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Réouverture exceptionnelle des inscriptions en première année de l’enseignement de base

Le ministère de l’Éducation a annoncé ce vendredi soir la réouverture exceptionnelle des inscriptions à distance pour les élèves de la première année de l’enseignement de base au titre de l’année scolaire 2025-2026. Cette mesure concerne les enfants nés en 2018 et 2019 dont l’inscription n’a pas encore été effectuée pour diverses raisons.

Les parents concernés pourront finaliser l’inscription de leurs enfants dans les écoles primaires publiques ou privées à partir du lundi 12 mai 2025 à midi (12h00), et ce jusqu’au samedi 31 mai à minuit (00h00).

Le ministère invite les familles à procéder à l’inscription via la plateforme en ligne dédiée, accessible à travers le lien communiqué à cet effet.

Menace sur un monument historique : la Kasbah Husseinia fragilisée par les pluies

Le site historique de la Kasbah Husseinia, situé à la ville du Kef, a été partiellement fragilisé par les fortes pluies qui se sont abattues récemment sur la région. Des fissures sont apparues sur la route attenante au monument, tandis que le mur de soutènement s’est dangereusement affaissé, obligeant les autorités à fermer la voie et à lancer en urgence des travaux de consolidation provisoire.

Selon Abdelkrim El Obeiri, inspecteur régional du patrimoine à l’Institut national du patrimoine, cette dégradation représente un risque réel pour la sécurité des piétons. Un diagnostic complet est en cours afin de définir la nature des interventions nécessaires pour restaurer l’infrastructure dans les plus brefs délais. Il a toutefois assuré que la structure principale du monument n’a pas été affectée.

Classée parmi les principaux symboles du patrimoine du Kef, la Kasbah Husseinia remonte au début du XVIIe siècle. Érigée par Mohamed Bey Mouradi, deuxième bey de la dynastie mouradite, la forteresse a été restaurée par Ali Bey entre 1735 et 1756, puis affectée à un usage militaire par Hammouda Pacha en 1807. Elle a ensuite été reconvertie en espace culturel mêlant histoire et création contemporaine. Sa restauration progressive, achevée à la fin du XXe siècle, a mobilisé près d’un million de dinars d’investissements.

Les autorités locales appellent à une mobilisation rapide pour protéger ce site emblématique, témoin de l’histoire ottomane en Ifriqiya et pilier du patrimoine architectural tunisien.

Tunisie : découverte d’un important site archéologique romain à Jebel Salloum

Un nouveau site archéologique, baptisé « Henchir Dhrawya », a été découvert dans la région de Jebel Salloum (gouvernorat de Kasserine), a annoncé ce vendredi Samira Souheili, directrice de recherche à l’Institut national du patrimoine (INP) et responsable du département de l’inventaire général et des recherches.

Cette découverte a été réalisée dans le cadre d’une mission de terrain menée par l’INP. Le site, qui s’étend sur environ cinq hectares, remonte à la période romaine, entre le IIIᵉ et le VIIᵉ siècle après J.-C.

En marge du 8ᵉ colloque scientifique international sur « l’histoire des steppes tunisiennes », tenu du 8 au 10 mai à la cité antique de Sbeïtla, Souheili a précisé que le site renferme plusieurs structures remarquables : un pressoir à huile d’olive complet, une nécropole dotée d’un mobilier funéraire bien conservé, un bain romain, ainsi qu’un ancien village.

Le site comprend également un réseau sophistiqué d’installations hydrauliques — canaux d’acheminement et de drainage — ainsi que deux inscriptions majeures. La première atteste de l’existence d’un atelier d’architecture, mentionnant le nom du propriétaire du domaine et de l’architecte, ce qui confirme une construction planifiée sur des bases scientifiques. La seconde inscription constitue un message d’accueil destiné aux visiteurs.

La chercheuse a souligné que la région de Kasserine était réputée, dans l’Antiquité, pour sa production et son exportation d’huile d’olive, jouant un rôle de premier plan dans l’économie du monde romain.

Le site, désormais recensé sur les cartes topographiques et archéologiques, est encore en phase d’exploration. Un programme de fouilles approfondi est à l’étude, a ajouté Souheili, précisant qu’il nécessitera une analyse scientifique préalable.

 

Rencontre à Tunis entre Mohamed Ali Nafti et Nardos Bekele Thomas autour de projets de développement communs

Les projets menés en Tunisie en collaboration avec l’Agence de Développement de l’Union Africaine ont été au centre d’une rencontre, vendredi à Tunis, entre le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, et la directrice exécutive de ladite agence, Nardos Bekele Thomas.

La responsable africaine effectue une visite de travail en Tunisie à l’occasion de sa participation à la Conférence internationale sur le financement de l’investissement et du commerce en Afrique.

Dans un communiqué, Mohamed Ali Nafti a salué le rôle de l’agence dans la coordination et la mise en œuvre de projets régionaux et continentaux visant à renforcer l’intégration africaine. Il a réaffirmé la volonté de la Tunisie de hisser le niveau de coopération avec l’Agence de Développement de l’Union Africaine, de bénéficier de ses programmes de développement et de concrétiser des projets concrets dans des secteurs prioritaires, tels que la santé, la formation professionnelle, l’emploi, les infrastructures et les énergies renouvelables.

De son côté, la directrice exécutive a présenté les principaux projets et initiatives en cours, tout en saluant l’appui constant de la Tunisie. Elle a exprimé la disponibilité de l’agence à explorer les moyens de renforcer cette coopération dans divers domaines, notamment la santé, l’emploi et le renforcement des capacités des femmes tunisiennes dans l’entrepreneuriat.

Par ailleurs, le ministère de la Santé et l’Agence de Développement de l’Union Africaine ont signé, samedi dernier, un accord visant à développer les relations bilatérales et à financer des programmes liés à la santé.

Tunisie : Le ministre de l’Économie présente les grandes lignes du plan de développement 2026-2030

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a souligné que le processus d’élaboration du plan de développement 2026-2030 devrait constituer une opportunité pour bâtir sur les bonnes pratiques en matière de planification, en évitant les lacunes qui ont entravé la réalisation des objectifs escomptés et engendré de fortes disparités entre les régions et les catégories sociales. D’où la nécessité d’identifier des solutions et de nouvelles approches capables de promouvoir une croissance intégrée et équitable, dans le respect de l’unité de l’État.

Présidant, vendredi, le 4ᵉ forum régional regroupant les gouvernorats de Sfax, Sidi Bouzid, Gafsa et Tozeur, dans le cadre de l’élaboration du plan de développement 2026-2030, le ministre a précisé que ce nouveau plan s’inscrit dans la construction d’un système centré sur le citoyen, où les conseils locaux, régionaux et de districts élus jouent un rôle prépondérant et complémentaire. Il a indiqué que ces instances seront chargées de formuler les propositions de projets de développement, en consolidant progressivement leur rôle tout en affirmant l’unité de l’État.

