la personnalisation croissante de l’offre», a-t-il affirmé.

Il a également insisté sur la nécessité d’un investissement ciblé pour renforcer la compétitivité globale du secteur, en gardant une forte orientation client.

«Ce n’est plus uniquement une course aux coûts, mais un engagement qualitatif permanent», a-t-il estimé.Abordant la question des normes ESG, Ben Jemaa a déclaré que leur intégration était désormais incontournable. Il a observé que deux dynamiques se dessinaient: d’une part, les grandes entreprises exigent des engagements RSE concrets de la part de leurs fournisseurs ; d’autre part, les consommateurs eux-mêmes deviennent plus exigeants en matière de durabilité.

Selon lui, à l’export, la conformité environnementale n’est plus un atout différenciant, mais un prérequis. «Les entreprises tunisiennes s’engagent dans des démarches concrètes : certifications ISO 14001, labels FSC ou Pefc, bilans carbone, optimisation logistique, éco-conception…», a-t-il énuméré. Il a aussi mis en avant les progrès réalisés sur les volets sociaux et de gouvernance : «Conditions de travail, transparence, formation continue… les efforts sont réels et durables».

Interrogé sur le potentiel d’exportation, notamment vers l’Afrique, il a affirmé que la Tunisie dispose de nombreux atouts : un savoir-faire reconnu, une main-d’œuvre qualifiée, des équipements modernes et une position géographique privilégiée. Les liaisons maritimes fréquentes avec l’Europe constituent un avantage, tandis que la logistique avec l’Afrique subsaharienne reste un défi «mais un défi surmontable».

Enfin, Karim Ben Jemaa a souligné l’importance de l’action collective. Il a observé que lors des salons professionnels internationaux, ce sont les pavillons nationaux bien structurés qui retiennent l’attention. «C’est la raison pour laquelle nous avons créé notre groupement professionnel : fédérer les acteurs, promouvoir l’image du secteur à l’étranger et mutualiser certaines démarches. La réussite tunisienne passe par une vision commune et des alliances solides », a-t-il conclu.

En 2025, le secteur du plastique, de l’emballage et de l’imprimerie en Tunisie se distingue par une croissance dynamique, une orientation affirmée vers l’export et une meilleure structuration, notamment à travers des événements comme le Plastic Expo et Pack Print Tunisia. Toutefois, il reste confronté à des défis de taille, notamment environnementaux, liés à la pollution plastique, à la faible capacité de recyclage et aux nouvelles exigences réglementaires.

Les efforts en faveur de l’économie circulaire et de l’intégration de matériaux biodégradables sont en cours, mais doivent encore être renforcés. Le soutien des pouvoirs publics, en particulier à travers le Fonds de contrôle de la pollution, représente une opportunité. Cependant, il demeure indispensable d’accompagner ces actions par des investissements accrus dans les infrastructures et une régulation plus rigoureuse pour garantir la durabilité du secteur à long terme.

Retour sur le conseil des ministres du 19 juin à carthage : La souveraineté nationale n’est pas négociable

La Tunisie nouvelle se trouve, plus que jamais, en état de guerre frontale pour la libération nationale contre les forces occultes et autres lobbies qui noyautent les différents rouages de l’Administration et tentent d’entraver la bonne marche de la dynamique nationale et de semer la discorde en vue de s’en prendre aux fondements de l’Etat.

La Presse — Mais c’est compter sans la détermination et la fermeté affichées par le Président de la République qui confirme, depuis sa réélection, haut la main, en octobre 2024, l’engagement à conduire les affaires publiques dans un esprit de bonne gouvernance et de nette transparence.

Cette approche est maintes fois réitérée par le Chef de l’Etat qui, pas plus tard que ce jeudi, a réaffirmé cette tendance en présidant la réunion du Conseil des ministre au cours de laquelle il a insisté sur le fait que l’application de la loi ne saurait être piétinée, dans le sens où «nul n’est au-dessus de la reddition des comptes», tout en mettant l’accent sur le déroulement des activités de l’administration tunisienne dont la situation dans bon nombre de services publics est jugée comme étant loin des normes définies par l’État.

Le Président Kaïs Saïed a été, une fois de plus, clair et franc en révélant que, comme à l’accoutumée, certains responsables essaient, par leur comportement, «inadéquat» et souvent voulu, d’attiser le mécontentement social par n’importe quel moyen dans le but évident de créer des manifestations de sabotage.

Dans ce cadre, le Chef de l’Etat a renouvelé les accusations à l’encontre de plusieurs responsables qui ne remplissent pas leurs missions et bloquent, volontairement, l’évolution normale des projets publics, d’où l’obligation de mise à l’écart, annoncée, de ces personnes désormais à bannir des postes de responsabilité.

Autre anomalie, révélée par le Président de la République, dans la mesure où il s’est retrouvé face à des défaillances que le responsable local, à l’instar du délégué ou du «omda», aurait pu arranger pour assurer le bon vécu quotidien des citoyens.

A ce propos, le Chef de l’Etat fournit des cas significatifs de certaines irrégularités dans la gestion de l’eau potable dans le gouvernorat du Kef, où des factures falsifiées ont été émises, ainsi que des coupures d’eau et d’électricité jugées «injustifiées» dans plusieurs régions à la veille de l’Aïd el-Idha.

D’où l’appel présidentiel à une révision totale du modèle de gestion des services publics essentiels, tels que la santé, les transports ou encore le marché de gros.

En outre, l’idée de garantir une révolution administrative et culturelle devant suivre celle législative a été remise sur le tapis afin qu’il y ait la symbiose tant souhaitée entre la construction d’un État social, la justice économique, la transparence et la fin de la marginalisation, tout en appelant à la concrétisation des droits mentionnés par la Constitution afin d’assurer à tous les citoyens une vie digne et un emploi stable.

Le Chef de l’Etat est revenu sur les campagnes alarmistes et autres propagandes de désinformation menées par certains groupes prétendant l’existence de crises, inventées de toutes pièces, en avançant des rapports venant de l’étranger, sachant que ces groupes sont connus pour leur connivence avec des cercles et des ambassades de l’étranger.

Avant de terminer, le Président Kaïs Saïed a précisé encore qu’il ne croit pas et ne suit pas ce qui se dit et s’écrit sur les réseaux sociaux, avant de crier, haut et fort, que la souveraineté de la Tunisie à l’international ne peut, en aucun cas, faire l’objet de négociation, et que les relations avec les autres pays doivent se faire sur un pied d’égalité, dans le respect de la volonté du peuple.

Puis, tout en assurant que les fonds détournés à l’étranger doivent, absolument, être récupérés grâce à de nouveaux processus plus rigoureux et loin des obstacles judiciaires invoqués par certains pays pour empêcher leur restitution. 

Il est clair, in fine, selon la vision et le projet du Chef de l’Etat que «tous les Tunisiens sont égaux devant la loi et qu’il n’y a pas de traitement préférentiel entre les régions, d’où l’obligation de reddition des comptes à toute personne fautive quelle que soit sa fonction», a martelé le Chef de l’Etat.

Baccalauréat-session principale: un taux de réussite de 37.08%

Le taux de réussite à la session principale du baccalauréat 2025 a atteint 37,08 %, selon une annonce du ministère de l’Éducation, ce samedi 21 juin 2025.

La répartition des taux de réussite par section est la suivante :

Section Mathématiques : 74,93 %

Sciences expérimentales : 45,83 %

Économie et gestion : 28,95 %

Lettres : 23,02 %

Sciences techniques : 35,02 %

Sciences de l’informatique : 48,47 %

Sport : 73,33 %

❌