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Tunisie – Première vague de mauvais temps en février : une perturbation importante attendue dès le samedi 

Le mois de février 2025 débutera avec des conditions météorologiques instables sur une grande partie de la Tunisie.

Selon l’Observatoire tunisien du climat et des météorologies , des pluies modérées à fortes, accompagnées de phénomènes orageux, toucheront principalement le nord et le centre du pays, et potentiellement localement le sud.

Les prévisions indiquent que les quantités de pluie varieront entre faibles et moyennes, avec des intensifications possibles localement, particulièrement dans certaines zones.

D’après les dernières mises à jour du modèle européen à moyen terme, publiées dans la soirée du 30 janvier, le mois de février sera marqué par plusieurs perturbations. Ce mois s’annonce donc pluvieux et pourrait connaître plusieurs vagues de mauvais temps, notamment des pluies et orages.

La même source a ajouté que le mois de février s’annonce humide avec des pluies intermittentes sur plusieurs périodes.

 

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Tunisie : Maddouri insiste sur l’accélération des réformes et l’amélioration des services publics

Au nom du président de la République, Kaïs Saïed, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé, cet après-midi du jeudi 30 janvier 2025, au Palais du gouvernement à La Kasbah, une réunion du Conseil des ministres consacrée à l’examen de plusieurs projets de lois et de décrets.

En ouverture de la séance, il a souligné la nécessité d’intensifier le rythme du travail gouvernemental, en veillant à ce que toutes les structures et services publics remplissent efficacement leurs missions et responsabilités. Il a insisté sur la mobilisation de toutes les ressources de l’État pour mettre en œuvre les politiques et programmes nationaux dans les domaines social et économique. Il a également appelé l’équipe gouvernementale à un engagement total pour atteindre les objectifs fixés, notamment l’amélioration du pouvoir d’achat, de la qualité de vie des citoyens et des services publics, conformément aux orientations du président de la République.

Kamel Maddouri a également insisté sur la nécessité pour les ministères d’accélérer les réformes des structures et institutions publiques sous leur tutelle, en raccourcissant les délais et en menant une révolution législative dans leurs domaines respectifs. Il a exhorté son équipe à proposer des solutions concrètes et audacieuses pour améliorer la gestion publique, renforcer les performances des institutions et restaurer leur équilibre financier.

Il a aussi mis en avant l’importance de l’intégration entre l’investissement public et privé, soulignant que l’accélération des projets publics constitue un levier essentiel du développement, aux côtés de la stimulation de l’investissement privé. Il a appelé à redoubler d’efforts pour accompagner les investisseurs et activer les structures dédiées à cet effet au sein des ministères et organismes publics. Il a notamment insisté sur l’importance du projet de loi-cadre sur l’investissement, actuellement à un stade avancé de préparation, et conçu pour dynamiser l’investissement.

Le Conseil des ministres a examiné plusieurs projets majeurs :

– Un projet de loi organique approuvant une convention entre le gouvernement tunisien et le Conseil arabe des spécialités de santé pour l’ouverture d’un bureau de coordination en Tunisie. Ce bureau renforcera le rôle du pays et des États du Maghreb dans les activités du Conseil arabe des spécialités de santé, en facilitant l’accès aux formations et examens spécialisés. Il permettra aussi de rapprocher le système académique tunisien du cadre de référence adopté par le Conseil arabe, créant ainsi une nouvelle dynamique dans la formation des professionnels de santé.

– Un projet de loi approuvant l’accord de prêt signé le 24 septembre 2024 entre la Tunisie et l’Agence française de développement pour la modernisation de l’Office national de la protection civile. D’un montant de 50 millions d’euros, remboursable sur 20 ans, dont 7 ans de différé, ce prêt vise à renforcer les capacités d’intervention de l’Office et à améliorer la prévention des catastrophes naturelles. Il permettra également de mettre en place un système numérique de gestion des appels de secours, grâce à l’acquisition d’équipements et de logiciels garantissant des interventions plus rapides et efficaces.

– Un projet de décret prolongeant la durée de mission de l’Unité de gestion par objectifs pour le projet de soutien à l’enseignement primaire, financé en partenariat avec le Fonds arabe pour le développement économique et social. Ce programme vise à :

– Construire 50 nouvelles écoles primaires

– Étendre 2000 établissements existants

– Réhabiliter 800 écoles

– Fournir du matériel scolaire et numérique à 500 écoles

Actuellement, 1325 écoles primaires réparties sur l’ensemble du pays bénéficient déjà de ces améliorations, dans le but de renforcer l’infrastructure scolaire, d’améliorer les conditions d’apprentissage et de moderniser la gestion du système éducatif. Avec ces décisions, le gouvernement réaffirme son engagement à accélérer les réformes, améliorer la gouvernance publique et stimuler l’investissement, dans une dynamique visant à renforcer l’efficacité de l’État et le bien-être des citoyens.

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Tunisie – RFR : La ligne E reliera les stations Bougatfa et Gobaa à partir du 3 février

Le ministre des Transports, Rachid Ameri, a présidé, le mercredi 29 janvier 2025, une réunion de travail avec les responsables de la Société des Transports de Tunis. Cette rencontre avait pour objectif de faire le point sur les actions entreprises pour renforcer la flotte et améliorer sa disponibilité, tant pour les bus que pour le réseau ferroviaire. Il a également été question de la mise en place d’un programme opérationnel visant à accélérer la fourniture de services de qualité, à préserver les revenus de l’entreprise et à réactiver les lignes de bus suspendues.

Ameri a souligné l’importance pour l’État de respecter ses engagements en faveur de l’amélioration du système de transport public collectif, notamment à travers les décisions prises lors des conseils ministériels, dont celui du 3 janvier 2025, qui a porté sur le renforcement de la flotte de transport. Il a insisté sur le fait que cet engagement doit s’accompagner d’un investissement constant de la part des employés de la société pour atteindre les objectifs fixés, tant en termes de quantité que de qualité, afin de répondre aux attentes des usagers et d’offrir des conditions de transport confortables et sûres dans les plus brefs délais.

Le ministre a également précisé qu’il est essentiel de revoir la gestion du service public de transport, de réformer les méthodes de travail et d’améliorer les comportements au sein de la société, particulièrement dans le cadre de la réception de nouveaux équipements. Il a souligné que la préservation de ces équipements passera par la mise en place de modes d’exploitation et de systèmes de maintenance optimaux, respectant les normes professionnelles.

À ce titre, Ameri a donné les instructions suivantes :

• Fixer au 10 février 2025 l’activation du système de contrôle des recettes, avec la mise en fonction de tous les guichets de billetterie pour garantir la préservation des revenus. Ce système sera ensuite développé en s’appuyant sur des technologies informatiques avancées.

• Œuvrer à la rationalisation des lignes de bus et à la reprise de celles suspendues, permettant ainsi d’exploiter 250 lignes régulières, avec une fréquence de passage toutes les 20 minutes, soit un total de 750 bus d’ici juin 2025.