Il a ajouté que les autorités et structures publiques œuvreront à accompagner les conseils locaux, régionaux et de districts, en mettant à leur disposition les moyens nécessaires à l’élaboration de leurs plans. Tous les services du ministère de l’Économie et de la Planification, les structures concernées, ainsi que les départements et organismes publics fourniront les études, statistiques et données disponibles, en plus d’un appui technique à travers l’organisation de sessions de formation à leur intention.

L’objectif, a-t-il précisé, est de préparer le processus des plans de développement selon une méthode scientifique, cohérente et efficace.

Le ministre a également fait savoir que les structures du ministère ont entamé, en début de semaine, l’organisation de sessions de formation destinées aux membres des conseils locaux dans tous les gouvernorats, en plus de séances au profit des membres des conseils de districts, organisées à la fin de la semaine écoulée. Ces actions sont menées en coopération avec le Centre de formation et d’appui à la décentralisation (CFAD) et le ministère de l’Intérieur.

L’international tunisien Seifeddine Jaziri signe son 4e but de la saison avec Zamalek

L’international tunisien Seifeddine Jaziri a inscrit ce vendredi son quatrième but de la saison avec son club cairote, le Zamalek, en doublant la mise à la 69e minute face à Ceramica Cleopatra.

Le Zamalek a finalement concédé le match nul 2-2, dans le cadre de la 5e journée des play-offs.

Les Zamalkaouis occupent actuellement la 3e place du classement avec 41 points. La première position est détenue par l’autre club de la capitale égyptienne, Al Ahly, où évolue l’international tunisien Ali Maaloul, avec un total de 47 points.

Permis de conduire tunisiens : ce que change l’accord signé avec l’Italie

Le directeur général du transport terrestre au ministère des Transports, Tarek Bouazizi, a annoncé que les opérations de remplacement des permis de conduire tunisiens par des permis italiens se poursuivent, à l’exception de certains modèles délivrés depuis mars 2023, de type carte d’assurance, portant un code chiffré dont le remplacement nécessite l’entrée en vigueur de la nouvelle convention.

Bouazizi a présenté ces informations lors d’une journée d’étude organisée par l’Académie parlementaire de l’Assemblée des représentants du peuple, sous la tutelle du président de l’Assemblée, Ibrahim Bouderbala. L’événement portait sur le projet de loi relatif à la reconnaissance mutuelle des permis de conduire entre la Tunisie et l’Italie, signé à Rome au début de l’année.

Il a précisé que la Tunisie œuvre à conclure des accords bilatéraux en matière de reconnaissance mutuelle des permis de conduire, afin d’encadrer les services destinés à la communauté tunisienne résidant à l’étranger, de faciliter leur intégration, de répondre à leurs besoins — notamment en matière d’emploi — et d’éviter les problèmes rencontrés par les Tunisiens utilisant leur permis de conduire à l’étranger.

L’accord entre la Tunisie et l’Italie a été signé le 16 janvier 2025. Il convient de noter qu’en janvier 2024, l’Italie avait proposé un nouveau projet d’accord visant à remplacer celui signé à Rome le 7 mai 2004, qui reste en vigueur jusqu’à l’entrée en application du nouveau texte.

Enfin, Bouazizi a passé en revue la liste des accords bilatéraux déjà conclus dans ce domaine. Ceux-ci concernent notamment l’Italie, la Syrie, la Libye, l’Algérie, le Maroc, le Yémen, l’Espagne, ainsi que Monaco, la Turquie, la Mauritanie et la Serbie.

Tunisie : Chafik Jarraya voit sa peine réduite de 101 à 4 ans de prison

La Cour d’appel de Tunis a prononcé une réduction significative de la peine de prison infligée à l’homme d’affaires Chafik Jarraya, la ramenant de 101 ans à 4 ans, dans le cadre de 21 affaires dans lesquelles il comparaissait en état de liberté. L’information a été confirmée par son avocat, Fayçal Jdellou.
Selon Me Jdelloui, son client avait été initialement condamné à un total de 95 ans de prison dans 15 affaires distinctes, ainsi qu’à 6 ans supplémentaires dans 6 autres dossiers.
Il convient de préciser que Chafik Jarraya reste en détention provisoire dans le cadre d’une autre affaire encore au stade du premier jugement. L’audience dans ce dossier est prévue pour le mois de juin prochain.

 

CAN U20 – La tunisie perd face au maroc : Des leçons à tirer

La défaite était amère mais compréhensible étant donné le peu de temps alloué à la préparation.

La Presse — Trois buts à un, c’est lourd. Notre sélection des moins de 20 ans n’a pu tenir le coup face à une équipe marocaine plus fraîche et qui a visiblement bénéficié d’une préparation appropriée. Nous savions au départ  que nos jeunes allaient souffrir en raison de ce manque de préparation. Mais nous étions pour y aller et pour éviter de rater une compétition qui met en relief presque toute une nouvelle génération  africaine qui commence  à  percer.

Ce match, on aurait dû l’aborder autrement. Dans tous les cas, pas avec l’idée d’éviter de le perdre et se suffire du nul.

Cette impression s’est consolidée après l’égalisation à un partout.

Bien entendu, il faudrait être à la place de l’entraîneur qui a sans doute ressenti les effets  du match livré au Kenya. Cela a laissé des traces et étant donné la très courte préparation, le sélectionneur ne pouvait agir autrement. Une condition physique ne se «travaille» pas l’avant-veille d’un tournoi de cette envergure. Il fallait négocier les matchs un par un, tout en surveillant le comportement de ses joueurs sur le plan endurance et fraîcheur physique et morale.

L’équipe tunisienne n’avait pas le choix. Il fallait redresser la situation après la défaite subie face au Nigeria. Les jeunes n’ont pas triché et le résultat a été un beau trois à un. Des joueurs se sont mis en évidence.

Maintenant, le bilan

La vie paraissait être en rose, sauf qu’il fallait compter avec cette équipe marocaine, dont la fraîcheur a fait sauter les verrous et acculé cette équipe tunisienne déjà sur les rotules.

Maintenant, il faudrait commencer à dresser le bilan de cette participation. Elle est d’ores et déjà positive. Nous avons découvert quelques jeunes qui promettent et dont les  profils sont intéressants avec un bagage au-dessus de la moyenne.

Plus encore. Les jeunes expatriés doivent ressentir que l’on pense à eux. Ils ont sans doute découvert ce qu’est une sélection appartenant à leur pays d’origine, l’ambiance, l’esprit de corps qui se consolide au fur et à mesure que le séjour et les épreuves deviennent des objectifs communs. C’est énorme.

Et c’est la raison pour laquelle il ne fallait pas rater cette participation.

Tout ce qui interviendra après représente un bonus dont le football tunisien tirera le meilleur profit.

Ces sélections jeunes ne doivent pas être occasionnelles. Il faudrait les maintenir en activité, les enrichir par de nouveaux apports, leur organiser des regroupements, prévoir des rencontres amicales ou les faire participer à des tournois. Aussi,  faire en sorte que les jeunes du pays et ceux qui sont à l’étranger sachent qu’un œil les observe et qu’il ne tient qu’à eux de faire partie de ces épopées qui marquent une carrière.

