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Saïed répond aux préoccupations de Mazzouna : emplois, réouverture d’usines et réformes administratives

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué ce vendredi 18 avril 2025 matin une visite à la délégation de Mazzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, où il a réaffirmé son engagement à répondre aux demandes urgentes des citoyens de la région, notamment celles pouvant être mises en œuvre dans les plus brefs délais.

 

Lors de son intervention, le président a souligné que les conditions nécessaires à l’obtention du financement pour la réouverture de l’usine de plastique, dont les citoyens réclament la réactivation, étaient désormais réunies. Cette initiative pourrait permettre la création de plus de 500 emplois et offrir des perspectives de développement à travers la création d’une société communautaire profitable à l’ensemble de la région. Kaïs Saïed a également mis en garde contre toute tentative de sabotage des sociétés communautaires, qui ont attiré de nombreux jeunes, mais qui se sont heurtées à des obstacles créés par certains responsables administratifs.

Le président a aussi insisté sur le fait que les revendications des citoyens étaient légitimes, soulignant qu’il œuvrerait à leur réalisation en collaboration étroite avec les habitants. Il a également dénoncé les comportements de ceux qu’il a qualifiés de traîtres et de collaborateurs, notamment parmi certains membres de la presse étrangère, qui, selon lui, cherchent à exploiter les tragédies humaines pour se livrer à un commerce de la misère et de la pauvreté.

 

Kaïs Saïed a en outre salué la solidarité des habitants de Mazzouna avec les forces de sécurité nationale, précisant que ces dernières étaient intervenues pour protéger les citoyens, sans recourir à la violence ou aux gaz lacrymogènes. Il a ajouté que les jeunes impliqués dans les émeutes étaient des mineurs ayant été manipulés, tandis que les citoyens responsables ont rejeté ceux qui cherchaient à exploiter leur situation et les ont expulsés de la région.

En réponse aux demandes concernant la construction d’un hôpital équipé, le président a rappelé que l’absence de certaines infrastructures de santé et de transport ne concerne pas uniquement Mazzouna et Sidi Bouzid, mais plusieurs régions du pays. Il a mis en évidence les conséquences de la dégradation des infrastructures publiques depuis 1986, marquée par un processus de privatisation et des pratiques de corruption au sein des marchés publics.

 

Il a par ailleurs souligné que l’État tunisien a été fragilisé par des réseaux mafieux qu’il est impératif d’éliminer. Malgré les obstacles, Kaïs Saïed a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés dans la construction d’un État de droit après le 25 juillet, et a assuré que la phase de construction et de développement était désormais en marche. Il a promis d’accélérer les réformes et de lever les obstacles dans tous les domaines.

 

Concernant la tragédie du lycée de Mazzouna, où trois élèves ont perdu la vie suite à la chute d’un mur, le président a réaffirmé que toute personne responsable de négligence ou de maltraitance serait tenue pleinement responsable. Il a ajouté qu’un responsable doit être pleinement engagé dans la construction du pays, ou se retirer de ses fonctions pour laisser la place à ceux capables de contribuer davantage à la nation.

Kaïs Saïed a également souligné que ce mur aurait dû être réparé depuis plusieurs années et que la communauté locale aurait pu y contribuer, non pas par des fonds, mais en utilisant ses propres moyens. Il a insisté sur le fait qu’il n’y avait plus de place pour le retard des projets sous prétexte de procédures administratives, appelant à une réforme législative et administrative simultanée.

Enfin, lors de sa visite, le président a inspecté l’état du mur restant du lycée et a présenté ses condoléances aux familles des victimes, avant de se rendre au centre de sécurité publique de la Garde nationale de Mazzouna.

Le fonds de fonds ANAVA investit 3,5 millions d’euros dans “New Era Fund I” pour soutenir les startups en Tunisie

Le fonds de fonds ANAVA, soutenu par la Banque mondiale, la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et la Banque allemande de développement (KfW), a annoncé vendredi un engagement de 3,5 millions d’euros dans “New Era Fund I”, un fonds d’investissement early stage géré par UGFS-VC.

Avec une taille cible de 15 millions d’euros et un premier closing à 7 millions, New Era Fund I se positionne comme un fonds pionnier en Tunisie, dédié aux startups technologiques à fort potentiel. Il met l’accent sur trois secteurs stratégiques à fort impact : l’intelligence artificielle (IA), la biotechnologie (biotech) et les technologies vertes (GreenTech).

Ces domaines sont considérés comme clés pour stimuler l’innovation, anticiper les défis futurs et inscrire la Tunisie sur la carte mondiale des technologies émergentes.

Avec cet engagement, ANAVA confirme sa mission de structuration de l’écosystème du capital-risque tunisien. Il s’agit du premier fonds de fonds libellé en euros en Tunisie, et l’un des piliers de l’initiative nationale Startup Tunisia, qui ambitionne de faire du pays un hub régional de l’innovation, à la croisée de l’Europe, du monde arabe et de l’Afrique.

Doté d’un objectif initial de 100 millions d’euros, ANAVA a déjà atteint un premier closing de 40 millions, grâce à un prêt de la Banque mondiale souscrit par la CDC, complété par 20 millions d’euros supplémentaires apportés par la KfW.

Ce fonds vise à renforcer les capacités des fonds sous-jacents à investir dans les startups tunisiennes, localement comme à l’international, en leur fournissant les moyens nécessaires à leur croissance et à leur expansion globale.

ANAVA est géré par Smart Capital, société agréée par le Conseil du marché financier (CMF) et mandatée par le gouvernement tunisien pour piloter le programme Startup Tunisia, en conformité avec les meilleures pratiques internationales.

De son côté, UGFS-VC, filiale de UGFS-NA fondée en 2008, bénéficie de plus de 15 ans d’expérience dans la gestion d’actifs et le capital-risque. Acteur historique de l’écosystème tunisien, UGFS-VC gère aujourd’hui 20 fonds représentant un portefeuille de 240 millions de dinars.

Son équipe a investi dans plus de 100 startups, jouant un rôle actif dans leur croissance. UGFS-VC s’est distinguée en adoptant une approche écosystémique dans la structuration de ses fonds, contribuant à créer un environnement propice à l’innovation et à l’entrepreneuriat.

