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Le comité provisoire du CA démissionne : La case de départ !

C’est une démission en bloc qui crée le vide puisque de nouvelles élections avec les règlements actuels ne vont pas apporter de nouveaux dirigeants. Le giron du comité démissionnaire reviendrait à la charge alors. 

La Presse — Une fin de saison des plus chaotiques au CA. Cette saison, l’effet est plus douloureux après de bons débuts et un air de stabilité ( fausse finalement). Après la petite sortie en coupe, le comité directeur du Club Africain a alors annoncé, dimanche soir, sa démission collective à compter du 15 mai 2025 (c’était acté avant même le match de l’USM !). Dans un communiqué publié sur sa page officielle, le club précise que le comité directeur a décidé de déposer une requête auprès du tribunal de première instance afin de désigner trois experts judiciaires pour  l’audit des comptes du club, à la demande de la direction.

Le comité directeur affirme, par ailleurs, qu’il continuera à gérer les affaires administratives quotidiennes du club jusqu’à l’élection d’un nouveau bureau. Il a également demandé la convocation d’une assemblée générale élective au plus tard le 12 juin 2025, conformément aux dispositions des statuts du club. Le communiqué ajoute que le Conseil des Sages a été informé des jugements prononcés contre le club dans les différents litiges, en précisant les dettes et les sommes à verser pour lever les interdictions.

Maintenant, le vide

Le comité directeur a justifié sa décision de démission collective par les diffamations et accusations infondées, dont ses membres ont été la cible dernièrement. Ce dernier mois a été fatal pour le CA entré dans une crise aiguë (et habituelle) entre ses membres. L’équipe, jusque là en haut du classement, s’est effondrée au gré des problèmes survenus telle, l’éruption d’un volcan  dormant. Tout a basculé : de la paix à la guerre, et de l’union ( ou ce qui parait tel) à la désunion.

Maintenant, c’est le flou total et c’est même le vide créé par Heykel Dkhil et ses ex-amis et membres du comité provisoire. Parce que des élections selon les règlements actuels ne feront pas amener de nouveaux candidats. 

Ce sera le même groupe et aussi d’ex-dirigeants qui peuvent répondre aux critères exigeants et invraisemblables posés (ancienneté de 4 ans au moins, niveau d’instruction…). Seuls des noms comme Kamel Idir (qui ne cache pas son intention de revenir Président du club), Mehdi Gharbi ( ancien vice président des temps de Yousef Almi) ou Hamed Mbarek ( qui fait partie de ce comité provisoire et qui constitue l’une des personnes actives dans les coulisses et même responsables de ce qui s’est passé dernièrement), peuvent constituer des listes.  Du côté des adhérents, beaucoup de mouvements sur les réseaux sociaux et un appel clair à tenir une assemblée extraordinaire pour changer les règlements d’abord et tenir des élections ouvertes, aussi. Avec un mot d’ordre qui prend de l’ampleur, l’exclusion des actuels dirigeants et même des anciens  depuis 2011 et responsables directs dans le cataclysme financier des dettes. Ça promet le fameux et habituel été chaud au Parc A. 

L’étoile termine son parcours en coupe : Fin de saison bâclée

La remontée aux premières loges du classement avant de s’arrêter net aux quarts de finale en Coupe laisse aux supporters une sensation amère. 

La Presse — La saison se termine, enfin pourrait-on dire, du côté de l’Etoile, avec tant de renoncements dans le jeu, depuis au moins 2 matchs, conclus par deux revers à Sousse. Comme si la déception de la défaite face au CSS ne suffisait pas, voici l’Etoile sortie de la Coupe de Tunisie par le même adversaire stadiste pour la troisième saison de suite.

Un match mal géré par l’Etoile qui a fait étalage de toutes ses difficultés à faire le jeu dans son stade. Déjà un signe annonciateur d’une lente dérive a été donné avec le nul inattendu face à Gafsa à l’Olimpico, hormis le coup d’éclat à Radès face au CA. C’est devenu manifeste pour de nombreux observateurs, l’ESS a une difficulté chronique dans son terrain de jeu, les joueurs faisant preuve de crispation et de nervosité. Deux matchs à Sousse, 180 minutes sans marquer de but entre championnat et coupe, ce n’est pas anodin quand même..

Manque d’efficacité manifeste

Le manque d’efficacité depuis 4 matchs, avec 1 seul but inscrit en 3 matchs à domicile, est saisissant. Il est symptomatique d’un choix limité en nombre au niveau de l’attaque au bout du compte, où quasiment seul Chaouat fait la pluie et le beau temps. Quand Chaouat s’enrhume, toute l’équipe se met à tousser.

Malgré la domination au niveau de la possession de balle, le fait de ne pas avoir marqué rapidement a exposé l’ESS aux contre-attaques de l’adversaire dont l’une a fait mouche, quasiment à la fin du temps réglementaire. L’indigence offensive lors des matchs à Sousse est criarde, avec des occasions vendangées par manque de lucidité des joueurs.

Sans oublier les nombreuses actions interrompues pour positions de hors-jeu. Beaucoup de facteurs, ajoutés à la lassitude de certains joueurs ou la malchance face au but, ont conduit à un tel scénario. Une double peine dans la même semaine, à savoir pas de Champions League au bout ni de trophée, qui fait grincer des dents.

Joueurs et staff technique doivent se remettre en question et voir ce qui n’a pas marché. Et surtout chercher pourquoi l’équipe a calé subitement dans le dernier sprint d’une saison controversée et mouvementée pour les Etoilés. Ceci va aider l’Etoile à mieux aborder la prochaine saison.  

Volley-ball – Mondial 2025 : L’équipe de Tunisie se prépare

C’est le premier d’une série de stages et de tournois pour être prêt au prochain mondial.

La Presse —Ainsi donc, l’équipe nationale tunisienne entame l’avant- dernière phase de préparation pour le Mondial qui se déroulera aux Philippines du 12 au 18 septembre 2025. Le tirage au sort a placé la Tunisie dans le groupe A aux côtés des Philippines, de l’Iran et de l’Égypte. La préparation de l’équipe tunisienne se fera en deux phases et en deux groupes. L’équipe  a  entamé depuis  dimanche, son premier stage de préparation, à Tunis. 

Le sélectionneur italien, Camillo Placì, a convoqué 14 joueurs pour participer à ce premier regroupement prévu du 18 au 23 mai. Quinze  autres joueurs feront partie du second groupe appelés à un second stage programmé du 25 au 29 mai.

