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Décès d’Asma Zouhir, fille de l’ancien président Foued Mebazaa

On croit savoir que Asma Zouhir, fille de l’ancien président de la République Foued Mebazaa et veuve de Aziz Zouhir, est décédée.

L’annonce a été annoncée ce soir par son fils, Farouk Zouhir, dans un message publié sur son compte Facebook.

Les obsèques auront lieu le samedi 24 mai à 16h45 au cimetière Sidi Abdelaziz à La Marsa. Le cortège funèbre quittera son domicile, situé au 21 rue Florus à Carthage, à 16h15.

La rédaction de La Presse présente ses sincères condoléances à la famille et aux proches de la défunte.

Journée de l’Afrique : la Tunisie réaffirme son attachement à l’unité et à la coopération continentale

À l’occasion de la Journée de l’Afrique, célébrée le 25 mai 2025, Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, a reçu ce 23 mai au siège du ministère le Groupe des ambassadeurs africains accrédités en Tunisie. Cette rencontre interactive a permis d’aborder des questions continentales, de discuter de la coopération bilatérale entre la Tunisie et les pays africains, et d’explorer les moyens de la renforcer.

En ouverture, le ministre a transmis les félicitations du président Kais Saied à ses homologues africains, à l’occasion de l’anniversaire de la création de l’Organisation de l’unité africaine, devenue l’Union africaine. Il a salué l’héritage des pères fondateurs et les valeurs de paix, de solidarité et de développement qu’ils ont portées.

Mohamed Ali Nafti a réaffirmé l’attachement de la Tunisie à son identité africaine et son engagement constant en faveur d’une coopération fondée sur le respect mutuel et l’intérêt commun. Il a également souligné l’implication de la Tunisie dans l’action africaine commune pour bâtir une Afrique unie, stable et prospère.

De son côté, Gertrudis Nsang Ndong Nsuga, ambassadrice de Guinée équatoriale et doyenne du Groupe, a salué cette initiative qui témoigne de l’attention portée aux missions diplomatiques africaines en Tunisie et des conditions favorables à l’exercice de leurs fonctions.

Dans le cadre de l’initiative présidentielle proclamant 2025 « Année du renforcement de l’action multilatérale et de la coopération avec le système des Nations unies », un séminaire a été organisé le même jour à l’Académie diplomatique internationale de Tunis. Placé sous le thème « Les défis de la coopération multilatérale d’un point de vue africain », il a réuni le secrétaire d’État Mohamed Ben Ayed, des diplomates, des représentants d’organisations africaines et internationales, d’anciens ambassadeurs, des experts, des chercheurs et des acteurs du secteur privé actif sur le continent.

Les échanges ont porté sur les défis de la coopération multilatérale face aux mutations internationales, sur les positions africaines et les mécanismes à promouvoir pour bâtir un ordre mondial plus équitable. Deux sessions ont été consacrées à la paix et la sécurité et aux défis économiques et financiers, avec la participation de plusieurs ambassadeurs, personnalités des médias et leaders de jeunesse. Des interventions à distance ont été assurées par les ambassadeurs de Tunisie à Nairobi et à Pretoria.

Dans son allocution, le ministre a réaffirmé l’engagement du président à renforcer les relations bilatérales avec les pays africains, dans le respect de l’identité africaine, arabe et méditerranéenne de la Tunisie, et à intensifier la coopération avec les institutions régionales et continentales.

Une vidéo introductive a mis en lumière la richesse du continent africain, l’ancrage africain de la Tunisie et son rôle dans l’Agenda 2063. En marge de l’événement, une exposition intitulée « Les timbres-poste au service de l’Afrique » a été organisée en partenariat avec la Poste tunisienne, retraçant les émissions philatéliques tunisiennes dédiées à la Journée de l’Afrique depuis l’indépendance, enrichies d’une touche artistique contemporaine.

 

Rencontre entre Mohamed Ali Nafti et le nouvel ambassadeur du Luxembourg en Tunisie

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, vendredi 23 mai 2025 au siège du ministère, Christian Müller, nouvel ambassadeur du Grand-Duché de Luxembourg en Tunisie, avec résidence à Luxembourg. À cette occasion, l’ambassadeur a remis une copie figurée de ses lettres de créance.

L’entretien a permis de passer en revue les relations historiques entre les deux pays et d’explorer les perspectives de coopération bilatérale dans des domaines prioritaires pour la Tunisie. Les deux parties ont souligné l’importance d’une bonne préparation des prochaines échéances bilatérales.

La rencontre a également mis en avant le rôle de la communauté tunisienne résidant au Luxembourg dans le renforcement des liens entre les deux peuples, ainsi que la nécessité de faciliter la mobilité et de développer le tourisme entre les deux pays.

De son côté, l’ambassadeur a transmis les salutations chaleureuses du ministre luxembourgeois des Affaires étrangères à son homologue tunisien, tout en réaffirmant la volonté de son pays de consolider ses relations avec la Tunisie dans un esprit d’amitié et de coopération étroite.

Travaux sur les ponts Hannibal et Amilcar : interruption de la TGM entre Kheireddine et La Marsa Plage

La Société des Transports de Tunis (TRANSTU) informe les usagers de la ligne ferroviaire Tunis – La Goulette – La Marsa (TGM) que la circulation sera interrompue ce dimanche 25 mai 2025, entre les stations Kheireddine et La Marsa Plage, en raison de travaux d’infrastructure prévus sur les ponts Carthage Hannibal et Carthage Amilcar.

Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du programme de modernisation de la ligne TGM, visant à renforcer la sécurité et la qualité du réseau ferroviaire.

Nature des travaux : installation de nouveaux appuis sur le pont de Carthage Hannibal (point kilométrique 15.990) et pose d’un nouveau tablier sur le pont de Carthage Amilcar (point kilométrique 17.129)

Pour l’organisation du trafic ferroviaire, la société annonce que la circulation des trains sera suspendue toute la journée du dimanche sur le tronçon entre Khéreddine et La Marsa Plage.

Le trafic restera assuré normalement entre les stations Tunis Marine et La Goulette Casino.

Pour pallier cette interruption, le service de la ligne de bus n°347 sera renforcé tout au long de la journée.

Impact sur la circulation routière :
– Fermeture temporaire du pont Carthage Hannibal (08h00 – 11h00) :

Depuis Sidi Bou Saïd : déviation par le pont Amilcar, puis l’avenue Habib Bourguiba.
Depuis La Goulette vers La Marsa : circulation via le pont Amilcar.

– Fermeture temporaire du pont Carthage Amilcar (11h00 – 17h00) :
Depuis Sidi Bou Saïd : déviation par le pont Hannibal, puis par le Théâtre de Carthage vers les Jardins de Carthage.
Depuis la mosquée Malik Ibn Anas : accès via la Place de l’Excellence, puis la Place de Sidi Bou Saïd.
TRANSTU appelle l’ensemble des usagers à faire preuve de compréhension et de patience, rappelant que ces travaux sont essentiels pour améliorer la qualité de service et renforcer la sécurité de la ligne TGM, première ligne ferroviaire urbaine du pays.

