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La Tunisie renforce sa flotte maritime avec deux patrouilleurs américains

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a supervisé ce jeudi matin à la base navale principale de La Goulette, la cérémonie officielle d’entrée en service des deux nouveaux patrouilleurs maritimes Tazarka et Menzel Bourguiba. Ces bâtiments intègrent désormais la flotte de la marine nationale tunisienne, dans le cadre d’un partenariat stratégique avec les États-Unis.

La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur américain en Tunisie, Joey Hood, du commandant de la Sixième Flotte des États-Unis, ainsi que de hauts responsables militaires et civils des deux pays.

Dans une déclaration prononcée à cette occasion, Khaled Shili a salué la solidité des relations tuniso-américaines, qualifiées de « stratégiques » et fondées sur des intérêts communs et un respect mutuel. Il a mis en avant la qualité de la coopération bilatérale, notamment dans le cadre de la feuille de route 2020-2030, soulignant la volonté de Tunis de renforcer davantage ce partenariat.

« La Tunisie, en tant que pôle de stabilité et acteur sécuritaire régional, est résolument engagée à développer ses capacités opérationnelles, à intensifier les échanges en matière de formation militaire et à moderniser ses équipements », a-t-il affirmé.

Le ministre a précisé que l’entrée en service de ces deux patrouilleurs contribuera de manière significative à la protection des frontières maritimes du pays, dans un contexte régional marqué par une montée des défis sécuritaires : trafic d’êtres humains, contrebande, criminalité organisée, migration irrégulière et terrorisme.

Pour sa part, l’ambassadeur Joey Hood a réaffirmé que la Tunisie demeure « le principal allié des États-Unis en dehors de l’OTAN », saluant son rôle actif dans la lutte contre les trafics en mer, la lutte antiterroriste et sa participation aux missions humanitaires sur le continent africain.

Le commandant de la Sixième Flotte américaine a, lui aussi, souligné l’importance des partenariats solides dans la consolidation de la sécurité maritime, exprimant l’engagement continu de son pays à collaborer étroitement avec la Tunisie pour préserver la stabilité de la région méditerranéenne.

 

 

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Sidi Bouzid : Le directeur du lycée de Mazzouna maintenu en liberté

Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Sidi Bouzid a décidé, jeudi, de maintenir en liberté le directeur du lycée de Mazzouna ainsi que les quatre autres personnes concernées par l’enquête, suite à l’effondrement d’une partie du mur de l’établissement, qui a causé la mort de trois élèves et blessé deux autres.

Le porte-parole du tribunal et premier assistant du procureur de la République, Jawher El Ghabsi, a précisé à l’Agence TAP que les investigations sont toujours en cours pour déterminer les responsabilités pénales de toute personne ayant commis une faute, de manière directe ou indirecte, ou ayant manqué à un devoir susceptible de prévenir l’accident. L’objectif est d’établir un lien de causalité entre les manquements identifiés et les conséquences dramatiques de l’effondrement.

Il a rappelé que dès la survenue du drame, le 14 avril, le représentant du ministère public et le juge d’instruction s’étaient déplacés sur les lieux pour constater les faits. Une information judiciaire a été ouverte contre X pour homicide et blessures involontaires, conformément aux articles 217 et 225 du Code pénal.

L’article 217 (nouvelle version) prévoit une peine de deux ans d’emprisonnement et une amende de 720 dinars pour tout homicide involontaire commis par négligence, imprudence ou manquement aux règles. L’article 225 (nouvelle version) sanctionne, d’un an de prison et de 480 dinars d’amende, toute personne ayant causé, sans intention de nuire, des blessures corporelles par négligence ou non-respect de la loi.

Le juge d’instruction a délivré une commission rogatoire à l’une des brigades centrales de la Garde nationale à El Aouina, qui a mené les investigations nécessaires. Sur cette base, une décision de garde à vue avait été prise à l’encontre du directeur de l’établissement. À l’issue des auditions et de la remise du rapport d’enquête, le juge d’instruction a décidé de lever la garde à vue et de maintenir en liberté provisoire toutes les personnes impliquées.

Pour rappel, le drame est survenu le 14 avril, lorsqu’une partie du mur d’enceinte du lycée de Mazzouna s’est effondrée, provoquant la mort de trois élèves et en blessant deux autres, qui ont été transportés à l’hôpital régional.

 

 

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Point de Vue : C’est juste un derby ! 

CA-EST, une affiche inusable à travers le temps. Un classique unique, un derby tunisois vibrant et qui ne flétrit jamais malgré tout. Les époques ont changé, la société tunisienne également, mais ce derby demeure un moment spécial.

Pour certains, les milliers de conditionnels des deux camps, c’est le match de la saison. C’est même une question d’honneur, de prestige. Ça va plus que les trois points à prendre. Que dire alors quand il coïncide avec la fin de la saison et la course pour le titre ? Ça va être le cas du derby de ce dimanche. Comme à l’aller, les deux équipes sont deux prétendants au titre, et le résultat aura de grandes répercussions sur le classement et sur la vie interne des deux clubs.

On jouera gros ce dimanche, et ça, l’entourage des deux équipes et le large public le savent bien. Ce derby 2025 rappelle celui de 2015 quand les deux équipes jouaient pour le sacre. Ce qui a changé, c’est plutôt la tension excessive autour de cette affiche et cette guerre torride de coulisses entre les deux clubs qui existe et qui s’intensifie sur les médias classiques (entre les dirigeants et leurs mandataires tels que les consultants), et sur les réseaux sociaux (entre le large public des deux camps). C’est virulent, c’est fort comme tension et comme rivalité. Tout cela, c’est de «bonne guerre», et aucun derby dans le monde ne se joue sans cette tension et sans cette folie qui prend tout le monde.

