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Coupe de Tunisie – 1/16è de finale – EST-ASK (6-0) : Il n’y avait pas photo !

Dans un match à sens unique, les «Sang et Or» ont imposé leur loi face aux divisionnaires de Kasserine. Un festival de six buts qui témoigne de l’écart entre les deux protagonistes.

Éliminés la saison dernière à ce même stade de la compétition par le club divisionnaire de l’OC Kerkennah, les «Sang et Or» ont abordé la rencontre d’hier des seizièmes de finale de la Coupe de Tunisie contre les Kasserinois avec tout le sérieux du monde. 

Toutefois, la première occasion du match a été l’œuvre des visiteurs : le tir de Yahia Achour est dévié en corner par Aymen Ben Mohamed (10’). La réaction des «Sang et Or» ne s’est pas fait attendre avec une frappe de Achraf Jabri déviée en corner par le portier kasserinois, Zied Ghanmi (11’).

Et alors que les dix premières minutes étaient plutôt équilibrées, il a suffi que la machine espérantiste commence à carburer pour que les protégés de Maher Kanzari prennent les devants. Par ailleurs, l’ouverture du score n’a pas tardé : Derbali sert Larry Azouni qui prend le temps de contrôler son ballon avant d’adresser un puissant tir des 25 mètres, logeant la balle dans les filets d’un Zied Ghanmi impuissant (28’).

Cinq minutes après, la donne a de nouveau changé : une longue passe en profondeur pour Achraf Jabri, parti sur la droite avant d’adresser un centre tir directement dans la cage (33’). 

Et ce n’est pas fini. Quelques minutes après, Chiheb Jebali s’infiltre sur la gauche, dribble les défenseurs adverses, adresse un tir mal renvoyé par Ghanmi. Dans la foulée, Jabri récupère le ballon sur la dernière ligne et d’un croisé à ras de terre triple la mise (42’). Ainsi, les «Sang et Or» rejoignent les vestiaires pour la pause mi-temps avec un avantage au score très confortable.

Et ce n’est pas fini…

De retour des vestiaires, les Espérantistes ont repris les débats avec la même ferveur, rendant la note encore plus salée. Larry Azouni, qui a ouvert la voie à ses camarades au début du match, a fait de même à l’entame de la deuxième mi-temps  après une jolie reprise de la tête suite à un centrage de la droite de Bouzaiene (52’). 

Et comme l’appétit vient en mangeant, Wajdi Issaoui qui a fait son entrée à la mi-temps, profite d’un cafouillage au sein de la défense kasserinoise pour conclure une action collective en mettant la balle dans les filets (54’).

Enfin, Wael Derbali ajoute un sixième but à la faveur d’un assist de Maâcha (86’). 

Bref, un festival de buts et une domination en long et en large d’une Espérance explosive face à une formation kasserinoise qui n’a pas fait le poids, subissant de plein fouet le rythme imposé par son hôte.

Les «Sang et Or» peuvent préparer le derby avec le moral au beau fixe.

EST : Memmiche, Ben Ali (Bouchniba 57’), Koudhai, Ben Hmida (Guenichi 57’), Ben Mohamed (Bouzaiene 46’), Derbali, Azouni, Jebali (Maacha 46’), Mouhli, Hamrouni et Jabri (Issaoui 46’).

ASK : Ghanmi, Ltifi, K. Dkhilali, Gassara, Ben Masoud, Borcheni, I. Dkhilali, Fakraoui, Aboulkacem (Dalhoumi 46’), Abdeli et Achouri.  

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Sfax : collision entre deux voitures avec à leur bord des bacheliers en route pour passer le bac sport

A Sfax, une collision a eu lieu entre deux voitures, parmi lesquelles se trouvaient des véhicules avec à leur bord des bacheliers en route pour passer les épreuves du bac sport. Aucun dégât humain ni matériel important n’a été enregistré. Après avoir été interrompu pendant plusieurs minutes, le trafic a pu repris normalement.

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Condamnations sévères après le drame des nourrissons : la colère gronde chez les médecins et pharmaciens

Les médecins, dentistes et pharmaciens du secteur public organisent aujourd’hui un mouvement de protestation devant le siège du ministère de la Santé, pour dénoncer la détérioration des conditions de travail et le manque d’outils de travail nécessaires pour garantir la qualité des prestations  des services de santé afin qu’ils soient conformes aux normes et aux standards en vigueur et éviter que les mauvaises conditions dans lesquelles ils exercent leur activité notamment dans les établissements hospitaliers publics ne les exposent au risque d’erreur médicale.

« Cette manifestation s’inscrit dans le contexte des lourdes condamnations prononcées à l’encontre de hauts responsables dans l’affaire des nourrissons de 2019, qui a coûté la vie à 14 bébés prématurés », a déclaré Hassan Mezni , le secrétaire général de la Fédération générale de la santé, lors de son intervention à la radio Jawhara FM. Les accusés sont Le directeur du centre d’obstétrique et de médecine infantile, le directeur de la maintenance et le directeur du département de pharmacie de l’hôpital. Ils ont été accusés d’avoir failli à leur devoir, ce qui a entraîné une mort non intentionnelle, en vertu de l’article 315 du code pénal.

