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Affaire des créateurs de contenu : La Cour d’appel de Tunis prononce des peines allant jusqu’à 5 ans de prison

La chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Tunis a rendu, ce mercredi, ses verdicts à l’encontre de sept créateurs de contenu, avec des peines allant du non-lieu à cinq ans de prison ferme pour deux accusées en état de fuite.

Selon les informations disponibles, la Cour d’appel a annulé un jugement de première instance qui condamnait une accusée à une peine de prison, et a statué en sa faveur en prononçant un non-lieu.

Quatre autres accusés ont été condamnés à trois mois de prison, tandis que deux autres ont vu leur condamnation confirmée avec sursis.

Un accusé a été condamné à une peine de deux ans de prison ferme.

Par ailleurs, la chambre correctionnelle a prononcé un jugement par contumace à l’encontre de deux accusées, les condamnant chacune à cinq ans de prison avec exécution immédiate.

D’après les jugements rendus aujourd’hui par la Cour d’appel de Tunis, six des accusés seront libérés de leur détention provisoire, tandis qu’un seul poursuivra l’exécution de sa peine de prison.

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Tunisie – Manquements à la transparence : La SNIT épinglée pour la vente de terrains sans cadre juridique

Un rapport de contrôle a révélé que la Société Nationale Immobilière de Tunisie (SNIT) a attribué des terrains à bâtir tant pour le public que pour ses employés sans disposer d’une base légale claire pour les premiers et sans guide des procédures pour les seconds. Cela a conduit à une perte de revenus supplémentaires pour la société, d’où la nécessité de mettre en place un guide des procédures spécifique à cet égard.

Ce constat a été mis en lumière par l’Instance de contrôle administratif et financier (sous l’égide de la présidence de la République), dans son rapport annuel n°29 pour l’année 2023, publié mardi dernier. Les travaux de contrôle ont couvert la période de 2010 à 2021.

L’Instance a souligné que la SNIT souffre d’un manque total de transparence dans l’attribution de nombreux terrains par adjudication et, dans certains cas, avant même l’approbation définitive des divisions, ainsi qu’une absence de critères clairs pour prioriser l’attribution des terrains aux employés de l’entreprise.

L’instance a commencé le suivi de la mise en œuvre des réformes en décembre 2022. Le 21 février 2023, le Conseil de l’instance a examiné les résultats du premier suivi, avant de démarrer la phase suivante en mai 2023. Le 4 juillet 2023, le Conseil a revu les résultats du deuxième suivi.

Parmi les irrégularités relevées, il y avait l’absence d’une liste des terrains vacants dans les procès-verbaux, le manque de justification des approbations de demandes de certains employés, et la suspension de l’examen des demandes d’autres, avec la condition d’un « paiement immédiat » pour certains employés mais pas pour d’autres.

Concernant la vente des terrains et le manque de transparence dans les procédures, le rapport a constaté que les terrains cédés en adjudication n’avaient pas été proposés à la vente au meilleur soumissionnaire dans les journaux, ce qui a été le cas à quatre reprises, et qu’il n’existait aucune preuve indiquant que des avances financières avaient été perçues par la société dans six dossiers de cession en adjudication à des non-employés.

Le rapport a également noté des ventes de terrains en adjudication à certains bénéficiaires pour plusieurs parcelles (comme la vente de trois terrains en 2018 dans le lotissement « Ras El Aïn Zaghouan » à une seule personne) et la vente de terrains dans la capitale et ses environs, comme dans les lotissements « Jardins du Manzah 1 », « Mnihla » et « Les Mrazga Hammamet », malgré de nombreuses demandes déposées à leur sujet, ce qui pourrait indiquer des conflits d’intérêts et des pratiques de favoritisme.

Le manque de transparence et la préférence accordée à certains clients pour l’adjudication des terrains constructibles ont aussi été pointés du doigt, ainsi que la perte d’opportunités de revenus plus importants en cas d’appel à la concurrence.

L’opération de contrôle concernant la vente de terrains par la SNIT a couvert la période de 2010 à 2021, sur la base d’une note émanant du ministère de l’Équipement, adressée au ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières, qui a soulevé plusieurs préoccupations. Ces préoccupations incluaient notamment la vente de terrains par adjudication sans référence légale et procédurale, ainsi que l’attribution de terrains aux employés de l’entreprise sans une base juridique appropriée et sans respecter des procédures établies à l’avance.

L’Instance a indiqué que le taux de mise en œuvre des réformes par la société a atteint 43 % lors du premier suivi et 57 % lors du deuxième suivi. À la suite des deux suivis, le Conseil a décidé de poursuivre l’examen des résultats du rapport de contrôle et a invité la SNIT à intensifier ses efforts de réforme, en soumettant un calendrier précis des délais de mise en œuvre des recommandations restantes.

Le rapport souligne également la nécessité pour la SNIT de respecter les recommandations émises par l’Instance, notamment la mise en place d’un guide des procédures définissant clairement les modalités de vente des terrains constructibles et sa publication auprès du public. Il est également conseillé de revoir les statuts de la société et de réexaminer les textes législatifs et réglementaires régissant son activité. L’Instance a également recommandé au ministère de l’Équipement de préparer une stratégie nationale pour la gestion des terrains destinés à l’habitat, en concertation avec les parties concernées.

L’Instance a aussi suggéré à la SNIT de respecter un cadre référentiel clair pour l’attribution de terrains et de biens immobiliers par les entreprises publiques sous son contrôle, sous forme de décisions administratives, et d’informer les autorités compétentes des suites des actions juridiques entreprises en réponse aux irrégularités constatées et aux infractions qualifiées de fautes administratives ou pénales.

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Urgence en mer : la Tunisie accélère l’évacuation de la plateforme pétrolière bloquée

Les efforts se poursuivent à l’échelle centrale et régionale pour résoudre l’incident de la plateforme pétrolière échouée au large de la région d’El Houichate, dans la délégation de Bizerte Sud. L’objectif est de la remorquer afin qu’elle puisse poursuivre sa route maritime vers un port en Turquie, où elle sera démantelée.
Selon une source officielle régionale, l’armateur responsable du navire a soumis un rapport aux autorités tunisiennes compétentes détaillant les procédures de sauvetage et les étapes prévues pour le remorquage de la plateforme.
Une réunion élargie s’est tenue hier, mardi, au siège du Secrétariat général aux Affaires maritimes, sous la supervision de la secrétaire générale aux Affaires maritimes et en présence des représentants des différentes autorités tunisiennes concernées. Lors de cette rencontre, les services du ministère des Transports ont présenté les détails techniques relatifs à la plateforme pétrolière. Des discussions ont également été menées avec l’armateur, qui a exprimé sa pleine disposition à entamer les opérations de remorquage. Il a toutefois sollicité un assouplissement de certaines procédures douanières liées aux équipements et moyens nécessaires à la mise en œuvre du plan d’évacuation.
D’après la même source, les représentants des autorités tunisiennes présents ont réagi favorablement, chacun dans son domaine de compétence, afin d’accélérer l’examen de ces demandes et de permettre le lancement des travaux techniques nécessaires au remorquage de la plateforme.
Les autorités tunisiennes veillent à préserver les droits de l’État dans les moindres détails en gérant ce dossier à travers plusieurs comités spécialisés. Une attention particulière est accordée à l’aspect environnemental, avec un suivi rigoureux pour assurer la protection du milieu marin. Parallèlement, des investigations sont en cours sous la supervision de la Direction générale des recherches maritimes, qui, selon la même source, enverra aujourd’hui une équipe sur le site de la plateforme pour inspection et suivi.