Sousse-Kantaoui : un Algérien arrêté avec 400 g de cocaïne

Les unités de la police touristique de Sousse-Nord, en coordination avec la brigade de police judiciaire, ont procédé ce vendredi à l’arrestation d’un ressortissant algérien sur la route touristique reliant Sousse à Kantaoui. L’individu a été intercepté en possession de 400 grammes de cocaïne, selon une source sécuritaire citée par Jawhara FM.

L’arrestation a eu lieu à la suite d’un guet-apens soigneusement préparé par les forces de l’ordre. Sur instruction du ministère public, le suspect a été placé en garde à vue pour détention de drogue en vue de consommation et de trafic.

Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances de cette affaire et d’identifier d’éventuels complices.

 

Santé publique : Saïed ordonne des mesures d’urgence pour Mazzouna

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce vendredi après-midi au palais de Carthage le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, pour faire le point sur la situation du secteur de la santé publique et les actions à engager en urgence.

Selon un communiqué de la présidence, la rencontre a porté sur les grandes lignes de la refonte du secteur public de la santé, mais également sur les mesures immédiates décidées par le chef de l’État en faveur de la délégation de Mazzouna (gouvernorat de Sidi Bouzid), touchée récemment par un drame ayant coûté la vie à trois élèves. Ces mesures concernent à la fois le renforcement des ressources humaines et l’amélioration des équipements médicaux.

Le président a également souligné l’impératif d’accélérer la construction de plusieurs structures hospitalières dans les différentes régions du pays, afin de garantir un accès équitable aux soins pour tous les citoyens.

 

 

Kaïs Saïed : de l’argent venu de l’étranger pour semer la zizanie en Tunisie 

Le président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé ce vendredi 18 avril 2025 que des fonds venus de l’étranger ont été injectés pour semer la discorde et porter atteinte à l’unité nationale. Il s’exprimait lors de la cérémonie célébrant le 69ᵉ anniversaire de la création des Forces de sécurité intérieure, organisée au Palais de Carthage.

 

« Certains rêvent encore de diviser la Tunisie et de frapper l’unité de l’État, mais le peuple, dans toute sa diversité, leur a infligé une gifle qu’ils n’oublieront jamais », a-t-il lancé.

Le chef de l’État a salué la solidarité dont ont fait preuve les citoyens avec les forces de sécurité, notamment dans la région de Mazzouna (gouvernorat de Sidi Bouzid), après les actes de vandalisme survenus à la suite du décès de trois élèves dans l’effondrement du mur d’un établissement scolaire.

Kaïs Saïed a également dénoncé des tentatives de manipulation impliquant même de jeunes enfants. « Des enfants âgés de moins de huit ans ont été payés pour participer à des actions visant à envenimer la situation », a-t-il déclaré, promettant de revenir en détail sur les événements qu’il qualifie de “tentatives de sédition”.

Le président a conclu en réaffirmant la détermination du peuple tunisien à tourner la page du passé, à rester uni et à faire échec aux campagnes de désinformation « financées de l’étranger ».

Plus de 230 000 visiteurs attendus à la Foire internationale de Nabeul 2025

La 62ᵉ édition de la Foire internationale de Nabeul a été inaugurée cet après-midi, vendredi 18 avril 2025, en présence du ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, de la gouverneure de la région, Hana Chouchani, ainsi que de plusieurs responsables régionaux. Ce prestigieux événement, qui se déroulera jusqu’au 4 mai, rassemble plus de 280 exposants tunisiens et étrangers, offrant ainsi une vitrine importante pour les produits artisanaux et industriels.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, le président directeur général de la Société de la Foire de Nabeul (SFN), Habib Jelassi, a indiqué que cette édition est attendue avec un nombre de visiteurs supérieur à 230 000, en provenance non seulement de la région de Nabeul, mais aussi d’autres régions de la Tunisie et de l’étranger. Il a souligné que la Foire joue un rôle clé dans l’activation du cycle économique local et constitue un espace privilégié pour la détente des familles, avec des attractions adaptées aux enfants.

Les préparatifs pour cette édition ont commencé plusieurs mois à l’avance, avec la rénovation du site de la Foire, la mise en état des espaces d’exposition et l’aménagement des jardins et espaces verts. L’objectif était d’offrir aux exposants et visiteurs des conditions optimales pour garantir le succès de cet événement majeur. Habib Jelassi a mis en avant les efforts déployés pour assurer une expérience fluide et agréable, tant pour les exposants que pour le public.

Cette édition voit la participation de nombreux exposants tunisiens provenant de différentes régions du pays, ainsi que des exposants étrangers venus d’Égypte, du Maroc, de France, de Libye et de Syrie. Le salon est également une occasion en or pour les artisans tunisiens et les jeunes entrepreneurs diplômés de promouvoir leurs produits traditionnels, souvent de haute qualité.

Les produits exposés sont variés, allant des objets d’art et artisanat aux vêtements, en passant par des produits de broderie, des parfums, des meubles, des fleurs séchées, des pâtisseries, des poteries et des articles de décoration. Cette diversité permet aux visiteurs de découvrir une large gamme de produits, et aux professionnels de nouer des partenariats commerciaux fructueux.

La Foire internationale de Nabeul est un événement d’envergure qui attire chaque année environ 250 000 visiteurs. Elle constitue un outil de promotion essentiel pour les produits traditionnels de la région et participe activement à la dynamisation de l’économie locale. Ce salon est également une occasion unique pour les acteurs économiques de la région de s’ouvrir à de nouveaux marchés et de renforcer les échanges commerciaux à l’échelle nationale et internationale.

Sarra Zaafrani Zanzri réunit les acteurs bancaires pour dynamiser l’économie tunisienne

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzri, a présidé vendredi soir 18 avril 2025 une séance de travail ministérielle au Palais du gouvernement à la Kasbah, réunissant les principaux acteurs du secteur bancaire. L’objectif de cette rencontre était de discuter du rôle clé du secteur bancaire dans la relance de l’économie nationale et la stimulation de l’investissement.

