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Après l’élection par l’assemblée générale de la FTF des six commissions indépendantes : Doutes et craintes…

Ce n’est pas fort prometteur malgré tous les visages nouveaux.

La Presse — Rien que le fait qu’il a fallu attendre plus de deux heures pour atteindre  le quorum indispensable pour la tenue de l’assemblée générale consacrée à l’élection des 31 membres des Commissions indépendantes de la FTF  montre que les clubs ne croient pas trop au changement.

Un changement dans la méthode de travail des six commissions qui auront à charge de veiller sur le bon déroulement du championnat et de mettre toutes les associations-membres sur un pied d’égalité et garantir l’équité. Le fait d’avoir gardé des fidèles (Ridha Sellami et Faouzi Chamengui) à la tête des deux principales commissions (la Commission nationale d’appel et la Commission de discipline et de fair-play) témoigne bien de la volonté de Moez Nasri de garder, sous contrôle étroit, le travail de ces deux commissions indépendantes très importantes et faire en sorte qu’elles ne soient pas compromettantes.

Les nouvelles figures mises à la tête et au sein des quatre autres commissions n’ont été qu’une « manœuvre » pour donner l’impression aux clubs et à l’opinion publique que bien des choses vont changer et qu’un sang neuf a été injecté. Et pour, soi disant, faire table rase d’un passé pas très reluisant et ouvrir une nouvelle page dans l’application des textes en vigueur.

Car ces textes malgré tous les griefs qu’on leur fait et toutes les zones d’ombre qu’ils comportent, ont juste besoin d’être correctement interprétés et appliqués. Le rôle des hommes et femmes qui vont veiller à leurs destinées est donc important pour éviter ces flux de contestations après les décisions rendues par ces commissions. La fédération a envoyé aux clubs des formulaires à remplir pour désigner leurs candidats dans chacune des six commissions.

La plupart d’entre eux ont rendu une copie blanche et se sont abstenus de présenter leurs propres candidats, parce qu’ils étaient sûrs de ne pas pouvoir s’entendre sur des candidats qui feront l’unanimité. La Fédération a saisi la balle au bond pour désigner ses propres candidats.

Une seule liste pour chaque commission alors qu’elle aurait pu faire jouer la concurrence en proposant plusieurs listes et en laissant les clubs arbitrer. Au final, mis devant le fait accompli, les clubs n’ont pu que lever le bulletin vert sans trop de conviction que les nouveaux élus vont redorer le blason terni.

Alors mieux ne pas trop se bercer d’illusions et attendre de voir comment ces commissions vont s’atteler aux dures tâches qui leur seront confiées et aux dossiers qui vont être mis sur leur table pour prononcer un verdict optimiste à leur sujet.

Athlétisme — Mondiaux de Tokyo : Jaziri finaliste, Bouzayani prévenue

La Presse — Ces championnats du monde d’athlétisme de l’IAAF – Tokyo (Japon) sont réellement difficiles à couvrir en raison du décalage horaire qui ne permet pas de suivre et d’informer à temps. Les séries se sont déroulées lors de la séance nocturne de la première journée. On attendait pour cette première journée Amine Jhinaoui et voilà que perce Ahmed Jaziri.

A ce propos, nous avons toujours considéré que Ahmed Jaziri, qui s’est qualifié pour la finale du 3.000 m steeple hommes, après avoir terminé cinquième de la première série avec un temps de 8’’31’41, valait mieux que ses apparitions quelque peu discrètes.

En effet, Ahmed Jaziri a fait un temps moins bon que celui d’Amine Jhinaoui, mais il a intelligemment mené sa course pour se qualifier. Amine Jhinaoui a été victime de sa réaction tardive et a donné espoir à son suivant immédiat pour le surprendre et lui souffler la cinquième place qualificative. Mohamed Amine Jhinaoui n’a pu de ce fait accéder à cette finale du 3.000 m steeple hommes après avoir terminé sixième de la deuxième série avec un temps de 8’’27’89. La finale aura lieu  aujourd’hui à 13h55, heure tunisienne.

Bouzayani et Dhahri en course

Pour les féminines, c’est également aujourd’hui qu’auront lieu les séries de qualifications du 3.000 m steeple  avec la participation du duo Maroua Bouzayani, 7e mondiale, et Rihab Dahri, 35e mondiale. Avec toute l’expérience acquise, Maroua Bouzayani est prévenue après la déconvenue de Jhinaoui.

Il ne faut absolument pas se laisser enfermer ou offrir à ses adversaires directs la possibilité de s’en débarrasser. Bien sûr, il y a des calculs à faire, pour éviter une dilapidation de ses forces en prévision de la finale, mais en cours de course il y a aussi des calculs à faire et vite pour ne pas se faire piéger. 

Pour la jeune Rihab Dahri, sa présence à ce niveau est déjà une consécration. Elle a tout à gagner et elle pourrait jouer tactiquement en protégeant son aînée, au moins pour lui éviter d’être enfermée. Ce sera aussi pour elle une occasion d’améliorer son temps.

« Et si la planète du Petit Prince était La Marsa ? » : Réclamer notre part de Saint Exupéry  

À travers une enquête passionnée, l’écrivain et éditeur Samy Mokadem retrace le passage oublié d’Antoine de Saint-Exupéry en Tunisie. De cette mémoire effacée, il propose de faire naître un projet culturel et patrimonial unique : un mémorial dédié au créateur du «Petit Prince», pour offrir à La Marsa une nouvelle lumière littéraire et touristique.

La Presse — Écrivain, éditeur et reporter français, Antoine de Saint-Exupéry est porté disparu au large de la Méditerranée le 31 juillet 1944. Son influence s’est étendue à travers le monde avec ses récits d’aventures et ses réflexions humanistes, continuant toujours à inspirer des générations de lecteurs, et même d’écrivains !

Féru de Saint-Exupéry, l’écrivain et éditeur Samy Mokadem a publié en 2021 un roman intitulé «Il était deux fois le Petit Prince», dont le titre fait écho au célèbre conte philosophique paru en 1943. Ce «récit pour tous les âges et pour tous les temps» détient le record du monde en traductions avec 600 langues et dialectes.

Une version en dialecte tunisien  existe, avec un audiobook porté par la voix de l’acteur Jamel Madani. Pourtant, ce dont on parle peu, c’est que cet écrivain mythique a séjourné en Tunisie en 1935. De sa résidence à La Marsa, il a effectué des missions en reporter dans le sud tunisien. Cette expérience a été racontée dans ses correspondances regroupées et publiées et lui aurait inspiré des passages de son œuvre «Terre des hommes».

En partant de ces informations, Samy Mokadem a enchaîné, depuis quelques années, des recherches minutieuses des traces concrètes de son passage, de «sa planète perdue». Il est parvenu à localiser avec précision la demeure tunisienne de Saint-Exupéry en se basant sur la biographie du capitaine René Gavoille qui l’a accueilli.

