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Tunisie : Rencontre entre le président de l’ARP et une délégation du Parti Communiste Chinois

Le président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), Ibrahim Bouderbala, a reçu ce jeudi 15 mai 2025, au Palais du Bardo, une délégation du Parti Communiste Chinois, dirigée par Li Shulai, membre du Bureau Politique et ministre de l’Information de la Commission centrale. La délégation était accompagnée de l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine en Tunisie, Wan Li.
Cette rencontre a été l’occasion de réaffirmer les relations d’amitié et de coopération durables entre la Tunisie et la Chine. Selon un communiqué de l’ARP, les deux parties ont mis l’accent sur l’importance de consolider ces liens dans le cadre du partenariat stratégique entre les deux pays. Il a été souligné que cet engagement mutuel vise à renforcer la coopération bilatérale dans des domaines variés et à l’adapter aux aspirations des deux peuples.
Les discussions ont particulièrement porté sur le rôle des relations parlementaires dans le soutien de la coopération tuniso-chinoise. Les deux parties ont convenu de l’importance d’intensifier leurs échanges à travers des rencontres régulières, des visites officielles et des partages d’expériences et de savoir-faire.
En outre, le président de l’ARP a salué les efforts continus de la Chine pour approfondir ses relations avec la Tunisie, et a rappelé l’importance d’utiliser les mécanismes parlementaires comme levier pour amplifier la coopération bilatérale, notamment dans les domaines économique, commercial, culturel et technologique.
La situation en Palestine occupée a également été abordée lors de cet entretien. Les deux parties ont exprimé leur inquiétude face à l’aggravation des tensions et des violences, soulignant les violations continues des droits humains par les autorités israéliennes. Les deux délégations ont insisté sur la nécessité d’intensifier les efforts internationaux pour mettre un terme aux crimes de guerre et protéger le peuple palestinien, en particulier à Gaza.
Li Shulai a réaffirmé l’engagement de la Chine à renforcer ses relations avec la Tunisie, notamment à travers des initiatives visant à dynamiser la coopération économique, académique, culturelle et technologique. Il a souligné la volonté de la Chine de stimuler les investissements chinois en Tunisie et de favoriser les partenariats dans les secteurs d’avenir, notamment dans les nouvelles technologies et la formation.
Le Président de l’ARP, de son côté, a exprimé l’intérêt de la Tunisie à bénéficier des avancées technologiques de la Chine et a insisté sur la nécessité de soutenir les initiatives de coopération dans les secteurs de la santé, du commerce et de l’éducation.
Lors de cet entretien, Ibrahim Bouderbala a également annoncé la création d’un groupe de coopération parlementaire avec les pays d’Asie et d’Océanie, dont la Chine. Ce groupe vise à renforcer les échanges entre les deux institutions parlementaires et à explorer de nouvelles avenues pour intensifier la coopération bilatérale.
Les deux parties ont aussi exprimé leur volonté de continuer à travailler ensemble pour promouvoir les intérêts communs, tant au niveau bilatéral que sur la scène internationale. Le président de l’ARP a notamment salué le rôle clé joué par la Chine dans la défense des causes justes et a confirmé la disposition de la Tunisie à œuvrer pour rapprocher les points de vue dans le cadre des enjeux régionaux et mondiaux.

Démantèlement de grands réseaux internationaux de drogues à Ben Arous : Tous les détails de l’opération

Les unités de la Garde nationale ont annoncé ce jeudi 15 mai 2025 avoir démantelé deux réseaux internationaux spécialisés dans le trafic de drogues, opérant entre la Tunisie, un pays européen et un autre arabe. Cette opération, menée conjointement avec plusieurs divisions de la Garde nationale, a permis la saisie de quantités considérables de cannabis et d’ecstasy, ainsi que des arrestations majeures dans le gouvernorat de Ben Arous.
Dans le cadre de cette intervention sécuritaire, des perquisitions simultanées ont été menées dans plusieurs zones du gouvernorat de Ben Arous, notamment à Mornag, Boumhel et Hammam-Lif, après obtention des autorisations légales nécessaires. Ces opérations ont permis la saisie de 29,1 kg de cannabis (soit 291 plaquettes de zatla) et de 430 comprimés d’ecstasy, ainsi que la saisie de 137 000 dinars en numéraire, provenant des revenus du trafic.
Des bijoux et objets précieux ont également été retrouvés et confisqués. Par ailleurs, sept véhicules utilisés par les membres des réseaux ont été saisis, ainsi qu’un pistolet à balles en caoutchouc, suspecté d’être destiné à des activités criminelles.
La même source a ajouté que six membres clés des deux réseaux ont été interpellés et placés en garde à vue. Le procureur de la République a ordonné des poursuites judiciaires à leur encontre. La Garde nationale a souligné que cette opération fait partie d’une stratégie plus large visant à éradiquer les réseaux de criminalité organisée opérant sur le territoire tunisien.
La Garde nationale a également lancé un appel aux citoyens pour qu’ils soutiennent les efforts des autorités en signalant toute activité suspecte. Un numéro spécial, le 71860135, a été mis à disposition pour toute information relative à des activités criminelles.

Cette opération marque une nouvelle étape dans la lutte contre le trafic de drogues et les réseaux criminels transnationaux, et renforce l’engagement des autorités tunisiennes à préserver la sécurité et l’ordre public.

Décès et blessés en Algérie à cause des inondations et des fortes pluies

Les autorités de la Protection civile algérienne ont annoncé, ce jeudi 15 mai, que cinq personnes ont perdu la vie et que plus de 100 autres ont été blessées à la suite des violentes inondations provoquées par des pluies torrentielles qui ont frappé plusieurs régions du pays.
Dans la ville de Djelfa, située à environ 300 kilomètres au sud de la capitale Alger, trois personnes ont tragiquement trouvé la mort lorsque des eaux de crue ont piégé un autobus et l’ont complètement submergé.
Une autre victime, un enfant de 13 ans, a succombé à ses blessures après avoir été frappé par des grêlons de grande taille tombés lors des intempéries.
Les autorités ont également signalé qu’une cinquième personne a été emportée par les eaux. Des opérations de recherche sont en cours pour retrouver un autre individu porté disparu dans la région.
Les pluies torrentielles ont continué de s’abattre sur plusieurs zones du pays, notamment dans le nord et le sud de l’Algérie, où la situation reste préoccupante.

