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Adoption de la Déclaration de Tunis lors d’une conférence internationale sur le rôle des forces armées dans la protection des civils lors des opérations de maintien de la paix

Les travaux de la Conférence internationale sur le rôle des forces armées dans la protection des civils lors des opérations de maintien de la paix se sont achevés vendredi à Tunis, avec l’adoption de la “Déclaration de Tunis”.

La cérémonie de clôture a été marquée par l’annonce de la création d’une plateforme numérique internationale intégrée, destinée à faciliter l’échange d’informations et d’expertises entre les pays et les organisations internationales, indique un communiqué du ministère de la Défense.

Parmi les principales décisions issues de cette conférence figurent également l’élaboration d’un manuel opérationnel unifié visant à harmoniser les procédures et normes des forces armées impliquées dans la protection des civils, ainsi que le lancement d’une initiative régionale de formation, sous la forme d’un programme intégré de renforcement des capacités.

Le ministère de la Défense a précisé que la Déclaration de Tunis constitue désormais un document de référence international, définissant les principes et normes applicables à la protection des civils dans les zones de conflit. Elle ambitionne de renforcer les capacités des forces engagées dans les missions de maintien de la paix pour mieux accomplir leurs tâches à caractère humanitaire.

Présidant la cérémonie, le chef d’état-major de l’armée de l’air s’est félicité, en présence du secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, du ministre de la Défense du Sénégal et du vice-ministre de la Défense du Ghana, de la réussite des travaux et de la qualité des échanges menés au cours des ateliers. Il a adressé ses remerciements à l’ensemble des participants, ainsi qu’aux ministères ayant contribué à la réussite de l’événement.

Le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a salué l’accueil réservé par la Tunisie et le rôle actif de ses forces armées dans la promotion de l’action collective dans les missions onusiennes. Il s’est dit satisfait des résultats, en particulier de la Déclaration de Tunis, qu’il a qualifiée d’élan structurant pour une nouvelle dynamique internationale en faveur de la dignité des civils dans les zones de conflit.

La conférence a réuni plus de 80 participants, civils et militaires, dont des hauts responsables des Nations unies, des attachés militaires, des ambassadeurs représentant 13 pays, ainsi que des représentants d’organisations régionales et internationales et des cadres du ministère tunisien de la Défense.

Les horaires et les tarifs du train international « Algérie – Tunisie » dévoilés

La Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) a annoncé le retour officiel du train international reliant Annaba à Tunis, avec des départs réguliers et des prix jugés compétitifs pour les voyageurs des deux pays.

Selon le communiqué de la SNTF, le train partira de la gare d’Annaba chaque dimanche, mardi et jeudi à 9h00, pour une arrivée prévue à 18h27 à la gare centrale de Tunis. L’itinéraire comprend des arrêts à Souk Ahras, Ghardimaou, Jendouba et Béja.

Dans le sens inverse, les départs depuis Tunis auront lieu les lundis, mercredis et vendredis à 8h25, avec une arrivée à Annaba à 18h20.

Les formalités douanières s’effectuent à la gare internationale de Souk Ahras (côté algérien) et à la gare de Ghardimaou (côté tunisien).

Les billets peuvent être achetés dans les gares d’Annaba et de Souk Ahras, ainsi qu’aux gares principales d’Alger, Oran, Constantine, Sétif et El Eulma.

Tarifs en dinars algériens et tunisiens :

• Première classe : 1900 DZD (≈ 79 TND)

• Seconde classe : 1640 DZD (≈ 68 TND)

• Aller-retour première classe : 3485 DZD (≈ 145 TND)

• Aller-retour seconde classe : 3040 DZD (≈ 126 TND)

Le transport est gratuit pour les enfants de moins de 4 ans, et une réduction de 50 % est accordée aux enfants âgés de 4 à 12 ans.

Ce service vise à renforcer les liens entre l’Algérie et la Tunisie et à promouvoir une mobilité transfrontalière accessible et confortable.

Pour la première fois : L’Université de Kairouan figure dans le classement mondial des universités

L’Université de Kairouan a été classée, pour la première fois, dans le prestigieux classement international des universités Times Higher Education (THE), parmi 2000 établissements à travers le monde, a annoncé le président de l’université, Hedi Dhouibi.

Il a précisé que cette consécration est le fruit de plusieurs années de travail soutenu et de persévérance, malgré des moyens limités. Ce classement, devenu essentiel pour les établissements universitaires, contribue à la reconnaissance internationale des diplômes délivrés et à leur valeur sur le marché de l’emploi.

Selon lui, cette reconnaissance encourage également l’université à renforcer ses investissements dans la recherche scientifique, à développer des partenariats internationaux et à améliorer la qualité de l’enseignement.

Il a affirmé que l’université s’emploiera à maintenir sa place dans ce classement et à progresser davantage dans les années à venir, notamment à travers le développement des laboratoires de recherche et le respect des critères exigés.

Le classement Times Higher Education repose sur 18 indicateurs répartis en cinq domaines principaux : la qualité de l’enseignement, l’environnement de recherche, l’impact scientifique, la collaboration avec le tissu industriel et l’ouverture à l’international.

Fondée en 2004, l’Université de Kairouan a célébré en 2024 son 20ᵉ anniversaire. Elle regroupe aujourd’hui sept instituts supérieurs dans le gouvernorat de Kairouan, deux établissements universitaires à Sidi Bouzid et trois à Kasserine. L’université compte près de 11 000 étudiants inscrits dans diverses spécialités, et dispose de trois laboratoires de recherche implantés dans les trois gouvernorats.

Perturbations météo : le ministère de l’Agriculture appelle à protéger la récolte céréalière

Le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche a appelé vendredi, toutes les sociétés de collecte de céréales à prendre les mesures nécessaies pour assurer la protection de la récolte et de respecter les normes de stockage face aux perturbations météorologiques annoncées pour samedi dans les régions du nord-ouest et du centre-ouest.

Les prévisions météo de l’Institut national de la météorologie annoncent des pluies orageuses et dispersées samedi, notamment dans les régions du nord-ouest et du centre-ouest.

Le ministère a égamelement appelé les commissariat régionaux au développement agricole à assurer le suivi des préparatifs des centres de collectes et à leur présenter l’encadrement technique nécessaire.

Conférence internationale sur le rôle des forces armées dans la protection des civils: Adoption de la Déclaration de Tunis

Les travaux de la conférence internationale sur le rôle des forces armées dans la protection des civils dans les opérations de maintien de la paix, ont été sanctionnés par l’adoption de la Déclaration de Tunis, un document destiné à servir de référence mondiale pour les principes directeurs et normes opérationnelles protégeant les populations dans les zones de conflit.