Pour ce genre d’investissement, aussi bien le ministère des Sports que la FTF devraient allouer les moyens financiers, sans lesquels le football  tunisien demeurera à la merci de quelques joueurs de plus en plus blasés et qui donnent l’impression de rejoindre l’équipe nationale à contrecœur.

Certains ont la malchance (c’est peut-être une coïncidence) de se blesser dans les dernières minutes d’un match plein. La veille d’une convocation….

CAN U20 – La tunisie perd face au maroc : Mais où est passé Thomas Zouaghi ?

Censé être le dernier grand rempart, Thomas Adem Zouaghi a failli à sa mission, encaissant deux buts-gags. Le Maroc n’a pas finalement volé sa victoire. Zouaghi la lui a offerte, en revanche, sur un plateau.

La Presse — Dans les catégories jeunes, la stabilité du staff technique et le travail sur le moyen et long termes sont cruciaux pour établir une stratégie qui apporte des résultats. C’est l’un des facteurs qui a fait la différence avant-hier. Mohamed Ouahbi, le sélectionneur U20 du Maroc, est en place depuis mars 2022. Il accompagne ses jeunots depuis trois ans déjà. 

Chez nous, Anis Boussaïdi a pris les commandes de la sélection U20 de juillet 2023 à juin 2024. Puis, Slim Benachour a pris la relève de juillet 2024 à janvier 2025. Depuis janvier et jusqu’au 16 avril, date de la nomination d’Abdelhay Ben Soltane, le poste est resté vacant. A souligner que Ben Soltane a été nommé dix jours seulement avant le coup d’envoi de la CAN d’Egypte. Une période insuffisante pour préparer comme il se doit un tournoi de grande envergure tel que la Coupe d’Afrique des nations.

Gardien de but, le poste le plus important

En football, un autre critère et pas le moindre est à prendre en considération si on veut aborder dans les meilleures dispositions un grand tournoi : disposer d’un très bon gardien de but. 

Par ailleurs, ce n’est pas pour rien qu’on qualifie le gardien de but de « dernier grand rempart ». Cela n’a pas été le cas, avant-hier, de Thomas Adem Zouaghi qui, en l’espace de six minutes, a conduit la sélection U20 à sa perte en commettant deux erreurs monumentales. D’abord, à la 86’sur coup franc. Le mur est déjà mal placé et c’est le rôle du gardien, patron de la défense, de le placer et replacer. Zouaghi repousse mal la balle devant Ismail Bakhri.  Dans le temps additionnel, le portier tunisien ferme l’angle de tir à Jones El-Abdellaoui, mais perd bêtement la balle. Quand un jeune footballeur atteint le palier où il dispute des tournois de très haut niveau tels que la CAN, il ne peut se permettre de commettre des erreurs de débutant.

Ceci dit, le courant ne s’est pas bien passé entre Slim Benachour et Thomas Adem Zouaghi en novembre dernier lors du Tournoi Unaf. Décidément, il a bien raison Benachour. Le jeune Zouaghi doit penser à revoir sérieusement sa copie s’il veut faire une grande carrière. Il doit surtout se montrer plus discipliné dorénavant. 

Le CAB reconnaissant : Hommage à Mahmoud Ouertani

Le CAB a toujours été reconnaissant envers les enfants du club qui ont assumé des responsabilités au sein de la large famille cabiste.

La Presse — C’est ainsi que, dimanche dernier, à l’occasion du match CAB- CA, le comité provisoire présidé par Samir Yaâcoub a rendu hommage à l’ex- entraîneur, ex- directeur sportif et ex-directeur technique du Club Nordiste, Mahmoud Ouertani. Un hommage amplement mérité quand on sait qu’il a tout le temps répondu présent lorsqu’on a fait appel à lui pour servir le CAB. « Ce n’est pas étranger aux responsables bizertins qui se sont succédé à la tête du club de reconnaître l’investissement entier, sans calcul, des anciens joueurs ou techniciens qui sont passés par là. Cet hommage me fait honneur et j’en suis heureux. Merci aux responsables cabistes», affirmait  Mahmoud Ouertani à l’issue de la brève  cérémonie organisée sur le terrain du stade 15- Octobre.

Assemblée élective: début juin?

À défaut de candidat à la présidence du CAB, il y a près de deux mois, le président sortant, Samir Yaâcoub, a dû prendre la responsabilité de diriger un comité provisoire avec le vice-président, Mohamed Ridha Chérif, jusqu’à la fin de la saison actuelle afin d’éviter qu’il y ait un vide au sein du Club. Ainsi, a-t-on appris, de source proche du CAB, que le comité a décidé de tenir l’assemblée générale élective prochainement, pas plus tard que la première semaine de juin. On sait très bien que les Cabistes sont éliminés prématurément de la Coupe de Tunisie et donc l’exercice 2024- 2025 s’achève pour eux ce 15 mai 2025.

Yakine Ben Salah en sélection des jeunes 

Le jeune Cabiste, Yakine Ben Salah, vient d’effectuer un stage bloqué du 5 au 8 mai à Hammamet avec la sélection des natifs de 2009. Encore un espoir cabiste qui promet !

Handball : des chances pour l’accession en Nationale A

L’équipe cabiste de Handball prend son destin en main quant à l’accession en Nationale A.

Trois matches encore à disputer contre  l’équipe de Grombalia ce week-end  à la salle Fatnassi à Bizerte puis elle affrontera successivement la JSK et l’équipe de Médenine. Il lui suffit de gagner deux rencontres pour franchir un palier…

L’infatigable « tout-terrain » de l’OGC Nice : Abdi au quart de tour

Aujourd’hui, Ali Abdi a mis tout le monde d’accord sur la Côte d’Azur, capable même de finir un match contre le champion de France avec une entorse sans broncher, en boitant certes, mais en maîtrisant sa douleur sur le terrain. Au Gym, la façon dont il consacre tout au football est incroyable. Et à ce rythme, ce compétiteur toujours très porté sur l’offensive s’approche encore un peu plus des sommets.

La Presse — A l’aise balle au pied, capable de se projeter vers l’avant et surtout doté d’une forte personnalité, l’arrière gauche international Ali Abdi est actuellement l’une des figures marquantes du Gym. Joueur volontaire et toujours déterminé, Abdi a fait cette saison les beaux jours de l’OGC Nice, ce qui n’est pas à dédaigner pour un défenseur.

En Côte d’Azur, tout comme avant au Paris FC, à Caen, au CA, à l’EST, à la JSK et au ST, ce pur produit du Sfax Railways n’a pas vraiment le charisme de certains de ses coéquipiers, mais il compense par une incroyable «rentabilité» qui a fait de lui un pion indéboulonnable aux yeux de Franck Haise, coach des Niçois. Rigoureux et offensif à souhait, Abdi a un don absolu pour faire déjouer ses adversaires directs, prendre son couloir, trouver la brèche et démarrer au quart de tour pour se muer en passeur décisif ou décisif tout court. A Nice, cette saison, celui qui a débarqué avec une réputation établie de latéral volant, a ébloui les spectateurs de l’Allianz Riviera par son dynamisme et sa générosité dans l’effort. En clair, son pied gauche est une merveille dont ont profité les Aiglons que sont Sanson, Clauss et autre Laborde.