Ces deux stages serviront à évaluer le potentiel des joueurs : leurs prédispositions physiques et techniques, donneront une idée du travail à faire.

La suite du programme comprendra des stages en Tunisie et à l’étranger, avec des tests amicaux pour jauger les effets de la charge de travail effectué pour concevoir la  dernière phase de la préparation, à savoir l’affûtage.

Voici la liste des joueurs convoqués pour le premier stage :

Walid Baccour, Ali Bengui, Nabil Azzouzi, Yassine Abdelhadi, Oussama Ben Romdhane, Achraf Bouaziz, Skander Mellouli, Hamdi Ben Taleb, Omar Agrebi, Khalil Ounalli, Ahmed Bousbah, Mohamed Hlel, Youssef Ben Arab et Mehdi Ben Tahar.

Un sport minutieux 

Cette préparation ne sera pas facile, car notre volley-ball, malheureusement, ne s’adosse pas à une compétition de haute intensité. Deux- trois équipes tiennent le haut du pavé avec l’EST qui affiche une nette supériorité  et les autres qui suivent. Finis les temps où les turbulences créées par le CO Kelibia, l’ASMarsa , le CSS, le Club Africain, l’Espérance, l’EOGK… tenaient en haleine les fans de ce sport.

Le  volley-ball est un sport considéré aussi  difficile qu’exigeant et qui impose à ses pratiquants de terribles  contraintes physiques et techniques. Des exigences mentales et une coordination à toute épreuve. Agilité, concentration, réactivité, confiance en soi et surtout endurance mentale extraordinaire.

La balle va vite, très vite, et l’homme est soumis à une difficile pression pour suivre ce rythme endiablé, cette poussée à nulle autre pareille. Dans les autres sports, collectifs on a toujours la possibilité de….  botter en touche, pour respirer, souffler, se repositionner. En volley-ball cette alternative est suicidaire. Les corps sont poussés à l’extrême.

Les déplacements sont presque instinctifs, car on n’a pratiquement pas le temps de réfléchir. C’est dire la quantité de travail qu’il faut pour former un joueur, monter une équipe. En volley-ball, le joueur apprend à réfléchir à toute vitesse, alors que l’action engagée est ininterrompue du début jusqu’ à la fin. Le nouveau sélectionneur italien connaît certainement un bon bout sur les forces et faiblesses de notre volley-ball. Il a sans doute estimé le chemin à faire pour faire progresser le groupe, alors que la compétition nationale ne contribue en rien à préparer cet effort.

78e édition du festival de Cannes : Des films et des débats

À mi-parcours, le Festival de Cannes n’a pas encore révélé son grand film, mais Sirat d’Oliver Laxe s’impose déjà comme un favori critique. Autour, la sélection divise entre hommages, provocations et drames intimes.

La Presse—Le festival de Cannes bat son plein alors que la section de la compétition n’a pas encore révélé le grand film de cette édition, quoique  «Sirat» du réalisateur espagnol Oliver Laxe a créé une sorte d’unanimité auprès de la critique. Cet attachant road movie déroule l’histoire d’un père à la recherche de sa fille disparue dans le désert marocain, son fils l’accompagne dans ce périple.  

Edington du réalisateur américain Ari Aster

La dimension immersive du film, à travers la rencontre des protagonistes avec une communauté de raveurs nomades, confère au film, proposant une réflexion sur la mort et le deuil, toute son originalité. D’autant que la forme adopte une dimension multiple entre road movie, western, drame familial et spirituel.D’autres opus en lice pour la Palme d’Or ont, sans créer l’unanimité, provoqué le débat divisant, en quelque sorte, la critique. Citons :  «Nouvelle Vague» du Français Richard Linklater qui rend hommage à Jean Luc Godard et à la Nouvelle Vague française en recréant le tournage de «A bout de souffle». Tourné en noir et blanc avec l’esthétique cinématographique propre à ce mouvement, tels la caméra portée, le tournage dans les rues, la lumière naturelle, les longs plans séquences et autres, le film demeure nostalgique sans une réelle transcendance. 

«Edington» du réalisateur américain Ari Aster, du genre satirique, met en scène Joaquim Phoenix dans le rôle d’un shérif anti-masque en confrontation avec un maire, interprété par Pedro Pascal, dans une Amérique post-andémique. Le film a divisé la critique, certains «saluant son audace innovante», d’autres le trouvant «confus et sans grande innovation cinématographique». Il est vrai que le film qui traite de l’accaparation  du pouvoir s’est dispersé en multipliant les axes qui ont créé une certaine confusion dans les esprits. Ce qu’il a réédité au niveau de la forme en multipliant le recours à plusieurs supports technologiques.  

Sirat du réalisateur espagnol Oliver Laxe

«Die my love» de Lyne Ramsay, drame adapté du roman «Crève, mon amour» d’Ariana Harwicz, traite de la maternité,  de la dépression-post partum et de la psychose. Grace (Jennifer Lawrence), vivant dans une région isolée des Etats-Unis, souffre de la monotonie de la vie et de l’absence de son mari Jackson (Robert Pattinson), sombre dans la folie. On assiste à une descente aux enfers prévisible et répétitive qui gomme, hélas, l’émotion. La forme fractionnée de l’opus reflète la psychologie du personnage, mais le film demeure somme toute assez classique et prévisible. Toutefois, l’actrice Jennifer Lawrence signe  dans ce rôle, outre son retour, une réelle performance d’actrice toute en nuance. 

Vient de paraitre – « FORCES » de Feryel Lakhdar : Noutayel, l’artiste Ovni

Toute une poésie que s’attache à dégager, tout au long de ce livre, l’auteur. C’est ce vulcain démiurge qui fait voler le plomb et l’acier en d’élégantes libellules que nous offre à voir Feryel Lakhdar.

La Presse —Les livres d’artistes nous surprendront toujours. Celui-ci particulièrement. Par le sujet de cet Ovni que représente Noutayel, artiste, ingénieur, sculpteur et génial animateur de choses supposées inanimées. Par la présentation austère de l’ouvrage, la subtilité de la couleur dont un ami esthète dirait que c’est la couleur de «l’hippopotame quand il sort de l’eau» : un gris acier mâtiné d’une touche de mauve, adouci de fumée, et balafré de gris perle.