Sauf qu’on est en train de déraper et de mettre trop de pression sur ce match. Comme à l’aller, ce retour nous fait peur quand on lit et on entend ce qui s’écrit et ce qui se dit. Chacun joue la carte de l’injustice, et de la «victimisation», chacun se dit lésé par les institutions, et quand on adresse ce message et on le transmet surtout via les supports non classiques à forte audience, ça prend une énorme ampleur.

Le CA n’a pas accepté qu’on lui ôte deux points au classement (réclamation contre l’USBG) et ne lâche pas le bureau fédéral. De son côté, l’EST fustige la Lnfp au sujet de la sanction infligée à Belaïli. Au CA, on veut montrer que le club a dit adieu aux épisodes tristes des impayés et des crises, alors qu’à l’EST, on veut sauver la saison après l’échec en Ligue des champions et les critiques acerbes adressées au président du club. Toute une atmosphère surchauffée autour de ce derby. Ce n’est pas une question de terrain, c’est surtout un bras de fer indirect et un autre derby impitoyable qui se joue dans les coulisses et dans les médias.

A y voir de près, on note une chose : on est en train d’exagérer l’enjeu de ce derby. Loin de le «dépassionner», ce derby CA-EST doit être un match de football qui respecte autant que possible le fair-play. On ne va pas rêver d’un match «clean» et calme, mais on doit faire attention à cette surenchère de rivalité, voire de haine qui s’installe depuis des mois. Il ne faut pas que ce derby dérape comme c’était le cas l’année dernière au retour et à degré moindre à l’aller. Il y a des choses qui sont plus importantes que la chaleur et le prestige d’un derby. Il y a la paix sociale, il y a la sécurité, il y a les vies humaines. Si on ne prête pas attention à cet immense clivage d’avant-derby et à ces nerfs surexcités, on risque beaucoup. Il vaut mieux avertir avant trois jours du derby.

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USBG – Afouen Gharbi aux commandes : Une mission qui semble à la portée

Sur les quatre matchs restants, trois seront disputés à domicile, ce qui facilitera considérablement la tâche du nouvel entraîneur. 

Après avoir beaucoup hésité, le président de l’USBG a finalement tranché. A ceux qui avaient martelé que, pour quelques matches restants,  il n’était pas nécessaire d’engager un nouvel entraîneur et que l’adjoint et enfant du club, Aymen Chaouat, ferait l’affaire, il a fait la sourde oreille et a appelé Afouen Gharbi à la barre.  «Oui, nous n’avons plus en championnat que 4 matches à disputer après la rencontre contre l’Etoile à Sousse, mais il ne faut pas oublier que ces quatre parties sont d’une grande importance et à enjeu très crucial pour nous. C’est vrai aussi que trois de ces quatre rendez- vous capitaux pour le maintien contre l’ASG, l’ESZ et EGSG, nous les disputerons à domicile et que la mission paraît un peu facile sur le papier, mais il ne faut pas jouer avec le feu en laissant l’équipe sans entraîneur de métier et d’expérience sur le banc. En fin de saison, il n’y a pas de larges choix comme au départ de la compétition avec beaucoup d’entraîneurs libres de tout engagement. Nous avons donc misé sur Afouen Gharbi qui, à nos yeux, a les qualités et le profil pour pouvoir mener la barque à bon port», estime le président de l’USBG, Fethi Hlel.

Le quatrième entraîneur, cette saison, après Fakhreddine Galbi, Mohamed Ali Maâlej et Jamel Khcharem, a pris les manettes du club au début de la semaine pour préparer le match à six points contre le Carrelage de Gabès dimanche prochain. 

Aller au TAS : trop tôt pour se décider 

L’USBG a été l’un des grands perdants dans les verdicts de la Commission nationale d’appel du mardi 8 avril. 

Les trois points retirés après un premier jugement en sa faveur suite à la réclamation formulée contre l’ASS (même si comme maigre consolation, le point du nul contre le CA a été récupéré) ont changé la donne pour les “Jaune et Noir”, relégués à la 13ème place avec 21 points, à trois seules longueurs d’avance sur El Gawafel de Gafsa et l’US Tataouine. 

Contrairement aux responsables d’autres équipes qui se sont estimées lésées et qui ont assuré recourir au Tribunal Arbitral du Sport à Lausanne , le Comité de direction de l’USBG n’a pas brandi ouvertement cette menace. Pour le président Fethi Hlel, la réponse est claire : «Ça reste une simple option si nous ne parvenons pas à sauver notre place en Ligue 1 au terme des quatre matches restants». 

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CAB : Un repos bien mérité !

Les Cabistes ont fourni de gros efforts ces derniers temps…

Ayant assuré définitivement le maintien en Ligue 1 après beaucoup de sacrifices pour faire une remontée spectaculaire, les équipiers de Allala ont largement mérité de se reposer le lendemain du match remporté haut la main contre la JSO. Toutefois, ils n’arrêtent pas de travailler pour s’améliorer en vue de construire une équipe compétitive pour les saisons à venir. C’est ce que souhaite en premier lieu  le président du club Samir Yaâcoub. Les entraînements ont repris mardi au Stade 15- Octobre pour la dernière ligne droite du championnat.

Le ménage commence…

En cette fin de saison, les responsables cabistes ont commencé à faire le tri dans l’effectif. Il est temps  de penser à  entamer la saison 2025-26 dans de bonnes conditions. C’est ainsi que Yesser Mechergui et Bouallegui vont quitter le CAB dès la fin de l’exercice actuel.

