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Sécurité des mineurs : Le tournant législatif

Vorace la mer, cette année ! Vorace, impitoyable et sans merci même avec les petits anges. Les petits anges sans surveillance parentale, force est de le croire! La responsabilité des parents dans cet accident qui a ému tout le pays a été autant défendue que mise en doute. Des proches ont avancé que la victime a été attachée à sa mère par un fil et que les courants ont détaché le fil ! Mais respectons la douleur des parents.

L’affaire a tellement défrayé la chronique qu’une nouvelle proposition de loi a été présentée pour responsabiliser aussi bien les parents que les collectivités locales.

Et c’est peut-être là le vrai tournant. Car si les plages sont gratuites, elles ne doivent pas être synonymes d’abandon. L’absence de barrière ne peut justifier l’absence de règles. Cette proposition de loi, bien que symbolique pour certains, vise à établir un principe fondamental : la sécurité d’un enfant ne relève pas seulement du bon sens ou de l’émotion passagère, elle doit devenir une obligation légale.

En instaurant une amende de 500 dinars pour les parents ou les tuteurs laissant des enfants de moins de quinze ans seuls en mer ou sur les plages, le législateur cherche avant tout à prévenir l’irréparable. Car on oublie trop souvent que les noyades d’enfants en été ne sont pas une fatalité, mais les conséquences directes d’une négligence.

Le drame de Kélibia, aussi terrible soit-il, ne doit pas rester un fait divers. Il doit devenir un point de bascule.

Certes, certains s’interrogent : faut-il vraiment sanctionner des familles déjà endeuillées ? Mais ce n’est pas le deuil qu’on punit, c’est l’imprudence qu’on veut prévenir. Il ne s’agit pas de stigmatiser, encore moins de criminaliser  l’inattention passagère, mais de dire avec clarté : Ne quittez jamais vos enfants des yeux.

Faut-il rappeler que des ribambelles d’enfants sont livrés à leur sort pendant les nuits ramadanesques, alors que leurs parents regardent les feuilletons ? Là aussi la liste des drames est longue…    

Cette loi, si elle est votée, aura aussi le mérite d’impliquer davantage les collectivités locales : renforcer la présence de surveillants, équiper les plages de balisages visibles, alerter en cas de conditions météorologiques dangereuses. La prévention est une chaîne. Elle commence par l’État, passe par les communes, mais elle se boucle dans les bras des parents.

Responsabiliser, ce n’est pas accuser. C’est protéger. Et si cette loi sauve ne serait-ce qu’un seul enfant, alors elle aura déjà rempli sa mission.

Accord de Gaza : Le Hamas exige que trois changements soient apportés

La Défense Civile de la bande de Gaza a annoncé le martyre de 20 Palestiniens, dont des enfants et des femmes, lors de raids aériens menés par l’armée de l’air israélienne aujourd’hui. Ces raids ont ciblé spécifiquement des maisons et des tentes de déplacés, ainsi que deux écoles abritant des déplacés dans la ville de Gaza et différentes régions de la bande.

Par ailleurs, le ministère de la Santé dans la bande de Gaza a mis en garde contre ce qu’il a décrit comme un effondrement du système de santé et des hôpitaux encore en activité, notamment en raison de « la politique délibérée de rationnement du carburant par l’entité sioniste.. », ce qui fait craindre l’arrêt imminent des services vitaux, selon le ministère.

Ceci survient alors que le mouvement Hamas a déclaré avoir achevé « ses consultations internes et avec les factions et forces palestiniennes concernant la dernière proposition des médiateurs pour mettre fin à l’agression contre notre peuple à Gaza », confirmant qu’il avait soumis sa réponse, laquelle « a été positive », aux médiateurs.

Le mouvement a précisé qu’il était prêt « avec tout le sérieux » à entrer immédiatement dans une série de négociations sur le mécanisme de mise en œuvre de l’accord. Un haut responsable palestinien a déclaré à la BBC que le Hamas avait demandé trois amendements : premièrement, l’exigence d’un arrêt immédiat des opérations de l’institution humanitaire de Gaza (qui fournit l’aide et est soutenue par les États-Unis et l’entité sioniste).

Deuxièmement : le retrait de l’armée israélienne vers les positions qu’elle occupait avant le dernier cessez-le-feu en mars. Troisièmement : l’obtention de garanties des États-Unis qu’Israël ne reprendrait pas les bombardements si le cessez-le-feu prenait fin sans un accord permanent.

