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Un vernissage pas comme les autres : Faïrouz, mélodies et couleurs

La Presse — La galerie d’art Sophonisbe de la municipalité de Carthage a accueilli, jeudi 21 juin dernier, une manifestation culturelle « hybride » qui mariait musique et peinture. Cet événement a été organisé à l’initiative du Club de chant Jârat el-Kamar. Ce club a été fondé en 2019 par la chanteuse Hajer Bouzid, artiste militante qui voue la plus grande admiration à la diva libanaise Faïrouz à laquelle elle a emprunté le titre de l’une de ses plus belles chansons pour en faire l’enseigne de ce groupe.

Celui-ci comprend un orchestre de 9 musiciens et 28 choristes, exclusivement féminines, affectueusement surnommées Kmaïrât, et dont le répertoire est quasi uniquement composé de chansons de Faïrouz. A travers ses prestations, ce groupe ne vise pas seulement à célébrer l’incomparable œuvre des Rahabani père et fils qui ont fait de leur épouse et mère une véritable star qui illumine la planète musicale bien au-delà de leur Liban natal et du monde arabe qu’ils ont doté de l’un de ses patrimoines le plus précieux.

Il s’emploie aussi sans relâche depuis sa création à associer ses prestations artistiques à des valeurs de partage et de solidarité avec les causes nobles. « Un pont de musique et de lumière pour l’espoir, parce que l’art n’a de sens que s’il se met au service des hommes. » Voilà la devise de ce groupe qui multiplie les événements, d’ordinaire organisés le jeudi, à travers les quartiers et les villes pour porter le bon message mais aussi pour élargir les horizons, les siens propres et ceux de son public de plus en plus nombreux, à travers des manifestations parallèles qui varient d’une fois à l’autre.

A l’espace Sophonisbe, les organisateurs ont choisi de mêler les arts plastiques à la fête. Une exposition comprenant une majorité d’œuvres picturales mais également des compositions variées à base de tissus, de végétaux, etc. Toutes ont été inspirées par les chansons de Faïrouz dont elles ont emprunté le titre pour figurer sur le cartel, ainsi que les premières paroles pour éclairer la création.

65 œuvres, au total, ont été accrochées pour cet événement. 24 artistes, des femmes, y ont participé aux côtés de…trois hommes. Il y avait là des talents confirmés mais l’écrasante majorité de ces œuvres sont le fruit d’une vocation cultivée de manière spontanée. Et, s’il y a eu quelques acquisitions, il n’en est pas moins évident que c’était vraiment l’art pour l’art qui a motivé les participants, pour la plupart membres du Club. 

Voilà donc « Mélodies et toiles » (titre de la manifestation) qui ont plongé l’assistance dans des moments de pure délectation.

Enfance – clubs d’été et activités parascolaires : Se divertir, créer et apprendre

Pour ceux qui le peuvent matériellement, les vacances de juin/juillet correspondent au moment propice et idéal de l’année pour s’adonner à des activités éducatives et culturelles en toute quiétude et l’esprit libéré. Plus qu’une aubaine, une opportunité pour mieux grandir. 

La Presse — Par les temps qui courent et avec le marathon interminable des dépenses qui pèsent sur les chefs de famille, inscrire sa progéniture dans une structure pour meubler une partie de l’été relève du challenge. Ceci sachant que les clubs d’été et de vacances qui pullulent dans le pays font généralement payer rubis sur l’ongle les clients potentiels.

C’est qu’en contrepartie, il est nécessaire, voire indispensable, d’occuper intelligemment son enfant, surtout dans la tranche d’âge 6-12 ans et d’envisager leur recours. De nombreux parents travaillent pendant les vacances et doivent rivaliser d’ingéniosité pour trouver le bon créneau pour leurs enfants. Quitte à consentir à mettre la main à la poche.

Certains, voire la plupart, restent à la maison, évitant la chaleur extérieure ou accompagnent quand ils le peuvent, leur parent au travail, mais cela laisse place à l’ennui et au manque de créativité. D’autres finissent en juin leur activité annuelle, qu’elle soit musicale, culturelle ou sportive, et échappent à la nonchalance ambiante. Mais le mois de juin reste souvent un tracas pour les ménages tunisiens et une source de dépenses imprévue avec les randonnées à prévoir, les espaces de loisirs ou les manèges à fréquenter.

Malgré tout, les clubs d’été en Tunisie offrent une large gamme d’activités pour les enfants, visant à les divertir, à les stimuler et à favoriser leur développement pendant les vacances scolaires. Il est nécessaire de faire le tri de tout ce qui est proposé, en fonction des besoins de son enfant.

Activités éducatives et sportives prisées

Il y a par exemple les cours de langue. De nombreux clubs proposent des cours de français, d’anglais, et parfois d’arabe, qui est lui, largement dispensé dans les écoles tunisiennes, avec des approches ludiques pour faciliter l’apprentissage. Certains sont même spécialisés dans les séjours linguistiques.