• Finaliser la maintenance des rames de métro défectueuses, afin d’assurer la disponibilité de 60 rames de métro léger d’ici fin septembre 2025, et de 74 rames d’ici fin décembre 2025, sur un total de 80.

• Fixer au 3 février 2025 la connexion des lignes E et D du réseau ferroviaire rapide aux stations Bou Gatfa et Gobaa, avec la création de 4 lignes régulières et l’affectation des bus nécessaires pour assurer leur sécurité.

Lors de cette réunion, des équipes de travail ont été désignées au sein de la société pour surveiller les recettes, suivre l’exploitation des lignes et mettre en œuvre les recommandations décidées. Le ministre a insisté sur la nécessité de suivre ces équipes sur le terrain de manière régulière, afin d’assurer une gestion efficace et une mise en œuvre rigoureuse des mesures adoptées.

 

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Cinéma : Backstage de Afef Ben Mahmoud et Khalil Benkirane:  La danse, l’équilibre rompu

Les deux réalisateurs ont réussi à faire aboutir le film tant bien que mal, mais, malheureusement, l’œuvre hésite à trouver son équilibre et sa justesse au niveau de la direction d’acteurs.

La Presse — Le sujet de la danse n’a jamais été traité dans le cinéma tunisien, même si dans le film « Backstage » (Coulisses) il ne s’agit que d’un prétexte pour évoquer les relations sentimentales et psychologiques entre les individus. Afef Ben Mahmoud, qui s’est initiée à la danse depuis sa tendre enfance avant d’entreprendre une carrière d’actrice interprétant des rôles au cinéma et à la télévision, connaît intimement le domaine.

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 31-03-2024

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Mohamed Salah Glaied, ingénieur et expert spécialiste en eau : « La situation reste préoccupante surtout pour l’agriculture irriguée »

Les récentes chutes de neige et les intempéries qui ont touché plusieurs régions de Tunisie, bien qu’accueillies avec soulagement, ne suffisent cependant pas à résoudre le problème de fond de la gestion des ressources en eau et de l’impact durable de la sécheresse sur le pays. En dépit des précipitations, la situation hydrique demeure préoccupante, et la question de l’approvisionnement en eau se pose toujours avec acuité. La crise de l’eau, devenue presque endémique, nécessite une gestion stricte et une adaptation rapide aux nouveaux défis climatiques. Éclairage de Mohamed Salah Glaied, ingénieur et expert spécialiste en eau.

La Presse — Les récentes pluies et chutes de neige, qui ont arrosé récemment la Tunisie, ont apporté une lueur d’espoir dans la lutte pour la sécurité hydrique. Quel bilan faites-vous de la situation hydrique actuelle ?
Bien que la situation des eaux de surface se soit améliorée avec les dernières pluies et que le stock des barrages a connu une augmentation, passant de 20 % à la fin de l’été dernier à plus de 30 % en janvier 2025, la situation reste préoccupante surtout pour l’agriculture irriguée pratiquée dans plusieurs zones de notre pays.
Il est à noter que le barrage de Sidi El Barrak de l’extrême nord se trouve dans une situation satisfaisante avec 186 millions de m3 et un taux de remplissage qui avoisine 65%, situation rassurante pour desservir plus de 7 millions d’habitants en eau potable par le biais de la Sonede dans les villes du Grand Tunis, du Cap Bon, du Sahel et de Sfax.
Sans oublier que les dernières précipitations enregistrées sur tout le territoire ont été bénéfiques pour l’agriculture pluviale, en premier lieu, et en deuxième lieu pour la recharge des aquifères qui ont beaucoup souffert ces dernières années.

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 31-03-2024

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E-commerce : Une nouvelle plateforme libyenne offre des opportunités pour les entreprises tunisiennes 

Le porte-parole de l’Association nationale des petites et moyennes entreprises, Abderrazek Houas, a confirmé que la plateforme commerciale « Al-Bawaba », lancée par une entreprise libyenne privée spécialisée dans le commerce électronique en Libye, constitue une opportunité stratégique pour les entreprises tunisiennes afin de promouvoir leurs produits et services.

Lors d’une déclaration à l’agence TAP, en marge du forum sur le commerce électronique et la logistique organisé ce jeudi par l’Association nationale des petites et moyennes entreprises dans un hôtel du gouvernorat d’Ariana, Houas a expliqué que l’objectif de la participation à cette plateforme était de favoriser les relations commerciales entre les entreprises libyennes et tunisiennes, tout en établissant des partenariats professionnels.

Il a ajouté : « Cette plateforme permettra aux entreprises tunisiennes de présenter leurs produits, et représente également une chance de récupérer une part du marché libyen, qui a été largement dominé par les entreprises turques et égyptiennes. »

Il a également souligné l’essor du commerce électronique en Tunisie, notamment après l’émergence de la pandémie de COVID-19, précisant que ce secteur avait connu une croissance de 50 % sur le marché tunisien.

De son côté, Ahmed Mansour Al-Saghir, directeur exécutif du groupe libyen « Al-Mansour Group » et fondateur de la plateforme, a affirmé que cette dernière comptait plusieurs branches dans des pays comme la Tunisie, le Maroc, l’Égypte et la Turquie.

Il a précisé : « La plateforme combine deux méthodes de marketing : en ligne et direct. Nous avons déjà réalisé sept transactions commerciales entre des entreprises libyennes et tunisiennes, en commercialisant leurs produits en Libye. »

Mansour a également ajouté : « L’objectif de la plateforme est de promouvoir les produits dans plusieurs pays. Une entreprise peut ainsi commercialiser ses produits non seulement en Libye, mais aussi en Égypte et au Maroc. Nous prévoyons également une expansion en Afrique à partir de 2025. »

Par ailleurs, Yassine Gharbi, représentant des jeunes entrepreneurs au sein de l’Association nationale des petites et moyennes entreprises, a appelé le gouvernement à renforcer les paiements électroniques et à développer de nouvelles solutions adaptées aux évolutions technologiques mondiales.

Il a insisté sur la nécessité de réformer les législations et d’ouvrir davantage la Tunisie aux marchés mondiaux ainsi qu’aux méthodes de paiement électroniques, tout en développant la cybersécurité. Il a également souligné l’importance de l’utilisation des technologies modernes dans le domaine commercial, citant par exemple l’utilisation de l’Internet des objets pour le suivi des camions, permettant de réduire les coûts logistiques et d’améliorer l’efficacité des services d’expédition.

Enfin, il convient de noter que les entreprises tunisiennes attendent avec impatience l’approbation du nouveau code de change, qui devrait permettre de moderniser les systèmes de change et de transferts financiers entre la Tunisie et l’étranger.

 

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58% des entreprises tuniso-françaises prévoient une amélioration de leur chiffre d’affaires en 2025

En 2024, 42 % des entreprises tuniso-françaises ont enregistré une amélioration de leur chiffre d’affaires, bien qu’une légère baisse de cinq points par rapport à 2023 ait été constatée, selon le baromètre économique 2024/2025 de la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française (CCITF), présenté le jeudi 29 janvier à Tunis par son secrétaire général, Mohamed Louzir.