Ouverture de la 41e édition du Salon de la Création Artisanale au Kram : Une vitrine de la richesse patrimoniale et de l’innovation artisanale tunisienne

La 41e édition du Salon de la Création Artisanale, organisée par l’Office National de l’Artisanat Tunisien (ONAT), a ouvert ses portes ce vendredi au Parc des Expositions du Kram. L’événement se poursuivra jusqu’au 1er juin 2025 et rassemble près de 1000 artisans et artisanes, répartis sur une vingtaine d’espaces d’exposition.
Inauguré par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, M. Sofiane Tekaya, le salon propose un programme riche mettant en lumière la diversité et la richesse du patrimoine artisanal tunisien. Des espaces thématiques sont aménagés autour de la décoration d’intérieur et d’extérieur, de l’art de la table, des tapis et tissages traditionnels, de la poterie modelée de Sejnane, ainsi que des stands réservés aux artisans en situation de handicap.
Dans son discours d’ouverture, le ministre a souligné que ce rendez-vous annuel constitue une plateforme incontournable de rencontre entre artisans, professionnels, designers, étudiants, et organismes d’appui. Ces derniers offriront aux participants un accompagnement pratique, notamment pour l’accès aux incitations et mécanismes de soutien mis en place par l’État en faveur du secteur artisanal.
Le ministre a mis en avant l’importance de l’espace dédié aux jeunes promoteurs, un levier essentiel pour faciliter l’intégration des diplômés de l’enseignement supérieur dans le tissu artisanal. Ces jeunes créateurs, porteurs d’idées innovantes, proposent des produits de haute qualité, inspirés du patrimoine national, adaptés aux besoins des marchés local et international.
Il a également précisé que 60 % des participants sont des jeunes diplômés, tandis que les femmes représentent 70 % de l’ensemble des exposants. Le secteur de l’artisanat contribue à hauteur de 5 % du PIB et a généré 150 millions de dinars en recettes d’exportation en 2024.
Dans le cadre de la stratégie de valorisation des produits artisanaux tunisiens, un programme national et international de lutte contre la contrefaçon a été lancé. Mené en collaboration avec le ministère des Affaires culturelles, ce programme vise la labellisation officielle de plus de 60 produits emblématiques de l’artisanat national.

Zoom sur la coopération internationale

Un espace dédié aux projets de coopération internationale est mis en place lors de cette édition. Il met en avant les initiatives les plus récentes en matière d’encadrement, de formation et de promotion de l’artisanat tunisien, dans le cadre de collaborations bilatérales et multilatérales.
On y retrouve notamment une sélection d’œuvres réalisées dans le cadre du projet « Creative Tunisia », présentées en marge du salon Antibes Art Fair en France. Une autre série de créations, issues du Centre de Création de Nabeul en partenariat avec le projet PAMPAT (Programme d’accès aux marchés pour les produits agroalimentaires et artisanaux), sera également exposée.
Ce salon s’affirme, une fois de plus, comme une vitrine de l’identité culturelle tunisienne, un levier d’insertion socio-économique et un catalyseur de développement durable à l’échelle nationale et internationale.

La Cheffe du gouvernement examine avec le FADES les moyens de renforcer la coopération bilatérale

La Cheffe du gouvernement, Mme Sarra Zaafrani Zenzri, a reçu ce vendredi au Palais du gouvernement à la Kasbah une délégation du Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES), conduite par son Directeur général et Président du Conseil d’administration, M. Bader Mohammad Al-Saad en visite officielle en Tunisie du 21 au 25 mai 2025.
Cette rencontre s’est tenue en présence du ministre de l’Économie et de la Planification, M. Samir Abdelhafidh, du Directeur du cabinet de la Cheffe du gouvernement, M. Moncef Hamdi, ainsi que de plusieurs hauts responsables de la Présidence du gouvernement.

Mme Zaafrani Zenzri a salué l’excellence des relations de partenariat entre la Tunisie et le FADES, qualifiant le Fonds de “partenaire stratégique majeur” dans la mise en œuvre des politiques de développement. Elle s’est félicitée des résultats concrets issus de cette visite, notamment la signature récente d’accords structurants, dont celui portant sur l’élargissement et la modernisation de la route nationale n°20 reliant El Faouar à Rjim Maatoug (gouvernorat de Kébili). Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large de réhabilitation des infrastructures ferroviaires et routières nationales.

La Cheffe du gouvernement a également souligné l’importance des projets en cours d’évaluation, couvrant plusieurs secteurs prioritaires : infrastructures routières, aménagement des pistes rurales, agriculture, gestion des ressources en eau et accès à l’eau potable.

Depuis le début de son partenariat avec la Tunisie, le FADES a contribué à la réalisation de 65 projets dans des domaines clés tels que les barrages, les autoroutes, l’agriculture, le développement rural, ainsi que l’enseignement primaire et supérieur. Il a en outre soutenu 23 missions d’assistance technique et participe actuellement à la mise en œuvre de 17 projets supplémentaires, en plus de nombreuses initiatives d’appui technique.

Abordant les perspectives de coopération à moyen et long terme, Mme Zaafrani Zenzri a présenté les grandes lignes du programme économique et social du gouvernement, adossé à la vision stratégique du président de la République, M. Kaïs Saïed. Elle a réaffirmé les principes fondamentaux qui guident l’action de l’État tunisien, notamment la préservation de la souveraineté nationale, l’autonomie décisionnelle et la promotion du développement régional équilibré.

La Tunisie entend intensifier ses efforts dans des secteurs d’avenir comme le transport ferroviaire, la santé, l’éducation, les énergies renouvelables et les projets à impact environnemental, tout en capitalisant sur un climat de stabilité politique propice à l’investissement.

De son côté, M. Badr Mohamed Al-Saad a exprimé la volonté du Fonds de poursuivre et de renforcer sa collaboration avec la Tunisie. Il a souligné l’importance de cette coopération fructueuse dans plusieurs secteurs porteurs et confirmé l’engagement du FADES à soutenir des investissements durables, à fort impact économique, dans le cadre de projets stratégiques à moyen et long terme.