« Une des causes qui a conduit à cette tragédie est le manque de ressources humaines», a ajouté le secrétaire général de la fédération générale de la santé, notant que « le ministère de la santé avait donné des instructions à l’époque pour que les personnels médical et paramédical continuent  à travailler en dépit de la dégradation des conditions de travail». Hassan Mezni  a souligné que « le mouvement de protestation des médecins et des pharmaciens  vise à susciter une prise de conscience quant à la nécessité et l’urgence de trouver des solutions afin que de telles tragédies ne se reproduisent plus », précisant, par ailleurs,  la continuité des services sera  assurée, aujourd’hui, dans les services d’urgence des établissements hospitaliers ». Le secrétaire général de la Fédération générale  de la santé a demandé au ministère de la santé de reconsidérer l’affaire.

Ces derniers jours, la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a condamné trois responsables de l’hôpital la Rabta pour le décès de plusieurs bébés prématurés, condamnant chaque accusé à huit mois de prison pour chacun des quatorze cas retenus contre eux. En raison du cumul des peines, les  responsables médicaux incriminés risquent  dix ans de prison et sont condamnés  à payer une amende de 30.000 dinars en faveur de chaque famille ayant perdu un bébé dans ce tragique incident.

 

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Le docteur Zakaria Bouguerra retrouvé sans vie dans sa maison à la Marsa

Le célèbre Docteur Zakaria Bouguerra qui était connu pour ses prévisions alarmistes sur la pandémie du coronavirus a été retrouvé sans vie dans sa maison située dans un des quartiers de la Marsa. Le ministère public près le tribunal de première instance de Tunis a autorisé jeudi matin l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de son décès.

Selon les données préliminaires, les unités de sécurité de la zone de sécurité nationale à Marsa ont été informées jeudi matin que le docteur Zakaria Bougra a été retrouvé mort à l’intérieur de sa maison dans l’un des quartiers de Marsa.

Le représentant du ministère public, accompagné du juge d’instruction, s’est rendu sur les lieux pour procéder aux inspections nécessaires avant de transférer le corps du défunt au service de la médecine légale afin de  déterminer les causes de son décès.

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Bilan des précipitations enregistrées en Tunisie

Plusieurs régions de la Tunisie ont connu de fortes pluies durant les dernières 24 heures, avec des quantités d’eau significatives enregistrées entre 07:00 le mercredi 16 avril et 07:00 le jeudi 17 avril 2025. Ce phénomène météorologique a causé des perturbations dans certaines zones, mais les services météorologiques et les autorités locales surveillent de près la situation.

Voici la liste préliminaire des quantités de pluie enregistrées sur cette période dans plusieurs régions du pays :

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Siliana : un jeune homme perd la vie en traversant un oued après de fortes pluies

Dans les premières heures de ce jeudi matin, des unités de la protection civile de la région de Siliana ont récupéré le corps d’un jeune homme de 25 ans, victime d’une noyade tragique en tentant de traverser l’oued Al-Hatab, dans la localité d’Al-Hbabsa du sud, relevant de la municipalité de Rouhia.

Selon une source locale, la victime circulait à bord d’un véhicule avec un autre passager, en provenance de la région de Nabeul, en direction de la ville de Kairouan, traversant la municipalité de Rouhia. La même source a précisé que le passager accompagné de la victime a survécu à l’incident et est toujours en vie.

Cet incident tragique intervient après que la région de Siliana ait connu, hier soir, des pluies torrentielles, entraînant une forte montée des eaux dans les oueds de la région.

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La Tunisie se classe 4ᵉ au monde avec 10% du marché global de l’huile d’olive

La part de la Tunisie sur le marché mondial de l’huile d’olive a atteint 10%, plaçant ainsi le pays au quatrième rang mondial, selon les déclarations de Samir Abid, ministre du Commerce et du Développement des Exportations. Cette performance témoigne de la compétitivité du secteur tunisien à l’échelle internationale.

Lors de l’ouverture des rencontres bilatérales organisées mercredi dans le cadre du secteur de l’huile d’olive tunisienne, le ministre a indiqué que les exportations du produit phare de la Tunisie avaient enregistré une hausse notable. En 2024, la valeur des exportations a atteint près de 4,8 milliards de dinars, soit une augmentation significative par rapport à l’année précédente. Ces exportations ont été dirigées vers 64 marchés, contre 55 en 2023, avec une forte demande en provenance de pays européens tels que l’Italie, l’Espagne, la France, la Belgique et le Portugal.

En parallèle, les exportations d’huile d’olive en conserve ont également progressé, représentant désormais 21% du total des exportations d’huile d’olive, souligne un communiqué du ministère.

Cet événement, qui s’inscrit dans le cadre du projet “Sader” (Soutien à l’Exportation des Produits Tunisiens), a réuni un large panel d’entreprises tunisiennes et de clients européens, en collaboration avec le Centre de Promotion des Exportations et le Centre Technique de l’Emballage. L’objectif principal de cette initiative est de renforcer la présence de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés mondiaux, notamment européens.

