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La Banque mondiale met en garde contre un durcissement de l’accès au crédit en Tunisie

L’exposition croissante des banques tunisiennes aux entreprises publiques, conjuguée à la récente refonte de l’utilisation des chèques bancaires, accentue les contraintes pesant sur le marché du crédit en Tunisie, souligne la Banque mondiale dans son dernier Bulletin de mise à jour économique consacré à la Tunisie, intitulé « Une meilleure connectivité pour la croissance ».

Pour étayer son analyse, l’institution cite l’exemple de la Banque Nationale Agricole (BNA), qui a multiplié par trois ses crédits accordés à l’Office des Céréales (OdC) entre 2019 et 2024. Ces crédits représenteraient désormais plus d’un tiers du stock global de prêts de la BNA, ce qui constitue, selon la Banque mondiale, « un risque de concentration élevé autour d’un seul emprunteur ».

Par ailleurs, la réglementation introduite en février 2025 sur les chèques bancaires semble avoir restreint un canal essentiel de crédit à court terme. En visant à réduire les fraudes, elle a limité les conditions d’utilisation des chèques, ce qui réduit leur rôle traditionnel de mécanisme informel de crédit à court terme.

Ces nouvelles contraintes viennent s’ajouter à des difficultés déjà « particulièrement lourdes » pour les entreprises tunisiennes en matière d’accès au financement, estime la Banque mondiale.

Pour remédier à cette situation, l’institution plaide en faveur de la mise en œuvre de certaines mesures proposées dans le plan d’urgence gouvernemental de 2022, notamment la facilitation de l’utilisation de biens mobiliers comme garanties.

Tunisie : Jusqu’à 5 % de PIB en plus grâce à une meilleure connectivité portuaire, selon la BM

La Tunisie pourrait gagner entre 4 et 5 % de son PIB sur une période de trois à quatre ans grâce à une meilleure connectivité portuaire et à une réduction du temps de séjour des marchandises à l’importation. C’est ce qui ressort d’une note de la Banque mondiale intitulée « Une meilleure connectivité pour la croissance », publiée au printemps 2025.
La Banque mondiale estime que les ports tunisiens sont relativement bien équipés pour les unités roulantes (Ro-Ro), mais insuffisamment adaptés à la manutention des conteneurs. De plus, leur petite taille et leur faible profondeur, comparées aux autres ports méditerranéens, conviennent au trafic Ro-Ro mais nuisent à la connectivité, génèrent de la congestion et limitent l’efficacité opérationnelle pour les conteneurs.

Elle rappelle que, selon le dernier indice de connectivité du transport maritime régulier (3ᵉ trimestre 2024), le système portuaire tunisien se classe au 117ᵉ rang mondial, un niveau comparable à celui de nombreux petits États insulaires du Pacifique Sud.

Ce classement met en évidence un décalage entre la Tunisie et les grandes tendances du commerce mondial, qui repose de plus en plus sur le transport maritime conteneurisé, notamment pour les échanges hors vrac, en raison de son avantage significatif en termes de coût, surtout sur les longues distances.

Le système portuaire tunisien souffre également de la lourdeur des contrôles physiques et documentaires, ainsi que des exigences commerciales et de change, qui ralentissent le traitement des marchandises. Cette situation se traduit par un temps de séjour à l’importation élevé, ce qui augmente les coûts logistiques pour les entreprises.

La note cite notamment le cas du port de Radès, qui présentait en 2023 l’un des temps de séjour moyens à l’importation les plus élevés du continent africain.
La Banque mondiale souligne que le renforcement des infrastructures et la mise en place de politiques adaptées permettraient d’améliorer la connectivité portuaire, de stimuler les échanges commerciaux et, par conséquent, de générer des gains économiques importants pour la Tunisie.

Elle recommande notamment le développement d’un terminal à conteneurs pour la région du Grand Tunis, la modernisation des équipements de manutention du fret, la réorganisation de l’accès via le canal de Bizerte, ainsi que le lancement d’un programme d’investissement pour le terminal du port de Sfax.

Elle préconise également la rationalisation des mesures non tarifaires, ainsi qu’une révision des tarifs de stockage et de manutention portuaires. L’objectif : fournir des ressources financières supplémentaires à la STAM et à l’OMMP, tout en incitant les chargeurs à ne pas laisser les marchandises trop longtemps dans les zones portuaires.

