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INAUGURATION DE L’OBSERVATOIRE MÉDITERRANÉEN DU CHANGEMENT CLIMATIQUE À TUNIS: Pour une meilleure résistance au changement climatique

L’objectif de l’Observatoire est de développer des politiques fondées sur des données probantes pour renforcer la résilience locale et fournir une plateforme de coopération internationale.

C’est les 2 et le 3 décembre 2024 à l’École Polytechnique de Tunisie (Tunis) qu’une initiative collaborative d’ampleur a vu le jour, celle du lancement d’un Observatoire méditerranéen du changement climatique (Omcc).

Une grande première qui s’inscrit dans une époque broyée par « les bouleversements climatiques », grande préoccupation universelle. L’Omcc est une initiative collaborative portée par l’Université de Carthage (Ucar), l’Union des agriculteurs palestiniens (PFU), l’Association Catalane pour la Paix (ACP), la Fondation solidarité de l’université de Barcelone (Fsub), avec le soutien de la mairie de Barcelone. L’objectif de l’Omcc est de surveiller les phénomènes climatiques critiques propres à la région méditerranéenne, tels que la rareté de l’eau, la vulnérabilité de l’agriculture et le risque d’inondations, afin d’y répondre par des actions climatiques spécifiques et des stratégies adaptatives. L’Observatoire dispose de trois sièges, reflétant la diversité géographique de Méditerranée : la PFU à Ramallah (Méditerranée orientale), l’Ucar à Tunis (Méditerranée centrale) et la Fsub à Barcelone (Méditerranée occidentale).

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 05 décembre 2024

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Tunisie – CNRD : Adoption en pleniere du PLF 2025

Le Projet de Loi de Finances (PLF) 2025 a été adopté, mercredi soir, dans sa totalité, par le Conseil National des Régions et des Districts (CNRD).

Le PLF 2025 dont l’examen par le CNRD a démarré, le 3 décembre 2024, a été adopté au cours d’une séance plénière présidée par Imed Derbali et en présence de la ministre des Finances, Sihem Nemsia, avec 65 voix pour, 8 voix contre et 4 abstentions.

Le PLF 2025 a été adopté, lundi soir(2 décembre 2024) dans sa totalité, par l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) avec 87 voix pour, 21 voix contre et 13 abstentions.

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Tunisie : Arrestation d’un suspect pour trafic de cannabis près d’un établissement scolaire à Ariana

La brigade de la police judiciaire d’Ariana Nord a procédé, ce mardi, à l’arrestation d’un individu soupçonné de promouvoir le cannabis (zatla) dans les environs d’une école. Cette intervention fait suite à des informations fournies par les résidents de la zone, indique une source officielle de la police.

Selon la même source, après consultation avec le représentant du ministère public près le tribunal de première instance d’Ariana, un dispositif a été mis en place pour intercepter le suspect.

Lors de la perquisition de son domicile, les forces de l’ordre ont saisi une demi-plaquette de cannabis, un outil de découpe, une balance électronique ainsi qu’une somme d’argent en espèces.

Le suspect a été placé en garde à vue, tout comme un autre individu, qui se serait approvisionné en drogue auprès de lui. L’enquête est actuellement en cours, précise la même source.

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Tunisie – Météo : pluies intenses et mer agitée au nord

Dans la nuit de mercredi, le temps sera parfois très nuageux, avec des pluies attendues sur le nord et localement au centre, s’étendant en fin de nuit au sud-est. Ces précipitations pourraient être temporairement orageuses et parfois abondantes dans le nord-ouest, accompagnées de chutes de grêle localisées.

D’après un communiqué publié mercredi soir par l’Institut National de la Météorologie, les vents souffleront du secteur ouest. Ils seront relativement forts dans la plupart des régions, devenant localement violents près des côtes et sur les hauteurs occidentales, avec des rafales pouvant dépasser temporairement les 80 km/h.

La mer sera agitée à très agitée, voire houleuse dans le nord. Quant aux températures nocturnes, elles oscilleront généralement entre 12 et 16 degrés, avec des minimales autour de 7 degrés sur les hauteurs occidentales.

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Décès de l’acteur tunisien Toufik Hammami

L’acteur tunisien Toufik Hammami s’est éteint ce mercredi 4 décembre 2024, comme l’a annoncé sa sœur sur sa page Facebook.

Avec une carrière artistique qui s’est étendue sur plus d’un demi-siècle, Toufik Hammami laisse derrière lui un riche héritage dans les domaines du théâtre, de la télévision et de la radio.

Il a marqué le public avec des rôles mémorables dans des séries emblématiques telles que Choufli Hal, Jari Ya Hamouda et Yawmiyet Imraa.

Reconnu pour son talent, son humour et sa contribution à la scène culturelle tunisienne, l’acteur a su captiver des générations de spectateurs, faisant de lui une icône incontournable du paysage artistique national.

Que Dieu accueille son âme en Sa miséricorde.

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Tunisie : Novation City reconduit sa certification MSI 20000

Après la remise d’un premier certificat MSI 20000 en octobre 2021, COFICERT reconduit le certificat de Novation City, technopole de référence financé en partie par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).

Novation City est un partenariat Public-Privé, soutenu par des groupes industriels de premier plan et des institutions bancaires et financières, ayant pour vocation d’être un hub d’innovation de référence venant renforcer les activités à haute valeur ajoutée dans la filière mécatronique. Cette participation stratégique de la CDCconstitue une des valeurs phare de son portefeuille.

La certification, obtenue suite à une évaluation financière réalisée sur la base des derniers exercices atteste de la conformité de Novation City aux exigences du cahier des charges de la norme. Ce projet s’inscrit dans la vision de la CDC d’améliorer et de consolider les bonnes pratiques en matière de gouvernance financière des structures qu’elle finance.

Le certificat de conformité MSI 20000 a été remis à la Direction de Novation City par une délégation officielle de COFICERT France, menée par Madame Anne Guerbé, Vice-Présidente de l’Organisme, qui était également accompagnée par Messieurs Cristian Mocanu et Souheil Skander.