Le ministre a également annoncé la mise en place d’un programme national pour promouvoir l’huile d’olive tunisienne en 2025. Ce programme comprend diverses actions, telles que la participation à des salons internationaux, l’organisation de rencontres d’affaires bilatérales, des journées commerciales à l’étranger, ainsi que l’invitation de clients internationaux en Tunisie.

“De telles initiatives constituent des occasions essentielles pour explorer de nouvelles opportunités et consolider nos partenariats. Nous devons en tirer parti pour accroître la visibilité de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés les plus compétitifs”, a déclaré le ministre Samir Abid.

 

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L’Italie aux côtés de la Tunisie : Un partenariat stratégique pour un développement durable et partagé

Lors d’une visite à Tataouine, l’ambassadeur d’Italie, M. Alessandro Prunas, souligne la vitalité du partenariat italo-tunisien, illustrée par des projets concrets au service des territoires et des communautés locales.

 «La coopération au développement est au cœur du partenariat solide et historique entre l’Italie et la Tunisie. À travers le soutien aux économies locales, la création d’emplois et la mise en valeur du patrimoine culturel et touristique, notre action vise à répondre de manière concrète aux priorités exprimées par nos partenaires tunisiens. Dans le cadre du Plan Mattei, nous poursuivons cet engagement sur l’ensemble du territoire tunisien, en étroite collaboration avec les autorités locales, afin de générer de véritables opportunités pour le peuple tunisien». C’est par ces mots que l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, M. Alessandro Prunas, a commenté sa visite dans le gouvernorat de Tataouine, effectuée du 13 au 14 avril, en compagnie de la directrice du bureau de Tunis de l’Agence italienne pour la coopération au développement (Aics), Mme Isabella Lucaferri. 

La mission a débuté par une rencontre particulièrement cordiale avec le gouverneur de Tataouine, M. Amir Guebsi. Un échange approfondi sur l’état d’avancement des projets conjoints a permis de confirmer la vitalité de la collaboration bilatérale et d’envisager de nouvelles perspectives de renforcement. «Je suis très reconnaissant au gouverneur Guebsi pour son accueil chaleureux et pour la détermination avec laquelle il accompagne la coopération avec notre pays. Une détermination que j’ai retrouvée chez toutes les autorités rencontrées au cours de cette visite, à commencer par le directeur général de l’Institut national du patrimoine, M. Tarek Baccouche», a déclaré l’ambassadeur Prunas. 

L’ambassadeur a ensuite participé, avec le directeur Baccouche et les autorités locales à l’inauguration officielle du Ksar Ouled Soltane, joyau architectural du sud tunisien restauré grâce à l’engagement de la Coopération italienne. Ayant retrouvé tout son éclat d’origine, ce site emblématique, témoin d’un riche héritage culturel, bénéficiera d’un regain d’intérêt touristique, mais aussi d’un impact économique et socioculturel tangible, aussi grâce à la création d’un espace de vente dédié aux produits locaux issus des Groupements féminins de développement agricole (GDA). 

Ce projet s’inscrit dans le cadre du projet Rinova, une initiative de développement territorial intégré financée par l’Aics et mise en œuvre par la municipalité de Nuoro (dans la région italienne de la Sardaigne) et l’Association Arcs Tunisie, en collaboration avec plusieurs partenaires publics et associatifs, parmi lesquels la municipalité de Tataouine, l’Institut des régions arides (IRA), l’Office de développement du Sud (ODS), l’Institut national du patrimoine (INP) et l’Association Ilef. Un exemple emblématique de la richesse et de la profondeur du partenariat italo-tunisien, fondé sur une coopération étroite entre l’ensemble des acteurs des deux pays, y compris les collectivités territoriales. 

Rinova agit sur plusieurs axes stratégiques, en complément de la valorisation du patrimoine matériel et immatériel: il promeut la durabilité environnementale à travers le traitement et la réutilisation des eaux usées, ainsi que la mise en place d’un système pilote de collecte sélective des déchets; il soutient l’économie locale en accompagnant l’entrepreneuriat féminin et juvénile, ainsi que les filières de production du secteur primaire; il développe enfin des parcours de formation axés sur les enjeux environnementaux, le marketing territorial et la valorisation durable des ressources locales. 

La délégation s’est ensuite rendue à Remada, où un autre programme de la Coopération italienne est en cours, avec un financement assuré par l’Aics. Réalisé par l’Office de développement du Sud, ce projet vise à créer des emplois et des sources de revenus durables pour les communautés rurales, en structurant et en dynamisant la filière de l’élevage. Ce programme revêt une importance stratégique pour la région, où le secteur primaire constitue une ressource essentielle, et représente une véritable opportunité pour améliorer les conditions de vie des éleveurs. 

«Échanger directement avec les bénéficiaires des projets, écouter leurs témoignages et constater sur le terrain les résultats obtenus permet de mesurer concrètement l’impact profond de la coopération italo-tunisienne sur la vie quotidienne de ces magnifiques territoires et communautés. L’Italie et la Tunisie partagent une même vision du développement durable, orientée vers des résultats tangibles au service des populations locales», a souligné l’ambassadeur Prunas. 

Présente en Tunisie de manière ininterrompue depuis la fin des années 1980, la Coopération italienne a de plus en plus élargi et renforcé son action, couvrant des secteurs stratégiques tels que le développement économique et rural, la transition énergétique, la formation professionnelle et la valorisation du patrimoine. 