Tunisie : préparation d’un schéma directeur pour la restructuration des ports commerciaux à l’horizon 2040

Le directeur du port commercial de Sfax, Nabil Karoui, a annoncé aujourd’hui que la direction générale de l’Office de la Marine marchande et des Ports est en train de préparer un schéma directeur à l’horizon 2040 pour réorganiser l’ensemble des ports commerciaux du pays, y compris ceux de Sfax et de Skhira. L’objectif est de restructurer ces infrastructures afin de les adapter aux évolutions économiques et aux exigences logistiques modernes.

Dans une déclaration à l’occasion d’une conférence nationale sur le thème “Réalité et perspectives du secteur des transports et de la logistique face aux grands changements mondiaux”, Karoui a expliqué que ce projet vise à diagnostiquer la situation actuelle, tout en proposant des solutions pour moderniser et renforcer les capacités des ports, en tenant compte des exigences de l’économie nationale et de leur rôle essentiel dans le développement régional et national.

Le directeur du port de Sfax a précisé que tous les ports tunisiens ont un rôle clé dans la fourniture de services de qualité pour les cargaisons et les navires, ce qui permet de booster les performances économiques et de soutenir l’activité logistique du pays. Selon lui, l’objectif est de continuer à améliorer la qualité des services portuaires, ce qui aura un impact direct sur l’économie tunisienne.

La conférence, organisée par le Groupement Professionnel du Transport et de la Logistique, relevant de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), a abordé plusieurs thèmes, dont les secteurs du transport terrestre, maritime, aérien et logistique. Un accent particulier a été mis sur le secteur maritime, qui connaît de nombreuses évolutions, et sur l’importance de moderniser les métiers portuaires pour répondre aux nouveaux défis, notamment la digitalisation des services et l’amélioration de la sécurité dans les ports commerciaux.
En parallèle, Malek Aloui, porte-parole du Groupement Professionnel du Transport et de la Logistique, a annoncé que, lors de cette conférence, deux conventions de partenariat seront signées entre CONECT, l’Institut Supérieur des Études Technologiques de Sfax et le Centre de Formation Professionnelle de Sidi Mansour, afin de développer des formations adaptées aux besoins des entreprises et de créer de nouvelles spécialités à fort potentiel d’employabilité. Cette initiative vise à faciliter l’intégration des jeunes dans le marché du travail.

Aloui a également souligné que les réglementations du secteur, certaines en vigueur depuis plus de 20 ans, nécessitent une révision approfondie. Cette révision concernera les cahiers des charges et les lois du secteur afin de les adapter aux besoins actuels.

Des ateliers de travail seront organisés après la conférence dans les régions de Sfax, Sousse et Tunis pour identifier les problématiques rencontrées par les professionnels et proposer des solutions concrètes. Ces ateliers permettront de recueillir des propositions pratiques sur l’organisation et la gestion du secteur.

Il est aussi à noter qu’une commission nationale au sein de CONECT sera constituée pour formuler des propositions de réformes et les soumettre aux autorités publiques, dans le cadre d’un partenariat public-privé. Ce travail aura pour objectif de renforcer l’efficacité du secteur logistique, de développer de nouvelles compétences professionnelles, et d’adopter des lois adaptées aux besoins des acteurs du secteur.

La Presse

Tunisie : Mahdia lance une chasse aux chiens errants après des attaques meurtrières

Les services de sécurité, en coordination avec l’Association régionale des chasseurs de Mahdia, entameront à partir de ce vendredi une campagne de régulation des chiens errants dans la délégation de Boumerdes. L’opération, qui se déroulera sur trois jours, est menée en partenariat avec la municipalité locale.
Cette décision fait suite à la mort de 19 moutons, victimes d’attaques récentes attribuées à des chiens errants dans la région, selon les déclarations d’Imed Bach Hamba, délégué régional à l’Agriculture.
Dans un entretien accordé à l’agence TAP, Bach Hamba a indiqué que la campagne a été décidée lors d’une réunion de travail tenue ce jeudi au siège de la délégation de Boumerdes, en présence de l’ensemble des parties concernées. Cette réunion a été précédée d’une visite de terrain impliquant le délégué de la région, les services de sécurité et le président de l’Union locale de l’agriculture. Cette mission a permis de constater les dégâts subis par plusieurs éleveurs de la localité de Bouhlel Ali El-Keblia.
Deux agriculteurs de la région ont témoigné auprès de TAP que leur cheptel avait été attaqué par des animaux sauvages. Les premières constatations ont confirmé qu’il s’agissait de chiens errants. Les agressions ont entraîné la mort de 13 têtes de bétail dimanche dernier et de 6 autres mardi.
Le ministère de l’Agriculture et les autorités locales appellent les citoyens à la vigilance et affirment que des mesures durables de protection du cheptel sont à l’étude pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.

Gabès : le collectif “Nous voulons vivre” rejette les projets industriels et dénonce une pollution persistante

Le collectif citoyen “Nous voulons vivre, stop à la pollution” a réitéré son appel urgent au démantèlement des unités du Groupe Chimique Tunisien (GCT) implantées à Gabès, tout en rejetant catégoriquement le projet dit d’“ammoniac vert” et plus largement, la stratégie nationale liée à l’hydrogène vert.

Dans un communiqué publié mercredi, le mouvement critique vivement les récentes décisions gouvernementales annoncées le 5 mars 2025, y voyant une renonciation implicite aux engagements pris le 29 juin 2017 en faveur du démantèlement des installations industrielles polluantes.

Le collectif fustige notamment le déclassement du phosphogypse radioactif de la liste des substances dangereuses, une décision qu’il juge incompatible avec les normes internationales de précaution environnementale. Il dénonce également la promotion de filières industrielles énergivores, accusées de surexploiter les ressources naturelles au détriment de la souveraineté énergétique et de l’équité territoriale.