De son côté, le mouvement du Jihad Islamique a annoncé vendredi soir son soutien à la décision de son allié, le Hamas, d’entamer des négociations sur le mécanisme de mise en œuvre de la proposition de trêve, mais a demandé des « garanties » pour transformer la trêve temporaire en un cessez-le-feu permanent.

Le mouvement du Jihad Islamique a déclaré dans un communiqué qu’il avait « soumis au Hamas des observations détaillées sur le mécanisme de mise en œuvre de la proposition », soulignant qu’il souhaitait « des garanties internationales supplémentaires pour que l’occupation israélienne ne reprenne pas son agression après la mise en œuvre de la clause de libération des prisonniers ».

Le communiqué a également indiqué que le Hamas avait « consulté » le Jihad Islamique concernant la proposition, et a souligné que la réponse du Hamas avait été marquée par une « grande responsabilité ». Le président américain Donald Trump a exprimé son optimisme quant à la possibilité de parvenir à un accord cette semaine.

Aucune réponse officielle n’a été émise par le gouvernement israélien. Interrogé à bord de l’avion présidentiel sur son optimisme quant à la conclusion d’un cessez-le-feu entre l’entité sioniste et le Hamas, Trump a répondu « beaucoup », soulignant que « les choses changent d’un jour à l’autre ».

Réserves en devises en baisse de 4,8 %, à 23 milliards de dinars à fin juin 2025

Les revenus du travail cumulés ont dépassé les 4 milliards de dinars au cours du premier semestre 2025, enregistrant une hausse de 8,3 % par rapport à la même période de l’année précédente. C’est ce qui ressort des indicateurs monétaires et financiers publiés vendredi par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Dans la même dynamique, les recettes touristiques ont progressé de 8,4 %, atteignant près de 3,3 milliards de dinars à fin juin 2025, contre 3 milliards un an plus tôt.

Par ailleurs, les services de la dette extérieure cumulés ont légèrement augmenté, enregistrant une hausse de 2,3 %, pour s’établir à 8,2 milliards de dinars au 30 juin 2025.

En revanche, les réserves en devises ont connu une baisse de 4,8 %, pour s’établir à près de 23 milliards de dinars, soit l’équivalent de 100 jours d’importation, contre 24,1 milliards de dinars (110 jours d’importation) à la même date en 2024.

Ces évolutions traduisent à la fois la résilience de certaines sources de revenus extérieurs (transferts des travailleurs à l’étranger, tourisme), et les pressions persistantes sur les équilibres financiers extérieurs, notamment en matière de dette et de réserves en devises.

En vacances en Tunisie ? Appelez ces numéros en cas d’abus

En pleine saison estivale, les autorités tunisiennes relancent les numéros verts dédiés aux touristes afin de recueillir les plaintes et améliorer la qualité des services dans les établissements touristiques. Cette initiative vise à offrir un canal direct de communication entre les vacanciers – locaux ou étrangers – et le ministère du Tourisme.

Les deux numéros gratuits sont les suivants : 80 100 440, géré par le ministère du Tourisme, et 80 100 333, relevant de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT). Ces lignes permettent de signaler des abus, des services défaillants ou des hôtels non-conformes. Les plaintes, une fois réceptionnées, doivent être traitées par une structure centrale, en coordination avec les délégations régionales, selon les autorités.

Cependant, bien que saluée, l’initiative reste encore peu utilisée. Le manque de transparence concernant le nombre de plaintes traitées ou résolues alimente le scepticisme. Aucun bilan officiel n’a été communiqué, et le réflexe de composer ces numéros demeure timide, en particulier chez les touristes locaux.

Le dispositif semble viser principalement l’amélioration des services destinés aux Tunisiens, souvent relégués au second plan dans un secteur majoritairement tourné vers la clientèle internationale. Pourtant, les touristes locaux représentent 38 % de la clientèle hôtelière, avec environ 6 millions de nuitées par an.

Dans une déclaration récente à la radio nationale, Wahida Jaiet, chargée de mission au ministère du Tourisme, a rappelé que les touristes tunisiens doivent être traités à égalité avec les étrangers. Le ministre Soufiane Tekaya, de son côté, a exhorté les vacanciers à réserver via des agences agréées pour éviter les mauvaises surprises, tout en rappelant aux professionnels que tous les clients doivent être traités équitablement, qu’ils paient en dinars ou en devises.