Lors d’une cérémonie, présidée par le chef d’état-major de l’Armée de l’air tunisienne, les participants ont annoncé le lancement d’une Plateforme numérique internationale permettant l’échange d’informations et de bonnes pratiques entre États et organisations partenaires, lit-on dans un communiqué du département.

La conférence était aussi l’occasion de mettre en place un manuel opérationnel unifié qui servira de guide commun pour harmoniser les procédures et standards des forces engagées dans la protection des civils.

Un programme régional de formation a aussi été annoncé à l’occasion. Il comprendra des cycles intégrés (cours spécialisés, ateliers, exercices conjoints) ayant pour objectif de renforcer les capacités des armées participantes.

La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général adjoint de l’ONU chargé du maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, du ministre sénégalais de la Défense et du vice-ministre ghanéen de la Défense.

Le général tunisien a exprimé l’espoir que cette initiative marque « un véritable point de départ pour renforcer la coopération internationale et consolider la paix », apprend-on de même source.

De son côté, Jean-Pierre Lacroix a salué le rôle de la Tunisie au sein des opérations onusiennes.

Il a relevé que la Déclaration de Tunis donnera un nouvel élan à la protection de la dignité humaine dans les zones de conflit.

Organisée par le ministère tunisien de la Défense en partenariat avec l’ONU, la conférence a réuni plus de 80 participants – militaires, civils, diplomates, experts de treize pays et représentants d’organisations régionales – autour de panels et séances plénières consacrés au renforcement des mécanismes de protection des civils et à la consolidation de la coopération multilatérale.

Le ministère de l’Agriculture fera appel à des sociétés étrangères pour des forages géothermiques à Kébili

Le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche compte faire appel à des sociétés étrangères pour réaliser des projets de forage géothermiques, a fait savoir vendredi le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, chargé des ressources en eau, Hamadi Habib lors de sa visite, vendredi, à des projets hydrauliques à Kébili.

Il s’agit selon lui de remedier à l’absence d’offres de promoteurs locaux pour réaliser certains projets et les problèmes d’approvisionnement en eau auquel fait face la région.

Il a mis l’accent dans ce cadre sur la nécessité de former un stock stratégique de pompes et d’équipement pour assurer l’intervention rapide dans la maintenance des pannes survenues et garantir l’approvisionnement normal en eau potable et l’alimentation du secteur agricole et des oasis.

Un programme visant à garantir la maintenance des canaux d’irrigation dans les oasis et le renouvellement des refroidisseurs hydrauliques, selon une nouvelle vision développée est en cours de préparation,a-t-il dit.

La visite du secrétaire d’Etat  chargé des ressources en eau a été une occasion pour s’informer sur certains projets d’approvisionnement en eau et de forages géothérmiques à Kébili ville, dans la délégation de Souk Lahad, la région de Ras El Ain .

EST – Mercato : Mokwana dans le viseur d’Al-Hazem !

Le club saoudien, entraîné par Jalel Kadri, s’intéresse à l’ailier droit sud-africain, Elias Mokwana. Toutefois, Al-Hazem n’a pas encore fait de proposition officielle.

La Presse — Sous contrat avec l’Espérance jusqu’au 30 juin 2027, Elias Mokwana pourrait quitter le Parc B avant terme. En effet, le club saoudien d’Al-Hazem, entraîné par l’ancien sélectionneur national Jalel Kadri, est intéressé par les services de l’ailier droit sud-africain. 

Renseignement pris : le club d’Al-Hazem n’a pas encore fait de proposition officielle et a tout juste tâté le terrain. Côté Espérance, on ne peut trancher la question tant qu’il n’y a pas d’offre officielle. Tout dépendra aussi des choix de Maher Kanzari, mais aussi du quota des joueurs étrangers dans le championnat national qui pourrait être revu à la hausse la saison prochaine.

Cela dit, le club d’Al-Hazem n’a pas contacté le Brésilien Yan Sasse. Ce dernier est lié par un contrat avec l’Espérance qui court jusqu’au 30 juin 2026. Beaucoup de rumeurs circulent quant à son éventuel départ cet été. 

Reprise de Ben Ali et Jebali  

Pour connaître l’avenir des joueurs en club, les étrangers notamment, il faudra attendre encore quelques jours. D’ores et déjà, le groupe ne devra afficher complet qu’à partir de la semaine prochaine au fur et à mesure que les joueurs qui ont bénéficié de jours de vacances supplémentaires reprennent les entraînements.

A noter qu’avant-hier, Mohamed Ben Ali et Chiheb Jebali ont repris les entraînements. Ce n’est pas encore le cas de Houssem Tka qui dispose de vacances de mariage. 

Abdelkader Bedrane : c’est de l’intox !

Des rumeurs ont circulé sur la Toile annonçant le retour à l’Espérance du défenseur algérien Abdelkader Bedrane. Une rumeur qui a déclenché de vives réactions sur les réseaux sociaux. Le joueur de 33 ans ne suscite plus le même engouement. 

Vérification faite : le retour de Abdelkader Bedrane à l’Espérance est « de la pure intox », nous dit-on. 

Cela dit, l’été s’annonce très chaud du côté du Parc B. Beaucoup de travail attend Maher Kanzari, attendu au tournant rien que pour les choix qu’il fera en matière de départs et d’arrivées. Volet recrutements, les supporters s’impatientent sur les réseaux sociaux, alors que Hamdi Meddeb se montre discret, comme à son habitude.

Le CSS prépare sa prochaine saison : Un mercato ambitieux

Ammar Taifour, troisième recrue, signe pour trois saisons.
Et ce n’est pas tout. 

La Presse — Pendant que les feux sont braqués sur l’équipe en stage à Aïn Draham, la Commission technique du CSS  travaille dans l’ombre et la discrétion, sous la houlette du directeur sportif Tarek Salem, sur le chapitre effectif et mercato ( départs et arrivées). Après avoir engagé Willy Onana et Travis Mutyaba, cette commission est parvenue à conclure un contrat de trois saisons avec Ammar Taifour, l’international soudanais qui a fait ses preuves avec Al – Merrikh avant de rejoindre le championnat libyen sous les couleurs de l’équipe Al – Ahly puis de l’équipe Al- Hilal avec laquelle il a évolué durant la saison 2024 / 2025.

Un demi défensif axial de qualité, fort d’une longue et riche expérience qui va sans doute donner un plus au milieu de terrain des Sfaxiens. Ce troisième recrutement  a eu un impact direct sur le destin de Moussa Bella Conté depuis longtemps en discussion avec le club tanzanien de Simba SC.