Tunisie — Palestine : Mohamed Ben Ayed reçoit Ahmad Abou Houli, membre du comité exécutif de l’OLP

M. Mohamed Ben Ayed, Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, a reçu ce jeudi M. Ahmad Abou Houli, Chef du Département des Affaires des Réfugiés et membre du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Au début de l’entretien, M. Ben Ayed a salué la résistance héroïque du peuple palestinien, victime, selon ses propos, d’un génocide perpétré par les forces de l’entité occupante dans la bande de Gaza ainsi que dans les villes et camps de Cisjordanie. Il a réaffirmé le soutien constant et inconditionnel de la Tunisie, tant au niveau de la direction de l’État que du peuple, à la cause palestinienne.
Il a souligné l’attachement de la Tunisie au droit inaliénable et imprescriptible du peuple palestinien à l’autodétermination, et à son combat légitime pour la récupération de ses droits historiques, notamment l’établissement d’un État indépendant sur l’ensemble du territoire palestinien avec pour capitale Al-Qods Al-Charif (Jérusalem-Est).
Pour sa part, M. Ahmad Abou Houli a exprimé sa profonde reconnaissance pour les positions sincères, courageuses et constantes du président de la République tunisienne en faveur de la juste cause palestinienne. Il a également informé son interlocuteur des derniers développements politiques et humanitaires, tant au niveau local qu’international, liés à la situation en Palestine.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coordination entre la Tunisie et la Palestine, en vue de défendre les droits légitimes du peuple palestinien sur les scènes diplomatiques régionales et internationales.

Textile tunisien : 3 milliards de dinars d’exportations et une consommation d’eau maîtrisée

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a déclaré vendredi à Monastir que la consommation nationale d’eau par le secteur industriel tunisien, tous domaines confondus, ne dépasse pas 2 %. Elle a précisé que le secteur du textile-habillement a réalisé des investissements significatifs pour traiter et valoriser les eaux usées.
Prenant la parole à l’occasion de l’ouverture de la conférence nationale intitulée « Le secteur textile et la gestion permanente des ressources hydrauliques », la ministre a appelé les acteurs économiques à adopter une approche scientifique fondée sur la sensibilisation, la rationalisation de la consommation d’eau et la réutilisation des eaux traitées. Selon elle, cette démarche est essentielle pour réussir la transition vers une industrie textile plus durable et écologiquement responsable.
Fatma Thabet Chiboub a également insisté sur l’importance de mettre en place des mesures concrètes, telles que l’amélioration de l’efficacité des systèmes de production et la promotion de pratiques industrielles propres. Elle a rappelé que le secteur textile-habillement constitue l’un des piliers de l’économie nationale. Il joue un rôle déterminant dans le maintien des équilibres économiques et sociaux, tout en contribuant de manière significative à la balance commerciale, aux exportations et à l’attraction des investissements étrangers.
Actuellement, le secteur textile-habillement représente 30 % de l’emploi industriel en Tunisie, avec plus de 150 000 postes. Il regroupe 1 400 entreprises, soit 31 % de l’ensemble des entreprises industrielles du pays, dont 200 sont intégrées à l’échelle internationale. Il contribue également à hauteur de 15 % aux exportations industrielles nationales. Durant les quatre premiers mois de l’année 2025, ses exportations ont atteint environ 3 milliards de dinars, selon les données du ministère de l’Industrie.
Les travaux de la conférence ont permis de présenter plusieurs communications axées sur l’état actuel du secteur textile, les moyens de valoriser l’utilisation de l’eau dans l’industrie et les procédés de lavage, ainsi que les résultats de recherches scientifiques menées dans les centres de recherche tunisiens sur les technologies de recyclage. Des méthodes modernes d’économie d’eau ont également été exposées, soulignant la capacité d’innovation du secteur dans sa démarche vers la durabilité.

L’ESS lourdement endettée : Cinq milliards, montant des litiges !

Malgré le départ de tous ses collaborateurs, Zoubeir Baya ne lâche pas l’affaire. Le président de l’Etoile cherche à trouver des arrangements avec des anciens joueurs du club pour échelonner leurs créances. Le montant des litiges est de cinq millions de dinars à éponger avant le 25 juin.

La Presse — C’est une situation délicate que vit l’Etoile Sportive du Sahel, l’année de son centenaire. Le président du club, Zoubeir Baya, a annoncé la fin de la mission de son bureau directeur provisoire après le départ de tous ses membres. Pour rappel, la date des élections est fixée au 1er juin. Ceci dit, si aucun candidat ne se présente pas dans les délais, ces élections risquent d’être annulées comme c’était le cas à deux reprises à la fin de l’année 2024. Faute de candidat à la présidence, les assemblées électives du 16 novembre puis du 27 décembre 2024 ont été annulées. 

Les candidats, désireux de se présenter à la présidence de l’ESS pour le mandat 2025-2028, ont jusqu’au 29 mai pour déposer leurs dossiers. Si aucun candidat ne se présente, Zoubeir Baya est prêt à composer un nouveau comité directeur provisoire, mais refuse de se porter candidat ! Son explication est qu’il ne peut être disponible à 100 % à cause de ses engagements. 

L’essentiel est de clore les dossiers 

Ceci dit, peu importe le nom du président de l’Etoile et la composition de son bureau directeur, l’essentiel est de clore les dossiers litigieux pas plus tard que le 25 juin prochain. Le montant des litiges s’élève à 5 millions de dinars. La direction de l’ESS a déjà contacté d’anciens joueurs qui ont des créances et qui ont déposé des plaintes pour avoir leurs dus. En ce sens, des accords ont été trouvés avec Wajdi Kechrida, Alaya Brigui, Moataz Zaddem et Hamza Lahmar qui ont accepté de réduire une bonne partie de leurs dus.   

L’essentiel, ce n’est pas de payer les dettes, mais de trouver des accords, de sorte que le 25 juin aucun dossier litigieux ne figure encore à la FTF. 

La pelouse de l’Olympique de Sousse rénovée 

Le stade olympique de Sousse devra être fermé pour une certaine période, le temps d’un coup de lifting. En ce sens, la pelouse sera changée. A cause de ces travaux de rénovation, l’équipe risque d’être privée de son stade au début de la saison prochaine.

Volley – en vue du mondial : Messieurs aux Philippines On met le paquet…

Une série de stages et puis un groupe garni pour espérer se relancer.

La Presse — En prévision du Mondial 2025 qui aura lieu  aux Philippines, du 12 au 18 septembre 2025, et du Championnat d’Afrique l’année prochaine, la Fédération tunisienne de volley-ball a mis les bouchées double afin de réunir les meilleures conditions de préparation et de représentation à cet événement.

La Tunisie qui se trouve dans le groupe  du pays organisateur, de l’Egypte et de l’Iran, a effectivement intérêt à présenter une formation crédible. C’est la raison pour laquelle il faudrait assurer la présence des joueurs qui évoluent à l’étranger et dont les qualités pourraient énormément influencer le cours des événements.Pour le premier stage qui regroupe les éléments locaux, le sélectionneur italien, Camillo Placì, a convoqué 14 joueurs pour participer à ce premier regroupement prévu du 18 au 23 mai. Quinze  autres joueurs feront partie du second groupe appelés à un second stage programmé du 25 au 29 mai.