Malgré cette décélération et un environnement économique jugé « complexe », l’enquête met en évidence la résilience des entreprises tunisiennes et françaises, a souligné Louzir. Réalisée auprès de 243 chefs d’entreprise membres de la chambre, cette étude examine l’impact de la conjoncture économique sur leur performance. Elle révèle que 41 % des entreprises sondées, soit la majorité, ont qualifié l’évolution de leurs investissements en Tunisie de « stable » en 2024, contre 33 % en 2023. Par ailleurs, 29 % ont constaté une amélioration de leurs investissements, contre 37 % en 2023, soit une baisse de 8 points.

Concernant l’environnement économique en 2024, 38 % des entreprises estiment qu’il a été « stable », un chiffre en hausse par rapport à 24 % en 2023. Pour l’environnement social, 56 % des entreprises le jugent « stable », contre 45 % l’année précédente. En ce qui concerne l’environnement politique, 47 % des entreprises le considèrent également stable, contre 32 % en 2023.

 

Optimisme relatif pour 2025

 

Pour 2025, les prévisions sont légèrement plus optimistes. En effet, 58 % des entreprises sondées anticipent une amélioration de leur chiffre d’affaires, contre 56 % en 2024, tandis que 11 % s’attendent à une baisse. Les projections d’investissement, cependant, restent « prudentes ». 39 % des entreprises prévoient une hausse de leurs investissements en 2025, contre 44 % en 2024. En revanche, 40 % s’attendent à des investissements « stables » (contre 29 % en 2024), et 21 % à une baisse (contre 27 % en 2024).

Dans les secteurs spécifiques, le baromètre indique que 67 % des entreprises opérant dans le textile anticipent une « amélioration » de leurs investissements en Tunisie. Seules 22 % prévoient une baisse, tandis que 11 % s’attendent à une stabilité. Dans les secteurs de la mécanique, de l’électrique et de l’électronique, 52 % des entreprises anticipent une stabilité des investissements, 34 % une amélioration et 14 % une baisse. Dans le secteur tertiaire, 82 % des entreprises dans les secteurs du tourisme et de la santé prévoient des investissements « stables », tandis que 18 % s’attendent à une amélioration. Quant au secteur du commerce, 41 % des entreprises prévoient une stabilité, et 36 % anticipent une amélioration des investissements en 2025.

Stabilité dans les relations commerciales avec la France

Concernant les échanges commerciaux avec la France, 41 % des entreprises s’attendent à une amélioration en 2025, chiffre stable par rapport à 2024. Cependant, 11 % des répondants anticipent une baisse de ces échanges, contre 15 % l’année précédente. De plus, 33 % prévoient une stabilité, contre 31 % en 2024. Louzir a noté que ces résultats suggèrent une certaine stabilité dans les relations commerciales, avec une légère tendance à l’optimisme, malgré les incertitudes économiques mondiales.

En ce qui concerne les échanges commerciaux avec l’Afrique, des opportunités « inexploitées » demeurent, selon l’enquête. 33 % des entreprises envisagent une amélioration de leurs échanges avec le continent africain, un recul par rapport à 37 % en 2024. Par ailleurs, 41 % des entreprises n’ont pas d’échanges commerciaux avec l’Afrique en 2025, contre 44 % en 2024.

Les défis à relever

La pression fiscale (94 %), la situation économique (90 %) et les formalités administratives (85 %) sont identifiées comme les principaux facteurs impactant négativement les activités des entreprises. Pour y faire face, les chefs d’entreprises sollicitent en priorité de nouvelles incitations financières et un allégement des procédures administratives.

En outre, selon le baromètre, 66 % des entreprises devront réaliser des investissements en 2025 pour s’adapter aux normes européennes, dans le cadre de la stratégie de neutralité carbone mise en place par l’Union européenne.

Engagement en faveur du développement durable

Sur le plan du développement durable, le baromètre souligne que 71 % des chefs d’entreprise priorisent l’investissement dans le développement technologique et l’innovation. Par ailleurs, 63 % visent la promotion du travail décent et de la croissance économique, et 62 % accordent une importance à la santé et au bien-être au travail.

Créée en 1974, la CCITF regroupe plus de 2 000 membres, qu’ils soient personnes physiques ou morales, issus des secteurs tunisien et français.

Ce texte corrige et améliore la version d’origine, tout en apportant des clarifications et une structuration plus fluide pour une lecture optimale.

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Tunisie  : Des traces de vie millénaire découvertes à Chott-Djérid

Une découverte majeure vient de voir le jour dans la région de Chott-Djérid, plus précisément à l’ouest de Nafta. Des fouilles archéologiques menées par une équipe conjointe de l’institut national du patrimoine tunisien et de l’université américaine de Tulsa à Oklahoma, ont mis au jour des vestiges témoignant de la présence humaine dans cette région depuis la préhistoire.

Cette opération qui s’est déroulée en deux étapes, s’inscrit dans le cadre d’un accord de coopération scientifique visant à approfondir nos connaissances sur l’occupation humaine du désert tunisien. Les archéologues ont concentré leurs efforts sur la recherche d’indices permettant de retracer l’histoire de l’homme dans un environnement aussi hostile que fascinant.

 

Des vestiges inestimables.

 

La première phase des fouilles a déjà permis de mettre au jour plusieurs sites  archéologiques d’une grande richesse. Des outils en Silex, des fragments en poterie et d’autres artefacts ont été exhumés, offrant un aperçu inédit de la vie quotidienne de nos ancêtres. Ces découvertes attestent d’une occupation humaine continue de la région depuis la préhistoire jusqu’à l’époque romaine.

 

Unr relation complexe entre l’homme et le désert.

 

L’étude de ces vestiges permettra aux chercheurs de mieux comprendre la relation complexe qui s’est établie entre l’homme et le milieu désertique. Comment  nos ancêtres ont-ils réussi à s’adapter à un environnement aussi rigoureux ? Quelles stratégies ont-ils mises en place pour assurer leur survie ?

Autant de questions auxquelles les archéologues tenteront de répondre grâce à leurs recherches.

Une deuxième phase consacrée à l’analyse.

Après l’achèvement de la première étape consacrée aux fouilles, les archéologues vont désormais se consacrer à l’analyse approfondie des données recueillies. Les artefacts exhumés seront minutieusement étudiés afin d’extraire le maximum d’informations. Les résultats de ces analyses feront l’objet d’une publication scientifique qui sera diffusée auprès de la communauté archéologique internationale.

Cette découverte majeure vient enrichir notre connaissance de l’histoire de la Tunisie et souligne l’importance de poursuivre les recherches archéologiques dans cette région. Le Chott-Djérid, longtemps considéré comme un espace vide et inhospitalier, se révèle être un véritable trésor archéologique, renfermant les clés de notre passé.

 

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Tunisie – Affrontements à Makthar : La Garde Nationale dément les rumeurs

L’administration générale de la Garde Nationale a démenti, dans un communiqué daté du jeudi 30 janvier 2025, les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant des affrontements à Makthar.