Les autorités encouragent donc vivement les vacanciers à signaler toute dérive en utilisant les lignes dédiées. Une démarche qui pourrait, si elle est suivie d’effets, contribuer à revaloriser l’expérience touristique locale en Tunisie.

Les célibataires algériens sont-ils vraiment interdits d’entrée en Tunisie ?

Contrairement à une rumeur virale ayant récemment secoué les réseaux sociaux, aucune interdiction n’a été émise contre l’entrée des célibataires algériens en Tunisie. L’information, qui prétendait que les hommes algériens non mariés ou non accompagnés étaient désormais refoulés à la frontière tunisienne, a été formellement démentie par un responsable du ministère algérien du Tourisme, contacté par DNAlgerie.

La même source a ajouté que cette fausse nouvelle, largement relayée sur les plateformes sociales, a semé le doute parmi les voyageurs algériens habitués à passer leurs vacances estivales sur les plages tunisiennes. Pourtant, aucun document officiel ni communication des autorités tunisiennes n’étaye une telle mesure. Les frontières restent ouvertes, et les flux touristiques entre les deux pays se poursuivent normalement.

“Les autorités algériennes rappellent que les relations entre l’Algérie et la Tunisie sont fondées sur des liens historiques, culturels et économiques solides. Le tourisme en fait partie intégrante, et les visiteurs algériens, célibataires ou non, représentent une part importante de la clientèle touristique tunisienne”, a encore ajouté la même source.

Certains internautes ont évoqué des cas isolés de refoulement, sans fournir la moindre preuve. Aucun média fiable ni source institutionnelle tunisienne n’a confirmé ces allégations. Le ministère du Tourisme insiste sur le fait qu’aucune directive ne vise à restreindre l’accès au territoire tunisien sur des critères matrimoniaux.

Dans un contexte où les fausses informations circulent rapidement en ligne, les autorités appellent à la vigilance et au discernement face aux rumeurs non vérifiées. La Tunisie demeure une destination touristique sûre, accessible et accueillante pour tous les Algériens, indépendamment de leur statut marital.

Les célibataires algériens peuvent donc voyager en toute tranquillité, comme ils l’ont toujours fait. Cette rumeur infondée ne remet nullement en cause la coopération étroite entre les deux pays voisins, ni la dynamique touristique qui les lie.

Administration générale des impôts : Appel à accélérer l’adhésion au système de facturation électronique

La Direction Générale des Impôts a appelé les entreprises qui ne se sont pas encore inscrites au système de facturation électronique à accélérer les procédures d’adhésion auprès du réseau Tunisia TradeNet.

Dans un communiqué, la Direction Générale des Impôts a souligné que l’inscription à ce système permettra aux entreprises concernées d’éviter les sanctions prévues par la loi de finances 2025, lesquelles sont entrées en vigueur le 1er juillet 2025.

Elle a rappelé, dans ce cadre, que la facturation électronique est obligatoire pour les opérations réalisées avec l’État, les collectivités locales, les institutions et entreprises publiques relevant de la direction des grandes entreprises, ainsi que pour les ventes de médicaments et de carburants entre professionnels, à l’exception des détaillants, selon le même communiqué.

Alerte sanitaire sur la qualité de l’eau de certaines sources naturelles à Béja

L’administration régionale de l’Instance Nationale de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (INSSPA) à Béja a alerté sur la non-conformité de l’eau de certaines sources naturelles situées dans la délégation d’Amdoune.
Les résultats des analyses microbiologiques et chimiques révèlent la présence de bactéries pathogènes, notamment Escherichia coli et des entérocoques intestinaux, ainsi qu’un dépassement des taux de nitrates dans les eaux des sources d’Aïn El Zawiya et d’Aïn Mehran.
En revanche, l’eau de la source d’Aïn El Kaws répond aux critères sanitaires requis, selon les mêmes analyses.
Face à cette situation, l’administration régionale d’Amdoune a publié un communiqué dans lequel elle liste les sources concernées et invite expressément les habitants de la région à s’abstenir d’utiliser ces eaux pendant la période actuelle, afin de prévenir tout risque pour la santé publique.
Les autorités locales poursuivent leur surveillance et recommandent la vigilance quant à la consommation d’eau provenant de sources naturelles non contrôlées.