Appelant à une mobilisation massive le vendredi 23 mai 2025 devant le siège du gouvernorat de Gabès, le collectif invite citoyens, associations, syndicats et coordinations locales à s’unir pour refuser des projets perçus comme nocifs pour la région.

Le mouvement déplore par ailleurs ce qu’il qualifie d’“éco-blanchiment”, dénonçant la présentation du projet d’ammoniac vert sous un vernis écologique. Selon le collectif, ce projet cacherait une logique néocoloniale d’exploitation des territoires marginalisés, où les ressources de régions déjà fragilisées sur les plans écologique et économique seraient exploitées sans égard pour les populations locales.

Enfin, le collectif rappelle que Gabès souffre depuis des décennies d’une pollution chronique due aux activités du GCT, et affirme que la transition énergétique ne peut se faire au détriment des populations locales, ni être pilotée en dehors d’un véritable processus de concertation citoyenne. Il rejette toute instrumentalisation de Gabès comme laboratoire d’expérimentation pour des multinationales et des agences techniques étrangères.

Campagne céréalière 2025 : l’État fixe les prix de réception des cultures

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche a annoncé, ce jeudi, les prix de réception des principales céréales pour la campagne 2025.
Le prix du blé dur est fixé à 140 dinars le quintal, prime de livraison rapide incluse (40 dinars). Le blé tendre sera quant à lui réceptionné à 110 dinars le quintal, incluant une prime de 30 dinars.
Les prix de réception de l’orge et du triticale ont été fixés à 90 dinars le quintal, comprenant une prime de 25 dinars pour livraison rapide, précise un communiqué du ministère.
Le ministère informe également que la prime de livraison rapide pour l’orge et le triticale sera accordée jusqu’au 5 juillet 2025, tandis que celle du blé (dur et tendre) restera valable jusqu’au 31 août 2025.

L’Espérance de Tunis reçoit le trophée de champion de Tunisie 2024-2025

L’Espérance sportive de Tunis a brandi jeudi, le titre de champion de Tunisie 2024-2025, au terme de sa confrontation avec l’US Monastir pour le compte de la 30e et dernière journée du championnat de la Ligue 1 du football professionnel; soldée par un nul vierge, sur la pelouse du stade Hamadi Agrébi de Radés.
Le trophée a été remis au capitaine sang et or, Mohamed Amine Ben Hmida, par le ministre de la jeunesse et des sports, Sadok Mourali, qui était accompagné du président de la Fédération tunisienne de football (FTF), Moez Nasri, en présence du président de l’Espérance ST, Hamdi Meddeb.
La formation de Beb Souika avait, rappelle-t-on, assuré officiellement son sacre, le 34e de son histoire, depuis la journée précédente, à la faveur de son large succès aux dépens de l’Olympique de Béja (5-0), au moment où son concurrent direct s’était contenté d’un match nul devant l’ES Zarzis.
L’Espérance ST a ainsi terminé l’exercice 2024-2025 en pole position avec 66 points (19 victoires, 9 nuls et deux défaites), tout en détenant la meilleure attaque (57 buts marqués).
A noter que la mi-temps a vu les joueurs des différentes autres sections du club sang et or sacrées, défiler devant les supporters.

Comptes en dinar convertible : jusqu’à 8 % de rendement pour les Tunisiens résidant à l’étranger

Les comptes en dinar convertible, exclusivement destinés aux Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), offrent des avantages financiers notables, selon Manel Dogui, experte judiciaire en fiscalité et comptabilité.

Intervenant ce jeudi sur les ondes d’Express FM, l’experte a précisé que ces produits bancaires permettent d’accéder à des placements à rendement attractif, avec des taux négociables pouvant atteindre 8 %. “C’est une solution qui conjugue rentabilité et flexibilité”, a-t-elle souligné.

Contrairement aux comptes en devises classiques, le compte en dinar convertible simplifie la gestion des fonds : les devises déposées y sont automatiquement converties en dinars tunisiens, au taux de change en vigueur le jour du versement. Cette particularité évite aux titulaires les démarches répétées de change au moment des retraits.

Ces comptes sont exclusivement accessibles aux Tunisiens vivant à l’étranger. Pour en bénéficier, les demandeurs doivent présenter une carte consulaire ou un titre de séjour valide, a encore précisé Manel Dogui.

Aïcha Boubaker cofondatrice de « Hkeyet édition » à la Presse : « Une culture en phase avec les mutations technologiques »

De nos jours, fonder une maison d’édition peut s’avérer difficile, pourtant, Aïcha Boubaker, éditrice et communicatrice, a entamé à bras-le-corps le lancement de «Hkeyet édition» depuis 6 mois. Imbibée de récits nouveaux et soucieuse de la pérennité du livre, l’amoureuse des livres et des lettres n’est pas passée inaperçue lors de la 39e édition de la Foire internationale du livre, mais pas que… «Hkeyet édition» est visible sur les réseaux sociaux et puise dans le digital pour attirer lecteurs, mais aussi auteurs… confirmés et surtout émergeants. Focus !

La Presse — L’équipe de « Hkeyet édition » mise sur des outils numériques innovants et sur le pouvoir du digital pour maximiser sa visibilité. Votre maison d’édition a été lancée en janvier 2025. Qu’avez-vous à nous dire sur ce démarrage ?

C’est voulu, en effet, de miser sur le numérique. La naissance de « Hkeyet » est récente. On ne savait même pas qu’on allait être à temps à la Filt (sourire), et qu’on allait pouvoir annoncer la parution d’ouvrages. Cette maison d’édition est née d’une rencontre entre deux visions : celle de mon père et de la mienne. « Hkeyet édition » est cofondée par mon père imprimeur, Mourad Boubaker, fondateur de « MIP Imprimerie », qui existe depuis plus de 30 ans.