Selon ces rumeurs, un conflit armé entre deux groupes se serait produit dans la localité de Makthar, en raison d’un litige portant sur un terrain. Ce soi-disant affrontement aurait fait un mort et plusieurs blessés graves, nécessitant l’intervention des unités de la Garde Nationale pour mettre fin à la confrontation.

L’administration de la Garde Nationale a formellement démenti ces allégations, affirmant qu’elles sont totalement infondées et qu’aucune telle situation n’a eu lieu. Elle a ajouté qu’elle prendra les mesures légales appropriées contre toute personne impliquée dans la propagation de ces fausses informations sur les réseaux sociaux.

Enfin, l’administration a appelé les citoyens à faire preuve de discernement et à vérifier la véracité des informations avant de les diffuser. Elle a également souligné l’importance de se référer aux sources officielles afin d’éviter la diffusion de fausses nouvelles susceptibles de troubler l’ordre public et de semer la discorde

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Tunisie – Suspension des contrôles des eaux traitées : la station d’El Fahs en crise

Les services régionaux de l’Agence nationale de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) à Zaghouan ont suspendu leurs activités de contrôle des eaux traitées à la station d’épuration de El Fahs, et ce, depuis environ quatre mois.

Cette décision fait suite à un dysfonctionnement détecté dans le système de traitement des eaux usées de la station, comme l’a expliqué le directeur régional de l’ONSSA à Zaghouan, Jamal Neifer, lors de son intervention sur Jawhara FM, ce jeudi.

Neifer a indiqué que la dernière opération de contrôle effectuée par l’agence remonte au 30 septembre 2024, et que les résultats étaient conformes. Toutefois, les activités de surveillance ont été suspendues par la suite, après que des anomalies dans le système de traitement aient été identifiées, nécessitant des réparations urgentes.

La suspension des contrôles a également entraîné l’arrêt de l’octroi de permis d’irrigation pour les agriculteurs utilisant les eaux traitées de la station d’épuration de El Fahs pour leurs cultures. Neifer a souligné que la reprise de l’octroi des permis dépend de la réparation des dysfonctionnements par les services responsables de la station et de leur demande officielle pour que l’ONSSA effectue les analyses nécessaires. À ce jour, cette demande n’a pas encore été formulée, selon ses déclarations.

Concernant les méthodes de surveillance des eaux usées traitées, Neifer a précisé que celles-ci sont effectuées grâce à un appareil placé dans les eaux traitées pendant 24 heures. Son fonctionnement implique nécessairement que le système de traitement soit en état de marche. Lors de la dernière opération, l’appareil n’a pas enregistré de résultats valides, ce qui indique un dysfonctionnement dans le système, ainsi qu’une défaillance d’un des équipements utilisés.

Suite à cette situation, les autorités responsables de la station ont été informées et invitées à réparer les anomalies détectées. Elles devront, ensuite, faire appel à l’ONSSA pour réaliser les analyses de contrôle nécessaires, une étape encore en attente.

Il est important de noter que la surveillance des eaux usées traitées destinées à l’irrigation relève de la compétence de l’ONSSA. L’octroi des permis d’irrigation est assuré par un comité composé de représentants de la délégation régionale du développement agricole, de l’ONSSA et du ministère de l’Environnement. Selon la législation en vigueur, tout agriculteur souhaitant utiliser ces eaux pour l’irrigation doit se conformer à des procédures strictes, incluant l’utilisation de matériels spécifiques et la réalisation d’analyses régulières.

De son côté, le directeur régional de l’assainissement, Mahmoud El Hadhili, a indiqué que les dernières analyses effectuées par les services régionaux du Bureau national de l’assainissement, dans le cadre d’un contrôle interne, remontent au 21 décembre 2024. Réalisées par un laboratoire agréé, ces analyses ont montré des résultats satisfaisants, à l’exception d’un dépassement mineur qui ne présente aucun danger. En conséquence, les opérations d’irrigation continuent pour les agriculteurs concernés.

El Hadhili a ajouté que la station traite actuellement environ 1500 mètres cubes d’eaux usées par jour, avec une prévision de portée de 3350 mètres cubes dans les prochains mois. Actuellement, l’eau traitée à la station d’épuration de El Fahs est utilisée pour irriguer la zone de Khezirat, couvrant environ 45 hectares, principalement dédiés à la culture d’arbres fruitiers.

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Tournoi international de Dubaï : la Tunisie en demi-finale

L’équipe nationale tunisienne de basketball a décroché son billet pour les demi-finales du Tournoi international de Dubaï en s’imposant ce jeudi en quart de finale face au club jordanien Ittihad Oman sur le score de 93-83.
Les Aigles de Carthage ont réalisé un excellent parcours en phase de groupes, enregistrant trois victoires contre Al-Hikma du Liban (87-76), Sharjah des Émirats arabes unis (99-85) et Zamboanga des Philippines (95-59). Seule ombre au tableau, une défaite face à Al-Ahly Tripoli de Libye (70-83).
Grâce à cette performance, la Tunisie poursuit sa quête du titre et se rapproche un peu plus de la finale du prestigieux tournoi.

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Tunisie : Trois nouveaux joueurs signent à l’Union sportive Monastirienne

L’Union sportive Monastirienne a annoncé, ce jeudi, le recrutement de trois nouveaux joueurs : l’attaquant Youssef Abdali, le milieu défensif nigérian Kingsley Dogu Michael et le milieu offensif Yassine Dridi.
Sur sa page officielle, le club a précisé que Youssef Abdali a signé un contrat de trois saisons, tandis que Kingsley Dogu et Yassine Dridi ont paraphé des contrats de deux saisons.
Actuellement, l’Union sportive Monastirienne occupe la deuxième place du championnat de Ligue 1 professionnelle de football, à égalité avec le Club Africain et l’Etoile Sportive du Sahel, avec 33 points pour chaque équipe, à une longueur derrière le Stade Tunisien, leader du classement.

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AFWID 3 : la femme tunisienne, un exemple de progrès et d’émancipation

Le Dialogue international des Femmes africaines (AFWID 3) se déroule actuellement à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 27 au 31 janvier, sous le thème « Les femmes africaines, une force, et leurs voix source de changement ».
Cet événement est organisé sous la supervision de Zanele Dlamini Mbeki, fondatrice de la Banque de développement pour les femmes.
Lors de la séance d’ouverture, Zanele Dlamini Mbeki a mis en avant « l’importance de dépasser les obstacles freinant l’avancement des femmes africaines et la nécessité d’unir les efforts pour lutter contre l’exclusion et la violence ». Elle a également insisté sur « l’engagement à poursuivre le travail pour atteindre l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie ».
Riah Phiyega, directrice exécutive du Fonds d’Affaires pour le Développement de la Femme, a souligné « l’urgence d’intégrer pleinement les femmes africaines dans les processus décisionnels afin qu’elles jouent un rôle clé dans la société et contribuent au progrès de leur pays ». Elle a aussi insisté sur « la nécessité d’offrir aux femmes africaines des opportunités de participation active dans la société et de renforcer leur présence pour bâtir leur nation sans discrimination ni exclusion ».
L’Association Tunisienne de la Gouvernance et de l’Égalité des Chances entre les Femmes et les Hommes dans les postes de décision (ATGEC) prend part à cet événement aux côtés de près de 1200 participantes représentant 55 pays africains.
La présidente de l’ATGEC, Amel Sammoud Khamari, a mis en avant dans son intervention les avancées et les droits acquis par la femme tunisienne dans divers domaines, appelant à renforcer et à développer ces acquis aussi bien pour les Tunisiennes que pour les Africaines en général.
Amel Sammoud Khammari qui a participé au Sommet de Pékin en 1995, a pris part, hier 29 janvier 2025, à un panel intitulé « Revue Pékin +30 : Repenser les progrès et la responsabilité dans l’agenda du genre en Afrique ».
L’ATGEC organise en marge de l’événement une exposition de produits alimentaires, de bijoux et de vêtements traditionnels tunisiens, qui rencontre un vif succès auprès des participantes venues de divers pays africains.