Diffusée et régulée par l’IGSF, la norme MSI 20000 renseigne sur la qualité de la situation financière des entreprises et des institutions. L’approche d’évaluation repose sur deux axes, la mesure de la solidité financière d’une part et celle de la performance financière d’autre part. Le certificat MSI 20000 se présente comme un indicateur de référence pour les opérateurs économiques et financiers en quête de repères fiables et indépendants en matière de solvabilité, de rentabilité et de résilience.

La certification MSI 20000 vient confirmer la qualité de la situation financière de Novation City et envoie un message fort et rassurantquant à la dynamique et aux perspectives de développement du pôle. Cette certification renforce le positionnement et l’image de marque de Novation City auprès de ses partenaires et en particulier de son écosystème financier (investisseurs, bailleurs de fonds, etc.).

 

D’après communiqué

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Tunisie – Loi de Finances: les deux scénarios possibles pour parvenir à une version définitive

Le Conseil national des régions et des districts a entamé, lundi dernier, l’examen de la loi de finances pour l’exercice 2025.

Au cours des discussions, le Conseil a rejeté plusieurs articles tout en adoptant d’autres sous une forme différente de celle validée par l’Assemblée des représentants du peuple.

Des procédures prévues par le décret-loi régissant la relation entre les deux chambres parlementaires seront engagées pour parvenir à une version définitive de la loi de finances.

Aymen Boughdiri, vice-président de l’ARP chargé des relations avec le Conseil national des régions, a indiqué mercredi, dans une déclaration à TAP, que si des modifications seraient apportées aux articles de la loi de finances par les membres du Conseil des régions, le texte législatif en vigueur (décret-loi n°1 de l’année 2024) prévoit la constitution d’une commission paritaire entre les deux chambres.

Deux scénarios seront alors envisageables:

Dans le premier cas, un texte unifié sera élaboré concernant les dispositions contestées.

Dans le second cas, si aucun consensus n’est atteint, la version initialement adoptée par l’Assemblée des représentants du peuple est retenue.

Boughdiri a précisé que cette commission paritaire, composée de 5 membres de chaque chambre, doit parvenir à un accord dans un délai maximal de trois jours.

Une séance plénière conjointe aura ensuite lieu pour permettre aux membres des deux chambres de voter sur une version unifiée.

En cas d’absence de consensus, la version adoptée par l’Assemblée des représentants du peuple est transmise au président de la République pour promulgation.

Lors de la séance d’hier, mardi, le Conseil national des régions a refusé de voter en faveur des articles 53 et 59, validés par l’Assemblée des représentants du peuple, la semaine précédente.

Cependant, il a approuvé l’article 32, proposé par le ministère des Finances lors de l’élaboration du projet de loi de finances.

Cet article avait déjà été adopté par l’Assemblée après modification de sa version initiale lors de la séance plénière du 27 novembre dernier.

Le décret-loi n°1 de l’année 2024, qui régit la relation entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions, prévoit deux hypothèses après la formation d’une commission paritaire.

La première repose sur l’élaboration d’un texte unifié.

La seconde retient la version validée par l’Assemblée des représentants du peuple en cas de désaccord.

L’article 16 du décret-loi en question stipule que « si l’Assemblée des représentants du peuple adopte en séance plénière le projet de loi et que le Conseil national des régions l’adopte également avec des amendements, une commission paritaire sera formée conformément à la loi.

Boughdiri a ajouté que « la commission paritaire élabore un projet de texte unifié concernant les dispositions contestées dans un délai ne dépassant pas trois jours à compter de la date de sa saisine et le transmet aux présidents des deux chambres pour tenir une seconde séance plénière ».

L’article 17 précise que « si l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions adoptent, lors de la seconde séance plénière conjointe, le projet de texte unifié, le président de l’Assemblée des représentants du peuple transmet le projet de loi de finances modifié au président de la République pour promulgation ».

« En cas de non-adoption lors de la seconde plénière , du projet de texte unifié, le président de l’Assemblée des représentants du peuple transmet le projet de loi de finances initialement adopté par l’Assemblée des représentants du peuple au président de la République pour promulgation. »

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Tunisie: À Tozeur, un lieu où l’âme du Sahara se révèle à chaque tasse de café

Situé au cœur de Tozeur, le Café Berbère est bien plus qu’un simple lieu de détente. Ce café emblématique est un véritable voyage dans le temps et dans l’âme de la Tunisie. Son atmosphère unique, entre les murs ornés de tapisseries traditionnelles et l’odeur envoûtante du café fraîchement préparé, attire chaque année des visiteurs de différentes nationalités, curieux de découvrir un aspect authentique de la culture tunisienne.

Selon Walid, son propriétaire, le café Berbère a su se démarquer grâce à une expérience inédite, alliant la richesse de la culture locale à une hospitalité chaleureuse. Le café turc, préparé selon une recette spécifique, se distingue par l’ajout de fleurs d’oranger et de géranium rosa, des plantes aromatiques qui confèrent au breuvage une saveur incomparable. C’est une invitation à savourer un moment de tranquillité tout en explorant les goûts traditionnels de la région.

Mais ce qui rend cet endroit particulièrement captivant, c’est l’ambiance qu’il offre. Les murs résonnent des chansons intemporelles d’Abdelhalim Hafez, de Najet Saghira et d’autres icônes de la musique arabe, créant une atmosphère empreinte de nostalgie et de charme. Ces mélodies, qui ont marqué des générations, transportent les visiteurs dans un autre temps, amplifiant l’effet d’évasion propre à ce lieu.

Dans un coin du salon, un détail inattendu capte l’attention des visiteurs : un fennec, l’animal emblématique du Sahara, parfaitement intégré dans le décor. Symbole de la faune du désert, sa présence ajoute une touche de mystère et rappelle la connexion profonde du café avec les richesses naturelles et culturelles de la région.

Au fils des années, le Café Berbère devient un lieu de rencontre entre histoire et modernité, un projet qui contribue au développement du tourisme local. L’endroit, qui bénéficie d’une meilleure classification ces dernières années, prouve que la richesse de la culture locale et le respect des traditions peuvent parfaitement se marier avec l’accueil de plus en plus diversifié des touristes.