Par la magnifique équipe de choc qui en a entrepris la réalisation : Fadhel Jaziri à qui nous souhaitons un prompt rétablissement. Feryel Lakhdar qui en signe le texte et dont on connaissait déjà la plume délicate et subtile. Hichem Driss dont le regard et l’objectif ont toujours su aller à l’essentiel. 

Mouna Mestiri, la graphiste qui a réussi à mettre de l’ordre et de l’harmonie dans le désordre créatif de ce quarteron d’artistes. Edichem, l’éditeur, dont ce livre constitue non pas le corps de métier mais la passion. Une passion à laquelle il sacrifie une fois par an pour réaliser de magnifiques ouvrages, toujours sur un artiste qu’il aime. On lui doit l’ouvrage sur Jellal ben Abdallah, celui sur Feryel Lakhdar, aujourd’hui sur Noutayel. 

«Pièces tournées, tôles détourées gardant la trace de la scie, métaux amalgamés racontant leurs alliages, les sculptures de Noutayel revendiquent leur ontologie mécanique. Leur origine industrielle participe de l’histoire qu’elles racontent, celle d’un monde régi par des forces physiques incontournables qu’il s’agit pour lui de conjuguer avec finesse pour extraire des métaux les plus durs la plus tendre des poésies». C’est cette poésie que s’attache à dégager, tout au long de ce livre, l’auteur. 

C’est ce vulcain démiurge qui fait voler le plomb et l’acier en d’élégantes libellules que nous offre à voir Feryel. C’est cet ingénieur qui a su concrétiser ses rêves d’apesanteur qu’elle nous donne à voir : ses arbres qui bougent sans le souffle du vent, ses aliens, ses danseuses sur balançoire, ou ses fourmis qui grimpent. 

Alors, bien sûr, Noutayel nous présente ses croquis, nous explique ses mécanismes. Mais nous, on ne veut pas savoir comment cela marche. On veut juste savoir comment il rêve !

L’EST se déchaîne et se qualifie en demi-finales : La vitesse supérieure !

Après avoir réussi à redonner confiance aux joueurs, Maher Kanzari les fait passer la vitesse supérieure. L’identité est retrouvée. 

La Presse — Le seul match perdu par Maher Kanzari, depuis qu’il a pris les rênes de l’équipe, est celui disputé à Pretoria face à Mamelodi Sundowns pour le compte des quarts de finale aller de la Ligue des champions. Et même s’il ne s’est pas qualifié en demi-finales de la C1 africaine, il n’a pas perdu au match retour à Radès. 

Depuis cet épisode raté, Maher Kanzari a su redresser progressivement la barre, persuadé que si ses joueurs retrouvent la confiance en eux, tout rentrera dans l’ordre. Et c’est ce qui s’est fait au fil des matchs jusqu’à ce que l’Espérance retrouve son identité, c’est-à-dire l’équipe coriace qui impose son rythme à ses adversaires, comme cela était le cas avant-hier. Yan Sasse et ses camarades ont réglé l’affaire en une mi-temps. En seconde période, ils se sont permis le luxe de faire un turnover, ménageant certains joueurs et accordant un temps de jeu à d’autres. Et même le but encaissé à la 73’, c’était contre le courant du jeu. 

Cela dit, les chiffres de Maher Kanzari sont, jusque-là, éloquents en championnat et coupe de Tunisie : 7 victoires, 1 match nul, 23 buts marqués contre seulement 2 encaissés, avec en prime un titre de champion conservé et une qualification en demi-finales de la Coupe de Tunisie. 

Un déplacement périlleux 

Pour le coach “sang et or” qui rêve d’un doublé, il aura un déplacement périlleux à effectuer ce dimanche à Ben Guerdane. C’est même le match le plus difficile à disputer dans l’épreuve de la coupe face à un adversaire connu pour être particulièrement coriace à domicile. Passer en finale de la Coupe de Tunisie sera synonyme, pour l’USBG,  d’une réussite totale de la saison, en dépit de la 11e place du classement en championnat. 

Evoluer dans un environnement hostile avec un public acquis à la cause de son hôte, sans oublier la mauvaise qualité de la pelouse,  voilà deux handicaps que les “Sang et Or” auront à surmonter en demi-finales de la Coupe de Tunisie.    

Le coach “sang et or” doit déjà y penser, lui qui a déclaré gérer le calendrier étape par étape, match par match : “ Comme je l’ai déjà dit, je gère étape par étape, match par match. Par ailleurs, il est trop tôt pour parler de la Coupe du monde des clubs. Je n’en ai jamais parlé que ce soit avec mon staff ou à mes joueurs. Notre objectif actuel est la Coupe de Tunisie.

Quand nous finirons avec cette échéance, on attaquera le Mondial des clubs. Puis, les joueurs sont habitués à enchaîner les compétitions. Le problème ne se posera pas en termes de préparation et de concentration”, a déclaré le coach “sang et or” qui s’est dit être gêné par deux facteurs dimanche : “ le facteur climatique m’a beaucoup gêné. Nous avons joué en plein après-midi alors que le match aurait pu être programmé avec un meilleur horaire, que ce soit pour nous ou pour l’équipe de Zarzis. Il faisait tellement chaud que ni nous ni les Zarzissiens n’avons pu développer un bon volume de jeu. Jouer à partir de 16h00 ou 17h00 aurait été nettement mieux”, s’est plaint Maher Kanzari. 

Le coach “sang et or”, qui a  permis à ses joueurs d’atteindre la vitesse supérieure, alors qu’ils étaient en pleine période de doute quand il avait pris les rênes de l’équipe, jouera ce dimanche un des matchs les plus importants, voire les plus difficiles à négocier. 

A Orients Editions : Etrangers de souche

C’est avec un humour et une plume acérés que Smaïl Chertouk revisite les poncifs de ceux qui oublient souvent que la France est le plus vieux pays d’immigration d’Europe.

La Presse —Si le Français de souche n’existe pas, ni scientifiquement, ni juridiquement, quoiqu’on en dise, l’étranger de souche, lui, est bien une réalité. L’Histoire, la marche des hommes  et la force de la vie ont créé cette curieuse identité de par le monde.

C’est avec un humour et une plume acérés que Smaïl Chertouk revisite les poncifs de ceux qui oublient souvent que la France est le plus vieux pays d’immigration d’Europe. Ils y passent tous : l’épicier arabe, le cuisinier chinois, le Rom chapardeur, et la beurette délurée.