Ensuite la robotique et la programmation. Des stages sont de plus en plus populaires, permettant aux enfants d’explorer la robotique, la programmation (comme Scratch), la conception 2D/3D et l’électronique. Les ateliers Montessori sont la panacée. Certains clubs intègrent des ateliers basés sur la pédagogie Montessori.

Les club de jeux d’échecs sont souvent demandés car ils offrent des cours d’échecs pour développer la mémoire, la confiance en soi et la persévérance. Il y a aussi les arts plastiques comme la peinture, le dessin, le bricolage, la poterie, le modelage, la création de bougies, les bijoux, l’origami, la musique et le chant avec initiation à la musique, au solfège, la chorale, le chant et parfois l’apprentissage d’instruments, le théâtre et danse avec des ateliers de théâtre pour l’expression corporelle et la prise de parole en public, ainsi que des cours de danse moderne et orientale, des ateliers culinaires pour initier les enfants aux plaisirs de la cuisine.

Enfin parmi les activités sportives les plus prisées en été, il y a la piscine et les jeux aquatiques qui sont essentiels pour se rafraîchir et s’amuser pendant l’été. A ce titre, on pense à la piscine municipale du Belvédère flambant neuve et qui propose des tarifs assez convenables pour la qualité de l’infrastructure.

Focus sur des tarifs à la carte

Les tarifs des clubs d’été en Tunisie, et particulièrement à Sousse, varient considérablement en fonction de la durée, des activités proposées et de la tranche d’âge des participants. À Sousse, un club d’été « Dance & Diet » propose des tarifs à la carte à raison de 30 D la journée, 120 D pour une semaine, 380 D le mois.

Pour faire du padel à Sousse, il faut compter investir 180 TND pour une session d’une semaine. A Tunis, le padel est offert en packs de jeux, ainsi un pack de 20 jeux revient à 300 D. Des cours individuels de guitare/piano à 50 D/mois et un club de chorale à 30 D/mois existent à condition de s’engager annuellement. A Tunis, c’est 140 D le mois sur toute l’année dans un conservatoire de qualité, avec des cours d’apprentissage complets de musique instrumentale, solfèges et chants.

Les tarifs des clubs d’été en Tunisie peuvent aller généralement de 10 D à 70 D la journée. Environ 100 à 300 D, voire plus, selon les activités spécifiques (robotique, sports spécialisés, etc.) et si les repas sont inclus à la semaine. Environ 280 à 480 D, avec certaines offres pouvant aller jusqu’à 690-740 D/mois pour des programmes plus académiques ou avec des services supplémentaires au mois.

Autour de 180 à 390 D avec repas inclus pour des périodes plus longues, soit 2 semaines. Parmi les facteurs influençant les tarifs, il y a la durée avec des forfaits journaliers, hebdomadaires, mensuels. En fonction des activités proposées, car plus le programme est riche et diversifié (sports, langues, arts, robotique, sciences, excursions), plus le prix est élevé. Les tarifs peuvent varier légèrement selon l’âge des enfants. 

Rappelons qu’il y a lieu de tenir compte de la localisation. 

Les clubs dans les zones touristiques ou avec des infrastructures haut de gamme peuvent être plus chers. Certains offrent des réductions pour les fratries d’enfants, pour les inscriptions anticipées ou pour les anciens membres.

Il est souvent recommandé de consulter les pages des réseaux sociaux et les sites web pour découvrir les cours des différents clubs, ou de contacter directement les établissements pour obtenir les programmes détaillés et les conditions d’inscription pour l’été.

Les vandales sont toujours là : Le gazon artificiel du stade Moez-Touihri découpé et brûlé !

Cette installation venait de bénéficier de pas moins de six cents dinars pour sa remise et état.

Qui est l’auteur de cette lâcheté? Quels sont ses mobiles? Comment fonctionne sa cervelle de moineau? L’enquête en cours le déterminera.

Des dispositions ont été prises pour éviter la répétition de pareilles insanités.

Mais comme le dit notre bon vieux dicton «il s’est acheté un fusil après la catastrophe»,

Effectivement, pour faire l’économie d’un système de gardiennage ayant pour mission de faire respecter l’ordre ou la pose de caméras de surveillance on est bien obligé d’entériner ces destructions.

Cela nous fait penser aux centaines de nouveaux bus que l’on a débarqués en provenance de Chine. Rutilants, beaux, étincelants et propres, ils seront déployés sur des chaussées pleines de trous et de crevasses et prendront en charge des voyageurs qui ne respectent rien. Nous avons bien constaté les dégâts qu’on a causés aux  bus,  aux rames de métros,  aux trains précédemment achetés.

Nous avons vu les bus d’occasion acquis pour renforcer le parc existant et offrir de meilleures conditions de transport pour le citoyen. Aucune rayure, des feux bien en place, des sièges en très bon état. Tout sert à convaincre que ce n’est pas seulement une question de surveillance mais surtout d’éducation et du sens du devoir citoyen.