D’après communiqué

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Philip Morris Tunisie reconnu comme Top Employer pour la 7ème année consécutive

Philip Morris Tunisie a été nommé Top Employer en Tunisie pour la 7ème année consécutive. Cette certification reconnaît l’excellence de PMI en matière de pratiques de gestion des ressources humaines, établissant fermement l’entreprise comme un employeur de choix, axé sur la satisfaction des besoins évolutifs d’un capital humain mondial diversifié.

« Être nommé Global Top Employer pour la neuvième année consécutive est une réalisation exceptionnelle, dont tous mes collègues sont immensément fiers », a déclaré Fred Patitucci, Président People & Culture chez PMI. « Cette reconnaissance témoigne de notre engagement à intégrer la culture non seulement comme une fonction ou une politique, mais comme une stratégie d’entreprise où tous les employés sont collectivement responsables d’incarner nos valeurs, de donner vie à notre ADN PMI. »

De son côté Borhann Rachdi, Directeur Général de Philip Morris International en Tunisie a expliqué que « Je suis profondément honoré de voir notre entreprise recevoir la certification de « Top Employer » en Tunisie. Cette distinction prestigieuse témoigne de notre engagement inébranlable envers le bien-être et le développement de notre équipe. Une telle réussite met en lumière notre dévouement à promouvoir un avenir plus durable pour tous, soutenant ainsi la réalisation de notre vision d’un avenir sans fumée en Tunisie».

La certification Top Employer résulte d’une évaluation indépendante par le Top Employers Institute, qui a reconnu Philip Morris International (PMI), comme Global Top Employer pour la neuvième année consécutive. Les filiales de PMI ont également été reconnues comme employeurs de premier plan dans 32 pays à travers l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie/Pacifique. Cette évaluation couvre six domaines comprenant 20 sujets, dont l’Environnement de Travail, l’Apprentissage, la Diversité et l’Inclusion, la Raison d’Être et les Valeurs, le Bien-être, et plus encore.
Philip Morris International (PMI) est l’une des 17 organisations internationales à avoir reçu cette année la certification Global Top Employer au niveau mondial. Cette certification reflète l’engagement de PMI à développer une culture de croissance et d’inclusion, comme le décrit l’ADN de PMI – un cadre culturel interne basé sur des valeurs et des comportements partagés pour garantir que les 82 700 employés de PMI dans le monde se sentent en sécurité, écoutés et engagés avec un objectif clair et un fort sentiment d’appartenance.

Philip Morris International : Vers un avenir sans fumée
PMI est une entreprise internationale de tabac de premier plan, œuvrant activement pour un avenir sans fumée et faisant évoluer son portefeuille à long terme pour inclure des produits en dehors du secteur du tabac et de la nicotine. Le portefeuille actuel de l’entreprise se compose principalement de cigarettes et de produits sans fumée. Depuis 2008, PMI a investi plus de 12,5 milliards de dollars pour développer, valider scientifiquement et commercialiser des produits innovants sans fumée pour les adultes qui continueraient autrement à fumer, avec pour objectif de mettre fin complètement à la vente de cigarettes. Cela inclut la construction de capacités d’évaluation scientifique de classe mondiale, notamment dans les domaines de la toxicologie des systèmes précliniques, de la recherche clinique et comportementale, ainsi que des études post-commercialisation.
Avec une base solide et une expertise significative dans les sciences de la vie, PMI a annoncé en février 2021 son ambition de s’étendre dans les domaines du bien-être et des soins de santé et vise à améliorer la vie grâce à la fourniture d’expériences de santé intégrées.
En 2022, PMI a acquis Swedish Match—un leader de la distribution de nicotine orale—créant un champion mondial sans fumée dirigé par les marques IQOS et ZYN des entreprises. La Food and Drug Administration des États-Unis a autorisé la commercialisation des versions des dispositifs et consommables IQOS de PMI et du General snus de Swedish Match en tant que produits du tabac à risque modifié. Les demandes de renouvellement des produits IQOS sont actuellement en attente devant la FDA. Au 30 juin 2024, les produits sans fumée de PMI étaient disponibles à la vente dans 90 marchés, et PMI estime que 36,5 millions d’adultes dans le monde utilisent les produits sans fumée de PMI. L’activité sans fumée représentait environ 38 % des revenus nets totaux de PMI pour les neuf premiers mois de 2024.

D’après communiqué

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Tunisie – Un exploit médical à Sfax : première chirurgie cardiaque endoscopique réussie au Maghreb

Une équipe médicale du service de chirurgie cardiaque et vasculaire de l’hôpital universitaire Habib Bourguiba à Sfax a réalisé, mercredi 29 janvier, une intervention chirurgicale inédite en Tunisie et au Maghreb. L’opération a consisté en l’ablation d’une tumeur bénigne située dans l’oreillette gauche du cœur à l’aide d’une technique endoscopique innovante, pratiquée par une petite incision latérale au niveau du thorax.

Selon un communiqué du ministère de la Santé publié ce jeudi, l’intervention a été effectuée sur un patient âgé de 76 ans sous la supervision du professeur Imed Frikha, chef du service de chirurgie cardiaque et vasculaire, et du professeur Abdessalem Hentati, spécialiste en chirurgie thoracique. Les chirurgiens ont utilisé la voie trans-axillaire, une approche qui permet d’introduire l’endoscope sous l’aisselle.

Ce progrès marque une avancée majeure dans la chirurgie cardiaque, offrant de nombreux avantages : réduction de la douleur et des complications par rapport à la chirurgie à cœur ouvert traditionnelle, accélération du processus de récupération, permettant une sortie rapide de l’hôpital, ainsi qu’un bénéfice esthétique grâce à la minimisation des cicatrices.

Le ministère a précisé que le patient a quitté l’hôpital dans un état stable et satisfaisant, soulignant que cette intervention confirme l’efficacité et la fiabilité de cette technique pour obtenir des résultats médicaux remarquables.

Ce succès illustre l’évolution constante de la chirurgie cardiaque endoscopique en Tunisie et met en lumière l’expertise des équipes médicales opérant dans les établissements publics. Engagées dans l’amélioration continue des soins et l’innovation chirurgicale, elles contribuent à positionner la Tunisie comme un acteur de référence dans le domaine. Cet exploit témoigne également de l’engagement du pays à développer des techniques de pointe conformes aux standards internationaux.