Deux piétons tués par des trains à Nabeul : la SNCFT évoque des barrières en panne et alerte sur les risques

Deux accidents mortels survenus en début de semaine dans le gouvernorat de Nabeul ont relancé les critiques à l’encontre de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT). Les victimes, des piétons, ont été percutées par des trains alors qu’elles traversaient des passages à niveau, suscitant l’indignation de riverains qui pointent un manque d’entretien des dispositifs de sécurité.

Interrogé à ce sujet, Mohamed Ben Abdallah, chef du district ferroviaire de Bir Bouregba à Nabeul, a précisé qu’un seul des deux accidents relève de sa circonscription. Le second s’est produit sur la ligne reliant Gabès à Tunis, hors de son périmètre de compétence.

Concernant l’accident survenu à Hammamet, où un passage à niveau était en panne, Ben Abdallah a reconnu que trois des vingt passages automatiques de la région sont actuellement hors service. « Les réparations prennent du retard en raison de l’indisponibilité de certaines pièces de rechange, une situation indépendante de la volonté des équipes locales », a-t-il expliqué, lors de son passage ce mercredi sur Mosaïque Fm.

Il a également souligné que la SNCFT ne laisse jamais un passage à niveau sans mesures de sécurité : « Nous installons une signalisation temporaire, affectons un agent de surveillance sur place et demandons aux conducteurs de trains de ralentir à l’approche du passage et d’utiliser le klaxon pour avertir les piétons ».

Le responsable ferroviaire a enfin rappelé que certains comportements à risque, comme l’usage d’écouteurs, peuvent empêcher les piétons d’entendre les avertissements sonores du train. « Le non-respect des règles de prudence reste une cause fréquente de drames ferroviaires », a-t-il conclu.

Bouhsina : 8 pigeons volés, dont 2 d’une valeur de 300 000 dinars chacun, récupérés

Une habitante de Bouhsina, dans le gouvernorat de Sousse, a réussi à récupérer huit pigeons de grande valeur, parmi lesquels deux spécimens appartenant au roi de Belgique. Le préjudice total est estimé à plus de 2,4 millions de dinars tunisiens, chaque oiseau valant environ 300 000 dinars.

Le vol a été signalé aux agents du poste de la sûreté nationale de Bouhsina, après le cambriolage du domicile de la plaignante. Cette dernière, Naira, a expliqué dans une intervention sur les ondes de Jawhara FM, que son mari, de nationalité belge, est un passionné d’ornithologie et participe régulièrement à des compétitions internationales avec ses oiseaux.

« Notre maison a déjà été ciblée par des cambriolages à plusieurs reprises », a-t-elle précisé. « Cette fois-ci, huit pigeons ont été dérobés, dont deux d’une valeur inestimable puisqu’ils appartiennent au roi de Belgique », a-t-elle encore précisé.

Les pigeons, identifiables grâce à des bagues portant les coordonnées de leurs propriétaires, ont été revendus à un prix dérisoire – environ 2 500 millimes l’unité – à un vendeur de volailles.

Grâce à une enquête rapide et efficace, les forces de l’ordre sont parvenues à identifier le voleur, localiser l’acheteur et restituer l’ensemble des oiseaux à leur propriétaire.
La victime a salué les efforts des agents de police, soulignant leur professionnalisme et leur réactivité. Une enquête judiciaire est en cours.

Tempête de sable à Tozeur : fortes rafales et visibilité quasi nulle

La direction régionale de l’Équipement et de l’Habitat de Tozeur a lancé ce mercredi un appel à la prudence à l’adresse des usagers de la route, en raison de vents de sable violents affectant l’ensemble du gouvernorat. Ces conditions météorologiques extrêmes entraînent une forte réduction de la visibilité sur plusieurs axes routiers, rendant la circulation particulièrement dangereuse.

Le directeur régional de l’Équipement, Thabet Nssibi, a précisé que la vitesse du vent atteint entre 40 et 45 km/h, provoquant une visibilité quasi nulle dans certaines zones. Il a particulièrement attiré l’attention sur la route nationale n°3, notamment en direction de la délégation de Hazoua, où les conditions sont jugées critiques. Dans d’autres secteurs, la visibilité demeure globalement moyenne, mais nécessite tout de même une conduite prudente.

Nssibi a en outre mis en garde les usagers de certaines pistes agricoles et rurales, telles que celle de Taâmir dans la délégation de Hazoua, où d’importants dépôts de sable ont été signalés.

À ce stade, aucun incident majeur n’a été enregistré — ni chute d’arbres, ni effondrement de poteaux — mais les autorités rappellent que la vigilance reste de rigueur tout au long de la journée.