L’offre de 220 mille dollars jugée insuffisante a été rejetée, ce qui a permis à un autre club de Tanzanie, le Young Africans Sports Club, de se mettre sur les rangs, proposant un montant de transfert de 250 mille dollars que le Comité de Mehdi Frikha n’a pu refuser. Le marché a donc été conclu entre les deux clubs et Moussa Bella Conté a quitté le stage de Ain – Draham pour terminer les procédures de son départ.

Ammar Taifour et Moussa Bella Conté jouent au même poste de demi-sentinelle et ont le même profil et les mêmes qualités, avec un avantage pour le milieu de terrain soudanais, plus expérimenté et plus aguerri. Le marché de transfert libyen est toujours la cible des responsables sfaxiens avec des joueurs confirmés et pas très coûteux. Des discussions sont sur le point d’aboutir avec le joueur de nationalité libyenne d’Al – Ahly, Nour Eddine El Qulaïeb, un milieu offensif de 24 ans, joueur confirmé de liaison entre les lignes dont le CSS a  besoin.

Un équilibre à préserver 

Mais si les efforts de la commission de Tarek Salem sont jusqu’ici loués et appréciés concernant les arrivées, des craintes sont évoquées concernant le volet départs. Renforcer le groupe, c’est bien, mais le vider d’un autre côté avec le transfert de jeunes joueurs de base de l’équipe, est une source de préoccupation.

Après Alaâ Ghram, Mohamed Nasraoui, Iyed Belwafi est sur le point d’être cédé pour une équipe du championnat turc. Ce serait une énorme erreur si un joueur aussi talentueux de 23 ans quitte le club à un moment de maturité où il peut beaucoup lui apporter. Même si la situation financière délicate exige des sacrifices, il y a toujours un équilibre arrivées-départs à préserver. A un moment,  il faut se résigner à dire stop à la « fuite » de jeunes talents.

Le ST a entamé son stage à Aïn Draham : En parfaite osmose…

Le Stade Tunisien a  commencé en début de semaine son rassemblement de Aïn Draham, un stage qui coïncide avec le 77e anniversaire du club bardolais.

La Presse — A Aïn Draham, le ST a ainsi entamé les répétitions dans l’optique du match-couperet comptant pour la supercoupe et donnant accès à la finale de l’épreuve, à disputer face à l’EST en cas de victoire contre l’USM, le 27 juillet au stade Taïeb Mhiri de Sfax. Du côté de Aïn Draham, le groupe stadiste prend forme avec Chokri Khatoui aux manettes.

Epuré et renforcé, le Stade a, certes, enregistré les départs de Nidhal Laifi, Sami Hlal, Ousmane Ouattara et Skander Chihi. En revanche, l’équipe stadiste s’est, jusque-là, renforcé avec les arrivées de Firas Aiffia, Abderrahmene Hanchi, Noureddine Farhati, Ellyes Jelassi et Hosni Guezmir. Et dans le même temps, volet prolongations de contrats, les défenseurs Hedi Khalfa et Marouen Sahraoui ont rempilé.

Chapitre retour de prêts à présent, Mounir Jelassi, Ahmed Beji, Amir Jaouadi et Yassine Mizouni sont à la disposition du plateau technique, alors qu’en rapport avec d’autres potentiels  départs, si le Sénégalais Ibrahima Djité est en passe de résilier son engagement, le milieu Ghazi Ayadi a obtenu son bon de sortie. Voilà pour les contours du groupe stadiste qui se dessine. 

Des blancs à remplir 

En pleine préparation d’avant-saison, le groupe stadiste s’apprête à monter progressivement en puissance, alors que plusieurs joueurs seront soumis au jugement du staff avant d’être définitivement maintenus. L’amélioration de la condition athlétique, le renforcement musculaire et articulaire, afin de prévenir les blessures, sont au menu à Aïn Draham, sans oublier la préparation mentale avec un groupe mobilisé sur la même longueur d’onde.

Bref,  en symbiose. Rien de plus profitable qu’un rassemblement, un stage bloqué pour préparer mentalement et physiquement un ensemble de joueurs pour la saison à venir. Equipe-frisson de la phase aller de la saison écoulée, le Stade a, certes, manqué d’endurance pour finir la saison comme il l’a débutée. Par contre, volet blancs à remplir, du pain sur la planche pour Chokri Khatoui et son groupe, avec des attaquants qui doivent améliorer leur efficacité et soigner leur capacité à relancer sous pression.

En clair, vaste programme que de gagner en clairvoyance et en lucidité à l’approche des buts. 

Natation – les mondiaux de Singapour commencent : Le rendez-vous de l’élite

La Presse — Initialement prévus à Kazan, les 22e championnats du monde se dérouleront finalement à Singapour. C’est donc la troisième fois consécutive que cette compétition planétaire se déroulera en Asie, après Fukuoka (Japon) en 2023 et Doha (Qatar) en 2024. Ça commence aujourd’hui. La Tunisie y sera bien entendu présente, avec Ahmed Jaouadi, Ramy Rahmouni, Yassine Ben Abbès, Belhassen Ben Miled et Jamila Boulakbache.

Un prestige à défendre

Le temps passe vite. De plus en plus vite pour ceux qui ont des engagements et des… promesses à tenir.

Ces champions ont un titre à défendre, un prestige à confirmer, une étape de leur carrière à asseoir et à consolider pour préparer l’étape suivante.

Nos représentants à ce Mondial sont, chacun en ce qui le concerne, intéressés par cette ventilation des objectifs.

Bien entendu, le chef du groupe, en  l’absence de Hafnaoui, sera Ahmed Jaouadi qui portera les espoirs de tous ceux qui auront le sommeil difficile et qui ne fermeront l’œil qu’une fois la course terminée.

Mais pour l’histoire, disons que Hafnaoui sera présent dans les cœurs. Jaouadi a fait sa préparation en portant le bonnet de son ami et cela donne une idée  du respect et des sentiments que l’on voue à l’aîné,  même si c’est un concurrent direct.

Le coup de rein final

Ahmed Jaouadi sera donc sur le qui-vive et il ne pourra pas se prévaloir de la surprise. Ses adversaires, et ils sont nombreux, l’auront à l’œil.

Prévenu, guidé et conseillé par son mentor Philippe Lucas, il saura, nous le souhaitons,  manœuvrer pour se retrouver en bonne position pour le coup de rein final.

Notre jeune espoir Ramy Rahmouni sera aussi de la partie. Ce jeune a beaucoup appris. Et il apprend vite. Ses qualités font le reste. Entrer en finale est dans ses cordes. Ce sera une belle récompense pour cet élément d’avenir. A moins… d’une surprise.

Les autres compétiteurs

La natation est un sport où tout est possible. De quelle manière se comportera le reste des éléments engagés ?