Lors de cette session, plusieurs mesures ont été envisagées pour renforcer l’impact des institutions bancaires et financières sur la croissance économique. L’accent a été mis sur le besoin d’améliorer l’accès au financement pour les entreprises privées et publiques, ainsi que pour les petites et moyennes entreprises (PME), considérées comme un moteur essentiel de l’économie. La cheffe du gouvernement a souligné que l’investissement public devrait servir de levier pour encourager l’investissement privé.

Sarra Zaafrani Zanzri a salué l’importance de la Banque centrale de Tunisie dans la préservation de la stabilité économique, notamment en garantissant la stabilité des prix, la gestion des réserves de devises et en luttant contre l’inflation. Elle a rappelé le rôle fondamental de cette institution dans la mise en œuvre de la politique économique de l’État et dans le renforcement de la souveraineté économique nationale.

Le rôle du secteur bancaire a également été mis en avant pour son soutien à la stabilité financière du pays, en particulier dans le cadre de la relance des projets publics. “Le secteur bancaire joue un rôle déterminant dans la réussite de nos projets économiques et dans la création de conditions favorables à la croissance durable”, a déclaré la cheffe du gouvernement, dans un communiqué publié sur la page officielle de la présidence du gouvernement. Elle a en outre insisté sur l’importance de la simplification des procédures bancaires pour accroître la confiance des acteurs économiques.

Sarra Zaafrani Zanzri a aussi appelé les institutions bancaires à participer activement à une vision de développement global, notamment en fournissant des solutions de financement adaptées aux besoins des entreprises. Cela inclut le soutien à la construction et à la modernisation des infrastructures éducatives, ainsi qu’à l’investissement dans les secteurs jugés prioritaires pour la Tunisie, tels que l’agriculture, les technologies et les énergies renouvelables.

Les ministres présents à cette réunion ont unanimement exprimé leur volonté de renforcer le partenariat entre l’État et les acteurs bancaires pour faciliter l’accès au crédit et diversifier les sources de financement disponibles pour les projets d’infrastructure et les initiatives privées.

La cheffe du gouvernement a conclu en insistant sur la nécessité d’une collaboration accrue entre les banques, les institutions publiques et les entreprises pour répondre aux défis économiques actuels. Elle a encouragé les banques à adopter des mécanismes de financement innovants, permettant ainsi de mieux répondre aux spécificités des différentes entreprises et d’accompagner les initiatives de développement à long terme.

Les prochaines étapes devraient inclure l’établissement d’un cadre réglementaire plus flexible et la mise en place de nouvelles lignes de crédit dédiées aux secteurs stratégiques. L’objectif est de maintenir une dynamique de croissance soutenue et de maximiser l’impact de l’investissement sur la création d’emplois et la relance des secteurs clés de l’économie tunisienne.

 

Kaïs Saïed reçoit un message du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce vendredi 18 avril 2025 au Palais de Carthage, le ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Expatriés égyptiens, Badr Abdel Ati, porteur d’un message écrit adressé au Chef de l’État par son homologue égyptien, le président Abdel Fattah al-Sissi.

Selon un communiqué publié par la présidence de la République, lors de cette rencontre, le président Kaïs Saïed a salué la solidité des relations historiques unissant la Tunisie et l’Égypte, réaffirmant la volonté de la Tunisie de renforcer davantage ces liens fraternels, fondés sur une vision commune de l’unité de destin et une volonté partagée de coordination étroite entre les deux pays.

Le Chef de l’État a souligné l’importance de développer la coopération bilatérale dans divers domaines, notamment l’économie, le commerce, les énergies renouvelables et la culture, en préparation des travaux de la Haute Commission mixte tuniso-égyptienne.

Sur le plan régional, le président Saïed a réitéré la position constante de la Tunisie en faveur de la cause palestinienne, exprimant son rejet catégorique de tout projet de déplacement du peuple palestinien. Il a fermement condamné les crimes perpétrés à son encontre sous les yeux de la communauté internationale, tout en réaffirmant le soutien indéfectible de la Tunisie à la lutte du peuple palestinien pour recouvrer l’ensemble de ses droits et établir un État indépendant sur l’ensemble du territoire palestinien, avec Al-Quds Al-Charif pour capitale.

La rencontre a également permis d’échanger sur plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun, dans un contexte marqué par des mutations géopolitiques rapides à l’échelle mondiale.

 

 

Le derby CA-EST ce dimanche à radès (16h00) – L’EST aligne deux victoires en Coupe et en championnat : Ces joueurs qui peuvent être utiles au derby…

En donnant du temps de jeu à Bouzaïene, Ben Mohamed, Derbali, Azouni et Derbali, Maher Kanzari a dépoussiéré des joueurs qui apporteront sans doute une plus-value au jeu de l’équipe, à commencer lors de l’explication de ce dimanche. 

Contre EGSG en championnat, le staff technique était dépourvu des services de 6 joueurs cadres qui sont Tougaï, Belaïli, Ogbelu, Sasse, Jelassi et Mokwana, sans compter Aholou et Meriah absents depuis un certain temps déjà. Avant-hier, Maher Kanzari a dû chambarder son onze de départ à cause des règlements de la Coupe de Tunisie qui l’obligent à se passer de ses joueurs étrangers étant donné que l’adversaire, l’ASK, est un club divisionnaire. 

Les absences enregistrées lors des deux dernières sorties de l’équipe ont constitué un mal pour un bien, ressortant au grand jour un atout majeur de l’Espérance : la richesse et la qualité de son effectif. 

Parmi les oubliés que Maher Kanzari a dépoussiéré, Wael Derbali auteur d’une action dangereuse contre l’ASG et buteur face à l’ASK. 

Un autre joueur s’est distingué par son efficacité et la plus-value apportée à l’attaque : le milieu offensif Mohamed Mouhli qui a, entre autres, ouvert des brèches sur le couloir gauche. Une bonne prestation durant le dernier quart d’heure de jeu contre EGSG, ce qui lui a valu la titularisation face à l’ASK. Un match de coupe qu’il joué entièrement. 

Puis, il y a ces trois autres joueurs binationaux qu’on a recrutés car ils sont expérimentés, ayant la nationalité tunisienne, pouvant donc être utilisés sans contrainte en championnat et qui disposent d’une bonne formation à l’européenne. Il y a d’abord Aymen Ben Mohamed qui se porte à merveille sur le flanc gauche de la défense, permettant par là-même une solution de rechange en l’absence de Tougaï et même de Jelassi, suspendu contre EGSG et qui a contracté une blessure qui l’a privé de disputer le match de coupe face à l’ASK, à savoir l’alignement de Ben Hmida dans l’axe central. 