Je suis imprégnée par le monde du livre et des lettres depuis toujours. Également communicantrice, j’ai mis mon savoir en œuvre. Mon père et moi avons fusionné nos deux visions pour un projet qui est dans l’air du temps, tout en ayant une ligne éditoriale précise, celle des « Primo-auteurs ». 

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre ligne éditoriale ?  

C’est celle qui vise à créer un terrain favorable aux personnes qui écrivent et qui ne savent pas ou ne trouvent pas où se faire publier. Pour le lancement, je cite l’exemple d’Ines Mghribi, Wassim Ayari, Oussama Kassabi, etc. Nous avons démarré avec 4 primo-auteurs et 13 parutions en tout. Beaucoup n’en sont pas à leur première publication. Je rencontre des gens qui écrivent partout. Ils méritent d’être mis en valeur. Une communication différente s’impose aussi. 

Comment doit se faire cette communication ?

On doit miser sur les réseaux sociaux, le pouvoir du digital et les différents canaux des réseaux sociaux qui sont primordiaux. On dit souvent à tort, ici ou dans le monde, que « les jeunes n’aiment pas la culture et sont désintéressés ». C’est faux ! Les jeunes d’aujourd’hui ne se documentent pas de la même manière que les adultes de plus de 60 ans et ne se servent pas des mêmes outils.

Même s’informer ou se cultiver se fait différemment d’une génération à une autre. Les podcasts et les youtubeurs n’ont rien à voir avec la télévision et la radio classique. Aucun des deux audimats ne fait ça vainement, ils agissent juste différemment.

Pour mettre en valeur nos auteurs, nous allons vers le public, vers les book clubs, nous privilégions les échanges, les discussions, la proximité. On ne se contente pas uniquement des signatures ou des passages médias ! Il faut donner envie et susciter l’intérêt. A travers la magie du Net, je peux accéder à l’univers d’auteurs qui vivent n’importe où dans le monde. Le travail se fait en équipe qui est composée de mon associée Nour Bouaziz, moi-même, mon père, Fatma Chouraki et Walid Ferchichi, fondateur des Editions Arcadia. 

Pour la sélection des textes et des écrivains, comment opérez-vous ? 

Pour les primo-auteurs, ils se sont présentés en cherchant à se faire éditer. Beaucoup ont été retenus de bouche à oreille.

Ça a marché et cela procure un grand sentiment de satisfaction. Une jeune étudiante s’est présentée à nous pendant la Filt et nous a confié vouloir se faire éditer. Elle a trois récits prêts. C’est très gratifiant.

On a un comité de sélection et la qualité compte pour nous. Nous faisons des retours aux écrivains et cette interaction édifiante s’avérera fructueuse. C’est sûr. 

Qu’avez-vous à dire à celles et ceux qui pensent que les jeunes de nos jours ne lisent plus ?  

Ils sont déconnectés de la réalité. Les jeunes lisent, écrivent et produisent de différentes manières. Des créateurs de contenu culturel font fureur. Il faut leur tendre la main et j’ai besoin qu’on coopère toutes et tous ensemble. Nous vivons une ère qui bouillonne de talents. La culture doit être en phase avec les mutations technologiques de l’époque. Le pouvoir immense de la communication incite drastiquement à la lecture et à l’écriture. Il faut utiliser ces outils à bon escient, y compris l’Intelligence artificielle ou les liseuses.

Nos livres sont aussi disponibles en version numérique, en ligne, grâce à « Clic 2 Read ».  

PhosphorCreative District à Bhar Lazreg : Le nouveau quartier arty de la Ville

Il faut avouer que l’on avait été dubitatif quand les premiers espaces ouvrirent leur porte. C’était au pays de nulle part, les routes étaient chaotiques et boueuses, l’environnement peu attractif… Et pourtant ! La sauce a pris.

La Preses — C’est à Bhar Lazreg, au Phosphor Creative District que cela se passait la semaine dernière. Dans ce qui promet d’être le nouveau quartier arty de la ville, on célébrait une sixième édition et on accueillait le printemps.

Il faut avouer que l’on avait été dubitatif quand les premiers espaces ouvrirent leur porte. C’était au pays de nulle part, les routes étaient chaotiques et boueuses, l’environnement peu attractif… Et pourtant ! La sauce a pris. Les hésitants ont rejoint les pionniers audacieux, le public a suivi, les rues adjacentes du premier linéaire se sont remplies. Et si ce Phosphor Creative District ne comptait que quelques espaces au départ, ils sont dix- sept aujourd’hui à s’y être installés : galeries d’art, dont celle de Yosr ben Ammar qui présentait cette fois-ci une exposition de photos digitales sur le thème «d’Arbres de vie». Galeries de design, dont celle de Hajer et Sofia où mère et fille présentent leur univers. Marlo et Isaure, les créateurs de la célèbre marque de Super souk, offraient une expérience originale et nous invitaient à découvrir les coulisses de la création. 

Aurélia, sœur d’Ysaure dans cette famille où tout le monde crée, faisait souffler «le Vent du Sud » sur Marmo Spirito, son espace. A ne pas manquer également la visite de Viranda qui décline une magnifique ligne de céramique, nattes, et tissages dessinés par Meryem Bouderbala. Ainsi d’ailleurs que celle de Art et Design Gallery où l’on réussit toujours à harmoniser un univers délicat et une élégante sélection de meubles, tableaux, luminaires et objets. Un peu plus loin, La Ruche laisse libre cours à l’imagination de jeunes créateurs, artistes, designers en une exposition de groupe sur le thème de «Curiosa».

Une pause s’impose au Konbini Café pour déguster un kombucha, l’élixir maison, et plus si affinités, à cette table de street food japonais qu’il faut impérativement tester.

Et puis, dans les étages, Phenomène Joyeux lance la fête. Car eux aussi sont là, ces nouveaux rois de la nuit, inaugurant sans cesse de nouveaux concepts, donnant le ton, créant des modes, suivis par une communauté fidèle. Alors, oui, c’est à Phosphor Creative District que cela se passe.