Pour se différencier de ces étranges étrangers et les garder à bonne distance, on a inventé un concept qui n’existe pas : celui de Français de souche, concept qui ne fait l’objet d’aucune norme ni d’aucun consensus scientifique. L’auteur revisite un à un tous les poncifs qui collent aux basques des «étrangers de souche» ou encore «français de papiers» seulement: les restaurants à nems et suchis, les bars à chichas et à beurettes, la boucherie hallal, le kebab et le tacos, les congolais bien sapés ou le footballeur blackface.

Et puis, bien sûr, la hantise du «grand remplacement, de l’islamo-gauchiste et du terrorisme islamiste, de l’utopique France judéo-chrétienne, alors que son histoire musulmane et la coexistence juif-musulmane est bien plus concrète. Smaïl Chertouk déconstruit et caricature tous ces clichés qui ne sont pas seulement ceux des concierges. Il se fait accompagner dans cette entreprise du trait pertinent de Akim, caricaturiste autodidacte talentueux.

Jawaher Allala, experte en transformation numérique et cofondatrice de « Systnaps » : « La souveraineté numérique n’est pas un frein à l’innovation, mais sa condition »

Alors que la transformation numérique s’accélère à travers le continent africain, la souveraineté des données s’impose comme un enjeu de premier plan. La 8e édition du Forum international Fita 2025, organisée récemment à Tunis, a mis en lumière les défis et les opportunités liés à la gouvernance des données en Afrique. Pour Jawaher Allala, experte en transformation numérique et cofondatrice de « Systnaps », il ne peut y avoir de développement technologique durable sans maîtrise locale de l’information.

La Presse — La question de la souveraineté numérique ne relève plus d’un simple choix stratégique : elle est devenue une nécessité pour les économies africaines en quête d’autonomie technologique et d’innovation durable. C’est l’un des constats forts qui a émergé lors du Forum international Fita 2025 (Financing Investment & Trade in Africa), tenu récemment à Tunis.

Parmi les voix qui portent cette vision, celle de Jawaher Allala se distingue. Spécialiste de la gouvernance des données et cofondatrice de Systnaps— une entreprise qui développe des solutions logicielles pour la valorisation et la gestion du cycle de vie des données —, elle plaide pour une intelligence artificielle pensée « par et pour » les Africains. « Sans maîtrise des données, pas d’intelligence artificielle efficace, ni de développement numérique durable en Afrique», affirme-t-elle.

Qualité, traçabilité, interopérabilité, sécurité et documentation

A travers sa solution « Data Recycling », elle propose une approche qui ancre l’IA dans les réalités locales, en posant les fondements d’une gouvernance rigoureuse: qualité, sécurité, traçabilité, interopérabilité. Pour elle, seule une gestion souveraine et contextualisée de la donnée permettra au continent de réduire sa dépendance technologique et de devenir un acteur à part entière de l’économie numérique mondiale.

Selon elle, aucune intelligence artificielle ne peut être véritablement performante sans une gouvernance rigoureuse des données. Cette dernière permet de poser des fondations solides : qualité, traçabilité, interopérabilité, sécurité et documentation. En Afrique, la gouvernance des données représente un levier stratégique pour développer des modèles d’IA pertinents, fiables et ancrés dans les réalités locales.

En structurant les écosystèmes de données, elle facilite l’émergence de solutions innovantes dans des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, la santé, l’éducation ou la finance. Ce levier contribue à réduire la dépendance technologique et ouvre la voie à une intelligence artificielle conçue « par et pour » les Africains, en phase avec les réalités du continent.

Cependant, plusieurs obstacles freinent encore cette dynamique : l’absence de gouvernance structurée, le cloisonnement des services, la dispersion des sources de données et la faible qualité des informations disponibles. Ces freins limitent l’exploitation stratégique de la donnée et entravent le déploiement de projets d’IA à fort impact.

Une véritable culture de la donnée

«C’est précisément à ces enjeux que répond notre solution Data Recycling», explique-t-elle. Ce logiciel intervient à chaque étape critique de la chaîne de valorisation des données: rétro-documentation des données existantes, amélioration de la qualité, catalogage, sécurisation et gestion de la conformité. Il propose un cadre de gouvernance clair, modulaire et agile, adapté aux réalités des organisations africaines, qu’elles soient publiques ou privées.

Mais l’approche de « Systnaps » va au-delà de la technologie. Il s’agit également de faire émerger une véritable culture de la donnée, en accompagnant les organisations pour qu’elles deviennent autonomes et capables de piloter leur transformation numérique sur la base de données maîtrisées, fiables et valorisées.

L’Afrique ne doit pas se contenter de consommer des innovations développées ailleurs. Elle dispose de tous les atouts pour devenir un acteur majeur de la technologie, à condition de bâtir les bons fondamentaux : infrastructures numériques souveraines, écosystèmes entrepreneuriaux dynamiques, talents locaux formés, et surtout une gouvernance solide des données produites sur le continent.

Dans ce cadre, l’intelligence artificielle, lorsqu’elle est bien encadrée, peut devenir un catalyseur de développement durable, d’inclusion sociale et d’emploi qualifié. Elle favorise la création de propriété intellectuelle, renforce la résilience des économies locales et génère une véritable valeur ajoutée à l’échelle nationale et régionale.

En définitive, la souveraineté numérique n’est pas un frein à l’innovation, mais bien sa condition. C’est elle qui garantit la pertinence, la durabilité et l’appropriation des technologies. L’avenir numérique de l’Afrique dépend de sa capacité à reprendre le contrôle de ses données pour façonner des solutions technologiques à son image, en phase avec ses ambitions, ses priorités et son identité, a conclu Jawaher Allala.

Le ministre de la Défense discute de la coopération militaire avec l’ambassadeur de Suisse

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Sehili, a rencontré ce mardi au siège du ministère l’ambassadeur de Suisse en Tunisie, Joseph Ringli, pour discuter des voies et moyens de renforcer la coopération militaire entre les deux pays.

Lors de cette réunion, le ministre de la Défense a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des relations d’amitié et de coopération qui unissent la Tunisie et la Suisse. Il a souligné l’importance de formaliser cette coopération en établissant des cadres juridiques appropriés et en mettant en place des partenariats durables, notamment dans les domaines de la formation, de l’entraînement et de l’échange d’expertise.

Khaled Sehili a en outre mis en avant les valeurs communes de paix et de solidarité humaine partagées par les institutions militaires tunisiennes et suisses, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de collaboration dans plusieurs domaines. Parmi ceux-ci figurent la formation dans les écoles et centres militaires suisses, l’échange d’expériences en matière de maintien de la paix, ainsi que le développement des capacités en droit international humanitaire, en gouvernance, en intégrité dans les secteurs de la sécurité et de la défense, et en transparence.