Aziz Chaâbane de retour à Bizerte

Le  milieu cabiste, qui a fait son baptême du feu chez les seniors  contre l’USBG en championnat, est retourné au Stade 15-Octobre après la participation  en Coupe d’Afrique U17 au Maroc. Le jeune espoir a rejoint ses camarades à l’entraînement. L’intégration s’est faite facilement…

Un bac sport fatal…

La jeune arbitre Arij Dhakouani s’est fait tuer dans un accident de voiture juste après avoir passé l’épreuve du Bac Sport à Bizerte sur la route très dangereuse qui mène au Montazeh du Nadhour.  Une perte prématurée pour une jeune qui était appelée à une carrière dans le corps arbitral. Nos sincères condoléances à sa famille!

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Le football tunisien se relance un peu : Un signe du destin

Un ensemble d’événements plaident pour ce début de relance.

C’est l’impression que laisse cette succession d’événements que vit, ces dernières semaines, le football tunisien. Un championnat enfin disputé, dont le leader change presque chaque semaine et qui, à quelques journées de la fin, n’a pas livré ses secrets. Les équipes se tiennent de près et la compétition est sérieuse avec des rencontres qui tiennent en haleine toutes les parties prenantes. Il n’y a plus cette mainmise qui ressemblait à un défi  au bon sens et ce cavalier seul qui finit par décourager. Cela fait des années que cela durait, au point de pousser les plus optimistes à conclure que l’on jouait pour la deuxième et la troisième places.

Même les équipes du milieu  du tableau se tiennent dans un mouchoir et continuent, pour certaines d’entre elles, d’arbitrer la compétition.

C’est aussi ce regain d’intérêt pour l’équipe nationale qui, placée sous l’autorité  d’un sélectionneur averti, semble avoir retrouvé la joie de jouer. Les deux dernières sorties ont été prometteuses. Il y avait de l’envie et une nette volonté de rompre avec ces rencontres mélancoliques sans goût, sans saveur, sans plaisir de jouer.

Nous espérons, bien entendu, que tout ira bien pour les prochaines sorties qui permettront d’oblitérer les billets pour le Mondial prochain. Mais, en tout état de cause, c’est bien l’état d’esprit qui règne et qui est plein de promesses qui introduit ce nouveau souffle et cette volonté manifestée de « jouer pour le maillot ».

La révélation sélection U17

C’est ensuite cette heureuse et précieuse découverte qui nous a révélé cette équipe des moins de 17 ans. De précieuses petites pépites qui ne demandent que des mains habiles pour les ciseler.  Entendez, bien sûr, des moyens financiers et techniques pour les faire progresser.  La matière première est là.

Elle  ne demande que des mains expertes et un esprit constructeur et prospectif pour  confirmer tout le bien que l’on pense d’elle. Le plus intéressant dans cette poignée de jeunes est bien cette foi de jouer et surtout cet élan spontané qui pousse au dépassement. Un candidat sérieux, non pas pour les titres, il n’y a pas lieu de faire des promesses pour  refaire le monde, mais de se contenter de se placer parmi les meilleures formations de ce continent qui regorge de jeunes de très grande valeur. C’est enfin ce repêchage qui permet à la sélection des moins de 20 ans de se retrouver en phase finale de la CAN qui aura lieu en Egypte.

Cette CAN U20 servira de tournoi qualificatif pour la Coupe du monde U20 2025 au Chili. Les quatre demi-finalistes décrocheront leur billet pour ce Mondial. Cela referme la boucle. Le football tunisien est présent partout. Là aussi, c’est un signe du destin qui a favorisé cette période-charnière qui met toutes les parties prenantes dans les meilleures conditions pour rattraper le temps perdu et revenir parmi les faiseurs de rois du continent.

Le football tunisien a assez mangé son pain noir. Tant au niveau de son organisation, qui demeure son point faible avec un professionnalisme mal ficelé,  et ses clubs fébriles, qu’à celui de ses choix encore mal définis et qui prêtent le flanc à bien des critiques. Mais nous savons tous que le succès pousse au dépassement et qu’il suffit d’un rien pour relancer la machine. A un moment qui nous semble favorable. La ferveur que l’on ressent, tant au niveau des compétitions nationales qu’à celui des sélections de différentes catégories, plaide en faveur de cette relance que tous les amateurs de ce sport appellent de tous leurs vœux.

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La CAF inflige une amende de 150 000 $ pour l’Espérance de Tunis après les violences avec Mamelodi Sundowns

La Commission de Discipline de la Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé de sanctionner l’Espérance Sportive de Tunis après les événements survenus lors du match aller des quarts de finale de la Ligue des champions d’Afrique contre Mamelodi Sundowns. Le club tunisien écope d’une amende de 150 000 dollars (environ 448 000 dinars tunisiens) suite aux violences impliquant ses supporters.

Ces incidents ont eu lieu alors que les fans de Mamelodi Sundowns ont agressé les supporters de l’Espérance lors de cette rencontre, ce qui a conduit la CAF à prendre des mesures disciplinaires.

Dans le même temps, la CAF a également infligé une amende de 100 000 dollars (environ 290 000 dinars tunisiens) à Mamelodi Sundowns en raison de la responsabilité de ses supporters dans ces affrontements.

Les deux clubs devront désormais s’acquitter de ces amendes et veiller à respecter les règlements en matière de sécurité et de comportement des supporters lors de leurs prochaines rencontres.

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Les 5es Rencontres du théâtre arabe de Hanovre – Youness Atbane, artiste visuel, interprète à la Presse : « L’exercice de la fiction est parfaitement collectif »

Dans le cadre de la 5e rencontre du théâtre arabe à Hanovre, la découverte de l’auteur de « L’artiste imperméabilisé » s’est imposée par elle-même. Youness Atbane manie plusieurs disciplines artistiques, dû à son rapport précoce aux objets. Dès son plus jeune âge, il manie la matière, et développe au fil des années son savoir-faire jusqu’à en faire un support solide lui permettant d’interroger l’art contemporain et sa pérennité en 2025. A travers sa création « The waterproofedartist », il bouscule le langage scénique afin d’interroger pertinemment son public. Entretien. 