L’un des projets les plus emblématiques reste le «Programme de création de palmeraies de dattes à Rjim Maatoug», soutenu par la Coopération italienne depuis plus de vingt ans avec un financement total d’environ 24,5 millions d’euros. Ce programme a permis d’aménager près de 2.200 hectares de palmiers dattiers, garantissant un revenu durable à plus de 1.300 familles. 

Dans le cadre du Plan Mattei pour l’Afrique, l’Italie entend renforcer davantage son action à partir de la réalisation du programme Tanit, qui s’articule autour de trois axes clés pour le développement durable de la Tunisie : améliorer l’utilisation des eaux non conventionnelles en agriculture, revitaliser les cultures dans les zones touchées par la sécheresse et créer un centre de formation dans le secteur agricole. 

Pour la période 2025–2027, l’Italie a donc choisi de doubler son engagement en matière de coopération au développement, en mettant à disposition de la Tunisie une enveloppe financière initiale de 400 millions d’euros. «Un engagement aussi significatif, formalisé à l’occasion de la visite à Rome en janvier dernier du ministre Nafti, est la preuve concrète de l’importance que l’Italie accorde au partenariat italo-tunisien. La Tunisie est un pays prioritaire et un partenaire essentiel du Plan Mattei pour l’Afrique, présenté par la Présidente Meloni lors du Sommet Italie-Afrique de janvier 2024. À cette occasion, S.E. le Président Kaïs Saïed nous a fait l’honneur de sa présence, jetant les bases d’un renforcement ambitieux de notre engagement commun pour le développement durable et partagé», a déclaré l’ambassadeur Prunas.

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Sécurité ferroviaire : Rachid Amri mobilise Transtu pour un audit complet du réseau

Le ministre du Transport, Rachid Amri, a donné ses instructions pour la formation d’une équipe de techniciens et de cadres relevant de la Société des Transports de Tunis (Transtu), chargée de dresser un inventaire exhaustif des équipements de signalisation sur l’ensemble du réseau ferroviaire.

Cette équipe d’experts aura pour mission d’évaluer l’opérationnalité de ces équipements et de veiller à équiper l’ensemble de la flotte ferroviaire des systèmes nécessaires pour assurer le contrôle automatique des aiguillages, dans le but de garantir la sécurité de la circulation.

En présidant, mercredi matin, une séance de travail consacrée à l’examen de la situation du réseau ferroviaire de la Transtu, le ministre a souligné la nécessité d’identifier les besoins en formation et en perfectionnement, afin de tirer le meilleur parti de l’infrastructure actuelle, en attendant l’acquisition de nouveaux équipements.

Exprimant sa profonde exaspération face à la recrudescence des accidents sur le réseau du métro léger, Rachid Amri a insisté sur le fait que la préservation des vies humaines et la sécurité des équipements constituent une priorité absolue pour son département.

« La préservation des vies et des biens est, en définitive, une responsabilité partagée, qui incombe à tous sans exception », a-t-il martelé, promettant de prendre les mesures nécessaires pour prévenir de tels incidents, dans le cadre d’une démarche proactive visant à s’attaquer aux causes profondes.

Le ministre a enfin souligné la particularité du transport ferroviaire, qu’il considère comme un baromètre du niveau de développement des nations. Il a ainsi plaidé en faveur d’une approche innovante, capable de concilier efficacité dans le traitement des dysfonctionnements et gestion rationnelle des moyens disponibles.

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Une fonctionnaire municipale suspectée de malversations financières à Kasserine

Le parquet près le tribunal de première instance de Kasserine a autorisé, mercredi, la brigade de recherches de la Garde nationale à placer en garde à vue la receveuse municipale de la commune de Zouhour, soupçonnée de détournement de fonds publics. L’information a été confirmée par le porte-parole des tribunaux de Kasserine et premier substitut du procureur de la République, Imed El Omri, dans une déclaration aux médias.

Cette mesure intervient à la suite d’une visite d’inspection effectuée le 8 avril 2025 par le gouverneur de Kasserine, Ziad Trabelsi, qui avait relevé plusieurs irrégularités au sein de la municipalité de Zhour. Ces constatations ont conduit à la saisine immédiate du ministère public, en raison de soupçons de falsification et de détournement de fonds publics.

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Meurtre à Gabès : 14 personnes arrêtées, les circonstances du drame dévoilées

La Direction générale de la sûreté nationale a annoncé ce mercredi l’arrestation de 14 personnes dans le cadre de l’enquête sur le meurtre d’une jeune femme, survenu le week-end dernier à Gabès.

Selon le communiqué officiel, l’alerte a été donnée par le service des urgences de l’hôpital universitaire de Gabès, signalant l’admission d’une jeune femme grièvement blessée à l’arme blanche au niveau du cou. La victime a succombé à ses blessures peu après son admission.

Les premières investigations ont révélé que l’agression s’est produite dans une maison située dans le quartier de Kazma. La victime aurait été poignardée par une autre jeune femme à la suite d’une altercation ayant dégénéré en échange de violences.