Au Gym, Abdi s’impose comme une évidence à son poste. Tout au long de cette saison, il a enchaîné sans complexes les rushs offensifs et les percées décisives, sans parler de son inspiration en pleine surface de réparation. Pour un latéral moderne, Abdi a sans doute  réussi à défendre et à attaquer. Connu pour son jeu porté vers l’attaque, il est ce qu’on appelle aujourd’hui un arrière latéral offensif, utilisant sa polyvalence pour défendre et attaquer, marquer des buts, à une époque où les plans de jeu font qu’un défenseur ne doit pas se cantonner uniquement à des tâches défensives. 

Propulseur de couloir

Rapide, râblé et d’une endurance à toute épreuve, ce joueur règne le long de sa ligne de touche, alternant inlassablement entre montées pleines d’engagement et retours défensifs. A Nice, cette saison, il pouvait au cours d’un même match mettre au supplice l’ailier et le latéral adverse. Avec son bagage technique complet qui lui permet de combiner à son aise avec ses partenaires et d’adresser de remarquables centres, l’arrière de 31 ans marche sur l’eau. Abdi, c’est aussi l’anti star et la simplicité dans le jeu. Sans collectionner les passements de jambes ni donner dans le superflu, il s’acquitte des tâches spécifiques à son poste avec beaucoup de sérieux et de régularité.

Au cours de cet exercice qui touche à sa fin, ses performances plaident en sa faveur et ont fait de lui un joueur majeur, polyvalent et créatif. Rugueux aussi et doté de bonnes dispositions physiques, fort au marquage et avant tout concentré sur son travail d’arrière latéral, Abdi, l’infatigable travailleur, se complaît dans son rôle de propulseur de couloir. 

Joueur endurant, qualité qui lui a valu de nombreuses sollicitations, l’arrière tunisien redouble d’activité sur son couloir et se distingue par cette incroyable débauche d’énergie et son apport dans le dernier tiers en phase offensive. Abdi est surtout un véritable «tout-terrain» qui combine force, endurance et intelligence de jeu. Ses allers-retours permanents sur son flanc en font aujourd’hui un maillon essentiel de la chaîne du Gym. Solide derrière, explosif devant, habile balle au pied, Abdi apporte aux siens toute sa fraîcheur et sa spontanéité. Il en a parcouru du chemin le natif de Sfax, cette bonne pioche Niçoise qui a pris du galon et titille désormais les sommets. Gageons qu’il n’a pas fini de nous bluffer !

« La Traviata », Un Chef-d’œuvre Lyrique pour un Répertoire National : Un opéra, un projet, une vision

Ce soir à 19h00 et dimanche à 18h00, à la salle l’Opéra,  la Traviata de Giuseppe Verdi s’offre au public tunisien  sous forme d’une nouvelle et riche aventure artistique pour le Théâtre de l’Opéra de Tunis. Une nouvelle pierre dans la constitution d’un répertoire national dans le domaine de l’opéra. Un projet ambitieux conjuguant formation, transmission et création.

La Presse — Ce week-end, les amateurs de grande musique auront rendez-vous avec l’émotion pure à l’Opéra de Tunis. Ce soir 9 mai à 19h00 et dimanche 11 mai à 18h00, «La Traviata» de Giuseppe Verdi résonnera dans la prestigieuse salle de la Cité de la culture Chedly Klibi. Une version inédite, portée par une ambition artistique et culturelle. 

Cette production s’inscrit dans un projet de grande envergure initié par le Théâtre de l’Opéra de Tunis, qui poursuit son objectif de constituer un répertoire lyrique national solide et original. Plus qu’une simple mise en scène d’un classique du répertoire italien, il s’agit là d’un véritable chantier de transmission, de formation et de création, mené avec un rare souci de rigueur et d’excellence.

Conçue comme le fruit d’une collaboration entre la Tunisie et l’Italie, cette Traviata tunisienne est le résultat d’un partenariat entre le Théâtre de l’Opéra de Tunis, à travers ses deux pôles — Ballets et Arts Chorégraphiques, et Musique et Opéra — le ministère des Affaires culturelles, ainsi que l’Institut culturel italien de Tunisie. Un dialogue fécond entre deux rives de la Méditerranée, qui rend hommage à la richesse du patrimoine musical commun tout en affirmant une vision contemporaine et localisée de l’art lyrique.

L’idée avait germé dès 2023, dans la continuité d’une volonté de monter deux opéras majeurs. Après une première expérience concluante avec Carmen en 2024, La Traviata prend aujourd’hui le relais, mobilisant des ressources humaines et artistiques de grande ampleur.

La réalisation de cette œuvre a nécessité plusieurs résidences artistiques successives, réparties sur les derniers mois : octobre, novembre, décembre 2024, puis une dernière et intense session du 7 avril au 7 mai 2025. Un véritable laboratoire de création, où musiciens, chanteurs, choristes, danseurs et metteurs en scène ont façonné, jour après jour, une vision profondément tunisienne de l’œuvre de Verdi.

Cette approche locale s’incarne notamment dans l’un des choix les plus marquants de cette production : l’introduction de la danse dans l’opéra, et le Ballet de l’Opéra y apporte une dimension chorégraphique inédite, enrichissant la lecture émotionnelle et dramatique de l’intrigue.

Les deux représentations programmées marquent l’aboutissement de ce processus créatif. Bien plus qu’un simple spectacle, il s’agit d’une véritable sortie de résidence, une avant-première qui offre au public une immersion dans le fruit d’un long travail collectif, porté par une équipe artistique profondément investie.

Dirigée avec passion et précision, cette Traviata version tunisienne réunit sur scène l’Orchestre Symphonique Tunisien, le Chœur de l’opéra, les solistes nationaux et internationaux, ainsi que le corps de ballet.

Tous ont relevé le défi avec un enthousiasme palpable, qui promet de captiver les spectateurs, qu’ils soient novices ou mélomanes avertis.

« Jazz’it Festival » le nouveau rendez-vous du Jazz : Au bonheur des amateurs du genre !

L’idée de lancer ce festival répond à un engouement pour le jazz de plus en plus important en Tunisie malgré les rendez-vous live Jazz qui se font rares depuis quelques années. Le Jazz’it Festival sera ainsi l’occasion de renouer avec les nombreux mélomanes et amateurs de jazz.

La Presse — Un nouveau festival de jazz va voir le jour à la fin de ce mois à Tunis. Baptisé «Jazz’it Festival», il est organisé par «Jazz’it Records», premier label de jazz en Tunisie lancé officiellement en 2020. Prévu du  29 mai au 1er juin 2025 au Théâtre des jeunes créateurs de la Cité de la culture Chedli Klibi, l’événement promet du jazz de haut niveau, comme l’indique le musicien et fondateur du label Malek Lakhoua.