Vous êtes artiste pluridisciplinaire, interprète. Vos performances en live fusionnent plusieurs arts de la scène dans le but de titiller la réflexion. C’est le cas dans « The waterproofedartist », présentée à l’occasion de la 5e rencontre du théâtre arabe d’Hanovre. C’est l’art contemporain que vous épinglez dans votre création … 

J’appartiens à des disciplines multiples : l’art visuel et contemporain. Je me posais toujours la question : comment vais – je combiner les deux ? Ce style de lecture – performance est arrivé comme une solution au problème d’adaptation. Je me suis détaché de la galerie et de la scène classique. Ce que je vis en tant qu’artiste est devenu un sujet intéressant à traiter : le rapport avec les institutions, avec le politique, la géopolitique, les rapports de force : tout cela est devenu un espace intéressant à mettre en lumière pour le public. Ce qui se passe dans le monde de l’art visuel avec le marché de l’art, les tendances, les attentes d’une esthétique, de la narration… Tout m’a incité à conclure que le milieu de l’art comme sujet reste pour moi la meilleure façon de combiner les deux pratiques : les arts visuels et la danse. En même temps, c’est devenu un processus de travail. Quand je suis sur scène, je manipule l’objet.Etant originaire d’une famille de poterie, j’ai hérité de ce savoir. Une pratique qui me permet d’être entouré d’interprètes – objets, devenant de potentielles œuvres d’arts pour un projet d’exposition. 

Alors, d’où émane la genèse de « The Waterproofedartist » ?  

Elle est née d’une simple situation : ma présence à la Biennale de Venise sur place en 2011. On est dans un milieu où tous les pays s’exposent artistiquement … Je présentais une performance. Je vois les pays qui s’entre – critiquent, qui prônent l’universalisme dans une ville qui coule littéralement, polluée par une couche d’huile, et avec un pavillon palestinien qui a créé beaucoup de tension. C’est comme une géopolitique, en mini – monde, érigée sous mes yeux. Une situation qui m’a marqué, sans vouloir en faire une analyse. J’ai été par la suite confronté à des situations de postcolonialisme compliquées. C’est comme l’ancien exotisme qu’on est en train de combattre : celui qui nous renvoie à l’identité, aux origines, et qui pousse  les artistes à créer uniquement dans une vision du sud, la leur. Ma création se passe en 2048, le grand déluge de Venise, avec son pavillon flottant qui se perd tout en montrant cette logique et vision occidentale. Une île palestinienne imaginée deviendra une terre sacrée, en référence à l’arche de Noé et dans le but d’entretenir l’espoir d’une paix, d’une solution. Même si on en est loin …

Quelle est la portée de votre propos ? 

Cette question représente de nos jours l’extension de l’image postcoloniale, le cœur du postcolonialisme dans son rapport critique est lié à cette question. On a arrêté le colonialisme mais le postcolonialisme perdure toujours dans nos rapports avec une académie qui s’est détachée du peuple, qui s’est replié sur elle – même et qui ne s’adresse qu’à l’Occident. Je pense que si ce langage-là avait existé dans nos systèmes éducatifs, il y  aurait eu moins de violence. Le discours du large public est tout autre.  Les académiciens ont abandonné leurs peuples de suite de leur formation occidentale, et je vois ce rapport à la décolonialité, qui est adressé uniquement aux pouvoirs concernés qui les subventionnent. L’exemple de l’Afro- futurisme m’avait beaucoup inspiré. La conception futuriste offre un espace d’échange, d’espoir.J’utilise l’humour pour m’adresser directement au public.Quand on place une question dans le futur, le public suit plus facilement.  Je me place en tant qu’artiste, et je place un chercheur académicien et deux curateurs. 

Le métier de curateur a été épinglé dans votre création, comme beaucoup de métiers annexés à l’art … 

Ces nouveaux artistes responsables. Les curateurs créent la légitimité, en sont responsables et éclipsent les artistes. Ils combinent l’académique et l’artistique. Artistes, académiciens et curateurs sont pointés du doigt. Dans une autre création, il y a aussi les directeurs de musées. 

Dans vos accomplissements, est-ce que l’époque s’est imposée par elle-même ou est- ce dans la continuité de votre cheminement ?

Plutôt dans la continuité. Je fais partie des gens qui détestent entendre dire « Qu’avant, c’était meilleur ». C’est archi – faux. C’était la galère. Le rapport à l’époque, c’est quand avant, on l’a vécu, aujourd’hui, on est inquiets, et le futur est flou. Ce rapport à la nostalgie est placé en 2048, dans ma dernière création, comme un temps de paix après des années de conflits qui peuvent surgir à tout moment. L’exercice de la fiction est parfaitement collectif. Les gens projettent leur propre fiction, sous différentes visions. Cet exercice de disponibilité permet d’émettre des propos différents. 

Comment auriez-vous aimé que les gens rebondissent autrement que de se réfugier dans le passé ou la nostalgie ? 

C’est justement faire appel  à l’imaginaire et pratiquer la fiction. Ils ne peuvent que s’y plaire. Ils adorent puisqu’ils sont imprégnés par le cinéma, la littérature et sont habitués à l’imaginaire. C’est leur imagination qui est entretenue. Je n’apporte pas de réponse, je pose un exercice et c’est au public d’interpréter. C’est mon 5e projet autour de la fiction et c’est très satisfaisant. 

D’où est-ce que découle cette métaphore autour de « l’artiste imperméabilisé », titre intrigant de votre création ? 