Puis, Elyas Bouzaïene, qu’on a failli oublier, solide défensivement et percutant sur le flanc droit, auteur de la passe décisive qui a permis à Larry Azouni de marquer le quatrième but contre l’ASK au bon timing, au tout début de la seconde mi-temps. Larry Azouni, voilà un joueur qu’on a très peu utilisé cette saison. Quel gâchis !

Les bonnes prestations de ces joueurs n’ont pas échappé à la vigilance de Maher Kanzari : « Ce genre de matchs permet à certains joueurs de gagner des points et qui entrent par conséquent dans nos plans de jeu, que ce soit Larry Azouni qui a fait un très bon match ou Bouzaïene qui a fait une bonne entrée en cours de jeu, sans oublier Ben Ali qu’on récupère après une longue blessure et qui a fait une bonne heure de jeu. 

Nous sommes en train d’avancer dans le bon sens avec le retour des blessés et les joueurs qui manquent de temps de jeu et qu’on est en train de leur en donner », a déclaré le coach « sang et or » après le match de coupe contre l’ASK et d’ajouter : « Il y a certainement du positif. Le derby, c’est maintenant qu’on va y penser et commencer à le préparer. Le derby est important, mais, dans l’esprit des joueurs, il ne doit pas être une question de vie ou de mort ». 

Le derby CA-EST ce dimanche à radès (16h00) – CA : L’aspect mental en premier lieu…

Bettoni, qui aime changer de choix, travaille sur la motivation de ses joueurs appelés à rentrer fort sur ce derby sans tomber dans l’affolement et la précipitation.

Après le succès laborieux à Métlaoui, où l’équipe s’est compliqué la tâche dans la dernière demi-heure de jeu, le CA aborde le derby tunisois devant l’éternel rival, l’EST. Cette année c’est un derby qui compte pour la course au titre, chose qui alourdit l’enjeu davantage et donne plus de mordant à cette affiche populaire.

Pour le CA de Bettoni et après avoir dilapidé autant de points entre l’aller et le retour, il n’est plus question d’en perdre davantage en cette fin de saison s’il compte terminer champion. Battre l’EST permettra d’être meilleur qu’un adversaire direct sur les confrontations directes, et donnera un énorme coup de pouce pour les derniers matches du championnat. Cela dit, le derby ça reste souvent un match spécial qui n’obéit souvent à aucune logique. Ce CA, qui a progressé tant par rapport à la saison dernière mais qui reste inefficace et pas «opportuniste» quand l’occasion  se présente, a-t-il les moyens pour surclasser une EST pas aussi solide que d’habitude ? Bettoni a préféré, d’après nos sources, ménager ses joueurs de la forte pression qui pèse sur leurs épaules de la part du public.

Le message qu’il a adressé aux joueurs est simple : le derby est un match comme les autres. Ce sont trois points à prendre comme ceux à Métlaoui. Même si ce message reste difficile à admettre auprès des joueurs qui savent bien que gagner un derby, et en plus dans une course au titre, donnera plus que les 3 points. L’entraîneur français ne compte pas changer sa devise. Il y aurait un ou deux changements à faire. Tel qu’il le dit, les meilleurs aux entraînements sont ceux qui ont le plus de chances de jouer.

Il n’a pas cessé de réduire la pression sur ce match-choc. Dans ses discours aux joueurs, il a visé deux points essentiels, ne pas transformer cet enthousiasme d’avant-derby en une excitation générale, et puis trouver autant que possible la sobriété pour éviter les erreurs fatales qui peuvent sceller un derby.

Laâbidi de retour

Hamdi Laâbidi est un véritable cas au CA. Joueur qui a un bon profil d’attaquant, il stagne, voire régresse depuis la saison dernière. Mis hors liste au dernier match, l’attaquant clubiste est, cette fois, disponible.

Et toujours cette question redodante : Bettoni va-t-il l’utiliser au poste d’attaquant de pointe ou va-t-il encore opter pour un faux avant-centre changeant ?

En tout cas, qu’il commence le match ou qu’il rentre au cours du jeu, Laâbidi reste une carte valable.

Il y a également Adem Garreb qui a récupéré de sa blessure et qui devrait être opérationnel pour dimanche. Entre les débats tactiques et les questions de paradigmes de jeu, Bettoni semble emporté plus par l’aspect mental. Pour lui, c’est un match mental avant tout. Surtout qu’il se présente avec une équipe qui joue bien en défense et qui a appris, ces dernières journées, à tuer des matches où elle ne joue pas un football super alléchant.

Foire du Livre – 39e édition de la Foire Internationale du Livre du 25 avril au 4 mai 2025 : La Chine pays invité d’honneur

La Cité de la culture Chedli-Klibi accueillera cette année des activités de la foire, une initiative qui vise en particulier les personnes qui ne pourront pas se rendre au Parc des expositions du Kram. Un espace leur sera dédié au troisième étage du Centre national du cinéma et de l’image (espace Trèfle).

Tunis s’apprête à accueillir, le 25 avril, la 39e édition de la Foire internationale du livre de Tunis (Filt) qui se poursuivra jusqu’au 4 mai 2025, toujours au Palais des expositions du Kram. Pourtant rien n’annonce cela au niveau de l’affichage public, un travail qui aurait dû, à notre avis être, déjà fait. Espérons que cela se fera pour bientôt!

Les médias sont aussi là pour communiquer autour de cet événement de grande envergure et informer le public sur son programme et ses nouveautés. Dans ce sens, une conférence de presse s’est tenue, hier matin, à la Cité de la culture Chedli-Klibi en présence de membres du comité directeur de l’édition avec à sa tète Mohamed Salah Kadri, de Hend Mokrani, directrice générale de l’Etablissement national pour la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques (Enpfmca) ainsi que de l’auteur égyptien à succès Ahmed Mourad qui est en visite en Tunisie depuis le 15 avril, invité par l’association «Safahat» pour prendre part à une série de rencontres et d’ateliers.