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Retour en photos sur le coup d’envoi du Trophée Hassan II et de la Coupe Lalla Meryem

La capitale marocaine accueille la 49e édition du Trophée Hassan II et la 28e édition de la Coupe Lalla Meryem, deux événements majeurs du golf international. Organisées au prestigieux Royal Golf Dar Es Salam, ces compétitions réunissent 66 joueurs du PGA Tour Champions et 108 golfeuses du Ladies European Tour (LET).
L’ouverture officielle a eu lieu en présence des responsables de la Fédération Royale Marocaine de Golf (FRMG), accompagnés de figures du golf mondial. Miller Brady, président du PGA Tour Champions, a salué l’importance du tournoi, tandis que Diane Barnard, directrice des opérations du LET, a souligné la rareté d’un format réunissant simultanément les circuits masculin et féminin.
Les vainqueurs de l’édition précédente, Ricardo Gonzalez et Bronte Law, tenteront de défendre leur titre face à un plateau relevé, comprenant plusieurs anciens vainqueurs de tournois majeurs. Parmi eux, Colin Montgomerie, José María Olazábal et Ernie Els font partie des figures de renom présentes à Rabat.
En marge des compétitions, un Pro-Am et des séances d’initiation pour les jeunes golfeurs marocains sont prévus. La FRMG envisage également d’inviter des golfeurs sénégalais aux prochaines éditions, afin de renforcer la présence africaine sur la scène golfique internationale.

Crédits photos : Abdelfateh Khemir

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Conseils locaux, régionaux et de districts : Une force de proposition et de conception

Ceux qui s’interrogeaient sur les compétences et les pouvoirs qui seront dévolus aux membres des conseils régionaux, locaux et de districts sont maintenant édifiés sur le rôle que ces structures auront à assumer en matière d’élaboration et de conception des projets de développement au profit des régions.

La Presse — Dans la nouvelle approche de gestion de la chose politique mise en œuvre par le Président Kaïs Saïed, le Conseil national des régions et des districts (Cnrd) assume un rôle d’une importance capitale en matière de proposition des projets de développement économique concernant les régions et les districts.

Lundi 3 février, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) s’est penchée sur le projet de loi relatif à la définition des  compétences dévolues au Conseil national des régions et des districts, plus particulièrement pour ce qui est de la fixation des domaines d’activité où les membres du Cnrd auront leur mot à dire.

Le siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a abrité une réunion commune entre les députés et les membres des deux commissions parlementaires, celle de la législation générale et du règlement intérieur et celle en charge des lois intérieures, des lois électorales et de la fonction législative.

Cette réunion intervient un mois après le dépôt du projet de loi par la présidence de la République au bureau d’ordre de l’ARP avec demande d’accélération de son examen.

L’examen de la mission que le Conseil aura à assumer intervient avec l’annonce par le président du Cnrd, Imed Derbali, que le Conseil va examiner et adopter, dans  les  prochains jours, le plan de développement économique et social 2026-2030, sur la base de la nouvelle méthode suivie en ce qui concerne la participation des conseils régionaux et aussi des districts, via leurs conseils locaux et représentants, à la mise en œuvre des projets de développement répondant aux attentes des citoyens de ces mêmes régions et localités et allant de pair avec les spécificités de ces dernières.

Il reste à éclaircir, comme ne cessent de l’exiger beaucoup de parties, les rapports que les membres du Cnrd auront à entretenir avec les députés de l’ARP et les autorités régionales et locales, sans oublier comment ils vont œuvrer avec les futurs maires et conseils municipaux au cas où les élections municipales auraient lieu au cours de l’année 2025 en application de ce que prévoit la Constitution de 2022 et conformément à ce que ne cesse de rappeler Farouk  Bouasker, président de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie).

Dans ce contexte, le ministre de l’Intérieur, Khaled Ennouri, a tenu à mettre les points sur les i dans un communiqué publié par  l’ARP, à la veille de sa séance plénière tenue, hier, en insistant sur la volonté du Président Kaïs Saïed «d’accompagner les conseils locaux, régionaux et des districts en leur offrant les conditions requises en vue d’accomplir convenablement les fonctions qui leur sont imparties».

Le ministre précise également le rôle des membres du Conseil national des régions et  des districts dans le domaine de l’intégration économique et social.

Et cette dynamique d’intégration passe par la participation «des différentes catégories sociales à l’élaboration des conceptions et des suggestions, à même de faire en sorte que les régions considérées comme marginalisées puissent dire leur mot et faire entendre leur voix dans tout ce qui peut être entrepris à leur profit».

«Toute cette dynamique se doit d’intervenir dans le respect des exigences de l’unicité de l’Etat et la garantie de l’équilibre entre les régions et les districts», tient à souligner le ministre de l’Intérieur.

Hier, les membres de l’Assemblée des représentants du peuple n’ont pas manqué de souligner la nécessité de mettre en place une stratégie d’action qui se base sur des rapports faits de cohésion, de synchronisation, de complémentarité et d’interdépendance entre les députés de l’ARP et leurs homologues du Cnrd, loin des tiraillements, des divisions, des différends ou des conflits d’intérêts que certaines parties n’ont pas hésité à prédire, bien avant l’entrée en fonction des deux assemblées législatives.

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Tunisie – Libye Renforcement de la coopération dans le secteur de la santé

Lors d’une rencontre tuniso-libyenne, plusieurs mesures ont été prises, dont l’amélioration de la prise en charge médicale et administrative des patients libyens à travers, entre autres, l’instauration d’une plateforme unifiée pour suivre le patient depuis son arrivée en Tunisie jusqu’à la fin de son traitement. Il a été décidé, également, de créer un guichet unique d’enregistrement pour les patients libyens dans les cliniques privées et les hôpitaux. De même, la création d’usines pharmaceutiques conjointes a été évoquée lors d’une réunion entre les deux parties au ministère de la Santé. Cette rencontre intervient suite à une réunion de travail entre le chef de la diplomatie, Mohamed Ali Nafti, et le chargé de gestion du ministère libyen des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tahar Al-Baour.

Le développement du partenariat dans le domaine de la santé entre la Tunisie et la Libye a été au centre d’une réunion tenue lundi au siège du ministère de la Santé à Tunis entre le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et une délégation libyenne de haut niveau, composée du président de l’Organisme d’appui et de développement des services médicaux, Dr Ahmed Mliten, de l’ambassadeur de Libye en Tunisie, Mustapha Gdara, et du premier conseiller de l’ambassade de Libye, Haitham Souaï. Cette réunion intervient dans le cadre d’une visite effectuée par le chargé de gestion du ministère libyen des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tahar Al-Baour, qui est venu accompagné d’une délégation comprenant, entre autres, le ministre des Transports et président de la commission de révision des dettes libyennes envers la Tunisie, Mohamed Achahoubi.

Selon un communiqué publié par le ministère de la Santé, la réunion, à laquelle ont assisté le directeur général de la santé et des cadres du département, a été couronnée par la prise d’une série de mesures visant notamment à améliorer davantage la prise en charge des patients libyens en Tunisie.

Parmi les mesures décidées, il a été convenu de lancer une plateforme unifiée pour suivre le patient depuis son arrivée en Tunisie jusqu’à la fin de son traitement. Il a été également décidé de créer un guichet unique d’enregistrement pour les patients libyens dans les cliniques privées et les hôpitaux, et ce afin de garantir la transparence et le suivi continu du processus de prise en charge médicale et administrative.

Investissement dans le secteur pharmaceutique

Le renforcement des investissements communs dans les industries pharmaceutiques a été l’une des questions discutées par les deux parties, et ce à travers notamment la création d’usines pharmaceutiques conjointes. Cette mesure tend à assurer la sécurité des médicaments, promouvoir l’échange d’expertises médicales et développer les services de santé. Et en présence du responsable de transport d’urgence sanitaire aérien libyen, il a été convenu d’améliorer le transport sanitaire aérien pour assurer la rapidité de la prise en charge des cas urgents.

À cette occasion, Mustapha Ferjani a souligné l’importance de ces mesures pour établir un partenariat stratégique en matière de santé et renforcer la coopération tuniso-libyenne dans ce secteur.

Commission mixte tuniso-libyenne au mois de mars

De son côté, la partie libyenne a réitéré son engagement à résoudre les dossiers en suspens, notamment ceux liés aux dettes des établissements de santé tunisiens, publics et privés, affirmant la volonté du gouvernement libyen de trouver des solutions pratiques pour renforcer la coopération sanitaire entre les deux pays.

D’ailleurs, le ministre des Transports et président de la commission de révision des dettes libyennes envers la Tunisie, Mohamed Achahoubi, fait partie de la délégation libyenne.

Rappelons que cette visite vise, entre autres, à effectuer les derniers préparatifs en prévision de la commission mixte tuniso-libyenne prévue pour le mois de mars.