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Tunisie – Aéroport de Tabarka-Aïn Draham : vers une modernisation pour relancer le trafic aérien

Mardi 3 décembre 2024, Rachid Amri, ministre des Transports, a effectué une visite de travail dans les gouvernorats de Jendouba et Béja. Cette tournée avait pour objectif de superviser l’état d’avancement de plusieurs projets stratégiques et d’inspecter les infrastructures de transport, notamment celles relevant de la Société régionale de transport de Béja, de la Société régionale de transport de Jendouba, de l’Office national des passages frontaliers terrestres, de l’Agence technique du transport terrestre (ATTT) et de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT).

Accompagné des gouverneurs des deux régions, Hichem El Houssoumi et Ahmed Ben Kharrat, ainsi que de plusieurs cadres ministériels et régionaux, le ministre a insisté sur l’importance de renforcer les infrastructures pour soutenir le développement économique et social des deux gouvernorats.

Amri a souligné que le développement du réseau ferroviaire constitue une priorité stratégique pour l’État, en raison de ses avantages écologiques et économiques.

Lors de sa visite, il a inspecté les travaux d’aménagement et d’extension du poste frontalier terrestre de Melloula (Jendouba), un projet dont le coût global s’élève à 49,462 millions de dinars et qui a atteint un taux d’avancement de 68 %. Il a exhorté les responsables à accélérer l’exécution des travaux pour livrer cette infrastructure dans les délais, en vue d’en faire un modèle d’efficacité et un espace attractif pour les voyageurs et les opérateurs économiques.

Par ailleurs, le ministre a encouragé les habitants de Jendouba à proposer des initiatives visant à mieux exploiter les atouts naturels et économiques de leur région, notamment pour relancer le trafic aérien à l’aéroport international de Tabarka-Aïn Draham.

Dans ce cadre, il a annoncé que des efforts seront consacrés à la modernisation des équipements de cet aéroport, avec l’installation de caméras de surveillance et la rénovation du toit du hall principal d’ici fin février 2025. Il a également évoqué la nécessité d’attirer des investisseurs pour soutenir les projets en suspens.

Le ministre a également détaillé plusieurs mesures concrètes visant à améliorer les infrastructures de transport dans les deux gouvernorats. Parmi elles : le lancement de l’appel d’offres pour la construction d’un centre de contrôle technique des véhicules à Jendouba avant le 15 janvier 2025, avec une livraison prévue pour juillet 2025 ; la mise en service d’un atelier de maintenance des bus à Béja en juin 2025 ; la finalisation des travaux de rénovation de la gare ferroviaire de Béja pour mars 2025 ; et l’installation de nouveaux systèmes de gestion et de contrôle par GPS pour la Société régionale de transport de Jendouba d’ici janvier 2025.

En réponse aux lacunes constatées sur le terrain, le ministre a ordonné plusieurs actions immédiates, notamment l’aménagement des centres d’examen de conduite à Jendouba pour garantir la sécurité des usagers, la lutte contre les abus dans l’attribution des permis de conduire et la revalorisation des équipements de transport désaffectés.

Il a également insisté sur la nécessité d’améliorer les conditions de travail au sein des infrastructures de transport, de renforcer la propreté et de mieux gérer les ressources humaines disponibles.

Enfin, il a appelé les entreprises et institutions concernées à mieux promouvoir les projets en cours pour attirer des investisseurs et garantir leur succès à long terme.

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M’hayer Sika de Béchir Drissi: Une formidable musique des sentiments

L’amour, la jalousie, la solitude, thèmes basiques de ce psychodrame porté par trois formidables comédiens pleins d’énergie, particulièrement Jamel Madani dont le rôle est taillé sur mesure.


« MhayerSika » marque le retour après plusieurs années d’absence du grand comédien et metteur en scène Béchir Drissi, dont le large public se souvient de sa prestation dans la pièce « Maréchal Ammar » de Ali Ben Ayed et que la télévision tunisienne continue de diffuser à chaque occasion. Mais  Béchir Drissi n’est pas qu’un brillant comédien, il est aussi un metteur en scène fort talentueux qui a signé plusieurs pièces dont « Le manteau » d’après le texte de Gogol. Aujourd’hui, il revient avec « MhayerSika », psychodrame dont il a écrit le texte il y a quelques années. Dans ce texte simple et efficace, il brode sur le thème du triangle amoureux qui prend forme dans une mise en scène sobre et astucieuse du début à la fin. La pièce hors compétition a été présentée au Mondial dans le cadre de la 25e édition des Journées théâtrales de Carthage. Le décor se résume en un canapé, deux grands coffres et des livres éparpillés çà et là sur la scène. L’histoire est saisissante par sa simplicité. Un vieux prof acariâtre, divorcé, alcoolique et solitaire, vit avec une jeune femme, Safia, dont il est amoureux. Son disciple est lui aussi amoureux de la même femme. Mais cette dernière a des penchants pour le prof. Une situation qui engendre rivalité entre les deux hommes. Un affrontement se produit entre eux. Le jeune disciple accuse son prof de mensonges. Le prof lui répond par les vers de « Kalimets » de Mnawer Smadeh. Entre amour, désir, rejet ou peur d’abandon qui apprivoisera le cœur de Safia ? Dans ce triangle amoureux, il y a un vainqueur mais lequel ? Est-ce le vieux prof grincheux qui passe son temps à ruminer son existence ou le jeune disciple qui a les pieds sur terre et pense à l’avenir ? Entre fiction et réalité, les cœurs s’emballent et Safia doit choisir entre le cœur et la raison.

Les comédiens jouent leur partition avec pétillance et profondeur. Ils sont crédibles et convaincants. Jamel Madani avec sa voix rugueuse, dont le talent n’est plus à démontrer, est tout à fait bluffant. Il est ce monstre froid qui craquelle de l’intérieur. Face à lui, Slim Dhib, acteur au talent incontestable et au jeu aéré, qui, grâce à sa jeunesse et sa fougue, n’abandonnera pas la partie. Il continue à s’accrocher. La comédienne Fatma Abada incarne une femme à la fois forte et vulnérable hésitant dans ses sentiments entre les deux hommes.

Dans ce « Mhayer Sika », le charme opère grâce à la qualité du texte et de la mise en scène qui traite du rapport de force et de domination entre deux amoureux de la même femme. Un beau moment de théâtre sur les relations sentimentales et leur complexité.