Tunisie : Non-lieu prononcé dans l’affaire de corruption visant l’ex-ministre Samir Saïed

La sixième chambre pénale spécialisée dans les affaires de corruption financière du tribunal de première instance de Tunis a rendu, vendredi, un jugement de non-lieu de l’affaire concernant l’ancien ministre de l’Économie, Samir Saeïd. Cette décision fait suite à l’absence d’éléments probants dans une affaire mêlant soupçons financiers et administratifs.

Samir Saïd, précédemment condamné par défaut dans le cadre de cette affaire liée à sa gestion d’une banque publique, avait formé opposition à ce jugement.

La chambre pénale a validé l’opposition sur la forme, annulé le jugement par défaut et prononcé le non-lieu de l’affaire contre lui.

Japon : Plus de 1 000 séismes en deux semaines, mais pas de scénario dramatique en vue

Le gouvernement japonais a mis en garde ce samedi contre la possibilité de nouvelles secousses sismiques puissantes dans les eaux situées au sud-ouest des îles principales du pays. Toutefois, il appelle la population à ne pas céder à la panique ni à croire aux prédictions non fondées annonçant une catastrophe majeure imminente.

Vendredi, les autorités ont évacué une partie des habitants de certaines îles isolées proches de l’épicentre du séisme de magnitude 5,5 survenu jeudi au large de l’île principale de Kyushu, dans l’extrême sud du Japon. Ce tremblement de terre est l’un des plus forts parmi plus de 1 000 secousses enregistrées au cours des deux dernières semaines dans la préfecture de Kagoshima.

Ces événements ont alimenté des rumeurs et théories diffusées sur les réseaux sociaux et dans certains médias non officiels, notamment à la suite d’une bande dessinée humoristique relancée ces dernières années, qui annonçait une catastrophe majeure au Japon pour ce mois de juillet.

Ce samedi matin, un nouveau séisme de magnitude 5,4 a frappé la même région, ravivant les inquiétudes. Lors d’une conférence de presse, Ayataka Ebita, directeur de la surveillance sismique et des tsunamis à l’Agence météorologique japonaise, a déclaré :
« Selon l’état actuel de nos connaissances scientifiques, il est extrêmement difficile de prédire avec précision le moment, l’emplacement ou la magnitude d’un séisme. »

Il a appelé la population à fonder ses jugements uniquement sur des preuves scientifiques.

La propagation de rumeurs, interprétées par certains comme une annonce d’un désastre ce samedi, a provoqué des réactions immédiates. Par exemple, les arrivées de touristes en provenance de Hong Kong, où ces rumeurs se sont largement répandues, ont chuté de 11 % en mai par rapport à l’année précédente.

Malgré cela, le Japon a enregistré cette année un afflux record de visiteurs étrangers, avec 3,9 millions d’entrées au mois d’avril, un record mensuel historique.

Ryuu Tatsuki, l’artiste à l’origine de la bande dessinée « Le futur que j’ai vu », publiée pour la première fois en 1999 et rééditée en 2021, a publié une mise au point via son éditeur : « Je ne suis pas prophétesse. »

Le Japon est l’un des pays les plus exposés au risque sismique au monde, enregistrant environ 20 % des séismes de magnitude 6 ou plus recensés à l’échelle mondiale.

Récolte céréalière : Plus de 9 millions de quintaux déjà collectés en Tunisie

La campagne de collecte des céréales en Tunisie a franchi un cap important. Au 3 juillet 2025, les quantités collectées à l’échelle nationale ont atteint environ 9,049 millions de quintaux, soit plus de 75 % des superficies moissonnées, estimées à 670 000 hectares. Ces données ont été communiquées ce samedi 5 juillet par l’expert en économie agricole Anis Ben Rayana, lors de son intervention sur les ondes d’Express Fm.

Selon ses prévisions, le taux de collecte se situe actuellement entre 65 et 70 %, et la campagne 2025 pourrait aboutir à un total de 11,5 millions de quintaux, si les conditions se maintiennent.

La répartition des céréales collectées montre une prédominance du blé dur, qui représente 65,4 % des volumes avec 5,9 millions de quintaux. L’orge suit avec 2,6 millions de quintaux, soit 29,1 %, tandis que le blé tendre représente 5,1 % des volumes, avec 462 900 quintaux. Sur l’ensemble des quantités collectées, 95 % sont destinées à la consommation et 5 % concernent des semences de qualité supérieure.