«Les défis auxquels le monde est actuellement confronté nous ont amenés, dans cette édition, à accorder une attention particulière au génocide commis par l’occupant sioniste contre Gaza, sa terre, son peuple, sa culture et son identité, ainsi qu’à d’autres agressions similaires survenues dans plusieurs pays arabes. Un colloque sera organisé dans ce sens sur le genre romanesque et la résistance, ainsi qu’une rencontre sur les enjeux  actuels de la littérature palestinienne», note Mhamed Salah Kadri.

Les visiteurs de la foire auront, cette année, l’occasion, nous dit encore Kadri, de rencontrer des figures marquantes de la littérature romanesque, du domaine des technologies de l’information, de l’intelligence artificielle et de la culture, issues de la Tunisie, du monde arabe et d’ailleurs, à l’instar de Rachid Boudjedra (Algérie), Mohamed Mesbah (Tunisie), Ibrahim Al-Koni (Libye), Habib Abdulrab Sarori (Yémen), l’écrivain et ancien prisonnier palestinien libéré Abdelfattah Doula, Mazarine Pingeot (France), Liviu Jicman (Roumanie), Kōichi Honda (Japon), Cao Wenxuan (Chine), et bien d’autres encore. 

Cette année, le pays invité d’honneur est la Chine. Cette participation sera l’occasion propice pour le public de découvrir, à travers différentes activités, les multiples facettes de la culture, des arts et du patrimoine chinois, et sera couronnée par la signature d’un nombre d’accords dans le domaine de l’industrie du livre entre les éditeurs tunisiens  et leurs homologues chinois. La signature d’un mémorandum relatif à la traduction de quelques livres de la langue chinoise vers l’arabe ou vice versa est également prévue, nous informe encore le directeur de l’édition.

La Filt en chiffres c’est:  27 pays étrangers participants dont le Venezuela, l’Italie, la Russie, la Roumanie, la France, l’Espagne, le Portugal et le Japon; 313 exposants, 30 activités culturelles (rencontes, débats, conférences,…) avec 183 participants et 255 activités pour les plus jeunes. 

L’espace dédié aux enfants et aux adolescents proposera des activités aux objectifs pédagogiques, ludiques et culturels et aborderont différents thèmes à l’instar des technologies modernes, ainsi que les arts de l’innovation et de l’intelligence artificielle. Elle sera enrichie, nous dit-on, par des activités portant sur le patrimoine culturel subaquatique et sur la calligraphie arabe, ainsi que par des ateliers de modélisation et des présentations destinées à faire connaître les musées, les sites archéologiques et historiques. Il y sera aussi question d’ateliers de musique, de théâtre et d’expression corporelle qui seront répartis sur huit pavillons.

Cette 39e édition de la Filt décernera huit prix : six pour la créativité littéraire et intellectuelle et pour la traduction, et deux pour l’édition. Le nombre de candidatures reçues a atteint cette année 126, précise Mohamed Salah Kadri.

La Cité de la culture Chedli Klibi accueillera cette année des actvités de la foire, une initiative qui vise en particulier les personnes qui ne pourront pas se rendre au Parc des expositions du Kram. Un espace leur sera dédié au troisième étage du Centre national du cinéma et de l’image (Espace trèfle).

Le théâtre de l’opéra organisera des rencontres et des échanges entre passionnés du livre, auteurs et intellectuels. On y découvrira de nouvelles parutions, ainsi qu’une sélection d’ouvrages de qualité et d’éditions spéciales. 

Le musée national d’art moderne et contemporain, Macam, accueillera, du 26 avril au 08 mai 2025, une exposition de l’artiste peintre chinoise Lin Yu et un workschop de peinture sur soie.

« Des couleurs plein les yeux » à la galerie Saladin : « La peinture parle en silence et il faut un œil pour l’entendre… »

Le travail que présente Moncef Guiga est éclectique avec des paysages et des aménagements extérieurs entre souk, port, terrasse, façades, mais aussi des natures mortes et autres figures humaines (féminines pour la plupart). Le traitement est aussi varié et Guiga semble expérimenter différentes manières de faire entre figuration, touches impressionnistes, expressionnisme, approche abstraitisante et nouvelle figuration. 

Dans la lignée de Léonard de Vinci, de nombreux créateurs ont, eux aussi, cherché à comprendre les mystères du monde et les lois qui le régissent. De même, les scientifiques, biologistes, médecins, ingénieurs, mathématiciens… se sont rapprochés du monde de l’art que ce soit  pour en faire un allié et un support pour leurs recherches scientifiques, pour s’inspirer de leurs travaux pour accoucher d’intéressantes propositions picturales ou pour l’aborder comme un refuge, une sorte de compensation…  

On parle souvent du caractère artistique du chirurgien esthétique, comparant son adresse chirurgicale à la virtuosité que manifeste le peintre ou le sculpteur, maniant habilement son pinceau ou son burin.

Mais à la différence de l’artiste, le chirurgien ne peut se permettre la moindre erreur. Son geste doit être maîtrisé, précis et définitif, même si, dans certaines situations, il peut être amené à effectuer des ajustements en cours d’intervention pour atteindre le résultat le plus abouti possible. L’acte peut donc, à la manière d’un travail artistique, s’allonger, nécessitant parfois de petites retouches, des corrections ou des modifications des tissus. ( Même si le patient d’aujourd’hui, mieux informé et plus exigeant, attend une intervention unique, sans approximations ni besoin de revenir au bloc opératoire sous anesthésie).

Pourtant, à l’image de la création artistique, la chirurgie esthétique comporte une part de spontanéité. Sans être improvisée, l’opération peut intégrer des variations, des ajustements subtils dictés par l’instant, car chaque corps est différent, chaque demande est singulière. Le but n’est pas de suivre une inspiration artistique propre au chirurgien, mais de réaliser avec justesse et sensibilité le souhait du patient. De même que pour la démarche du chirurgien qui reste rigoureuse en s’adaptant à la frontière entre science, technique et écoute de l’humain, l’art est aussi rigoureux et nécessite discipline et grande technicité.