Cette avancée médicale constitue ainsi une réalisation majeure qui renforce la place des compétences tunisiennes sur la scène régionale et internationale et confirme leur rôle clé dans le développement de la chirurgie cardiaque et vasculaire.

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Tunisie : un scandale financier secoue la STEG, trois employés incarcérés

Le juge d’instruction du cinquième bureau du tribunal de première instance de Manouba a ordonné, ce jeudi soir, l’incarcération de trois employés du district de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) à Manouba. Deux autres suspects ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire, selon un communiqué rendu public.

Ces décisions font suite à l’arrestation des trois premiers suspects mardi dernier, ainsi qu’à l’émission de mandats de recherche contre trois autres personnes. Les charges retenues concernent des soupçons d’abus de fonction en vue d’obtenir des avantages indus, de préjudice porté à l’administration, de falsification et usage de faux, ainsi que de manipulation et effacement de données informatiques dans le but de nuire aux finances d’autrui et d’en tirer un bénéfice personnel.

L’enquête, menée par la première brigade centrale d’investigations de la Garde nationale à El Aouina, a révélé un système de détournement de fonds impliquant des manipulations répétées de factures de consommation, des vols d’électricité et des modifications frauduleuses des données de facturation via le système informatique de la STEG. Les suspects sont également accusés d’avoir réduit illégalement les montants de consommation de certains clients et d’être intervenus sans autorisation sur des compteurs électriques.

Selon la même source, ces malversations, portant sur des sommes considérables, ont été découvertes à la suite d’un audit interne réalisé par les services de contrôle de la STEG. L’entreprise, représentée par son conseiller juridique, a déposé une plainte officielle, déclenchant ainsi l’enquête judiciaire.

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Effort national de reconstruction et de développement : Les compétences tunisiennes à l’étranger font entendre leur voix

Les compétences nationales établies à l’étranger auront leur mot à dire dans la lutte pour la libération nationale et feront entendre leurs voix et leur approches à l’avenir en concrétisation de la confiance et de la sollicitude constantes dont les entoure le Président de la République.

La Presse — Désormais, les Tunisiens résidant à l’étranger, longtemps considérés comme des sources apportant les devises pour le pays sans qu’ils aient leur mot  à dire dans l’œuvre nationale de développement et de prospérité, sont aujourd’hui au cœur des préoccupations du Président Kaïs Saïed qui ne rate aucune occasion pour rappeler l’attention constante et la sollicitude particulière dont il entoure les compétences tunisiennes installées à l’étranger;

Une attention et une sollicitude qui témoignent, d’abord, de la confiance en leur aptitude à apporter le savoir-faire requis et l’imagination et la créativité qu’il faut aux programmes de développement en besoin d’assistance et de l’expertise que nos élites ont acquise tout au long des années d’études et aussi de travail au sein  des entreprises ou centres de recherche scientifique et technologique, à travers  les différents pays d’accueil.

L’intérêt présidentiel porté à la situation des Tunisiens à l’étranger  participe aussi d’un noble geste de reconnaissance largement méritée pour les services qu’ils sont en train de rendre à la mère patrie.

Aujourd’hui que les compétences tunisiennes émigrées ne se sentent plus éloignées ou tenues à l’écart de ce que l’Etat est en train d’entreprendre en  matière d’édification de la Troisième République et qu’elles ont pris conscience du poids et de l’importance que le gouvernement, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, leur accorde, elles ont décidé de prendre l’initiative, de ne plus attendre qu’on leur ordonne ce qu’elles ont à faire et de participer activement au processus national de promotion sociale et économique engagé depuis l’avènement du mouvement réformateur du 25 juillet 2021.

Le Chef de l’Etat a mis en exergue, à l’occasion de l’audience qu’il a accordée, mardi 28 janvier, au ministre des Affaires étrangères, sur la nécessité de renforcer l’encadrement requis aux Tunisiens à l’étranger et aussi de leur «proposer de nouvelles solutions à même de leur fournir les services nécessaires à distance».

L’apport présidentiel à ce que les problèmes des Tunisiens à l’étranger soient résolus aussi rapidement que possible et à ce que leurs attentes et leurs revendications soient satisfaites est en réponse aux services qu’ils sont en train de rendre régulièrement à la mère patrie.

Par leur haut degré de professionnalisme qui n’est plus à démontrer, par leur accès aux plus hauts postes de responsabilité dans les entreprises, les universités ou les centres de recherche où ils exercent et par les hautes qualités morales dont ils font montre dans leur vie quotidienne dans les pays d’accueil en Europe, aux USA ou dans les pays arabes, les compétences tunisiennes contribuent au renforcement de l’image rayonnante de la Tunisie et procurent à notre pays la considération et l’estime des pays et des peuples du monde entier.

Et nos élites ne se contentent pas de s’activer dans les pays d’accueil. Elles étendent leur implication dans l’effort de développement en participant, à titre d’exemple à la résolution de la crise du transport public (initiative relative à l’envoi de 300 bus de transport en Tunisie) et à l’atténuation des difficultés que vivent certains hôpitaux publics (envoi de nombre d’ambulances au profit de certains établissements hospitaliers de l’intérieur du pays) sans oublier les projets qu’ils sont en train de créer, un peu partout, à travers la République.

Le Chef de l’Etat, comme à son habitude, exhorte les institutions de l’Etat «à lever tous les obstacles devant ces compétences afin qu’elles puissent — tient-il à le souligner encore une fois — contribuer pleinement à la lutte pour la libération nationale et participer à la reconstruction et au développement du pays».

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Quand les eaux usées s’invitent dans les maisons et les rues : Harmoniser l’action dans la gestion des eaux pluviales et usées

Malgré de nouvelles augmentations des redevances d’assainissement qui ont concerné les usages domestiques, touristiques et industriels, les services de l’Onas ne sont pas montés en gamme. Pire, ils sont toujours débordés et ne répondent, le plus souvent, que tardivement aux réclamations des citoyens.

La Presse — Les grandes quantités de pluie enregistrées durant ces derniers mois ont été accueillies avec une immense joie. Il faut dire que la menace du stress hydrique nous a pris de court, tellement on était concentrés sur d’autres préoccupations ou peu sensibilisés à cette question. Ceux qui vivaient dans l’insouciance totale et manifestaient peu d’intérêt au prolongement des saisons de sécheresse et des phénomènes extrêmes de canicule se trouvent aujourd’hui plus sensibilisés aux changements climatiques induisant à la succession d’années chaudes jamais enregistrées dans le passé. Sauf que ces grandes quantités d’averse, quoiqu’accueillies favorablement, ont vite cédé la place aux habituelles réactions de colère à l’égard, en particulier, des services municipaux et ceux de l’Office national de l’assainissement (Onas).