De son côté, l’ambassadeur suisse, Joseph Ringli, a salué les relations solides qui unissent les deux peuples et a réaffirmé la volonté de son pays d’approfondir et d’élargir la coopération militaire avec la Tunisie, dans le but de répondre aux aspirations communes des deux nations dans ce domaine stratégique.

Annulation de la grève des agents de la Transtu

La Fédération générale des transports a annoncé, ce mardi soir, l’annulation de la grève prévue des agents de la société Transport Tunis (Transtu), initialement programmée pour les 21 et 22 mai 2025.

Cette décision fait suite à un accord atteint lors des négociations entre les représentants syndicaux et le ministère des Transports, portant sur l’ensemble des revendications formulées dans le préavis de grève, déposé le 7 mai 2025.

Le principal point de friction concernait des demandes relatives à l’état de la flotte, le manque de pièces de rechange, la pénurie de ressources humaines, les arriérés liés aux tenues de travail, ainsi que la question de l’augmentation des avances pour les fêtes et la régularisation de la situation des employés auprès de la Caisse de retraite et de sécurité sociale.

L’accord met ainsi fin à la menace de grève et permet de préserver la continuité des services publics de transport pour les usagers de la société Transport Tunis.

Success Story – Agritech : Transformer les déchets en richesse

Face aux défis environnementaux et à la nécessité de repenser les modèles de production, une start-up tunisienne ouvre la voie à une nouvelle ère : transformer les déchets organiques en protéines animales grâce aux insectes. Installée à Sousse, elle mise sur l’innovation durable pour révolutionner l’alimentation animale, tout en créant des emplois et en valorisant les biodéchets. Portrait d’une entreprise pionnière qui conjugue écologie, économie circulaire et rayonnement international.

La Presse — Dans un contexte mondial où l’innovation durable s’impose comme un moteur de transformation, la Tunisie voit émerger des initiatives audacieuses portées par une nouvelle génération d’entrepreneurs visionnaires. Parmi elles, « NextProtein » s’impose comme une success story exemplaire. Grâce à une solution aussi ingénieuse qu’efficace — la production de protéines animales à base d’insectes — la startup tunisienne propose une alternative écologique et compétitive aux protéines classiques utilisées dans l’élevage et l’agriculture. Basée à Sousse, « NextProtein » a misé sur une ressource naturelle et peu exploitée : la mouche soldat noire. Élevées en larves, ces mouches transforment les déchets organiques en protéines de haute qualité, destinées à nourrir poissons, volailles et animaux d’élevage. Ce procédé permet de réduire considérablement l’impact environnemental de la production agricole tout en donnant une seconde vie à des déchets jusque-là inexploités. Le résultat est à la fois environnemental, économique et social. 

« Nous voulions créer un modèle circulaire qui valorise les déchets tout en générant de l’emploi », explique Hedia Mabrouk, de la startup, dans des déclarations à la presse nationale et internationale. Pari tenu : l’entreprise emploie aujourd’hui plus de 50 personnes, en majorité jeunes et diplômés, et tisse des partenariats solides avec les agriculteurs locaux pour la collecte des biodéchets. Un modèle inclusif, ancré dans le territoire, qui illustre comment l’innovation peut bénéficier directement aux communautés.

Besoin d’encouragements

L’impact de telles initiatives ne passe pas inaperçu. Un rapport de la Banque mondiale publié en 2023 souligne que le secteur de l’agritech pourrait devenir un moteur puissant pour l’emploi en Tunisie, à condition de mettre en place des politiques d’accompagnement efficaces et des financements ciblés. Des experts s’accordent à dire que ces nouveaux modèles entrepreneuriaux pourraient jouer un rôle clé dans le développement des régions rurales, longtemps laissées à la marge. Le cap est posé : bâtir une économie fondée sur la durabilité, l’innovation locale et l’autonomie alimentaire. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En Tunisie, 70 % des déchets organiques sont encore enfouis en décharge. Une seule tonne de larves permet pourtant de recycler jusqu’à cinq tonnes de biodéchets. Une opportunité immense, à la croisée des enjeux économiques, environnementaux et sociaux.

Rayonnement à l’international

Le succès ne s’arrête pas aux frontières tunisiennes. Fondée par deux entrepreneurs tunisiens, Syrine Châalala et Mohamed Gastli, la start-up a récemment annoncé une étape majeure de son développement : l’implantation de ses activités au Mexique. Selon l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (Fipa), un investissement de 655 millions de pesos —soit environ 120 millions de dinars— permettra l’installation de cinq usines à travers le pays, la création de 400 emplois et le traitement de quelque 200 tonnes de déchets organiques chaque année.

Ce déploiement s’appuie sur un partenariat stratégique avec le « Central de Abasto », principal marché de gros de Mexico, où les déchets de fruits et légumes invendus seront transformés en matière première pour l’élevage d’insectes. Ces derniers serviront ensuite à produire des protéines animales, fermant ainsi la boucle d’un modèle vertueux.

Depuis sa création en 2015, et bien que son siège soit basé en France, « NextProtein » n’a jamais rompu avec ses racines tunisiennes. L’entreprise y opère toujours avec deux usines actives. Elle affirme pouvoir produire, sur une surface de seulement 100 m², l’équivalent protéique d’un champ de 100 hectares de soja. Un exploit technologique qui résume toute la puissance de son modèle. Forte de cette dynamique, elle ambitionne d’étendre encore davantage sa présence en Amérique latine, avec un plan d’investissement estimé à 430 millions de dinars à moyen terme.

À travers cette aventure industrielle et humaine, des entrepreneuses et entrepreneurs tunisiens prouvent que l’innovation durable n’est pas une utopie, mais une réalité en marche. En transformant les contraintes en opportunités, en ancrant la technologie dans les réalités locales, ils redonnent espoir à une économie en quête de renouveau. Loin des discours alarmistes, ce parcours inspire, démontre et ouvre la voie à d’autres réussites.

Palestine: Tokyo réaffirme son rejet de tout plan sioniste compromettant la solution à deux Etats

Le gouvernement japonais a exprimé, mardi, sa profonde inquiétude face à l’escalade des agressions israéliennes contre la bande de Gaza, réaffirmant sa position constante rejetant toute action susceptible de compromettre la solution à deux États.