Renforts en vue

Avec le ralliement d’Ahmed El Kadhi, Hamza Naga et Elyès Karamousli, les renforts que constitue la présence des éléments évoluant en Europe comme Oussama Ben Romdhane, Mehdi Ben Tara, Yassine Abdelhédi, entre autres, et la possibilité de voir revenir le champion d’Europe, Ouassim Ben Tara, qui évolue à Perugia, le six tunisien aura fière allure.

Toutes ces démarches prennent du temps et surtout qu’il faudrait convaincre ces éléments d’élite, que les choses ont changé  à la Ftvb et que l’on tient à redorer le blason de notre volley-ball.

Bien qu’elle détienne actuellement le record au niveau des titres africains enlevés (11 titres), la Tunisie a cédé face à l’Egypte  (9 titres) en 2023. Cela fait, en guise d’objectifs, une bonne prestation au Mondial et une tentative de reconquête du titre continental. La formule de la compétition  comprend une phase de poules avec 32 équipes réparties dans 8 groupes de 4.  Les deux premiers classés de chaque groupe sont qualifiés pour la phase finale (le tour suivant). C’est dire que ce sera dur mais jouable.

CAB : Samir Yaâcoub : Partira, partira pas?

Le président sortant renouvellera-t-il son bail au CAB?

La Presse — Jamais le club nordiste ne s’est trouvé dans une situation aussi embarrassante, aussi dépendante d’un seul homme! En effet, l’avenir du CAB est-il lié au bon  vouloir d’un sauveur? Peu importe le nom d’un éventuel candidat à la candidature à la présidence. L’essentiel est qu’ il se manifeste. Or, jusqu’ici, on ne se bouscule pas au portillon.

Même Samir Yaacoub, le président du comité provisoire actuel dont la mission est pratiquement terminée avec cette fin de saison, a dit et répété, à maintes reprises, qu’il n’allait pas se représenter à un nouveau mandat. Et pas plus tard qu’il y a une semaine, juste à l’issue du match contre l’OB, il déclarait pratiquement les larmes aux yeux: «J’ai passé trois ans de ma vie à diriger le CAB avec beaucoup de passion.

Aujourd’hui, je passe la main à d’autres responsables qui veulent bien prendre la relève. Je serai toujours là pour mon club mais en dehors du cadre officiel. Je reste toujours un fervent supporter cabiste». 

On ne peut être plus clair que ça! Seulement, on peut penser que son amour pour le Club phare de la capitale du Nord peut le faire revenir sur cette décision. On peut avancer deux raisons majeures pour un éventuel revirement: d’abord  l’équipe a réalisé d’énormes progrès et il suffit de quelques recrutements bien ciblés pour qu’elle retrouve sa place naturelle.

Et puis Samir Yaâcoub a un soutien indéfectible de tout le public bizertin. Quand on sait à quel point les supporters  «jaune et noir» sont exigeants, il est évident qu’il s’agit là  d’un atout sans égal  pour Samir Yaâcoub. 

Une condition pour rester : éponger 30 % des dettes !

Cette actualité brûlante dans la rue sportive à Bizerte n’a pas laissé, semble-t-il, le président sortant insensible, puisque nous avons appris, de source proche du club, qu’il poserait comme condition que les dettes de 2 millions 700 mille dinars soient épongées au moins à hauteur de 30 % pour qu’il y ait cette éventualité. Déjà l’opération de collecte d’argent a débuté pour réunir des fonds…Les prochains jours nous éclaireront davantage sur l’avenir du CAB.

La Tunisie participe à la 5ᵉ Conférence francophone des ministres de la Culture à Québec

La ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, participe à la 5ᵉ Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie, qui se tient du 22 au 24 mai 2025 à Québec, au Canada, selon un communiqué publié vendredi après-midi par son département.
Dans le cadre de la participation tunisienne à cette conférence organisée sous l’égide de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et du gouvernement du Québec, la ministre, accompagnée de l’ambassadeur de Tunisie au Canada, Lassad Boutara, a assisté aux événements marquant l’ouverture officielle, jeudi.
En marge de la conférence, Amina Srarfi a eu des entretiens bilatéraux avec plusieurs ministres canadiens, notamment Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et de la région de l’Outaouais ; Steven Guilbeault, ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes ainsi que des Langues officielles ; et Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie auprès du gouvernement du Québec.
Elle s’est également entretenue avec son homologue congolaise, Marie France Lydie Hélène Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.
L’avenir des cultures dans l’espace francophone, ainsi que celui de la langue française à l’ère numérique, est au cœur de cette 5ᵉ Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie. Huit ans après la précédente édition tenue à Abidjan en 2017, ce rendez-vous est présenté par l’OIF comme un moment clé, à la croisée de la diplomatie culturelle et des politiques publiques francophones.
Cette conférence vise à réfléchir collectivement aux enjeux culturels mondiaux de l’espace francophone, en particulier à l’élaboration de solutions pour renforcer la visibilité, la diversité et la vitalité des expressions culturelles en langue française dans un environnement numérique en mutation.
Il est également question d’évaluer les progrès réalisés en matière de reconnaissance des industries culturelles comme vecteur de croissance économique, tout en poursuivant les efforts pour améliorer l’employabilité des jeunes.
Face à l’hégémonie des plateformes numériques, la Francophonie entend jouer un rôle de premier plan dans la défense et la promotion de la diversité culturelle. Pour relever ce défi, la conférence réunit un large éventail d’acteurs — artistes, représentants du secteur privé et partenaires techniques — afin d’accompagner les États et gouvernements dans la mise en œuvre de stratégies de découvrabilité.
Rappelons que l’OIF regroupe 93 États et gouvernements, dont 56 membres, 5 membres associés et 32 observateurs.

Crédit en Tunisie : bientôt un plafond légal pour les garanties exigées par les banques ?

Un groupe de députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a récemment présenté une proposition de loi visant à fixer un plafond légal pour les garanties exigées dans le cadre des prêts bancaires.
Cette initiative législative, qui porte sur la problématique des garanties bancaires, intervient dans un contexte où le système de crédit en Tunisie est confronté à de sérieuses difficultés, notamment en raison des conditions excessives imposées par les établissements financiers. Ces derniers exigent souvent des garanties dépassant 150 % du montant emprunté (capital et intérêts).

Ces garanties bancaires excessives vont à l’encontre du principe de proportionnalité, implicitement prévu par la législation tunisienne, et représentent un véritable fardeau pour les demandeurs de financement, en particulier les propriétaires de petites et moyennes entreprises (PME).

La proposition de loi met également en lumière le manque de transparence dans l’évaluation des garanties exigées. Les banques ne sont actuellement pas tenues de justifier leurs exigences auprès des clients, selon le document présenté à la Commission des finances et du budget du Parlement.