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«2034 : Une modeste proposition»,  pièce De Moncef Zahrouni:  Un pamphlet radical et satirique

L’espace El Teatro abritera, à partir du 5 décembre, la pièce de Moncef Zahrouni, intitulée «2034 : une modeste proposition», ce cycle se poursuivra les 6-7-12-13-14 décembre à 19h30 et le 8 décembre 17h00.

Il s’agit d’une création de mai dernier, conception, texte et mise en scène de Moncef Zahrouni, et interprétée par la comédienne Fatma Felhi. «Que se passe-t-il quand Moncef Zahrouni, conteur, concepteur sonore, dramaturge, metteur en scène et réalisateur et auteur de plusieurs œuvres musicales, théâtrales et cinématographique, rencontre l’actrice Fatma Felhi, une artiste au parcours artistique assez varié entre théâtre, cinéma et télévision. Il en résulte un pamphlet cruel, cinglant, intransigeant et sans la moindre concession annonçant, voire contribuant activement au crépuscule des idoles dans une démarche: rire à coups de marteau», lit-on dans la présentation de la pièce. Dans un tourbillon de satire et d’irrévérence, 2034 est une œuvre d’une radicalité assumée, qui est là pour rappeler qu’on n’a pas encore touché le fond. La pièce est un voyage dans le temps : en l’année 2034, une femme se découvre au cœur d’une entreprise révolutionnaire: l’organisation d’un festival d’un type nouveau, épaulée par une équipe déterminée et ambitieuse. Ce festival s’avère être le déclencheur d’une série de transformations profondes au sein de la société, évoluant en marge du regard d’une classe politique en déclin.

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Amel Bedoui, membre l’Association Malouf Tunisien-Paris a la presse: La musique et l’écriture au cœur

L’association Malouf tunisien-Paris a annoncé la date de son premier concert en Tunisie qui se tiendra au Palais des sciences de Monastir, le 7 décembre. Pour en savoir davantage, nous avons contacté Amel Bedoui, membre de l’association. La musique et l’écriture, deux vocations qui la portent depuis son enfance passée en Tunisie. Elle est chanteuse et musicienne au qanûn, mais aussi écrivaine, son écriture est doublement nourrie de la pratique complexe de la médecine, de sa sensibilité artistique et de son empathie face à la souffrance. Elle est également cogérante de la maison d’édition Ibn Arabi, héritée de son père écrivain et chercheur, Mohamed Bedoui. Une rencontre vivifiante avec une dame d’exception qui a plusieurs cordes à son arc.

Commençons par votre passion pour l’écriture, quand l’avez-vous découverte ?

A l’âge de 12 ans, j’ai participé au Forum national des jeunes écrivains où j’ai décroché un premier prix. Puis j’ai continué à écrire mais sans penser à publier. J’ai entamé l’écriture de «Sonate d’une âme perdue» il y a trois ans. J’étais dans une période de deuil et j’ai senti ce besoin d’écrire pour verbaliser tout ce qui bouillonne en moi et que je ne pouvais pas exprimer par d’autres moyens même artistiques. Je me suis donc remise à écrire d’une manière plus organisée pour un texte plus construit. J’ai inventé Isis, personnage principal du roman pour évoquer à travers elle l’expérience du deuil. Mon père est décédé entre-temps et il nous a légué la maison d’édition. Nous ne savions pas à l’époque si nous pouvions la garder et continuer à la gérer comme nous sommes tous installés à l’étranger. Puis, ça nous a paru évident de continuer. C’était le rêve de mon père qu’on ne pouvait pas abandonner, ainsi que les écrivains qui comptaient sur lui. A travers cette maison d’édition, il donnait la priorité aux jeunes et encourageait leurs premières publications. Pour honorer sa mémoire, nous avons poursuivi ce travail avec la même orientation en y ajoutant notre touche. C’est très difficile de se faire une place dans ce domaine quand on n’est pas présents sur terrain. Je remercie tous les auteurs qui nous ont confié leurs manuscrits et nous sommes extrêmement heureux de suivre leurs succès.

Est-ce que le contact avec les patients vous inspire pour l’écriture ?

Isis, la protagoniste du roman, est le fruit de mon imagination. Je ne l’ai jamais rencontrée dans ma pratique médicale. Mais je l’ai évidemment inventée à travers mes expériences de vie personnelle et professionnelle. Je suis cheffe de service en France et je gère actuellement sept unités avec 140 personnels. Je rencontre tous les jours des patients qui souffrent de problèmes psychiatriques comme les personnages du roman. Le plus difficile était de les formuler d’une manière romancée sans que le jargon médical l’emporte sur le littéraire.

Parlons de votre carrière musicale. Quand a-t-elle débuté ?

J’ai commencé le conservatoire au collège, donc pas très jeune par rapport aux autres artistes. J’étais inscrite au conservatoire régional de Monastir, ce qui m’a permis d’avoir un diplôme en musique arabe et un diplôme d’instrument pour le qanoun. J’ai joué en Tunisie et j’ai même enseigné à l’Institut supérieur de musique en parallèle avec mes études médicales. Quand je suis arrivée en France, j’ai eu du mal à trouver mon rythme au début parce qu’il faut être engagée et continuer à s’entraîner tout au long de la semaine. Puis, en 2018, j’ai intégré l’association Malouf tunisien-Paris.

Quelles sont les activités de cette association ?

Le groupe s’en rencontré depuis 2009. La création de l’association avec son statut juridique remonte à 2013. Ahmed Ridha Abbess en est le président et le directeur artistique.  Notre mission, c’est la transmission, la valorisation et la conservation de ce patrimoine. Nous travaillons sur des morceaux peu connus, des nouba entières. C’est l’équivalent d’une symphonie avec ses différentes parties rythmiques. Nous sommes restés sur les versions originales, comme les anciens enregistrements de Testour… Il faut les maîtriser correctement, au jeu comme au chant, et toute une harmonie du groupe à créer. Tous les dimanches, nous nous retrouvons pour les répétitions. Ce sont des moments où nous nous sentons en Tunisie pour de vrai sans prendre l’avion.

Moi je chante et je joue au qanoun. Les autres membres du groupe sont pour la plupart des Tunisiens résidant en France. Mais il y a eu des années où des Algériens, des Marocains et même des Français faisaient partie de notre association. La troupe est faite de musiciens professionnels mais la majorité sont des médecins, des ingénieurs, des enseignants et des étudiants réunis autour de cette passion.