À l’échelle régionale, le gouvernorat de Béja se classe en première position avec environ 2,09 millions de quintaux, soit 23,1 % du total national. Il est suivi par Bizerte, qui contribue à hauteur de 13,8 %, puis Siliana avec 12,8 %. Les gouvernorats de Jendouba et du Kef enregistrent également des performances notables.

L’Office des céréales se félicite de cette dynamique positive. Il estime que ces résultats témoignent des efforts concertés menés par l’ensemble des acteurs du secteur, aussi bien publics que privés, pour optimiser le rythme des opérations de récolte et de collecte. Ce bon démarrage de campagne est perçu comme un indicateur encourageant pour la suite de la saison céréalière 2025.

Vers la reconnaissance internationale de la qualité des médicaments et vaccins en Tunisie

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a rencontré ce vendredi, au siège du ministère dans la capitale, une équipe d’experts de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette rencontre s’est tenue à l’issue d’une mission d’évaluation des systèmes de réglementation des médicaments et des vaccins en Tunisie.

Cette évaluation s’inscrit dans un processus initié en 2022, visant à atteindre le niveau de maturité 3 selon l’outil internationalement reconnu de l’OMS. L’objectif est de renforcer la souveraineté sanitaire du pays et d’assurer la sécurité des produits médicaux, comme l’indique un communiqué publié par le ministère vendredi soir.

Selon le communiqué, le ministre Ferjani a réitéré l’engagement de la Tunisie à atteindre cet objectif de niveau de maturité 3 d’ici début 2026. Il a souligné l’importance de cette étape pour soutenir la souveraineté sanitaire et garantir la sécurité des produits médicaux, appelant à la poursuite de l’accompagnement technique pour obtenir la reconnaissance officielle dans les délais impartis.

De son côté, la délégation de l’OMS a salué les progrès réalisés par la Tunisie, confirmant sa disposition à continuer de fournir le soutien nécessaire.

Amérique du Sud : Vague de froid mortelle en Argentine, en Uruguay et au Chili

15 morts suite à une chute du mercure record

Une vague de froid record frappe l’Argentine, le Chili et l’Uruguay, causant la mort d’au moins 15 personnes et obligeant les gouvernements à restreindre l’approvisionnement en gaz et à déclencher des plans d’hébergement d’urgence. 

Une masse d’air polaire venant de l’Antarctique balaie la région, faisant baisser les températures nettement sous les 0°C dans les trois pays d’Amérique du Sud.

En Argentine, au moins neuf sans-abri sont décédés à cause du froid durant cet hiver, selon l’ONG Proyecto 7. A Buenos Aires, les températures sont descendues à -1,9°C mercredi, son plus bas niveau depuis 34 ans. Des coupures de courant provoquées par une forte demande ont laissé des milliers de personnes sans électricité pendant plus de 24 heures dans certaines zones. 

Ailleurs en Argentine, la neige a recouvert des plages atlantiques comme celle de Miramar (450 km de Buenos Aires) tandis que la petite localité patagonienne de Maquinchao a enregistré -18°C mardi. Le gouvernement argentin a suspendu l’approvisionnement en gaz des industries et des stations-service mercredi afin d’assurer l’alimentation en gaz des foyers.

L’Uruguay, où les températures sont descendues en dessous de zéro dans certaines régions, a décrété une « alerte rouge » à l’échelle nationale après la mort de six personnes, permettant ainsi au gouvernement de déplacer de force des sans-abri vers des centres d’hébergement. A Montevideo, les températures ont atteint un maximum de 5,8°C le 30 juin, son plus bas depuis 1967, selon le météorologiste Mario Bidegain. 

Le Chili a également activé des plans d’hébergement pour les sans-abri pendant les journées les plus froides. La ville de Chillan, à 400 kilomètres au sud de Santiago, a enregistré -9,3 °C, selon la direction météorologique chilienne.

La neige est tombée dans certaines parties du désert d’Atacama, le plus sec du monde, pour la première fois depuis une décennie. « Ce qui s’est passé cette semaine au Chili et dans le Cône sud de l’Amérique plus largement est une vague de froid causée par la fuite d’une masse d’air polaire provenant de l’Antarctique », a déclaré le climatologue Raul Cordero, de l’université de Santiago, à l’AFP.