Moncef Guiga, un praticien de grande notoriété, a manié avec minutie le bistouri durant 42 ans de pratique de la chirurgie esthétique et réparatrice, trouvant écho à son geste et sa créativité dans la pratique de l’art. Un monde qui ne lui est pas étranger, lui qui a grandi auprès d’une maman artiste. «J’ai découvert que je pouvais exprimer, par la couleur et les formes, des choses que je ne pouvais pas dire autrement, des choses pour lesquelles je n’avais pas les mots. En fait, la peinture parle en silence et il faut un œil pour l’entendre…», affirme-t-il. La peinture, qu’il côtoyait durant ses heures perdues, lui est aujourd’hui totalement permise depuis sa paisible retraite à Hammamet. Un plaisir auquel l’homme s’adonne en solitaire et dont il se plaît à partager les fruits. Il a commencé à exposer en Tunisie depuis 1994 quasi chaque année jusqu’en 2004 pour reprendre en 2008, 2011, 2019, 2022, 2024 et actuellement avec «Des couleurs plein les yeux», un titre qui suggère clairement la pléthore de couleurs et de lumières que l’on peut y rencontrer.  

Le travail qu’il présente est éclectique avec des paysages et des aménagements extérieurs entre souk, port, terrasse, façades, mais aussi des natures mortes et autres figures humaines (féminines pour la plupart ). Le traitement est aussi varié et Guiga semble expérimenter différentes manières de faire entre figuration, touches impressionnistes, expressionnisme, approche abstraitisante et nouvelle figuration. «Pour moi, les impressionnistes sont les maîtres de la couleur et de la lumière. La vie sans couleur et sans lumière appartient à un autre monde… Et la beauté rend heureux !», souligne-t-il en parlant de ses inspirations. 

« Je me veux, sans prétention, ajoute-t-il, le témoin des différents courants artistiques de notre époque sans renier la tradition, ce qui me donne le sentiment de faire une œuvre en perpétuelle évolution ». Il aspire à faire de ses peintures «à la fois l’expression d’une émotion et le témoignage d’une réalité».

Pour ce qui est de sa manière d’aborder la toile, il dit commencer par une esquisse, un dessin et surtout se concentre sur l’équilibre général. «J’accorde beaucoup d’importance à la relation entre les teintes et les formes. Et après, j’applique la peinture de façon à donner soit du volume (avec la peinture à l’huile), soit des aplats (avec l’acrylique). Une fois le processus de peinture engagé, je relâche le contrôle pour qu’apparaisse l’œuvre». Ce qui compte au final pour lui, c’est de créer un espace dans lequel l’image lui appartient entièrement.

Concernant le rapport entre l’acte chirurgical et la peinture, Guiga note que ses connaissances en anatomie ont conditionné sa manière de voir le corps, les visages, l’harmonie du corps, mais que le véritable dénominateur commun entre les deux est le fait que l’esprit soit sans cesse en alerte.

Et de conclure : «Au final, j’ai eu une chance inouïe, celle de posséder deux passions, ce qui me permet de garder la tête hors de l’eau. Dans le secret du bloc opératoire, et dans le secret de mon atelier, j’ai pu comprendre à quel point la passion est nécessaire. Si j’ai un mérite, c’est de conserver mon désir et de trouver un sens à ce que je fais». 

Vient de paraître – Potières de Sejnane : Sans tour ni four

Le petit livre, réalisé avec une rare érudition, raconte l’histoire de cette région, ses champs et ses montagnes, ses plantes et ses animaux, ses champs de bataille et ses découvertes. Il raconte surtout ses femmes qui reproduisent inlassablement les gestes millénaires pour leur usage domestique, mais qui ont appris à créer des « objets de désir ».

 Sans tour ni four peut-être, mais portant en elle le patrimoine culturel et immatériel de l’humanité, les potières de Sejnane sont entrées dans l’histoire.

«La poterie modelée de Sejnane raconte une histoire où le temps se perd dans les brumes du temps, où un passé lointain devient présent et avenir…C’est l’histoire de générations de potières qui se transmettent de grand-mère à petite-fille un savoir- faire ancestral qui a pour seul outil leurs mains : celle d’un langage fait de signes-symboles parfois mystérieux…

Découvrir le savoir-faire des potières de Sejnane, ce patrimoine culturel immatériel, reconnu en 2018 comme ayant une Valeur universelle exceptionnelle par l’Unesco, ne peut se faire qu’en partant à la rencontre des potières de Sejnane».

C’est donc à ces rencontres avec ces potières qui travaillent sans tour ni four que nous invitent les Editions Alif.

Le petit livre, réalisé avec une rare érudition, raconte l’histoire de cette région, ses champs et ses montagnes, ses plantes et ses animaux, ses champs de bataille et ses découvertes. Il raconte surtout ses femmes qui reproduisent inlassablement les gestes millénaires pour leur usage domestique, mais qui ont appris à créer des «objets de désir». La fameuse Aroussa les rendit célèbres. D’autres objets inédits et décoratifs ont suivi, vendus au bord des chemins ou dans les foires où elles sont conviées. Le livre leur rend hommage en leur offrant des portraits des pionnières, en reproduisant les timbres et les billets de banque qui leur ont été consacrés. Mais aussi en leur donnant une dimension artistique qui déborde la tradition artisanale. Petit par le format, ce livre est grand de son contenu.

Atelier régional sur les opérateurs économiques agréés : Pour des échanges douaniers plus fluides

Et si l’Afrique commerçait plus vite, plus simplement, et en toute confiance ? À Tunis, douaniers et experts venus d’Afrique du Nord et de l’Ouest tracent ensemble la voie vers une nouvelle ère d’échanges fluides et sécurisés grâce au statut d’Opérateur économique agréé.

La mise en œuvre du statut d’Opérateur économique agréé (OEA) se positionne aujourd’hui comme un levier stratégique pour fluidifier les échanges, renforcer la compétitivité des entreprises et sécuriser les chaînes logistiques régionales. Dans ce contexte, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), projet phare de l’Union africaine, s’emploie à créer un marché unique pour les biens et services en Afrique, tout en harmonisant les politiques commerciales et douanières afin de renforcer l’intégration économique et la position du continent sur la scène mondiale.