Il sera question de faire rencontrer de grandes figures internationales et nationales reconnues, ainsi que des révélations de la scène jazz tunisienne.

«Au programme deux concerts par jour et des aftershows avec la crème du jazz international, à savoir le guitariste américain Mark Whitfield, le saxophoniste canadien Seamus Blake, le pianiste suisse Moncef Genoud, le batteur français Mourad Benhammou et j’en passe et des meilleurs. Il y aura aussi des masterclass, des conférences et des expositions», annonce encore Malek Lakhoua qui, pour cette première édition, s’est entouré d’amis musiciens et partenaires, de quoi bien lancer ce nouveau projet.

Et d’ajouter que l’idée de lancer ce festival répond à un engouement pour le jazz de plus en plus important en Tunisie malgré les rendez-vous live Jazz qui se font rares depuis quelques années. Le Jazz’it Festival sera ainsi l’occasion de renouer avec les nombreux mélomanes et amateurs de jazz. 

L’ouverture sera signée en première partie (de 19h30 à 20h30) par le saxophoniste soprano belge Pietro Vaiana et sa «Camera Obscura», qui est une métaphore musicale de l’image inversée du monde qui nous entoure.

En deuxième partie, la scène sera cédée (de 21h30 à 22h45) à Moncef Genoud Trio en compagnie du Canadien Seamus Blake.

La deuxième soirée sera assurée par le pianiste et compositeur américain Kyle Schafer qui présentera son album «Tunisian vibes», une exploration jazz du patrimoine musical tunisien et algérien.

Prendra ensuite le relais le batteur franco-algérien Mourad Benhammou & His Soulful Drums.

La troisième soirée sera dédiée à la guitare jazz et sera 100% tunisienne dans sa première partie avec la participation de l’unique Faouzi Chekili et Hedi Fahem. La deuxième partie sera assurée par l’Américain Mark Whitfield qui rendra hommage au grand guitariste de jazz Wes Montgomery.

Le 1er juin sera consacré aux révélations de la scène jazz tunisienne.

Jazz’it Festival a également programmé, toujours à la Cité de la culture de Tunis, des rencontres au format « Jazz’it Workshop » pour les musiciens tunisiens avec les têtes d’affiche programmées dans le cadre du festival. Autant d’occasions privilégiées pour partager les subtilités et les techniques instrumentales de ces artistes jazz.

Au menu également des concerts et des workshops à travers les soirées Jazz’it Clubs avec des jam-sessions et d’afters-concerts organisés dans un club de la capitale.

En Bref

« Brïve » de Ghassen Ben Hafsia  

Une nouvelle création produite par El Teatro est présentée depuis hier jeudi et se poursuivra pour un cycle de représentation jusqu’à dimanche. 

« Brïve » de Ghassen Ben Hafsia, qui signe l’adaptation et la mise en scène, réunit Abdelkrim Bennani, Slim Dhib, Mehdi Elkamel, Yosr Galaï, Leïla Youssfi pour une soirée tranquille chez Hanan et son mari Ramzi, immunologiste de renom, mais totalement dépourvu d’immunité face aux cris incessants de leur petit garçon, farouchement opposé à l’idée de dormir…

Au milieu d’un débat animé sur la meilleure façon d’imposer l’autorité parentale, la sonnette retentit : surprise ! Voilà Hichem, collègue de Ramzi, et son épouse Amira, deux invités charmants… avec un léger décalage temporel : ils sont venus dîner en toute convivialité… mais un jour d’avance. « Brïve », vendredi et samedi à 19h30 et dimanche à 17h00 à El Teatro. 

« Seul » à la Cité de la culture 

La création théâtrale « Seul » de la troupe Clandestino sera présentée ce soir vendredi 9 mai à la Cité de la culture à la salle des Jeunes créateurs à 19h00. Texte et mise en scène de Walid Daghsni interprété par Oussama Kochkar. «Seul» est un monodrame qui plonge au cœur des fractures de l’âme humaine. Entre résilience, reconstruction et quête de renouveau, il offre une réflexion poignante sur la capacité de se réinventer dans un monde à reconstruire. Un récit intime explore les ruptures et les pertes qui ont marqué l’acteur, dans son pays en transition. Il s’interroge : comment avancer dans une vie morcelée ? Peut-on retrouver un sens dans un pays en pleine mutation, où persistent les échos d’un passé révolu ?

Festival des roses de l’Ariana du 9 au 25 mai 2025

La 28e édition du Festival des Roses, prévue du 9 au 25 mai 2025, démarrera ce vendredi à 17h00 au Parc Bir Belhassen, à l’Ariana. Un grand carnaval de majorettes, une exposition de la rose, un concours de designers autour du thème de la rose sont notamment au menu de cette édition 2025 placée sous le slogan “La Rose de l’Ariana embellit la Tunisie”. Le festival prévoit des manifestations portant les questions environnementales à travers notamment la vente de 2.000 roses.

Le Festival des Roses est un rendez-vous printanier organisé par l’association culturelle de la municipalité de l’Ariana, en partenariat avec plusieurs délégations, instances et associations régionales. Chaque année, une foire commerciale est organisée également tout au long du festival avec la participation d’un nombre important d’exposants dans les domaines liés aux roses, tels que la culture des plantes ornementales, la création des pépinières et la distillation des plantes aromatiques. D’autres activités d’animation sont au programme, dont des journées d’étude sur le marketing digital, les entreprises citoyennes et la formation en matière de fabrication de savon bio. Dans les ateliers de dessin et de danse pour enfants, les citoyens peuvent aussi participer à des journées ouvertes pour apprendre les techniques de culture des roses.

Le retour des Phéniciens

 

La deuxième édition de la manifestation culturelle «Le Retour des Phéniciens» se déroulera dimanche, 11 mai, au vieux port de Bizerte, a annoncé le Commissariat régional aux Affaires culturelles de Bizerte.

Evénement phare organisé dans le cadre de la 34e édition du Mois du patrimoine, sous la supervision du ministère des Affaires culturelles, cette édition sera placée sous le thème: «Les Phéniciens et la mer».

Le programme comprend une visite guidée des monuments historiques de Bizerte, notamment la Médina, le Musée océanographique Sidi Henni et le vieux port. Cette nouvelle édition prévoit également plusieurs ateliers axés sur l’écriture phénicienne, les costumes traditionnels et les bijoux d’époque, ainsi que des scénographies en langue phénicienne, telles que «Le pêcheur Baal Hanno» et «Naimat». Une performance artistique intitulée «Les couleurs de la nacre mauresque» figure aussi au programme.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche de valorisation du riche héritage culturel phénicien présent sur le territoire tunisien. Elle vise à sensibiliser le grand public à cette ancienne civilisation méditerranéenne, reconnue pour son savoir-faire maritime et artisanal, tout en renforçant le lien entre les générations actuelles et leur histoire millénaire.

