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Nord-ouest : précipitations modérées et rafales de vent jusqu’à 91 km/h

Au cours des dernières 24 heures (de 7h du lundi 31 mars à 7h du mardi 1ᵉʳ avril), des précipitations éparses ont été enregistrées dans plusieurs régions du nord-ouest, avec un cumul maximal de 9 mm à Aïn Draham, selon un bulletin de suivi publié par l’Institut national de la météorologie (INM).

L’INM précise que les cumuls de pluie n’ont pas dépassé 1 mm dans plusieurs localités, notamment Barrage Bou Hertma, Balta Bou Aouane, Bou Salem, Fernana, Béja (station et sud), Gaâfour, Siliana et Sidi Bourouis. Dans d’autres zones, les précipitations ont atteint 2 mm, notamment à Barrage Barbara, Keblatt, Medjez el-Bab, Aïn Bousaadia et la station de Oued Zarga. À Beni Mtir et Tabarka, les quantités relevées ont atteint 4 mm.

Par ailleurs, l’institut a signalé des rafales de vent particulièrement fortes, atteignant 91 km/h à Kasserine, 80 km/h à Bizerte et Tunis-Carthage, 72 km/h à Enfidha et 70 km/h à Nabeul. Des vitesses de 67 km/h ont été enregistrées à Monastir et Zaghouan, 57 km/h au Kef et 56 km/h à Béja, Siliana, Gafsa et Tataouine. À Sidi Bouzid et Gabès, les vents ont soufflé à 56 km/h.

L’INM continue de suivre l’évolution des conditions météorologiques et appelle à la vigilance, en particulier face aux vents forts pouvant perturber le trafic maritime et les activités en plein air.

 

Intérêt présidentiel au secteur sportif : Le cadre juridique et les infrastructures de base vont de pair

Le sport est un secteur qui a permis de procurer à la Tunisie de nombreuses satisfactions à l’échelle aussi bien régionale qu’internationale grâce à l’émergence, régulièrement, de champions ayant réalisé des performances remarquables et hissé haut le drapeau national.

La Presse — Convaincu des bienfaits des différentes disciplines sportives avec des répercussions hautement positives aux divers niveaux, le Président de la République ne cesse d’accorder un intérêt majeur au sport en multipliant les annonces destinées à remettre ce domaine sur les rails afin qu’il avance résolument vers le progrès.

Il ne faut pas oublier, en effet, que ce domaine offre de nombreux créneaux vers le développement dont, bien évidemment, celui d’ordre purement sportif, mais aussi sur le plan sanitaire, social et économique sans oublier le rayonnement et le sentiment de fierté que cela procure aux citoyens, toutes catégories sociales confondues, et dans toutes les régions du pays.

C’est dans cet esprit que le Chef de l’Etat a montré, en recevant, tout récemment, le ministre de la Jeunesse et du Sport, Sadok Mourali, qu’il est déterminé à rectifier le tir à propos des différents volets, en l’occurrence les infrastructures de base et le cadre juridique des structures sportives.

C’est qu’il a mis à l’index le caractère bâtard de ce cadre qui se caractérise par le flou et l’opacité dans le sens où il n’est ni professionnel ni amateur ce qui le rend plein d’ambiguïtés ouvrant la porte à tous les abus, dépassements et aux diverses formes de corruption, d’où l’insistance du Président Kaïs Saïed à dépasser le système actuel, qui n’est plus acceptable, et à ce que les nouvelles législations en la matière soient marquées par une transparence totale.

C’est dire qu’il est impératif de revoir certaines lois régissant le déroulement des activités de certaines disciplines dont notamment le football, qualifié de sport-roi, en vue de mettre fin au grand nombre de litiges dus à des textes, parfois contradictoires, sans oublier les menaces de recours à l’arbitrage étranger avec tout ce que cela implique comme entrave au déroulement normal et fluide des compétitions nationales.

D’ailleurs, lors d’une sortie précédente, il y a, à peine une année, le Président de la République avait évoqué ce point en indiquant que celui qui «se cache et tente d’influencer, même en dehors des structures officielles, les choix des fédérations et de leurs présidents en concluant des alliances suspectes, ne peut se dérober à ses responsabilités». 

Passant au volet des infrastructures sportives, le Chef de l’Etat a déploré la dégradation de bon nombre d’installations sportives dont notamment la cité olympique d’El Menzah et  le stade Zouiten, pour ne citer que ces deux cas flagrants, ce qu’il a imputé, non uniquement au manque d’entretien et de sauvegarde mais, également, à une planification préalable visant à mettre la main sur ces espaces.

Puis, exprimant sa volonté de mettre un terme à ces anomalies, le Président de la République a précisé en substance que «ceux qui ont organisé cela doivent être tenus pour responsables sans oublier d’exiger des redditions de comptes à ceux qui retardent le lancement des projets et qui doivent, par conséquent, subir les sanctions prévues par la loi».

En tout état de cause, il  convient de rappeler que la Tunisie regorge de champions capables de hisser haut le drapeau national lors des grandes manifestations sportives internationales et régionales pour peu qu’on les dote des infrastructures de base et autres législations appropriées adéquates.

Aïd el-Fitr : Quand les pétards et les feux d’artifice jouent les trouble-fêtes

L’utilisation des pétards et des feux d’artifice peut entraîner de graves blessures, allant de la brûlure à l’amputation, en passant par des atteintes aux yeux. La manipulation de jouets interdits à l’importation n’est pas sans risques.

La Presse — A chaque approche de l’Aïd el-Filtr, des milliers de pièces de pétard de contrebande sont saisies par les services de la Douane tunisienne. Tous les moyens sont bons pour les trafiquants pour faire écouler cette marchandise prohibée. En septembre 2023, et à titre d’exemple, des agents de la Garde nationale stationnés à la station de péage de Hergla (Sousse) ont pu saisir 18 mille unités de pétard dissimulées dans une ambulance en provenance d’un pays voisin. La valeur des pétards saisis a été estimée à 148 mille dinars.

Douane tunisienne : saisie de milliers d’unités de pétards

Pour cette année, le porte-parole de la Douane tunisienne, Chokri Jabr, a mis l’accent sur l’évolution des activités de la contrebande des pétards, des feux d’artifice et des jouets pour enfants durant le Ramadan. Entre les mois de janvier et de février, les services de la Douane ont pu saisir de grandes quantités de marchandises de contrebande d’une valeur de 34 millions de dinars. Les contrôles douaniers des unités de charge aux ports de Radès, de Sousse et de Sfax ont ainsi permis, durant le mois de mars 2025, la saisie de 12 mille jouets interdits d’importation, citant à ce titre les jouets ressemblant aux armes à feu.

