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Le sport féminin, un domaine qui souffre encore et encore: Des miettes, s’il en reste…

Faute d’intérêt, faute aussi de moyens et de préjugés défavorables, le sport féminin souffre sans cesse en dépit de quelques éclairs dans la grisaille.


Nous aurions bien voulu donner quelques chiffres pour situer la position du sport féminin par rapport au sport masculin. Mais nous avons préféré les commenter, tout ena Sachant que ces chiffres sont biaisés à la source.

En effet, le chiffre global ne signifie rien au niveau du nombre de pratiquantes effectives par rapport au total des licenciées. On peut avoir des milliers de licenciées, mais n’enregistrer qu’un millier de pratiquantes effectives…

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Systèmes de transport et logistiques: Investir massivement pour éviter une paralysie économique

«Malgré les efforts déployés pour attirer des investissements locaux et étrangers, nous remarquons une absence de mesures concrètes visant à moderniser les infrastructures de transport. Et bien que ces dernières représentent une source essentielle de devises et un levier de croissance, beaucoup reste à faire», explique Haithem Toumi, expert et chercheur en sciences de Transport et Logistique, ancien consultant auprès de ministère du Transport. Il nous fait savoir que pour résoudre ces problématiques, il n’existe pas de solution miracle !


Le transport et la logistique sont des moteurs essentiels de la croissance économique du pays. En effet, ces derniers sont essentiels pour les secteurs industriels stratégiques tels que l’exportation. De nombreuses études et modèles économiques ont établi un lien entre la demande de transport et la croissance économique. Parmi les indicateurs les plus pertinents, on peut citer l’intensité du transport.


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Tunisie – Ben Arous : Saisie de 120 tonnes de deglet nour d’une valeur dépassant un million de dinars

La brigade régionale de la police municipale de Ben Arous, en collaboration avec la direction régionale du commerce, a procédé à la saisie d’environ 120 tonnes de deglet nour dans un entrepôt frigorifique de la région.

Cette intervention a été motivée par plusieurs infractions, notamment l’absence d’affichage de la fiche des stocks sur les chambres froides, l’absence d’un registre de suivi des mouvements de stocks et le défaut de documents justifiant la légalité de la détention des marchandises, selon la direction générale de la sécurité nationale.

La valeur des produits saisis est estimée à plus d’un million de dinars. Ces derniers ont été placés sous la responsabilité des services compétents en vue de l’accomplissement des procédures légales nécessaires.

 

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Tunisie – Incidents contre Monastir : la CAF punit sévèrement la Mouloudia d’Alger

La Commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF) a sanctionné la Mouloudia d’Alger d’une suspension de quatre matchs à huis clos, dont deux fermes. Cette décision a été annoncée ce dimanche dans un communiqué officiel du club.

Le communiqué explique : « La Commission de discipline de la CAF a rendu son verdict suite aux incidents survenus lors du match retour contre l’Union de Monastir, comptant pour le deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions d’Afrique. La sanction impose à la Mouloudia d’Alger de jouer quatre matchs à huis clos, dont deux fermes, accompagnée d’une amende de 50.000 dollars. »

Ces sanctions font suite aux événements survenus le 21 septembre dernier au stade “Ali Amara” de Douéra, où la Mouloudia a battu l’Union de Monastir (2-0), se qualifiant ainsi pour la phase de groupes. Lors du match aller en Tunisie, l’Union de Monastir avait remporté une courte victoire (1-0).

Le communiqué ajoute : « La suspension pourrait être étendue de deux à quatre matchs supplémentaires en cas d’incidents similaires dans les 12 mois suivant cette décision. »

Face à cette décision, la direction de la Mouloudia d’Alger a annoncé avoir engagé toutes les démarches nécessaires pour faire appel auprès de la CAF.

Le club débutera la phase de groupes mardi, en déplacement chez le TP Mazembe (coup d’envoi à 14h). Lors des prochaines rencontres, il affrontera les Young Africans de Tanzanie (6-8 décembre) et Al Hilal du Soudan (13-15 décembre). Le match contre Al Hilal sera disputé à huis clos, conformément à la sanction en cours.

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Tunisie – Météo: températures en baisse et mer agitée

Temps parfois très nuageux cette nuit près des côtes Est avec des pluies éparses, à couvert de quelques nuages ailleurs avec apparition de brouillard en fin de la nuit.

Vent de secteur sud au nord et au centre et de secteur Est au sud relativement fort près des côtes, faible à modéré à l’intérieur du pays. Mer agitée.

Températures comprises entre 8 et 12 degrès C dans les régions ouest et entre 14 et 18 degrès C ailleurs.

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La Tunisie face à l’antibiorésistance : sensibiliser pour protéger l’avenir

La Tunisie a participé, à l’instar des autres pays dans le monde, à la célébration de la semaine mondiale de sensibilisation “pour un bon usage des antimicrobiens” qui se tient chaque année du 18 au 24 novembre, en vue de sensibiliser les citoyens à la nécessité de rationaliser la consommation des antibiotiques, compte tenu de leur impact sur la santé.