Ce récit comprend une photo de la villa «Rubens» à La Marsa Plage et indique que l’écrivain y a travaillé sur son œuvre «Citadelle» pendant sa résidence. La recherche s’est poursuivie avec un appel à témoignages lancé sur les réseaux sociaux. Les informations collectées ont été derrière l’idée du projet déposé par Samy Mokadem à la municipalité de La Marsa «Et si la planète du Petit Prince… était La Marsa?».

La villa en question n’existe plus, mais l’emplacement est connu. Mokadem propose alors «d’ériger un mémorial en hommage à son passage, représentant idéalement le Petit Prince». Il nous a décrit les détails comme il les imagine et tels qu’ils figurent sur la demande officielle.

« L’intérieur serait des éléments qui racontent sa biographie et des détails de son expérience tunisienne avec une exposition d’audiobooks, d’aquarelles, d’objets pour collectionneurs dont des timbres de la Poste…». Selon lui, «La Marsa brillera sous les projecteurs des fans du «Petit Prince» à travers le monde et plusieurs voudront venir visiter cette ville si chère au cœur de l’auteur.» Il aspire même à une possible «opportunité de jumelage avec Lyon, sa ville natale.»

Ce projet ambitieux aura certainement des retombées culturelles et touristiques importantes. Rappelons que l’année dernière, une exposition a été dédiée à Flaubert qui a également séjourné en Tunisie, avec des conférences et tout un bouillonnement culturel en marge de l’événement principal.

Pourquoi donc ne pas remettre en surface tout ce que nous savons aujourd’hui et réclamer notre «part de Saint-Exupéry»? Avant de passer à la concrétisation du projet de construction, on pourrait peut-être commencer par annoncer les informations, organiser des activités qui favorisent leur diffusion, inviter universitaires, chercheurs et écrivains à s’impliquer dans des articles qui relèvent l’impact de la Tunisie sur l’œuvre de Saint-Exupéry.

Une piste est ouverte pour que ce grand nom de la littérature mondiale soit désormais relié à des indices réels. Reste à faire une recherche de témoignages plus poussée et le travail de documentation des traces avant qu’elles ne se perdent avec le temps.

On nous écrit : Hommage à Wadi Mhiri

Par Mohamed Ben Soltane

J’ai connu Wadi Mhiri lorsque je travaillais comme directeur artistique du Bchira Art Center à Sabelet Ben Ammar. Il faisait partie du groupe qui avait imaginé ce projet aux côtés de Bchira Triki, sa fondatrice. Wadi s’occupait de la mise en espace des expositions et participait activement aux réunions de programmation. Il y présentait aussi son propre travail artistique, presque toujours réalisé en collaboration avec Houda Ghorbel.

Wadi portait plusieurs casquettes, témoignant de la richesse de son identité. Il était à la fois artiste, rassembleur, connecteur de cultures, organisateur talentueux et transmetteur de savoirs.

Véritable ingénieux touche-à-tout, il savait trouver des solutions techniques à des problèmes impossibles. Ressource rare, il est devenu — avec Memia Taktak — le scénographe attitré des expositions les plus marquantes de la scène tunisienne. Ce rôle, qu’il exerçait avec brio grâce à son leadership et sa débrouillardise, cachait d’autres facettes de Wadi : Wadi le poète, Wadi l’artiste.Son travail artistique a commencé à retenir mon attention en 2012, avec Parti Facebook / Parti Facelike, créé avec sa complice Mouna Jemal Siala lors de Dream City. Ils y détournaient les affiches électorales proliférant lors des premières élections libres du pays, reflétant les multiples visages de la Tunisie post-Ben Ali. A la fois drôle et prémonitoire du chaos politique à venir, cette œuvre déployée à l’échelle d’une ville reste inimitable.

Parmi ses réalisations emblématiques figure «Contenants pour un continent», conçue avec Houda Ghorbel lors du Festival Ségou’Art au Mali en 2016 : une installation flottante formée de 400 calebasses dessinant la carte de l’Afrique, assemblées et laissées dériver sur le fleuve Niger. Wadi avait un amour fou pour le continent africain. Il était bâtisseur de ponts, amoureux du voyage et des relations humaines profondes. Il avait retrouvé une partie de son âme au Mali.

Plus tard, j’ai découvert en images «Au nom de la terre et de la mer», créée en Allemagne avec Houda Ghorbel : une œuvre brodée aux inscriptions illuminées par une lumière noire. Elle réunit deux éléments cardinaux dans l’univers de Wadi: le textile et la poésie. Cette installation, présentée conjointement dans une église et une mosquée à Hildesheim, portait en elle une histoire puissante que lui seul savait conter.

Ces travaux sont restés trop peu visibles en Tunisie, où la production artistique est foisonnante.

J’ai rassemblé pour la première fois toutes les pièces du puzzle lors de l’accompagnement artistique que j’ai eu la chance de faire avec Ji-Yoon Han dans le cadre du projet Elyssa.

 La première séance de deux heures avec Wadi fut d’une profondeur et d’une sincérité bouleversantes. J’ai compris d’où il venait et où il voulait aller. Son attachement à sa famille, et en particulier à son père, était viscéral. À travers son projet, il voulait honorer la mémoire de ce dernier et rendre hommage à l’usine familiale de textile, vécue comme un trésor, un terrain de jeu et d’expérimentation.

Le défilé de mode qu’il préparait n’était pas qu’un projet artistique : c’était un rendez-vous. Un rendez-vous avec son père, avec son histoire familiale, avec les travailleurs de l’usine. Wadi avait enfin trouvé une manière unique de concilier tout ce qu’il aimait : la famille, le voyage, la poésie et la mode. J’espère de tout cœur que ce projet verra le jour comm l’a imaginé Wadi. Jusqu’à son dernier souffle, il travaillait avec passion et détermination pour faire aboutir son projet.

Je suis certain que toutes les personnes impliquées avec l’artiste partagent ce désir de faire aboutir ce projet.

Durant Elyssa, j’ai découvert son âme d’artiste et ses qualités humaines exceptionnelles : un être lumineux, qui faisait rayonner l’amour et la joie de vivre.

La disparition soudaine de Wadi laisse un vide immense. Qu’elle nous rappelle à tous l’urgence de vivre dans la joie, d’avoir le courage de réaliser nos rêves, la force de mener nos projets malgré les obstacles, l’humilité de mettre l’ego de côté et le désir sincère de servir le bien commun. Toutes ces valeurs, Wadi les incarnait. Elles manquent tellement à notre Tunisie.

Que la paix soit avec toi, où que tu sois. Que la terre te soit légère et que ta lumière continue de briller dans nos cœurs et nos mémoires.

 Mes sincères condoléances à tous les membres de sa famille et à ses ami·e-s, qui se comptent par milliers sur plusieurs continents.