Le porte-parole de la Douane a informé qu’en janvier, plus de 42 mille jouets pour enfants interdits d’importation avaient été saisis au port de Radès dont des pistolets lanceurs de boules et pistolets à laser et 12 mille au port de Sousse, ajoutant que les opérations menées par les services douaniers ont aussi permis la saisie de 360 mille pièces de pétards à Skhira, 144 mille pièces à Gabès et 37 mille à Regueb (Sidi Bouzid). Il a, à ce titre, appelé les familles à plus de vigilance en raison du grand danger que représentent les pétards et ces jouets de contrebande sur la santé des enfants.

Le ministère de la Santé mise sur la sensibilisation des parents

À ce titre, le ministère de la Santé a mis en garde, dans un communiqué, contre l’achat de jouets dangereux vendus sur les marchés parallèles. Il a alerté sur les risques de blessures graves (coupures, brûlures, allergies) et les dommages aux yeux, en particulier avec les armes en plastique et les pointeurs laser, pouvant aller jusqu’à la cécité. Certains jouets peuvent aussi causer des intoxications en raison de substances nocives.

Les parents sont appelés à privilégier des jouets adaptés à l’âge de l’enfant et achetés dans des circuits officiels, tout en surveillant leur utilisation. Le ministère déconseille particulièrement les pétards et les armes en plastique et recommande d’agir rapidement en cas d’accident. Enfin, le ministère de la Santé insiste sur la sensibilisation des familles aux dangers des jouets non conformes et sur l’importance de suivre les instructions d’utilisation.

L’Observatoire pour la protection des droits de l’enfant : éviter les feux d’artifice et les jouets dangereux  

L’Observatoire d’information, de formation, de documentation et d’études pour la protection des droits de l’enfant relevant du ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées s’est joint à son tour à cette campagne de sensibilisation en soulignant dans un communiqué publié le 28 mars que le jour de l’Aïd devrait être «une occasion de joie et de bonheur et de renforcement des liens familiaux et de solidarité sociale».

L’observateur appelle en ce jour de fête à éviter les feux d’artifice et des jouets dangereux qui représentent une menace sérieuse pour la sécurité des enfants et peuvent entraîner des blessures graves et même des handicaps permanents, et de choisir des jouets conformes aux spécifications sanitaires et légales.

Il importe de rappeler que l’importation, la production et la commercialisation des feux d’artifice et des pétards sont interdits en Tunisie, selon les articles 386/387/388/389 se rapportant aux délits de première, deuxième et troisième classe, du Code des douanes. Les délits peuvent être sanctionnés par des amendes et des peines d’emprisonnement, la confiscation des marchandises de fraude, la confiscation des moyens de transport, la confiscation des objets ayant servi à masquer la fraude.

L’Aïd Esseghir à Kairouan : Ambiance festive et réconciliation

Les derniers jours du mois de Ramadan ont été vécus, à Kairouan, dans une grande effervescence, notamment dans les souks, dans les mosquées et surtout à Sidi Sahbi qui ont reçu la visite d’un grand nombre de citoyens venus d’autres gouvernorats et ayant pris l’habitude de passer la Nuit du Destin à Kairouan.

La Presse — Olfa Ammari, originaire de Mahdia, est venue avec tous les membres de sa famille, et ce, pour circoncire son garçon Samir au mausolée du Barbier,  porté en triomphe au son d’une musique traditionnelle.

Voici son témoignage: «Nous aimons énormément l’ambiance magique de la Cité Aghlabide pendant les veillées ramadanesques, d’une part pour son côté spirituel et religieux, d’autre part pour la beauté de ses monuments historiques. De la majestueuse mosquée Okba-Ibn Nafaâ avec ses magnifiques colonnes de marbre et ses admirables sculptures, de la couleur ocre de ses remparts, de l’élégante mosquée du Barbier, de  l’impressionnant site des Bassins des Aghlabides avec les moellons arrondis, du patrimoine architectural des anciens souks et du charme des ruelles de la médina avec ses vieilles portes à clous, la ville d’Okba n’en finit pas de se raconter et de se révéler à tous les  visiteurs».

Par ailleurs, durant les trois jours précédant l’Aïd Esseghir, beaucoup de  mères  de famille ont préparé des pâtisseries traditionnelles dont le makroudh, le bachkoutou, la ghraïba et la zouza qui demeurent accessibles aux couches populaires…

Quant aux familles aisées, elles préparent les baklawas, les cornes de gazelles, les petits fours, etc.

Et juste la veille de  l’Aïd, au soir, la plupart des femmes commencent à préparer la mloukhia à feu très doux, qui sera prête pour le lendemain pour être servie au déjeuner, car elle est considérée comme porte-bonheur de par sa couleur verte.

Le soir, on se contente d’un plat léger, à savoir les hlalems, avec de la viande d’agneau.

A côté de cela, le jour de l’Aïd, on commence par aller dans les différentes mosquée pour la prière de l’Aïd, puis par la visite du cimetière pour se recueillir auprès des défunts, suivi ensuite par la visite des parents et des proches pour présenter ses vœux de bonne fête et pour échanger les pâtisseries.

Il va sans dire que ces rencontres favorisent les réconciliations et les retours d’affection dans une époque où les gens n’ont plus le temps de se rencontrer.

Ainsi, à l’occasion de l’Aïd, on est étonné puis ravi de la visite inattendue ou le coup de fil d’un parent demeuré longtemps sans nouvelles…

Les jouets des uns et les tablettes des autres

Toujours à l’occasion de l’Aïd, les parents prennent d’assaut les étalages de jouets bon marché, à savoir les poupées, les pistolets, les ballons, les toupies, les dominos, les jeux éducatifs, etc. Mais dans les quartiers résidentiels, les adolescents ne fêtent l’Aïd qu’avec les tablettes et les smartphones, comme nous le confie Wael A. 17 ans : «Comme c’est l’Aïd et que c’est les vacances, j’aime bien jouer avec mes amis sur ma tablette : Free Fire, Roblox, Fortnite, Mine Craft. J’apprécie également les jeux de cartes Potreman ou les hand spinners…».

Son ami Samir H., renchérit : «Moi, je préfère m’isoler pendant de longues heures dans ma chambre afin de jouer sur ma playstation Call of Duty, Apex Legenar (ce sont des jeux de tir à la première personne), Elden Ring, FC 25 (un jeu de football), etc. Ces jeux d’action et d’aventure m’ont appris la patience et m’ont aidé à développer mon intelligence et à savoir prendre les bonnes décisions… Et puis cela me procure beaucoup de suspense et de satisfaction».

Par ailleurs, enfin d’après midi, les cafés sont bondés et les femmes accompagnent leurs enfants aux différents manèges de la ville. Et cette frénésie festive ne s’estompe qu’à la tombée de la nuit, cédant la place à des rues presque vides aux antipodes des veillées ramadanesques si animées.

Fatma ZAGHOUANI

Villages SOS d’enfants : Les bonnes raisons pour leur faire don !

Qui ne connaît pas SOS villages d’enfants, présente, sous nos cieux, depuis bien longtemps?! Certes, tout le monde sait ce qu’elle entreprend pour des milliers d’enfants sans soutien familial, voués à l’abandon et le plus souvent exposés à tous les dangers de la rue.