L’article 4 de cette proposition de loi prévoit un plafond légal clair pour les garanties, qui ne pourrait dépasser 100 % du montant principal du prêt, hors intérêts et commissions. Cette mesure vise à instaurer un équilibre contractuel et à protéger les droits de la partie la plus vulnérable dans la relation bancaire.

Le texte impose également aux établissements bancaires l’obligation de justifier la valeur des garanties demandées et d’en informer leurs clients. Toute clause contractuelle contraire serait considérée comme nulle et non avenue.

Selon la proposition, l’autorité réglementaire serait habilitée à définir les cas d’exception. Le texte qualifie cette mesure de « nécessaire » pour protéger les emprunteurs et renforcer leur confiance dans le système bancaire.

L’objectif principal du projet est de mieux encadrer les garanties des prêts bancaires afin d’assurer un équilibre entre les intérêts des établissements financiers et ceux des emprunteurs. Il s’agit aussi de garantir la durabilité du système financier et de soutenir la croissance économique.

Il convient de rappeler que l’Association nationale des petites et moyennes entreprises (ANPME) a déjà appelé à une révision et à une modernisation du cadre législatif régissant le financement des PME, afin d’assurer l’équité et l’efficacité dans l’octroi des crédits aux bénéficiaires légitimes, notamment ceux classés dans les catégories 0, 1 et 2.

Dans un communiqué publié le 8 avril 2025, l’association a exprimé sa vive préoccupation face aux difficultés rencontrées par les PME pour accéder au financement bancaire, malgré leur rôle crucial dans la relance économique et le développement durable.

78e édition du festival de cannes – Demain la cérémonie de clôture : En attendant demain le Palmarès

Les pronostics vont bon train sur la Croisette, mais c’est le jury de cette édition présidé par l’actrice française Juliette Binoche qui aura le dernier mot. 

La Presse — Clap de fin demain sur la 78e édition du festival international de Cannes après onze jours de célébration du cinéma à travers des films de tous les continents, toutes sections confondues. Les 19 films en lice pour la Palme d’Or ont exploré des thèmes récurrents centrés notamment sur la mémoire, l’identité, la répression politique et les blessures intimes laissées par l’histoire. Qui remportera la Palme d’Or ? Les pronostics vont bon train sur la Croisette, mais c’est le jury de cette édition, présidé par l’actrice française Juliette Binoche, qui aura le dernier mot en dévoilant son Palmarès lors de la cérémonie de clôture. 

Un simple accident de l’Iranien Jafar Panahi

 

En attendant le Palmarès, focalisons-nous sur le reste des films de la compétition qui s’égrènent au fil des jours : «Sentimental value» (Valeur sentimentale) du Norvégien Joachim Trier  met en scène les relations complexes au sein d’une famille artistique. Nora, actrice norvégienne, voit son père Gustav, autrefois metteur en scène célèbre, revenir dans sa vie après le décès de sa mère. Il lui propose le rôle principal dans son nouveau film autobiographique, mais elle refuse. Il offre alors le rôle à Rachel Kemp, une star hollywoodienne. Ce qui ravive les tensions familiales et oblige chacun à confronter les blessures du passé. 

Le film aborde plusieurs thèmes, dont notamment la réconciliation familiale, l’héritage artistique et les relations intergénérationnelles. Sa narration nuancée, dans un style mi-tragique, mi-humoristique, sa mise en scène maîtrisée ainsi que la superbe interprétation des comédiens, notamment l’actrice Reinsve, font de lui un sérieux candidat pour la récompense suprême. Sans compter que l’actrice Renate Reinsve peut également prétendre à un prix d’interprétation féminine, grâce à son jeu si maîtrisé. 

«Un simple accident» de l’Iranien Jafar Panahi, de retour sur la Croisette après 20 ans d’absence, met en scène un accident où un homme heurte un chien avec sa voiture. Ce qui déclenchera  une série d’événements absurdes en apparence, mais  des plus tragiques, au fond. La forme se décline dans un style entre satire et comédie noire afin de dénoncer l’oppression, la corruption et la répression. Mais le recours appuyé au discours direct, dans la dernière partie du film, atténue la puissance de l’ensemble. 

Liberté, humour et nostalgie 

«Fuori» de l’Italien Mario Martone force l’adhésion, grâce à son originalité et à sa légèreté insoutenable. Adapté du roman autobiographique de l’écrivaine italienne Goliarda Spasienza, le film retrace son arrestation pour vol, en 1980, quand elle est incarcérée dans la prison de Rebibbia à Rome où elle tisse des liens profonds  avec d’autres détenues, notamment Roberta, une activiste politique. Après leur libération, elles continuent de se rencontrer en entretenant des liens qui «défient les normes sociales et intellectuelles de l’époque» . 

Sentimental value du Norvégien Joachim Trier

Certes, «Fuori» relève du genre biopic, mais il n’adopte guère la forme traditionnelle, original dans son approche il se focalise surtout sur la relation entre Goliarda et Roberta afin de mettre en lumière le parcours singulier de l’écrivaine qui a eu tant de mal pour être enfin lu et reconnu. Car, son chef-d’œuvre «l’Art de la joie» a été rejeté durant 10 ans par les maisons d’édition, et c’est sa rencontre avec cette détenue respirant l’énergie qui lui redonnera le désir de vivre et de reprendre l’écriture. Le propos est notamment centré sur la liberté personnelle, l’écrivaine considérant que les conditions de vie sont pratiquement les mêmes que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur des murs de la prison. Les thèmes de la sororité et de la solidarité féminine sont également soulignés. 

Le traitement adopte un ton humoristique et nostalgique, notamment à travers la reconstitution remarquable de la Rome des années 1980. Enfin, le jeu des actrices (Valeria Golino dans le rôle de l’écrivaine et Matilda De Angeli dans celui de Roberta) tout en nuances et en sensibilité, confère au film davantage de profondeur. Ce duo féminin peut aspirer, d’ailleurs, à un prix d’interprétation.

Maintenant, on constate que les films les plus cités dans les pronostics de la critique internationale afin de briguer la Palme d’Or sont «Sentimental Value», outre «The secret Agent» du Brésilien Kleber Mendoça Filho, un thriller politique déroulant le thème de la mémoire historique, la répression politique et l’identité dans une esthétique des années 1970. Et, enfin, «Sirat» d’Olivier Laxe, qui suit un père en quête de sa fille disparue dans le contexte des raves marocaines, un prétexte pour explorer les relations humaines de manière introspective et immersive. 

 

Le Prix Ibn Khaldoun 2025 : Mémoire, pensée et transmission

Le prestigieux prix international consacré à la recherche en sciences humaines et sociales revient à Tunis pour une édition 2025 d’envergure. Le Centre des Arts, de la Culture et des Lettres de Ksar Saïd accueillera la cérémonie le 27 mai, marquant une nouvelle étape dans la valorisation de l’héritage d’Ibn Khaldoun, entre ancrage local et rayonnement global.