Elle émane des artistes du sud de la Méditerranée qui s’adressent au nord. Le débat se fait dans la Méditerranée et il faudrait être imperméable. Ils peuvent nager dans la Méditerranée et assurer ce débat et pour le garantir il faut être imperméable et ne pas couler ou être atteint. C’est une image métaphorique qui reflète le débat lourd en cours et dénonce le rapport de pouvoir entre les deux pôles. La scène est une thérapie pour moi. Elle nous permet d’avoir du recul et c’est un espace qu’on augmente et qu’on contrôle. 

Vous, qui êtes artiste des deux rives, quelle résonnance a votre travail, à Casablanca, votre ville d’origine et en Europe ?

Je me découvre actuellement, tout en ne parvenant pas à trouver de réponse : quand je présente une création au Maroc, je le fais avec le dialecte marocain et quand je suis en Europe, je le fais en anglais ou en français. Quand je finis le spectacle, je reçois ce spectateur lambda, qui me dit que ton texte, « tu l’as fait dans telle ou telle langue parce l’autre côté va le lire de la sorte et vice-versa ? ». Le fait que le public commence à créer une idée sur l’autre, ce n’est plus un rapport de dominé / dominant, c’est ce que pense ou perçoit l’autre qui compte. Je suis surpris et je ne sais comment agir dans les deux côtés. La crise se cristallise et le schisme avec. C’est une matière à creuser pour les académiciens. 

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Arrestation d’un mineur impliqué dans une série de vols dans des voitures à Nabeul

L’Administration générale de la sûreté nationale a annoncé, dans un communiqué ce jeudi 17 avril 2025, l’arrestation d’un mineur de 16 ans suite à une série de vols commis dans des véhicules à Nabeul. Quatre citoyens s’étaient rendus au centre de permanence de la ville pour signaler que leurs voitures avaient été vandalisées et cambriolées par un inconnu.

Après avoir pris en charge l’affaire, les unités de la brigade de la police judiciaire de Nabeul ont mené une série d’enquêtes et ont rapidement identifié le suspect. Lors de son interrogatoire, en présence de son tuteur légal, le jeune homme a avoué avoir commis plusieurs vols dans des voitures stationnées sur la voie publique, causant également des dommages matériels.

Le mineur a été placé en garde à vue après consultation du procureur de la République. L’enquête se poursuit.

 

 

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Les 5es Rencontres du théâtre arabe de Hanovre – « Cosmos » d’Ashtar Muallem et Clément Dazin : Humour cosmique

Découvrir l’artiste circassienne Ashtar Muallem fait l’effet d’une collision céleste dans une salle de spectacle obscure, celle du Pavillon d’Hanovre. Aménagée et scénographiée sur mesure, la scène est prête à lui laisser libre cours d’effectuer pirouettes, mouvements corporels, danse et dialogue humoristique. « Cosmos » brouille les limites entre plusieurs disciplines et traite avec beaucoup d’humour, d’une thématique lourde : la Palestine occupée depuis 1948.

L’artiste, sous les feux d’un projecteur, jambes croisées ou en mouvement, se tient au pied d’un tissu en blanc suspendu, du toit jusqu’au sol. Ashtar le manie comme elle manierait un organe. Ce fil, c’est son extension le temps d’une performance certes physique, mais qui reste profondément parlante. « Cosmos » est une œuvre révélatrice d’anecdotes personnelles, passionnantes, vécues sous la colonisation sioniste, au fil des décennies oppressantes. Avec une lucidité mêlée à une pointe d’humour, l’artiste manie le verbal comme elle manie son corps : avec une grande souplesse. 

Quoi de plus efficace que l’humour pour inviter à la réflexion ? Braquer les projecteurs sur un sujet pesant peut se faire d’une manière scénique, insolite, tout en suscitant le rire intelligent. Le tragique broye, marque et peut être répulsif. L’humour, lui, retient de bout en bout le spectateur. 

Muallem défie la gravité avec force et aisance remarquable. Sa performance solaire électrifie la salle. « Etant née avec quelques flexibilités corporelles, j’ai dû les mettre à bon escient, et au service de l’art », précise l’artiste lors d’un panel. «Tout en vouant un intérêt au yoga, à la méditation et en me faisant aider par Youtube (Rire) ». Commente-t-elle, toujours avec un sens de l’humour inégalé. 

Ashtar est née et a grandi dans une école de théâtre fondée en Palestine, de parents acteurs de théâtre et fondateurs de l’espace. L’artiste vit dans un milieu qui lui a permis d’affiner ces techniques et de perfectionner son art scénique. Très vite, elle a été repérée par Clément Dazin, spécialiste du théâtre, qui l’invite à collaborer ensemble, autour d’une création improvisée … réalisée en trois semaines. Depuis, le travail à deux continue. « Cosmos » a tourné en France, mais Ashtar a tenu à la présenter en Palestine. « Je n’ai pu le faire qu’une fois, là-bas ensuite, il y a eu le Covid et tout s’est enchaîné… ».

Toujours à propos de « Cosmos », au moins deux versions ont été réalisées dont une qui évoquait davantage l’aspect religieux, compliqué à faire tourner dans le monde arabe.   Faire appel à l’imaginaire humoristique, c’est tenter de traiter de l’époque et de ses aléas, titiller l’humain, l’entretenir intelligemment et esquiver la noirceur. C’est rendre le politique malléable et drôle, ce qui n’est pas un travail mince à faire. «Si je suis la lumière qui est en moi, elle m’éloignera de l’obscurité. Ne pas être intimidé par toute la laideur qui nous entoure est vital donc brillons… surtout ! », conclut-elle.            

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Trump promet un accord commercial “exceptionnel” avec la Chine et l’Europe

Lors d’une conférence de presse conjointe avec la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, le président américain Donald Trump a déclaré, jeudi 17 avril 2025 depuis la Maison Blanche, que les États-Unis étaient en bonne voie pour conclure un “très bon accord” commercial avec la Chine.