Musiciens et créateurs en situation de handicap 

L’Association Ibsar organise la 7e édition du Festival international des musiciens et créateurs en situation de handicap: Handy Music. Du 15 au 18 mai 2025, nous célébrons la créativité et le talent d’artistes venus des quatre coins du monde. La cérémonie d’ouverture aura lieu à la Cité de la culture, Tunis, Tunisie. Cette édition promet des performances uniques, des collaborations inspirantes et des moments riches en émotions.

Handy Music – L’art sans limites, l’Homme sans barrières.

“Ibsar” oeuvre en faveur de l’égalité des chances entre tous les individus afin de valoriser les compétences et la créativité des personnes porteuses de handicap dans les domaines des arts, et à leur inclusion sociale. Elle appelle à “l’instauration d’une société juste dans laquelle les personnes handicapées jouissent pleinement de leurs droits et participent efficacement à la vie publique”.

Officiellement créée le 31 janvier 2012, « Ibsar» est une association offrant un soutien aux élèves et aux étudiants par l’impression de livres en Braille et l’organisation de formations à l’usage des nouvelles technologies”. Son objectif est d’intégrer les non et mal voyants dans les domaines de loisirs, de la vie culturelle, intellectuelle et artistique, et ce, en conformité avec les clauses de la convention internationale des droits des handicapés.

L’association mène des campagnes de sensibilisation en faveur des mal voyants et les personnes handicapées en général afin de faciliter leur participation dans tous les domaines.

« Jeunesse en harmonie » au Théâtre municipal de Tunis

Le Théâtre municipal de Tunis accueillera, le samedi 10 mai 2025 à 19h30, un concert symphonique intitulé «Jeunesse en harmonie». 

Dirigé par le maestro Hafedh Makni et le chef de chœur Mourad Gaâloul, ce spectacle de musique symphonique mettra en lumière le talent prometteur de plus de 100 jeunes musiciens et choristes issus de l’Orchestre symphonique scolaire et universitaire (Ossu), du Carthage Symphony Orchestra et du Chœur des Enfants du Boulevard des Arts.

Cette soirée réunira sur scène les générations montantes de la musique classique tunisienne pour interpréter un programme varié composé d’œuvres majeures de Bach, Mozart, Strauss, Tchaïkovski et bien d’autres compositeurs de renom. Parmi les solistes attendus, figurent deux jeunes talents en herbe, Lina Ammari, pianiste, et Nadine Krid, violoniste.

FITA 2025 : Stimuler la transformation de l’Afrique par le tourisme

À Tunis, la 8e édition du Forum international Fita 2025 s’est ouverte sous le signe de l’intégration africaine et du développement durable. Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, y a porté une vision ambitieuse : faire du tourisme un levier stratégique pour la transformation du continent. Entre coopération Sud-Sud, capital humain et durabilité, la Tunisie entend jouer un rôle moteur dans l’émergence d’un tourisme panafricain fort, inclusif et créateur de valeur.

La 8e édition du Forum international «Financing Investment & Trade in Africa» (Fita 2025), tenue récemment à Tunis, a été l’occasion pour le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, de souligner que cet événement «honore notre pays et illustre notre volonté commune de bâtir un avenir africain plus solidaire, plus prospère et plus intégré». Cette édition se déroule sous un thème porteur : «Stimuler la transformation de l’Afrique». Un thème qui trouve une résonance particulière dans le secteur du tourisme, véritable moteur de développement économique, social et humain. Cette édition ambitionne de faire du tourisme un véritable levier stratégique de croissance pour l’ensemble du continent.

L’engagement structurant de la Tunisie

À ce stade, il convient de rappeler un fait symbolique que nous devons chérir : la Tunisie a donné son nom à l’Afrique. Ce lien profond, historique et identitaire nous engage pleinement. Il fait de la Tunisie non seulement un pays africain de par sa géographie, mais également de par sa vocation, son devoir de solidarité et son ambition partagée avec le continent.

Depuis les années 1970, la Tunisie a fait du tourisme un pilier central de son développement économique. Grâce à une stratégie volontariste, elle a su construire une offre touristique diversifiée, résiliente, respectueuse du patrimoine et résolument tournée vers l’international. Mais au-delà de cette réussite nationale, le pays a toujours considéré qu’il lui revenait de partager cette expérience avec ses frères et sœurs du continent.

C’est dans cet esprit que la Tunisie a formé, et continue de former des générations de professionnels africains du tourisme: cadres, hôteliers, techniciens, guides, enseignants, gestionnaires… Nos institutions spécialisées sont restées ouvertes à nos partenaires africains, dans une logique de coopération, de transfert de savoir-faire et de renforcement mutuel des compétences.

Selon le ministre, l’Afrique dispose d’un potentiel touristique inestimable. Pour qu’il devienne un véritable moteur de transformation, une action collective et structurée s’impose. Il s’agit d’abord de faciliter la mobilité intra-africaine en adoptant des politiques de visa innovantes et en améliorant la connectivité aérienne, terrestre et maritime.

Cela doit s’accompagner du renforcement des infrastructures touristiques et de transport, notamment par le développement de hubs régionaux et de corridors intégrés. Parallèlement, un investissement massif dans le capital humain est indispensable : cela passe par la formation, l’autonomisation des jeunes et la promotion de l’entrepreneuriat local. Cette dynamique doit être soutenue par une transformation numérique accélérée du secteur, afin de mieux valoriser les destinations africaines, simplifier les processus de réservation et enrichir l’expérience des visiteurs.

L’Afrique face à son propre potentiel  

Mais au-delà de ces axes prioritaires, l’objectif doit être de construire un tourisme durable, inclusif et communautaire, qui valorise les cultures, préserve les ressources naturelles et bénéficie directement aux populations locales. À cet égard, rappelons que le tourisme représentait environ 8,5 % du produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique, avec des recettes d’exportation atteignant près de 47 milliards de dollars entre 2011 et 2014. En 2019, ce secteur pesait 186 milliards de dollars, soit près de 7 % du PIB continental.

Sur le plan de l’emploi, le secteur comptait 25 millions de postes en 2019, contre 12,3 millions en 2000, et les projections prévoient une croissance encore plus importante dans les années à venir. Le nombre d’emplois dans le secteur touristique devrait ainsi atteindre 22,3 millions d’ici 2027, avec une intégration renforcée des femmes et des jeunes.

Le tourisme a, par ailleurs, un effet d’entraînement significatif sur d’autres secteurs, tels que les transports, la restauration, les services et l’agriculture. En créant des synergies entre ces domaines, l’écotourisme, ainsi que les segments médical et culturel peuvent favoriser une diversification vers des activités à plus forte valeur ajoutée et assurer une répartition plus équitable des revenus. Sofiane Tekaya a ajouté que l’Afrique recèle un potentiel touristique exceptionnel : des paysages naturels préservés, des cultures vivantes et riches, une jeunesse créative, des traditions d’hospitalité profondément enracinées. Pourtant, ce potentiel reste encore largement sous-exploité. Il est temps d’en faire un véritable levier de transformation économique, sociale et environnementale.