Les recherches ont permis d’interpeller dans un premier temps la principale suspecte, retrouvée en fuite dans une forêt à proximité de Chenini, ainsi que cinq personnes présentes sur les lieux au moment des faits. Sur ordre du parquet, ces six individus ont été placés en garde à vue pour homicide volontaire avec préméditation.

Lors de son audition, la principale mise en cause a reconnu avoir poignardé la victime avec un couteau. L’arme du crime a été saisie, de même qu’une plaquette de comprimés stupéfiants.

Le lendemain, quatre autres individus ont été arrêtés pour avoir aidé la suspecte à fuir, à changer de vêtements et à se cacher dans la forêt. Quatre autres arrestations supplémentaires ont porté à quatorze le nombre total de personnes impliquées.

Après consultation du juge d’instruction, l’ensemble des suspects ont été placés en garde à vue pour homicide volontaire avec préméditation et complicité. Un procès-verbal séparé a été établi pour possession de stupéfiants à usage personnel.

L’enquête se poursuit afin de déterminer toutes les circonstances de ce drame.

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Cité Médicale Les Aghlabides : le projet prend forme à Kairouan

Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat a tenu ce mercredi matin, au siège du département, une séance de travail dédiée au suivi du projet de la Cité Médicale Les Aghlabides à Kairouan, en présence du ministre Salah Zouari.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre d’un cycle de rencontres régulières visant à évaluer l’état d’avancement des établissements et entreprises publics ou à participation publique placés sous la tutelle du ministère.

Au cours de la séance, un exposé complet a été présenté sur les activités récentes de l’établissement chargé du projet. Les participants ont passé en revue les principales étapes de création de cette nouvelle structure, ainsi que les perspectives à court et moyen terme, notamment le lancement de l’étude de faisabilité et la procédure de changement de vocation du terrain attribué à ce projet.

Salah Zouari a insisté sur l’importance d’une coordination étroite entre les différents acteurs concernés pour assurer la réussite de cette initiative stratégique, menée en partenariat avec le ministère de la Santé. Il a souligné que ce projet structurant contribuera au développement des investissements dans les secteurs médical, scientifique et économique.

La réunion a également permis de discuter des prochaines étapes, en particulier l’élaboration des études techniques et des plans d’aménagement relatifs aux infrastructures de base, aux composantes du projet et à sa mise en œuvre concrète.

Ont participé à la séance le chef de cabinet du ministre, le président-directeur général de l’établissement de la Cité Médicale Les Aghlabides à Kairouan, ainsi que plusieurs hauts cadres du ministère.

 

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Fraude et détournement présumés : Transfert du dossier de la commune de Foussana à la justice pour enquête

Le gouverneur de Kasserine, Zied Trabelsi, a décidé de transférer le dossier de la municipalité de Foussana au ministère public, sur fond de soupçons de fraude et de détournement de fonds publics.

Cette décision fait suite à une visite inopinée effectuée mercredi au siège de la commune. Elle intervient également dans un contexte d’irrégularités et de manipulations relevées dans les dossiers relatifs aux autorisations de raccordement aux réseaux d’électricité et d’eau potable, ainsi qu’à la gestion des recettes publiques, indique le gouvernorat de Kasserine dans un communiqué.

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Droits de douane de 245 % : La Chine ignore le jeu tarifaire des États-Unis

Les États-Unis mènent un jeu tarifaire absurde, et la Chine a l’intention de l’ignorer, a déclaré, mercredi, un porte-parole du ministère chinois du Commerce. En réponse à une question concernant les droits de douane de 245 % imposés par les États-Unis sur certains produits en provenance de Chine, le porte-parole a indiqué que les États-Unis avaient instrumentalisé et militarisé les droits de douane de manière irrationnelle. La Chine a réitéré à plusieurs reprises sa position sur les “droits de douane réciproques” américains et ignorera ce jeu tarifaire absurde, a-t-il ajouté. Toutefois, si les États-Unis persistent à porter atteinte gravement aux intérêts de la Chine, celle-ci prendra des contre-mesures fermes et se battra jusqu’au bout.

 

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Honda relocalise la production de la Civic hybride aux États-Unis pour contourner la surtaxe américaine

Le constructeur automobile japonais Honda a annoncé mercredi qu’il allait relocaliser la production de son modèle hybride Civic du Japon vers les États-Unis, en raison d’une surtaxe douanière de 25 % imposée par Washington sur les exportations.

« Nous allons relocaliser la production aux États-Unis, dans notre usine de l’Indiana, et la production cessera dans l’usine de Saitama (Japon) aux environs de juin ou juillet », a déclaré un porte-parole du groupe à la presse.

Cette relocalisation « s’appuie sur la politique de l’entreprise depuis sa création, qui consiste à produire des voitures là où la demande est forte », a-t-il précisé, tout en refusant de lier directement cette décision aux tensions tarifaires.

En 2024, Honda a produit plus d’un million de véhicules sur ses douze sites américains, mais a néanmoins exporté 5 379 voitures depuis le Japon, dont des Civic hybrides.

Ces exportations restent toutefois exposées aux surtaxes douanières américaines de 25 % qui frappent, depuis quelques semaines, les importations de voitures et de pièces détachées automobiles.