Interrogé par un journaliste sur un éventuel rapprochement entre certains alliés des États-Unis et Pékin, en réaction aux politiques tarifaires américaines, Trump a tenu à rassurer : “Je pense que nous allons conclure un très bon accord avec la Chine”, a-t-il affirmé.

Concernant les relations commerciales avec l’Union européenne, le président s’est montré tout aussi optimiste. Il a exprimé sa confiance absolue dans la capacité des deux parties à parvenir à un accord sur les droits de douane :”Je suis sûr à 100 % que nous trouverons un terrain d’entente”, a-t-il ajouté.

Des propos appuyés par Giorgia Meloni, qui a qualifié les États-Unis de “partenaire fiable”, malgré les tensions persistantes entre Washington et Bruxelles, alimentées notamment par la guerre commerciale engagée par l’administration Trump.

 

 

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Arrestation d’un individu dangereux recherché pour trafic de drogue et violence

Les agents de la Zone de sécurité nationale d’El Manzeh ont réussi à interpeller, dans la soirée du 16 avril, un individu extrêmement dangereux, classé parmi les éléments les plus recherchés. Ce dernier, âgé d’une vingtaine d’années, était condamné par contumace à six ans de prison ferme, avec exécution immédiate, et faisait l’objet de recherches dans le cadre de huit affaires criminelles liées au trafic de drogue et aux violences graves.

L’individu, bien connu des autorités pour ses activités criminelles, a été pris en embuscade par les forces de l’ordre dans le quartier de Cité El Khadhra, à Tunis. Bien qu’il ait tenté de prendre la fuite, il a été maîtrisé et arrêté. Il est actuellement en détention et sera prochainement présenté aux autorités judiciaires compétentes pour la suite de la procédure.

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Vient de paraître – Tunisiens émérites Tome 1 : Un livre en hommage à 40 grandes figures

Les meilleures plumes ont été mises à contribution pour les présenter, et on suppose que la sélection a été difficile tant la Tunisie compte de valeureux Tunisiennes et Tunisiens.

Rendre hommage aux anciens, reconnaître et honorer ceux qui ont permis à notre pays d’être ce qu’il est, en assimiler l’héritage et leur en rendre grâce, telle est la tâche respectueuse qu’ont entreprise les éditions Leaders. « Dédié à des femmes et des hommes contemporains qui nous ont quittés après avoir marqué de leur empreinte divers domaines aussi variés que la politique, les sciences, la médecine, la défense et les arts plastiques, ce livre revient sur leurs parcours et leurs œuvres».

Les meilleures plumes ont été mises à contribution pour les présenter, et on suppose que la sélection a été difficile tant la Tunisie compte de valeureux tunisiennes et tunisiens. Les éditions Leaders préservent, d’ailleurs, l’avenir et leur intention de poursuivre ces éditions, cet ouvrage n’étant que le tome 1 d’une collection qui ne dit pas combien elle en comptera. 

Nous, cependant, nous nous permettons une gentille critique : peu de femmes dans le quorum, et pas de journalistes. Un banquier et un baron d’entreprise seulement, alors qu’on le sait bien, l’argent est le nerf de la guerre. Et s’il y a des artistes plasticiens, il n’y a pas de grands hommes de théâtre ou du cinéma. Mais nous sommes sûrs que cela sera complété dans les éditions suivantes.

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Politique monétaire : la BCT pourrait perdre plus de 300 millions de dinars en 2025, selon Hadidane

L’analyste financier, Moez Hadidane, a déclaré ce jeudi 17 avril 2025 que la Banque centrale de Tunisie (BCT) tire l’essentiel de ses revenus des intérêts sur les prêts accordés aux banques ainsi que des placements de ses excédents de liquidité auprès d’institutions financières étrangères ou d’autres banques centrales. Ces opérations génèrent pour l’institution monétaire des marges bénéficiaires importantes, bien qu’encadrées par la conjoncture économique et les politiques monétaires.

Selon Hadidane, la BCT a appliqué en 2024 un taux d’intérêt de 8 % sur les prêts octroyés aux banques. En cas de surplus de liquidités dans le système, celui-ci est déposé auprès de la Banque centrale avec un taux directeur négatif de -1 %. En parallèle, la BCT supporte divers coûts de fonctionnement, salaires et frais de gestion.

À l’issue de l’exercice 2024, la Banque centrale a enregistré un bénéfice net estimé à 1,3 milliard de dinars, après déduction des charges. Une petite part de ces bénéfices est allouée au renforcement des fonds propres, tandis que l’essentiel est reversé au Trésor public.

Hadidane a aussi souligné, dans une déclaration accordée à Express Fm, que les revenus de la BCT sont étroitement liés à l’évolution du taux directeur. Ainsi, lorsque celui-ci est élevé, les recettes de l’institution augmentent. En 2024, la stabilité du taux à 8 %, conjuguée à des opérations d’achats de bons du Trésor, a contribué significativement à ses revenus.

Toutefois, les perspectives pour 2025 sont plus modestes. En raison d’une politique de réduction progressive du taux directeur visant à accompagner la baisse de l’inflation, les revenus de la Banque centrale devraient reculer, avec un bénéfice estimé à moins d’un milliard de dinars si le taux atteint 6 % en fin d’année.

Hadidane a par ailleurs évoqué une mesure exceptionnelle : l’État tunisien a emprunté directement auprès de la BCT pour un montant de 14 milliards de dinars, sans intérêts, ce qui s’apparente à une création monétaire. En revanche, les entreprises empruntent toujours à un taux de 8 %, ce qui met en lumière une distorsion dans l’application de la politique monétaire et affecte son efficacité.