La Presse — Qu’en sait-on réellement? Une ONG caritative à but non lucratif, à caractère social et non religieux, étant communément appelée «Enfants de Bourguiba», ceux qui sont, dés leur jeune âge, privés de leurs parents ou qui n’en ont pas pour diverses raisons. Fondée en 1981, suite à un accord conclu avec le gouvernement, SOS villages n’a jamais eu le vent en poupe. Elle totalise quatre villages SOS à Gammarth, à Siliana, à Mahrès et à Akkouda, outre deux bureaux affiliés situés à El Ala à Kairouan et Hassi El Frid à Kasserine.

Un appel à l’aide maintes fois lancé

Faute de communication et de médiatisation, cette organisation était, et l’est encore, méconnue, bien qu’elle agisse pour la bonne cause et mette en avant l’intérêt supérieur de l’enfant. Toutefois, on lui attribuait, autrefois, tous les qualificatifs subjectifs fondés sur des idées reçues, pointant du doigt ses positions pour avoir parrainé des enfants supposés «naturels» et dont l’identité biologique n’est pas cernée. Ces petits enfants-victimes de la vie étaient stigmatisés. Or, ceci n’était, alors, que de vieux préjugés déjà remis en cause et faussés par une réalité SOS perceptible et bien étayée. Sous-estimés, son dévouement et ses actions furent, malheureusement, enfermés dans des stéréotypes figés. 

Et pour cause, son combat humaniste pour la réintégration sociale des enfants sans soutien n’a pas été beaucoup apprécié. Son appel à l’aide, maintes fois lancé, semble être tombé dans l’oreille d’un sourd. Alors que ses ressources se sont souvent limitées à des donations volatiles et faibles contributions citoyennes. «L’Etat ne contribue qu’à hauteur de 2,5 millions de dinars, en guise de subvention annuelle. Le reste provient des dons et des participations des Tunisiens..», nous indique Mohamed Megdiche, président de l’Association tunisienne des villages SOS d’enfants, lors d’une récente soirée de sensibilisation à Tunis, destinée à faire connaître ses interventions auprès du large public. Journalistes, acteurs, artistes, influenceurs et bien d’autres célébrités tunisiennes sont aussi de la partie. «Ils étaient tous là pour nous aider à faire entendre notre voix», a-t-il ajouté.

Quel message, quel objectif ?

Car, on ne connaît pas à juste valeur l’apport de ces villages SOS-Tunisie et encore moins l’ampleur du rôle qu’ils continuent à jouer pleinement pour le grand bonheur des enfants et les foyers et familles intégrés dans la communauté. Il est ainsi question de réviser nos comptes, réévaluer le parcours de cette ONG et changer de regard à son égard.

Animée sous le slogan «Lammat el Khir», cette soirée vise à véhiculer un message clé : «On doit se rendre compte que tout enfant sans soutien et livré à lui-même constitue potentiellement un délinquant criminel. C’est pour cela que chacun de nous devrait faire de son mieux pour leur prêter main- forte et les tirer du néant. Parfois, seulement un dinars versé à leur profit pourrait changer beaucoup de choses», plaide M. Megdiche. Parrainant un enfant est de nature à lui rendre le sourire et lui donner une seconde vie. Et voilà qu’un petit geste si généreux compte.

L’Association tunisienne des villages SOS d’enfants a, aujourd’hui, le mérite d’être pionnière dans la défense de la cause humaine : la protection des enfants sans soutien et leur prise en charge, dans un cadre familial équilibré. «On prend en charge, actuellement, plus de 5.500 enfants sans soutien ou menacés, à l’échelle nationale. Mais, on est encore loin de l’objectif idéal, puisque près de 30 mille enfants sont aujourd’hui en danger», révèle le président de ladite association. Il a appelé les Tunisiens à s’engager pour mieux investir dans ces enfants, et puis aider à former une génération éduquée et plus équilibrée.

Un modèle d’accueil familial

Aujourd’hui, ce modèle d’accueil familial a révolutionné le sens de la charité et du bénévolat au profit d’autrui, redéfinissant une nouvelle culture de soutien et de solidarité, doublée de responsabilité partagée et d’engagement à donner pour sauver une vie et lui favoriser la chance de grandir et de s’épanouir. «On accueille dans nos villages SOS les enfants dont l’un des parents ou les deux sont morts, détenus ou qui se sont montrés irresponsables. Ceux ayant perdu la prise en charge parentale ou qui risquent de la perdre, on tient, dans ce cas, à leur offrir l’opportunité de vivre au sein d’une nouvelle famille qui deviendra la leur. On les soutient, en leur assurant les conditions sociales favorables à poursuivre leurs études, bénéficier des soins et mener une vie sereine », explique-t-il.

D’ailleurs, lit-on sur le site de l’association, «chaque enfant habite dans une maison qui est la sienne, a besoin d’une mère pour prendre soin de lui, grandit avec des frères et sœurs, dans un environnement propice à son épanouissement que nous appelions village». Il y a lieu de plaider pour cette cause et lui mobiliser autant de fonds, surtout que le budget SOS demeure insuffisant pour prendre en charge plus d’enfants. Faire don pour faire vivre un enfant relève d’une culture d’assistance et d’un engagement communautaire effectif. «En Allemagne, 2,6 millions d’enfants sans soutien bénéficient d’une prise en charge intégrale au sein des villages SOS, ce qui dénote une saine culture de protection de l’enfance menacée», compare M. Megdiche.

Il y a quelque jours, ladite association a sollicité les Tunisiens à faire don de la zakat el-fitr, fixée cette année à 2 dinars, au profit des villages SOS d’enfants, et ce par SMS au numéro 85510. Selon un récent communiqué, les fonds collectés, faut-il le noter, seront utilisés pour des programmes d’accueil et de protection des enfants, le développement de l’infrastructure des 4 villages précités et la reconstruction de celui de Siliana. Somme toute, l’association compte atteindre 8 mille enfants, avec en toile de fond leur prise en charge en termes de subsistance, d’éducation, mais aussi d’ordre psychologique et social.

Pourquoi – Plus on avance, plus c’est déprimant

La ville est de plus en plus sale et polluée, non seulement par les déchets et les ordures mais par une infrastructure de plus en plus défaillante. Il n’y a qu’à faire un tour du côté de la rue El Djazira pour s’en rendre compte. Cela fait vraiment mal au cœur en voyant ces bâtiments qui menacent de s’effondrer à tout moment sur les passants, ces trottoirs défoncés où marcher devient un exercice de haute voltige sans compter l’état des chaussées. A cela, il faut ajouter, le mauvais temps et vous voilà dans un cercle déprimant et lugubre.

N’y a-t-il pas moyen de mettre un peu plus de gaîté dans ces endroits ?

Décryptage de la baisse du taux directeur : Une relance sous conditions ?