À l’instar de Honda, son rival Nissan avait également annoncé, début avril, une révision de ses plans de production aux États-Unis afin de maintenir des volumes « exemptés de droits de douane » et de cesser de commercialiser dans le pays deux modèles de SUV produits au Mexique.

L’annonce de Honda coïncide avec le déplacement à Washington du ministre japonais de la Revitalisation économique, Ryosei Akazawa, chargé de négocier un compromis sur les droits de douane avec les autorités américaines.

Ryosei Akazawa devait rencontrer cette semaine le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, ainsi que le représentant au Commerce, Jamieson Greer.

L’archipel n’a pas réussi à obtenir d’exemption aux surtaxes américaines sur les automobiles, ni à celles sur l’acier et l’aluminium. La surtaxe « réciproque » de 24 % imposée aux produits japonais est, quant à elle, suspendue pour 90 jours, mais le droit-plancher de 10 % demeure en vigueur.

Selon l’institut de recherche nippon Daiwa, l’application des droits de douane « réciproques » américains de 24 % pourrait entraîner une baisse de 1,8 % du produit intérieur brut (PIB) du Japon d’ici 2029.

 

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Un chantier de 32 millions de dinars à l’aéroport Habib Bourguiba

L’aéroport international de Monastir Habib Bourguiba fait actuellement l’objet de travaux de modernisation de ses infrastructures, visant à améliorer la qualité des services offerts aux passagers, pour un coût total de 32 millions de dinars.

Les travaux incluent plusieurs projets majeurs, dont la réhabilitation de la façade du terminal passagers (première phase), le renouvellement de 5 000 m² de plafond suspendu dans les zones d’enregistrement et d’embarquement, ainsi que la remise en état de neuf zones de stationnement pour les avions.

Il s’agit également de la réfection de l’isolation du toit sur une superficie de 17 000 m², du réaménagement de la piste, de la rénovation des toilettes dans les zones publiques, de l’amélioration de l’éclairage dans les aires de stationnement des avions et du renouvellement des équipements de ventilation et de climatisation.

Il convient de rappeler que le gouverneur de Monastir, Aissa Moussa, avait appelé la société TAV, exploitante de l’aéroport, à respecter ses engagements contractuels et à accélérer l’achèvement des travaux, particulièrement à l’approche de la saison du Hajj.

Cette sollicitation est intervenue lors d’une visite sur site effectuée le 27 janvier dernier. Suite à cela, la société TAV a réagi dans un communiqué, affirmant qu’elle “continue de développer l’aéroport et d’améliorer ses installations et services afin de répondre à la demande croissante sur le marché touristique mondial”.

TAV a ajouté qu’elle “s’efforce également de renforcer l’infrastructure existante pour offrir des vols sûrs et confortables aux passagers”. Par ailleurs, elle a démenti les informations circulant sur les réseaux sociaux faisant état d’abus et de violations signalés à l’aéroport.

Ces publications évoquaient notamment de “graves violations” liées au non-respect des normes internationales, mentionnant l’effondrement répété de parties du plafond, un manque d’entretien régulier et des défaillances dans les mesures de sécurité.

 

 

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Migration: La Commission européenne propose d’inscrire la Tunisie dans une liste européenne de pays d’origine sûrs

La Commission européenne a proposé, mercredi, d’inscrire la Tunisie dans une première liste européenne de pays d’origine sûrs. Cette liste comprendrait également le Kosovo, le Bangladesh, la Colombie, l’Égypte, l’Inde et le Maroc, selon un communiqué publié sur le site officiel de la Commission.

« Les ressortissants de ces pays verront leurs demandes examinées dans le cadre d’une procédure accélérée ou à la frontière », précise la même source.

La Commission considère que les pays candidats à cette liste répondent, en principe, aux critères d’un pays d’origine sûr, dans la mesure où ils s’engagent à mettre en place des institutions stables garantissant la démocratie, l’État de droit, les droits humains et la protection des minorités.

Un pays candidat peut toutefois être exclu dans trois cas : en cas de violence indiscriminée liée à un conflit, s’il fait l’objet de sanctions du Conseil de l’Union européenne, ou si son taux de reconnaissance des demandes d’asile dans l’UE dépasse 20 %.

La proposition de la Commission repose sur une analyse de l’Agence de l’Union européenne pour l’asile, ainsi que sur d’autres sources, dont les informations fournies par les États membres, le HCR et le Service européen pour l’action extérieure (SEAE).

La liste pourra être élargie ou révisée au fil du temps. Des pays pourront en être suspendus ou retirés s’ils ne remplissent plus les critères requis.

La Commission souligne toutefois que la désignation comme pays d’origine sûr n’offre aucune garantie de sécurité pour tous les ressortissants. Les États membres doivent procéder à une évaluation individuelle de chaque demande, qu’elle provienne ou non d’un pays considéré comme sûr.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une proposition de la Commission européenne visant à accélérer la mise en œuvre de certains volets du Pacte européen sur la migration et l’asile, adopté l’an dernier et qui doit entrer en vigueur en juin 2026.