Est-ce que vous ciblez le public tunisien particulièrement ?

En France, le public est très varié. Nous commençons déjà par faire la promotion chacun dans son travail. A chaque spectacle, un livret est distribué à l’entrée avec les paroles en arabe traduites en français pour faciliter la compréhension.

Cela permet donc aux spectateurs de mieux nous suivre. Notre but n’est pas de continuer ce projet entre nous mais de présenter le malouf ici en France. C’est comme quand on voit des spectacles de flamenco ou d’autres musiques traditionnelles. Ils ne sont pas forcément destinés aux originaires de ces pays. Nous souhaitons donc avoir un public plus large en plus des Tunisiens expatriés en France.   

Quel est le programme de votre prochain concert à Monastir ?

Nous avons déjà joué en France à l’Institut du monde arabe et dans beaucoup de salles. Nous sommes aussi partis à Fès, au Maroc. C’est notre premier concert en Tunisie que nous organisons du début à la fin même pour les détails logistiques. C’est un challenge pour nous. D’ailleurs, nous viendrons vendredi pour revenir en France dimanche. Il y aura les nouba connues, chantées par Sonia Mbarek, Zied Gharsa et d’autres. Nous allons aussi présenter dans ce concert des morceaux beaucoup moins célèbres. Venez les découvrir et vous serez impressionnés par la richesse de cette musique intemporelle qu’est notre malouf.     

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Aida Robbana, Cheffe du bureau ONU Habitat en Tunisie à La Presse:  «Les systèmes de veille sont indispensables dans nos villes»

Inondations, montée des eaux, fortes chaleurs : les villes tunisiennes sont en première ligne face aux impacts du changement climatique. Alors que la transition écologique devient incontournable, comment repenser l’aménagement urbain et encourager des solutions durables pour répondre aux défis environnementaux et préserver l’avenir des citoyens ?

Nous avons rencontré Aida Robbana, Cheffe du bureau ONU Habitat en Tunisie, en marge de la 3e édition des « Inno’Preneurs Days », qui s’est tenue récemment à Hammamet, pour de plus amples éclairages sur ces questions et bien d’autres.


 

Vous avez parlé de la transition écologique et de ses impacts sur les villes tunisiennes. Pourquoi est-il important pour les entrepreneurs de prendre en compte ces enjeux ?

Notre présence aux « Inno’Preneurs Days » permet aux entrepreneurs de porter un nouveau regard sur la manière de concevoir leurs projets. Nous les invitons à comprendre leur environnement et leur monde de façon plus concrète, à identifier les difficultés qu’ils peuvent rencontrer, mais aussi à saisir les opportunités qui émergent des crises. En effet, parfois, en l’absence de crises, il est difficile d’envisager les opportunités et les solutions. Lors de mon intervention aux « Inno’Preneurs Days », j’ai voulu encourager les jeunes à développer cette réflexion. J’ai d’abord montré les effets de la transition écologique sur les villes tunisiennes et présenté les solutions possibles, déjà mises en œuvre par de nombreuses institutions. Les premières solutions envisageables sont souvent les plus logiques, comme continuer à planter et à développer la construction durable. Il s’agit également d’encourager l’entrepreneuriat durable pour réduire l’empreinte carbone, qu’il s’agisse de celle des citoyens, des entreprises, des zones industrielles ou des villes. Il est important de noter, qu’à ce jour, nous ne sommes pas encore parvenus à assurer pleinement cette transition vers une économie bas carbone. Nous devons respecter nos engagements issus de l’« Accord de Paris ». Il est donc essentiel de continuer à sensibiliser le grand public, mais aussi les entreprises, à ces enjeux.

Dans un contexte de changement climatique, quelles sont les menaces qui guettent nos villes aujourd’hui ? Sont-elles prêtes à y faire face ?

L’une des plus grandes menaces directes liées au réchauffement climatique est la montée des eaux pour les villes côtières. Nous en avons malheureusement eu la preuve lors des épisodes d’inondations qui ont touché la Tunisie. Les villes tunisiennes disposent depuis longtemps de plans de protection, mais ces derniers doivent être davantage travaillés, en concertation avec les habitants. Il est également crucial de mener des opérations blanches — des simulations de prévention en cas de calamités.

Ces opérations, dont on entend parfois parler dans les médias, sont essentielles. Elles permettent de tester concrètement les dispositifs en place, d’améliorer les systèmes de veille et de sensibiliser les habitants aux dangers, afin qu’ils puissent mieux s’organiser. Un exemple récent qui nous a particulièrement marqué est celui de Derna, un exemple qui nous parle parce qu’il s’est produit en Méditerranée.

Cet événement illustre l’importance de la préparation et de la mise en place des systèmes de veille. Une préparation concertée, participative et coordonnée par les autorités est indispensable. Tout le monde doit être autour de la table pour planifier cela. Par ailleurs, des actions de prévention simples ne doivent pas être négligées, comme la consultation régulière des prévisions météorologiques pour anticiper les phénomènes climatiques extrêmes, ou encore la mise à disposition d’eau potable en cas de sécheresse et de fortes chaleurs. Ce sont des gestes de prévention essentiels, et nous constatons que les citoyens tunisiens commencent à s’y préparer de plus en plus rapidement.

A l’échelle globale, les solutions que nous préconisons à l’ONU Habitat incluent des approches basées sur la nature : le développement des transports en commun, des solutions de mobilité douce, la plantation d’arbres, et l’aménagement du domaine public maritime. Ces initiatives sont indispensables pour faire face à la montée des eaux, qui concernent non seulement la Tunisie, mais qui affectent inévitablement nos villes. Il est impératif de repenser l’aménagement urbain dans une optique durable.

En d’autres termes, les futurs plans d’aménagement doivent être adaptés à la nouvelle donne climatique…

Absolument. Avec le gouvernement tunisien, nous avons soutenu la réforme du Code d’aménagement du territoire et de l’urbanisme (Catu), qui datait de 1994. Le gouvernement est pleinement conscient de l’urgence d’agir rapidement et de manière concertée sur les enjeux environnementaux. Nos échanges avec les acteurs locaux, régionaux et nationaux ont permis de discuter des impacts des changements climatiques et des solutions envisageables pour le développement des villes. Dans ce cadre, différentes propositions ont émergé : certaines villes ont élaboré des plans climatiques, tandis que d’autres ont déjà initié des actions concrètes.