La direction régionale suit de près l’évolution de la situation et appelle à limiter les déplacements non essentiels jusqu’au retour à la normale.

Tunisie : Remise à flot imminente de la plateforme pétrolière échouée à El Houichate

Les travaux de réparation de la plateforme pétrolière échouée au large d’El Houichate, dans le gouvernorat de Bizerte, se poursuivent à un rythme soutenu, en prévision de son prochain remorquage vers un port turc, a indiqué mardi un communiqué du gouvernorat.

Les autorités tunisiennes — locales, régionales et centrales — œuvrent de manière coordonnée pour finaliser les interventions techniques et administratives nécessaires à la remise à flot de la plateforme, tout en veillant à préserver les droits de l’État tunisien.

Malgré des conditions météorologiques difficiles ces dernières semaines, marquées par des vents violents et de puissants courants marins, plus de 40 m³ de sable accumulés sous la structure ont été extraits. Les opérations ont également permis d’aspirer les eaux et liquides pollués qui s’étaient infiltrés dans la plateforme. Ces actions ont été menées en collaboration avec le remorqueur spécialisé Rota Salvor, chargé de l’opération de sauvetage, conformément au protocole environnemental approuvé par les autorités tunisiennes.

Les travaux de réparation des fissures constatées dans la partie inférieure de la structure ont atteint un taux d’avancement supérieur à 80 % sur la façade exposée à la mer, tandis que les réparations de la façade nord sont d’ores et déjà achevées. Ces opérations ont été réalisées par des entreprises spécialisées en soudure sous-marine.

Sauf conditions climatiques défavorables, les opérations de remise à flot de la plateforme devraient débuter dans la seconde moitié du mois de juin 2025, ont confirmé les responsables techniques sur place.

Pour rappel, l’incident est survenu lorsqu’un remorqueur turc, tractant une plateforme flottante destinée au forage pétrolier, a vu son câble de remorquage céder en mer. La plateforme a alors dérivé avant de s’échouer sur la plage d’El Houichate, dans la délégation de Bizerte Sud. Les autorités tunisiennes ont immédiatement activé le plan régional d’intervention d’urgence, déclenchant une série de mesures techniques et logistiques visant à sécuriser la zone et à organiser le rapatriement de la plateforme vers son port de destination en Turquie.

Rapport Aswat Nissa 2024 : Une violence persistante, une protection défaillante

Lors d’une conférence régionale tenue à Tunis le 14 mai 2025, l’association Aswat Nissa (Voix des Femmes) a présenté son rapport annuel sur les crimes de féminicides en Tunisie pour l’année 2024, révélant un bilan de 26 crimes et une tentative de meurtre ayant causé la mort de 30 femmes au total.

Le rapport indique que le nombre de féminicides est resté stable par rapport à l’année précédente, sans diminution notable. Sur les 26 crimes recensés, 16 ont été commis dans le Grand Tunis (64%), avec Tunis en tête (8 crimes), suivie d’Ariana (6 crimes), Ben Arous et La Manouba (1 crime chacune).

Les autres crimes se répartissent sur 12 autres gouvernorats, dont Sousse (2 crimes), tandis que les gouvernorats de Médenine, Mahdia, Sidi Bouzid, Jendouba, Gafsa, Kasserine, Kairouan, Nabeul, Sfax, Tataouine et Bizerte ont enregistré un crime chacun.

Concernant l’âge des victimes, le rapport fait état de 3 victimes de moins de 18 ans, 2 entre 19 et 25 ans, 7 entre 26 et 35 ans (28%), 5 entre 36 et 45 ans, 5 entre 46 et 60 ans, et 4 âgées de plus de 60 ans, dont une femme de 90 ans. Pour les auteurs, les tranches d’âge les plus représentées sont les quadragénaires (9 crimes) et les quinquagénaires (5 crimes), suivis des trentenaires (3 crimes), un auteur dans la vingtaine (22 ans) et un sexagénaire. L’âge des auteurs n’a pu être déterminé dans 5 cas.

Les liens entre victimes et agresseurs révèlent que 36% des crimes ont été commis par les conjoints (10 cas), 2 par des ex-conjoints, 1 par un partenaire intime, 3 par les fils des victimes, 2 par des pères contre leurs filles, et 4 par des beaux-fils.