Le 26 mars 2025, la Banque centrale de Tunisie (BCT) a annoncé une réduction de son taux directeur de 50 points de base, le faisant passer de 8 % à 7,5 %. Cette décision, effective dès le 27 mars, vise à soutenir la relance économique dans un contexte de ralentissement de l’inflation. Reste à savoir si cette mesure sera suffisante pour relancer la croissance et atténuer les déséquilibres macroéconomiques du pays. Qu’en pensent les spécialistes ?

La Presse — Depuis le début de l’année 2025, l’inflation en Tunisie a montré des signes de ralentissement, atteignant 5,7 % en février. Par ailleurs, la croissance économique s’est établie à 2,4 % au quatrième trimestre de 2024, portée principalement par les secteurs des services et de l’agriculture. Cependant, le déficit courant s’est creusé à 1,654 milliard de dinars (0,9 % du PIB) en février 2025, principalement en raison d’un déficit commercial plus marqué.

Réactions des économistes et experts

La décision de la BCT a suscité de nombreuses réactions parmi les experts économiques tunisiens. Mohsen Hassan, économiste et ancien ministre du Commerce, estime que cette mesure enverra un signal positif aux investisseurs, en réduisant le coût des financements et en stimulant la croissance économique. Il ajoute que « cette baisse permettra aux entreprises d’accéder à des crédits moins coûteux, ce qui encouragera les investissements productifs et l’emploi ».

De son côté, Ridha Chkoundali, professeur en sciences économiques, juge cette réduction du taux directeur « importante mais tardive et insuffisante ». Il soutient que bien qu’elle puisse améliorer la situation financière des entreprises et des ménages, une réduction plus significative aurait été préférable pour relancer réellement l’économie.

L’économiste Ezzedine Saïdane partage un avis nuancé. Selon lui, « la baisse du taux directeur est une mesure attendue et nécessaire, mais elle doit s’accompagner de réformes structurelles pour être pleinement efficace. Sans une amélioration du climat des affaires et une stabilisation des finances publiques, l’impact de cette réduction pourrait rester limité ».

«La décision du Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT) s’inscrit dans une politique d’ajustement progressif. Cette mesure vise à permettre à la BCT de maîtriser les prix tout en créant les conditions nécessaires au bon fonctionnement de l’économie », a déclaré l’analyste économique et financier, Bassem Ennaïfar

Effets sur l’investissement et la consommation

La baisse du taux directeur devrait encourager les entreprises à emprunter à des conditions plus favorables, stimulant ainsi l’investissement et l’emploi. Selon Hachemi Alaya, analyste financier, « une réduction du coût du crédit est bénéfique pour le tissu économique, en particulier pour les PME, qui peinent souvent à accéder au financement ».

Par ailleurs, la BCT a également abaissé le taux minimum de rémunération de l’épargne à 6,5 %, ce qui pourrait décourager l’épargne et favoriser la consommation. Cela pourrait avoir un effet stimulant sur la demande intérieure, bien que certains analystes, comme l’économiste Moez Joudi, alertent sur le risque d’une pression accrue sur la liquidité bancaire : « Moins d’épargne signifie moins de ressources pour financer l’investissement bancaire, ce qui peut à terme nuire à la croissance ».

Avec conditions !

La question clé reste de savoir si cette mesure sera suffisante pour relancer la croissance et atténuer les déséquilibres macroéconomiques du pays. Abdelkader Boudriga, spécialiste en finance et en banque, souligne que « cette décision est une étape, mais elle doit être suivie d’autres réformes, notamment en matière de fiscalité et d’amélioration du climat des affaires ».

Pour résumer les réactions de tous ces spécialistes en économie et en finance, on dira que la baisse du taux directeur par la BCT représente une tentative de relance économique en Tunisie, mais son efficacité dépendra de plusieurs facteurs. Si elle est bien accueillie par les investisseurs et les entreprises, son impact réel ne pourra être mesuré que dans les mois à venir, en fonction des évolutions du marché et des politiques économiques mises en place.

Approche économique : Réinventer la Tunisie avec un modèle sur mesure

Face aux défis économiques actuels, la Tunisie doit adopter un modèle économique dynamique et durable. Selon les experts, plusieurs axes stratégiques sont à privilégier pour assurer une croissance inclusive et résiliente.

La Presse — Cela fait près de deux décennies que la Tunisie traverse une période de mutations économiques profondes, marquée par des défis structurels et des opportunités de croissance à saisir. Face à ces défis, le pays doit impérativement repenser son modèle économique pour assurer un développement durable et inclusif. Quel modèle économique conviendrait alors le mieux à la Tunisie d’aujourd’hui ?

Les limites du modèle actuel

Depuis son indépendance, la Tunisie a connu plusieurs phases économiques. On a commencé par une économie dirigée dans les années 1960, ensuite un libéralisme encadré dans les années 1970-1980, puis une ouverture progressive au marché dans les années 1990-2000. Cependant, ces réformes n’ont pas permis de résoudre certaines failles structurelles. Et qui dit failles dit chômage élevé, notamment chez les jeunes diplômés, malgré un taux de scolarisation élevé, un déficit budgétaire croissant, aggravé par une dette publique qui dépasse 80 % du PIB, une économie informelle prédominante, représentant près de 50 % du PIB, échappant ainsi à l’impôt et un investissement étranger entravé par une bureaucratie lourde. Face à ces constats, un changement de cap s’impose pour bâtir un modèle économique résilient et inclusif.

Pas de copier-coller !

De l’avis de plusieurs économistes tunisiens et étrangers, la Tunisie ne peut pas simplement copier un modèle économique étranger, mais doit en élaborer un sur mesure, combinant plusieurs approches. De ce point de vue, l’économie sociale et solidaire (ESS) peut être d’une grande utilité pour le pays, dès lors qu’elle repose sur des valeurs de coopération et de partage des richesses. Ce modèle pourrait être une solution pour encourager les coopératives agricoles et artisanales, notamment dans les régions défavorisées. Il permet également de favoriser les entreprises à impact social, générant de l’emploi tout en répondant aux besoins de la population. Dans la même optique, d’autre voix appellent à formaliser une partie de l’économie informelle en incitant les petits entrepreneurs à intégrer un cadre légal avantageux. La Tunisie dispose d’un capital humain qualifié dans le domaine technologique. Pour cela, il est essentiel de développer les startup  technologiques et les industries créatives à travers des financements publics et privés. Il faut aussi digitaliser les services publics et administratifs pour améliorer l’efficacité et réduire la corruption. L’Etat est, de surcroît, appelé à investir dans la formation aux métiers du numérique, afin de répondre aux exigences du marché mondial. Autrement, plutôt que de dépendre d’un modèle basé sur une main-d’œuvre bon marché, la Tunisie doit miser sur une industrialisation axée sur l’innovation, en soutenant les secteurs de l’électronique, de l’aéronautique et des énergies renouvelables. Elle a aussi intérêt à miser sur une agriculture intelligente et durable, réduisant la dépendance aux importations et valorisant les produits locaux sur le marché international.