Et c’est ce qui manque le plus. Nous avons vu des personnes venir voir un match de football repartir avec sous les bras un lavabo. Certains ont profité d’un moment d’agitation pour arracher qui un lavabo, qui un robinet, ou une pomme de douche pour l’emporter.

Ce comportement se retrouve dans l’état lamentable dans lequel on laisse les plages. Si le gardien n’ouvre pas l’œil, pastèque et melon, spaghetti et couscous, sont laissés sur place ou… au mieux enfouis dans le sable.

Les poubelles  posées quelques mètres plus loin ne servent que pour le décor.

Ne parlons pas des déchets de construction vus pas plus tard que la semaine passée, au Parc du Belvédère, appelé pompeusement poumons de Tunis.

Ou encore la décision d’occuper de droit une partie de la chaussée ou du trottoir.

Le destin de notre service d’ordre, de notre police municipale et autres services veillant sur les acquis du peuple, est-il de ne s’occuper que de ces tâches aussi ingrates que sordides?

A quoi servent les cours d’éducation civique si l’enfant n’apprend pas à respecter ce qui appartient aux autres à tous les citoyens?

Est-on obligé de poser une caméra ou placer un garde à chaque coin de rue pour espérer protéger ces biens communs?

De toutes les façons, cela détonne avec l’action citoyenne  de ces Tunisiens vivant en Suisse qui ont offert deux cents bus en bon état pour contribuer à l’effort de reconstitution de parc de la Tranquillité ou d’une autre société régionale.

Tout n’est donc pas noir et il y a des citoyens qui veulent se rendre utiles. Alors que d’autres mus par des pulsions destructives n’agissent que pour faire du mal.

Il faudrait apprendre aux jeunes générations ce que représente un bien commun.

En commençant par le rôle de la famille, première école, tout en insistant sur la mission de l’école où le choix des thèmes de lecture qui devraient être mieux choisis, écrits dans une langue facile à comprendre, tournures alambiquées et inutiles, en passant par les activités collectives qui resserrent les liens et exaltent l’appartenance à un pays dont la civilisation est trois fois millénaire. 

Zones oasiennes : Une alliance stratégique pour retrouver la fertilité

La Presse — Dans le contexte actuel des bouleversements climatiques mondiaux, les oasis du sud tunisien se trouvent en première ligne. Ces écosystèmes sont particulièrement vulnérables aux effets conjugués de la salinisation des sols et de la dégradation de la matière organique, menaçant ainsi leur pérennité. Face à cette urgence environnementale et socioéconomique, un projet novateur a vu le jour : «Terrasif».

Piloté par l’Institut des zones arides, en étroite collaboration avec l’Union Européenne, «Terrasif» incarne une réponse stratégique et proactive. Son objectif fondamental est d’introduire et de diffuser des innovations biologiques de pointe, conçues spécifiquement pour renforcer la résilience des systèmes oasiens face aux assauts des changements climatiques et de la désertification rampante.

L’approche est résolument participative : un panel significatif d’agriculteurs locaux a été méticuleusement sélectionné pour devenir les pionniers de cette transformation. Ils seront les premiers à expérimenter et à valider ces nouvelles pratiques, contribuant ainsi à l’amélioration de la fertilité des sols et, par ricochet, à l’augmentation substantielle de la productivité de ces précieuses oasis.

Le cœur du projet réside dans l’expérimentation et la comparaison de ces innovations biologiques avec les méthodes agricoles traditionnelles. Ainsi, des techniques telles que la fertilisation organique annuelle seront mises en œuvre avec une attention particulière. Parallèlement, l’introduction de biofertilisants innovants et de «composts» élaborés à partir des déchets de palmiers promettent de révolutionner la gestion des nutriments et de revitaliser la microflore du sol.

Contrairement aux approches purement académiques, les essais et les démonstrations sont menés directement par les agriculteurs eux-mêmes. Ils permettent non seulement une adaptation plus fine des techniques aux spécificités locales, mais ils favorisent surtout une appropriation rapide et une diffusion organique des connaissances.

Les bénéfices attendus de ces innovations sont multiples et profonds, avec un impact direct sur la lutte contre le changement climatique. Sur le plan environnemental, elles s’attaquent de front aux problèmes chroniques tels que la salinisation — un fléau qui rend les terres improductives — et le manque de matière organique, en favorisant des cycles nutritifs plus naturels et résilients. Cette transition vers des pratiques plus écologiques contribue activement à l’atténuation du changement climatique, tout en améliorant la qualité des produits agricoles.

Ces innovations, qui seront introduites pour la première fois dans les régions oasiennes, sont conçues pour être non seulement efficaces mais aussi économiquement viables à long terme. Elles représentent un investissement stratégique pour l’avenir, avec une durée de vie opérationnelle estimée à plus de quatre ans, garantissant ainsi un impact durable sur les pratiques agricoles et la résilience des écosystèmes.                                                                  

Pourquoi : Attention à la chaleur !

La chaleur et même la récente canicule sont là et leurs effets n’ont pas tardé. Il suffit de voir comment les gens essaient d’éviter les rayons du soleil et de chercher de l’ombre.