La Presse — Le mardi 27 mai 2025, le Centre des Arts, de la Culture et des Lettres, sis au palais historique de Ksar Saïd à Tunis, accueillera la cérémonie de remise du Prix Ibn Khaldoun pour la promotion et la recherche dans les sciences humaines, une distinction qui honore les travaux intellectuels majeurs dans l’espace méditerranéen et au-delà. Cet événement revêt une portée symbolique particulière : il relie le passé savant de la région à une dynamique contemporaine de réflexion et de partage des savoirs.

Créé en 2014 à l’initiative de la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de La Manouba, en partenariat avec la Bibliothèque nationale de Tunisie et le réseau MED 21, ce prix s’inscrit dans une volonté claire de réhabiliter les sciences humaines et sociales comme outils fondamentaux de compréhension du monde, à l’image de l’œuvre visionnaire d’Ibn Khaldoun, figure intellectuelle emblématique de la civilisation arabo-musulmane.

Pour cette édition 2025, le jury — composé des historiens Abdelhamid Larguèche (président), Latifa Lakhdar et Faouzi Mahfoudd — a choisi de distinguer trois chercheurs dont les travaux incarnent l’esprit du prix : Karima Kim (Corée du Sud), Prix Ibn Khaldoun international, pour sa contribution à la diffusion critique de la pensée arabe classique en Asie orientale. Mehdi Kouirkat (Maroc-France), Prix Ibn Khaldoun Méditerranée, dont les recherches croisent philosophie politique et migrations dans l’espace euro-maghrébin. Et Moncef M’henna (Tunisie), Prix Ibn Khaldoun du pays hôte, pour son travail d’analyse interdisciplinaire sur l’identité culturelle tunisienne contemporaine.

Deux prix honorifiques seront également décernés à Ahmed Abdessalem et Abou el Kacem Mohamed Kerrou, pour l’ensemble de leur œuvre académique et leur rôle moteur dans le dialogue intellectuel au sein du Maghreb.

Le choix du Centre des Arts, de la Culture et des Lettres de Ksar Saïd comme lieu d’accueil marque une évolution majeure. Après avoir été hébergée pendant plusieurs années par la Bibliothèque de la Khaldounia, dans la Médina de Tunis, la cérémonie trouve cette année un nouvel écrin chargé d’histoire. Ce déplacement souligne également le rôle grandissant de la Chaire Icesco « Ibn Khaldoun pour la culture et le patrimoine », récemment installée dans ce centre, et qui joue un rôle central dans l’organisation du prix.

Rattachée à l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco), cette chaire est dédiée à l’étude, la valorisation et la diffusion de l’œuvre d’Ibn Khaldoun, notamment à travers des colloques, conférences, programmes pédagogiques et projets patrimoniaux.

Parmi les moments forts de la cérémonie : la présentation du projet d’inscription de la Muqaddima d’Ibn Khaldoun au registre de la Mémoire du Monde de l’Unesco. Ce projet ambitieux vise à faire reconnaître l’œuvre comme patrimoine intellectuel universel, en s’appuyant sur un réseau international d’universitaires, d’archivistes et de traducteurs.

« Ce que nous proposons, c’est une inscription conjointe, portée par tous les pays qui conservent des manuscrits, ont traduit ou analysé cette œuvre fondamentale », explique l’un des membres du collectif. L’objectif : faire de la pensée d’Ibn Khaldoun un bien commun, un outil de lecture du monde au-delà des frontières et des identités.

Ce prix s’inscrit dans le cadre du programme MED 21, un réseau lancé à Rome en 2010, qui regroupe aujourd’hui 22 distinctions couvrant des champs aussi variés que la philosophie, les sciences, l’architecture, la musique ou la littérature. À travers une logique trinitaire (un lauréat du nord, un du sud, un du reste du monde), ces prix encouragent l’excellence académique et la coopération culturelle.

Les Prix MED 21 sont aujourd’hui présents dans dix pays méditerranéens, avec des cérémonies organisées dans des villes symboliques, telles qu’Istanbul, Palerme, Casablanca, Marseille ou Belgrade. Leur objectif : construire une mémoire méditerranéenne partagée, où l’intelligence, l’art et la recherche deviennent des vecteurs de paix et de dialogue.

Au-delà de la remise de prix, cet événement incarne la vitalité du débat intellectuel tunisien, et plus largement, le rôle crucial de la Tunisie dans la promotion d’une culture méditerranéenne ouverte, critique et enracinée dans ses héritages multiples.

En Bref

Rencontre avec Zeineb Ben Haouala  

A l’occasion de L’Atelier Central – Edition spéciale Protocole, Zeineb Ben Haouala invite le public à découvrir ses recherches récentes autour de l’illustration, de l’objet et de la narration visuelle, lors d’un moment d’échange artistique convivial et ouvert. L’Atelier Central, c’est l’occasion de découvrir une artiste de l’intérieur: son processus, ses inspirations, ses projets en cours — et de créer à ses côtés dans une atmosphère conviviale.

Au programme, l’exposition Open Studio pour découvrir ses travaux récents, ses recherches autour de l’objet, du livre jeunesse et de la narration illustrée. Une  Rencontre & Talk ouverte sur son parcours, ses expérimentations et sa démarche artistique, modérée par Elsa Despiney, historienne de l’art et co-auteure du livre ‘‘Artistes de Tunisie’’.

 Rappelons que Zeineb Ben Haouala est illustratrice, autrice visuelle et exploratrice d’objets dessinés. Lauréate du Mahmoud Kahil Award 2024, elle est également cofondatrice de l’atelier créatif Glibett. Son univers graphique est nourri de poésie, d’observation et d’intimité: elle s’attache à révéler les récits cachés derrière les formes, les gestes et les objets.

Zeineb travaille à la fois pour l’édition jeunesse, la micro-édition, les ateliers participatifs et la création d’œuvres originales.

Rendez-vous aujourd’hui  vendredi 23 mai 2025 de 17h30 à 19h30 au Central Tunis, 15 avenue de Carthage. 

«Mon Amie la Rose» au Violon Bleu 

«Mon Amie la Rose»-suite, par l’artiste Najia Mehadji, figure majeure de la scène artistique nord-africaine. A travers un parcours d’œuvres puissantes et méditatives, l’exposition dévoile l’univers singulier de Najia Mehadji, entre abstraction gestuelle, spiritualité et résonances culturelles. Ses toiles, où le souffle du geste rejoint la profondeur du symbole, invitent à une contemplation sensible et vibrante.