Dans 5 cas, les auteurs n’ont pas été identifiés.
Concernant les moyens utilisés, l’arme blanche prédomine : 13 crimes avec un couteau, 1 avec une hachette, 1 avec un marteau, 1 avec une barre. Dans 3 autres cas, les méthodes étaient différentes : utilisation d’une voiture pour écraser la victime, utilisation d’un câble électrique, et strangulation à mains nues. Pour 4 cas, la méthode n’a pas été précisée.

Le rapport souligne des niveaux alarmants de violence, avec mutilations avant ou après la mort dans plusieurs cas : sectionnement de membres, brûlures de cigarettes, décapitations, démembrement, et dans un cas, conservation du corps dans un réfrigérateur pendant un an. Des cas d’agressions sexuelles avant ou après le meurtre ont également été documentés.
La majorité des crimes ont été commis dans des espaces privés (domiciles des victimes ou des agresseurs), mais certains ont eu lieu dans l’espace public. Après les crimes, certains auteurs ont pris la fuite, un s’est rendu, deux se sont suicidés par pendaison, un a tenté de se suicider au couteau, et un a incendié le domicile.
Le rapport critique le manque de données officielles et l’absence d’une couverture médiatique approfondie.

Il relève que les victimes de violence conjugale ou familiale avaient généralement subi diverses formes de violence préalables : physique, psychologique, verbale, économique, électronique, ainsi que des menaces de mort et des tentatives de meurtre. Une insuffisance dans le traitement des plaintes antérieures et l’absence d’évaluation des risques sont également pointées.

Parmi ses recommandations, Aswat Nissa préconise l’adoption d’un plan national de prévention des féminicides, la création d’un organisme de coordination au sein du ministère de la Femme, la reconnaissance du féminicide comme crime distinct, l’introduction du concept d’emprise dans le code pénal, le renforcement des mesures de protection de la loi de 2017, et la formation obligatoire des professionnels à l’évaluation des risques.

L’Institut pour la Coopération Universitaire (ICU): appel à candidature dans le cadre du projet « NABEUL VILLE VERTE (NVV)

L’Institut pour la Coopération Universitaire (ICU) lance au nom de la Commune de Nabeul un

appel à candidature dans le cadre du projet « NABEUL VILLE VERTE (NVV) », cofinancé

par l’Union Européenne. Cet appel à l’objectif de sélectionner une société (ou un consortium)

qui sera responsable de :

– LA REALISATION – L’EXPLOITATION

D’un centre de tri et valorisation des déchets dans la ville de Nabeul (détails sur le terrain à

vocation industrielle dans le dossier d’appel).

Cet appel s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet NVV,

conformément à la convention entre la Commune de Nabeul et l’ICU en date 26/05/2022.

Les objectifs de cet appel sont multiples : attirer des investissements privés dans la gestion

des déchets, réduire les déchets ménagers enfouis de la ville de Nabeul, augmenter le taux

de recyclage, améliorer la gestion de déchets au niveau municipal et favoriser le tri à la source

et post-collecte.

Les entreprises intéressées sont invitées à demander le dossier d’appel par email aux

adresses suivants :

contact@commune-nabeul.gov.tn (riccardo.mariani@icu.it en cc) Les emails doivent contenir dans l’objet :
NVV – Centre de Tri Nabeul – (Nom de la Société)

Les sociétés ou le consortium qui désirent participer à cet appel pourront poser leurs questions par email jusqu’au 25 Mai 2025 à 18h (heure de Tunis) aux mêmes adresses mentionnés ci-dessous.

La Commune de Nabeul et l’ICU organiseront une journée informative à la Municipalité de Nabeul le 26 mai 2025 à 14h30 pour répondre à toutes questions des potentiels soumissionnaires et visiter le site d’implantation du futur centre de tri.

Nous encourageons vivement votre participation à cet appel.

 

Écoles primaires tunisiennes : Un accès inégal à l’eau et à la sécurité

En 2025, plusieurs écoles primaires en Tunisie font face à un manque persistant d’infrastructures essentielles, malgré les réformes annoncées par les autorités éducatives. D’après les données de l’Observatoire Tunisien de l’Économie (OTE), 1 354 écoles sur les 4 577 établissements primaires recensés ne sont pas raccordées au réseau d’eau potable. Par ailleurs, 839 ne disposent pas de sanitaires destinés au personnel enseignant, et seulement 5 % sont équipées d’une infirmerie. Environ 1 000 établissements ne sont pas clôturés, ce qui soulève des questions de sécurité.