OEA, pour fluidifier les échanges

Du 14 au 16 avril 2025, le Secrétariat de la Zlecaf, en partenariat avec le ministère du Commerce et du Développement des exportations, la Direction générale des Douanes et l’Organisation mondiale des Douanes (OMD), a organisé à Tunis un atelier régional de renforcement des capacités dédié à la facilitation des échanges pour les OEA. Placé sous l’égide du Directeur général des Douanes tunisiennes, cet événement marque la première initiative du Secrétariat de la Zlecaf en Tunisie depuis l’adhésion du pays à l’accord continental.

L’objectif de cet atelier était de favoriser les échanges entre pairs, partager les expériences nationales et formuler des recommandations concrètes en vue d’une adoption et d’une harmonisation efficaces des programmes OEA dans la région. Ce cadre d’échange a permis aux participants de bénéficier de l’expertise précieuse des représentants de l’OMD et de découvrir divers modèles et pratiques adoptés par les administrations douanières d’Afrique du Nord et de l’Ouest.

Échanges enrichissants

Lors de la clôture, Rim Haouet, contrôleur générale des directions techniques à la direction générale des Douanes tunisiennes, a souligné l’importance de cette initiative : «Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des services douaniers chargés de la mise en œuvre du système OEA. Durant ces trois jours, vous avez bénéficié des contributions précieuses des experts de l’OMD. Une contribution qui, sans aucun doute, permettra à nos systèmes d’octroi du statut OEA de gagner en efficacité et en performance. Vous avez également eu l’opportunité d’échanger et de partager vos expériences respectives».

Elle a également exprimé sa conviction que ces échanges auront un impact durable sur la qualité de l’octroi du statut OEA, contribuant ainsi à une meilleure interopérabilité entre les Etats membres, et, pourquoi pas, à une reconnaissance mutuelle du statut à l’échelle continentale.

Des ambitions concrètes

«Un atelier comme celui-ci représente bien plus qu’un simple renforcement de capacités. Il constitue une pierre angulaire dans l’édification de moyens concrets et d’un véritable changement. Comme le dit si bien le proverbe : les petites actions créent de grands changements. Et pour conclure, je citerais Jacques Chirac : chaque pas doit être un but».

Par cet engagement commun, les pays membres de la Zlecaf posent les fondations d’une Afrique plus intégrée, plus résiliente et plus compétitive dans le commerce mondial.

Éco Radar

« Les Ciments Jbel Oust »
Pékin cherche à renforcer ses liens avec Tunis

Lors de la cérémonie de transmission de la Société « les Ciments Jbel Oust » (qui passe sous pavillon chinois) le 15 avril, l’ambassadeur de Chine à Tunis, WAN Li, a affirmé qu’à l’heure où la guerre commerciale a assombri les perspectives de reprise économique mondiale et où les politiques tarifaires extrêmes de certains pays [les Etats-Unis] ont aggravé l’incertitude du développement international, la Chine veut encore aller plus loin dans la coopération économique avec la Tunisie.

« La Chine est disposée à renforcer la concertation et la coordination avec la Tunisie pour affronter ce défi majeur, approfondir le partenariat stratégique et renforcer la coopération pragmatique », a-t-il déclaré dans son allocution.

Le diplomate a appelé à défendre «ensemble» le système commercial multilatéral, pour « sauvegarder la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales ».

Croissance mondiale
Des prévisions sombres 

L’offensive commerciale enclenchée par les Etats-Unis commence à se faire sentir au niveau des échanges commerciaux. C’est ainsi que l’Organisation mondiale du commerce a observé une tendance au repli du commerce mondial estimant que les échanges devraient subir un recul de 0,2 % en 2025, mais pourraient même atteindre 0,8%, voire 1,5%, si les mesures tarifaires et les politiques de rétorsion continuent. 

L’OMC révise ses révisions à la baisse pour la croissance mondiale passant de 2,8 à 2,2%. Selon l’agence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), la croissance économique mondiale pourrait ralentir à 2,3 %. Le 16 avril, Fitch Ratings a également revu à la baisse ses prévisions de croissance mondiale et estime que le monde s’apprête à connaître la croissance la plus faible depuis 2009 (hors pandémie de Covid-19).

« TaqatHy+ »
Un projet algérien cofinancé par l’UE et l’Allemagne

La cérémonie officielle de lancement de la phase cofinancée du projet TaqatHy+ s’est tenue, le 14 avril, au siège du ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables (Memer) algérien. Un contrat d’exécution d’une valeur totale de 28 millions d’euros a été signé et vient compléter le financement de 13 millions d’euros accordé par l’Allemagne.

Mis en œuvre par GIZ Algérie, ce projet a pour ambition «d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables, le développement de l’hydrogène vert et l’intégration de solutions innovantes en efficacité énergétique». Lancé le 1er décembre 2022, le projet se poursuivra jusqu’au mois de mai 2029. Pour Diego Mellado, ambassadeur de l’Union européenne en Algérie, le pays joue «un rôle clé à jouer dans la transition énergétique mondiale».  

kairouan : 2e festival des roses du 18 au 20 avril

Ce sont les Romains qui auraient été les premiers à introduire la culture des roses dans notre pays, cet arbrisseau aux fleurs odoriférantes.

Et le gouvernorat de Kairouan produit plus de 9% des roses à l’échelle nationale, vu son climat favorable à cette culture qui constitue une source de revenus importante pour beaucoup de familles, d’autant plus que les professionnels en parfumerie l’apprécient.

Ainsi, on compte 150 fellahs qui pratiquent cette culture en intercalaire, peu exigeante en eau et en intrants.

La production prévue pour cette saison est de 600 tonnes réparties sur 450 hectares notamment dans les zones d’El Gatrania et Dhraâ Tammar (Kairouan-Nord), Hazazia et Aouled Nhar (Kairouan-Sud), Sidi Abdallah (Chebika). Quant à l’opération de collecte, elle dure entre 30 et 40 jours, du début du mois d’avril au 10 mai, et elle est assurée surtout par les femmes.

Rappellons que la rose de Kairouan appartient à l’espèce Rosa Damascuna ou la rose de Damas, célébre pour ses vertus thérapeutiques apaisantes et anti-inflammatoires. Et comme la rose a une durée de vie courte, on la cueille très tôt le matin et on la place dans des endroits frais.

Par ailleurs, une grande partie de la production régionale est destinée à la transformation dans les usines de Sfax et de Nabeul, et l’autre partie est achetée par les familles kairouanaises ainsi que par le propriétaire d’une distillerie moderne à Kairouan.