Un tourisme repensé et diversifié

Le tourisme de masse pratiqué en Tunisie doit évoluer vers un tourisme durable et écologique, mettant en valeur le patrimoine naturel et culturel. Cette évolution n’aura pas lieu sans une diversification des offres, en intégrant l’agrotourisme, l’écotourisme et le tourisme médical. Ajoutons une amélioration des infrastructures pour attirer une clientèle à fort pouvoir d’achat. Reste à dire que pour mettre en place ce nouveau modèle économique, plusieurs conditions sont nécessaires. C’est qu’il faut réunir une gouvernance transparente et efficace, limitant la corruption et améliorant le climat des affaires et un cadre juridique incitatif, simplifiant les démarches pour les entrepreneurs et investisseurs. S’y ajoutent consécutivement un système éducatif adapté aux nouvelles exigences économiques, formant des compétences en adéquation avec les besoins du marché et un partenariat public-privé dynamique, encourageant l’investissement et la création d’emplois. La Tunisie a, in fine, les ressources humaines et naturelles pour bâtir un modèle économique résilient et inclusif. Un modèle hybride, combinant innovation, économie sociale et solidaire ainsi que des industries à forte valeur ajoutée et un tourisme diversifié, pourrait permettre au pays de surmonter ses défis et d’assurer une croissance durable. Pour y parvenir, il faudra une volonté politique forte, des réformes structurelles ambitieuses et un engagement collectif des différents acteurs économiques et sociaux.

Les bases d’un modèle de développement réussi

En s’appuyant sur ces leviers, la Tunisie pourra renforcer sa compétitivité, attirer les investissements et assurer un avenir prospère à ses citoyens. Dans un contexte mondial en mutation, la Tunisie se doit d’adopter un modèle de développement durable et innovant afin de garantir une croissance équilibrée et inclusive. Face aux défis économiques, sociaux et environnementaux, il est essentiel de miser sur des secteurs stratégiques et de mettre en place des réformes adaptées. L’économie de la connaissance, la transition écologique, l’amélioration du climat des affaires et une gouvernance efficace constituent les piliers d’un développement réussi.

Miser sur la tech et le développement durable

Avec une jeunesse instruite et un écosystème technologique en développement, la Tunisie a le potentiel de devenir un hub régional dans les secteurs du numérique, de l’intelligence artificielle et des biotechnologies. Investir massivement dans la recherche et le développement, ainsi que dans l’éducation et la formation continue, permettrait d’attirer des investisseurs et de favoriser l’essor des startup innovantes. La transition écologique est une opportunité pour la Tunisie. Le pays bénéficie d’un ensoleillement important et d’un fort potentiel éolien, ce qui favorise les énergies renouvelables. Par ailleurs, l’adoption de pratiques agricoles durables et le recyclage des déchets contribueraient à la protection de l’environnement tout en générant de nouveaux emplois verts.

Attractivité et climat des affaires

Pour relancer l’investissement, il est essentiel de simplifier les procédures administratives, de garantir une fiscalité stable et incitative, et d’encourager le partenariat public-privé. La digitalisation des services économiques et la lutte contre la corruption renforceront la confiance des investisseurs locaux et étrangers.

Gouvernance et réformes structurelles

L’efficacité de l’Etat joue un rôle clé dans la réussite du modèle économique. Une meilleure gestion des finances publiques, la modernisation de l’administration et une décentralisation équilibrée permettront d’améliorer l’efficacité des politiques économiques. En combinant ces axes, la Tunisie pourra bâtir un modèle économique résilient, créateur de valeur et inclusif, garantissant une croissance durable et équitable pour l’ensemble de la population.

 

Portrait : Ichraq Matar, une artiste en plein essor

Sur les planches comme à l’écran, elle fait déjà des vagues, et nombreux sont ceux qui lui prédisent un grand succès

La Presse — Dans le monde du spectacle et des arts vivants, Ichraq Matar se distingue comme une artiste multi-talents, transformant une passion d’enfance en une carrière florissante.  Elle s’est frayé progressivement un chemin dans la sphère culturelle à côté de grands noms qui croient en elle.

Actuellement à l’affiche de la pièce « Au violon » de Fadhel Jaziri, elle y incarne plusieurs personnages avec des couleurs et des costumes très différents et fait preuve de compétences vocales indéniables. Elle est également la star de « Arboun 3 » où elle chante, avec aisance et une voix singulière,  danse  et nous transporte dans son monde de strass et de paillettes. 

Ichraq Matar a grandi dans un milieu qui vénérait les livres. Dès son jeune âge, elle était conteuse. Elle s’amusait à raconter  oralement des histoires qu’elle puisait dans son énorme bibliothèque familiale tout en ayant recours à son imaginaire.  Elle a participé à des compétitions en Tunisie et ailleurs et a fait des passages réguliers à la radio. C’est en chroniqueuse puis animatrice dans deux chaînes radio privées qu’elle a fait ses débuts dans le monde médiatique. En parallèle, son talent pour le théâtre s’est révélé comme une évidence depuis son enfance. Elle a fait partie du club de théâtre au collège puis au lycée pilote où elle a appris les bases de l’expression dramatique. Après avoir décroché son baccalauréat et entamé des études universitaires dans un autre domaine, elle a finalement été rattrapée par la fibre artistique. Elle a donc enchaîné les formations, lui conférant un apprentissage solide.

Par la suite, la jeune star franchit un cap en décrochant un rôle dans la pièce « First Class » du réalisateur syrien Rémi Sarmini. Elle a joué par la suite dans « « Ad libitum, alahawak» de Taoufik Jebali et « Kaligula 2 » de Fadhel Jaziri, conquérant ainsi rapidement le cœur du public.

Son parcours la mène à des collaborations avec Kaouther Ben Hania. Ensemble, elles ont enchaîné des expériences de haut niveau. Elle a joué dans « Love, life and everything in between »,  une série diffusée sur Netflix où elle donne la réplique à Abdelhamid Bouchnak. Elle a également participé à « L’homme qui a vendu sa peau ». Ce film, avec Monica Bellucci à l’affiche, a décroché de nombreux prix à l’échelle internationale et a été même nommé aux Oscars. C’est avec « Les filles d’Olfa » qu’elle a vécu de grands moments de gloire en montant les marches à Cannes à côté des plus grandes stars du cinéma international.  Ce long métrage a reçu le César du meilleur film documentaire en 2024. Il a même été retenu dans la short list des Oscars  dans deux catégories. 

Ichraq Matar a tourné la même année dans « Asfour jenna », un film tuniso-italien signé Mourad Ben Cheikh sorti  fin 2024. Elle a aussi prêté ses traits à Icha, une jeune ouvrière agricole,  pour un court métrage de Selma Hobbi. «Le sentier d’Aïcha» (Thniet Isha) a été primé à la dernière édition des JCC. 