Selon l’OTE, certains cas de maladies comme l’hépatite A ont été signalés dans des zones rurales, notamment dans le gouvernorat de Kasserine, dès 2017, en lien avec des conditions sanitaires insuffisantes.

Un financement jugé insuffisant

Le rapport souligne que le financement public du secteur éducatif demeure limité. En 2024, l’éducation représentait 13,5 % du budget national, en deçà du seuil de 15 à 20 % recommandé par l’UNESCO. En 2025, les dépenses du ministère de l’Éducation ont enregistré une hausse nominale de 1,6 %, mais une baisse réelle en raison d’un taux d’inflation supérieur à 4 %.

La majorité des dépenses du ministère est allouée aux salaires, ne laissant que 8 % pour les investissements. Les écoles primaires, notamment, disposent de subventions jugées insuffisantes et n’ont pas de marge d’autonomie financière, contrairement aux établissements secondaires.

Contraintes administratives et réglementaires

Outre les ressources financières, des difficultés administratives ralentissent l’exécution des projets d’infrastructure. Les procédures de passation des marchés publics sont perçues comme complexes, même pour des projets déjà financés.

L’OTE recommande une révision des priorités en matière de politique éducative, notamment en renforçant l’entretien et la modernisation des établissements. Il est également suggéré d’actualiser le cadre légal, en particulier l’article 35 de la loi de 2008, afin d’accroître l’autonomie budgétaire des écoles primaires. Enfin, l’organisation rappelle que ces mesures s’inscrivent dans le cadre du respect du droit à l’éducation tel que stipulé dans la Constitution tunisienne, ainsi que dans les engagements internationaux du pays. L’accès à une éducation de qualité, dans un environnement sain et sécurisé, est présenté comme un objectif à garantir pour tous les enfants.

Ligue 1 – 30e et dernière journée – Matches avancés : CA-ESZ, duel à distance

Les Clubistes et les Zarzissiens mèneront leur dernier combat en championnat, celui de terminer quatrièmes au classement, avec l’espoir que cela servirait à leur assurer une place en Coupe de la CAF. 

La Presse —C’est un duel à distance entre le Club Africain et l’Espérance de Zarzis que nous propose la première manche de la 30e journée de la Ligue 1 qui se déroulera cet après-midi. Chaque équipe mènera de son côté son ultime combat de la saison en championnat, celui de terminer quatrième avec le minime espoir que cela servirait pour une qualification en Coupe de la CAF. 

Qui sait ? Les Clubistes seront en déplacement à Gabès, alors que les Zarzissiens auront le privilège d’évoluer à domicile où ils recevront la JSOmrane.  Pour le CA comme pour l’ESZ, leurs adversaires respectifs aborderont cette ultime journée du championnat sans la moindre pression, étant donné qu’ils ont déjà assuré leur maintien.

L’ASG et la JSO joueront-ils la carte du fair-play ? Il faudra que les Gabésiens et les Omranais aient encore du souffle. Les joueurs de l’ASG et de la JSO, qui ont tout donné lors des journées précédentes pour préserver leurs places parmi l’élite, ont le droit de relâcher la pression.  Pour les Clubistes et les Zarzissiens, bien qu’ils soient encore en Coupe de Tunisie, il vaut mieux maximiser leurs chances, aussi minimes soient-elle, pour terminer quatrièmes au classement et attendre…

Quant à David Bettoni, le déplacement de cet après-midi à Gabès est une épreuve de plus, lui qui est sur la sellette depuis un certain temps déjà. Un faux pas tout à l’heure rendrait encore plus difficile sa situation au club, déjà compliquée.  

UST et EGSG : rien ne sert de courir…

Cet après-midi, deux équipes, l’US Tataouine et EGS Gafsa, disputeront leurs derniers matchs en Ligue 1 et leurs joueurs, ainsi que leurs entraîneurs, regretteront à coup sûr de ne pas s’être battus suffisamment lors des journées précédentes pour préserver leurs places parmi l’élite. Pour l’US Tataouine et EGS Gafsa, le proverbe “Rien ne sert de courir, il faut partir à point”, est plus que jamais d’actualité. 

Les Tataouinis et les Gafsiens feront, donc, tout à l’heure, des déplacements inutiles, respectivement à Métlaoui et Ben Guerdane. Peu importe leurs résultats, les dés sont déjà jetés. Et le mal est fait !