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Production d’électricité à partir de déchets ménagers : Un projet modèle à la décharge contrôlée du gouvernorat de Sousse

Porté par ONU-Habitat, l’Anged, l’ambassade du Japon en Tunisie et le gouvernorat de Sousse, ce projet marque un grand tournant vers une gestion durable des déchets et une transition énergétique innovante.

La Presse — Sous la supervision officielle de Son Excellence Osuga Takeshi, Ambassadeur du Japon en Tunisie, et de Mme Aida Robbana, cheffe du bureau UN-Habitat Tunisie, la première unité de production d’énergie verte a été inaugurée hier, mardi 4 février, à la décharge contrôlée des déchets ménagers dans la zone d’Oued Laya, dans le gouvernorat de Sousse. Cette unité est placée sous la gestion de l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged). Ce projet pilote vise à exploiter et valoriser le gaz biométhane extrait des déchets ménagers, en le transformant en énergie renouvelable. Il représente un modèle efficace, à petite échelle, pour appliquer les principes de l’économie circulaire à la gestion des déchets.

Un point de presse a été organisé dans les locaux de  l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged)  hier,  en présence, en particulier, de M. Osuga Takeshi, ambassadeur du Japon en Tunisie, Mme Aida Robbana, cheffe du bureau UN-Habitat Tunisie, Badreddine Lasmar, directeur général de l’Anged, ainsi que des représentants du ministère de l’Environnèrent et  de la Steg.

Conçue et fabriquée grâce à l’expertise tunisienne 

Cet événement mettra en lumière un projet pionnier en Tunisie, réalisé en partenariat avec l’ambassade du Japon et l’Anged. Ce projet innovant transforme le biométhane extrait des déchets en énergie propre (électricité).

L’initiative cherche à atténuer la dégradation de l’environnement, soutenir le développement durable et la transition écologique, promouvoir les technologies de traitement des déchets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à traiter les risques sanitaires et à contribuer à la réduction du déficit énergétique.

Ce projet pilote, faut-il le souligner, s’inscrit dans le cadre de la coopération entre les gouvernements de la Tunisie et du Japon, mis en œuvre par UN-Habitat Tunisie, et s’inscrit dans le suivi de la Déclaration de Tunis adoptée à la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 8), tenue à Tunis les 27 et 28 août 2022, au cours de laquelle les Chefs d’État et de gouvernement ont souligné le besoin urgent de traiter les questions environnementales, notamment le changement climatique et les défis qui y sont liés, y compris la gestion des déchets. 

Dans le même cadre, UN-Habitat, en collaboration avec le gouvernement du Japon, met également en œuvre des projets de gestion des déchets ménagers et plastiques ainsi que de recyclage en Tunisie. Ces efforts se concentrent sur l’adoption de technologies innovantes et facilitent les échanges de connaissances entre les pays africains. De plus, des campagnes de nettoyage à grande échelle ont été organisées dans le Jardin Japonais de Tunis, ainsi que dans les gouvernorats de Nabeul et de Sousse, dans le cadre de l’initiative «Villes propres Tunisie» de l’ambassade du Japon en Tunisie. Ces campagnes, soutenues par l’Agence de coopération internationale du Japon (Jica), l’Anged et le Centre international tunisien des technologies de l’environnement (Citet), contribuent à la mise en œuvre des recommandations de la plateforme des villes propres africaines (Accp).

Cette unité de production d’énergie a été conçue et fabriquée avec l’expertise tunisienne et constitue la première unité pilote en Tunisie produisant de l’électricité à partir des déchets par la valorisation du biométhane. En réduisant les émissions, elle établit un modèle de résilience et de durabilité, servant d’initiative exemplaire pour encourager les acteurs en Tunisie et au-delà à répliquer de tels projets. Elle s’inscrit dans les stratégies mondiales et nationales visant à rechercher des solutions innovantes et alternatives pour préserver les ressources environnementales, protéger les écosystèmes et relever efficacement les défis liés au changement climatique.

«Transformer les déchets en énergie renouvelable permet non seulement de réduire les émissions, mais aussi d’établir un modèle de résilience et de durabilité qui peut inspirer des efforts similaires à travers la Tunisie et au-delà. Cette initiative reflète l’engagement d’UN-Habitat Tunisie pour des solutions innovantes qui répondent aux défis environnementaux tout en faisant progresser le développement urbain durable. Nous sommes honorés de collaborer avec le ministère de l’Environnement, la Steg, le gouvernorat de Sousse, l’Anged et l’ambassade du Japon, dont l’engagement a permis de concrétiser ce projet», a déclaré Aida Robbana, directrice du bureau de l’Un-Habitat Tunisie.

«Ce projet marque la première initiative en Tunisie visant à convertir les déchets en énergie renouvelable. Je suis très content et fier de voir la recommandation de la Déclaration de Tunis de la Ticad 8 se concrétiser en Tunisie en collaboration avec nos partenaires fiables, notamment UN-Habitat, le ministère de l’Environnement, la Steg, le gouvernorat de Sousse et l’Anged. Je en suis d’autant plus heureux que cette année, les pays africains se réuniront de nouveau en août pour la Ticad 9 à Yokohama pour discuter des réalisations depuis la Ticad précédente. J’ai hâte de voir cette initiative pionnière être partagée non seulement en Tunisie, mais aussi avec les autres pays du continent africain»,  a déclaré à son tour M. Takeshi Osuga, ambassadeur du Japon en Tunisie.

Ce projet révolutionnaire met en lumière la puissance de la collaboration internationale et l’importance des solutions durables pour relever les défis environnementaux. L’utilisation des technologies avancées et la création de partenariats préparent le terrain pour un avenir plus lumineux et plus durable pour la Tunisie et la communauté mondiale. Nous sommes convaincus que cette initiative inspirera davantage d’efforts pour promouvoir la gestion durable de l’environnement en Tunisie et contribuera à la réalisation des Objectifs de développement durable des Nations unies.

Mise en place d’une économie circulaire respectueuse de l’environnement et créatrice d’emploi 

Dans son allocution, le directeur général de l’Anged, Badreddine Lasmar, a mis en exergue la gestion des déchets en Tunisie, considérée parmi les axes prioritaires du gouvernement. Il a souligné à cet effet qu’une attention particulière a été accordée, notamment à travers le dernier Conseil ministériel du 6 janvier 2025, au développement du secteur, et ce, par la promotion de l’économie circulaire, la valorisation énergétique, et le développement des filières de recyclage des différents types de déchets et l’encouragement d’une meilleure participation du secteur privé via une responsabilité plus élargie des producteurs,  vu le gisement important à valoriser et les opportunités d’investissement considérables à saisir.

Il a souligné que les cadres stratégiques développés, tels que la Stratégie nationale de transition écologique, les Objectifs du développement durable 2030, la stratégie bas carbone et résiliente aux changements climatiques 2050, la stratégie pour une économie verte, ainsi que les programmes et plans nationaux y afférents offrent une opportunité à saisir pour accéder à l’appui nécessaire pour l’atteinte de nos objectifs.

Il a indiqué que plusieurs mesures ont été prises à différents niveaux pour lever les obstacles et accélérer la mise en œuvre des projets, dont notamment la mise à disposition des réserves foncières, l’amélioration du cadre réglementaire et la proposition des mesures incitatives pour l’appui à l’investissement privé. À cet effet, plusieurs textes juridiques sont en cours de promulgation au niveau du ministère de l’Environnement et les autres ministère concernés, dont particulièrement celui relatif au tri sélectif des déchets, le cadre tarifaire pour la valorisation énergétique à partir de la biomasse, la production de combustibles alternatifs, etc.

Une ligne budgétaire a été inscrite au niveau de la loi des finances 2025, comme mesure incitative pour appuyer le développement des projets de valorisation par le secteur privé. Toutefois, il est important de souligner que la gestion des déchets aspire à évoluer vers une situation cible qui consacre les principes constitutionnels respectant nos engagements envers les générations futures, révèle-t-il. «Il faut prendre pleinement conscience que l’évolution vers cette situation est un processus long nécessitant des réformes institutionnelles, financières, et opérationnelles, mais aussi de l’assistance technique, le renforcement des capacités et un accompagnement intense».