Mais ceux qui souffrent le plus ce sont les personnes âgées ou malades qui suffoquent par manque d’air. 

Alors, un conseil : éviter autant que possible—pour ceux qui le peuvent— de sortir pendant les heures de grand soleil, s’hydrater en buvant suffisamment d’eau, en attendant que Dame nature soit plus clémente.

Rami Kessentini prend les rênes de l’ATIP

L’Association Tunisienne des Industriels de la Plasturgie (ATIP) a élu son nouveau comité directeur mardi 24 juin 2025, marquant la passation de pouvoir entre Chekib Debbabi, président sortant, et son successeur, Rami Kessentini, PDG de Plasti-Ka.
Ce dernier prend la tête d’une organisation stratégique regroupant les principaux acteurs de la plasturgie technique, un secteur clé pour l’automobile, l’aéronautique, le médical et l’industrie.
Après deux mandats à la présidence, Chekib Debbabi (Plastivaloire) cède son siège à Rami Kessentini, mais conserve un rôle honorifique en étant nommé président d’honneur de l’ATIP. Le nouveau bureau exécutif est composé de Jamel Kasmi (Clayens) comme secrétaire général, Ali Kedidi (Sartorius) comme trésorier, ainsi que Salah Omri (Magriplast), Ahmed Arab (Decoplast), Khalil Krichen (SKG) et Amine Jradi (Amcor) comme membres.
Fondée en 2019 sous l’impulsion de la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française, l’ATIP fédère des entreprises majoritairement exportatrices, souvent à capitaux français ou mixtes. Parmi ses priorités : la formation des compétences, la décarbonation et l’intégration de l’intelligence artificielle dans les processus industriels.

Contrebande dans le sud tunisien : plus de 900 mille dinars de marchandises saisies

La brigade de la garde douanière de Smar a procédé, lors de deux opérations successives, à la saisie de deux véhicules tout-terrain circulant sur les pistes sablonneuses difficiles d’accès entre Dhehiba et Ben Guerdane, selon un communiqué publié par la Douane tunisienne.
Les agents ont découvert à bord du premier véhicule une importante quantité de papiers à rouler (souvent utilisés pour le cannabis) ainsi que des climatiseurs de contrebande. La valeur totale des marchandises saisies, y compris le moyen de transport, est estimée à 676 mille dinars.
Lors de la deuxième opération, une voiture transportant des cigarettes de fabrication étrangère et des jeux de cartes a été interceptée. La valeur globale de cette cargaison, en incluant le véhicule, est estimée à 238 mille dinars.

Grève annulée à l’Institut Hédi Raïs d’ophtalmologie

La grève initialement prévue pour le 1er juillet 2025 à l’Institut Hédi Raïs d’ophtalmologie a été annulée à la suite d’un accord conclu lors d’une séance de conciliation tenue vendredi au siège du gouvernorat de Tunis.
L’Union régionale du travail de Tunis a confirmé cette annulation dans un communiqué publié sur sa page Facebook officielle, précisant que l’ensemble des revendications professionnelles avait trouvé une issue satisfaisante.
La réunion de conciliation s’est déroulée en présence de représentants du gouvernorat de Tunis, de l’inspection du travail, de l’autorité de tutelle, de l’administration de l’Institut et de délégués syndicaux relevant de l’Union régionale du travail.
Les participants ont procédé à l’examen détaillé des revendications mentionnées dans le préavis de grève. Les négociations ont abouti à un accord global permettant de satisfaire toutes les demandes des employés de l’établissement.
Cette résolution intervient à quelques jours de la date prévue du débrayage, permettant d’éviter toute perturbation des services ophtalmologiques de l’Institut Hédi Raïs.

Kiosque international

France — Finances publiques
Des coupes budgétaires en vue

Selon les chiffres publiés, jeudi 26 mai, par l’Insee, la dette publique française a franchi un nouveau seuil historique, atteignant 3.345,8 milliards d’euros au premier trimestre 2025. Cela représente 114 % du produit intérieur brut, en hausse de 40,5 milliards par rapport au trimestre précédent. Une progression qui alimente les inquiétudes sur la soutenabilité budgétaire du pays.

L’augmentation concerne principalement l’Etat (+36,7 milliards), mais aussi les administrations de sécurité sociale (+3,3 milliards) et les collectivités locales (+600 millions). Si certaines structures locales comme les régions et les organismes intercommunaux voient leur endettement progresser, les communes et départements parviennent à le réduire légèrement.

Le gouvernement annonce une réduction des dépenses publiques de 40 milliards d’euros d’ici fin 2025, dans le cadre d’un effort budgétaire global estimé à 50 milliards sur l’année. Pour 2026, une trajectoire similaire est envisagée, alors que le service de la dette risque de devenir le premier poste de dépense de l’Etat.