Ces nageurs, Yassine Ben Abbès, Belhassen Ben Miled et Jamila Boulakbache, la seule fille présente, sont en mesure de battre leurs records et surtout de se rapprocher des meilleurs. Ils ont de l’étoffe. Ils ont travaillé sérieusement. Ils ont battu leurs meilleures performances ou records à chaque sortie. Ils constituent de dignes représentants de la natation tunisienne.

Il ne faudrait quand même pas oublier que ces éléments, avec d’autres bien sûr, constituent la base porteuse de l’équipe de natation tunisienne, appelée à défendre nos couleurs lors des prochains championnats arabes ou africains.

Basket – la sélection Dames 2e au championnat arabe : Un come-back réussi

Le cinq tunisien n’aura pas démérité. Il faudra miser sur ces basketteuses.

La Presse — Bon nombre d’observateurs attendaient avec curiosité le comportement de cette équipe féminine tunisienne qui allait participer au championnat arabe organisé en Egypte. La raison tenait tout simplement au pari engagé par la Ftbb qui a tenu à reconstruire son équipe féminine à la base. 

Le sélectionneur national, Wissem Chraïet, avait affirmé que le championnat arabe, prévu en Egypte avec quatre équipes engagées : l’Egypte, la Tunisie, l’Algérie et la Jordanie,  marquera le retour officiel de l’équipe senior sur la scène internationale après plusieurs années d’absence depuis l’Afrobasket 2021 au Cameroun.

Une participation jugée alors décevante, au point de décider « de suspendre les activités de l’équipe féminine seniors, tout en  lançant un nouveau cycle, basé sur une génération plus jeune ». Un travail de fond a ainsi débuté en juin 2022 avec la sélection des meilleures joueuses U16, qui ont participé au Championnat d’Afrique 2023 à Monastir, où elles ont terminé à la 4e place.

Le parcours s’est poursuivi avec ces mêmes joueuses lors du Championnat d’Afrique U18 en 2024 en Afrique du Sud.

Wissem Chraïet, le sélectionneur de l’équipe, avait vu juste. La finale, qui avait opposé les représentantes de la Tunisie à ses homologues égyptiennes, a permis de voir cette jeune formation reconstruite à la base, dont la prestation a certainement marqué les esprits. Virevoltantes, bien inspirées en attaque, en dépit de l’expérience des Egyptiennes, elles ont longtemps tenu la dragée haute à leurs adversaires qui finirent par laisser parler leur expérience et leur endurance ( 74-92 score final). Mais ce come-back était réussi.

Il y a de la bonne graine et beaucoup de promesses aussi bien sur le plan collectif qu’au niveau de la prestation individuelle des joueuses. D’ailleurs, Houda Hamrouni a été élue meilleure joueuse de ce tournoi.

Et maintenant ?

Maintenant qu’adviendra-t-il de cette équipe ? Comment poursuivra-t-elle ce cycle positif qui lui a permis de renaître de ses cendres et d’imposer sa personnalité ? Doit-on se contenter de ces compétitions internationales de niveau modeste ? Le groupe semble extrêmement perfectible.

Rien qu’à voir comment les Tunisiennes ont fait trembler leurs vis-à-vis en début de rencontre, il y a de quoi se faire une idée de la marge de progression de ce groupe. Se contenter de la compétition nationale nous semble insuffisant pour préparer un championnat d’Afrique par exemple. Il faudrait trouver le moyen de participer à des tournois de plus grande envergure. Cela suppose que l’on mette le prix, pour que ce travail minutieusement mené ne se perde pas dans les méandres administratifs et les économies de bouts de chandelle.

Aziz Jebali à La presse : « J’aime relever ce genre de défis ! »

Après le succès retentissant de « Ragouj-le spectacle » en clôture du Festival international de Dougga, Aziz Jebali, alias « El Wral », remonte sur scène, ce soir. Aux côtés des autres artistes, sous la direction d’Abdelhamid Bouchnak, ils ouvrent ensemble, cette fois, le Festival international de Hammamet.

En parallèle, les répétitions battent leur plein pour sa pièce  « Binomi S+1 » attendue au Festival international de Carthage, le 22 juillet. Aziz Jebali nous en dit plus dans cet entretien.

La Presse — Vous êtes à l’affiche de deux pièces de théâtre, cet été, « Ragouj-le spectacle » présenté à Dougga, Hammamet et Bizerte et « Binomi S+1 » qui sera joué sur la scène emblématique de Carthage. Comment avez-vous géré la préparation de ces deux spectacles aux styles très différents ?

C’est avant tout une question de bonne organisation du temps. Une grande partie des acteurs participe aux deux projets, ce qui facilite la coordination. Nous travaillons dans un esprit de collaboration et d’entraide qui crée une belle dynamique et nous donne beaucoup d’énergie.

« Ragouj » est une comédie musicale inspirée d’un feuilleton. Elle reprend tous les codes du genre, notamment pour la place importante accordée à la musique. J’ai été très touché par l’accueil du public lors de la première à Dougga. Évidemment, il y a toujours cette part de stress qui accompagne une première, mais cela fait partie du processus. Nous espérons que les prochaines représentations rencontreront encore plus de succès.

En ce qui concerne « Binomi S+1 », c’est une aventure tout aussi excitante. Jouer sur la scène mythique de l’amphithéâtre de Carthage représente pour moi l’accomplissement d’un rêve d’enfance. C’est un grand honneur et je veux vraiment être à la hauteur des attentes du public. Les répétitions sont toujours en cours et quelques surprises sont prévues…

Est-ce que « Ragouj-le spectacle » est conçu uniquement aux spectateurs qui ont suivi le feuilleton?

Le spectacle peut être apprécié par un public qui découvre l’univers pour la première fois. Il s’agit d’un condensé du feuilleton. Des scènes marquantes émouvantes, drôles, pleines d’énergie et parfois même tragiques sont recréées devant le public avec de la musique, du chant et de la danse.

Ceux qui ont déjà vu le feuilleton auront un lien plus fort avec les personnages et comprendront davantage les clins d’œil. Cette interaction avec le public  est une part importante du spectacle. Connaître l’univers enrichit donc l’expérience. D’un autre côté,  « Ragouj–le spectacle » peut aussi susciter la curiosité et donner envie aux spectateurs de découvrir ou redécouvrir la série.

Le personnage de «El Wral» est très éloigné de votre personnalité et de vos rôles précédents. Comment vous êtes-vous préparé à l’incarner dès la lecture du scénario ?