Mais avant tout, un changement des comportements et une sensibilisation aux notions d’écocitoyenneté, de lutte contre le gaspillage, d’écoconception, d’économie circulaire et de lutte contre les changements climatiques, doit être ancré à travers l’éducation dès le jeune âge, dans le cursus scolaire depuis l’école primaire jusqu’au niveau de la recherche scientifique, a-t-il recommandé.

Le directeur général de l’Anged s’est montré convaincu que nos partenaires au niveau de la coopération internationale contribueront à nous apporter l’appui nécessaire pour nous aider à atteindre les objectifs de nos stratégies et nos engagements nationaux envers les enjeux du changement climatique et la mise en place d’une économie circulaire respectueuse de l’environnement et créatrice d’emplois. 

Badreddine Lasmar a tenu, à cette occasion, à remercier le gouvernement japonais via l’ambassade du Japon en Tunisie et la Jica pour tout le support apporté au secteur de la gestion des déchets et à saluer vivement tous les efforts accomplis, dans le cadre d’une coopération agissante, dont le dynamisme et la pertinence sont largement reconnus. Il a remercié tous les organismes des Nations unies, en particulier l’UN-Habitat, le Pnud et l’Onudi, pour leur soutien infaillible au secteur depuis des décennies, ainsi que le ministère de l’Industrie de l’Énergie et des Mines, l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie, la Société tunisienne de l’électricité et du gaz et tous les acteurs publics et privés, les représentants de la société civile et surtout les médias pour leur engagement et leur contribution effective dans la promotion et le développement du secteur de gestion des déchets en Tunisie. 

Ce projet, qui vient d’être inauguré, constitue une avancée majeure en Tunisie avec la mise en service d’une unité pionnière de valorisation du biométhane. Ce projet pilote transforme plus de 60 KWh d’électricité, soit l’équivalent de la consommation annuelle de  500 foyers. 

Un accord a été signé entre l’Anged et UN-Habitat et une visite sur le terrain a été organisée dans l’après-midi à la  décharge contrôlée des déchets ménagers dans la zone d’Oued Laya, dans le gouvernorat de Sousse. L’ambassadeur du Japon et le directeur général de l’Anged ont procédé à cette occasion à l’inauguration de la nouvelle unité de production d’énergie. Cette unité est placée sous la gestion de l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged).

Samir DRIDI

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Commentaire – Pluie d’espoir, de la promesse à la certitude

Le temps où les Tunisiens regardaient le ciel avec confiance est désormais lointain. Ces dernières années, réchauffement climatique oblige, la sécheresse a profondément modifié cette relation ancestrale entre nous et la principale source de vie, l’eau. Depuis, les précipitations ne sont plus un simple phénomène météorologique, elles sont devenues un sujet de conversation nationale, une source d’angoisse collective et, parfois, comme c’est le cas ces jours-ci, une lueur d’espoir partagée.

Les Tunisiens se sont mis à suivre avec une attention presque fébrile le niveau des barrages. Les noms de ces géants de béton qui retiennent les précieuses gouttes tombées du ciel sont devenus populaires. Les bulletins météorologiques sont scrutés avec attention. Les informations sur chaque millimètre de pluie tombé sont partagées sur les réseaux sociaux. L’information ne relève plus uniquement des autorités ou des experts, elle s’est démocratisée, généralisée, devenant un signe avant-coureur du moral collectif, très bas lorsqu’il ne pleut pas, et enjoué lorsque le ciel s’avère généreux.

Ainsi, les récentes pluies ont contribué à une augmentation du niveau des barrages, avec un taux global de remplissage atteignant 33%. Mieux encore, les prévisions annoncent que ce chiffre devrait dépasser les 40% d’ici la fin février. Si les chiffres sont très encourageants, ils demeurent toutefois insuffisants pour dissiper totalement notre inquiétude, après avoir compris, à nos dépens, que chaque goutte d’eau est précieuse.

Le souvenir du rationnement de l’eau, des coupures prolongées et des restrictions est encore vif. Il rappelle une évidence que l’on a longtemps négligée : l’eau est un bien commun, précieux et fragile dont la gestion appelle à une approche anticipatrice, une vision durable.

Collecter l’eau de manière plus efficace, limiter le gaspillage, moderniser les infrastructures et repenser les modes d’usage sont autant de défis pour éviter que les mêmes craintes ne viennent de nouveau assombrir les esprits à chaque saison sèche. Et que les risques de sécheresse, avec leurs conséquences dévastatrices sur l’humain, l’animal et la végétation, ne se profilent une fois de plus à l’horizon. C’est pourquoi les barrages ne doivent pas seulement se remplir, ils doivent aussi faire l’objet d’une gestion plus efficiente d’une ressource que l’on croyait acquise, inépuisable, et qui, aujourd’hui plus que jamais, exige toute notre attention.

Et s’il est vrai que les cieux ont été cléments ces dernières semaines, les barrages ne sont pas encore pleins, mais se remplissent peu à peu. Et c’est à nous, collectivement, de veiller à ce que l’eau, au-delà d’une promesse, redevienne, enfin, une richesse qui coule de source.

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Transport public : Une gestion à réinventer

Le secteur du transport public retient, depuis quelque temps, toute l’attention. Pas plus tard que le 29 janvier dernier, et suite à une séance de travail, de multiples et importantes mesures ont été prises dans le souci de garantir un envol qualitatif des services dispensés. On parle ainsi de la mise en circulation, d’ici à juin 2025, de 750 bus et de l’exploitation de 250 lignes régulières. En ce qui concerne le métro, les projections tablent sur la remise en état, d’ici septembre 2025, de 74 rames.

La Presse — Tous les indicateurs confirment que le transport public n’arrive plus, malgré la bonne volonté politique et tous les efforts consentis, à s’aligner sur les exigences aussi bien actuelles que futures de notre modèle de développement socioéconomique.

On a l’impression même que ce secteur est à l’agonie, tellement son incapacité de se réorganiser est bien manifeste

Ainsi, d’une locomotive de l’économie tunisienne, cette activité s’est transformée en une charge de plus en plus lourde pour le budget de l’Etat. L’hémorragie financière est tellement importante que la Sociétés des Transports de Tunis, Transtu, se retrouve aujourd’hui incapable de maintenir son opérationnalité sans l’intervention assez conséquente de l’Etat.

Et c’est surtout la politique de gouvernance qui est, en grande partie, mise en cause. Une gouvernance qui se traduit régulièrement non seulement par des manques à gagner mais aussi des pertes conséquentes.

Pour la seule composante billetterie, la Transtu accuse régulièrement des pertes énormes. Selon les statistiques disponibles, les pertes « s’élèvent quotidiennement à environ 1500 dinars, en raison de la non-perception des tickets » (resquille, complaisance, non-opérationnalité d’un grand nombre de guichets…).

En plus de cette question de billetterie, les attaques contre le parc et les actions de sabotage des lignes, devenues assez fréquentes ces dernières années, ont eu aussi de très lourdes conséquences financières, sans parler, bien entendu, de leurs incidences directes sur l’opérationnalité aussi bien des bus que du métro.

Et la situation devient même structurelle, car, pour contourner ces perturbations et cette irrégularité, les chauffeurs se retrouvent souvent contraints d’effectuer des dessertes surchargées pour limiter les dégâts. A ce stade, l’usager se retrouve systématiquement pénalisé notamment en termes de confort et de sécurité.

Repenser le mode d’exploitation

Toutefois, ce qui désole encore plus, c’est que les responsables de la Transtu, dans leur tentative de fuite en avant, placent souvent le citoyen comme le seul responsable des déboires de la société.  Or,  la réalité est tout autre, car l’implication de la société, entendre du personnel opérant, est totale. En effet, tout laisse croire que la Transtu est en mal de gouvernance, ce qui explique son incapacité à s’organiser, à anticiper et à se réinventer. Certains observateurs estiment que les dépassements et le vandalisme que subit le parc sont, du moins dans une grande partie, une réaction de cette mauvaise gouvernance.

D’ailleurs, le ministre du Transport a reconnu, lors de la séance de travail tenue le 29 janvier, la nécessité d’adopter un nouveau mode de gestion et d’exploitation professionnel.

Le mode suivi actuellement semble dépassé, ce qui justifie le vieillissement du parc, la défaillance au niveau de l’entretien et la maintenance, l’insouciance de certains chauffeurs, et les dépassements dans la gestion des bus et du stock des pièces de rechange.