L’exécutif entend éviter toute hausse d’impôt, préférant répartir l’effort entre l’Etat, la Sécurité sociale et les collectivités. Une « année blanche » pour certaines dépenses (c’est-à-dire leur gel en valeur, sans indexation sur l’inflation) fait partie des pistes évoquées. « Toutes les options sont sur la table », a affirmé la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas.

Le Premier ministre, François Bayrou, doit présenter à la mi-juillet une feuille de route budgétaire en amont du projet de loi de finances 2026, dont l’examen à l’automne s’annonce politiquement périlleux. Le chef économiste d’Oddo BHF, Bruno Cavalier, prévient que le budget 2026 pourrait s’avérer encore plus difficile à faire adopter que celui de cette année, en raison des mesures d’austérité impopulaires qu’il implique.

Maroc–Turquie 
Vers un nouvel élan pour l’Accord de libre-échange

La 6e Commission conjointe de suivi de l’Accord de libre-échange (ALE) entre le Maroc et la Turquie s’est tenue récemment dans un contexte marqué par la volonté partagée des deux pays de renforcer leur partenariat économique. Cette réunion, qui s’inscrit dans le cadre du programme marocain du commerce extérieur 2025-2027, a permis d’évaluer la mise en œuvre de l’ALE, en vigueur depuis le 1er janvier 2006, et de poser les jalons d’une coopération plus équilibrée et mutuellement bénéfique.

La rencontre a été l’occasion d’examiner les moyens de booster les exportations marocaines vers la Turquie, tout en cherchant à corriger les déséquilibres commerciaux persistants. Les deux parties ont réaffirmé leur attachement à un partenariat fondé sur le principe de « gagnant-gagnant », garantissant une répartition équitable des bénéfices et une croissance durable des échanges.

Le comité technique conjoint, chargé d’analyser les flux commerciaux et les obstacles rencontrés par les opérateurs économiques, a présenté ses conclusions. Il a également proposé une série de mécanismes visant à renforcer la coopération bilatérale. Sur cette base, plusieurs mesures concrètes ont été adoptées.

Parmi elles, la volonté d’accroître les échanges commerciaux, actuellement estimés à près de 5 milliards de dollars, figure en tête. Pour y parvenir, Rabat et Ankara misent sur une meilleure intégration industrielle, en particulier dans les secteurs de transformation. Un Forum turco-marocain des affaires et de l’investissement sera organisé dans l’année, en plus de rencontres de promotion de l’investissement et de conférences sectorielles.

Les deux gouvernements ont également acté la mise en place d’un canal de communication direct entre les ministères du commerce afin de lever les barrières entravant les échanges, de faciliter l’accès des produits agricoles marocains au marché turc et de favoriser les rencontres B2B entre opérateurs.

Enfin, un programme de production conjointe, notamment dans le secteur textile, est en cours de conception. Il visera à cibler les marchés extérieurs, tout en stimulant la coopération dans des domaines clés tels que l’entrepreneuriat, le conseil et les infrastructures.

La session a souligné la volonté ferme des deux pays de faire de l’ALE un levier stratégique pour des projets structurants à venir et une coopération économique plus complémentaire et ambitieuse.

Forum d’été de Davos
La Chine tend la main aux investisseurs

A l’ouverture de la 16e Réunion annuelle des nouveaux champions, aussi appelée Forum d’été de Davos, le Premier ministre chinois, Li Qiang, a réaffirmé la confiance de Pékin dans sa capacité à maintenir une croissance économique soutenue, tout en appelant à un renforcement de la coopération internationale. L’événement, qui se tient à Tianjin du 25 au 27 juin, réunit quelque 1800 personnalités de plus de 90 pays autour du thème « L’entrepreneuriat pour une nouvelle ère ».

Li Qiang a souligné que le PIB chinois avait progressé de 5,4 % au premier trimestre 2025, malgré un contexte mondial tendu. Il a promis que la Chine maintiendrait ses portes grandes ouvertes aux entreprises étrangères, affirmant que le pays continuerait d’approfondir son intégration au marché mondial et de promouvoir un développement de haute qualité, axé sur l’innovation technologique.

Des dirigeants de premier plan, dont les Premiers ministres du Sénégal, du Vietnam, du Kirghizistan et de Singapour, ont assisté à l’événement. Le président du Forum économique mondial, Børge Brende, s’est montré optimiste sur les perspectives chinoises, saluant la transition vers les services, le numérique et l’intelligence artificielle. Plusieurs experts ont souligné la stabilité du discours chinois, malgré l’instabilité mondiale, et la résilience de son économie.

La Banque mondiale et des institutions financières comme Goldman Sachs ont récemment revu à la hausse leurs prévisions de croissance pour la Chine, notant l’effet des mesures de soutien budgétaires et monétaires. En marge du forum, les appels à préserver le multilatéralisme et à renforcer les chaînes de valeur globales ont été nombreux, alors que le monde fait face à des défis géopolitiques croissants.

Classement « IMD 2025 »
Les économies africaines gagnent du terrain

L’Afrique s’invite dans le classement mondial des économies les plus compétitives, avec six pays africains figurant dans l’édition 2025 du « World Competitiveness Ranking » publié par l’Institut suisse IMD Business School.