Les services d’assainissement sur la sellette

Après la pluie vient le beau temps, dit bien l’adage. Toutefois, les récentes fortes précipitations, si elles n’ont pas provoqué d’inondations à grande échelle, elles ont mis hors service nos réseaux d’assainissement collectifs et individuels. Dans certaines villes, on est pris par le dégoût et l’envie de vomir à la vue des égouts d’où jaillissent des eaux usées qui débordent de tous les côtés, rendant la circulation difficile sur les avenues, les rues et les ruelles. Ce n’est pas là un nouveau fait, mais disons que le citoyen s’est habitué à la détérioration des services de certaines institutions au point que ses critiques ne produisent aucun effet escompté. Ce qui choque encore plus le citoyen, ce sont malheureusement ces mêmes réflexes auxquels il doit faire face. Il a le plus souvent droit à des réponses émanant de certains responsables qui mettent en cause d’autres départements intervenant dans le processus de nettoyage et de collecte des déchets.

Ainsi, les services de l’assainissement chargés de l’entretien et de la maintenance des réseaux publics, n’hésitent pas à renvoyer la balle aux services municipaux en les accusant de manquer à leurs obligations en matière de contrôle des raccordements anarchiques aux réseaux publics d’assainissement. Du côté des conseils municipaux et locaux, c’est plutôt l’Onas qui se trouve dans le box des accusés. Il est vrai que cet établissement endosse une part de responsabilité à ce niveau, ce qui expliquerait d’ailleurs le mécontentement des citoyens et leur insatisfaction à l’égard des services d’assainissement. D’autant que de nouvelles augmentations des redevances d’assainissement ont été décidées en octobre 2022. Ces augmentations  ont contribué à gonfler la facture de la Sonede. En contrepartie, les services de l’Onas ne se sont pas améliorés.

En effet, malgré ces augmentations qui ont concerné les usages domestiques, touristiques et industriels, les services de l’Onas ne sont pas montés en gamme. Pire, ils sont toujours débordés et ne répondent, le plus souvent, que tardivement aux réclamations des citoyens. Les conseils municipaux assument, à leur tour, une part de responsabilité. Ils ne doivent pas continuer à leurrer le citoyen par le biais de travaux effectués occasionnellement et, à la hâte, avant la saison des pluies. La gestion des déchets municipaux qui a toujours été du ressort de la collectivité locale, n’a pas évolué avec l’urbanisation galopante. Et pourtant, les observateurs ont démontré que l’explosion démographique signifie une montée en flèche de la consommation d’eau et de la pollution. La priorité est donc de développer des solutions technologiques accessibles et performantes pour traiter les eaux usées et préserver l’environnement. Ce qui a été laissé de côté.

Tout le monde se renvoie la balle

Les conseils municipaux se sont habitués ces dernières années à adopter des politiques excluant le principe de démocratie locale, ce qui a conduit systématiquement à son exclusion de l’action municipale. Rien n’a été fait sur le plan des infrastructures pour protéger et respecter l’environnement dans les communes. Préserver et améliorer le cadre de la vie du citoyen n’a été qu’une vaine promesse.  Les conseillers locaux qui s’activent aujourd’hui au niveau des communes pour trouver des solutions aux canalisations bouchées dégageant des odeurs nauséabondes devant les cafés, les restaurants, les établissements scolaires, avec les risques sanitaires qui pourraient en découler, se trouvent devant un grand problème.

En effet, l’un des directeurs régionaux de l’Onas n’a pas manqué, lors d’une réunion tenue récemment à Tunis avec les membres du conseil régional Slim Ben Achour, de mentionner que le problème des réseaux collectifs aussi bien à La Goulette qu’au Kram est plus complexe. Il s’agit d’installations précaires qui ne sont plus capables d’assurer un bon fonctionnement durant les saisons de forte pluie. Selon ses dires « il faut attendre la fin de la saison des pluies pour que les services de l’Onas puissent intervenir ». Voilà qui en dit long sur la qualité des services des équipements de l’Onas.

Concernant la gestion des eaux pluviales, le responsable de l’Onas a parlé de l’élévation du niveau de la mer à La Goulette et des vagues qui ont causé la destruction d’une partie de la corniche en pierre de la plage à La Goulette. Comment se fait-il que les vagues puissent arriver à ce niveau, s’est-il demandé ? Une question bizarroïde, car il faut remonter un peu le temps, plus précisément dans les années soixante. En ces temps, l’écume des vagues de la mer s’invitait déjà dans la ville de La Goulette, et plus précisément dans l’emblématique Rue Roosevelt. La montée du niveau de la mer ne date pas donc d’aujourd’hui et il vaudrait mieux s’attaquer frontalement aux autres raisons qui ont été soulevées auparavant sans être suivies d’actions concrètes et de solutions pérennes.

A ce titre, l’un des experts explique que le problème se trouve à d’autres niveaux, comme l’absence des réseaux d’évacuation des eaux de pluie dans certains endroits, alors que dans d’autres, les eaux usées sont déversées dans le réseau des eaux pluviales. Il ajoute que la gestion conventionnelle conduisant à rejeter les eaux pluviales dans la mer a aussi montré ses limites. « Nos villes, côtières en particulier, doivent disposer de systèmes de pompage fiables, capables de traiter d’importants volumes d’eau ».

Il est utile aussi de souligner que le problème se situe sur le plan de la coordination entre les services intervenant dans les travaux de voirie. Notre source cite, à titre d’exemple, les services municipaux, l’Onas, les services de télécommunication, la Steg et la Sonede qui travaillent de manière indépendante au moment où le président de la République vient d’insister, lors d’une réunion tenue le 24 janvier 2025 au Palais de Carthage avec les membres du gouvernement, sur « l’unité de l’État et la parfaite harmonie qui doit régner entre ses différentes institutions ».

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Lancement de la Terna Innovation Zone : Un catalyseur pour l’innovation énergétique en Tunisie

Ce projet stratégique, soutenu par le gouvernement tunisien et les autorités italiennes, vise à renforcer les compétences locales et à stimuler la transition énergétique en Tunisie, tout en consolidant les relations bilatérales entre les deux pays dans un secteur clé de l’avenir : l’énergie.

La Presse — Lors de l’inauguration hier de la Terna Innovation Zone, le secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane, a souligné l’importance capitale de ce projet pour la Tunisie, son développement énergétique, et pour renforcer les liens stratégiques entre la Tunisie et l’Italie.

«Le projet, initié par le groupe italien Terna, est le premier du genre en Afrique. Il s’inscrit dans le cadre d’un vaste partenariat entre les deux pays, visant à promouvoir l’innovation technologique dans le secteur de l’énergie et à renforcer les compétences partagées. Ce centre d’innovation représente une étape clé dans la réalisation des objectifs du plan Mattei pour l’Afrique, visant à encourager les initiatives sociales et économiques communes», a-t-il précisé dans une déclaration accordée aux médias.

Il a ajouté qu’Elmed, le projet phare qui lie la Tunisie et l’Italie dans le domaine de l’énergie, constitue le socle de ce partenariat stratégique. Ce projet, selon Chouchane, permettra non seulement de renforcer la sécurité énergétique des deux pays, mais aussi de stimuler l’échange d’électricité entre leurs réseaux, en particulier pour soutenir l’intégration des énergies renouvelables. Ce projet s’inscrit directement dans la stratégie énergétique de la Tunisie, qui ambitionne de porter la part des énergies renouvelables à 35% dans son mix énergétique d’ici à 2030.