C’était un vrai plaisir pour moi d’interpréter un personnage aussi original. J’aime justement relever ce genre de défis ! J’ai eu la chance de participer à l’écriture du scénario, ce qui m’a permis de voir «El Wral» se construire peu à peu sous mes yeux depuis la première saison jusqu’à la deuxième.

Il y a eu par la suite la magie de la mise en scène, des décors, des costumes… C’est là que le personnage a vraiment pris vie. J’étais, bien sûr, stressé au départ, mais je suis très heureux de l’accueil du public. Les spectateurs se sont attachés à ce personnage, malgré sa cruauté extrême. Les dernières scènes qui ont permis d’explorer plus en profondeur sa psychologie ont vraiment marqué les esprits.

Est-ce que vous vous-êtes attendus à un tel succès pour la représentation de « Ragouj » à Dougga, notamment avec une telle affluence ?

Honnêtement, ce n’était pas gagné d’avance surtout à cause de l’éloignement géographique. Mais le public a fait le déplacement en nombre avec beaucoup d’enthousiasme. Ça nous a profondément touchés. Sentir que les gens tiennent à venir malgré la distance pour partager ce moment avec nous est une vraie récompense.

Le spectacle sera-t-il présenté à Hammamet dans les mêmes conditions techniques dont les effets spéciaux, le cheval, les pigeons, etc. ?

Oui, absolument. Le spectacle sera présenté dans son intégralité avec les mêmes effets visuels et scéniques. D’ailleurs, à Hammamet, l’installation est même plus simple sur le plan logistique. L’accès à la scène est plus pratique, ce qui nous permet de recréer l’univers du spectacle sans compromis.

Et, concernant « Binomi S+1 », est-ce une version pensée spécialement pour Carthage ?

Oui, des ajustements ont été apportés pour cette occasion. En effet, la version qui sera présentée à Carthage a été repensée par rapport aux précédentes pour s’adapter à la grandeur et à la symbolique de ce lieu mythique. On voulait vraiment offrir au public une expérience à la hauteur de ce cadre exceptionnel.

C’est la seule pièce de théâtre au programme. Comment percevez-vous cette distinction ?

C’est un grand honneur, mais aussi une responsabilité. J’espère être à la hauteur des attentes du public et représenter dignement le théâtre tunisien dans son ensemble. La pièce tourne depuis un certain temps déjà et notre objectif reste de toucher un public toujours plus large.

L’an dernier, nous n’avons pas pu assurer une tournée estivale, faute de conditions adéquates. Cette année, c’est une belle opportunité de faire découvrir, ou redécouvrir, une œuvre qui parle aux Tunisiens, qui nous ressemble et dans laquelle chacun peut se reconnaître.

79e édition du festival d’Avignon 2025 : Honneur à l’arabité

Dans le cadre du Festival d’Avignon, l’une des plus importantes manifestations internationales du spectacle vivant contemporain, on réunit chaque année des artistes, organisateurs et opérateurs culturels venus du monde entier pour une série de rencontres professionnelles. Pour cette édition 2025 et du 7 au 12 juillet, ces échanges prennent une résonance toute particulière autour de la langue et des scènes artistiques du monde arabe. Une diaspora foisonnante et au cœur de la programmation du pavillon de l’Institut français.

La Presse —Cette orientation s’inscrit dans la continuité du programme «Livre des deux rives» et prépare la «Saison méditerranéenne», prévue prochainement. L’objectif est clair : valoriser la richesse et la diversité des expressions artistiques arabes — qu’elles soient linguistiques, esthétiques ou géographiques — et favoriser leur circulation à l’international. La 59e édition se tient en soutien à la Palestine et dénonce le génocide en cours. 

Le 8 juillet, la Collection Lambert a vécu au rythme d’un moment fort : une série de rendez-vous professionnels pensés comme autant d’occasions de dialogue entre artistes, organisateurs et structures culturelles françaises et étrangères. 

Autre temps fort attendu: les matinées des 10, 11 et 12 juillet, où un Café de l’Institut français s’installe à la Chambre de commerce et d’industrie d’Avignon. Cet espace informel, ouvert de 10h00 à 13h00, offre un cadre propice aux discussions, à la mise en réseau et à la réflexion commune. Il réunit artistes, professionnels du spectacle vivant et autres acteurs culturels engagés sur les scènes méditerranéennes.

En mettant en évidence les voix arabes dans toute leur pluralité, ces rencontres entendent encourager une coopération culturelle fondée sur l’écoute, la réciprocité et la mise en valeur des dynamiques artistiques contemporaines du monde arabe.

Pleins feux sur diverses activités 

Les festivités s’ouvrent au Grenier à Sel (2 rue Rem Saint-Lazare), avec deux journées consacrées aux scènes numériques et aux formes immersives. Un programme riche mêlant conférences, ateliers, présentations de projets et spectacles qui permet d’explorer les croisements entre spectacles vivants et technologies immersives.

Un parcours sur mesure est notamment proposé à cinq professionnels internationaux, invités à découvrir des expériences artistiques à la frontière du réel et du virtuel, témoignant de l’évolution rapide des formats de création contemporaine. A ne pas rater aussi Les Rencontres de l’Institut français qui se tiennent à la Collection Lambert (5 rue Violette), en présence de nombreux artistes et partenaires français et étrangers.

Nguyen Binh, présidente de l’Institut français, et de Tiago Rodrigues, directeur du Festival d’Avignon, ouvrent les rencontres, suivie par la présentation de la « Saison méditerranée» par Julie Kretzschmar et d’une conversation avec l’artiste libanais Ali Chahrour, autour de sa nouvelle création «When I Saw the Sea». Ce spectacle pluridisciplinaire mêlant danse, théâtre et chant a été présenté en première française à La Fabric A, du 5 au 8 juillet.

Il retrace les récits de trois femmes confrontées à la violence du système de kafala au Liban, mettant en lumière une forme moderne d’esclavagisme touchant les travailleuses migrantes.Le  lancement du podcast de «Baba Fekrane et autres contes», adapté de l’œuvre de Mohammed Dib (éditions Barzakh, 2024) est également évoqué dans le cadre du programme «Livres des deux rives». En partenariat avec l’Institut du monde arabe et le studio Making Waves, l’Institut français propose une version audio bilingue (arabe/français) de ce recueil.

Une lecture publique et une écoute collective d’un extrait sont au menu. Ces premiers jours donnent le ton d’une édition résolument tournée vers le dialogue interculturel, les innovations artistiques et l’échange professionnel. La matinée se prolonge avec une table ronde littéraire intitulée «Représentations et traductions contemporaines entre langues arabe et française, réunissant Soukaina Habiballah (Maroc), Dhia Bousselmi (Tunisie), Lotfi Nia (France) et Salah Badis.