On nous écrit – La photographie comme médium de récit : « Personne ne parlera de nous »

Mona Karray est une artiste qui vit sa pratique au quotidien : elle se nourrit de tout ce qui l’entoure et elle essaie de le raconter à travers la photographie. «Comment raconter» est la définition de sa pratique. Elle nous raconte le processus de son œuvre « Personne ne parlera de nous ».

La genèse de ce travail remonte aux années 1990 quand Mona Karray a mené une étude sociologique et anthropologique sur le village de Shebika et Tamaghza. C’était sa première rencontre avec le Sud tunisien. Le livre de Jean Duvignaud, «Shebika. Etude sociologique» l’a beaucoup interpellé durant ses recherches. Elle a pu souligner les formes de résistance et le sentiment de l’injustice dans ces régions. Suite à ce récit, Mona Karray est de retour à ces villages pour faire le repérage (mémoire des lieux) pendant la période de la «révolte du bassin minier de Gafsa », en 2008-2009. Elle voulait parler de cette injustice, de cette question des gens marginalisés. Elle avait en tête l’intitulé de l’œuvre « personne ne parlera de nous» qui a émergé dès la lecture d’un témoignage d’un habitant dans le livre de J.Duvignaud qui disait «Nous sommes la queue du poisson». Ce témoignage qui accentue encore l’idée de la marge la pousse à développer l’histoire de ces gens délaissés par l’Etat avant et après l’indépendance, pendant le règne de Ben Ali et même après la Révolution de 2011.

Selon Mona Karray, ce projet sera une manière de parler de ces gens-là bien que le titre nous fait comprendre le contraire. Dans les paysages traversés (Sfax, Gafsa, Tozeur, Dguech), Karray a gardé l’idée du corps captif de la série « Noir »*, dans cette dernière c’est le corps de l’artiste qui est enveloppé dans un sac blanc tenant à la main un déclencheur souple sous forme de poire contenant de l’air. Quand l’artiste appuie sur le déclencheur, elle souligne ce besoin d’air pour s’exprimer. Ici, Karray questionne le dispositif photographique et l’acte photographique en soi.

Revenant sur l’idée du corps captif dans la série «Personne ne parlera de nous», cette fois, il ne s’agit pas du corps d’artiste. C’est un corps « autre», un corps captif qui voyage d’un lieu à un autre à la rencontre des gens et des paysages…

«Et pourtant, il voyage…»

«Personne ne parlera de nous» a marqué la démarche de l’artiste de la photo argentique vers la photo numérique, de la photo en noir et blanc vers des photos couleurs.

Cette série présente un corps captif qui se déplace d’un endroit à un autre bien qu’il soit enfermé : on le remarque à première vue dans la photo, des fois dans des chantiers, d’autres dans des lieux abandonnés et il s’invite même dans des espaces familiaux. A travers cette série photographique, Mona Karray souligne cette force de résistance dans ce corps captif comme il se déplie et se replie sur soi bien qu’il soit enfermé et il évoque la mobilité bien qu’il soit immobile.

40 km de Sfax, 40 km du Centre : des limites en question

Dans cette série photographique «Personne ne parlera de nous», l’artiste relie la question de la marginalisation à la présence/absence du corps de l’autre. Cette masse blanche, qui marque chaque paysage mais qui s’en détache à travers l’étoffe blanche, dévoile un isolement, un enfermement, un espace clos. Une limite est bien claire entre un espace intérieur et un espace extérieur : l’étoffe blanche. Rien ne procure un signal de communication entre ces deux espaces. La photographie comme médium a permis à Mona Karray de mémoriser cette expérience d’ouverture sur l’enfermement.

Entre le centre de la ville et la périphérie dépeuplée, l’action de la mobilité du corps captif accentue les enjeux contemporains d’appartenance et d’identité. Le choix d’emballer un corps d’une autre personne et de l’installer dans des endroits détachés du corps de la ville souligne quelque part cette absence de communication entre «l’Autre» et le territoire comme un lieu de réflexion et un domaine où les éléments de la sociologie culturelle et la géopolitique peuvent être observés et étudiés.

En présentant cette œuvre, Mona Karray souligne que la dimension politique de l’œuvre ici n’est pas une finalité en soi, mais il s’agit vraiment de créer une sensation d’étrangeté familiale auprès du corps d’autrui.

Manel ROMDHANI

©Mona Karray, 2012-2015
*Noir est une série composée de huit photographies réalisées en 2013 à Paris.

Conférence annuelle des marchés de capitaux arabes et africains : Tunis impulse l’intégration financière Sud-Sud

Tunis a accueilli les 13 et 14 mai la Conférence annuelle des marchés de capitaux arabes et africains, réunissant plus de cent responsables de Bourses, régulateurs et acteurs financiers venus de vingt pays. Une première historique  qui consacre la capitale tunisienne comme carrefour stratégique du dialogue interrégional.

La Presse — La capitale tunisienne s’est imposée, le temps de deux journées, comme le centre stratégique des marchés de capitaux arabes et africains. À l’occasion de la Conférence annuelle de la fédération arabe des marchés de capitaux (Afcm), organisée les 13 et 14 mai, plus d’une centaine de dirigeants de Bourses, de régulateurs, d’institutions financières et d’acteurs du marché venus de plus de vingt pays se sont réunis à Tunis pour une rencontre inédite.

Cette édition marque une première dans l’histoire des relations financières interrégionales : jamais auparavant les représentants des deux blocs ne s’étaient rassemblés sur un même territoire pour dialoguer ensemble autour des grands enjeux économiques, financiers et technologiques de leur avenir commun.

La Bourse de demain se pense aujourd’hui

Bilel Sahnoun, Directeur général de la Bourse de Tunis, a mis en exergue la portée historique de cette conférence. Il a déclaré que la rencontre constitue un moment fondateur, car elle crée pour la première fois un cadre de dialogue direct entre les marchés arabes et africains. « Cette initiative représente une opportunité unique pour renforcer les liens, harmoniser les pratiques et ouvrir la voie à des formes de coopération concrètes face aux défis contemporains des marchés émergents », a-t-il souligné.