Une belle carrière cinématographique qui ne l’a pourtant pas détournée de sa passion pour la musique. Ne voulant pas se limiter à une seule spécialité, Ichraq Matar a fait partie du chœur de l’Orchestre symphonique tunisien. Elle a d’ailleurs chanté dans les deux versions de « Carmen », en français et en dialecte tunisien. Cet opéra  a été représenté sur les plus grandes scènes tunisiennes dont l’Amphithéâtre d’El Jem et lors de la dernière édition du Festival international de Carthage. Elle chante actuellement au sein de la troupe musicale « Oyoun el kalem ».

En parallèle avec sa carrière artistique, la jeune star a rejoint de nombreuses associations engagées. Elle participe à des évènements avec les textes qu’elle rédige elle-même, en vers ou en prose. Comment arrive-t-elle à s’organiser en ayant plusieurs cordes à son arc ? « J’ai un emploi de temps très chargé », nous répond-elle. « Mais  je peux dire que c’est de la bonne fatigue». La jeune star refuse la catégorisation et souhaite continuer à se démarquer dans plusieurs branches artistiques.« Les activités que je mène se complètent », poursuit-elle. « Le théâtre, le cinéma, la musique, la danse et l’écriture sont tous vecteurs d’émotions. C’est un ensemble indivisible ».

Avec ce parcours prometteur, Ichraq Matar s’impose donc progressivement comme l’une des artistes à suivre de près. Sur les planches comme à l’écran, elle fait déjà  des vagues, et nombreux sont ceux qui lui prédisent un grand succès même au-delà de nos frontières.

Le ST en pleine mutation : Tirer profit de la transition

Chokri Khatoui s’apprête aussi à rafraîchir son ossature et à remplir les blancs avec des alternatives qui correspondent à tous les critères attendus.

La Presse Aujourd’hui, Khatoui n’est pas en place pour « restaurer » le Stade mais juste pour affiner ce qui doit l’être, et au pas de charge car la saison touche à sa fin. Maintenant, l’identité de jeu du Stade, ses ambitions et son grenier sont autant de stimulants qui devraient inciter les Bardolais à se sublimer en cette phase avancée de la compétition. Exprimer son plein potentiel avec les joueurs sous la main dont la plupart n’ont pas franchi le cap des 21 ans, le challenge est excitant et le coup de force est forcément possible, pour peu que la réussite soit au rendez-vous et que la concurrence tâtonne son football.

Loin d’être résigné, et avec une  perception réaliste des enjeux, le Stade considère donc que l’exploit est possible et semble prêt pour le coup d’accélérateur. Avec un peu de folie, d’ambition et de foi en soi, l’équipe peut aller chercher une place d’accessit, et le passé éclaire le présent à ce propos, avec des outsiders qui ont, maintes fois, coupé l’herbe sous les pieds des favoris. Le Stade peut donc toujours se référer au passé pour saisir l’occasion d’entrer dans cette autre dimension à laquelle le club prétend désormais.

Variété et diversité…

Avec un effectif toujours aussi disponible, Chokri Khatoui peut récolter à terme mais il ne doit pas pour autant sous-estimer cette difficulté de devoir composer une équipe efficace sans délai et sans toujours prendre appui sur des acquis antérieurs. Berrima, Mejri et Oumarou ne sont plus là depuis quelque temps déjà, et il revient aux jeunes du cru, en premier lieu «d’effacer» leur souvenir en se montrant performants et décisifs. En clair, si en défense  la stabilité est de mise avec les Khalfa et Laifi sur les côtés, la paire Sahraoui-Arous dans l’axe, juste devant le duo de sentinelles, Bonheur-Touré, et Amath Ndao au relais offensif, c’est aux avant-postes que le staff doit trouver la bonne association, la bonne carburation.

En attaque donc,  la concurrence bat son plein sur les couloirs avec la présence de Khalil Ayari, Sajed Ferchichi et également  le jeune Moncef Gharbi, ainsi que Youssef Saafi. A moins que l’attaquant Nacef Atoui glisse tantôt au cœur de l’attaque, là où Sadok Kadida semble tenir la corde pour finir la saison en tant que titulaire. Sur ce, quoi qu’il en soit, le jeu de bascule ne doit pas bouleverser l’équilibre de l’équipe, mais permettre de tirer la quintessence de toutes les composantes de l’attaque, du milieu et de la défense aussi avec la présence de jokers compatibles au profil de l’équipe tels que l’arrière droit Wael Ouerghemmi, le latéral gauche Ibrahima Djité, l’axial Agobozo, le pivot Rayan Smaali, le polyvalent Ousmane Ouattara et l’attaquant Najd Dabbebi. Stabilité, variété et diversité, le Stade garde la foi en son projet, en espérant que cette combinaison  et variété de joueurs aux atouts différents donne au collectif toute sa force et son expression.

Equipe nationale – Deux victoires méritées sur la route du mondial : Une chance à saisir 

L’entame de match réussie et la victoire à Monrovia et le pressing haut, qui a donné le succès sur le Malawi, ont donné les prémices d’un possible changement de l’identité de jeu de la sélection. A Sami Trabelsi d’apposer son empreinte dans ce changement.

La Presse — Quand on s’arrête sur le résultat du match Tunisie – Malawi et à cette victoire par deux buts à zéro qui vaut une position de leader du Groupe H, on ne peut qu’être rassuré et confiant pour les quatre matches restants surtout avec cet écart de 4 points sur la Namibie. Sans doute l’adversaire le plus dangereux qui reste aux trousses et dans le rétroviseur de Sami Trabelsi et de ses joueurs.  Mais pour ne pas dormir sur nos lauriers en croyant que ce billet pour la 7e participation à  la Coupe du monde est quasiment dans la poche, il faudra travailler plus durant le temps qui nous sépare du sprint final des mois de septembre et d’octobre prochains pour atteindre l’objectif attendu .

Pour autant, Sami Trabelsi ne doit pas fustiger ces éternels insatisfaits qui n’ont pas apprécié une première mi-temps laborieuse face au Malawi qui s’est bien défendu avec un bloc bas très serré et qui s’est montré fort dangereux dans la transition rapide. Ces critiques, pas très appréciées pour leur véracité, sont utiles tout de même dans le sens où elles incitent le sélectionneur national à corriger les lacunes que la victoire des cinq dernières minutes ne doit pas cacher.  Ceci pour faire mieux et pour convaincre ces sceptiques qu’il est en mesure de faire progresser le jeu de l’équipe au fil des matches. Sami Trabelsi aurait tort d’être rassasié par les six points arrachés et de se limiter au constat que le plus dur et l’essentiel ont été faits. «Un bon entraîneur est celui qui doute en permanence et qui se remet en question à chaque match», ne cesse de conseiller un technicien et analyste aussi chevronné comme Arsène Wenger. Il ne suffit pas d’être plus proche des joueurs, de faire revenir la bonne ambiance dans les vestiaires, pour s’en tirer avec succès. Sami Trabelsi est devant l’obligation d’accorder également plus d’importance au volet tactique de son travail à la tête de la sélection, d’améliorer la gestion de son effectif et l’identité de jeu de l’équipe. Si ses correctifs de la deuxième mi-temps contre le Malawi ont été payants, ce n’est pas pour autant une garantie pour que ça réussisse à tous les coups et face à d’autres adversaires moins naïfs. L’équipe de Tunisie n’a pris le match à bras le corps que quand elle s’est trouvée en supériorité numérique après le carton rouge écopé par un joueur pion du milieu des «Flames» à la 64 ‘ qui a déréglé tout leur dispositif.