M.B.S.

 Artiste visuel et commissaire d’exposition

Programme Culture 2030 de l’UNESCO : La culture, un levier de développement durable

L’idée est simple mais ambitieuse : donner à la culture un poids chiffré et démontrer, par des données concrètes, son rôle dans l’économie, l’éducation, la cohésion sociale et même la résilience face aux défis climatiques.

Autrement dit, sortir la culture du registre de l’« extra » pour l’inscrire pleinement dans les politiques publiques.

La Cité de la culture accueille, du 15 au 17 septembre 2025, un atelier national qui place la culture au cœur du développement durable. Initiée par le ministère des Affaires culturelles, la commune de Tunis et l’Unesco, avec l’appui de l’Union européenne, cette rencontre mettra en lumière les indicateurs culture|2030, un outil pensé pour mesurer la contribution réelle de la culture aux Objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations Unies.

L’idée est simple mais ambitieuse : donner à la culture un poids chiffré et démontrer, par des données concrètes, son rôle dans l’économie, l’éducation, la cohésion sociale et même la résilience face aux défis climatiques. Autrement dit, sortir la culture du registre de l’« extra » pour l’inscrire pleinement dans les politiques publiques.

Au programme de ces trois journées : présentation de la méthodologie des Indicateurs, sessions de formation pour les acteurs locaux et nationaux, et élaboration d’une feuille de route adaptée à la Tunisie. Institutions gouvernementales, société civile, secteur privé et experts se retrouveront autour de la même table pour réfléchir à la meilleure façon d’intégrer la culture dans la stratégie nationale de développement.

Les Indicateurs Culture|2030, développés par l’Unesco et son Institut de statistique reposent sur quatre grandes dimensions  : Environnement et résilience, qui interroge le rôle du patrimoine dans la durabilité ; Prospérité et moyens de subsistance, qui met en lumière le poids économique et social de la culture ; Connaissances et compétences, qui mesure sa place dans l’éducation et la transmission ; Inclusion et participation, qui veille à l’accès équitable et à la cohésion sociale.

Avec ce projet, la Tunisie rejoint un réseau international de pays décidés à faire compter la culture dans la marche vers 2030. Un pas symbolique mais aussi stratégique, pour que l’art, le patrimoine et la création soient considérés comme des piliers du développement au même titre que l’économie ou l’écologie.

Tourisme : Comment la Tunisie peut capter les touristes chinois aisés ?

Premier marché émetteur mondial avec plus de 100 millions de voyageurs par an, la Chine représente une manne pour l’industrie touristique internationale. Selon le cabinet McKinsey, les touristes chinois dépensent en moyenne deux fois plus que les voyageurs européens, avec une préférence marquée pour les séjours haut de gamme et les expériences exclusives.

Pour la Tunisie, qui cherche à diversifier ses marchés au-delà de l’Europe, attirer cette clientèle constitue un enjeu stratégique.

La Presse — Les touristes chinois aisés privilégient les destinations qui conjuguent patrimoine culturel, shopping et confort hôtelier. En 2024, leurs dépenses moyennes à l’étranger ont atteint 3.500 à 5.000 dollars par séjour, contre environ 1.200 dollars pour un touriste européen, selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). La clientèle ciblée est majoritairement issue des grandes métropoles (Pékin, Shanghai, Canton, Shenzhen), avec un profil de cadres supérieurs, entrepreneurs et jeunes urbains fortunés.

Atouts compétitifs de la Tunisie

La Tunisie ne manque point d’atouts susceptibles d’attirer des touristes chinois avides de nouvelles découvertes. Son patrimoine historique différenciant : Carthage, Kairouan, El Jem ou Dougga offrent une option méditerranéenne aux circuits classiques européens. Volet balnéaire compétitif, la Tunisie dispose de plus de 570 hôtels classés, dont une partie dans le segment haut de gamme, souvent à des prix plus attractifs que l’Europe du Sud.

Le Sahara, lui, constitue un produit d’appel unique : les destinations désertiques (Tozeur, Douz) peuvent être positionnées comme expériences exclusives, avec des lodges de luxe, des circuits privatifs et un tourisme expérientiel.

Freins structurels

Malgré ces atouts, plusieurs handicaps limitent encore la compétitivité tunisienne sur le marché chinois. Figure, en premier lieu, l’absence de vols directs entre la Chine et la Tunisie, ce qui rallonge les trajets et freine la demande. Il y a aussi l’insuffisance de services adaptés : guides sinophones, menus traduits, moyens de paiement chinois (Alipay, WeChat Pay).

Faible visibilité digitale : la Tunisie reste quasi absente des plateformes de référence en Chine (WeChat, Douyin, Mafengwo). D’où la nécessité de mieux investir dans la communication multicanale et le marketing digital.

Rapprochement et pistes

Pour renforcer la connectivité aérienne, il faut envisager des liaisons saisonnières avec Pékin ou Shanghai, éventuellement via des partenariats avec des compagnies du Golfe. Il faut, de surcroît, investir dans la formation : créer un corps de guides et personnels hôteliers sinophones pour améliorer l’expérience client.

L’autre moyen de rapprochement, qui n’est pas des moindres, consiste à mener des campagnes ciblées sur les réseaux sociaux chinois, en partenariat avec des influenceurs voyage (« key opinion leaders »). S’y ajoute le développement d’une offre premium privilégiant des circuits combinant balnéaire, archéologie et Sahara de luxe, avec des services sur mesure.

Il faut, pour cela, collaborer avec les grandes agences chinoises spécialisées dans le tourisme haut de gamme.

Une diversification nécessaire

En 2024, la Tunisie a accueilli environ 9 millions de touristes, dont plus de 80 % venus d’Europe et du Maghreb. Or, le marché chinois représente un potentiel de plusieurs dizaines de milliers de visiteurs supplémentaires à forte valeur ajoutée. Si la Tunisie parvient à capter ne serait-ce que 1 % des flux touristiques chinois haut de gamme, cela représenterait un apport de plus de 200 millions de dollars par an, compte tenu de leur pouvoir d’achat.

À l’heure où le pays cherche à repositionner son offre vers le haut de gamme et à sécuriser ses recettes en devises, séduire les touristes chinois aisés apparaît comme une piste de salut, à condition d’investir dès maintenant dans la connectivité, l’adaptation culturelle et la communication ciblée.

Agence Internationale de l’Energie-Moyen Orient : L’Arabie saoudite renforce sa domination sur l’amont pétrolier

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de dévoiler la 10e édition de son rapport sur les investissements mondiaux dans l’énergie. Si le rapport met en évidence une évolution significative de ces derniers, il souligne, entre autres, la nouvelle dynamique observée au Moyen-Orient. Avec une production de pétrole et de gaz naturel atteignant respectivement 30 % et 17 % de la production mondiale, la région joue un rôle déterminant dans la géographie de l’énergie.