On se rappelle justement, que lors de sa visite, le 25 novembre 2023, à l’entrepôt de la Transtu à Bab Saadoun, le Chef de l’Etat a mis à nu l’état alarmant de la situation tout en appelant à mettre rapidement un terme à tous ses dépassements.

Les réformes se présentent donc comme une urgence surtout que la situation financière actuelle de la Transtu est tellement difficile qu’elle ne lui permet plus de prétendre à un renouvellement de son parc, à une meilleure gestion de son parc ou de garantir une meilleure qualité de service.

On reconnaît en effet que les pertes substantielles de la société, associées à la stagnation des prix des titres de transport, l’augmentation du coût du carburant, l’envolée des prix des pièces de rechange et l’évolution de la masse salariale,  ont fini par l’enfoncer dans une spirale d’endettement très critique. Les dernières statistiques (à prendre sous réserve faute d’actualisation) indiquent des dettes à hauteur de 2 millions de dinars.

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Gafsa : La santé ira mieux…

La Presse — Le service d’ophtalmologie et chirurgie oculaire de l’hôpital régional Houcine Bouzayene à Gafsa qui vient d’obtenir le statut universitaire a reçu un nouveau microscope chirurgical de haute qualité, dans le cadre du programme «Santé Aziza», qui vise à soutenir les services de santé dans les régions intérieures.

A ce propos, Dr Hamza Kedhiri, maître assistant en ophtalmologie à l’hôpital, a expliqué que cet équipement médical permettra de réaliser des opérations chirurgicales précises qui étaient auparavant impossibles à effectuer à l’hôpital, telles que la chirurgie de la cataracte, la pose d’implants intraoculaires et les interventions chirurgicales d’urgence, contribuant ainsi à élargir la population bénéficiaire. D’autres équipements dans la même spécialité sont attendus dans le cadre de ce programme.

Ce nouveau microscope s’inscrit dans une série d’efforts visant à renforcer l’appareillage médical de l’hôpital régional de Gafsa, qui a vu au fil des derniers mois l’arrivée de plusieurs équipements modernes, répondant ainsi aux besoins sans cesse croissants en matière de soins spécialisés dans la région. Cependant, malgré ces avancées, les citoyens continuent d’attendre avec impatience le démarrage des travaux pour l’édification de l’hôpital multidisciplinaire, un projet longtemps attendu et perçu comme un rêve pour tous les Gafsis. Ce futur établissement devrait permettre une meilleure prise en charge des patients dans divers domaines médicaux, réduisant ainsi les déplacements vers les grandes villes pour des soins plus complexes.

En ce qui concerne cet hôpital multidisciplinaire, un appel d’offres sera lancé en juin 2025 pour les travaux d’édification. Ces travaux, qui dureront trois ans, devraient être achevés d’ici 2028. Actuellement, les préparatifs sont en phase d’étude et l’emplacement est déjà fixé. Le nouvel hôpital, situé à l’entrée nord de la ville de Gafsa, sera doté d’équipements high-tech de pointe et aura une capacité d’accueil de 400 lits, répondant ainsi aux besoins de la population locale.

Ce sera un bond en avant pour la santé à Gafsa et les délégations limitrophes.

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Tunisie – Hyundai renforce sa proximité client avec un nouveau centre de service à la Charguia I

Alpha Hyundai Motor, distributeur officiel de la firme automobile sud-coréenne Hyundai en Tunisie, poursuit son engagement en faveur d’un service de proximité et de qualité. Toujours soucieux d’améliorer l’expérience client, Hyundai Services Tunisie annonce l’ouverture d’un tout nouveau point dédié exclusivement à l’entretien et au service rapide, situé à la Charguia-I (https://maps.app.goo.gl/b2A8KN628XGdYep37 ). Cette initiative vise à offrir une prise en charge plus fluide et efficace, garantissant un service de qualité à tous les clients, en renforçant la proximité avec eux.

Grâce à une équipe spécialement formée, ce nouveau centre propose une large gamme de prestations essentielles afin d’assurer un entretien optimal des véhicules. Les services incluent les inspections périodiques, les opérations liées aux vidanges, le remplacement des plaquettes et disques de frein, ainsi que le contrôle de la suspension et de la direction. Ce centre garantit une intervention rapide et efficace tout en maintenant les standards de qualité élevés qui font la réputation de Hyundai Tunisie.
Dans ce contexte, Hyundai Tunisie introduit une offre inédite et exclusive dans le secteur automobile en Tunisie : l’huile moteur est offerte après chaque deux entretiens périodiques successifs effectués. Concrètement, à chaque troisième entretien successif réalisé, l’huile moteur de la marque TotalEnergies est intégralement prise en charge par Hyundai Services Tunisie.

Ce programme exceptionnel révolutionne l’entretien automobile en offrant aux clients un avantage financier considérable et une tranquillité d’esprit inégalée. Grâce à cette initiative, Hyundai Services Tunisie permet à ses clients de réduire considérablement les coûts d’entretien de leur véhicule, tout en bénéficiant d’une huile moteur de qualité de la marque TotalEnergies. Cette offre exclusive témoigne d’un engagement fort en faveur de la satisfaction client et du renforcement de la fidélité à la marque.
Cette initiative illustre la volonté de Hyundai Tunisie d’innover et d’apporter une valeur ajoutée concrète aux automobilistes tunisiens. En intégrant cette dimension d’entretien privilégié, Hyundai Tunisie se démarque de la concurrence en offrant bien plus qu’un simple service après-vente : une expérience client repensée et optimisée pour plus de confort et d’économies.

En installant ce nouveau centre à la Charguia I, Hyundai Services Tunisie souhaite se rapprocher davantage de sa clientèle, en lui offrant un service rapide et accessible. Situé dans une zone stratégique, ce centre de service rapide permet aux clients de bénéficier d’une prise en charge efficace et d’un accompagnement sur mesure pour assurer la longévité et la performance de leur véhicule Hyundai.
Mehdi Mahjoub, Directeur Général de Hyundai Tunisie, déclare : « L’ouverture de ce centre de service rapide à la Charguia s’inscrit dans l’engagement continu à offrir aux clients des prestations de haute qualité, adaptées à leurs besoins en matière d’entretien et de maintenance automobile. L’objectif est de garantir une prise en charge efficace et sans contrainte, pour leur offrir une expérience fluide et optimale. »
Ce nouveau centre sera ouvert selon les horaires suivants :
Du lundi au jeudi : 07h45 – 12h30 | 13h30 – 17h30
Le vendredi : 07h45 – 12h30 | 14h15 – 17h30
Hyundai Tunisie invite ses clients à découvrir ce nouveau service qui leur est dédié et à profiter d’une expérience optimisée pour l’entretien et la maintenance de leurs véhicules.
Pour tout renseignement ou prise de Rendez-vous appelez le : 31.398.018

D’après communiqué

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Promotion des relations commerciales avec l’Afrique subsaharienne : Les secteurs à privilégier

D’après les chiffres disponibles, la région méditerranéenne a absorbé environ les trois quarts des exportations tunisiennes, tandis que seuls 3 % étaient destinés à l’Afrique subsaharienne. Un taux insignifiant et bien en deçà des espérances malgré que les pays du sud du Sahara connaissent un niveau de croissance remarquable ces dernières années. Un potentiel que le gouvernement tunisien compte exploiter afin de faire profiter aussi bien l’économie nationale que les entreprises tunisiennes.  Beaucoup de firmes disposant d’un net avantage en termes de compétitivité dans certains secteurs tels que les technologies de l’information et de la communication, la santé et l’agroalimentaire peuvent offrir des produits et services concurrentiels.

La Presse — La Tunisie, en tant que porte d’entrée vers l’Afrique, occupe une position stratégique qui lui permet de renforcer ses échanges avec les pays du continent. Grâce à ses atouts économiques  et à ses compétences en matière de services, la Tunisie a tout intérêt à approfondir ses relations avec l’Afrique subsaharienne et à exploiter les opportunités offertes par des secteurs clés. Si bien que le Continent de Léopold Senghor atteindrait bientôt une population de plus de 2 milliards d’hommes et une classe moyenne de plus de 300 millions de consommateurs, selon des données officielles.