Selon lui, cette conférence permet aussi aux acteurs financiers des deux régions de discuter ensemble des thèmes d’actualité qui influencent leurs performances et de dessiner de nouveaux horizons pour leurs marchés respectifs.

Le DG de la Bourse de Tunis a ajouté que l’événement s’organise autour de huit panels thématiques traitant de sujets clés tels que le développement durable, les crédits carbone, l’intelligence artificielle, la finance inclusive, ainsi que l’innovation dans les instruments boursiers comme les produits indiciels ou les produits dérivés. L’un des sujets majeurs abordés est l’intégration de l’intelligence artificielle dans les plateformes boursières. Bilel Sahnoun a insisté sur la nécessité d’adapter les modèles d’investissement aux nouvelles attentes des jeunes générations, en particulier les générations « Z » et « Alpha », qui exigent des interfaces numériques intelligentes, interactives et personnalisées pour prendre leurs décisions financières.

Selon lui, les modèles traditionnels ne sont plus attractifs et doivent être repensés pour mieux correspondre aux usages technologiques de ces nouveaux profils d’investisseurs. Par ailleurs, Bilel Sahnoun a annoncé que la présidence de l’Union arabe des marchés de capitaux est désormais assurée par la Tunisie. Cette désignation marque une avancée majeure pour la Bourse de Tunis et traduit la reconnaissance de son rôle croissant dans la sphère régionale. Le directeur général a en outre exposé les grandes lignes de la feuille de route qui accompagnera cette présidence, précisant que la priorité sera donnée à la convergence des régulations entre les marchés arabes et africains. Cette harmonisation vise à faciliter l’interconnexion entre les Bourses et à offrir aux investisseurs une plus grande liberté d’action. Il a aussi évoqué l’organisation de roadshows dans différentes capitales, destinés à rapprocher les entreprises en quête de financement des investisseurs institutionnels et privés. Enfin, il a annoncé le lancement d’une nouvelle gamme de produits financiers, notamment les ETF (fonds indiciels cotés), les produits dérivés et les commodités, afin de répondre aux besoins d’une base d’investisseurs plus diversifiée.

Le directeur de la Bourse de Tunis a aussi réaffirmé l’engagement de son institution en faveur du développement durable, en rappelant la publication prochaine du rapport ESG, faisant suite à la diffusion en 2021 du Guide du reporting environnemental, social et de gouvernance. Il a mis en avant les efforts déployés pour diffuser une culture boursière auprès des chefs d’entreprise tunisiens et encourager les levées de fonds à travers des plateformes spécialisées, tout en soulignant l’importance de la bourse comme complément essentiel au financement bancaire.

Réformer pour investir : la BCT veut réveiller le marché financier tunisien

Prenant la parole lors de cette rencontre, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri, a souligné l’importance croissante de la finance de marché dans le financement de l’économie nationale. Il a fixé un objectif ambitieux : porter la contribution de la Bourse de Tunis à 30 % du financement de l’économie nationale dans les dix prochaines années, contre à peine 10 % actuellement. Pour le gouverneur, cette situation est insatisfaisante et ne reflète pas le potentiel réel de la place financière tunisienne. Il a rappelé que le cadre législatif du marché financier n’a pas été actualisé depuis 1994, ce qui constitue un frein à son attractivité pour les investisseurs étrangers et limite la diversité des instruments disponibles.

Tout en reconnaissant que le secteur bancaire tunisien demeure le principal levier du financement de l’économie, représentant 62 % du PIB via le crédit au secteur privé, un taux supérieur à celui de nombreux pays non producteurs de pétrole, le gouverneur a appelé à une répartition plus équilibrée entre les canaux de financement. Il s’est félicité de la solidité du secteur bancaire, renforcée par des réformes structurelles qui ont permis de consolider la gouvernance et d’améliorer la résilience des établissements. Il a cité les bons résultats en matière de rentabilité des capitaux propres, la maîtrise des risques de liquidité et la capacité des banques à soutenir la croissance économique à travers des mécanismes modernes et efficients.

Un levier pour une économie intégrée et durable

Dans la même optique, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a insisté sur le rôle stratégique du marché boursier en tant que levier de transformation économique. Il a souligné que la Bourse constitue une alternative crédible et innovante au financement bancaire classique, capable de s’adapter aux besoins spécifiques des entreprises selon leur taille, leur stade de développement ou leur secteur d’activité. Dans son allocution prononcée lors du 20e congrès des marchés financiers arabes, tenu en marge de la conférence, le ministre a évoqué la nécessité de renforcer le lien entre les entreprises et les opportunités de financement offertes par les marchés, dans l’objectif de favoriser une économie plus intégrée, plus compétitive et plus durable.

Il a ajouté que le développement des marchés financiers arabes et africains passe par une coopération technique approfondie, l’échange d’expériences et l’adoption d’approches réformatrices communes. Selon lui, les marchés de capitaux constituent un maillon fondamental de la chaîne de valeur économique et un levier puissant pour soutenir la création d’entreprises, l’industrialisation, l’innovation et la croissance inclusive. Le ministre a conclu en affirmant que les réformes financières et la mobilisation de l’épargne nationale sont deux priorités incontournables pour améliorer l’accès des entreprises au financement et renforcer la stabilité macroéconomique à long terme.

Construire un écosystème financier africain et arabe intégré

Pour sa part, Pierre-Célestin Rwabukumba, Directeur Général de la Bourse du Rwanda et Président de l’Association des bourses des valeurs africaines (Asea), a salué l’organisation conjointe de la conférence à Tunis. Il a rappelé que l’Asea, qui regroupe les principales bourses africaines ainsi que d’autres institutions financières telles que les dépositaires centraux, a signé, l’année dernière, un protocole d’accord avec la Fédération arabe des marchés de capitaux pour renforcer la coopération entre les deux régions. Selon lui, cette alliance vise à créer des synergies durables entre les marchés, à mutualiser les expertises et à bâtir une plateforme d’intégration régionale capable de peser sur la scène financière internationale.