Parmi les 69 économies analysées, le Kenya fait une entrée remarquée et se positionne au 56e rang mondial, devenant ainsi l’économie la plus compétitive d’Afrique. Son score de 48,3 points s’explique notamment par une bonne performance dans l’efficacité des entreprises (38e place mondiale).

Le Botswana arrive en deuxième position à l’échelle continentale, avec 46,1 points et la 59e place mondiale, malgré une légère baisse par rapport à 2024. Il est suivi du Ghana (61e), de l’Afrique du Sud (64e), du Nigeria (67e) et de la Namibie (68e).

Réalisé depuis 37 ans, le classement de l’IMD repose sur 170 indicateurs statistiques (comme le PIB, les exportations, l’alphabétisation ou encore les infrastructures) ainsi que sur une enquête auprès de 6162 chefs d’entreprise. Ces derniers évaluent des critères qualitatifs comme la corruption, la fiscalité ou la disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée. Les statistiques pèsent pour deux tiers du score global, les perceptions pour un tiers.

Selon l’IMD, la compétitivité dépasse les seuls indicateurs économiques classiques. Elle repose aussi sur des facteurs sociaux, politiques et culturels qui contribuent à la qualité de vie et à la performance durable des nations.

En tête du classement mondial figurent la Suisse, Singapour, Hong Kong, le Danemark et les Émirats arabes unis. Les États-Unis se classent 13e, et la Chine, 16e. Ce palmarès souligne les avancées de plusieurs pays africains dans un environnement économique mondial de plus en plus concurrentiel.

Tunisie : L’ancien bâtonnier Chawki Tabib renvoyé devant la justice pour corruption financière

La chambre d’accusation de la cour d’appel de Tunis, spécialisée dans les affaires de corruption financière, a décidé ce vendredi 27 juin 2025 de renvoyer l’ancien bâtonnier des avocats, Chawki Tabib, devant la chambre criminelle compétente en matière de corruption financière au sein du tribunal de première instance de Tunis.

Par ailleurs, la chambre a rejeté la demande de levée de l’interdiction de voyager imposée à Tabib. Dans le même dossier, les charges ont été classées pour un second accusé, en raison de l’insuffisance de preuves. Cette décision marque une nouvelle étape dans cette affaire de corruption financière, qui continue d’alimenter l’actualité judiciaire en Tunisie.

Compte bancaire inactif : que faire pour éviter le transfert des fonds à l’État ?

Selon Mohamed Nakhili, enseignant en droit bancaire, l’article 39 de la loi de finances 2025 impose aux banques tunisiennes de transférer au Trésor public les soldes des comptes bancaires inactifs depuis plus de 15 ans, sans exception.
Intervenant ce vendredi 27 juin 2025 sur Express Fm, Nakhili a précisé que cette mesure entrera en vigueur à partir du 1er juillet 2025. Elle concerne tous les comptes n’ayant enregistré aucune opération financière depuis le 1er juillet 2010.
Conformément à la réglementation, les clients concernés ont été informés avant le 30 avril dernier, et leurs noms ont été publiés au Journal officiel de la République tunisienne.
Mohamed Nakhili a toutefois souligné qu’il est encore possible pour les titulaires de ces comptes d’éviter le transfert de leurs fonds. Ils doivent se rendre à leur agence bancaire au plus tard le 30 juin 2025 pour effectuer une opération, même minime, sur leur compte.
“Un simple dépôt de 10 dinars suffit à réactiver un compte et à éviter la perte des fonds”, a-t-il déclaré.
À défaut d’action avant cette date, les banques procéderont au transfert des soldes au Trésor public, conformément à la loi.

Bac 2025 : voici comment postuler à la session d’excellence et décrocher une bourse

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, ce vendredi 27 vendredi 2025, l’attribution de 18 bourses d’études dans des universités françaises, 17 bourses dans des universités allemandes et 120 places à l’Institut préparatoire aux études scientifiques et technologiques (IPEST), dans le cadre de la session d’excellence au baccalauréat 2025, selon la circulaire n°39 de l’année 2025.
Peuvent postuler à cette session d’excellence : les bacheliers des sections mathématiques, sciences expérimentales, économie et gestion, sciences techniques et sciences de l’informatique ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 16, ainsi que les bacheliers de la section lettres ayant obtenu une moyenne d’au moins 14.
Les lauréats du baccalauréat doivent remplir le formulaire de choix en ligne sur le site www.orientation.tn en utilisant leur mot de passe à partir du 3 juillet 2025. Les résultats seront annoncés le 8 juillet 2025 via le même site ou par SMS.
Le ministère souligne également que les bacheliers sélectionnés sont tenus d’assister aux réunions d’information prévues les 10, 11 et 14 juillet 2025 à l’IPEST, selon leurs spécialités.