«Mon Amie La Rose»- suite par Najia Mehadji du 2 juin au 15 juillet 2025

«Brut-Regards croisés»

Du 22 mai au 5 juin 2025 (De 10h00 à 19h00 à l’Institut français de Tunisie, 10 artistes, une exposition et plus de 130 créations originales pour rendre hommage au patrimoine vivant tunisien. Brut célèbre la Terre, le Marbre, l’Argile, la Céramique, la Poterie, la Peinture, le Tissu et la Pierre, à travers un parcours atypique inspiré par la nature et le vivant.

Avec Samia Achour, Asma Ben Aïssa, Mehdi Benedetto, Sellama Goucha Essayem, Skander Khelil, Irane Ouanès, Olivia Grasshoff Rassas, Reem Saâd, Hada Saïdani, Laurence Bauza Peyron. 

David Lynch au Rio 

 

Le Ciné Club de Tunis, en partenariat avec Le Rio, rend hommage à David Lynch, l’un des cinéastes majeurs du XXIe siècle, dont l’œuvre, encore auréolée de zones d’ombre, continue de défier les lectures simplistes. Ce cycle, intitulé David Lynch : Over Realism, se propose de revisiter son cinéma, non pas comme un simple objet d’admiration, mais comme une expérience immersive qui interroge l’américanisme, le mainstream hollywoodien et leurs impacts délétères sur le monde. Loin des évidences, Lynch nous plonge dans un réalisme exacerbé, où la surcharge sensorielle, la violence crue et les fantasmes débridés percent les écrans pour révéler les failles d’un monde capitaliste où tout semble permis.

A travers une caméra qui abolit les frontières entre réalité et illusion, Lynch expose un univers fracturé : oreilles coupées, corps monstrueux, regards exorbités, extases masochistes ou sadiques, symboles oppressants d’une horreur imminente ou déjà advenue. Sa mise en scène, saturée de contrastes rouge-bleu et d’un montage provocateur, arrache le voile des apparences pour révéler les trous noirs de l’âme humaine, les pulsions dévorantes et les dérives d’une industrie hollywoodienne rongée par la pornographie, la politique libidinale et l’obsession pathologique. Mais Lynch ne se contente pas de critiquer : il se moque, il exulte dans l’excès, invitant les corps à exploser et à brûler sous sa lentille.Ce cycle ambitionne de redécouvrir ce cinéma autrement, à travers des projections emblématiques, mais aussi des ateliers qui exploreront l’univers sonore si singulier de Lynch et la plasticité de son esthétique. Rejoignez-nous pour plonger dans cet espace paradoxal, où le réel se fissure pour laisser place à l’indicible.

Regards au quotidien à l’Espace «Aïn»

Exposition personnelle d’arts plastiques de Bady Chouchene. Artiste peintre né en 1946, connu pour son style expressif et son utilisation de la couleur. Il est diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Tunis et est souvent associé à la galerie Aïn, où il expose régulièrement. Le voilà qui revient aujourd’hui pour y exposer ses dernières créations dans une exposition personnelle qui se poursuivra jusqu’au 10 juin. Ses œuvres mettent en scène la Médina de Tunis et son architecture islamique, ainsi que des thèmes plus personnels liés à la vie quotidienne et aux émotions. Elles sont faites souvent à la peinture à l’huile et traitées souvent dans un style plus proche de l’abstrait que du figuratif et elles témoignent d’une bonne maîtrise et d’une grande adresse d’un artiste de talent qui évolue sans cesse aussi bien dans son inspiration que dans sa créativité.

BH Bank, BEI et UE : Un programme commun pour renforcer la compétitivité des PME tunisiennes

La BH Bank, la BEI et l’Union européenne ont organisé, hier à Tunis, une journée dédiée aux PME tunisiennes pour les aider à devenir plus compétitives, durables et prêtes à affronter les nouvelles exigences des marchés européens.

La Presse — La BH Bank, en coopération avec la Banque européenne d’investissement (BEI) et grâce au soutien financier de l’Union européenne, a ainsi tenu une journée de sensibilisation et d’accompagnement destinée aux entreprises engagées dans l’export et la durabilité. L’événement s’inscrit dans le cadre du «Trade and Competitiveness Program» (TCP), qui ambitionne de hisser les entreprises locales au niveau des standards internationaux.

«Il ne s’agit plus seulement de produire mieux ou moins cher, mais de produire durablement. Donc, pour notre institution, investir dans la compétitivité verte des PME, c’est investir dans l’avenir de notre économie», a déclaré Lotfi Ben Hamouda, directeur général par intérim de la BH Bank.

La rencontre a également mis en lumière les défis posés par la transition énergétique, la décarbonation et les nouvelles réglementations européennes, comme la future taxe carbone aux frontières. Trois filières ont été spécifiquement ciblées : l’agroalimentaire, le textile et les composants automobiles, qui concentrent une large part des exportations tunisiennes vers l’Union européenne.

Dans ce contexte, le DG par intérim a précisé que la stratégie 2023–2026 de la banque repose sur trois axes fondamentaux : digitalisation, durabilité et proximité. À travers des lignes de financement vert, des produits adaptés et un appui technique renforcé, la banque entend faire émerger une nouvelle génération de PME capables de relever les défis environnementaux et économiques contemporains.

«Nos PME sont vulnérables, mais agiles. Elles peuvent devenir les champions de la transition écologique si elles sont soutenues, valorisées et accompagnées», a-t-il ajouté.

170 millions d’euros pour innover, se verdir et croître

Jean-Luc Revéreault, chef de la Représentation de la BEI en Tunisie, a de son côté annoncé le lancement opérationnel d’une ligne de crédit de 170 millions d’euros dédiée aux petites et moyennes entreprises tunisiennes.

Ce financement s’inscrit lui aussi dans le cadre du programme «Trade and Competitiveness», une initiative régionale portée par l’Union européenne pour aider les entreprises à répondre aux exigences internationales, notamment environnementales, et à mieux accéder aux marchés étrangers.

«Ce partenariat avec la BH Bank marque une étape importante. Nous voulons donner aux PME tunisiennes les moyens d’investir, de se moderniser et de répondre aux exigences croissantes en matière de durabilité, notamment avec l’arrivée de la taxe carbone aux frontières», a déclaré Jean-Luc Revéreault.

La ligne de crédit, conclue avec l’État tunisien en 2023, a été récemment activée par la Banque centrale de Tunisie. La BH Bank fait partie des institutions financières chargées de sa mise en œuvre, sous forme de crédits bonifiés et à conditions avantageuses, afin de faciliter l’investissement et d’encourager des pratiques responsables.

Parallèlement, la BEI prévoit de lancer une ligne de garantie, également financée par l’Union européenne, afin d’inciter les banques locales à appuyer des projets à fort potentiel, mais perçus comme plus risqués.

Un autre volet fondamental de cette initiative porte sur l’assistance technique. Plusieurs millions d’euros y sont alloués, permettant aux PME de bénéficier d’un accompagnement sur mesure : élaboration de business plans bancables, conseils pour la transition énergétique et mise en conformité avec les normes internationales.