Identité et prospérité

C’est d’ailleurs la vision portée par l’Agenda 2036 de l’Union africaine, qui considère le tourisme comme un secteur prioritaire pour bâtir «l’Afrique que nous voulons». «À cet effet, nous devons impérativement renforcer la coopération Sud-Sud. C’est en unissant nos forces, en mutualisant nos ressources et en développant les synergies entre pays africains que nous pourrons faire émerger un tourisme panafricain fort, résilient et compétitif.

Cette coopération ne doit pas être perçue comme une option, mais bien comme une priorité stratégique». La Tunisie, forte de sa position de trait d’union entre l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe, est prête à jouer pleinement son rôle. Non pas comme un donneur de leçons, mais comme un partenaire solidaire, engagé et ouvert à toutes les formes de coopération porteuses de bénéfices pour nos peuples. Le tourisme peut être bien plus qu’un simple secteur économique: il peut devenir une force de transformation, une clé de souveraineté économique, un outil de paix, de reconnaissance identitaire et une source d’inspiration pour les générations futures. Il peut devenir le cœur battant d’un continent africain qui se transforme, s’unit et rayonne.

Rapports enseignants-apprenants : À la recherche du lien perdu 

Le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur au point de constituer une grande préoccupation pour les parents et leurs enfants. Il s’agit de la manie de récupérer des leçons ou des documents auprès d’une librairie ou du propriétaire d’un local disposant d’un matériel de photocopies.

La Presse — En effet, les enseignants (tenez-vous bien), du primaire au supérieur en passant par les collèges et les lycées, demandent à leurs élèves ou étudiants de retrouver les cours ou tous les autres moyens didactiques chez la librairie d’à côté !

C’est devenu, quasiment, systématique chez une bonne partie des enseignants.

Bien sûr, cette opération n’est pas du tout gratuite. La “marchandise” est évaluée selon le nombre de feuilles à tirer. Qui, soit dit en passant, peuvent se compter en plusieurs dizaines. Quand on sait qu’une seule feuille coûte au moins 100 millimes, on mesure les sacrifices matériels que l’étudiant doit consentir. Et ce, même si le libraire consent à concéder un tarif forfaitaire.

Cela revient à dire que les cours deviennent payants. En d’autres termes, cela veut dire aussi que le cours présentiel n’est plus une priorité. Ce qui a de quoi susciter l’étonnement d’autant que nombre d’enseignants du supérieur n’écrivent rien sur le tableau et donnent des cours magistraux. Ce qui ne permet pas à beaucoup d’étudiants de suivre le rythme.

Pratiques intolérables 

Les autorités doivent réagir et expliquer aux gens si ces pratiques sont autorisées ou non ou si elles bénéficient de l’assentiment officiel.

Logiquement parlant, le simple citoyen juge qu’il s’agit de dépassements intolérables. L’enseignement coûte, déjà, trop cher pour qu’on lui ajoute ces dépenses supplémentaires. Comme si les cours payants par le biais des cours particuliers payés cash et (cher) ne suffisaient pas, voilà qu’on est obligés de débourser des sommes inutiles pour des documents qui peuvent être acquis par des moyens plus simples, plus faciles et sans voies détournées.

Où sont les plateformes?

À ce que l’on sache, tous les établissements universitaires ont à leur disposition des plateformes dans le cadre du RNU (Réseau national universitaire). Ce dernier permet d’assurer une interactivité entre tous les intervenants dans l’espace universitaire et à plus forte raison entre l’enseignant et l’étudiant. L’autre opportunité, c’est l’extranet.

Un exemple de plateforme efficace nous est fourni par l’Université virtuelle de Tunis (UVT). En effet, Moodle, c’est son nom (Modular object oriented dynamic learning environment) offre à la communauté des utilisateurs une large gamme de services et d’aide.

À quoi sert de nous annoncer chaque jour qu’un(e) tel(le) ou une startup ont élaboré une plateforme si on ne voit pas son effet immédiat sur le terrain ?

Agence Nationale d’évaluation des Risques (ANER) – séminaire national sur “les effets sanitaires de l’exposition au bruit” : Alerter sur des dangers insoupçonnés

L’objectif des organisateurs est de faire prendre conscience des données alarmantes en matière de santé auditive qui se dégrade et de trouver des réponses concrètes sur le plan médical, en plus des moyens de prévention et de sensibilisation qui existent. L’alerte est donnée !

La Presse — A l’instar de l’hypertension artérielle qui est un tueur silencieux, la surdité, notamment d’origine professionnelle ou liée à la qualité de vie est un fléau qui alerte le ministère de la Santé. Dans ce cadre, un séminaire national a eu lieu les 6 et 7 mai, traitant des effets sanitaires de l’exposition au bruit. Ainsi, pour poursuivre les efforts visant à promouvoir les soins de l’oreille et à prévenir la surdité, l’Agence nationale d’evaluation des risques, sous la tutelle du ministère de la Santé, a organisé ce colloque national.

Ce forum a présenté les développements scientifiques liés aux effets de l’exposition au bruit et la situation actuelle en Tunisie dans la maîtrise de ces risques aux niveaux organisationnel, institutionnel et de sensibilisation, dans le but d’élaborer un plan d’action pour prévenir les risques sanitaires liés à l’exposition aux bruits forts et intenses. Une double journée sous le slogan «Prenez soin de votre audition, pour en profiter toute votre vie». Des représentants de divers ministères, d’organismes compétents, d’organisations de la société civile, d’associations médicales compétentes et des médias ont participé à ce forum, dans le but de sensibiliser à l’importance de prévenir la perte et la déficience auditives et de proposer un programme pratique de prévention et de protection.

Dr Zohra Jemmali, Directrice générale de l’Aner, a prononcé l’allocution d’ouverture, avant de céder la parole aux différents panélistes qui ont présenté chacun leur exposé à l’assistance venue nombreuse s’enquérir des évolutions, dans le domaine de la santé auditive. Lors de l’ouverture, «le bruit et ses effets sur la santé, portant sur le cadre conceptuel et problématique» a été rappelé par M. Med Wassim El Hani de l’Aner. Un état des lieux actuel a été dressé lors de la séance inaugurale avec la 1ère étude nationale de perception des risques du bruit par les Tunisiens, par M. Mondher Mansour et Mme Bochra Sayadi de l’Aner. Des données sur le handicap auditif en Tunisie ont été traduites par M. Thamer Toukabri du ministère des Affaires sociales. La deuxième séance a porté sur la thématique du “bruit et santé“. Des notions de physique de l’acoustique par M. Mohamed Ouni-Istmt, avant de passer à l’exposé Bruit et santé du Pr agrégé Ines Riahi-Hôpital Charles-Nicolle. Le bruit en milieu professionnel a été abordé par M. Aymen Chaabani et M. Sofiane Zekri de l’Isst (Institut supérieur de sécurité au (Travail).