La Presse — « Malgré les tensions géopolitiques élevées et l’incertitude économique, les flux de capitaux vers le secteur de l’énergie devraient augmenter en 2025 pour atteindre 3.300 milliards de dollars, soit une hausse de 2 % par rapport à 2024 », a affirmé l’AIE dans son récent rapport sur les investissements mondiaux dans l’énergie.

En effet, selon le document, environ 2.200 milliards de dollars sont alloués aux énergies renouvelables, au nucléaire, aux réseaux, au stockage, aux carburants à faibles émissions, à l’efficacité énergétique et à l’électrification.

Ce montant représente le double des 1.100 milliards de dollars dirigés vers le pétrole, le gaz naturel et le charbon. D’après le document, les incertitudes concernant les perspectives économiques et commerciales ont poussé certains investisseurs à adopter une approche attentiste quant à l’approbation de nouveaux projets. Cependant, aucun impact significatif n’a été observé sur les dépenses liées aux projets existants.

La Chine mise sur les énergies propres

Le rapport souligne une évolution de la géographie des investissements énergétiques qui aura des implications durables.

La Chine, le  plus grand investisseur mondial dans l’énergie, continue d’investir massivement dans les énergies propres.

Sa part dans les investissements mondiaux en la matière est passée d’un quart, il y a dix ans, à près d’un tiers aujourd’hui. Aux États-Unis, la tendance serait plutôt à l’accalmie, puisque les dépenses consacrées aux énergies renouvelables et aux carburants à faibles émissions devraient se stabiliser au cours de la prochaine période, après avoir presque doublé durant les dix dernières années, et ce, en raison de la réduction progressive des politiques de soutien.

Le document souligne également que les investissements dans l’amont pétrolier et gazier migrent de plus en plus vers les grands détenteurs de ressources du Moyen-Orient. Les investissements en amont de la région devraient atteindre un niveau record de 20 % du total mondial en 2025, tandis que ceux de la Russie ont chuté pour se stabiliser à 6 %.

L’Afrique, entre difficultés de financement et besoins en énergies propres

Le rapport révèle également que de nombreuses économies en développement, en particulier en Afrique, peinent à mobiliser des capitaux pour investir dans des infrastructures énergétiques.

Cette situation s’explique par des difficultés de financement qui puisent leur origine dans la dépréciation des monnaies et la hausse des taux d’intérêt, lesquelles compliquent l’accès au crédit et le remboursement de la dette.

En Afrique, le coût global du service de la dette équivaut à plus de 85 % du total des investissements énergétiques prévus pour 2025. En baisse considérable, les investissements énergétiques sur le continent ont diminué d’un tiers en 2025 par rapport à 2015, la baisse des dépenses dans le pétrole et le gaz n’ayant été que partiellement compensée par une hausse des investissements dans les énergies renouvelables. Le continent ne représente que 2 % des investissements mondiaux en énergies propres, alors qu’il abrite 20 % de la population mondiale.

L’Arabie saoudite, pionnière de l’investissement dans l’amont pétrolier

Une analyse détaillée par région révèle que le Moyen-Orient dispose de certaines des ressources pétrolières et gazières les moins coûteuses au monde. En 2024, il a contribué à hauteur de 30 % à la production mondiale de pétrole et de 17 % à celle de gaz naturel. L’Arabie saoudite est le pays qui investit le plus dans l’amont pétrolier et gazier de la région, avec des investissements qui devraient atteindre environ 40 milliards de dollars en 2025, soit près de 15 % de plus qu’en 2015.

Le document affirme que, dans l’ensemble, le Moyen-Orient devrait investir environ 130 milliards de dollars dans l’approvisionnement en pétrole et en gaz en 2025, ce qui représente environ 15 % du total mondial. Les compagnies pétrolières nationales du Moyen-Orient et d’Asie représentent environ 40 % des investissements dans l’amont, contre 25 % en 2015.

En Arabie saoudite et au Koweït, ces investissements proviennent presque exclusivement de leurs compagnies nationales, tandis qu’au Qatar, aux Émirats arabes unis, à Oman et en Irak, la part des investissements étrangers est plus importante. Au Qatar, les investissements nationaux ont été multipliés par sept depuis 2015, grâce au développement accéléré du gigantesque champ gazier North Field, tandis que les investissements étrangers ont quadruplé sur la même période.

Aux Émirats arabes unis et à Oman, environ 40 % des investissements en amont proviennent de sources étrangères. En Irak, cette part atteint environ 70 % et continue de croître, le pays s’apprêtant à attribuer 30 nouveaux projets pétroliers et gaziers. Le rapport met également en évidence l’intensification des investissements à l’étranger de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis.

Saudi Aramco a récemment acquis des participations dans Port Arthur LNG, ainsi que dans des activités aval aux Philippines. Certaines grandes entreprises de la région, comme Saudi Aramco et Adnoc, investissent aussi davantage dans les carburants à faibles émissions.

Les terres rares, un nouvel enjeu dans la région Mena

Selon ce même rapport, le gaz naturel continue d’être la principale source d’électricité dans la région, puisqu’il y fournit les deux tiers de l’approvisionnement. Le Moyen-Orient — avec les États-Unis —  a représenté près de la moitié de tous les investissements directs étrangers dans les centrales électriques au gaz naturel en 2024.

La région voit également croître la part des renouvelables et du nucléaire, qui a doublé depuis 2015 pour atteindre près de 15 % en 2024. Au total, les investissements dans l’énergie propre destinée à la production électrique devraient avoisiner 9 milliards de dollars en 2025. Par ailleurs, le rapport souligne un développement minier qui prend de l’ampleur, avec une exploration nationale accrue du lithium, du cuivre et des terres rares.

Il explique que les pays de la région misent aussi sur leurs avantages énergétiques pour sécuriser des accords d’approvisionnement internationaux et développer leurs capacités de transformation des minerais critiques. Les investissements prévus dans des projets miniers dans la région dépassent 20 milliards de dollars, principalement portés par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

Question de la semaine : La mésofinance peut-elle combler le vide laissé par les banques ?

La Presse — Il est admis que dans le domaine de l’entrepreneuriat, c’est l’argent qui est le nerf de la guerre. Pour l’entreprise aussi,  quels  que soient sa taille et son domaine d’activité, sans ressources financières suffisantes, il lui est impossible d’assurer sa pérennité, encore moins de se projeter vers l’avenir, d’investir, d’innover ou de conquérir de nouveaux marchés.

Or, depuis des années, l’accès au financement bancaire, principale source de liquidités pour les entreprises tunisiennes, ne cesse de se durcir. Cela est vrai aussi bien pour les grandes entreprises que pour les petites et moyennes structures, comme le confirme la 22e enquête sur le climat des affaires de l’Itceq.