La proposition suggère d’anticiper deux éléments clés du règlement relatif à la procédure d’asile, afin d’aider les États membres à traiter plus rapidement et efficacement les demandes jugées très probablement infondées.

Le Pacte sur la migration et l’asile constitue un système commun de gestion des migrations à l’échelle de l’Union européenne. Il comprend notamment un nouveau règlement sur la gestion de l’asile et des migrations, ainsi qu’un règlement sur la procédure de filtrage aux frontières extérieures de l’Union, selon le Conseil de l’Europe.

 

 

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Tribune – Jerba en péril : plaidoyer pour la sauvegarde de Lella El-Hadhrïa

L’objet de cet écrit concerne le devenir de Jerba, l’île qui est en perpétuelle évolution, et l’examen du problème relatif au sujet du fameux site de Lella El-Hadhrïa qui risque d’être livré au dam de tout le monde, à l’usure et à la rapine !

La réalisation de ce mégaprojet se traduira par des agressions abominables d’un bien précieux tout autant rare et fragile, le site naturel et magnifique de Lella El-Hadhrïa. Sachant que Jerba, sur laquelle s’abat depuis des décennies, une véritable malédiction qui ne cesse de ravager à vue d’œil le patrimoine de l’île, l’on se souvient des intéressantes études sur l’île, présentées par le professeur Paskoff.

Ce géographe spécialiste a maintes fois, signifié avec d’autres géographes leur anxiété, quant au mal qui ronge affreusement l’île et son écologie ; un mal qui a transformé le littoral et certains sites maritimes en une usine de tourisme. Ce même mal a modifié un bon nombre de sites historiques et il a défiguré moult paysages culturel et naturel et toute la campagne de Jerba.

Parmi ces sites citons au nord, Rass-Ermal qui est un site lacéré avec un soin remarquable ; au sud Borj El-Gastil en ruine, Bin El-Widen près d’El Kantara, encore un site phagocyté … sans oublier pour autant les rivages de la partie occidentale de l’île, comprise entre Méllita, Sidi Jemour et Ajim.

Quant à la région côtière de Lella El-Hadhrïa et son lac préhistorique d’Ofar qui était jusqu’ici relativement épargnée, vierge et sans encombrement, elle sera probablement très prochainement entamée par la réalisation de ce mégaprojet décidée par les lobbys !  Ces décideurs qui veulent réaliser ce projet gigantesque, vont à l’encontre de la volonté du peuple et des droits des citoyens qui veulent décider de leur destin loin de la main-mise de groupes d’intérêt, dont l’objectif essentiel est d’inclure, comme un vil produit, des richesses naturelles, dans le circuit marchand.

Les citoyens de l’veulent s’engager dans la voie d’édifier sans détruire et d’épargner toutes les valeurs. D’ailleurs tout le monde s’interroge sur l’opportunité de réaliser un tel projet dans le contexte actuel. D’autant plus que l’île subit de nos jours une crise économique aigue qui a provoqué la fermeture d’une vingtaine d’hôtels.

Commises par myopie, ces erreurs relèvent de fautes gravissimes incompatibles avec le bon sens, contrariant un sentiment collectif extrêmement fort.

Que l’on sache que l’île de Jerba est d’ores et déjà saturée. L’élargissement de l’infrastructure hôtelière serait une grave et grande erreur, d’autant que les pouvoirs publics n’ont pas anticipé l’augmentation exponentielle de la consommation générale sur l’île : des coupures continuelles d’eau, des pannes d’électricité permanentes et toujours l’absence de traitements des ordures ménagères, sans parler du rejet des eaux usées dans la mer et dans la nature…

Notre île orpheline connait une terrible défiguration due à la corruption endémique, à l’urbanisation pléthorique et à la spéculation sans nom et sans frein, des phénomènes qui ont effacé les traces d’un important patrimoine naturel et culturel irremplaçable. Patrimoine qui est à la fois l’étrier et l’allié de notre tourisme.

L’absurde sophistication de l’île de Jerba l’a transformé en une terre de monoculture. Cette terre a pris alors l’aspect d’une terre en décomposition dans son linceul de béton !

L’angoisse est d’autant plus vive qu’il y a urgence à préserver Jerba et à sauver son littoral, à éliminer le projet de Lella El-Hadrïa. La campagne est déjà entamée et tous ses sites naturels et culturels sont pour la plupart, rétrécis, étriqués, disloqués et mis en pièces par des promoteurs et par quelques maraudeurs insensibles à l’avenir de l’environnement et à la pérennité du charme et l’exotisme de l’île des Lotophages.

Le temps est venu pour que responsables et élus locaux saisissent que l’on ne peut, dans un Etat de droit, construire l’avenir du pays et en l’occurrence l’île de Jerba, en laissant phagocyter ses sites, en humiliant sa culture et en écartant ses défenseurs et sa population, des centres de décision.

Il n’est pas de mauvaise augure de prévenir que tous les actes irréfléchis et périlleux, comme la réalisation de ce futur mégaprojet, sont porteurs de graves conséquences.