Ensemble, ils interrogent les tensions entre oralité, écrit et performance, le rôle des dialectes et les enjeux de la traduction sur les scènes arabes.

Une dernière table ronde réunit artistes et professionnels du monde arabe pour aborder les questions de formation, financement, diffusion et jeune public.

Autant de moments rassemblés en une semaine pour penser ensemble la Méditerranée de demain : entre création contemporaine, mémoire littéraire, traduction, circulation des œuvres et partage d’expériences, cette semaine de rencontres dessine une cartographie vivante des scènes méditerranéennes. Nous y reviendrons. 

32e édition du festival Massif Alkiteb : La lecture prend l’air cet été

Au programme : ateliers d’écriture créative, concours de lecture orale, espaces de lecture en libre accès, mais aussi des activités ludiques, éducatives et pédagogiques, abordant des thématiques actuelles, telles que la cyber-violence envers les enfants ou encore la préservation de l’environnement.

La Presse — La 32e édition du Festival national d’été du livre, Massif Alkiteb, se tiendra du 15 juillet au 15 août 2025, dans divers espaces publics dans les différentes régions du pays.

Initiée par le Département de la lecture publique relevant de la Direction générale du livre, la nouvelle édition du festival investira les espaces publics durant toute la saison estivale, selon un communiqué publié, mardi  dernier, sur la page Facebook du ministère des Affaires culturelles.

Organisé en partenariat avec plusieurs structures régionales, locales et acteurs de la société civile, ce rendez-vous s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de promotion de la lecture, avec pour objectif de rendre les bibliothèques publiques plus accessibles en les déployant en dehors de leurs murs traditionnels. Plages, parcs d’attractions et autres lieux de loisirs estivaux accueilleront ainsi des animations culturelles pensées pour les enfants et les familles.

Au programme : ateliers d’écriture créative, concours de lecture orale, espaces de lecture en libre accès, mais aussi des activités ludiques, éducatives et pédagogiques, abordant des thématiques actuelles telles que la cyber-violence envers les enfants ou encore la préservation de l’environnement. Les enfants et jeunes participants aux différents ateliers du Massif Alkiteb seront mis à l’honneur chaque jour, dans une démarche valorisant l’expression, l’imaginaire et la créativité.

Forum économique tunisie–Emirats Arabes Unis : Cap sur une nouvelle ère de coopération stratégique

Le forum économique tuniso-émirati, tenu hier sous le thème « Une seconde dimension », a permis de mettre en lumière les opportunités d’investissement et de coopération entre les deux pays, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire et du tourisme. Organisé par l’ambassade des Émirats arabes unis à Tunis, cet événement économique, rehaussé par la présence des ministres tunisiens du Commerce et du Tourisme ainsi que de leur homologue émirati, a réuni des opérateurs économiques venus réseauter et explorer les opportunités d’affaires dans ces domaines porteurs.

La Presse — Soulignant l’importance de la coopération économique bilatérale, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a affirmé que l’industrie agroalimentaire figure parmi les secteurs prometteurs pouvant faire l’objet d’un partenariat approfondi entre la Tunisie et les Émirats arabes unis.

D’autres secteurs stratégiques pour l’économie tunisienne, tels que l’industrie des composants automobiles, les technologies de l’information et de la communication (TIC), l’industrie pharmaceutique, ainsi que des domaines émergents comme la logistique et les zones franches, sont également propices à des discussions sur de futurs investissements.

Vers un partenariat approfondi 

« La Tunisie jouit d’une position géographique stratégique, d’un climat diversifié et d’un savoir-faire accumulé dans les secteurs de la production agricole et des industries de transformation. Cela lui permet d’être un partenaire privilégié des Émirats arabes unis. À l’image des EAU, elle peut devenir une plateforme d’exportation et de réexportation », a précisé Samir Abid. 

Il a également souligné la forte présence sur les marchés extérieurs, et notamment émiratis, de produits agroalimentaires tunisiens tels que l’huile d’olive, les dattes ou encore les conserves. Pour lui, la complémentarité économique dans les domaines agricole et agroalimentaire est essentielle.

« Cette coopération dépasse la simple logique économique : « Elle reflète une vision stratégique partagée, fondée sur l’innovation, la durabilité et la création de valeur ajoutée pour les entreprises et opérateurs économiques des deux pays », a-t-il ajouté, tout en réitérant son engagement à soutenir toutes les initiatives issues du secteur privé, qu’elles soient tunisiennes, émiraties ou étrangères.

Des secteurs prioritaires 

De son côté, le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a mis en avant les liens historiques et étroits qui unissent les deux pays. Il a insisté sur l’existence d’opportunités majeures de grands projets conjoints dans plusieurs secteurs, notamment celui du tourisme. Il a rappelé, dans ce contexte, l’expérience accumulée par la Tunisie depuis plus d’un demi-siècle en matière de développement touristique, notamment grâce au concours du Fonds d’Abu Dhabi pour le développement.

Parmi les projets phares soutenus par ce fonds figure la Société d’études et de développement de Sousse-Nord (El Kantaoui), créée au début des années 1970. Le ministre a exprimé son souhait de voir les négociations autour d’un accord de partenariat économique et commercial global, engagées par les deux gouvernements, donner un nouvel élan aux relations de partenariat et d’investissement, en particulier dans le domaine des services touristiques.

La Tunisie, un partenaire privilégié 

Le ministre émirati de l’Économie et du Tourisme, Abdullah bin Touq Al Marri, a de son côté affirmé que ce forum, axé sur l’agriculture et l’agroalimentaire, constitue une plateforme de dialogue pour renforcer le partenariat économique entre les deux pays. Il a souligné qu’il incarne la volonté commune de renforcer la coopération dans le domaine de l’investissement, une coopération qui se veut en phase avec les exigences actuelles et les aspirations futures.

Il a ajouté que les relations bilatérales entre les deux pays sont fraternelles et historiques, fondées sur la compréhension mutuelle et l’intérêt partagé, et guidées par des orientations impulsées par les dirigeants des deux États. 

« La Tunisie représente un partenaire stratégique pour les Émirats arabes unis en raison de ses atouts économiques et des opportunités d’investissement qu’elle offre. À ce titre, les Émirats sont le premier partenaire stratégique de la Tunisie dans la région du Conseil de coopération du Golfe », a-t-il déclaré. 

Il a précisé que plus de mille entreprises tunisiennes sont actuellement actives sur les marchés émiratis et que le volume du commerce non pétrolier entre les deux pays a atteint 350 millions de dollars en 2024, soit une croissance de 7,7 % par rapport à l’année précédente. Les importations émiraties en provenance de Tunisie représentent les deux tiers de ces échanges, ce qui témoigne, selon lui, de la solidité du partenariat économique bilatéral.