Selon cette étude, 54 % des entreprises tunisiennes considèrent que le financement bancaire demeure une contrainte structurelle, notamment en raison de son coût élevé. Entre l’effet d’éviction exercé sur le financement bancaire et la réticence des banques à soutenir des PME jugées souvent plus « opaques » que les grandes entreprises, car généralement dépourvues d’informations comptables et financières fiables, les petites et moyennes entreprises tunisiennes ont vu les vannes du crédit se refermer.

Cette situation a généré un déficit de financement estimé par les spécialistes à plus de 5 milliards de dinars. Le problème s’est aggravé avec l’absence de structures capables d’apporter une réponse adaptée, dotées d’outils de gestion des risques spécifiques aux petites structures. C’est dans ce contexte que la mésofinance émerge comme une piste encore largement sous-exploitée en Tunisie.

Située entre la microfinance et le crédit bancaire classique, elle s’adresse principalement aux entreprises considérées comme « trop grandes » pour les microcrédits, mais « trop petites » pour supporter les prêts bancaires onéreux. Les montants octroyés dans ce cadre varient généralement entre 50 et 200 mille dollars, selon les contextes.

Pour plusieurs experts, l’expérience réussie de la microfinance, qui a permis à des milliers de familles vulnérables d’accéder à un financement adapté, peut inspirer un encadrement réglementaire clair de la mésofinance, afin de transformer ce marché et de créer un véritable effet d’inclusion. Ainsi, la mésofinance s’impose en Tunisie comme une solution adéquate pour irriguer un tissu productif sous-capitalisé et contribuer, in fine, à la création d’emplois et au renforcement de la compétitivité de l’économie nationale.

Les spécialistes estiment d’ailleurs que la Tunisie gagnerait à fournir le même effort qu’elle a déployé en faveur de la microfinance, en vue de mettre en place un cadre réglementaire dédié à la mésofinance. Une voie prometteuse qui, peut-être, permet de venir en aide à des PME en mal de financement et de les repositionner sur l’échiquier financier du pays.

Place Mongi Bali: Un agent de propreté roué de coups par des individus en état d’ébriété

Situées en plein cœur de Tunis, les places Barcelone et Mongi Bali ont subi une véritable métamorphose grâce aux travaux de toilettage et d’embellissement qui leur ont permis de leur faire retrouver leur éclat d’antan.

Délaissées et abandonnées pendant de nombreuses années, livrées aux actes de vandalisme des voyous et des malfrats, ces deux lieux emblématiques, affichent à nouveau leur splendeur de jadis et sont redevenues un magnifique lieu de promenade au plus grand bonheur des habitants et des visiteurs, symbolisant le renouveau mais surtout l’engagement de la municipalité de Tunis pour la beauté, la propreté et notamment la promesse d’un meilleure cadre de vie.

Toutefois, garder ces places propres et belles et les protéger des comportements inciviques des individus représente un défi de taille pour les institutions locales.

Et la tâche semble loin d’être aisée, au vu du récent incident survenu à la place Mongi Bali. Il y a deux jours, des individus en état d’ébriété sont s’en pris violemment à un agent de propreté qui procédait au nettoyage des lieux et qui les a rappelés à l’ordre, en leur demandant de veiller à la propreté de l’espace.

La victime, qui a été rouée de coups jusqu’à l’inconscience, a été transportée à l’hôpital par la protection civile pour recevoir les soins nécessaires. Cet incident tragique met en lumière le problème d’insécurité qui règne dans certains endroits du centre-ville notamment la nuit tombée.

 

Focus entreprise : Rompre avec le management du XXe siècle

Faute d’une stratégie claire et d’une conduite réfléchie, le management de l’entreprise d’aujourd’hui, prisonnier de ses vieux réflexes et de méthodes éculées, risque de provoquer un véritable nivellement par le bas au sein de l’organisation. A l’entreprise, est venu le temps de rompre avec le taylorisme. 

La Presse — Pour comprendre les enjeux actuels du management dans l’entreprise tunisienne, qui évolue dans un contexte mouvant et instable exigeant une forte capacité d’adaptation, et marqué par l’arrivée d’une nouvelle génération de salariés au rapport au travail très différent, il convient d’abord de revenir sur la mission première d’un manager. Son rôle principal consiste à définir l’organisation et les moyens permettant à l’entreprise d’atteindre ses objectifs avec les ressources disponibles, autrement dit, à la rendre collectivement efficace.

Or, nombre d’entreprises continuent encore aujourd’hui à fonctionner selon un modèle de management inspiré du taylorisme.

Fondateur de la théorie de l’organisation scientifique du travail (OST), l’ingénieur américain Frederick Taylor estimait que le management devait viser à améliorer la productivité par un contrôle accru de l’activité des ouvriers. L’objectif était de lutter contre leur « flânerie » et de déterminer la méthode de production la plus efficace. Cette pensée a conduit à une division horizontale et verticale du travail.

Après tant d’années de pratique (le taylorisme est né en 1911), ces méthodes d’organisation ont imposé des règles, qui sont souvent inspirées par le comportement d’une minorité, et ont donc favorisé le cloisonnement et le contrôle. Bureaucratie, inefficience et démotivation des salariés sont apparus comme des symptômes démontrant les limites de ce modèle, surtout dans le contexte actuel.

Car à l’aube du XXIe siècle, des bouleversements majeurs ont transformé l’organisation de l’entreprise, remettant en cause ce management hérité du passé.

Certes, la maximisation de la productivité reste un objectif central, mais d’autres valeurs et compétences se révèlent désormais indispensables pour réconcilier l’entreprise avec ses travailleurs. 

Entre limites et changements, de nouvelles voies se dessinent 

La prise en compte de la dimension sociale et humaine des salariés, la mécanisation du travail, et aujourd’hui l’irruption de l’intelligence artificielle, qui redessine le monde professionnel, ont poussé chercheurs et spécialistes à repenser les modèles organisationnels. En somme, l’entreprise moderne doit favoriser l’autonomie et encourager la créativité.

Bien que souvent banalisée, la créativité des employés est un facteur clé de la réussite d’une entreprise agile, voulant se maintenir sur le marché. En 2017, le PDG de Netflix, inquiet du succès impeccable de son service de diffusion, a exhorté ses équipes à « prendre plus de risques, essayer des choses plus audacieuses et avoir un taux d’annulation plus élevé ».

Une anecdote révélatrice de la rupture entre les modèles de management fondés sur la créativité, adoptés par les entreprises innovantes, et ceux, rigides, qui freinent le changement. Quant à l’autonomie des salariés, il a été démontré qu’elle permet de  libérer les énergies au sein de l’entreprise. Aujourd’hui, un bon manager pousse ses collaborateurs à se faire confiance. De tels comportements renforcent l’implication du personnel et nourrissent le sentiment d’appartenance à l’entreprise. 