Pierre-Célestin Rwabukumba a aussi insisté sur l’importance du dialogue interrégional pour surmonter les obstacles communs auxquels sont confrontées les places émergentes. Il a plaidé pour une plus grande coordination des politiques, la mutualisation des outils technologiques et le développement de produits financiers innovants susceptibles de dynamiser les volumes et d’attirer de nouveaux investisseurs. Selon lui, la Conférence de Tunis représente une étape clé dans la construction d’un écosystème financier africain et arabe plus intégré, plus résilient et plus influent. Il a exprimé son espoir que cette dynamique nouvelle débouche sur des projets concrets, portés conjointement par les acteurs institutionnels, les régulateurs et les opérateurs de marché.

« À travers l’échange de visions, la convergence des stratégies et le lancement de projets communs, elle marque le début d’un processus d’intégration Sud-Sud renforcé, capable de transformer les défis partagés en opportunités collectives et de positionner les marchés de capitaux arabes et africains comme des moteurs essentiels du développement économique de demain », a-t-il encore précisé.

Éco Radar

Actifs gelés   
Un deal entre la Libye et les Etats-Unis ?

La Presse — La logique transactionnelle de l’administration Trump ne semble épargner aucun dossier. Selon des sources sérieuses de la presse internationale, des négociations seraient en cours entre le gouvernement libyen basé à Tripoli et l’administration américaine pour partager des milliards de dollars d’actifs de l’Etat libyen actuellement gelés aux Etats-Unis. L’idée serait de débloquer 30 milliards de dollars avec, en contrepartie d’un « cadeau » de 10 milliards de dollars pour les USA qui pourront les réinvestir dans des projets d’infrastructure et d’énergie en Libye.

Selon des sources médiatiques, c’est Massad Boulos, le conseiller principal de Trump pour l’Afrique et le Moyen-Orient, qui serait en discussion avec la partie libyenne et la question aurait même été évoquée à Doha en avril dernier avec le conseiller à la sécurité nationale de la Libye.

Trump et sa tournée du Golfe
Des contrats commerciaux 

Le président américain a entamé le 13 mai une tournée au Proche-Orient avec à la clé des contrats commerciaux. Des contrats qui concerneraient le nucléaire civil, la défense, l’aviation et l’énergie.

Les médias américains évoquent notamment une possible ventre d’un Boeing 747-8 Jumbo, estimé à 400 millions de dollars, destiné à la famille royale du Qatar. Par ailleurs, les pays du Golfe investissent beaucoup dans l’économie américaine et le Fonds d’investissement saoudien a même mis à disposition de la société d’investissement «Affinity Partners», détenue par le gendre du président, Jared Kushner, 2 milliards de dollars. Toujours selon certains médias, Riyad pourrait consentir à des investissements d’une valeur de 700 milliards de dollars aux Etats-Unis. L’Arabie saoudite s’approcherait aussi d’un « grand deal» sur le nucléaire civil moyennant des accords politiques.

«Perplexity»  
L’IA qui monte

La start up Perplexity qui travaille sur l’intelligence artificielle est en passe d’être revalorisée à 14 milliards de dollars, en conséquence d’une nouvelle levée de fonds, ce qui représente une augmentation de 50% de sa valeur fin 2024.

Selon le «Wall Street Journal», c’est le fonds de capital-risque Accel, qui mène la nouvelle levée de fonds, alors qu’en novembre dernier, la startup était valorisée à 9 milliards de dollars.

« Basée à San Francisco, la société commercialise un outil de recherche dopé à l’intelligence artificielle, qui fournit des réponses synthétiques à partir d’informations collectées sur le web. Contrairement à la traditionnelle liste de liens bleus de Google, Perplexity  affiche directement des phrases-réponses, accompagnées de liens vers les sites sources », explique le Wall Street Journal.

Kairouan – récolte des Céréales : Le moral au beau fixe

La Presse — Le gouvernorat vit ces jours-ci à l’heure des préparatifs de la moisson et le moral des fellahs est au beau fixe, surtout que les dernières précipitations qui se sont abattues sur toute la région ont contribué à l’amélioration des parcelles agricoles.

Notons que, selon les premières estimations au Crda, la récolte céréalière 2025 serait de l’ordre de 1.316 million de quintaux (contre 1.226 million de quintaux en 2024) dont 1 million 201.000 quintaux provenant de l’irrigation intensive des céréales sachant que le gouvernorat de Kairouan occupe la première place à l’échelle nationale en superficie irriguée, soit 28.990 hectares.

Rappelons que sur ces 1.316 million de quintaux, on compte 891.000 quintaux de blé dur et 420.000 quintaux d’orge soit 8,9% de plus que l’année dernière.

Ainsi, la moisson des champs emblavés d’orge débutera vers le 22 mai et celle relative aux champs de blé dur et de blé tendre une semaine plus tard avec évidemment le respect du taux d’humidité des grains qui ne doit pas dépassé 12% du poids net. Et afin de mener à bien la campagne des moissons, les responsables régionaux ont effectué des visites de supervision dans toutes les délégations pour remédier à temps à toute forme de pénurie et évaluer les besoins de la région en fils à presse, en sacs, en dépôts de stockage et en matériel roulant. En outre, les comités locaux de protection et de surveillance ont été constitués pour protéger les stocks de céréales des incendies et des pillages. Cela sans oublier la préparation des pistes agricoles et la lutte contre les oiseaux.

Et à propos de rentabilité : ce secteur a connu une amélioration progressive grâce aux campagnes de sensibilisation et au suivi assurés par les techniciens agricoles d’un côté, et à l’effort des fellahs, surtout au niveau de la préparation et de la fertilisation des sols d’un autre côté.

festival de Mayou au Kef : De belles promesses du tourisme régional

35 ans déjà, le festival de Mayou bat actuellement son plein dans l’enceinte de La Kasbah, au Kef, mettant en avant les atouts de la région au prisme de sa vocation artisanale et touristique. Dimanche dernier, le ministre du Tourisme avait inauguré la foire d’artisanat et annoncé la création d’une zone touristique dans la région.