GATBIKE 2025 : Sport, culture et solidarité au cœur du Théâtre de Carthage

La 4ᵉ édition de GATBIKE, événement emblématique du cyclisme tunisien organisé par GAT Assurances en partenariat avec la Fédération Tunisienne de Cyclisme, se tiendra le dimanche 18 mai 2025 à partir de 8h30, au cœur du prestigieux Théâtre de Carthage.

Cette manifestation sportive, culturelle et solidaire poursuit son objectif : faire du vélo un vecteur de bien-être, de lien social et de sensibilisation écologique. Quatre parcours sont proposés : 70 km pour les cyclistes aguerris, 50 km pour les amateurs, 20 km pour les sorties familiales et une balade découverte de 8 km, ouverte aux enfants dès 12 ans – sans chronométrage.

Riadh Badr, Directeur Général Adjoint de GAT Assurances et président du comité d’organisation, a souligné l’envergure croissante de l’événement. “Après Oudhna, Thuburbo Majus et Pupput, cette édition met à l’honneur le Théâtre de Carthage, joyau du patrimoine tunisien. GATBIKE incarne nos engagements en faveur d’un mode de vie sain, de l’inclusion sociale et de la préservation environnementale”, a-t-il précisé.

L’événement vise aussi à démocratiser l’accès au sport cycliste, comme l’a rappelé Naoufel Marchaoui, président de la Fédération.  : “Le cyclisme tunisien doit être accessible à tous, dans toutes les régions. GATBIKE en est un exemple inspirant”, a-t-il indiqué.

En plus de la dimension sportive, GATBIKE 2025 se veut une fête populaire avec des animations musicales, des espaces dédiés aux enfants, des démonstrations artistiques et un marché artisanal mettant en valeur les talents locaux. Toutes les recettes seront reversées à une initiative caritative, illustrant la volonté des organisateurs d’associer performance et responsabilité sociétale.

Ce rendez-vous, salué pour son ambiance conviviale et sa portée symbolique, attire chaque année un public diversifié de passionnés, de familles, d’enfants et de curieux. GATBIKE 2025 promet d’être, une fois encore, un moment fort de la scène sportive et culturelle tunisienne.

Affrontements à Tripoli : les tunisiens résidant en Libye doivent rester vigilants

Le consulat général de Tunisie à Tripoli a appelé, mercredi, les citoyens tunisiens résidant ou se trouvant en Libye, en particulier à Tripoli, à « faire preuve de la plus grande vigilance et à éviter de quitter leurs lieux de résidence ou de se déplacer à l’extérieur jusqu’à l’amélioration de la situation sécuritaire ».

Tripoli connaît depuis lundi dernier des affrontements armés déclenché par l’assassinat du chef de l’appareil de soutien à la stabilité relevant du Conseil présidentiel libyen, Abdelghani al Kikli alias « Gheniwa », selon des médias.

Dans un communiqué publié mercredi, le Consulat tunisien à Tripoli invite les citoyens tunisiens résidant en Libye à suivre de près le point de la situation sécuritaire dans la région qu’il soit publié par le Consulat, l’Ambassade tunisienne à Tripoli ou les autorités libyennes.

Il a, en outre, précisé qu’ils peuvent contacter, en permanence, le consulat général ou consulter sa page sur le réseau social Facebook.

Les premiers bus électriques débarqueront à Tunis et Sfax en 2026

Le ministre du Transport, Rachid Amri, a révélé lors d’une séance plénière à l’ARP mardi que le ministère prévoit de lancer la première expérience pilote de bus électriques dans les gouvernorats de Tunis et de Sfax.

« La Tunisie a décidé de faire évoluer le secteur des transports vers un transport propre et durable grâce aux bus électriques à partir de 2026, à l’instar de ce qui se passe dans la plupart des pays du monde », a annoncé le ministre.

Dans le même contexte, Rachid Amri a indiqué que le ministère travaille en coordination avec le ministère des technologies de la communication pour numériser le secteur du transport, dans le but de développer le système de suivi de la flotte et améliorer l’efficacité des performances, dans le cadre d’une approche globale visant à moderniser le secteur et à améliorer la qualité des prestations fournies aux citoyens.

Ligue 1 – 30e et dernière journée – Matches avancés : ASG : La victoire en chantant

Les Gabésiens, qui nagent encore dans la joie du maintien, sont bien décidés à finir en beauté par un succès contre le Club Africain 

La Presse — Après avoir réussi l’exploit d’assurer leur maintien inespéré en Ligue 1 suite à leur victoire décisive sur  EGSG, Tarak Jarraya et ses protégés sont aux anges. La fête continue à Gabès pour savourer, comme il se doit, ce brillant résultat. Une très belle ambiance règne dans le camp de la Zliza avant de clôturer la saison par le match d’aujourd’hui contre le CA.