Bien que les résultats soient prometteurs, les Émirats arabes unis souhaitent, a-t-il affirmé, approfondir davantage cette coopération, en l’élargissant à des secteurs vitaux, au premier rang desquels figurent l’alimentation, l’agroalimentaire et l’agriculture. « La Tunisie et les Émirats partagent une vision commune, où les secteurs agricoles et agroalimentaires sont perçus non seulement comme des moteurs économiques, mais aussi comme des piliers essentiels du développement durable, dans un contexte de défis mondiaux tels que les changements climatiques, la perturbation des chaînes d’approvisionnement, la raréfaction des ressources hydriques ou encore la pression démographique », a-t-il poursuivi.

Il a rappelé que ce forum coïncide avec les avancées enregistrées dans les négociations autour d’un accord de partenariat économique global visant à ouvrir de nouvelles perspectives aux entreprises tunisiennes et émiraties, notamment à travers la réduction des droits de douane et la stimulation du commerce dans les secteurs agricole et agroalimentaire. « À travers ce forum, nous ambitionnons de créer un dialogue constructif entre les deux pays, faciliter les échanges d’expériences et de savoir-faire, et développer des canaux de collaboration entre les entreprises tunisiennes et émiraties », a-t-il conclu.

Un engagement renouvelé 

Intervenant à son tour, l’ambassadrice des Émirats arabes unis en Tunisie, Dr Imen Ahmed Sellami, a expliqué que le choix du thème « Une seconde dimension » n’était pas anodin, mais reflétait la conviction de son pays de la nécessité d’adopter une nouvelle approche face aux défis actuels, une approche fondée sur l’innovation, la flexibilité et des solutions créatives hors des sentiers battus.

Elle a rappelé que les Émirats ont placé la sécurité alimentaire et le développement touristique au cœur de leurs priorités, à travers notamment le lancement de la stratégie nationale « Sécurité alimentaire 2051 » et une vision touristique axée sur la culture, l’hospitalité, l’infrastructure moderne et la créativité.

Elle a souligné que les deux pays partagent une même vision du tourisme : celle d’un secteur capable de bâtir des ponts entre les civilisations. « La Tunisie est une destination touristique méditerranéenne d’exception, mêlant authenticité, richesse culturelle et beauté naturelle, ce qui constitue un terreau fertile pour des programmes touristiques conjoints, des échanges d’expériences et des investissements bilatéraux », a-t-elle affirmé.

Elle a enfin rappelé que l’ambassade des Émirats arabes unis s’engage pleinement à accompagner le développement des relations économiques entre les deux pays, en facilitant les mises en relation, en appuyant les projets d’investissement communs et en soutenant les entreprises des deux pays pour la concrétisation de projets dans les secteurs de l’agroalimentaire et du tourisme vert.

Taux de réussite au bac 2025 : Mention passable

Ça y est. Les résultats officiels du bac édition 2025 ont été annoncés hier,

Les quelque 151.000 candidats qui se sont présentés pour passer les épreuves sont fixés sur leur sort et savent, désormais, à quoi s’en tenir.

On sait maintenant que 22.453 nouveaux admis à la session de contrôle sont venus s’ajouter aux 53.721 de la session principale. Ainsi, plus de 76.000 nouveaux bacheliers franchiront le seuil des universités pour l’année 2025-2026.

Bien sûr, il faut, en outre, part, prendre en compte les 23.526 recalés de la session de contrôle auxquels il faudra ajouter les 44.213 refusés de la session principale.

On a, en tout, 76.178 admis face à 68.680 recalés. Soit un taux de réussite global de 52.59 % contre celui de 47.41 % de refusés

Rappelons que sur les 151.000 inscrits, les présents étaient au nombre de 144.588. Par conséquent, on note un taux de présence de 95.44 %. C’est, pratiquement,le même taux que celui de l’année dernière.

Le taux de réussite de cette année enregistre une baisse de trois points par comparaison avec celui de 2024. Ce dernier était de 55.6 %.

Dans une première étape, la session de contrôle n’a pas dérogé à la règle que nous connaissons. À savoir celle des trois tiers. Un premier tiers de 37.08 % d’admis, un autre de 31.95 d’ajournés et un dernier de 30.51 % de recalés.

La proclamation des résultats définitifs confirme ainsi cette tendance.

Cette fois, ce sont les candidats de la section “éco-gestion”  qui ont été les plus nombreux à avoir réussi (20.054). Ils sont suivis des candidats de la section “sciences expérimentales” (18.509). La section “sciences techniques” arrive en troisième position  (11.325). Ensuite nous trouvons les littéraires (9.945), les “sciences informatiques” (8.243), les matheux (6.594) et, enfin, la section “sport” (1.508).

Nous terminerons par un effet rétrospectif pour avoir une idée et relativiser, en quelque sorte, les résultats de cette année.

Il faut, peut-être, savoir que depuis plusieurs années,ce taux tournait autour de 30 à 50 %.

Depuis 2014, les meilleurs résultats n’ont été enregistrés qu’en 2021 avec 57.25 % de réussite. Le taux le plus bas a été enregistré en 2015 avec, seulement, 36.09 %.

Tozeur – Entre magie Cinématographique et Réalité : Ong Jmel livré à son sort

Le site emblématique d’Ong Jmel, dans la région de Tozeur, autrefois le théâtre des scènes légendaires de la saga Star Wars de George Lucas, est aujourd’hui le triste reflet d’un patrimoine délaissé. Malgré son statut de destination incontournable pour les fans du monde entier et les touristes désireux de fouler les pas de Luke Skywalker, le site souffre d’une négligence criante, soulevant des interrogations sur la gestion du patrimoine culturel tunisien.

La Presse — Chaque année, des milliers de visiteurs convergent vers ce coin désertique de la Tunisie, attirés par la magie du cinéma et le décor lunaire. Ong Jmel est en effet un pilier des circuits touristiques du sud tunisien, bénéficiant d’une notoriété internationale indéniable. Pourtant, l’état actuel des lieux est loin de correspondre à l’image d’un site touristique de premier plan.

Sur place, le constat est frappant : des structures endommagées, des décors se dégradant sous l’effet du temps et de l’absence d’entretien, et une ambiance générale qui dénote un manque flagrant d’investissement. Plus étonnant encore, la présence de marchands ambulants exposant leurs produits artisanaux au cœur même du site est devenue une norme, témoignant d’une absence intrigante de régulation et de surveillance.

Ces commerçants, bien que proposant des souvenirs locaux, opèrent dans un cadre désorganisé qui nuit à l’intégrité visuelle et à la préservation du lieu.