Un exercice dur mais  utile

Le premier enseignement à tirer de cette victoire éprouvante est cette difficulté toujours face à ces blocs bas. La dure épreuve passée, avant de trouver la faille pour inscrire le premier but libérateur par Seïfeddine Jaziri et conforter cet acquis par un deuxième but salvateur de Elyès Achouri, montre bien que le schéma de jeu de départ en 4 – 1 – 4 – 1 (quand Anis Ben Slimane a joué sur la même ligne avec Naïm Sliti côté droit , Hannibal Mejbri et Elyès Achouri côté gauche) puis en 4 – 2 – 3 – 1 en phase de repli avec recul d’un cran de Ben Slimane ou de Mejbri pour soutenir Aïssa Laïdouni dans son rôle de ratisseur, indique bien qu’on a encore des problèmes de libération d’espaces. C’est le 4 – 3 – 3 adopté avec Saifallah Ltaïef bien étiré sur le couloir droit comme ailier de débordement et de percussion qui a donné cet équilibre au compartiment offensif qui n’avait plus à opter seulement pour le tandem du côté gauche Abdi-Achouri. C’est dans ce même système de jeu qu’on a découvert que Hannibal Mejbri, dans un profil de milieu régisseur qui joue court et rapide, peut distiller les meilleurs ballons et fournir les bonnes passes  aux attaquants de couloirs. De plus, une pointe comme Seïfeddine Jaziri n’a pas perdu ses qualités de chasseur de buts qui sent le jeu dans la surface pour être dans le timing exact et dans le positionnement idéal. C’est sur cette bonne seconde mi-temps contre le Malawi qu’il faudra se baser pour construire une assise de jeu qui nous permettra de surmonter des adversaires plus cotés que le Libéria et le Malawi. Les quatre matches restants dans ces éliminatoires, surtout contre le Libéria et la Namibie au Stade de Radès,  doivent être une répétition de cet exercice de football d’attaque qui nous sera indispensable pour aller le plus loin possible dans la CAN marocaine. Et en même temps pour réaliser ce rêve de passer au second tour, objectif derrière lequel nous courons depuis notre première qualification en phase finale de Coupe du monde en 1978. On n’en est pas encore là, mais Sami Trabelsi doit continuer dans cette voie même encore timide de changer, voire de révolutionner le jeu de l’équipe.

Légitimité administrative

Encore une fois, le Chef de l’Etat monte au créneau pour réaffirmer que dans le nouvel esprit de la Constitution, l’utilité est et restera le seul baromètre de la légitimité. Tout doit être mérité. C’est dire que dans notre politique actuelle de développement national, il n’y a plus de place à l’oisiveté, au superflu ou encore à l’inanité, seuls priment l’engagement, l’efficacité et la conformité.

Autant de principes qui doivent impliquer aussi bien les personnes que les instances, structures et autres administrations publiques.

Et c’est bien là le fond même du message du Président de la République lors de son entretien, le 24 mars, avec la Cheffe du gouvernement. Un message qui rappelle que les enjeux de la prochaine étape sont trop importants pour se laisser aller. La création de richesses, le soutien à la croissance et la garantie d’un développement durable sont, plutôt et avant tout, une responsabilité collective.

Ce rappel intervient au moment où certaines structures administratives, tout comme certains responsables, sont devenus, depuis quelque temps, beaucoup plus des charges lourdes pour les finances publiques qu’un appui à notre politique socioéconomique,

La rupture avec cette catégorie doit être donc, comme le recommande le Chef de l’Etat, non seulement immédiate, mais surtout catégorique. La priorité est désormais à la mobilisation totale pour servir efficacement les intérêts stratégiques du pays.

L’appel d’ailleurs à la réorganisation de certaines structures, et même à la suppression d’autres, atteste d’un nouveau code de conduite qui, une fois assimilé et bien géré, ne manquera pas de permettre à notre économie de retrouver rapidement son équilibre et à notre système social sa solidité et son assurance.

Cela est d’autant plus vrai que la négligence, l’immobilisme et le manquement aux responsabilités ont beaucoup coûté à l’Etat aussi bien en temps, en qualité des services qu’en budget. Les multiples et importants projets et autres programmes mis en instance, mal conçus ou carrément bloqués confirment ce diagnostic.

Cette nouvelle orientation retenue est, de ce fait, tout à fait irréversible pour que l’administration retrouve son sens moral, sa vocation et surtout sa crédibilité. Et ce n’est certainement pas un hasard si le Président de la République rappelle que des dizaines de milliers de diplômés universitaires et de titulaires de doctorat sont pleinement motivés et déterminés à «contribuer à la libération et au développement de la Nation». Cela laisse entendre, de toute évidence, que la purge administrative serait imminente et globale, surtout que les exigences, actuelles et futures, sont tellement critiques qu’elles ne permettent plus de gâchis.   

Sept individus arrêtés pour appartenance présumée à un groupe terroriste

Les unités de la Garde nationale des gouvernorats du Kef, de Monastir, de Sousse, de Sfax et de Bizerte, en coordination avec les services de lutte contre le terrorisme, ont arrêté sept individus soupçonnés d’appartenir à une organisation terroriste. C’est ce qu’a annoncé, ce mardi, la direction générale de la Garde nationale dans un communiqué.
Les suspects faisaient l’objet de mandats de recherche émis par plusieurs unités sécuritaires et instances judiciaires. Ils ont été condamnés à des peines de prison allant de deux à trois ans.
La direction générale de la Garde nationale a précisé que les mesures judiciaires nécessaires ont été prises à leur encontre en coordination avec le ministère public.
Elle a par ailleurs appelé les citoyens à collaborer avec les forces de sécurité et à signaler toute activité suspecte en contactant le numéro 71860135, afin de renforcer la sécurité publique et de préserver la sûreté du pays et de ses habitants.

L’Espérance de Tunis recrute Yassine Belkaied en prêt

Le président de la section handball de l’Espérance Sportive de Tunis, Kais Attia, a annoncé mardi avoir trouvé un accord officiel avec le gardien international Yassine Belkaied.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, Attia a précisé que Belkaied rejoint le club en prêt en provenance du Fenix Toulouse Handball. Il viendra renforcer l’effectif sang et or en prévision de deux échéances africaines majeures : la Coupe d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe et la Supercoupe d’Afrique, qui se dérouleront en Égypte à la mi-avril. Il épaulera ainsi Mohamed Sfar et Ammar Chaabani dans les cages espérantistes.
À noter que Yassine Belkaied a quitté le Fenix Toulouse lundi pour s’engager avec Tremblay-en-France Handball à partir de la saison prochaine.
Par ailleurs, Kais Attia a indiqué que l’autre gardien, Assil Namli, a été suspendu pour des raisons disciplinaires et sera prochainement entendu par le conseil de discipline du club, qui statuera sur son cas.