De nombreuses municipalités ont, par exemple, misé sur des solutions basées sur la nature, comme la préservation et l’extension des forêts ou encore la plantation d’arbres. Ces initiatives, bien que simples, sont tout à fait réalisables et peuvent apporter des résultats tangibles.

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Comportement des joueurs: La préparation est un tout

Un joueur a été arrêté dans une affaire de stupéfiants. Les conséquences sont néfastes sur le joueur et sur le sport en général.

L’affaire a aussitôt enflammé les réseaux sociaux  avec les débordements habituels et regrettables (arrestation d’un joueur d’un club de la capitale en possession de stupéfiants).

Il n’en demeure pas moins que le sport tunisien n’avait pas besoin de ce fait divers au moment où on continue à se poser des questions à propos de la politique à entreprendre pour relancer l’activité, consolider nos acquis et surtout s’engager sur une voie passante qui pourrait nous placer sur l’orbite qui nous sied. Si cela avait été dans une autre discipline, les réactions auraient été plus discrètes, voire distraites.

Mais l’aimant football est bien spécial. Le fait que l’on avance que l’un d’entre eux évolue au sein d’un grand club de la capitale, alors  que nous sommes en plein derbys, pousse à bien des interrogations.

Pas de suivi des joueurs

En tout état de cause, c’est l’impact sur le sport qui retient l’attention. Les conséquences humaines sont également à prendre en considération. Cette tragique affaire, tout comme les problèmes de dopage, marque un sportif, son club, le sport en général et risque de détruire toute une carrière.

Malheureusement, cette affaire met également en relief l’absence de poigne et de suivi des joueurs.

La préparation est un tout. Ce n’est pas seulement sur le terrain que l’on prépare un sportif. Le milieu ambiant, les conditions de vie dans lesquelles il se trouve chez lui, ses fréquentations, ses amis, ses habitudes, tout entre en ligne de compte. Alors que les conditions actuelles n’étaient même pas envisagées dans les rêves, on mettait une personne chargée de surveiller les dortoirs puis les chambres d’hôtel, les sorties de secours,  pour éviter les fugues nocturnes.

C’est dire qu’il y a nécessairement des précautions à prendre, étant donné que l’on a affaire à des jeunes exposés à toutes les tentations. Les grands joueurs sont conscients de ces précautions à prendre. En plein amateurisme ils se comportaient en véritables pros. Ils ont fait carrière et réussi un parcours exceptionnel.

D’autres, pour différentes raisons, ont beaucoup à apprendre.

Où sont les camarades de ce jeune, ses dirigeants et ceux qui sont censés veiller sur le groupe ?

Sale affaire pour ce football qui semble atteint d’une malédiction qui le poursuit sans pitié ni relâche. Au fait, le contrôle antidopage est-il prévu dans nos compétitions de football ?

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Vie associative: La protection des animaux : où en est-on ? (III)

La Presse — La question de la chasse aux animaux errants a été relancée ces dernières semaines par des attaques en règle menées de l’étranger par les militants de la cause animale contre les autorités municipales de notre pays qui ont repris leurs campagnes de «nettoyage» des villes pour les débarrasser des bêtes errantes qui ont fini par constituer une véritable menace pour la sécurité des citoyens et leur santé. En effet, les attaques de passants se sont multipliées, infligeant des blessures plus ou moins graves, transmettant dans de nombreux cas des atteintes virales, en particulier la rage, qui a causé le décès des victimes.

La réponse apportée par les municipalités à un problème de salubrité publique et qui commençait à provoquer des remous au sein de la société est-elle la plus appropriée ? Il est vrai que le spectacle de ces bêtes atteintes de charges de chevrotine gisant dans des mares de sang et agonisant dans une douleur atroce a quelque chose de révoltant. Dans le même temps, l’Etat est tenu de garantir la sécurité de ses ressortissants et de les protéger contre toutes les menaces. Mais était-ce la meilleure manière de le faire ?

Nous avons montré dans nos précédentes chroniques qu’il n’en a pas été toujours ainsi et que, dans notre éthique et dans nos pratiques, nous avions toujours fait montre de compassion à l’égard de la gent animale, du moins celle domestiquée. Que les chiens et les chats, ainsi que les bêtes de somme, qui pouvaient avoir été abandonnés ou maltraités, étaient pris en charge par l’association dénommée Société de protection des animaux (SPA). Or depuis plus de trois décennies, celle-ci a cessé d’accomplir sa mission, faute de soutien. Alors, le choix ne reste plus qu’entre boucherie ou laxisme coupable ? Heureusement, non.

Dr Mansour a dû rendre le tablier au bout de quelques années de sacrifices, toujours par manque de moyens

Sans atteindre le format de la SPA qui avait un rayonnement pour ainsi dire national, avec des antennes en plusieurs endroits de la République, en particulier à Sidi Bouzid et à Nafta, des associations ont vu le jour pour agir dans le même esprit mais à une échelle locale. Ainsi en a-t-il été de l’association SOS Animaux fondée en 2007 par Dr Raoudha Mansour, vétérinaire, qui avait aménagé un refuge à Nabeul dans le but de «donner une seconde chance aux chats et chiens maltraités ou abandonnés dans les rues de Tunisie, pays difficile au niveau de la protection animale. 

Mais accueillir, soigner, stériliser, castrer et nourrir ces animaux avant de pouvoir leur trouver une famille pour la vie, a un coût. Et au fil des ans, le Dr Mansour en tant que bénévole s’est vue contrainte d’assumer de plus en plus seule la charge  du refuge».

Mais à son tour, Dr Mansour a dû rendre le tablier au bout de quelques années de sacrifices, toujours par manque de moyens. Elle n’en a pas moins poursuivi sa mission de bienfaisance en tant que vétérinaire bénévole, mais un autre cadre associatif que nous rencontrerons dans notre prochaine livraison.