Les plateformes en ligne et les réseaux sociaux regorgent de commentaires de touristes exprimant leur déception et pointant du doigt l’état délabré d’Ong Jmel. Ces remarques soulignent l’écart grandissant entre l’image mythique du site et la réalité de son entretien.

L’absence des autorités, et plus particulièrement de la délégation régionale du tourisme, est particulièrement ressentie, laissant le champ libre à une gestion informelle qui ne profite ni au site ni à l’expérience des visiteurs.

Comment un lieu d’une telle importance culturelle et touristique peut-il être ainsi abandonné à son sort ? La question se pose avec acuité, alors que la Tunisie s’efforce de relancer son secteur touristique. La préservation d’Ong Jmel ne représente pas seulement un enjeu patrimonial, mais aussi une opportunité économique majeure pour la région de Tozeur.

Il est impératif qu’une action concrète soit entreprise pour redonner à ce site sa splendeur d’antan et garantir qu’il continue d’enchanter les générations futures de fans de Star Wars et de voyageurs.

Pourquoi : Le transport dans tous ses états

Le transport, dans toutes ses composantes, souffre. En réalité, c’est l’usager qui souffre. Mais si en interne, et par quelques tours de passe-passe, on peut trouver des excuses pour justifier plus ou moins l’injustifiable, quand il s’agit de l’externe, en l’occurrence Tunisair, rien ne sert de jeter de la poudre aux yeux. Ça ne passe pas. Les retards (qui se chiffrent en heures et parfois en journées), les services (qui laissent à désirer) et tant d’autres petites choses font que le standing de la compagnie est en chute libre.

Il est vrai que la flotte est réduite à sa plus simple expression et qu’elle est vieillotte. N’empêche qu’une reprise en main vigoureuse est impérieuse.

Le Chef de l’état au chevet d’un littoral en détresse : « Ils ne nous écoutent pas, Monsieur le Président ! »

Les visites inopinées du Chef de l’Etat illustrent parfaitement sa volonté d’assurer un suivi concret des préoccupations locales, en particulier dans les zones côtières affectées par la pollution et les changements climatiques.

La Presse — Déterminé à répondre aux attentes des citoyens, le Président de la République, Kaïs Saïed, a effectué, les 9 et 10 juillet 2025, deux visites inopinées dans les gouvernorats de Monastir et de Nabeul. Ces déplacements sur le terrain lui ont permis de constater la dégradation de l’environnement côtier et d’échanger directement avec les habitants sur les défis écologiques qu’ils affrontent, en particulier le phénomène de la marée rouge à Ksibet El Mediouni ou le grave état de pollution des oueds à Kélibia.

«Ils ne nous écoutent pas, Monsieur le Président !»

Le Chef de l’État s’est rendu tout d’abord sur la plage de Ksibet El-Médiouni, récemment affectée par une grave pollution marine que les habitants n’ont pas hésité à qualifier de «véritable catastrophe écologique». Les rejets des eaux usées provenant des unités de textile de la région ont considérablement dégradé tout le littoral et impacté la pêche, principale source de revenus des habitants de la région.

Effectuant une visite nocturne sur les lieux, le Président de la République s’est entretenu avec des citoyens profondément inquiets et indignés par la dégradation continue de l’environnement littoral, notamment à Ksibet El-Médiouni. 

Dans une vidéo diffusée sur Facebook, un homme visiblement excédé lance : «Ils ne nous écoutent pas, Monsieur le Président», accusant ouvertement, dans un élan de colère, le ministre de l’Environnement d’inaction après sa récente visite dans la région. Si les propos tenus relèvent parfois de l’émotion plus que du factuel, ils témoignent néanmoins d’un profond sentiment d’abandon et de malaise partagé par la population.

«Il n’y a plus de poissons, Monsieur le Président !»

Mounir Hassine, représentant de la société civile, a salué cette visite dans une déclaration à une radio privée, la qualifiant de «geste fort». Il a souligné que le Président est conscient de l’ampleur de la catastrophe environnementale qui affecte depuis trois décennies la vie des habitants, notamment les pêcheurs, pour qui la mer représente la seule source de revenus. Il a également rapporté que le Chef de l’État a promis un soutien financier pour désamorcer la crise et s’est engagé à poursuivre les responsables.

La visite présidentielle s’est poursuivie à Sayada et Lamta (Monastir), deux autres localités confrontées à des enjeux environnementaux comparables. Il s’est arrêté à la station de pompage des eaux usées de Lamta, où des centaines de citoyens s’étaient rassemblés, désireux d’un échange direct avec le Chef de l’État. «Il n’y a plus de poissons, Monsieur le Président», a crié un homme qui a réussi à s’approcher pour dialoguer longuement avec lui. D’autres, particulièrement deux femmes, ont aussi pu lui adresser leurs requêtes malgré la foule compacte et les difficultés rencontrées par les agents de sécurité pour contenir l’élan populaire. Cette scène a illustré l’attente d’une écoute sincère et la portée symbolique d’un président présent sur le terrain, au plus près des réalités quotidiennes.

Kaïs Saïed s’est ensuite déplacé à l’aube de ce jeudi vers les exutoires d’eaux usées des zones d’El Amoud et El Mrigueb dans la délégation de Menzel Temime, ainsi que dans la région de Aïn Grenz à Kélibia (gouvernorat de Nabeul) où il a pris acte de l’interdiction de baignade pour des raisons environnementales. Ces visites illustrent la volonté présidentielle d’assurer un suivi concret des préoccupations locales, en particulier dans les zones côtières affectées aussi bien par la pollution que par les changements climatiques, selon un communiqué publié sur la page officielle de la présidence de la République.

Le Chef de l’État s’entretient avec le ministre de l’Environnement

Après ce marathon de visites inopinées, le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier matin, au Palais de Carthage, Habib Abid, ministre de l’Environnement. A cette occasion, le Chef de l’État a rappelé que le droit à un environnement sain constitue un droit fondamental de l’homme, et que l’État, conformément à la Constitution, est tenu de garantir ce droit, d’assurer un environnement sain et équilibré, de contribuer à la préservation du climat, et de mettre en place les moyens nécessaires pour éliminer la pollution environnementale, selon un communiqué de la Présidence.

Le Président de la République a donné ses instructions pour la prise de mesures urgentes, en coordination avec tous les services concernés, afin de mettre un terme à l’agression flagrante contre l’environnement qui perdure depuis des années et de protéger le littoral dans toutes les régions du pays, en attendant l’élaboration d’une nouvelle stratégie qui mettra définitivement fin au gaspillage des deniers publics et à toutes les formes et sources de pollution environnementale.

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