Lors d’une conférence de presse à Tokyo, le secrétaire général du cabinet japonais, Hayashi Yoshimasa, a souligné que son pays « s’oppose à toute action qui aggravera la situation humanitaire à Gaza ou compromettra la solution à deux États au Moyen-Orient ». Il a également précisé que le Japon est profondément préoccupé par l’intensification des attaques israéliennes contre Gaza.

Les forces israéliennes poursuivent leur politique de famine systématique contre environ 2,4 millions de Palestiniens à Gaza, fermant les points de passage pour les fournitures d’aide qui s’accumulent à la frontière depuis le 2 mars 2019.

Parallèlement au blocus imposé à Gaza, Israël continue de commettre des crimes génocidaires dans l’enclave palestinienne, portant désormais le bilan des martyrs à 53 573 et celui des blessés à 121 688, selon les autorités sanitaires palestiniennes.

A l’approche de la saison des baignades : Ce qu’on attend des municipalités

La Presse — Les plages (il paraît que leur nombre tourne autour de deux cents) vont être réhabilitées aux niveaux de l’esthétique et de l’hygiène. C’est assurément une bonne chose, vu qu’elles constituent pour des milliers de familles, une source de joie et de détente. Dans quelques semaines, les grandes chaleurs en  feront des points stratégiques qu’il faudrait surveiller, approvisionner, garder et surtout maintenir dans un état acceptable.

Discipline et sécurité

Les futurs amateurs de baignades ne sont malheureusement pas tous disciplinés. On aura des problèmes avec les ballons, les chiens, les quads qui ont été strictement interdits par un communiqué du ministère de l’Intérieur en raison des incidents qui ont eu lieu. En dépit de cette mise en garde, il y en aura et il faudra ouvrir l’œil.

Mais au niveau de ce qui se passe dans l’eau, c’est tout un autre problème.

En fait, deux questions qu’il faudrait suivre de près. La première, celle des hors- bords qui sillonnent la côte, et dont les conducteurs s’ingénient à zigzaguer tout près des baigneurs. Il y a eu des accidents et le fait de rappeler les consignes ne serait pas de trop.

Il y a ensuite et surtout ces tristes records que l’on voudrait réduire à leur plus simple expression. Ceux que l’on enregistre au niveau du nombre de noyades.

Des drames qui transforment une journée censée être consacrée à la détente et qui par maladresse, ignorance et bravade, se métamorphose en tragique destinée pour un enfant ou un adulte. Il ne faudrait pas croire que ces scènes où on voit une personne mourir entre les bras d’un secouriste ou d’un parent sur le sable ne marque que les membres de la famille du défunt. Tous ceux qui assistent à la scène  ne voudront plus jamais revoir cette image, qui hante pour un bon bout de temps les esprits et inhibe des amateurs de baignades les plus endurcis.

Des champs d’eau sécurisés

A ce propos, la mise en place d’enceintes sécurisées où opéreraient des entraîneurs de natation serait la bienvenue pour accueillir les enfants et aider les parents. La natation n’est pas seulement un sport. C’est un moyen de défense, de survie. En Hollande, l’enfant n’est inscrit à l’école que s’il présente son brevet de natation. Que dire pour un pays qui possède plus de 1.200 kilomètres de côtes. La fédération de natation, au lendemain de l’indépendance, avait installé ces champs d’eau un peu partout…

Il est d’usage que l’on procède à la mise en place de postes de surveillance tout le long des plages. Ces postes, il faudrait le reconnaître, ont connu bon nombre d’améliorations. Aux côtés des secouristes sauveteurs, il y a des agents de la Protection civile à des points névralgiques. On  a également prévu des véhicules équipés pour les transports d’urgence, des hors-bords, des  ambulances et d’autres moyens pour parer au plus pressé. Mais ce n’est pas assez. La Protection civile ne peut pas être partout et tout faire.

Mathématiquement parlant, il y aura de plus en plus de baigneurs. Les familles seront de plus en plus nombreuses, le nombre de touristes sera également plus élevé. Il leur faut des services plus développés, plus de nageurs sauveteurs et… plus de places pour parquer leurs véhicules, un service d’entretien plus conséquent et…les moyens de se ravitailler en eau ou même en nourriture.

Tout cela est à organiser et à ne pas abandonner aux mains des squatteurs qui viendront imposer leur loi.

Les municipalités devraient se mobiliser en conséquence. Il y a de l’argent à gagner et une satisfaction de voir les choses s’organiser pour que ceux qui ne disposent pas de gîtes pieds dans l’eau rentrent heureux au terme d’une journée harassante certes, mais pleine de bons souvenirs.

Petites mains, petits métiers

Ces plages, il faudrait qu’elles évoluent sans les abandonner à ceux qui cherchent le gain facile. C’est ainsi qu’au lieu de laisser des vendeurs de n’importe quoi, confectionné à partir de viandes d’âne ou de chat, motiver des personnes qui loueront un espace bien déterminé, pour vendre des sandwichs, des glaces,  ou autres collations propres et contrôlées. Il y a beaucoup de jeunes filles ou garçons qui cherchent des jobs de ce genre, pour avoir de quoi payer leurs loyers lors de l’année scolaire. Accorder l’installation de « food track », ces véhicules ambulants, légers, propres, éclairés, à des endroits bien précis, répondant à un cahier des charges facile, ne serait pas de trop.

Le toilettage de la cité devrait entrer en ligne de compte. Trottoirs, éclairage, horaires d’ouverture des points de vente, remise en état des chaussées, des ronds-points, des feux, des vitrines à rafraîchir, etc. sont des actions qui redonnent vie à une cité  balnéaire.

Prévention et organisation

Cette remise en état est d’ailleurs nécessaire pour toutes les villes. Après une saison d’hiver particulièrement éprouvante (mais prodigue), il y a eu tellement de dégâts qui nécessitent un effort. Il y a une image que l’on doit préserver pour un pays touristique.

Restent les moyens de communication. Ces familles qui sont allées à la plage ont besoin de rentrer chez elles le plus vite possible. Elles empruntent les transports en commun. On devrait leur prévoir des bus ou des rames de métro à des heures bien étudiées.

Ne terminons pas sans insister sur la conception de spots de mise en garde et d’information à la TV et sur les ondes. Pour ne pas se contenter de pleurs et de regrets, il faut agir et concevoir tout un programme répondant à des normes techniques et scientifiques.