De nombreux efforts ont été déployés pour encourager cette coopération intra-africaine, parmi eux le projet « Promotion des activités d’exportation vers de nouveaux marchés de l’Afrique subsaharienne» (Pema), mandaté par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et mis en œuvre par la GIZ Tunisie, en partenariat avec le ministère du Commerce et du Développement des exportations et le Cepex. Cette initiative qui s’est étalée sur trois années (2021-2024) a permis d’appuyer le lancement de plus de 1.100 entreprises tunisiennes, tout en favorisant l’émergence d’une nouvelle dynamique exportatrice vers l’Afrique subsaharienne.

Des efforts et des structures à consolider

A la clôture de ce programme, le bilan était satisfaisant puisque les entreprises membres ont pu bénéficier d’actions collectives déterminantes, et ce, grâce à la mise en place de quatre consortiums sectoriels pour des prospections à l’étranger, des sessions de formation, des participations à des foires internationales… Ces actions ont permis aux consortiums de repérer 4.844 opportunités d’affaires, aboutissant à la réalisation de 431 nouveaux projets d’exportation et à la création de 261 emplois dont 119 postes occupés par des femmes.

Il est également important de saisir les opportunités offertes par les initiatives d’intégration régionale, notamment les accords de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa). Il est  essentiel d’élaborer  une stratégie de communication efficace pour promouvoir la Tunisie en tant que plateforme d’investissement stratégique pour le continent africain.

Plusieurs structures  sont impliquées comme Tunisia-Africa Business Council (Tabc), « dont le but est de mettre l’Afrique au cœur des préoccupations du gouvernement tunisien ainsi que des opérateurs économiques et mener un travail de rapprochement et d’africanisation de notre continent, et ce, grâce à une capitalisation structurée des connaissances, du savoir-faire et des compétences ».

La Tunisie dispose d’un potentiel considérable pour développer son commerce avec le continent africain.

TIC et agriculture

Le numérique est un levier de croissance majeur en Afrique. Avec un taux de pénétration d’Internet en constante augmentation et une forte demande pour les services digitaux, la Tunisie, qui dispose d’un écosystème technologique dynamique, peut jouer un rôle clé dans la transformation digitale du continent.

Les entreprises tunisiennes spécialisées dans les logiciels, les solutions fintech, la cybersécurité et l’intelligence artificielle peuvent proposer des solutions adaptées aux besoins africains. De plus, les start-up  tunisiennes peuvent s’implanter sur les marchés africains à travers des partenariats ou en s’appuyant sur des incubateurs locaux.

L’Afrique possède d’immenses terres arables et un potentiel agricole considérable, mais elle fait face à des défis liés à la transformation et à la productivité. La Tunisie, avec son expertise en agriculture durable, en irrigation et en agro-industrie, peut contribuer au développement de ce secteur.

L’exportation des produits agroalimentaires tunisiens, tels que l’huile d’olive, les dattes et les conserves alimentaires, peut aussi être renforcée à destination des marchés africains. De plus, le partage des bonnes pratiques en matière de techniques agricoles modernes et l’implantation d’unités de transformation alimentaire en Afrique pourraient être bénéfiques pour les deux parties.

Santé et industrie pharmaceutique

Le secteur de la santé est un enjeu crucial en Afrique, où l’accès aux soins de qualité reste limité dans de nombreux pays. La Tunisie, qui dispose d’un système de santé performant et de compétences médicales reconnues, peut jouer un rôle clé en matière de coopération médicale.

L’exportation de médicaments et d’équipements médicaux tunisiens vers l’Afrique, la mise en place d’hôpitaux et de cliniques en partenariat avec des investisseurs africains, ainsi que la formation de personnel médical sont des axes stratégiques à développer.

Énergies renouvelables et infrastructures

L’Afrique fait face à un défi énergétique majeur, avec une forte demande en électricité. La Tunisie, pionnière dans les énergies renouvelables (solaire et éolien), peut contribuer au développement de solutions énergétiques durables sur le continent.

Les entreprises tunisiennes spécialisées dans les technologies solaires, l’efficacité énergétique et la gestion des réseaux électriques intelligents peuvent proposer des solutions adaptées aux besoins africains. Des projets communs dans l’énergie verte pourraient ainsi renforcer les échanges et améliorer l’accès à l’électricité en Afrique. D’autant que le développement des infrastructures est une priorité pour de nombreux pays africains. Routes, ponts, chemins de fer, aéroports et logements sont autant de projets nécessitant expertise et investissements.

Les entreprises tunisiennes de construction et d’ingénierie, fortes de leur savoir-faire dans le bâtiment et les travaux publics (BTP), peuvent apporter des solutions adaptées aux besoins africains. La coopération dans ce secteur peut se faire sous forme de contrats d’exécution, de partenariats public-privé (PPP) ou d’investissements conjoints.

La coopération économique entre la Tunisie et l’Afrique recèle, au demeurant, un potentiel considérable. En misant sur des secteurs stratégiques tels que les TIC, l’agriculture, la santé, les énergies renouvelables et les infrastructures, la Tunisie peut renforcer son ancrage en Afrique et tirer parti des opportunités offertes par un marché en pleine expansion. Cette coopération doit s’appuyer sur une approche gagnant-gagnant, des investissements mutuels et des partenariats stratégiques pour assurer un développement durable et inclusif pour toutes les parties prenantes.

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Musées en Tunisie : Des centres de vie plutôt que des lieux figés

Dynamiser ces institutions en Tunisie permettrait non seulement de renforcer l’intérêt du public local, mais aussi de favoriser la transmission du patrimoine et de stimuler le tourisme culturel.

La Presse — Riches d’un patrimoine exceptionnel, nos musées sont souvent perçus comme des lieux figés, visités occasionnellement par les touristes et les chercheurs. Pourtant, dans un monde où la culture et l’éducation doivent être accessibles à tous, il est essentiel de repenser le rôle des musées pour en faire de véritables centres de vie. Dynamiser ces institutions en Tunisie permettrait non seulement de renforcer l’intérêt du public local, mais aussi de favoriser la transmission du patrimoine et de stimuler le tourisme culturel.

Si les musées tunisiens attirent des visiteurs étrangers, leur fréquentation par les Tunisiens reste limitée. Le manque d’initiatives engageantes, d’activités interactives et d’événements réguliers rend ces espaces peu attractifs pour le grand public. La Tunisie possède un héritage historique et culturel exceptionnel, des vestiges carthaginois et romains aux trésors islamiques et berbères. Cependant, la mise en valeur de ce patrimoine reste souvent insuffisante, avec des expositions statiques et peu de dispositifs multimédias pour enrichir l’expérience du visiteur.

Besoin d’intégration dans la vie urbaine

Les musées tunisiens sont souvent isolés des dynamiques urbaines. Leur intégration dans la vie quotidienne des citoyens permettrait d’en faire des lieux de rencontre, d’apprentissage et d’échange, à l’image des musées européens et américains qui ont su se réinventer.

Cette intégration passe par le lancement d’ateliers interactifs pour les enfants et les familles, afin de les initier à l’histoire et à l’art d’une manière ludique. Il faut aussi programmer des conférences et des débats sur des thématiques liées au patrimoine, à l’histoire et à l’identité tunisienne. Autrement, pourquoi ne pas organiser des concerts, projections et spectacles dans les espaces muséaux pour diversifier l’offre culturelle et attirer un public plus large.

Créer des espaces de vie et de rencontre

Aménager des cafés culturels au sein des musées, offrant un espace de détente et de discussion après la visite, mettre en place des librairies et boutiques proposant des ouvrages spécialisés, des reproductions d’œuvres et des souvenirs inspirés du patrimoine tunisien, développer des espaces de coworking pour attirer les étudiants, chercheurs et créateurs qui pourraient profiter du cadre inspirant des musées, tout cela rend les musées des centres de vie plutôt que des lieux figés. L’intégration de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle pour enrichir les expositions et proposer des visites immersives et la mise en place de visites guidées numériques et audioguides accessibles via smartphone rendent l’expérience aussi bien attractive qu’instructive.