Tozeur : Réouverture imminente de deux unités touristiques

La Presse — Au cœur du désert tunisien, Tozeur et Tamaghza se préparent à vibrer au rythme d’une nouvelle saison du tourisme saharien. Entre réouverture d’unités hôtelières, campagnes de nettoyage et amélioration des sites, tous les efforts convergent pour offrir aux visiteurs une expérience inoubliable, dans une région où les paysages envoûtants se mêlent à l’authenticité des traditions et à la chaleur de l’accueil.

En prévision de la nouvelle saison touristique, les travaux de réaménagement de deux unités touristiques fermées à Tozeur et à Tamaghza arrivent à leur terme, grâce à un groupe d’investisseurs.

La remise en exploitation de ces deux établissements contribuera à augmenter la capacité d’accueil globale de la région, qui connaît souvent une forte demande lors du lancement de la saison du tourisme saharien, particulièrement pendant les vacances et les festivals de fin d’année.

Les préparatifs se poursuivent activement. La délégation régionale du tourisme, en coordination avec les municipalités concernées, mène des campagnes de nettoyage financées par le Fonds de protection des zones touristiques, ainsi que l’acquisition d’équipements adaptés pour préserver l’environnement autour des pôles touristiques de Tozeur et Tamaghza.

Dans le même cadre, les équipes d’inspection touristique organisent des campagnes de contrôle et d’entretien dans les établissements hôteliers et leurs environs tout au long de la saison estivale. Des efforts parallèles sont déployés pour améliorer les pistes menant aux circuits touristiques, notamment le dégagement du sable accumulé et l’entretien des sites touristiques et archéologiques.

Il convient de rappeler que le secteur touristique a enregistré, depuis le début de l’année 2025 et jusqu’au 10 juin, une augmentation de 10 % du nombre de visiteurs et une hausse de 10,3 % des nuitées. Malgré une baisse habituelle des activités pendant cette période, ces chiffres traduisent un regain d’intérêt pour la région. Les perspectives sont prometteuses avec l’arrivée attendue, dès octobre, d’un grand nombre de touristes venant découvrir les charmes des destinations sahariennes.

Le Président Kaïs Saïed ferme et confiant : Une approche pour une Tunisie sociale et souveraine

La Tunisie mène une bataille sans merci contre la corruption et la spéculation comme vient de le réitérer le Chef de l’Etat en présidant le dernier Conseil des ministres. Mais force est de reconnaître que cette nouvelle confirmation pour concrétiser ces points vient exprimer la détermination inébranlable en vue de mener les différents volets du projet présidentiel à bon port au grand bonheur de la Tunisie nouvelle et du peuple tunisien.

La Presse — En effet, il est utile de rappeler que dès son avènement à la magistrature suprême, plus particulièrement depuis le processus du 25 juillet 2021, le Président de la République a multiplié les actions prouvant qu’il ne ménage aucun effort pour asseoir une société plus égalitaire conférant, de la sorte, une fiabilité et une viabilité à son programme.

Il faut dire qu’à maintes reprises, aussi bien lors des rencontres avec des membres du gouvernement qu’avec des citoyens lors de ses sorties sur le terrain, le Président Kaïs Saïed a crié haut et fort qu’il était plus que possible de construire une Tunisie nouvelle grâce à des approches nouvelles et des concepts novateurs.

Ainsi, dans le cadre d’une multitude d’échanges et d’écoutes, le Chef de l’Etat est resté au fait des préoccupations des populations et de leurs visions quant aux solutions à rechercher en vue d’apporter des réponses urgentes aux diverses catégories sociales dans toutes les régions de Tunisie, notamment celles dites “marginalisées et exclues”.

L’objectif principal de ce projet demeure l’esprit de la libération nationale, un terme qui revient, tel un leitmotiv, dans les diverses déclarations du Président de la République, une guerre menée sur tous les fronts et dans toutes les régions.

D’ailleurs, toutes les visites ne constituent pas une fin de soi dans le sens où elles ont été souvent, pour ne pas dire toujours, suivies de décisions et de mesures concrètes et immédiates pour répondre positivement aux aspirations et aux revendications des citoyennes et des citoyens. 

En outre, la lutte en faveur du changement porte sur les diverses défaillances tout en impliquant des actes efficaces contre les lobbies du mal et autres forces occultes qui agissent aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, les campagnes opérées pour diffamer systématiquement, via des pages douteuses sur les réseaux sociaux, l’Etat tunisien et son action pour le développement du pays sont là pour témoigner de la volonté maléfique d’entraver la bonne marche des rouages de l’Etat social et uni.

Ces visites sur le terrain ont abouti à des mesures prises par les autorités concernées afin d’améliorer les conditions de vie dont ont peut citer, entre autres, la fin de la sous-traitance, la création de postes d’emploi pour les chômeurs, la relance des grands projets bloqués, la confirmation du droit au travail, considéré, à juste titre, comme étant un pilier de la dignité, etc.

A ce propos, le Chef de l’Etat n’a cessé d’affirmer que la dignité des citoyens représente une ligne rouge à ne pas franchir dans le sens où l’exclusion et la marginalisation constituent des formes de crimes sociaux qu’il faut combattre, selon les termes mêmes utilisés par le Président Kaïs Saïed.

L’autre aspect positif à souligner dans le projet présidentiel est cette volonté d’opter pour des solutions globales et non sectorielles en vue de la mise en œuvre d’un développement durable fondé sur la justice et le développement global.

Ainsi, grâce à cette vision basée sur la participation réelle et effective de toutes les composantes de la société, y compris les jeunes générations, pour faire émerger une Tunisie nouvelle et forte basée sur les ressources naturelles et humaines, on constate une orientation résolue et irréversible vers la mise en place d’une société bénéficiant de la justice sociale, du compter-sur-soi et de la souveraineté nationale.

Gouvernance de la Chine – Tome IV du livre du Président Xi Jinping : Une œuvre de soft power et de diplomatie culturelle

Publié initialement en juillet 2022 en versions chinoise simplifiée et anglaise, le quatrième volume de Xi Jinping : La gouvernance de la Chine est devenu une référence internationale dans la compréhension du modèle de gouvernance chinois. 

La Presse — La version arabe de cette nouvelle édition a été distribuée à l’ensemble des journalistes prenant part aux travaux de la conférence Chine-monde arabe tenu entre Pékin et Ningxia du 11 au 25 août 2025.

Un moment crucial de l’histoire chinoise

Ce volume rassemble 109 discours et écrits de Xi Jinping, couvrant la période du 3 février 2020 au 10 mai 2022, agrémentés de 45 photographies prises depuis janvier 2020. Le tout est organisé en 21 sections thématiques, offrant une vision détaillée de la réponse du Parti communiste face à la pandémie et à des bouleversements sans précédent, ainsi que de la stratégie pour construire une société «modérément prospère» et amorcer une nouvelle ère de modernisation socialiste.