Cela vaut bien la vie d’un citoyen.

Le Royaume-Uni suspend ses négociations commerciales avec l’entité sioniste  et impose des sanctions

Le gouvernement britannique a suspendu, mardi, les négociations commerciales avec l’État d’Israël, convoqué son ambassadrice à Londres et imposé des sanctions contre des colons en Cisjordanie pour protester contre l’extension des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza.

Devant la Chambre des communes, le Premier ministre Keir Starmer a exprimé son « horrible » sentiment face à la situation à Gaza, réitérant ses appels en faveur d’un cessez-le-feu immédiat.

La veille, dans un communiqué conjoint avec le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre canadien Mark Carney, le dirigeant travailliste avait menacé Israël d' »actions concrètes » si le gouvernement israélien ne mettait pas fin à ses opérations militaires et ne levait pas ses restrictions sur l’aide humanitaire destinée à Gaza.

Au cours des huit derniers jours, plus de 500 Palestiniens ont été tués à Gaza, tandis qu’Israël affiche son intention de prendre le contrôle militaire de l’ensemble du territoire.

Devant les Communes, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a souligné que l’offensive en cours ne permettrait pas la libération des otages retenus par le Hamas depuis le 7 octobre 2023. Il a également appelé à la fin du blocus humanitaire de Gaza et a condamné « l’extrémisme » de certaines franges du gouvernement israélien.

« Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à cette nouvelle aggravation. Cela est incompatible avec les principes qui régissent notre relation bilatérale », a-t-il déclaré.

Parallèlement, le gouvernement britannique a annoncé des sanctions contre des colons en Cisjordanie occupée, liés à des actes de violence contre des Palestiniens, qui s’ajoutent à des mesures de rétorsion imposées l’an dernier.

De son côté, Paris a appelé la Commission européenne à examiner si Israël respecte son accord d’association avec l’Union européenne (UE) et ses obligations relatives aux droits de l’Homme, dans le cadre de son offensive militaire, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

Clôture festive du Mois du Patrimoine : Quand Salakta allume les lumières du passé

Spectacles, mapping et traditions : la clôture du Mois du patrimoine à Salakta a transformé le musée de Salakta en scène vivante de mémoire et de création. Et depuis ce lieu, une proposition a été faite en vue d’inscrire le costume traditionnel de Mahdia et la « Jebba » tunisienne au patrimoine immatériel de l’Unesco.

La Presse — La 34e édition du Mois du patrimoine s’est terminée en beauté le 18 mai au musée archéologique de Salakta, en pleine célébration de la Journée internationale des musées. 

Dès le matin, Salakta a vibré au rythme de la fête. La ville a mis à l’honneur son patrimoine vivant : costumes traditionnels, arts populaires et coutumes locales étaient au rendez-vous pour offrir aux visiteurs un vrai voyage dans le temps.

Dans son discours, la ministre des Affaires culturelles a insisté sur l’importance de cet événement annuel, qui, cette année, a commencé sur le site archéologique de Kerkouane et s’est achevé à Salakta. Elle a souligné que le Mois du patrimoine est bien plus qu’un simple rendez-vous culturel : c’est un moment fort pour (re)découvrir la richesse du patrimoine tunisien, valoriser l’identité nationale et saluer le talent des créateurs dans tous les domaines artistiques et culturels. Elle a tenu à annoncer que depuis Salakta, une proposition a été faite en vue d’inscrire le costume traditionnel de Mahdia et la « Jebba» tunisienne au patrimoine immatériel de l’Unesco.

Le public, nombreux, a pu profiter d’une ambiance conviviale autour du musée, transformé à l’occasion en espace de découvertes culturelles et artistiques. Parmi les animations marquantes : un impressionnant spectacle de mapping vidéo projeté sur la façade du musée, retraçant des moments clés de l’histoire de Salakta et de la Tunisie, et une visite interactive du musée grâce à la technologie «Holobox». 

La soirée a aussi été marquée par la remise de prix aux jeunes talents Mohamed Ali Ezzedine, Hedil Mabrouk et Rawen Soltani, qui ont brillé lors de la compétition “Hack the Heritage – Édition Salakta”. Ce projet innovant cherche à relier patrimoine et modernité en invitant les jeunes à imaginer des solutions créatives pour valoriser notre héritage culturel.

Autre moment fort : la présentation de nouvelles découvertes archéologiques à Sbiba (gouvernorat de Kasserine) et au canal de Zarzouna (gouvernorat de Bizerte).

Enfin, la soirée s’est clôturée en musique avec le spectacle “Dabbek Tbal”, proposé par la troupe nationale des arts populaires sous la direction d’Imed Amara et produit par le Théâtre de l’Opéra de Tunis.  Petit rappel pour les curieux : le musée de Salakta est situé au village côtier de Salakta, un nom dérivé du toponyme latin Sullecthum. Construit dans les années 1980, à côté d’une nécropole romaine, le musée expose des objets archéologiques provenant de l’antique Sullectum ainsi que d’autres agglomérations côtières avoisinantes.

Dans les trois salles du musée sont exposées des antiquités puniques et romaines découvertes dans le site de Sullecthum et sa région. La période punique est représentée par des objets funéraires dont un sarcophage en bois, du IVe s. av. J.-C., et des poteries : jarres, lampes, écuelles en terre cuite modelée. La période romaine est représentée par des objets qui reflètent la prospérité économique de Sullecthum en tant que ville portuaire. Une précieuse collection de pièces datant des périodes romaine et byzantine, toutes découvertes sur le site même. Un lieu chargé d’histoire à (re)découvrir absolument !

Ligne TGM : Un mauvais quart d’heure à bord de la rame R-214

Pour la énième fois, nous voilà contraints de rapporter l’une des innombrables scènes du vécu quotidien des passagers du transport public. 

La Presse — Il était 13 h 45, ce dimanche 18 mai, lorsque le train TGM a quitté la gare Goulette-Casino en direction de Tunis-Marine. Il n’avait à son bord qu’une poignée de voyageurs en situation régulière. Qui, d’ailleurs, n’oublieront pas de sitôt cette déplorable mésaventure.

Hors de contrôle !

Venus, probablement, se baigner dans les plages de cette ville, une bonne vingtaine de jeunes (filles et garçons) sont montés dans la rame R-214. Ils ont investi le wagon en provoquant un vacarme insupportable sans le moindre égard pour les paisibles citoyens qui ont eu la malchance de faire leur rencontre. Un bébé, effrayé par cette meute de jeunes déchaînés, s’est agrippé au cou de sa mère pour rester figé durant tout le trajet.