Implication des communautés locales et exemples de réussite

Impliquer les communautés locales, c’est plutôt créer des programmes éducatifs en partenariat avec les écoles et universités, afin de familiariser les jeunes avec le patrimoine national. S’y ajoute l’encouragement de la participation d’artistes et artisans locaux à travers des expositions temporaires et des résidences artistiques. De ce point de vue, on peut s’inspirer des expériences les plus réussies dans le monde. Si bien que certains musées sis dans divers coins de la planète ont réussi à se transformer en véritables centres de vie, à l’image du Musée du Louvre-Lens en France, qui propose des expositions interactives et des espaces de convivialité, ou du Museum of Modern Art (MoMA) à New York, qui organise des événements culturels et des projections cinématographiques. En Tunisie, des initiatives commencent à émerger, comme les nuits des musées organisées par l’Institut national du patrimoine (INP) ou encore les expositions temporaires thématiques au Musée du Bardo. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour ancrer ces établissements dans le quotidien des Tunisiens et leur redonner un rôle central dans la vie culturelle. Dynamiser les musées tunisiens en les transformant en centres de vie culturels est une nécessité pour valoriser le patrimoine et stimuler l’intérêt du public local. En misant sur l’interactivité, l’intégration urbaine et la participation communautaire, les musées peuvent devenir des lieux d’échange et d’apprentissage accessibles à tous. La Tunisie a tout à gagner en investissant dans cette approche moderne et innovante, qui contribuera à la préservation de son héritage et à l’épanouissement culturel de ses citoyens.

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Sécurité sanitaire des denrées alimentaires et des aliments pour animaux: les textes réglementaires et d’application en passe d’être finalisés

Le directeur général de l’Instance Nationale de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (INSSPA), Mohamed Rabhi, a souligné les progrès réalisés dans l’élaboration des 15 textes réglementaires liés à la loi 25 de 2019 relative à la sécurité sanitaire des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, ce qui facilitera et organisera les procédures de contrôle et aidera l’Autorité à remplir sa mission dans les meilleurs conditions.
Rabhi a déclaré à l’Agence TAP, mardi, en marge de la réunion des directeurs régionaux de l’INSSPA, que ces textes réglementaires devraient être publiés au cours du premier semestre de l’année en cours.
Il a ajouté que l’organisation structurelle de l’Instance a été discutée avec les différentes parties concernées et approuvée dans son intégralité, ajoutant que l’INSSPA se penche actuellement sur l’examen du statut de base de ses agents avec ses partenaires et le ministère des Finances, le tout devant être achevé d’ici 2025.
Faouzi Benali, directeur général des affaires juridiques à l’INSSPA, a expliqué que les textes réglementaires consistent en un ensemble d’arrêtés et de décrets, précisant qu’il y a actuellement de décrets en phase de préparation, dont le décret gouvernemental fixant les procédures de contrôle officiel à l’importation et à l’exportation, et le décret gouvernemental fixant les procédures et méthodes d’alerte précoce, outre trois autres décrets.
Plusieurs textes de loi seront présentés au Conseil ministériel pour adoption, y compris le décret gouvernemental sur les conditions et les procédures d’authentification et d’adoption et une autre série de décisions, notamment sur les conditions et les méthodes de qualification des laboratoires.
Il convient de rappeler que le décret gouvernemental n° 716 de 2024, datée du 30 décembre 2024, réglemente les méthodes et procédures de contrôle officiel de la chaîne alimentaire.
Il a indiqué que l’état d’avancement de l’élaboration des textes réglementaires et d’application a atteint 70 % à ce jour, et que l’organisation structurelle de l’instance et le statut de base des agents de l’instance nationale seront bientôt publiés au journal officiel.

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Initiative sur l’amendement de la loi sur l’enseignement supérieur privé: le ministre approuve la proposition de loi, à l’exception de l’article 2

Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Mondher Belaid a réagi positivement à l’initiative visant l’amendement de la loi sur l’enseignement supérieur privé, à l’exception de son article 2.

Belaid a indiqué au cours d’une journée parlementaire tenue mercredi au siège de l’assemblée des représentants du peuple (ARP) que le contenu de la proposition d’amendement de la loi numéro 73 de l’année 2000 portant sur l’enseignement supérieur privé concorde avec les orientations du ministère visant à promouvoir ce secteur, exprimant en contrepartie son rejet de l’article 2.

Il a souligné l’impossibilité de retenir l’article 2 qui selon lui, n’a aucun lien avec le code de travail et nécessite la coordination avec les différentes instances intervenantes.

De son côté le président du bloc parlementaire « les hommes libres » a indiqué que les députés de ce bloc parlementaire ont présenté une proposition d’amendement de la loi relative à l’enseignement supérieur privé qui stipule dans sa nouvelle version « l’obligation par les établissements privés de l’enseignement supérieur de recruter un taux de pas moins 30 pc d’enseignants permanents parmi la totalité des cadres enseignants en exercice au sein de l’établissement ».

Il a précisé qu’en vertu de cet article, le taux minimal des cadres enseignants permanents et le niveau académique minimum requis pour les spécialités paramédicales doivent être fixés par décision des ministres de l’enseignement supérieur et de la santé.

Masmoudi a souligné que la proposition de loi soumise à la commission de l’éducation, de la formation professionnelle, de la recherche scientifique, de la jeunesse et des sports a pour objectif de renforcer les droits des doctorants, de les protéger contre toutes les formes d’emploi précaire et de hisser le niveau d’encadrement des étudiants au sein des établissements de l’enseignement supérieur privé.

Les député ont salué la proposition d’amendement de cette loi qui vise à consolider l’employabilité des doctorants sans emploi et à préserver leurs droits et la qualité de l’enseignement, relevant l’importance de restructurer les établissements universitaires privés et à garantir la qualité des programmes.

Ils ont indiqué que la proposition d’amendement de la loi relative à l’enseignement supérieur qui a été soumise le 10 octobre 2023 à la présidence du parlement a fait l’objet d’un large débat, ajoutant que 10 réunions ont été organisées pour examiner son contenu et que plusieurs représentants d’universités, d’instances et d’organisations intervenantes ont été auditionnés.

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Point de vue – Le grand Ali Maâloul !

La Presse — En écoutant une radio sportive égyptienne, nous étions un peu surpris (et exaltés sincèrement) de l’affection et de l’admiration du plateau consacré à notre joueur Ali Maâloul.L’animateur, ses invités, les chroniqueurs sollicités et les supporters d’Al Ahly n’étaient pas uniquement admiratifs de Maâloul, mais plus que cela. Ils étaient impressionnés, émus, solidaires et même intransigeants et fermes à tout ce qui touche Ali Maâloul. Au passage, quelques déclarations du latéral gauche tunisien qui vit actuellement un moment sensible avec Al Ahly. Repoussé par son entraîneur suisse, Koler, «protégé» et défendu par Mahmoud Al Khatib, son sort suscite de vives interrogations. Maâloul, qui revient d’une méchante blessure contractée en finale de la ligue des champions contre l’EST, ne sait pas quoi faire et se trouve dans un moment-charnière de sa riche carrière.

Quelle que soit l’issue, ce qu’on retient, c’est que Ali Maâloul est une icône à Al Ahly. Et ce n’est pas facile pour un joueur non égyptien de le faire et de l’être. Dans cette même émission, des chants du public ahlaoui dédiés à notre joueur, considéré par ce public comme l’une des «sagas» du club. Il est, sans exagération aucune, au rang des Khatib, Abdou, Abouzid, Abou Trika, Jomaâ, El Hadhari,…

Peut-être qu’ici, on n’a pas le même son de cloche, tellement Ali Maâloul n’est pas médiatisé à sa juste valeur. Ce qui le lie à Al Ahly, ce n’est pas un simple contrat joueur-club, c’est comme, il le dit lui-même, un contrat «d’affection et de respect». Donc, on est dans un stade très avancé de ce qu’incarne cette relation émotionnelle. Pour conquérir les cœurs des Ahlaouis et pour réussir de cette manière dans le club le plus performant et le plus puissant en Afrique depuis des années, il fallait être fort dans ses jambes et dans sa tête. Pour un joueur qui vit sa 9e saison de suite avec la même admiration pour ce qu’il fait et ce qu’il représente, il faut être aussi généreux et exemplaire pour s’imposer et pour attirer la sympathie dans un club aussi populaire et exigeant tel Al Ahly. On a beaucoup parlé d’autres joueurs tunisiens qui ont réussi en Europe, mais on a peu parlé du cas d’Ali Maâloul. On a peu parlé de cet exemple de longévité et de régularité pour ce joueur humble et très fort là où il est utilisé sur le terrain. Il n’a connu que deux clubs dans sa carrière : le CSS et Al Ahly, ce n’est pas un cv chargé en clubs et ce n’est pas l’Europe, mais Maâloul a joué le haut niveau. Plein de titres, de participations aux Coupes du monde des clubs, une énorme notoriété et une folle passion du public d’Al Ahly envers sa personne, Maâloul mérite bien plus que les louanges.