La situation dans la région devrait s’améliorer dans les jours à venir. 

Mahdia – Réhabilitation de la route côtière reliant Salakta à Ksour Essef : L’avancement de la réalisation ne dépasse pas les 25%

Le retard accusé sur ce chantier s’explique par les difficultés financières auxquelles fait face l’entreprise adjudicataire.

Le projet de réhabilitation de la route côtière reliant Salakta à Ksour Essef, dans le gouvernorat de Mahdia, affiche un taux d’avancement ne dépassant pas 25%, selon la Direction régionale de l’équipement.

Le retard accusé sur ce chantier s’explique par les difficultés financières auxquelles fait face l’entreprise adjudicataire, a indiqué, hier à la TAP, le chef du projet, Adel Mouelhi.

Il a précisé qu’une enveloppe supplémentaire pourrait être octroyée à l’entrepreneur, sous réserve du règlement de sa situation financière, afin de permettre la relance effective des travaux.

Ce projet, dont le coût s’élève à 2,241 millions de dinars, porte sur un tronçon de 1,550 km et a été lancé le 1er novembre 2024.

Un séisme de magnitude 5,4 frappe le sud du Japon

Un séisme de magnitude préliminaire 5,4 a été enregistré ce samedi matin au large des îles Tokara, dans la préfecture de Kagoshima (sud-ouest du Japon), selon l’Agence météorologique japonaise (JMA).

La secousse s’est produite à 6h29 (heure locale), à une profondeur de 19 kilomètres, près de l’île d’Akuseki-jima, qui fait partie de la chaîne des îles Tokara. Aucun risque de tsunami n’a été signalé.

Il s’agit du dernier épisode d’une série de secousses sismiques qui affectent la région depuis plusieurs jours. Jeudi, un séisme de magnitude 5,5 avait déjà frappé la même zone, poussant les autorités locales à proposer une évacuation volontaire aux résidents de l’île d’Akuseki-jima.

Selon la chaîne publique NHK, la région connaît une activité sismique accrue, avec plus de 1 200 tremblements de terre ressentis depuis le 21 juin. Les habitants de cette zone isolée sont particulièrement exposés, en raison de la fréquence et de l’intensité des secousses.

Un premier groupe de 13 habitants d’Akuseki-jima a été évacué vendredi vers la ville de Kagoshima, sur l’île principale de Kyushu, par ferry. La municipalité de Toshima, qui administre sept îles habitées et cinq îles inhabitées de l’archipel, suit la situation de près.

Les autorités n’ont, pour l’heure, signalé ni blessés ni dégâts majeurs.

Décès de la mère de Aziz Dougaz

Nous avons appris avec tristesse le décès de la mère de notre joueur de tennis Aziz Dougaz et épouse de Ahmed Dougaz, ex-président du TCASMarsa.

La Presse leur adresse ses condoléances les plus sincères, ainsi qu’à toute la famille. Paix à son âme.

Centres de collecte des céréales: prolongation du délai pour bénéficier de la prime exceptionnelle de livraison

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé la prolongation jusqu’au 12 juillet 2025 du délai pour bénéficier de la prime exceptionnelle de livraison rapide d’orge dans les centres de collecte de céréales.

Dans un communiqué publié ce samedi, le ministère a indiqué que cette décision s’inscrit dans le cadre du suivi de la récolte et de la collecte des céréales. Elle fait suite aux demandes des agriculteurs de prolonger le délai de cette prime exceptionnelle, qui était initialement fixé au 5 juillet 2025.

Accord de Gaza: une réunion cruciale se tiendra aujourd’hui pour discuter des conditions posées par le Hamas

Le cabinet de guerre de l’entité sioniste se réunira samedi soir pour discuter des négociations sur l’accord de Gaza, selon l’Autorité de radiodiffusion israélienne citant des « sources bien informées », et ce, après la réponse du mouvement Hamas à la dernière proposition de cessez-le-feu.
L’Autorité de radiodiffusion a déclaré que le Hamas avait proposé des « amendements » à l’accord. Des sources de l’Autorité ont précisé que « les amendements proposés dans la réponse du Hamas constitueront un défi pour les décideurs israéliens ».
Alors qu’aucun commentaire officiel n’a encore été publié, des sources israéliennes ont révélé, vendredi soir, qu’Israël avait reçu la réponse du mouvement Hamas concernant la proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et qu’il en « étudiait les détails ».
La chaîne israélienne 13 a indiqué qu’« Israël devrait étudier en profondeur les demandes du Hamas et élaborer une position ». Elle a ajouté que « les estimations indiquent qu’après avoir reçu la réponse du Hamas, Israël enverra une délégation aux médiateurs ». La chaîne 13 a poursuivi : « Les négociations se poursuivront sur des points tels que la libération des prisonniers en échange des otages, et d’autres ».