D’ailleurs, une étude menée par l’Aner a révélé que 68 % des Tunisiens écoutent de la musique à un volume élevé, dépassant le seuil recommandé pour une écoute sans danger. L’étude, réalisée en 2022, souligne l’absence de conscience collective face aux dangers du bruit sur la santé, en particulier chez les jeunes. Les adolescents âgés de 16 à 19 ans écoutent la musique entre une et cinq heures par jour, et nombre d’entre eux dorment avec des écouteurs. Alors on a focalisé sur ce point avec Pr Riahi qui a mis en relation, dans son exposé, le bruit et la santé.

Prévenir la population juvénile

On a demandé au Pr Riahi qui a fait une intervention ayant suscité un intérêt certain de l’assistance, quels sont les principaux enseignements que l’on dégage à la suite de cet exposé, sur les risques sanitaires liés au bruit. Pr Ines Riahi est ORL et professeure agrégée à la Faculté de médecine de Tunis.  Elle a résumé les principaux points de son intervention : «Donc, mon intervention a concerné les effets du bruit sur la santé. En tant qu’ORL, il me tient à cœur de parler de la santé auditive, bien évidemment. Parce que, c’est un risque que tout le monde, toute la population prend, sans en être forcément avisé, sans y être suffisamment sensibilisé.

Le bruit nous entoure de toutes parts, les niveaux sonores s’élèvent très, très rapidement sans qu’on s’en rende compte, et ils peuvent laisser des traces sur notre audition. S’exprimer avec le temps, soit par des acouphènes, ou par ce qu’on appelle l’hyperacousie, c’est-à-dire l’hypersensibilité douloureuse au bruit, parfois de la fatigue auditive, mais ça peut évoluer jusqu’à la surdité, avec des degrés variables certes, mais c’est une surdité qui n’est pas récupérable.

Donc malheureusement, il n’y a aucune autre alternative que la prévention. La prévention passe à travers la communication, l’éducation, l’information, la formation, donc la sensibilisation de toutes les populations, et un message particulier, la population des jeunes, adolescents, adultes ou jeunes qui, au jour d’aujourd’hui, s’exposent beaucoup trop, que ce soit dans les loisirs, les écouteurs, les casques à travers les jeux vidéo, l’écoute de la musique, les lieux publics qui sont très, très sonorisés.

En fait, ces catégories sont en train de s’exposer très, très tôt à ces risques-là, et comme je l’ai dit, la surdité n’étant pas réparée, viendra le jour, où avec l’âge, ou avec d’autres maladies, on aura d’autres facteurs de risque surajoutés qui ne peuvent qu’entraver la qualité de notre écoute, notre audition, et derrière, notre communication. Donc, je pense que s’il y a un message, c’est bien celui de faire attention au bruit qui nous entoure, et protéger son oreille. Même en utilisant le téléphone, il faut faire attention au niveau sonore, et il suffit de mettre des applications qui limitent le niveau sonore pour déjà se protéger à sa petite échelle».

On lui a également demandé, pourquoi on remarque qu’il y a un manque de prise de conscience des Tunisiens face aux risques liés au bruit. Comment les Tunisiens ne sont pas suffisamment conscients des dangers même si comme vous l’avez fait remarquer, on n’est pas tous égaux face au risque de surdité encouru ? Pr Riahi de reprendre sur sa lancée : «Oui, absolument. Alors d’abord, il y a des choses qui sont en train d’évoluer, et notre exposition est en train d’évoluer. C’est-à-dire qu’il y a de nouvelles pratiques, y compris de loisirs, qui sont en train d’être banalisées, et pourtant pourvoyeuses de beaucoup de traumatismes sonores. 

Autant on se rend compte que quand on travaille, dans une industrie quelconque, il y a beaucoup de bruit, ça on le sait, quand on va dans un mariage, ça on le sait, mais il y a beaucoup d’autres petites expositions qui relèvent des fois du plaisir, et peut-être que la jeunesse n’aimerait pas entendre que justement ce plaisir-là est pourvoyeur de risques. 

Et bien sûr qu’il n’y a pas suffisamment d’informations. L’information, à mon sens, devrait commencer à l’école, c’est-à-dire qu’on devrait sensibiliser les enfants aux risques liés au bruit, bien sûr donner des outils aux enseignants pour pouvoir en permanence sensibiliser la population jeune, parce que l’adulte de demain est l’enfant d’aujourd’hui, et je pense que c’est là où on aurait dû commencer, mais c’est toujours rattrapable, et on peut commencer aujourd’hui à travers des actions».

«Les thérapies comportementales n’ayant pas fait leurs preuves, la seule solution reste la prévention. Beaucoup de gênes et de désagréments sont causés, en plus de tout le cortège de risques sanitaires» a martelé Pr Riahi, à ce sujet. L’Aner a emboîté le pas, en axant sur la sensibilisation.

Sensibilisation face aux risques encourus

L’Aner a transmis des conseils pour maintenir des oreilles saines, divulgués dans une brochure officielle du ministère de la Santé. Parmi les gestes qu’il faut entreprendre, il s’agit d’utiliser des bouchons d’oreilles dans les endroits bruyants. Ceux qu’il ne faut pas faire est de recourir au coton-tige imbibé d’huile, de bâtonnets ou d’épingles à l’intérieur de ses oreilles. Il est conseillé de vérifier régulièrement son audition. De ne pas nager ou se baigner dans de l’eau sale, ne pas oublier de porter ses appareils auditifs régulièrement, lorsque cela est conseillé. Ne pas partager les écouteurs ou les bouchons d’oreilles. De consulter un médecin si on a des problèmes d’oreilles ou d’audition. Prodiguer des soins pour les oreilles et l’audition, chose valable pour tout le monde et surtout ne pas s’exposer aux bruits forts et nocifs, ni de musique forte.

Cet événement a eu pour but de viser à présenter les dernières avancées scientifiques en rapport avec les risques sanitaires liés à l’exposition aux bruits forts et aigus, et à évaluer la situation actuelle au niveau national concernant le contrôle des risques sanitaires liés au bruit d’un point de vue institutionnel et organisationnel, ainsi que la question de la coordination entre les parties prenantes, dans le but d’initier l’élaboration d’un plan d’action national de prévention des risques sanitaires liés à l’exposition aux bruits forts et aigus. Les séances 3 et 4 ont porté respectivement sur les actions de maîtrise des risques dus à l’exposition au bruit et les mesures de maîtrise de ces mêmes risques et des moyens de mieux les prévenir.

Pourquoi : Les dégâts de la grêle… 

Après plusieurs années de sécheresse, il semble que la nature a été —cette année— plus clémente à l’égard de notre pays. En effet, nous pouvons dire que la saison a été assez pluvieuse et nous avons ainsi bénéficié de la générosité du ciel. Mais l’envers du décor, c’est cette grêle printanière qui peut— en quelques minutes — détruire toute une récolte. C’est ce qui est arrivé malheureusement au gouvernorat de Kairaoun où les abricotiers ont souffert de cette calamité.

Malheureusement, on ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs.

Espérons que les dégâts seront sans gravité.

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