Conséquences qui ont déjà été, comme nous l’avons signalé plus haut analysées et étudiées par des spécialistes avérés. Des spécialistes à l’autorité scientifique reconnue comme le professeur Paskoff, ou des universitaires de compétence affirmée comme Mongi Bourgou, Kassah, Omar Oueslati, MassaoudYamoun et bien d’autres, ont insisté dans leurs études sur le fait que la réalisation de ce projet funeste se traduira par un fiasco écologique gravissime. Tous les insulaires sont du même avis que la mise en chantier de ce mégaprojet, sera un désastre qui gommera inéluctablement le beau site lacustre préhistorique exceptionnel, et conséquemment effacera le dernier poumon vert de Jerba, l’île où la culture et toutes les valeurs qui sont selon le professeur S. Tlatli  » «balayées par la folie d’un monde soumis aux impératifs de la vitesse, de la rentabilité, des loisirs débridés, de l’appât des sacro-saintes devises »

Il faut tenir compte du fameux discours prononcé au Parlement, par Monsieur le Député de l’île où il a exprimé son opposition totale, jugeant le projet de Lella El-Hadhrïa tout autant négatif que ruineux pour l’île, pourtant classée au patrimoine culturel mondial protégé, l’avons-nous oublié ? De plus l’île a été classée une des meilleures destinations touristiques mondiale.

L’on n’ignore pas que ce mégaprojet a déjà fait l’objet de controverses par le passé attirant particulièrement l’attention du Chef de l’Etat de l’époque.

Ce sont des libertés et de la démocratie dont le peuple de l’île se réclame pour résister au vandalisme, à la rapine et à la barbarie, avec l’objectif d’apporter au drame de l’île une solution juste et humaine.

Telle doit être la préoccupation de chacun de nous autochtones et immigrés, celle qui approche du but, celui qui apporte à la problématique de l’île, des solutions adéquates et rationnelles, de sorte que profanateurs, corrompus et prédateurs des richesses de la Nation, soient condamnés et sévèrement punis, afin que soient supprimées toutes formes de diabolisation suscitant l’inquiétude et l’abjection.

Dans ce monde perplexe et agité, les citoyens doivent connaitre la Justice, afin qu’ils vivent, sous les lois respectées de la République, quiets dans la concordance, égaux et heureux.

Au terme de ce travail, je conclus en disant que Jerba a besoin du courage d’hommes sincères, capables d’appliquer, pour le bonheur de tous, une série de mesures correctives de nature à préserver la pérennité de la qualité de la vie et de l’environnement. Il va sans dire que l’espoir de sauvegarder Jerba est lié à la volonté de femmes et d’hommes épris de démocratie. Volonté qui peut aider l’île à devenir une terre touristique à dimension humaine, réconciliée avec son écologie, et en l’occurrence, avec son environnement propre et préservé au milieu d’une nature saine.

Kamel Tmarzizet

Kamel Ben Yaghlane

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Dissolution des bureaux fédéraux de la FTT et de la FTBB : Et maintenant ?

Après une longue attente, ces deux fédérations changent de direction. Mais que va-t-il se passer maintenant dans les autres fédérations ?

Les bureaux fédéraux de la FTTennis et de la FTBBall ont été dissous par le ministère des Sports conformément aux règlements  en vigueur. 

Ce n’est pas le cadre pour  entrer dans les détails des raisons qui ont poussé la tutelle à agir de cette façon, mais une chose est sûre, ces dissolutions (qui n’ont pas les mêmes causes à vrai dire) ont secoué la scène sportive. Ce ne sont pas deux petits événements. Au contraire, l’enjeu et les répercussions sont assez considérables. Deux bureaux provisoires ont été désignés et ont déjà commencé à travailler. Mais on reste sur notre faim pour l’avenir immédiat avec des questions brûlantes : y a-t-il d’autres fédérations qui vont connaître le même sort? Et si oui, quand?

Il n’y a pas que cela qui mérite des réponses pour être rassuré. Il y a, au fait, la fameuse loi des structures sportives qui tarde à paraître même si on parle du mois de juin comme date officielle. Cette loi va décider de l’avenir des fédérations sportives y compris celles concernées par une probable dissolution pour dépassements et mauvaise  gestion.

Une fois promulguée, cette loi va obliger toutes les fédérations sportives à mettre à jour leurs statuts de base au niveau du fonctionnement et des modes de gouvernance et de contrôle, puis à tenir des élections sur de nouvelles règles (attributions, mode de scrutin qui reste un point non encore tranché, nombre de mandats…).

Le mois de juin devrait être la bonne date pour renouveler les bureaux fédéraux des fédérations, mais ça peut prendre un peu plus de temps, si la loi des structures sportives traîne encore. Ces bureaux fédéraux sont, rappelons-le, en situation irrégulière hormis la FTF. Ils ont dépassé le mandat légal de 4 années et ont obtenu une dérogation pour gérer les affaires de leurs sports jusqu’au  mois de juin (fin de la saison sportive). Le Cnot est aussi bloqué par ce flou général car on doit avoir un nouveau comité exécutif élu au cours de  l’année qui suit les Jeux olympiques.

On n’a pas de réponse à ce sujet, mais on sait une chose : les fédérations sportives et le Cnot vont prendre un vrai coup de neuf avec le départ (enfin!) de maintes personnes qui ont spolié la scène sportive durant des années. Quand exactement? On devra encore attendre.

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