Dans le même contexte, le journal « Israel Hayom » a rapporté, citant une évaluation israélienne, que « la principale difficulté dans la poursuite des pourparlers sera la carte des retraits des forces de l’entité sioniste de la bande de Gaza ». Le journal a ajouté : « Le Hamas exige un retrait complet, tandis qu’Israël veut garder l’axe de Morag et toutes les zones au sud de celui-ci entre ses mains ».
Plus tôt vendredi soir, le mouvement Hamas avait annoncé avoir terminé ses consultations internes et avec les factions et forces palestiniennes concernant la dernière proposition soumise par les médiateurs pour mettre fin à l’agression contre la bande de Gaza. Le mouvement a affirmé dans un communiqué avoir remis sa réponse aux médiateurs, précisant que la réponse était « positive ». Le Hamas a souligné sa « volonté d’entamer immédiatement et très sérieusement une série de négociations sur le mécanisme de mise en œuvre de ce cadre, afin de réaliser les aspirations du peuple palestinien et de mettre fin aux agressions continues contre Gaza ».

Tsunamis, séismes, volcans, courants en Méditerranée : démêler le vrai du faux

Face aux rumeurs virales évoquant des risques accrus de tsunamis, séismes ou courants marins en Méditerranée, l’Observatoire tunisien de la météo et du climat (OTMC) dément tout danger imminent. L’organisme appelle les citoyens à rester vigilants face aux fausses informations circulant en ligne, tout en rappelant que la baignade reste sûre, à condition de respecter les consignes de sécurité.

Le professeur en géographie, chercheur spécialisé en risques naturels et expert en climatologie tunisienne, Amer Bahba, a expliqué dans une note publiée sur la page officielle de l’Observatoire tunisien de la météo et du climat (OTMC) que chaque été, la Tunisie enregistre un certain nombre de noyades. En 2023, 52 décès par noyade ont été recensés entre juin et juillet. Pour la même période en 2024, ce chiffre s’élève à 48, avant d’atteindre 69 cas au 14 août 2024. “Ces chiffres, bien que tragiques, restent dans la moyenne annuelle et ne traduisent pas un phénomène nouveau ou exceptionnel”, a-t-il souligné.
Il a ajouté que les autorités tunisiennes identifient plusieurs causes majeures aux noyades estivales : la mauvaise maîtrise de la natation, l’absence de surveillance des enfants, la baignade dans des zones dangereuses, notamment les plages rocheuses ou à fortes vagues, comme celles du Cap Bon (gouvernorat de Nabeul) ou de Bizerte et la fréquentation croissante de plages isolées et non surveillées, souvent promues sur les réseaux sociaux, mais difficiles d’accès pour les secours.
En ce qui concerne les courants marins, l’expert a indiqué que les courants dits “de retour” ou “sauvages” sont des phénomènes naturels connus et non récents. “Ils deviennent plus actifs lors de vents forts ou d’une mer agitée, particulièrement près des côtes rocheuses ou sablonneuses du nord-est tunisien (ex. : Kélibia, El Haouaria, Bizerte), zones influencées par le détroit de Sicile”, a-t-il encore précisé.