Lutte contre le désordre sur les plages : opération de nettoyage à Zouaraâ

Une opération sécuritaire conjointe a été menée, hier jeudi 25 juin, sur la plage de Zouaraâ, relevant de la délégation de Nefza, dans le gouvernorat de Béja, en vue de démanteler des installations anarchiques occupant illégalement le domaine public maritime.
L’intervention a abouti à l’enlèvement et à la saisie d’un nombre important de parasols installés sans autorisation, ainsi qu’à la démolition d’un kiosque en bois érigé de manière illégale, sans permis ni fondement juridique.
Cette campagne a été menée avec la participation de l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL), des unités du garde maritime, du garde national, ainsi que de la municipalité de Nefza.
L’opération s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour lutter contre l’occupation illégale du domaine public maritime, en particulier sur les plages, et pour préserver l’ordre et l’accès équitable au littoral dans la région.

Attention aux faux intermédiaires : la liste des bureaux agréés pour les études à l’étranger publiée par le ministère

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mis en garde, ce vendredi, les étudiants souhaitant poursuivre leurs études à l’étranger contre le recours à des bureaux d’intermédiation illégaux.

Dans ce cadre, le ministère a publié, sur son site officiel (www.mes.tn), une liste exclusive des cabinets d’intermédiation autorisés. Ce document est destiné à orienter les étudiants et leurs familles vers des interlocuteurs agréés, afin d’éviter les pratiques frauduleuses ou abusives.

Selon le ministère, 26 bureaux sont actuellement agréés, répartis sur les gouvernorats de Tunis, l’Ariana, Sousse, Sfax, Nabeul et Mahdia.

Le ministère appelle tous les candidats aux études à l’étranger, dans toutes les spécialités, ainsi que leurs parents, à consulter impérativement la rubrique « Équivalences » disponible sur le même site. Cette section contient notamment l’arrêté ministériel du 10 octobre 2023, qui fixe les critères d’obtention d’une équivalence pour les diplômes et titres obtenus à l’étranger.

L’objectif de cette démarche est de protéger les étudiants contre les risques de non-reconnaissance académique et de garantir un parcours conforme aux normes tunisiennes.

Tunisie – Algérie : un partenariat universitaire renforcé entre Jendouba et El Tarf

Un accord de coopération et de partenariat académique a été signé ce vendredi entre l’Université de Jendouba (Tunisie) et l’Université Chadli Bendjedid de la wilaya d’El Tarf (Algérie), avec pour objectif de renforcer les liens bilatéraux entre les deux établissements frontaliers.
À l’occasion de la cérémonie de signature, le recteur de l’Université de Jendouba, Hichem Sebaï, a souligné que cette convention vise à promouvoir la coopération internationale, à développer et mutualiser les compétences ainsi que les expertises des deux institutions.
Il a précisé que l’accord s’inscrit également dans une volonté de consolider les cadres de la recherche scientifique et de la formation, en adéquation avec les priorités nationales tunisiennes et algériennes. Il devrait également contribuer à améliorer la visibilité académique des deux universités dans les classements régionaux et internationaux.

Ce partenariat, a-t-il rappelé, est le fruit de plusieurs années de concertations, de rencontres et de visites croisées, ayant abouti à une série d’engagements concrets, dont le lancement de projets de recherche conjoints mobilisant les ressources scientifiques, technologiques et estudiantines des deux établissements.
De son côté, le recteur de l’Université Chadli Bendjedid, Sofiene Sassi, a indiqué que la signature de cette convention s’accompagne de l’organisation de trois ateliers réunissant étudiants et chercheurs des deux universités, jusqu’à samedi.
Ces ateliers porteront sur les parcours de formation, le développement de projets de recherche conjoints à l’échelle nationale et internationale, ainsi que sur la mise en place de mécanismes de co-tutelle et de pilotage académique partagés.
Il a également insisté sur l’importance d’ancrer ce partenariat dans une vision de long terme, articulée autour de critères de qualité, de priorités stratégiques communes, et fondée sur l’excellence et l’innovation.

Vers un quotidien plus sain : des outils connectés pour de meilleures habitudes

Améliorer sa santé ne tient parfois qu’à de petits ajustements répétés au quotidien. Dans cette optique, Samsung propose une approche basée sur l’accompagnement progressif des comportements liés au bien-être, grâce aux nouvelles fonctionnalités intégrées à sa prochaine montre connectée “Samsung Galaxy Watch”.

L’objectif : permettre aux utilisateurs de mieux comprendre les signaux de leur corps et les aider à adopter des routines bénéfiques sur le long terme. La montre intègre notamment une série d’outils centrés sur le sommeil, la santé cardiovasculaire, la condition physique et l’équilibre nutritionnel.

Parmi les nouveautés, la fonction Bedtime Guidance analyse les cycles de sommeil récents pour proposer une heure de coucher personnalisée, contribuant à une meilleure récupération. Autre outil notable : Vascular Load, qui mesure la pression exercée sur le système vasculaire pendant la nuit – un indicateur important pour la santé du cœur.