Cette bande s’est livrée, tout le long du voyage, à toutes les scènes de provocation imaginables. Chant, volume à fond provenant d’un magnétophone, cris à tue-tête, youyous des filles en tenue plus que légère, danses bruyantes, tapage à toute force des poings sur les portes et toutes les parois du wagon…

Les portières ont été forcées pour rester ouvertes alors que le train roulait. Quelques-uns de ces énergumènes se balançaient en dehors de la rame tout en effectuant des singeries en direction des voitures roulant sur la route express.

Il y avait à bord un agent des douanes en tenue. Excédé par ces actes sauvages, il leur a demandé, poliment, d’arrêter de cogner sur les portières. Il a été totalement ignoré. Pire encore, les exactions sont reparties de plus belle jusqu’à l’arrivée à destination.

Collaboration étroite avec la police

Ce voyage de quinze minutes a été une vraie torture pour les malheureux passagers qui étaient pris dans un piège malgré eux.

Et là, on se pose plusieurs question: quelle est la responsabilité de la société qui ne peut pas assurer la quiétude de ses clients ? Est-ce que le rôle du wattman consiste, uniquement, à conduire le train en fermant les yeux sur tout ce qui l’entoure ? Ne doit-il pas avoir l’obligation d’alerter sur les incidents ? Faut-il attendre que les choses s’aggravent pour que l’on intervienne ?

A notre modeste niveau, nous conseillons d’entretenir une collaboration plus étroite avec la police et de sévir. Ces phénomènes sont devenus monnaie courante et représentent une menace réelle pour les passagers. On n’a de cesse de le dire.

Quand on emprunte un transport public et qu’on paye son ticket, on a droit à un minimum de respect et de quiétude. Personne n’en disconvient. A la Société, donc, d’honorer ses engagements et de veiller au minimum au confort de ses clients. Mais, aussi et surtout, à son matériel et à  son image.

Un fort tremblement de terre frappe la Papouasie-Nouvelle-Guinée sans risque de tsunami

Un tremblement de terre de magnitude 6,6 s’est produit mardi au large de la côte nord de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a annoncé l’Institut géologique américain (US Geological Survey).

Le séisme a eu lieu à une profondeur de 52,7 kilomètres, à environ 117 kilomètres de la ville d’Angoram.

L’agence américaine d’alerte aux tsunamis a précisé que ce tremblement de terre ne présentait « aucune menace de tsunami ».

Les tremblements de terre sont fréquents en Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui se situe au sommet de la « ceinture de feu » sismique, un arc d’activité tectonique intense qui s’étend à travers l’Asie du Sud-Est et le bassin du Pacifique.

Bien qu’ils causent rarement des dégâts importants dans les régions peu peuplées, ces séismes peuvent provoquer des glissements de terrain destructeurs.

 

L’UE instaure un système biométrique de contrôle des frontières : Ce que vous devez savoir

Le Parlement et le Conseil de l’Union européenne ont annoncé, lundi, la mise en place progressive d’un système “entrée-sortie” destiné à enregistrer les franchissements des frontières extérieures de l’espace Schengen par les ressortissants de pays tiers en séjour de courte durée.

Ce système a pour objectif de “ renforcer la sécurité, d’accélérer les contrôles aux frontières et de réduire les files d’attente”, selon un communiqué du Parlement européen. Une fois pleinement opérationnel, il enregistrera les données des ressortissants de pays tiers détenteurs de visas de courte durée, y compris leurs données biométriques telles que les images faciales et les empreintes digitales, à leur entrée et sortie de l’espace Schengen.

Lorsque le système sera pleinement déployé, le tamponnement physique des passeports sera remplacé par un enregistrement dans le système “entrée-sortie”, dont les données seront consultables en temps réel par les autres États membres de l’espace Schengen.

La mise en œuvre de ce système sera progressive, sur une période de 180 jours, afin d’éviter une surcharge des systèmes dans tous les États membres en même temps.

“Cet accord constitue une avancée importante vers le renforcement de la sécurité aux frontières extérieures de l’Union européenne, tout en permettant de s’assurer que les voyageurs légitimes ne soient pas confrontés à des obstacles inutiles”, a souligné Assita Kanko, rapporteure belge de l’accord, citée dans le communiqué.

L’accord doit encore être formellement adopté par les deux co-législateurs. Au Parlement, cela inclut un vote en commission des libertés civiles, suivi d’un vote en plénière.

Une fois l’accord adopté, la Commission européenne déterminera la date de lancement de la période de déploiement de 180 jours.

Pour la première fois, des données biométriques, comprenant les empreintes digitales et les images faciales, seront collectées de manière systématique aux frontières extérieures de l’UE.

3,5 milliards de dinars pour relier Nabeul à l’Europe : le câble sous-marin Elmed prend forme

Le projet de câble électrique sous-marin “Elmed”, reliant la Tunisie à l’Italie, a été au centre d’une réunion de travail tenue hier au siège du gouvernorat de Nabeul. Cette séance a porté sur l’évaluation des impacts environnementaux et sociaux de ce projet stratégique d’échange énergétique entre les deux rives de la Méditerranée.

Présent à la réunion, Mohamed Ali Fenira, député de la circonscription de Grombalia et membre de la Commission de l’énergie et de l’environnement à l’Assemblée des représentants du peuple, a déclaré à la correspondante de la Radio nationale que la valeur totale du projet est estimée à environ 3,5 milliards de dinars.

Le tracé prévu de l’interconnexion électrique partira de Grombalia en direction de Kendar, dans le gouvernorat de Sousse, avant de rejoindre l’Italie via un câble sous-marin.

Le député a rappelé que plusieurs lignes sont également en cours de planification pour renforcer le réseau national de transport d’électricité, soulignant l’importance stratégique d’Elmed pour la sécurité énergétique de la Tunisie.

“ Ce projet représente une solution concrète aux défis énergétiques du pays et ouvre la voie à l’exportation d’électricité vers l’Europe, un tournant majeur pour notre souveraineté énergétique”, a affirmé Mohamed Ali Fenira.

Il est à rappeler que le projet Elmed s’inscrit dans le cadre d’un partenariat renforcé entre la Tunisie et l’Union européenne, soutenu par des institutions financières internationales. Il devrait aussi contribuer à la transition énergétique, en facilitant l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau national.

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