 

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Sécurité nationale : diffusion de fausses informations visant à troubler l’ordre public… un individu interpellé

La Direction Générale de la Sécurité Nationale (DGSN) a formellement démenti, ce jeudi 17 avril 2025, des informations largement diffusées sur les réseaux sociaux faisant état d’une tentative d’immolation par le feu d’un individu, prétendument en réaction à des mauvais traitements infligés par des agents de police dans une région relevant de ses services.

Dans un communiqué officiel, la DGSN précise que ces informations sont totalement infondées et relèvent de la désinformation délibérée. L’auteur de cette rumeur a d’ailleurs reconnu, lors de son interrogatoire, avoir sciemment publié ces fausses allégations via son compte personnel sur les réseaux sociaux. Son intention, selon les autorités, était de provoquer des tensions et de manipuler l’opinion publique à l’encontre des forces de sécurité.

Suite à une instruction du parquet, une enquête judiciaire a été ouverte. L’individu a été placé en garde à vue pour “utilisation abusive des réseaux sociaux, diffusion de fausses nouvelles et incitation à troubler l’ordre public”. Les investigations se poursuivent afin d’identifier d’éventuelles complicités ou relais de cette campagne de désinformation.

La DGSN rappelle que la diffusion intentionnelle de fausses informations portant atteinte à la sécurité publique est un acte puni par la loi, et appelle à la vigilance face aux tentatives de manipulation sur les réseaux sociaux.

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En attendant la réforme du systéme éducatif : Des problématiques en instance 

La réforme du système éducatif n’est, sûrement, pas la panacée aux nombreux problèmes qui se dressent devant notre enseignement. Ce n’est qu’une tentative d’opérer quelques changements au niveau de certains paradigmes ou de réajuster certaines orientations pour les mettre, un tant soit peu, au diapason des évolutions technologiques et des méthodes d’apprentissage.

L’idée d’accélérer la mise en œuvre de la réforme fait son chemin conjointement avec la mise en place du Conseil supérieur de l’éducation institué par la Constitution.

L’expérience du Covid

Il est bon de se rappeler que l’autre option consiste à opérer des allègements substantiels au niveau des programmes officiels et des matières.

La problématique qui s’est longtemps posée était de savoir s’il fallait commencer par alléger sans attendre la réforme ou le faire dans le cadre de la réforme elle-même.

La réponse ne s’est pas fait attendre. Au cours de la saison scolaire 2020-2021, le ministère de l’Education avait été obligé d’introduire des modifications au niveau des horaires et des matières enseignées. C’est ainsi que le temps imparti aux différentes séances avait été diminué et la consistance de certaines disciplines réduites. Rappelons-nous : c’était en période de Covid-19.

Logiquement, cette expérience aurait dû être exploitée et mise à profit pour tirer les enseignements relatifs aux conséquences d’un allègement des programmes. Ces derniers, est-il besoin de le souligner, tournent autour de cinq domaines. Il y a le domaine des langues, celui des sciences, celui des technologies, celui de la socialisation et, enfin, celui de l’éveil artistique et corporel.

Aujourd’hui, la question de l’allègement des programmes refait surface avec plus d’acuité qu’auparavant. 

En effet, rien ne sert d’alléger les programmes comme on l’avait fait en période de Covid si on n’a pas défini une vision globale de la stratégie de rechange à adopter 

Il est vrai qu’au cours de cette épidémie d’importants travaux ont été entrepris pour aménager les programmes et les adapter aux horaires réduits imposés par le Covid-19.

Les conclusions auxquelles on aurait abouti peuvent aider à élaborer les grandes orientations de demain.

Aujourd’hui, on pointe du doigt des matières qui nécessitent une mémorisation à outrance et dont certaines s’apparentent beaucoup plus à une opération de bourrage de crâne. 

Des avis divergents 

Il est temps pour les pédagogues de trouver la bonne formule pour mettre en œuvre une politique de communication des savoirs. Avec, bien sûr, un dosage pertinent de ces savoirs.

Dans le même contexte, des voix s’élèvent pour demander un allègement substantiel des programmes scolaires alors que d’autres prônent des approches totalement opposées.

Les premières viennent, surtout, des parents qui voient que leurs enfants sont victimes de ces programmes surchargés.

Les secondes viennent de différentes parties dont des associations ou d’activistes de la société civile. Ces dernières envisagent d’introduire plus de cours et d’enseignements portant sur des aspects qu’elles jugent indispensables. On veut initier nos élèves à divers sujets comme les droits de l’homme, de l’enfant, le code de la route, la sexualité, le comportement civique, etc.

Est-ce trop demander à une institution scolaire ? C’est le cas de le dire, justement. On oublie, trop souvent, que la tête de nos enfants n’est pas faite pour tant d’apprentissages. 

De longs cours d’histoire et de géographie auront moins d’impact que des excursions dans les régions, les musées et les monuments et sites historiques. Des activités au sein de clubs (sport, musique, théâtre, etc.) ont plus d’intérêt que ces cours figés dispensés à travers certaines matières. D’où la nécessité de réactiver ces mécanismes et d’autres afin d’ancrer davantage les élèves dans leur environnement et dans leur époque. Tout en les enracinant dans leur histoire et celle de leur pays. Cela se faisait régulièrement il y a quelques années auparavant. Des formules allant dans cette optique sont à trouver.

Prudence, d’abord

C’est vrai que nous assistons à d’importantes mutations à tous les niveaux. Une raison de plus, pour nous, de préparer le cadre adéquat et entrer, prudemment, dans l’ère du numérique. N’y allons pas tête baissée, comme l’ont fait beaucoup de pays développés et qui l’ont regretté par la suite.

Le virtuel ne remplacera jamais le manuel. 