Diffusion multilingue

Au-delà du chinois et de l’anglais, ce volume a été traduit en français, russe, arabe, espagnol, portugais, allemand, japonais, ainsi qu’en chinois traditionnel, facilitant ainsi l’accès à un public mondial. De plus, depuis début 2024, il est disponible dans des langues de minorités ethniques telles que le mongol, le tibétain, l’ouïgour, le kazakh et le coréen, pour mieux toucher les communautés au sein même de la Chine.

Appréciant cette nouvelle parution, des universitaires et observateurs internationaux l’ont saluée comme une source d’inspiration et une fenêtre sur la pensée politique chinoise contemporaine. Martin Albrow (British Academy of Social Sciences) y voit la fusion d’une sagesse millénaire chinoise et du marxisme moderne, une dynamique théorique au service d’un projet national ambitieux.

Source d’inspiration

Pour les pays en développement, particulièrement en Afrique, ce livre est considéré comme un référentiel de gouvernance centrée sur le peuple, promouvant une société juste, équitable et inclusive. Selon la presse internationale, des experts au Sénégal, en Égypte ou au Kenya y voient un modèle à adapter pour leurs propres trajectoires de développement.

Le déploiement multilingue et son acceptation positive témoignent d’une stratégie de soft power : faire rayonner la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise et marquer la position de la Chine comme modèle de gouvernance global.

Tunisie–Égypte : Transformer l’amitié historique en partenariat concret

De visites officielles en accords bilatéraux, la Tunisie et l’Égypte réaffirment leur volonté de transformer des liens historiques en une coopération économique et stratégique concrète. Les deux pays disposent de tous les atouts pour développer leurs échanges et bâtir un partenariat équilibré et tourné vers l’avenir.

La Presse — La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a effectué une visite de deux jours au Caire à la tête d’une délégation officielle pour participer aux travaux de la 18e session de la Haute commission mixte tuniso-égyptienne, les 10 et 11 septembre. La commission, qui se réunit en alternance entre les deux pays, a été consacrée à l’examen des dossiers économiques et commerciaux et à la consolidation des liens entre les deux pays «dans un contexte mondial qui impose de redoubler d’efforts pour stimuler le commerce intrarégional et la coopération».

Mercredi 10 septembre, Sarra Zaâfrani Zenzri a été reçue au Palais Al-Ittihadiya par le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi. Et lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien, Moustafa Kamel Madbouly, tenue au siège de la présidence du Conseil des ministres dans la nouvelle capitale administrative du Caire, Sara Zaâfrani Zenzri a mis en avant le potentiel commun des deux pays. 

Elle a souligné que la Tunisie et l’Égypte disposent de ressources humaines qualifiées et de compétences suffisantes pour rééquilibrer leur balance commerciale et stimuler des investissements prometteurs, en particulier sur le continent africain, en s’appuyant sur la présence tunisienne en Afrique de l’Ouest et égyptienne en Afrique centrale et orientale. Elle a également insisté sur la nécessité de capitaliser sur les relations d’amitié entre les présidents Kaïs Saïed et Abdel Fattah Al-Sissi afin d’édifier un partenariat stratégique dans tous les domaines, notamment économique. 

Concertation sur les dossiers régionaux et internationaux

Partageant les mêmes espaces géopolitiques (arabe, africain, méditerranéen), la Tunisie et l’Égypte font face à des défis communs. La 18e session de la commission mixte a constitué donc un cadre de concertation sur les questions régionales et internationales, au premier rang desquelles la cause palestinienne et la situation à Gaza, où l’occupation poursuit crimes d’extermination et nettoyage ethnique.

Vers un partenariat économique «modèle»

La Cheffe du gouvernement a plaidé, également, pour un partenariat économique modèle, fondé sur l’équilibre des intérêts et des bénéfices. Elle a souligné que les investissements bilatéraux demeurent encore faibles : 3,45 millions de dollars pour les investissements égyptiens en Tunisie et environ 156 millions de dollars pour les investissements tunisiens en Égypte.

Elle a appelé à lever les obstacles, à établir un plan opérationnel précis et à appliquer les recommandations des commissions sectorielles, notamment dans les domaines du transport maritime, de l’industrie, de l’électricité, de l’agriculture, de l’eau et de l’enseignement supérieur.

Le rôle du secteur privé et de l’Utica

En marge des travaux, un forum économique tuniso-égyptien s’est tenu au Caire, réunissant investisseurs et opérateurs économiques des deux pays. Lors de ce forum, le président de l’Utica, Samir Majoul, a rappelé la résilience du secteur privé tunisien face aux défis, tout en appelant à renforcer la coopération dans les domaines prioritaires : sécurité alimentaire, santé, énergies renouvelables, technologies de la communication.

Il a notamment insisté sur la nécessité de lever les barrières logistiques et de mettre en place une ligne maritime régulière entre les deux pays. Il a également plaidé pour un partenariat tripartite tuniso-égypto-africain, s’appuyant sur la double appartenance au Comesa et à la Zlecaf.

Focaliser sur ce qui peut réussir

Malgré les déclarations de bonne volonté et la signature de multiples accords, à l’occasion de cette 18e session de la Haute commission mixte, la coopération tuniso-égyptienne peine à se traduire par des résultats durables et tangibles. Plusieurs facteurs l’entravent, à commencer par une économie aux structures similaires qui place souvent les deux pays dans une logique de concurrence plutôt que de complémentarité, des visions diplomatiques régionales parfois divergentes, une bureaucratie lourde ralentissant l’application des projets, et des contraintes internes liées à la fragilité économique de part et d’autre.

À cela s’ajoute un déficit de connaissance mutuelle, renforcé par la rareté des échanges qui limite la construction d’une véritable proximité entre les deux pays. Autant de freins qui expliquent pourquoi, au-delà des discours officiels, la coopération reste en deçà de son potentiel réel. En définitive, la relation tuniso-égyptienne illustre bien les paradoxes de la coopération régionale : la volonté politique existe, les textes sont signés, mais la réalité demeure en deçà des ambitions.

C’est pourquoi, si Tunis et Le Caire veulent réellement bâtir un partenariat durable, il leur faudra dépasser la logique des déclarations pour entrer dans celle des résultats. Cela passe par une approche plus pragmatique et ciblée : identifier les secteurs réellement complémentaires, simplifier les procédures bureaucratiques, mettre en place des mécanismes de suivi permanents et favoriser les initiatives directes entre entrepreneurs et acteurs culturels.

Car une coopération ne peut prospérer uniquement sur les canaux officiels ; elle doit aussi s’ancrer dans la société, dans les échanges humains et dans la confiance mutuelle. À ce prix seulement, la Tunisie et l’Égypte pourront transformer leurs liens historiques en une véritable force au service de leur développement et de leur rayonnement commun.