Notons dans ce contexte que la deuxième éditions du festival des roses aura lieu du 18 au 20 avril et sera organisée par l’association «Kairouan ma ville» avec la collaboration et le soutien du Crda, des commissariats régionaux du  tourisme et à la culture, de l’Unft, de l’Apia et du Pampat.

Quant au programme de cette 2e session, il comporte notamment une animation culturelle au Boulevard des Arts, des expositions-vente à Khazazia, des compétitions relatives à la préparation de pâtisseries parfumées à l’eau de rose, des défilés d’habits traditionnels, des ateliers de peinture et de calligraphie, des soirées poétiques et musicales, un carnaval, une exposition d’arts plastiques, l’élection de Miss festival des Roses, la plantation de roses au dispensaire de Khazazia, des conférences scientifiques relatives à la production d’huiles essentielles destinée à la parfumerie.

Service après-vente : Revenez demain !  

A quoi sert-il ce «service»? Le service après-vente est en fait un ensemble de services ou de départements chargés du suivi, de la maintenance et de la réparation d’une marchandise achetée.
Il sert donc à réparer une faute, la qualité douteuse d’un appareil mis sur le marché sans passer sur le banc d’essai ou empaqueté sans même l’essayer. Le SAV est donc un outil pour fidéliser la clientèle. Le client paie pour le produit mais attend en retour un  service bienveillant en cas de problème. C’est en fin de compte un critère important dans le choix d’une marque.

 Nous pouvons douter de tout, lorsque le client se retrouve dans ces situations inexplicables qui lui mettent les nerfs à vif. Sans qu’il ne puisse rien faire. Le vendeur, le prestataire de service le regarde avec un air désolé, ou quelques mots qui ne signifient rien du tout. A moins de se moquer du monde.

Prenons le cas d’un client qui s’est présenté avec une hotte de cuisine qu’il n’a pu monter parce que tout simplement les supports étaient cassés.

«Je vous ai demandé de l’essayer avant de l’emporter et vous m’avez dissuadé en m’assurant qu’elle était en marche et qu’il n’y avait rien à craindre. Figurez-vous qu’elle était cassée. Rien que ça».

Un client qui attendait son tour s’éclipse en douceur. Il se voyait sans doute à la place de ce malheureux qui continuait à souffrir.

«C’est la quatrième fois que je reviens vous voir pour savoir ce que vous avez fait auprès du fabricant, et à chaque fois vous me promettez de faire le nécessaire». 

Le patron des lieux, téléphone à la main, rassure son malheureux client, lui promettant fermement qu’on lui a assuré que sa hotte sera là après-demain.

«J’irai la chercher moi-même s’il le faut».

Nous ne savons pas si la promesse a été tenue.

A la banque, au lendemain de l’Aïd, un client écumait de rage.

«Vous m’avez fait perdre une journée pour rien. Votre GAB portait le message qu’il sera en service dans quelques instants. Je suis revenu avant l’ouverture de votre agence. Le même message était encore là. Un instant ne dure pas vingt-quatre heures. Il valait mieux mettre hors service au lieu de tromper les gens. Donnez-moi le formulaire.  Je veux aller ailleurs».

Bien entendu, les mouvements de retrait se sont emballés à  l’occasion de l’Aïd, mais il ne faudrait pas prendre les gens pour des niais. La vérité est bien le meilleur moyen de préserver la confiance.

Il y avait foule dans la salle d’attente d’un opérateur internet. Il faudrait croire que la publicité «ramadanesque» de lancement de nouvelles offres internet a été rentable.

Mais, il n’y avait pas que cela, un malheureux (hélas oui!) criait son désespoir face aux coupures et aux ennuis qu’il subissait depuis un bon bout de temps.

«Vous faites de la pub et vous n’arrivez pas à assumer vos responsabilités vis-à-vis de votre clientèle. Vous avez de la chance. Il n’y a rien qui protège le client.  Mais cela viendra. Je veux suspendre mon abonnement.  Consultez votre ordinateur pour voir combien de fois je suis venu vous voir».

Un autre client qui attendait son tour lui souffla avec un sourire en coin: «Où que vous alliez, ce sera la même musique».

Donc, à quoi sert une garantie si ceux qui s’engagent à assurer tout problème qui se pose à l’usage ne font rien ou sont lents à la détente?

Certes, le dépannage a lieu, mais aucune célérité, aucun empressement pour éviter de porter davantage de préjudice à une clientèle qui subit. Sans pouvoir rien faire.

A quoi sert un SAV?

Zarzis : Une caravane médicale d’ophtalmologie 

Le manque manifeste de médecins spécialistes à l’hôpital régional de Zarzis a contraint la direction régionale de la santé de Médenine à collaborer avec les activistes et les associations humanitaires pour faciliter la tenue de caravanes médicales multidisciplinaires à l’hôpital de la ville et dans les zones reculées de la délégation. 

En effet, en ce début d’année 2025, cinq caravanes ont déjà été organisées et en plus de la circoncision gratuite d’une quarantaine de garçonnets issus de familles nécessiteuses à l’occasion de l’Aïd, une autre caravane médicale réservée à la chirurgie ophtalmologique, aura lieu le 18 avril à l’hôpital régional de Zarzis. 

90 dossiers de patients ont été remis par la responsable de cette caravane Amina à la délégation qui comprend cinq ophtalmologistes, dont un seul exerçant à Zarzis.

Ils vont opérer les malades le vendredi 18 avril. Douze personnes âgées figurant sur une autre liste en instance vont subir une consultation avant d’être opérées, selon Amina. 

Pourquoi : Le mois du patrimoine

Aujourd’hui, c’est le début du mois du patrimoine. Il faut donc en profiter et s’organiser pour visiter le plus possible de sites, et il y en a. A part les sites connus et reconnus, il y en a beaucoup d’autres auxquels on ne prête pas attention et qui, pourtant, méritent tout notre intérêt. Il s’agit des Zaouias et des marabouts qui pullulent dans la Médina de Tunis et qui ont toutes et tous une histoire ou, si vous préférez, une légende.

Alors, un petit tour dans la Médina-ça vous dirait?

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