Ce qui va faciliter en principe cette rencontre contre les “Rouge et Blanc” qui seront eux sous forte pression pour ne pas perdre une quatrième place qui est le seul petit objectif du championnat qui leur reste à se mettre sous la dent. L’entraîneur des “Rouge et Noir”, Tarak Jarraya, confirme que ses joueurs sont habités par la grande envie de terminer leur parcours par un brillant succès:  « Nous avons été libérés du poids de ce match qui aurait été plus pesant sur nos épaules si son issue était  déterminante pour notre survie . Maintenant que ce n’est plus  le cas, mes joueurs sont bien décidés à convoiter les trois points de la victoire avec la manière. Ce serait un très beau cadeau dont nos supporters sont dignes tellement ils nous ont soutenus et nous ont fait bénéficier de leur confiance jusqu’au bout.», a-t-il indiqué. 

Un match ouvert 

Quand on est débarrassé du poids de l’enjeu et de l’obligation de résultat, on ne peut qu’être mentalement assez fort pour bien contrôler et mener le débat. L’ASG possède un bon potentiel offensif et peut rivaliser avec les meilleurs dans les matches ouverts. « Nous avons éprouvé des difficultés devant des équipes recroquevillées derrière et qui refusaient pratiquement le jeu, comme ce fut le cas lors de notre match contre la JSO qui a opté pour un bloc hermétique avec le seul objectif de rentrer avec un point.», a précisé le technicien gabésien.

Et d’ajouter : « Le CA n’optera pas pour une telle stratégie, tellement il a besoin plus que nous des trois points. Ce jeu d’attaque auquel il va opter nous conviendra, car il va nous offrir beaucoup d’espaces,  ce qui permettra à nos joueurs de mieux exprimer leurs qualités de joueurs de transition rapide, très efficaces dans les contres. Nous nous sommes bien préparés pour  ce scénario». On ne peut pas être plus euphorique et plus confiant pour un entraîneur tout fier d’avoir réussi  l’essentiel de sa mission, mais qui n’est pas encore rassasié.

Aswaat Nissa: 26 féminicides ont eu lieu en 2024

Mercredi 14 avril 2025, Ahmed Mkaddem spécialiste chargé des recherches au sein d’Aswat Nissa  a souligné que l’association a recensé dans son rapport annuel  26 féminicides en Tunisie en 2024.

Dans une déclaration à la Radio nationale, il a ajouté qu’il existe des crimes qui ne se limitent pas au meurtre d’un mari par sa femme, mais s’étendent aux meurtres familiaux, tels qu’un père tuant sa fille ou un fils tuant sa mère, appelant à ce que les auteurs de ces crimes soient tenus pour responsables.

Météo : fortes pluies et vents violents à partir de ce soir

Selon l’Institut National de Météorologie,  le pays connaîtra, à partir de ce soir, mercredi 14 mai 2025, d’importants changements météorologiques. Des orages et des pluies sont attendus sur les régions à l’ouest, avec des quantités maximales variant entre 30 et 50 millimètres, avant de s’étendre progressivement vers les autres régions,  avec la  possibilité de chutes de grêle locales.

 

Uruguay : décès de l’ex président le plus pauvre du monde Pepe Mujica

L’ancien président uruguayen et icône de la gauche latino-américaine Jose « Pepe » Mujica est décédé mardi 13 mai 2025 à l’âge de 89 ans, a annoncé le Président en exercice Yamando Orsi.

Pepe Mujica, ancien chef de guérilla et Président de l’Uruguay entre 2010 et 2015, était un opposant à la surconsommation et l’une des figures les plus importantes de la gauche en Amérique latine.

« C’est avec une grande tristesse que nous pleurons la disparition de notre camarade Pepe Mujica », a écrit le président Orsi dans un message sur la plateforme X. Président, militant, leader et mentor. Tu nous manqueras beaucoup, cher vieux ».

Mujica, surnommé « le président le plus pauvre du monde » pour avoir donné la quasi-totalité de ses revenus à un programme de logements sociaux, a révélé plus tôt cette année que le cancer de l’œsophage qui lui avait été diagnostiqué en mai 2024 s’était propagé à son corps, soulignant que son organisme, affaibli par l’âge, ne pouvait plus supporter le traitement.