Il est également important de reconnaître une réalité souvent occultée ; la Tunisie et l’Égypte sont en concurrence dans plusieurs secteurs, et le tourisme n’est pas des moindres. Plutôt que de dissimuler cette réalité, il convient de l’assumer et d’orienter les efforts là où la coopération peut réellement être complémentaire et génératrice de résultats tangibles.

Les deux pays disposent de marges de manœuvre significatives dans des domaines tels que les investissements conjoints en Afrique, l’économie verte et les énergies renouvelables, les technologies et l’innovation, ainsi que le transport et la logistique. En concentrant leurs efforts sur ces secteurs stratégiques, la Tunisie et l’Égypte pourront transformer leur amitié historique en un partenariat concret, durable et profitable tant à leurs économies qu’à leurs sociétés.

Pourquoi La rentrée scolaire…

Aujourd’hui sera donc le jour de la rentrée scolaire. Une fête pour les «anciens» alors que pour les «nouveaux», ce sera le grand saut dans l’inconnu.

Les parents seront, eux aussi, aussi angoissés que leurs enfants. Cela a toujours été ainsi. Toutefois, cette année beaucoup d’améliorations ont été effectuées dans les établissements scolaires au niveau des infrastructures. Même le transport — le nœud gordien — a été amélioré pour le confort des apprenants. Ce n’est pas encore la panacée mais on y a va tout doucement.

Rentrée scolaire en Tunisie : l’Institut de nutrition en première ligne contre l’obésité infantile

Rentrée scolaire en Tunisie : l’Institut de nutrition en première ligne contre l’obésité infantile

Face à la progression inquiétante de l’obésité infantile en Tunisie, l’Institut national Zouhair Kallel de nutrition et de technologie alimentaire a lancé, à la rentrée scolaire, une campagne inédite dans un centre commercial de Tunis. Son objectif : sensibiliser élèves et parents à l’importance d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière.

Des chiffres alarmants qui sonnent comme une alerte nationale

Les données récentes révèlent que 21 % des enfants tunisiens sont déjà touchés par l’obésité. Pire encore, près de 50 % de la population pourrait être exposée d’ici 2027. Cette tendance place la Tunisie parmi les pays les plus menacés de la région, confirmant l’urgence de mesures de prévention dès le plus jeune âge.

Le rôle crucial du petit-déjeuner scolaire

Au cours de cette campagne, des nutritionnistes ont mis en avant un message simple mais vital : le petit-déjeuner équilibré reste le premier bouclier contre l’obésité.
Fruits, légumes, céréales complètes, protéines maigres et eau doivent remplacer les produits ultra-transformés et sucrés.
Ce repas clé conditionne non seulement la concentration scolaire, mais aussi la vitalité physique des élèves tout au long de la matinée.

Une stratégie nationale pour ancrer la culture nutritionnelle

Cette action, pilotée par le département de la formation et de l’information de l’Institut, s’inscrit dans une stratégie nationale de santé publique. L’ambition est claire : instaurer une culture de la nutrition saine à l’école et en famille, afin de briser le cercle vicieux de l’obésité infantile avant qu’il ne devienne un problème irréversible de société.

Amazonie : en 40 ans, une perte de végétation équivalente à la France

En quatre décennies, l’Amazonie a perdu près de 52 millions d’hectares de végétation native, soit une surface équivalente à la taille de la France. Cette transformation, révélée par la plateforme MapBiomas, illustre l’ampleur de la déforestation et des changements d’usage des sols en Amérique du Sud.

18,7 % de la forêt disparue, un seuil critique imminent

Depuis 1985, environ 13 % du territoire amazonien a été converti en zones agricoles, pâturages, sylviculture ou exploitation minière. La forêt tropicale a ainsi perdu 18,7 % de sa couverture originelle. Les chercheurs alertent : l’Amazonie se rapproche du point de bascule écologique fixé entre 20 et 25 % de déforestation, un seuil pouvant entraîner une transformation irréversible vers une savane dégradée.

L’agro-industrie, moteur principal de la destruction

Les chiffres sont parlants : les pâturages sont passés de 12,3 millions d’hectares en 1985 à 56,1 millions en 2024. L’agriculture, quasi inexistante il y a 40 ans (180 000 hectares), couvre aujourd’hui 7,9 millions d’hectares, dont 74 % dédiés au soja. Cette expansion se poursuit malgré l’accord de 2008 qui interdit l’achat de récoltes issues de zones récemment déboisées.

Zones humides et climat sous pression

Entre 1985 et 2024, l’Amazonie a également perdu 2,6 millions d’hectares de zones humides, essentielles à la régulation de l’eau et du climat. Les sécheresses répétées de la dernière décennie accélèrent ce phénomène, fragilisant encore davantage l’écosystème.

Le Brésil face à la COP30 : promesses ambitieuses

Pour répondre aux critiques, le gouvernement brésilien a annoncé la création d’une commission interministérielle, le déploiement de technologies de surveillance en temps réel et le financement de projets via le Fonds Amazonie. À l’approche de la COP30, prévue en novembre 2025 en Amazonie, le Brésil s’engage à éliminer totalement le déboisement illégal d’ici 2030.

Pourquoi cette situation concerne le monde entier ?

L’Amazonie n’est pas seulement le poumon vert de la planète : elle joue un rôle majeur dans la stockage du carbone, la régulation du climat mondial et la préservation de la biodiversité. Son effondrement aurait des conséquences directes sur le réchauffement climatique, les sécheresses et l’équilibre des écosystèmes à l’échelle planétaire.

Transports publics: les changements d’itinéraires et les horaires bientôt communiqués via une application mobile

Wassim Taquia, responsable du transport régulier des personnes a confirmé que le ministère des Transports s’emploie à mettre en place une programmation spéciale durant les heures de pointe, avec des trajets à intervalles plus courts pour alléger la pression. Il a également indiqué qu’un travail de coordination est en cours avec les ministères et les autorités régionales pour revoir les horaires scolaires et universitaires. Selon le responsable, le ministère travaille sur la numérisation du système des abonnements scolaires et universitaires. Cela facilitera leur acquisition et réduira les tracas liés aux déplacements. De plus, un projet est en cours pour informer les citoyens, via une application mobile, des changements d’itinéraires ou d’horaires. Ce projet sera d’abord lancé dans le Grand Tunis avant d’être étendu à d’autres régions.

UAF: le président de la FTF Moez Nasri élu président de la commission d’appel

Le président de la Fédération tunisienne de football (FTF), Moez Nasri, a été élu président de la commission d’appel de l’Union arabe de football, à l’occasion de la 28e Assemblée générale de l’instance arabe tenue, lundi, dans la capitale saoudienne, Riyad.

L’AG était consacrée à l’élection du président et des membres du Conseil de l’Union arabe pour le mandat 2025-2029, et à la désignation des candidats des 22 fédérations arabes membres pour les organes judiciaires et les commissions auxiliaires, en plus de la tenue de la 79e réunion du Conseil de l’Union arabe.

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