Il force le respect, et comme l’a dit un des chroniqueurs de l’émission radio, quelle que soit la manière dont Ali Maâloul va sortir d’Al Ahly, ce sera par la grande porte. Il y a quelques années, un autre joueur tunisien était la «coqueluche» du public d’Ezzamalek. Ferjani Sassi est arrivé presque au même stade de popularité d’Ali Maâloul. Mais il a choisi de laisser tomber tout cela pour quelques dollars de plus offerts au championnat du Qatar.

Toute la différence est là.

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Foot : Le Club Olympique libyen engage le défenseur tunisien Bilel Ifa

Le Club Olympique Libyen a annoncé mercredi s’être attaché les services du défenseur tunisien Bilel Ifa.

Ifa, 34 ans, a évolué dans plusieurs clubs en Tunisie et à l’étranger, notamment le Club Africain, Abha Club en Arabie Saoudite, Al-Kuwait SC au Koweït, ainsi qu’Erbil SC en Irak.

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Tunisie-Office National des Aliments du Bétail: un outil de gouvernance pour la bonne gestion des aliments fourragers

« La mise en œuvre des mesures prises en faveur du secteur agricole dans le cadre de la loi des finances 2025, permettra de redonner un nouveau souffle à l’activité agricole en général et à la production animale en particulier, et ce à un rythme soutenu et rapide » , a déclaré Nizar Ayari, Président-directeur -général de l’Office National des Fourrages (BNFB) lors d’une
journée de sensibilisation, organisée par le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche en coordination avec les autorités régionales et la société civile au centre de formation agricole à Bograra à Menzel Chaker (Sfax). Au cours de cette journée, le PDG de l’Office National des Fourrages a passé en revue les mesures prévues par la loi de finances 2025 au profit du secteur agricole et de la production animale, (volailles, bovins, production laitière…).

De son côté le chef de cabinet du ministre de l’Agriculture Haykel Hachlaf, a mis l’accent sur « le rôle de l’Etat dans le soutien du secteur agricole à travers la promulgation de législations visant à stimuler la production et l’investissement »

« L’une des mesures plus importantes concerne la publication d’un arrêté portant création de l’Office National de Aliments du Bétail en janvier 2024, afin de réguler davantage le secteur, de réduire les monopoles, de contribuer à l’identification des stratégies nationales et sectorielles de développement des ressources fourragères. Il s’agit aussi de satisfaire les besoins annuels en ressources fourragères pour les cheptels ovins et bovins, la production, l’approvisionnement, la vente et la distribution des fourrages, ainsi que la formation de stocks de réserves et de veiller à procéder à toutes les interventions nécessaires pour ajuster les prix sur le marché», a-t-il déclaré.
« Nous devons nous adapter aux changements climatiques, qui menacent la pérennité du secteur, en redoublant d’efforts pour garantir notre sécurité alimentaire, renforcer l’économie nationale et miser sur l’élément humain », a souligné M. Hachlaf.

Pour sa part, le gouverneur de Sfax, Mohamed Hajri, a indiqué que « cette journée régionale sur le rôle de l’Office national de l’alimentation animale s’inscrit dans le cadre des efforts visant à promouvoir davantage le secteur agricole dans le gouvernorat de Sfax, qui revêt une importance primordiale dans la dynamique économique de la région».

« Dans le cadre de la gouvernance du secteur des fourrages subventionnés, le gouvernorat de Sfax a conduit une expérience pilote pour le recensement du cheptel à travers des inspections sur le terrain afin d’identifier le nombre total des éleveurs et des différents cheptels et assurer une distribution équitable des fourrages subventionnés destinés aux éleveurs », a-t-il dit.

Le recensement vise à établir les listes des éleveurs et à les localiser, ce qui facilite le processus de communication et de suivi . Cette expérience pilote a couvert jusqu’à présent huit municipalités », a-t-il dit.

Le gouverneur de Sfax a, par ailleurs, ajouté que « la création de l’Office national de l’Alimentation Animale revêt une grande importance de par son rôle dans la définition des stratégies nationales et sectorielles en matière gouvernance, de gestion et de vente des aliments destinés aux cheptels sur les circuits prévus à cet effet, ainsi que la réalisation d’études technico-économiques, notamment l’estimation des coûts de production et le contrôle et la gestion des réserves annuelles d’aliments de bétail pour le cheptel ».

Un certain nombre d’éleveurs et d’agriculteurs se sont plaints du « déclin du cheptel bovin dû à l’absence de maîtrise de la qualité des aliments fourragers et au maintien du prix du lait alors que les prix des fourrages ont triplé au cours des trois dernières années. »

Il est à noter que les superficies agricoles dans le gouvernorat de Sfax sont estimées à 639.000 hectares.

Le gouvernorat de Sfax contribue à environ 8 % de la production nationale de viande blanche, 54 % de la production nationale d’œufs et 3,2 % de la production de viande rouge

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Le CA cale à deux reprises : Retrouver le plaisir de jouer

La Presse— Tenu en echec par l’USBG et la JSO, le CA a affiché certaines limites d’ordre offensif et a, en même temps, accusé un manque de sérénité défensive, surtout sur l’action ayant amené le penalty de la J.S.O. Volet jeu aussi, c’est comme si le CA de Bettoni était devenu prévisible, manquant cruellement de variété dans le jeu et de quiétude générale. Trop de précipitation, d’absence de discernement sur le terrain en dépit d’un insolant impact parfois. En football, il n’est pas seulement question de pressing intense pour gagner, car il faut aussi composer avec la résistance de l’adversaire, telle la JSO dont le bloc-équipe a tenu, sans se distendre avec la fatigue de fin de rencontre. David Bettoni va devoir donc stimuler davantage son groupe et enfin en finir avec cette rotation quasi-permarente, et ce, en dépit des absences conjoncturelles, au fil des journées. A titre d’exemple, en défense, il est temps que le quatuor de base s’inscrive dans la durée. Il est temps que le convalescent Ben Abda retrouve son poste dans l’axe, malgré le bon rendement d’ensemble de Bouabid depuis le derby face à l’EST. Il est aussi temps pour Zaâlouni de canaliser ses efforts sur le flanc et même revenir à certains fondamentaux de base. A contrario maintenant, sur le flanc opposé, peut-être que le staff s’est précipité à titulariser Didof qui revenait de blessure, alors que Shili était disponible. Enfin, pour clore le volet défensif, dans les buts, peut-être que Dries Arfaoui pourrait relever Yefreni, amené à souffler quelque peu.    

Blocage d’ordre mental ?

On en vient à présent au cœur du jeu où le CA, comme abordé ci-haut, manque de créativité et de variété. A l’évidence, Kelaleche n’a pas encore enfilé le costume de patron du milieu malgré un gros potentiel.Bref, il n’arrive pas encore à donner plus de poids aux poussées clubistes, à fixer et tourmenter son vis-à-vis (en un contre un) et à combiner avec les Aït Malek, Khadhraoui et autre Jules Kooh (son physique n’est pas encore au top). Ahmed Khélil, lui, a déjà du pain sur la planche volet récupération, et ce, en l’absence de Semakula récemment et en présence d’adversaires au milieu qui imposent des duels de plus en plus costauds. Pour finir, le CA marque peu en dépit du fait qu’il se crée une kyrielle d’occasions de marquer. En clair, les avants font certes peser une menace constante avec leurs appels et leur pressing de zone, il n’empêche qu’ils ont du mal à se retrouver, à prendre les intervalles en temps voulu et à donc créer des brèches en face. Est-ce un blocage d’ordre mental qui empêche l’attaque d’évoluer en parfaite cohésion et intelligence ? Seul Bettoni pourrait y répondre. Il devra trouver le remède pour surmonter et dépasser ses blocages, à commencer par le match d’EGS Gafsa ce dimanche.

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