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MEMOIRE: Béchir HAMMAMI

À la mémoire de mon papa

Béchir HAMMAMI

(Décédé le 4/12/2009)

Papa, il m’a fallu beaucoup de temps avant d’écrire à ta mémoire, car je voudrais trouver les mots pour t’exprimer tout mon amour.

Cher papa, aujourd’hui ça fait déjà 15 ans que tu m’as quittée pour un monde meilleur, 15 ans de souffrance, d’amertume et de séparation.

15 ans loin de mes yeux mais toujours présent dans mon cœur et dans mon âme, présent dans ma vie par tes principes, tes conseils et toutes les qualités que tu m’as inculquées avant de partir.

Je garde toujours le souvenir d’un père modèle et d’un homme exemplaire.

Je t’aime beaucoup papa et mes larmes ne sècheront jamais. Mes prières pour toi sont quotidiennes et mon amour est éternel.

Repose très cher papa en paix au Paradis éternel et que Dieu le Tout-Puissant t’accorde Son infinie Miséricorde.

Que tous ceux qui t’ont connu et aimé aient une pieuse pensée pour toi et récitent la Fatiha à ta mémoire.

Ta fille qui t’aime et t’aimera éternellement

Sonia Hammami

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Qui peut arrêter le Stade Tunisien ?: Des Bardolais au taquet !

Face au CA, il y avait un Stade qui apprécie le labeur. Solides, endurants et disciplinés, les hommes de Maher Kanzari ont dégagé au Hedi-Naifer une impressionnante sérénité, face à des «cousins» inoffensifs la plupart du temps.


La Ligue 1 est peut-être en train de livrer le suspense le plus haletant qui soit avec un Stade qui arrive à grandes enjambées, un CA, une ESZ et une USM toujours bien placés, un tenant «Sang et Or» retrouvé et un CSS déterminé. Et le Stade Tunisien dans tout cela? Devant plus d’un poids lourd historique et sur la même ligne que le concurrent traditionnel clubiste, le Stade affiche des statistiques dignes d’éloges et continue surtout de régaler. Aujourd’hui, mention spéciale doit donc être accordée aux Bardolais, un onze qui n’a pas l’intention de rester sur le fil du rasoir, car ça se bouscule en haut du tableau actuellement. Bref, en ce moment même, le Stade ne se contente pas d’écrire l’histoire de la L1, mais s’active à la bousculer.

Ce faisant, pour appuyer cette thèse, si l’on rembobine, l’on rappelle qu’en équipe frisson qui se respecte, le Stade a troublé l’EST, berné l’ESS et dupé le CA, soit trois formations réputées qui ont tour à tour croisé une équipe bardolaise irréductible, inaccessible même par moments. Dernière «victime» en date, le Club Africain l’a appris à ses dépens, secoué et  peinant terriblement à faire jeu égal avec les Bardolais. Car, oui, en face, il y avait un Stade qui apprécie le labeur. Solides, endurants et disciplinés, les hommes de Maher Kanzari ont dégagé au Hedi-Naifer une impressionnante sérénité, face à des «cousins» inoffensifs la plupart du temps.

Confiance et sang-froid

Au Bardo, à coup de percées, c’est un Stade en pleine confiance qui est venu à bout du CA. Un CA qui n’a surtout pas réussi à marquer lors de ses temps forts, payant le tribut de son inefficacité et de son manque de suites dans les idées. La suite, la riposte stadiste, tout le monde la connaît. Vous ne voulez pas marquer ? Très bien, on s’en charge et de quelle manière! Sur une attaque massive ou pas moins de huit joueurs stadistes étaient au taquet, le CA est poussé à l’erreur, et à Mugisha Bonheur de soulever un élan d’enthousiasme dans les travées du stade Hédi-Naifer (même s’il y avait faute sur Ben Abda lors du but bardolais). Autre particularité stadiste aussi est en rapport avec la gestion du temps, de l’espace et de l’adversaire après l’ouverture du score.  En clair, ne voulant pas voir leur adversaire revenir, les Stadistes décidèrent de réappuyer sur l’accélérateur contre une équipe piquée au vif. Après coup, les occasions de doubler la mise, les avertissements suite à quelques transitions rapides, il y en a eu, pas à profusion, mais suffisamment pour garder le CA à bonne distance, même par moments, sur contre éclair, il suffisait de ne pas s’emballer pour porter l’estocade. Quoi qu’il en soit, au final, le ST n’est plus une surprise !

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Semences: Oui pour le retour à la pureté des origines

Les variétés de blé développées dans les années 1980 sont victimes de maladies en Tunisie, mais les agriculteurs affirment que les variétés traditionnelles semblent plus résistantes. Il n’y a pas longtemps, les agriculteurs tunisiens utilisaient des semences indigènes et mettaient de côté une petite partie de leur récolte pour la semer la saison suivante. Mais le développement des semences hybrides ou génétiquement modifiées a permis de meilleures récoltes, et les variétés indigènes ont été largement abandonnées.
Les agriculteurs tunisiens se tournent vers les semences indigènes face à la sécheresse, aux maladies et au changement climatique. Les semences traditionnelles sont issues d’un patrimoine génétique mieux adapté à l’environnement, selon la Banque nationale des gènes de Tunisie, qui promeut le développement d’une agriculture durable dans le pays. «Ce sont des réservoirs de gènes vieux de centaines, voire de milliers d’années», a déclaré Maher Medini de la Banque nationale des gènes à la presse internationale. Il a ajouté que « ces semences sont plus résistantes aux effets dangereux du réchauffement de la planète, qui ne cessent de s’aggraver. Le changement climatique entraîne des variations importantes des précipitations, de la température et de l’humidité, ce qui provoque des maladies dans les cultures. Le fondement de l’adaptation est la diversité», a précisé Medini.
Les variétés de blé développées dans les années 1980 sont victimes de maladies en Tunisie, mais les agriculteurs affirment que les variétés traditionnelles semblent plus résistantes.