La Presse — Qualifié de précurseur d’abondance, ce festival, comme son nom l’indique, se tient annuellement à la mi-mai, soit peu avant la saison de la récolte, en signe de reconnaissance à Dieu d’une campagne céréalière toujours jugée si bonne et fructueuse.

Le savoureux borzguène

En effet, la préparation du borzguène, et tout ce qui entoure ce fameux plat keffois si succulent et nutritif, demeure une tradition emblématique qui se perpétue, au fil du temps. Mais, elle se veut, une occasion doublement propice à la promotion et de l’artisanat et du tourisme. C’est que le borzguène, mets sucré-salé typique de la région, s’agissant d’un couscous à l’agneau, dattes et aux fruits secs, relève essentiellement d’un patrimoine culinaire riche en produits du terroir que dont on peut aussi se servir dans le développement du tourisme alternatif.

A l’espace de La Kasbah se dressent des stands d’artisanat, exposant des objets et créations faits main et des plats savoureux inspirés des recettes maison. Il y a de quoi se réjouir, tout en découvrant le grand potentiel touristique de la région. Car artisanat et tourisme sont deux secteurs intimement liés, comme deux faces d’une même pièce. Leur promotion doit aller de pair.  En fait, «tous les acquis dont se dote Le Kef doivent être valorisés. Ce faisant, on s’inspire des expériences précédentes telles que celle réalisée à Gafsa», promet Sofiane Tekaya, ministre du Tourisme, soulignant l’importance d’une approche locale propre au Kef pour intégrer des circuits touristiques dans le tourisme intérieur, à même de le faire connaître auprès du large public. 

Une zone touristique sur 30 ha

Le Kef, ajoute-t-il, a toujours été une destination du tourisme intérieur fort prisée, d’où il est bon de mieux exploiter son potentiel naturel, culturel et écologique et faire en sorte d’augmenter la capacité d’accueil touristique dans la région. «D’ailleurs, les préparatifs sont déjà en cours pour créer une zone touristique qui s’étend sur 30 hectares. Une fois les procédures parachevées, l’Agence foncière touristique (AFT) aura la charge d’aménager cet espace et de le mettre à la disposition des investisseurs privés», annonce le ministre, indiquant que des journées d’études auront très bientôt lieu au Kef, et qui vont déboucher sur une série d’idées de projets et des recommandations utiles à concrétiser. «Il est aussi intéressant d’encourager la création de projets à haute valeur ajoutée, surtout que l’on a constaté que l’expérience des sociétés communautaires en matière de tourisme et d’artisanat a bien réussi», argue-t-il, évoquant que les mécanismes et institutions de financement et d’accompagnement seront mis à profit, afin d’aider les jeunes à monter leurs propres projets. A l’en croire, les recommandations issues de ces journées d’étude feront également l’objet de suivi. 

Réservations hôtelières, dès maintenant

Dernièrement, rappelle le ministre, un Conseil ministériel a été consacré au secteur du tourisme. Des projets de cahiers des charges relatifs au tourisme alternatif ont été également conçus et élaborés, et ce conformément aux instructions du Président de la République. «En prélude à la saison touristique, nos concitoyens établis à l’étranger devraient, dès maintenant, procéder à des réservations hôtelières pour leurs congés et vacances d’été», recommande Sofiane Tekaya. Pas plus tard que le 25 mars dernier, une campagne promotionnelle pour le tourisme tunisien et la destination Tunisie a été lancée, en 14 langues, dans 16 pays européens.

Ce festival de Mayou, édition spéciale tourisme et artisanat, intervient à point nommé pour donner un nouvel élan dynamique à la région et l’ériger en véritable site du tourisme intérieur et alternatif, où l’artisanat dans tous ses états occupe une place de choix. 

Météo : fortes pluies et conditions agitées prévues cette nuit

Dans un bulletin de suivi, l’Institut National de la Météorologie (INM) annonce que les conditions météorologiques resteront propices à des pluies orageuses intermittentes ce soir et durant la nuit. Ces averses affecteront principalement le nord-ouest du pays, et de manière plus localisée dans le centre et le sud-est.

Les vents souffleront du secteur nord, atteignant une intensité modérée à localement forte, notamment près des côtes et sur les hauteurs, tandis qu’ils seront plus modérés dans le reste du pays. Les températures oscillent généralement entre 15 et 20 degrés durant la nuit, et seront plus frais, autour de 11 degrés, sur les zones montagneuses.

La mer sera particulièrement agitée, avec des vagues pouvant atteindre des niveaux localement houleux, surtout dans le golfe de Hammamet.
L’INM recommande une vigilance particulière pour les activités en mer et dans les régions exposées aux fortes pluies.

Pourquoi : Les SMS qui dérangent…

Il ne se passe pas une journée sans que l’on ne reçoive des SMS sur son portable et cela même à des heures indues, souvent même très tard la nuit. Et cela cause des tracas, d’autant plus que c’est du démarchage pour des jeux ou des promotions.

On n’a rien contre ces pratiques. Tout le monde doit gagner sa croûte, chacun à sa façon, mais de préférence pendant le jour.

Affaires de corruption : interdiction de voyage pour l’ex-bâtonnier Ameur Meherzi

La chambre d’accusation n°32, compétente en matière de corruption financière, relevant de la Cour d’appel de Tunis, a confirmé la décision du juge d’instruction d’interdire de voyage l’ancien bâtonnier des avocats, Ameur Meherzi. Cette mesure fait suite à l’enquête ouverte concernant des soupçons de détournement de fonds et des malversations au sein du système de retraite des avocats.
Le juge d’instruction du pôle judiciaire économique et financier a pris cette décision dans le cadre d’une enquête approfondie sur des allégations de corruption financière et administrative. Il est notamment reproché à Meherzi d’avoir détourné des fonds de la Caisse de prévoyance et de retraite des avocats, ainsi que des sommes appartenant à l’Ordre national des avocats, estimées à plus de 5 millions de dinars.
Selon une source judiciaire citée par Diwan FM, l’enquête est toujours en cours et d’autres mesures pourraient être prises en fonction des résultats des investigations.

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