«Ce partenariat est un levier essentiel pour la sécurité énergétique de la Tunisie, car il permettra d’augmenter la capacité de notre réseau électrique et de soutenir la transition énergétique. L’objectif est de répondre à la demande croissante d’électricité et de réduire la dépendance énergétique en nous appuyant sur des projets d’intégration régionale tels que le projet Elmed avec l’Italie», a encore affirmé Chouchane.

Dans ce même cadre, il a rappelé que le projet Terna Innovation Zone est conçu comme un portail d’échange d’idées entre Terna et la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg). Il vise à promouvoir l’innovation dans le secteur électrique tunisien et à renforcer les capacités locales, notamment à travers le partage de technologies et de bonnes pratiques entre les deux entreprises.

Chouchane a aussi souligné que ce projet d’innovation est une réponse concrète aux défis énergétiques actuels du pays. «Terna Innovation Zone ouvrira de nouvelles perspectives pour la production d’électricité renouvelable et pour l’amélioration continue du réseau électrique tunisien. C’est un symbole de la coopération fructueuse entre la Tunisie et l’Italie dans le secteur stratégique de l’énergie», a-t-il indiqué.

Un avis partagé par Faycel Tarifa, P.D.G. de la Steg, qui a souligné que cette collaboration vise à renforcer les capacités techniques, favoriser l’innovation et contribuer à la transition énergétique durable entre la Tunisie et l’Italie

Tarifa a aussi mis en lumière les actions concrètes qui découleront de ce partenariat stratégique, notamment en lien avec le projet Elmed, un câble sous-marin de haute tension reliant les réseaux électriques de la Tunisie et de l’Italie. «Elmed avance dans la bonne direction et permettra de renforcer l’échange d’énergie entre nos deux pays, garantissant ainsi une plus grande sécurité énergétique», a-t-il déclaré.

Le P.D.G. de la Steg a également présenté les axes d’action de cette nouvelle coopération, qui incluent la création de centres d’essai pour tester les équipements de haute tension et la formation continue des équipes tunisiennes sur les nouvelles technologies énergétiques. Cette initiative permettra à la Steg de se doter des compétences nécessaires pour gérer de manière optimale les infrastructures énergétiques et d’acquérir de nouveaux outils de travail dans le cadre de la transition énergétique.

«Nos équipes bénéficieront de formations ciblées sur la gestion et la protection des systèmes électriques, le développement de nouveaux réseaux de transmission d’énergie et l’exploitation des énergies renouvelables», a-t-il précisé, tout en soulignant l’importance des échanges de bonnes pratiques et de l’expertise en matière de modélisation et de planification des infrastructures électriques.

Un catalyseur de l’innovation énergétique en Tunisie

De son côté, l’ambassadeur d’Italie à Tunis, Alessandro Prunas, a mis en lumière la profondeur des relations entre les deux pays, marquées par une coopération renforcée dans divers domaines stratégiques, en particulier dans le secteur énergétique.

L’ambassadeur a souligné que cet événement témoignait de l’engagement mutuel et des liens solides entre l’Italie et la Tunisie. Il a rappelé les nombreuses visites officielles entre les deux nations, telles que celles des ministres italiens et de la Cheffe du gouvernement, et a félicité les autorités tunisiennes pour les visites réciproques qui ont renforcé les relations bilatérales.

«Le lancement de la Terna Innovation Zone s’inscrit dans le cadre du Plan Mattei pour l’Afrique, un projet stratégique visant à promouvoir des partenariats solides et à garantir une prospérité partagée pour tous les pays du continent. La Tunisie en est un pilier essentiel», a affirmé Alessandro Prunas, tout en ajoutant que ce partenariat renforcé entre les deux pays repose sur des valeurs communes et une amitié historique.

L’ambassadeur a également évoqué la visite récente du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, à Rome, qui a permis la signature d’accords importants, dont celui portant sur la transition énergétique. «Cette collaboration dans le secteur de l’énergie est d’autant plus essentielle qu’elle repose sur des projets communs tels qu’Elmed, qui vise à renforcer la sécurité énergétique des deux pays et à favoriser l’intégration des énergies renouvelables», a-t-il encore précisé.

Le projet Terna Innovation Zone, en particulier, se concentre sur la formation et le soutien aux talents innovants tunisiens, un élément clé pour la réussite de la transition énergétique. «Ce n’est qu’en investissant dans l’innovation que nous pourrons combler le fossé énergétique, atteindre les objectifs de production d’énergies renouvelables et lutter efficacement contre le changement climatique», a souligné Prunas, tout en saluant l’implication de Terna et de la Steg dans la réalisation de cette initiative stratégique, qui a vocation à produire des résultats concrets pour les deux pays, en créant de nouveaux emplois et en favorisant une croissance mutuellement bénéfique.

Dans le même sillage, l’administratrice déléguée de Terna, Giuseppina Di Foggia, a présenté la Terna Innovation Zone comme un catalyseur de l’innovation énergétique en Tunisie. «Ce projet s’inscrit dans un cadre plus large, en lien avec le projet Elmed, qui a permis de connecter pour la première fois les systèmes électriques de l’Europe et de l’Afrique du Nord. À cet égard, Terna Innovation Zone ne sera pas seulement un espace physique, mais un véritable symbole de l’engagement concret des deux pays en matière d’innovation, de formation et de développement des talents… Ce projet vise donc à créer un écosystème dynamique qui favorise l’innovation locale, soutenant ainsi les startup et entreprises tunisiennes tout en valorisant les compétences et le savoir-faire présents dans le pays», a-t-elle expliqué.

Giuseppina Di Foggia a aussi détaillé trois domaines clés qui guideront cette initiative: l’incubation et l’accélération des startup, la formation des talents, notamment pour les ingénieurs et le soutien à l’industrie, avec des partenariats dédiés à la recherche de l’excellence dans le secteur énergétique.

Dans ce même cadre, elle a souligné l’importance des partenariats entre les institutions italiennes et tunisiennes pour accompagner ce projet ambitieux. «Notre objectif est de créer un espace dans lequel l’innovation, la technologie et la formation se rencontrent pour bâtir un avenir énergétique commun», a-t-elle ajouté.

Il est à noter que dans le cadre de cet accord, les deux entreprises s’engageront dans une série d’activités de knowledge-sharing sur des sujets d’intérêt commun, dans le but de poursuivre l’excellence dans la gestion des réseaux de transport d’électricité et de relever les défis du secteur de l’énergie. Terna et la Steg entendent ainsi consolider le rôle de l’Italie et de la Tunisie en tant que protagonistes de la transition énergétique en Méditerranée, pôles d’énergie et d’innovation, renforçant l’intégration entre l’Europe et l’Afrique et favorisant la naissance de nouvelles synergies entre les entreprises italiennes et tunisiennes, conformément à la stratégie définie dans le Plan Mattei.

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