Les méthodes des ancêtres
Il n’y a pas longtemps, les agriculteurs tunisiens utilisaient des semences indigènes et mettaient de côté une petite partie de leur récolte pour la semer la saison suivante. Mais le développement de semences hybrides ou génétiquement modifiées a permis de meilleures récoltes, et les variétés indigènes ont été largement abandonnées.
L’un des problèmes est que les semences des nouvelles variétés ne peuvent pas être replantées et que les agriculteurs doivent acheter plus de semences chaque année.
Aujourd’hui, certains agriculteurs se penchent sur les méthodes utilisées par leurs ancêtres. Et les «les résultats sont bons», de l’avis de plusieurs experts. Ces dernières années, la moyenne nationale a été de 1,4 à 2 tonnes par hectare, alors qu’avant le rendement a été de 5 tonnes. Les semences indigènes sont plus résistantes à la sécheresse et aux maladies, ce qui signifie que l’on n’a pas besoin d’utiliser autant de pesticides.

Nouvelles variétés peu adaptées aux spécificités tunisiennes
Les nouvelles variétés sont faibles et rapidement affectées par la moisissure. La plupart des agriculteurs achetant de nouvelles semences à chaque saison, le pays importe actuellement 70 à 80 % de ses semences chaque année.
«Le retour aux semences locales ou indigènes est l’une des conditions nécessaires pour atteindre la souveraineté alimentaire», a noté Aymen Amayed, chercheur en politiques agricoles.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis en garde contre l’utilisation accrue des semences hybrides, qu’elle considère comme une menace pour les variétés indigènes et le patrimoine génétique local. L’organisation estime qu’au cours du siècle dernier, environ trois quarts de la diversité des cultures mondiales ont disparu.

La récupération du patrimoine génétique, un impératif
La Banque de gènes tunisienne s’efforce de récupérer son patrimoine génétique. Depuis 2008, elle collecte des semences traditionnelles auprès des agriculteurs et s’efforce également de récupérer des semences tunisiennes indigènes stockées dans des banques de gènes du monde entier.
A ce jour, elle a pu rapatrier plus de 7.000 échantillons de semences d’arbres fruitiers, de céréales et de légumes sur plus de 11.000 situés dans le monde entier. Ces semences sont à nouveau plantées dans le sol tunisien. M’barek Ben Naceur, directeur de la Banque nationale de gènes, a indiqué dans des déclarations médiatiques que plus de 400 agriculteurs ont été convaincus d’utiliser ces semences et que d’anciennes variétés telles que Al-Msekni et Al-Mahmoudi sont à nouveau semées. «Ces semences sont les descendantes de cette terre », a-t-il affirmé.
«Nos variétés sont habituées aux hausses de température et à la sécheresse depuis des milliers d’années, elles résisteront donc au changement climatique et aux hausses de température», a-t-il ajouté.
Le mois dernier, un rapport du groupe d’experts intergouvernemental des Nations unies sur l’évolution du climat a montré, sans équivoque, que le climat changeait plus vite qu’on ne le craignait, et ce, à cause de l’activité humaine. Le mois d’août a été marqué par des températures record: à Tunis, le mercure a atteint 48 degrés Celsius à midi, pulvérisant le précédent record de la capitale, qui était de 46,8 degrés en 1982. «D’ici à 2050, les températures dans le monde augmenteront de 1,8 à 2 degrés», a déclaré Ben Naceur. «Et 2050, c’est demain, ce n’est pas si loin. Les variétés qui ne sont pas résistantes disparaîtront», a-t-il alerté.

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INDISCRETIONS: Sauvez le forum du livre tunisien

La Presse — Le Forum du livre tunisien fondé en 2015, dans le cadre de la Foire internationale du livre de Tunis, risque fort d’être gelé en 2025. Il s’agit là d’un projet tissé fil à fil, qui a apporté à la culture tunisienne des idées inédites. « Les valises académiques », « Le prix des lycéens et des étudiants », « L’invention du lecteur », « La base de données tunisienne », « La foire à El Dar » qui distribue des couffins de livres dédicacés par les plus grands auteurs aux séniors dans leurs maisons, autant de réalisations à préserver et développer.

Alors svp, sauvons le Forum tunisien du livre.

Mehdi Benedetto : virtuose de la micro-mosaïque

C’est l’un de nos plus discrets artistes. Mehdi Benedetto a repris avec talent et virtuosité les techniques millénaires de la mosaïque. La finesse de son travail, la minutie de sa technique, le sens des alliages de couleurs, la préciosité des pierres et des marbres utilisés et l’originalité de ses sujets font de ce mosaïste un artiste dont les créations transcendent les frontières.  Ses tableaux de micro-mosaïque ont été vus dans les vitrines d’Hermès, les plus prestigieuses du faubourg Saint-Honoré à Paris.

Mehdi Benedetto expose ce jeudi dans son atelier à Gammarth.

Poussière d’étoiles

C’est sur ce joli thème, brillant et festif, que Khedija Turki expose ses créations. Elle propose à un public fidèle, qui la suit attentivement, son univers, poétique, lumineux, tout d’éclat et de créativité. Dans la multitude d’expositions et de marchés de Noël qui se suivent en cette période de l’année, Khedija Turki se détache par la pertinence de ses choix, la rigueur de son goût, et l’exclusivité de ses créations. « Poussière d’étoiles » porté par Kdéco brille de mille feux.

Ephémères cependant car elles ne brilleront que du 6 au 12 décembre.

Vient de paraître

Dans la collection d’ouvrages que Malek Labidi consacre aux promenades gourmandes à travers le pays, et après « La table du nord », Malek Labidi vient de faire paraître « La table de la côte ».

Bien plus qu’un livre d’art culinaire, c’est un ouvrage sur la préservation d’un patrimoine et la transmission de modes de vie jusque-là uniquement soutenus par une tradition orale. Ce sont aussi des histoires de rencontres et de découvertes. C’est cette mission que s’est donné cette jeune femme passionnée et passionnante dès qu’elle parle de son projet. Un projet initié par elle—un projet de vie dira-t-elle—et soutenu par la Fondation Biat.

Nous y reviendrons plus longuement.

La  folie des petites grandeurs

Voir le monde en miniature, voilà la gageure que la galerie TGM a proposée à un collectif d’artistes contemporains. Ce jeudi, les cimaises de la galerie seront couvertes de petits formats illustrant l’univers de chacun.

Et comme souvent, dans la démarche de cette galerie pas comme les autres sera exposée une collection de miniatures anciennes d’artistes tunisiens, pionniers et membres de l’Ecole de Tunis.

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