L’accent est également mis sur l’activité physique, avec la fonction Running Coach, conçue pour accompagner les coureurs de tous niveaux. Après une session de course de 12 minutes, l’appareil évalue les performances et propose un plan d’entraînement personnalisé, avec un suivi évolutif.

Le vieillissement en bonne santé fait aussi partie des priorités. Grâce à un capteur optique avancé, la montre est capable de mesurer les caroténoïdes présents dans la peau, des antioxydants clés pour neutraliser les effets du stress oxydatif. Cette fonctionnalité offre une lecture immédiate de l’impact de l’alimentation sur l’organisme.

Toutes ces avancées s’inscrivent dans une démarche globale visant à responsabiliser les utilisateurs par des retours immédiats sur leur bien-être. À travers l’application Samsung Health et l’interface One UI 8 Watch, l’écosystème propose une approche intégrée du suivi santé, sans se substituer à un avis médical, mais en devenant un partenaire quotidien dans la construction d’un mode de vie plus équilibré.

Selon le Dr Hon Pak, en charge des solutions de santé numérique chez Samsung, le sommeil reste « la pierre angulaire du bien-être », influençant aussi bien les performances cognitives que la santé mentale ou la vie sociale. La Samsung Galaxy Watch entend ainsi transformer ces données en leviers d’action durables pour favoriser des choix de vie plus sains.

Avec cette nouvelle génération de technologies portables, Samsung poursuit sa volonté de faire du suivi de santé un réflexe accessible et simple, au service du mieux-vivre au quotidien.

La Presse avec Communiqué

La Tunisie désormais connectée au Portugal grâce à une nouvelle ligne Lisbonne–Enfidha

 

L’aéroport d’Enfidha-Hammamet a accueilli, dans la nuit du vendredi 27 juin 2025 à 2h25 (heure locale), le tout premier vol de la compagnie nationale portugaise TAP Air Portugal en provenance de Lisbonne. Ce vol inaugural, assuré à bord d’un Airbus A320 d’une capacité de 180 sièges, marque l’ouverture officielle d’une nouvelle liaison directe entre le Portugal et la Tunisie.

Du 26 juin au 19 septembre 2025, TAP Air Portugal assurera deux vols hebdomadaires entre Lisbonne et Enfidha-Hammamet. Cette nouvelle desserte s’inscrit dans une stratégie de renforcement des échanges touristiques, culturels et économiques entre les deux pays.

À l’occasion de ce premier atterrissage, une cérémonie d’accueil a été organisée à l’aéroport.

L’avion a été salué par une salve d’honneur à son arrivée. L’équipage a été chaleureusement accueilli avec un gâteau personnalisé et des fleurs offertes à chacun des huit membres. Une banderole de bienvenue a également été déployée, symbolisant le lancement de ce nouveau partenariat aérien.

Cette initiative traduit la volonté conjointe de TAP Air Portugal et de l’aéroport d’Enfidha-Hammamet de développer de nouvelles connexions internationales et de positionner la Tunisie comme une destination méditerranéenne incontournable.

 

La Presse avec communiqué

Tunisie : Voici les horaires d’été pour les administrations à partir du 1ᵉʳ juillet

La Présidence du gouvernement a annoncé, ce vendredi 27 juin 2025, que les horaires administratifs d’été seront appliqués dans les administrations publiques, collectivités locales et établissements publics à caractère administratif du 1er juillet au 31 août 2025.

Durant cette période, l’horaire de travail sera organisé comme suit :

Du lundi au jeudi : de 8h00 à 14h30

Le vendredi : de 8h00 à 13h30

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’adaptation saisonnière des horaires administratifs, en conformité avec les dispositions réglementaires en vigueur.

Commerce international : Chine et États-Unis annoncent un allègement mutuel des restrictions

La Chine s’est engagée, ce vendredi, à approuver les demandes d’exportation de produits américains répondant aux critères requis, tandis que les États-Unis ont accepté de lever certaines mesures restrictives précédemment imposées à la nation asiatique.

Cette annonce fait suite à un accord de principe conclu entre Pékin et Washington à l’occasion de négociations économiques et commerciales tenues à Londres les 9 et 10 juin, selon un communiqué du ministère chinois du Commerce. Celui-ci précise que les deux délégations ont maintenu des contacts réguliers depuis cette rencontre.

Les deux parties ont convenu de continuer à s’appuyer sur leur mécanisme bilatéral de consultation économique et commerciale, dans le but de réduire les malentendus, renforcer la confiance mutuelle et intensifier leur coopération pratique.

La veille, la Maison Blanche avait déjà fait état de progrès dans les pourparlers commerciaux avec la Chine. Le président américain Donald Trump a également affirmé que Washington « venait de signer » un accord commercial avec Pékin, sans toutefois en révéler les détails.

Ces avancées s’inscrivent dans la dynamique de détente amorcée lors des négociations de Genève en mai dernier, au terme desquelles les deux puissances avaient accepté une réduction réciproque de 115 % de leurs tarifs douaniers respectifs — une mesure exceptionnelle, en vigueur pour une durée de 90 jours.

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