« Il est évident que je suis en train de mourir… un guerrier mérite de se reposer », a-t-il ajouté.

Licence et master : octroi de bourses d’études néerlandaises pour les étudiants tunisiens

La Direction générale de la coopération internationale au sein du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé l’ouverture des candidatures pour le programme de bourses d’études offert par le gouvernement néerlandais, destiné aux étudiants internationaux, y compris les étudiants tunisiens.

La direction de la coopération internationale a précisé que les étudiants tunisiens peuvent postuler pour bénéficier de ces bourses pour les cycles de licence (bachelor) et de master, et ce, pour les étudiants étrangers issus de pays hors de l’Espace économique européen (EEE).

Les étudiants souhaitant obtenir plus d’informations sur ces bourses et les conditions de participation peuvent consulter le lien suivant : httpss://www.studyinnl.org/finances/nl-scholarship

 

Kebili : découverte d’un pressoir à huile datant de l’époque romaine sur le site de Bechni

Un pressoir à huile datant de l’époque romaine tardive a été récemment découvert sur le site de Bechni, au gouvernorat de Kebili, par des archéologues de l’Institut National du patrimoine (INP).

Mourad Chtioui, représentant de l’INP à Kebili, a déclaré, mardi, à l’agence TAP que les résultats des fouilles en cours dans cette petite communauté qui faisait partie de la délégation d’El Fouar, ont révélé l’existence d’un pressoir à huile datant de la fin de l’epoque romaine tardive ».

Le chercheur auteur de cette découverte a assuré que « le matériel archéologique trouvé lors des fouilles, notamment de la céramique antiques, confirme qu’il sagit bien d’un pressoir à huile datant de l’époque romaine tardive » qui s’étend du IIIème au VIIème siècle dans le bassin méditerranéen.

Les fouilles de sauvetage menées sur le site de Bechni, situé à 24 Km à l’ouest de la ville de Douz, sont dans leur deuxième tranche du 7 au 21 mai 2025, a fait savoir le représentant de l’INP.

En mai 2023, Mourad Chtioui avait annoncé la découverte de traces archéologiques tout près du mausolée de Sidi Ali Ben Slimane à Bechni lors des travaux de construction d’une chambre à proximité du mausolée. Les constats préliminaires avaient alors révélé l’existence d’un bassin ancien qui pourrait remonter à la période romaine ».

Chtioui a qualifié « une découverte archéologique importante issue de ces fouilles qui attestent l’existence d’un pressoir à huile dans une zone désertique qui n’est pas actuellement réputée par la production d’olives ».

« Cette nouvelle découverte est inédite car le site de Bechni n’est pas mentionné dans les cartes ou dans l’atlas géographique », a fait savoir l’archéologue. Le pressoir à huile témoigne de l’histoire d’une zone désertique qui probablement produisait les olives dans l’antiquité ».

Mourad Chtioui a présenté une découverte qui « confirme l’existence d’une colonie romaine aux frontières de l’Empire romain sur la ligne de Limes, qui représente la frontière sud de la frontière romaine ».

« Frontières de l’Empire romain : Limes du Sud tunisien » sont des éléments proposés par la Tunisie, depuis le 17 février 2012, pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial.

« Les ouvrages du limes du sud tunisien ont préservé leur authenticité et les rares interventions de restauration ou de les quelques moments de réutilisation temporaire n’ont pas altéré leur intégrité », peut-on lire dans le dossier tunisien.

Selon le site de l’Unesco, le « limes romain » représente la ligne frontière de l’Empire romain à son apogée au IIe siècle après J.-C. Le limes s’étendait sur 5 000 km depuis la côte atlantique au nord de la Grande-Bretagne, traversant l’Europe jusqu’à la mer Noire et, de là, jusqu’à la mer Rouge et l’Afrique du Nord, pour revenir à la côte atlantique. Il s’agit de vestiges de murs bâtis, de fossés, de forts, de forteresses, de tours de guet et d’habitations civiles. Certains éléments de la ligne ont été découverts lors de fouilles, d’autres reconstruits et quelques-uns détruits.

En Tunisie, le limes romain s’apparente davantage à un système de surveillance du territoire et de contrôle des mouvements des personnes qu’à une ligne de défense s’opposant à une menace militaire effective. Au plus fort de la domination romaine, la zone du limes s’étendait sur pas moins de 80 000 km2 allant des monts de Gafsa au Nord jusqu’au Grand Erg au Sud.

crédit photo : © Radio Gafsa

 

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