Les tsunamis en Méditerranée : un risque très rare

Contrairement à ce que laissent entendre certaines vidéos virales, aucun risque de tsunami imminent n’a été détecté. L’histoire montre que les tsunamis en Méditerranée sont extrêmement rares et, lorsqu’ils surviennent, peu destructeurs. Le dernier exemple marquant date de 2003, à la suite du séisme de Boumerdès en Algérie. Le tsunami le plus important enregistré remonte à l’an 365 après J.-C., sur les côtes grecques, à la suite d’un séisme majeur.
L’Observatoire alerte aussi contre la diffusion de vidéos anciennes, montées ou générées par intelligence artificielle, qui alimentent une panique injustifiée. Il insiste : la mer Méditerranée ne présente pas de danger imminent inédit, et la baignade reste possible dans le respect strict des consignes de sécurité émises par la Protection civile.
Sur un autre plan, l’OTMC a indiqué que le réchauffement climatique n’est pas un phénomène nouveau. Bien qu’il influence certaines tendances météorologiques, notamment à l’automne, son impact dépend surtout de la survenue de dépressions fortes. Les conditions observées cet été (chaleur persistante, sécheresse) ne diffèrent pas significativement de celles des années précédentes (2021–2023).
Ceci pour dire que le climat méditerranéen reste sous contrôle. L’Observatoire appelle les citoyens à s’informer auprès de sources officielles et à ne pas relayer de fausses informations, notamment en période estivale où la désinformation peut avoir des conséquences graves.

Découvrez la programmation complète du Festival de Bizerte 2025

Du 15 juillet au 19 août 2025, le Festival international de Bizerte revient pour sa 42ᵉ édition avec une programmation riche de 19 spectacles en 19 soirées, mêlant musique et théâtre. Ce rendez-vous estival éclectique, ancré dans la ville portuaire, fait dialoguer les sonorités tunisiennes et internationales.
Le programme complet a été dévoilé par la direction de l’association organisatrice lors d’un point de presse tenu le vendredi 4 juillet 2025 au théâtre Abdelhafidh Ben Aissa.
Au total, 15 soirées tunisiennes – dont quatre pièces de théâtre – sont au programme, aux côtés de quatre spectacles présentés dans le cadre de la coopération internationale, avec des artistes venus du Liban, du Sénégal, de la Syrie et du Canada.
La soirée d’ouverture, le 15 juillet, sera marquée par Rehlet Ajyel, une coproduction inédite du festival et de la délégation régionale des affaires culturelles.
Le théâtre tunisien sera à l’honneur avec Lellahom interprétée par Rim Zribi et Kaouthar Bardi (19 juillet), Chikha portée par Faouzi Ben Gamra, Sofiane Dahech et Mondher Ben Ammar (22 juillet), Lila Ajab de Abdelkader Dridi (29 juillet), et Big Bossa avec Wajiha Jendoubi (13 août).
Côté musique, la scène tunisienne brillera avec Zied Gharsa (25 juillet), Amina Fakhet (4 août), Raouf Maher (10 août), Mortadha Ftiti (12 août), Lotfi Bouchnak (15 août), ainsi que Balti, qui animera l’avant-dernière soirée le 17 août. Le spectacle à succès Ziara de Sami Lajmi (8 août) reviendra pour la quinzième fois sur la scène de l’amphithéâtre de Bizerte.
La scène internationale ne sera pas en reste, avec le chanteur libanais Wael Jassar (27 juillet), les rythmes sénégalais de Good Vibes and Connexion (28 juillet), le chanteur syrien Al Shami (31 juillet), ainsi que la Chorale du patrimoine oriental du Canada (6 août).
Le festival s’achèvera le 19 août avec Ragouj, une création scénique mêlant théâtre et musique, portée par Abdelhamid et Hamza Bouchnak.

Programme complet :

15 juillet : Rehlet Ajyel (Tunisie) – production du Festival de Bizerte
17 juillet : Jungle Book par Paparouni Circus (Tunisie)
19 juillet : Lellahom (Tunisie)
22 juillet : Chikha (Tunisie)
25 juillet : Zied Gharsa (Tunisie)
27 juillet : Wael Jassar (Liban)
28 juillet : Good Vibes and Connexion (Sénégal)
29 juillet : Lila Ajab de Abdelkader Dridi (Tunisie)
31 juillet : Al Shami (Syrie)
2 août : Yalla Benzart Tghani (Tunisie)
4 août : Amina Fakhet (Tunisie)
6 août : Chorale du patrimoine oriental (Canada)
8 août : Ziara (Tunisie)
10 août : Raouf Maher (Tunisie)
12 août : Mortadha Ftiti (Tunisie)
13 août : Big Bossa avec Wajiha Jendoubi (Tunisie)
15 août : Lotfi Bouchnak (Tunisie)
17 août : Balti (Tunisie)
19 août : Ragouj (Tunisie)

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