«Le soutien aux PME est un pilier de notre engagement en Tunisie. Il s’agit de les aider à surmonter les défis liés à la crise climatique, aux tensions géopolitiques et à la compétitivité globale», a poursuivi Jean-Luc Revéreault, en soulignant que ce programme complète les efforts de l’Union européenne et de ses partenaires pour construire un tissu économique tunisien plus résilient et aligné sur les objectifs de développement durable.

L’UE mise sur une croissance inclusive en Tunisie

Un constat partagé par Marco Stella, chef de section Développement économique à la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, qui a rappelé l’importance stratégique du soutien européen au secteur privé tunisien.

«Cette journée est très importante pour l’Union européenne. Elle s’inscrit dans une stratégie plus large de soutien à l’économie tunisienne, au-delà de l’appui financier apporté via la BEI et la BH Bank. Il s’agit de renforcer durablement la capacité des PME à innover, exporter et accéder au financement», a-t-il souligné.

Il a également précisé que l’UE mobilise un ensemble d’outils complémentaires : appui budgétaire direct à l’État tunisien, financement de projets dans des filières porteuses (agroalimentaire, textile, mécatronique) et soutien ciblé aux entreprises dirigées par des jeunes, des femmes ou localisées dans les zones défavorisées.

«Notre soutien vise à créer un écosystème favorable à l’innovation, à la transition verte et à l’inclusion économique. Ce programme est un exemple de ce que nous appelons «l’Équipe Europe» : une approche coordonnée et multisectorielle entre la Commission européenne, la BEI et les États membres», a-t-il expliqué.

Marco Stella a par ailleurs mis en avant le potentiel du secteur privé tunisien, moteur essentiel de l’emploi et de la croissance, tout en reconnaissant les freins existants : accès difficile au crédit, faible longévité des PME et inégalités territoriales.

«L’Union européenne est résolument engagée à renforcer le climat des affaires, à soutenir l’investissement vert et à accompagner les entreprises vers des chaînes de valeur durables et globales. Le programme «Trade and Competitiveness» constitue l’un de nos principaux leviers en ce sens», a-t-il conclu.

Il convient de rappeler que ce programme, mis en œuvre conjointement par la BH Bank, la BEI et l’Union européenne, vise à accélérer la transition énergétique des PME tunisiennes et à les préparer aux nouvelles normes européennes, en particulier dans les secteurs qui concentrent l’essentiel des exportations du pays.

La journée organisée à Tunis a permis de sensibiliser les entreprises aux enjeux liés à la durabilité et à la décarbonation, à travers des ateliers pratiques et des échanges directs avec des experts. Plus de 150 participants y ont pris part. L’assistance technique a été assurée par la «Frankfurt School of Finance & Management», mandatée par la BEI pour accompagner les entreprises tunisiennes vers une croissance plus verte et plus durable.

Des faits et des chiffres

28,9 %

La chute de 28,9 % des recettes d’exportation de l’huile d’olive tunisienne à 2.442,4 millions de dinars au cours des six premiers mois de la campagne 2024-2025, malgré une hausse de 40,1 % des volumes exportés, révèle une problématique préoccupante : la dévalorisation du produit sur les marchés internationaux.

Cette baisse de revenu, largement expliquée par un effondrement des prix moyens (-48,9 % en avril), met en lumière la forte dépendance du secteur à la vente en vrac, qui représente encore 88,1 % des volumes exportés. Seule une faible part des exportations (17,7 %) provient d’huile conditionnée, pourtant bien plus rémunératrice.

Le paradoxe est frappant : plus d’huile vendue, mais moins d’argent perçu. Cette situation met en évidence la nécessité stratégique de monter en gamme, en valorisant davantage l’huile tunisienne à travers le conditionnement, la labellisation (notamment biologique) et une meilleure présence sur les marchés haut de gamme. La faible part de l’huile conditionnée, même biologique (5 %), témoigne d’un manque de structuration dans la chaîne de valeur.

Face à cette dynamique défavorable, l’avenir du secteur passe par une transformation profonde de son modèle d’exportation, axée sur la qualité, la traçabilité et la marque « Tunisie ».

7.400

7.400 milliards de dollars, c’est la valeur attendue du marché mondial du e-commerce d’ici fin 2025, soit 24 % des ventes de détail mondiales. Ce chiffre spectaculaire illustre à quel point le commerce en ligne est devenu une force motrice de l’économie mondiale. En représentant près d’un quart des ventes de détail mondiales, le e-commerce dépasse aujourd’hui le simple canal de vente pour s’imposer comme un véritable écosystème économique, culturel et technologique.

Cette croissance fulgurante s’explique par une convergence de facteurs : l’essor de l’intelligence artificielle qui permet une personnalisation inédite, l’explosion du social commerce, ou encore l’adoption massive des smartphones dans les marchés émergents. Mais ce chiffre cache aussi une mutation des attentes consommateurs : rapidité, durabilité, fluidité et engagement. A l’échelle mondiale, ce sont les acteurs capables de s’adapter à ces nouvelles exigences qui façonneront l’avenir du commerce.

Il ne s’agit plus simplement de vendre en ligne, mais de réinventer l’expérience client dans un monde en transformation. Derrière ces 7.400 milliards se dessinent donc des opportunités colossales, mais aussi des défis stratégiques majeurs, notamment en matière de logistique, de respect de l’environnement et de souveraineté numérique.

687,1

687,1 millions de dinars est le montant des recettes générées par les exportations de dattes tunisiennes au cours des sept premiers mois de la campagne 2024-2025, marquant une baisse de 4,3 % par rapport à la campagne précédente.

Cette baisse, bien qu’elle puisse sembler modérée, révèle des tensions plus profondes dans un secteur stratégique pour l’économie agricole du pays. Avec 687,1 millions de dinars générés à fin avril 2025, les dattes demeurent une source de revenus importante, mais la baisse des quantités exportées (-6 %) signale un recul de la compétitivité sur certains marchés.

La variété «Deglet Ennour», fleuron de la production tunisienne, représente toujours 85,4 % des volumes exportés, mais son prix moyen de 7 DT le kilo ne suffit pas à compenser le recul des volumes. Autre indicateur préoccupant : la chute de 21,6 % des recettes issues des dattes biologiques, malgré une légère hausse des quantités exportées. Cela laisse penser à une pression sur les prix et à un positionnement insuffisamment valorisé à l’international, notamment face à une concurrence marocaine ou algérienne plus agressive.

Les principaux marchés — UE, Afrique et Asie — restent des débouchés essentiels, avec le Maroc en tête des importateurs. Toutefois, pour inverser cette tendance baissière, la filière devra miser sur la diversification des produits dérivés, l’optimisation logistique et une montée en gamme, notamment dans le segment bio.  

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