Ligue des champions : l’EST perd ses repères !

Peu entreprenants et gèrant mal leur match, les “Sang et Or” ont perdu la manche aller à Pretoria. Ils gardent tout de même leurs chances intactes. Pour ce faire, il faudra rattraper d’abord leur retard.

Les “Sang et Or” ont perdu la manche aller des quarts de finale de la Ligue des champions cet après-midi à Pretoria devant les Sud-africains de Mamelodi Sundowns. Une défaite concédée sur le score de 0-1.

Et à vrai dire, cette défaite s’inscrit dans la logique des choses étant donné que les camarades de Mohamed Amine Ben Hmida étaient peu entreprenants. Il a fallu, d’ailleurs, attendre la 39’ pour pouvoir assister à la première tentative des “Sang et Or”. Sauf que Yan Sasse n’a pas su exploiter son ballon, trop le conservant avant de tirer hors du cadre.

En deuxième mi-temps, les Sud-africains, plus que déterminés à jamais à en découdre, ont réussi à ouvrir la marque : Lucas Ribeiro centre de la droite, Jayden Adams reprend de la tête pour Peter Shalulile qui n’avait qu’à mettre la balle dans les filets (54’).

Maher Kanzari a beau opérer des changements en faisant entrer Chiheb Jebali, Houssem Tka, Rodrigo Rodrigues et Achraf Jabri. En vain. Le coach “sang et or” n’a pas pu éviter la défaite.

Mais même si la manche aller est perdue à Pretoria, les “Sang et Or” gardent tout de même des chances intactes. A Radès, le mardi 8 avril, il faudra rattraper leur retard, éviter d’encaisser de but et en marquer au moins un deuxième.

Lancement du projet TANIT en Tunisie : 2 millions de dinars pour l’irrigation durable et l’adaptation au changement climatique

La Tunisie a signé un contrat pour la réalisation du projet TANIT, visant à valoriser les eaux usées traitées dans le cadre d’un partenariat tuniso-italien d’une valeur d’environ 2 millions de dinars. Le projet cible plusieurs stations d’épuration, notamment à El Attar, Melyan C, Sfax C, Enfidha et Agareb. Il s’inscrit dans une stratégie plus large pour assurer l’autosuffisance alimentaire et lutter contre les impacts du changement climatique.

La directrice de l’économie de l’eau à la Direction générale de l’ingénierie rurale et de l’exploitation des eaux, Hana Gharbi, a précisé, dans une déclaration accordée ce mardi à Mosaïque Fm, que le projet avait débuté après la signature du contrat d’études en février dernier. L’objectif principal est de transformer les eaux usées traitées de la région de Tunis en eau d’irrigation pour des exploitations agricoles de l’Office des Terres Domaniales, notamment à Bouraghba, Borj El Amri, El Kheir, Smenja, Enfidha et Echchâal, dans les gouvernorats de Tunis, Zaghouan, Sousse et Sfax. Le projet couvrira une superficie totale de 11 500 hectares.

Cette initiative a été détaillée lors d’une journée d’information organisée récemment par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime. Le rapport présenté portait sur l’utilisation des eaux usées traitées dans le secteur agricole dans le cadre du projet TANIT.

Pour rappel, le projet a été lancé officiellement lors d’une réunion tenue le 7 janvier 2025, réunissant le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdel Hafidh, et une délégation de haut niveau en provenance d’Italie. Cette délégation comprenait des responsables du gouvernement italien, de l’Agence italienne de coopération internationale, du Fonds italien de dépôts et de garanties, ainsi que de l’Institut méditerranéen de l’agriculture de Bari (CIHEAM). Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme Mattei, dédié au soutien de l’Afrique, et vise à faire face aux conséquences du changement climatique tout en garantissant la sécurité alimentaire. Il comprend trois volets essentiels : le traitement des eaux usées, l’amélioration des performances du secteur agricole et le soutien à la formation, la recherche et l’innovation dans le domaine de l’agriculture.

Mandat de dépôt : Une Instagrammeuse bien connue se retrouve en prison

Le parquet a émis, ce mardi 1ᵉʳ avril 2025, un mandat de dépôt en prison à l’encontre d’une Instagrammeuse connue, suite à un jugement pénal la condamnant à une peine d’emprisonnement pour des faits d’atteinte à l’intégrité d’autrui via les réseaux sociaux.
Le vendredi précédent, les autorités judiciaires ont ordonné, en vertu d’une demande d’enquête, l’arrestation de l’influenceuse par les agents de la brigade de sécurité nationale de la zone d’El Menzah. Elle faisait alors l’objet d’un mandat de recherche délivré par le tribunal de première instance de Tunis et la direction des affaires criminelles de la police judiciaire de l’Ariana.
Après avoir purgé sa période de garde à vue, l’Instagrammeuse a été présentée à l’autorité judiciaire compétente. Suite à la procédure, le tribunal a décidé de son incarcération en attendant la procédure d’appel du jugement rendu à son encontre, rapporte Mosaïque Fm.

Le sable envahit les plages de Gabès : les habitants réclament une action urgente

La membre du conseil local de Gabès Ville, Yosra Dkhil, a exprimé, mardi 1ᵉʳ avril 2025, son mécontentement suite à l’inefficacité des efforts déployés par les autorités régionales et la municipalité de Gabès pour nettoyer la plage récemment. Selon elle, ces efforts ont été vains, et l’accumulation de sable, provoquée par l’envahissement des dunes, a privé les citoyens de la possibilité de profiter de cet espace récréatif pendant la fête de l’Aïd.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, Dkhil a dénoncé la réaction tardive et le manque de coopération de l’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL), soulignant que les habitants de la ville ont à plusieurs reprises demandé des interventions pour préserver cet espace et stopper l’invasion des sables. Elle a déploré que l’agence n’ait pas pris les mesures nécessaires pour protéger cet espace vital.
“Le ministre de l’Environnement et le directeur général de l’APAL ont eux-mêmes constaté l’ampleur de la situation lors de leur visite dans la région de Gabès”, a-t-elle ajouté, rappelant que le ministre était bien informé de la dégradation de l’espace.
Dkhil a appelé l’APAL à traiter le gouvernorat de Gabès avec la même attention qu’elle accorde aux autres municipalités côtières. Elle a notamment demandé l’installation de brise-vents pour stopper le phénomène d’envahissement du sable et la réalisation des travaux nécessaires à l’entretien et à la préservation de cet espace essentiel pour les habitants et les visiteurs.

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