La correction, par exemple, des devoirs et des exercices vaut autant qu’une leçon, sinon plus. Nos enseignants sont-ils, tous, sensibilisés à cette donnée ? 

En fait, de même que la réforme du système éducatif passe par un allègement conséquent des programmes pour plus d’efficience de même qu’elle passe par une réorientation des objectifs.

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Patrimoine national en péril : «De la célébration à l’action»

On fête, chaque année, du 18 avril au 18 mai, le mois du patrimoine, sur fond de festivités d’ordre notamment socio-culturel, avec entrées gratuites à nos musées et visites des sites et monuments archéologiques répartis aux quatre coins de la Tunisie. Mais la célébration n’est pas toujours révélatrice et de prise de conscience de la richesse de notre patrimoine. 

En effet, depuis 32 ans on tient beaucoup à ce rendez-vous, devenu une tradition bien ancrée dans le temps. Et ce, en signe de sauvegarde de nos biens patrimoniaux, érigés en mémoire collective et dépositaires de notre histoire trois fois millénaire. Leur protection est un gage de pérennité et de durabilité. Mais un tel intérêt n’est pas souvent évident, du fait que ce patrimoine national fut, à maintes reprises, saccagé et voué à l’abandon, après la révolution, l’objet d’actes terroristes et de vols de nombre de pièces archéologiques dont la valeur est inestimable.

Rendez-vous, ce samedi

Carthage, ce vieux site dominant la colline de Byrsa, étant, dans la nuit des temps, le centre de la cité punique, il est aussi une des cibles de vols et pillages à n’en plus finir, bien qu’il soit classé, depuis 1979, au patrimoine mondial de l’Unesco. Pour cause, outre le fait de porter plainte, l’Association «Les Amis de Carthage» prévoit d’organiser, ce samedi à 15h, sa 2e «Marche pour Carthage», réclamant «la restitution immédiate des terrains et du littoral publics archéologiques et naturels spoliés», comme l’a plaidé, dans un communiqué, sa présidente Salwa Jaziri Arfa. «Notre association n’a eu de cesse de dénoncer les attaques multiples contre le patrimoine de Carthage, qui est celui de la Tunisie, de ses générations futures et de toute l’humanité», indique-t-elle. 

Par ailleurs, elle n’a pas manqué de pointer du doigt le silence des autorités concernées et l’absence de réponse permanente à l’appel lancé par la société civile de la ville, en collaboration avec celle de Tekelsa. «Bien qu’elles soient averties, ces autorités n’ont réagi que partiellement. Et les attaques se poursuivent et prennent l’aspect d’accaparation par des bandits de terrains archéologiques protégés appartenant à l’Etat (à Carthage et ailleurs en Tunisie) et ce au vu et au su de tous», dénonce-t-elle vivement. 

Un flagrant délit impuni !

A un certain moment, on croyait en avoir fini avec ce temps maudit, où tout sacrilège fut terriblement permis, alors que la violation des lieux de culte, des mausolées et des sites historiques n’a pas été, justement, sanctionnée. Un flagrant délit tout bonnement impuni ! Et pourtant, malfaiteurs et criminels courent toujours, dans l’impunité totale. Un laisser-faire, laisser-aller, pour ainsi dire. Et depuis, aucune mesure préventive n’a été prise à cet effet, et encore moins une initiative législative n’est jusque-là décidée, afin de réprimer quiconque oserait mettre en péril les biens acquis de la nation et son héritage culturel et civilisationnel. Malgré les années qui passent, ces actes de vandalisme contre ce patrimoine national n’ont pas cessé d’avoir lieu, sans que personne ne lève le petit doigt.  

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Pourquoi : Les factures de la Sonede  

Alors que le dernier délai de leur paiement est fixé au 14 avril, les factures de la Sonede ont été délivrées à leurs destinataires le 15, soit le lendemain.              

Ce n’est pas la première fois que cela arrive et nous avons fait la remarque dans cette rubrique. Mais cela n’a l’air d’émouvoir personne. A moins qu’à la Sonede et ailleurs (on pense notamment à la Cnam), les responsables ne lisent pas les journaux ou bien ne tiennent pas compte des informations et remarques qui sont à leur disposition. 

Une dernière remarque que nous avons déjà formulée: avec son pouvoir d’achat érodé jusqu’à la corde, comment le citoyen lambda peut-il payer— au milieu du mois— des factures aussi salées (parce qu’elles le sont) surtout qu’il y a d’autres redevances à payer.     

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Suspension confirmée pour Youcef Belaïli : deux matchs de sanction et 5 000 dinars d’amende

La commission nationale d’appel relevant de la Fédération tunisienne de football a confirmé, ce jeudi, la décision de la Ligue nationale de football professionnel concernant le joueur algérien de l’Espérance sportive de Tunis, Youcef Belaïli. Ce dernier écope de deux matchs de suspension assortis d’une amende de 5 000 dinars, en raison d’un geste jugé inapproprié lors du match face à la Jeunesse Sportive d’El Omrane, comptant pour la 25ᵉ journée de la Ligue 1 professionnelle.

Dans le communiqué de la commission d’appel, il est précisé :

« Après délibération juridique et à la majorité, la commission a décidé d’accepter l’appel sur la forme et, sur le fond, de confirmer la décision contestée. »

Pour rappel, le bureau de la Ligue avait initialement sanctionné Belaïli de cette même peine disciplinaire, avant que l’Espérance sportive de Tunis ne dépose un recours auprès de la commission d’appel, sollicitant une révision de la sanction.

Suite à cette confirmation, Youcef Belaïli sera officiellement absent lors du derby de la capitale contre le Club Africain, prévu ce dimanche 20 avril, dans le cadre de la 27ᵉ journée du championnat.

 

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