Le ministère de la Santé a indiqué, dans un communiqué publié dimanche, que les antibiotiques qui ont sauvé la vie de milliers de personnes, sont devenus l’une des plus grandes menaces pour les êtres humains en raison de leur usage excessif qui compromet les capacités à traiter les infections et conduit à l’antibiorésistance.

Il a souligné l’importance de consulter en cas de maladie et de respecter la posologie prescrite par le médecin traitant.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué que la semaine mondiale de sensibilisation à la résistance aux antibiotiques, placé cette année sous le thème “Éduquer, promouvoir, agir maintenant” a pour objectif de faire face cette menace sanitaire, d’assurer le bon usage des antimicrobiens et de réduire l’émergence, le développement et la transmission des résistances aux médicaments.

Selon l’OMS, la résistance aux antibiotiques constitue l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale, touchant aussi bien les humains que les animaux.

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La Tunisie participe à la 28ᵉ Conférence Mondiale de l’Investissement à Riyad

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, participe du 25 au 28 novembre 2024, aux travaux de la 28ᵉ de la Conférence Mondiale de l’Investissement, qui se déroule à Riyad, en Arabie Saoudite. Il est accompagné de la présidente de l’Instance Tunisienne de l’Investissement et du directeur général de l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA).

Cet événement, organisé en partenariat entre l’Autorité saoudienne de promotion de l’investissement et l’Association Mondiale des Agences de Promotion des Investissements-World Association of Investment Promotion Agencies (WAIPA), se tient sous le thème « Exploiter la transformation numérique et la croissance durable – Élargir les opportunités d’investissement ».

L’événement réunit un large éventail de responsables politiques, de représentants gouvernementaux, de dirigeants d’agences d’investissement et de professionnels du secteur privé, en provenance des quatre coins du monde, afin de discuter des défis et opportunités dans le domaine de l’investissement.

La conférence offre une occasion unique de débattre sur des questions cruciales telles que le rôle des investissements étrangers dans le soutien aux efforts de développement économique et social des pays, face aux transformations rapides et aux impacts mondiaux actuels. Il sera également question d’explorer les meilleures stratégies pour améliorer les environnements d’investissement et favoriser l’attraction des capitaux.

Dans ce cadre, le ministre tunisien, accompagné de sa délégation, participera à l’ouverture officielle de la conférence, ainsi qu’à plusieurs ateliers thématiques. Des rencontres bilatérales sont également prévues avec des investisseurs et des hommes d’affaires saoudiens et internationaux, dans le but de promouvoir le climat d’investissement en Tunisie, de mettre en avant ses atouts et d’explorer les opportunités d’investissement dans différents secteurs.

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Pakistan : 82 morts dans une guerre religieuse sans fin

Une escalade de violence entre sunnites et chiites a défiguré le paysage du nord-ouest du Pakistan, où les affrontements ont fait au moins 82 victimes et 156 blessés en seulement trois jours.

Depuis jeudi, la province de Khyber Pakhtunkhwa, plus précisément le district de Kourram, est le théâtre de violences qui opposent les deux communautés religieuses, plongées dans un cycle meurtrier qui semble ne jamais s’arrêter.

Les affrontements ont commencé avec une attaque ciblée jeudi, lorsque des assaillants ont ouvert le feu sur deux convois chiites escortés par la police. En représailles, des groupes chiites ont lancé des raids contre les quartiers sunnites, incendiant maisons et commerces, envenimant davantage le climat déjà tendu. Selon des sources locales, parmi les 82 morts, 66 étaient chiites et 16 sunnites, un bilan tragique illustrant l’intensité de la confrontation.

Depuis le début des hostilités, des tirs sporadiques résonnent encore dans la région, bien que les autorités n’aient pas rapporté de nouveaux décès depuis samedi soir. L’isolement du district a été renforcé par la coupure de la téléphonie mobile et la fermeture des routes principales, créant un climat d’anxiété et d’incertitude.

Les violences confessionnelles, bien que fréquentes dans cette région du Pakistan, semblent avoir franchi un nouveau seuil. Le silence des autorités locales et l’absence d’une solution immédiate pour désamorcer la crise nourrissent les inquiétudes d’une possible extension de ces affrontements à d’autres régions.

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Tunisie: des caméras dans les établissements scolaires pour protéger élèves et enseignants

Face à la montée de la violence dans les espaces publics, notamment autour des établissements scolaires, le ministère de l’Intérieur met en place des mesures concrètes pour protéger les enfants et les femmes. Lors d’une conférence de presse, le colonel Imed Memacha, porte-parole de la police nationale, a détaillé les nouvelles initiatives visant à renforcer la sécurité et prévenir les comportements violents.

Une des actions majeures annoncées est l’installation de caméras de surveillance aux abords des écoles, notamment aux carrefours stratégiques aux alentours. Ces dispositifs visent à dissuader toute forme de violence et à assurer une présence dissuasive pour protéger les élèves et le personnel éducatif.

Le colonel Memacha a précisé que l’installation de ces caméras s’inscrit dans une stratégie plus large de surveillance et de détection précoce des comportements suspects. Le but étant d’intervenir rapidement pour prévenir les agressions et offrir une sécurité renforcée, notamment pour les jeunes qui sont souvent vulnérables aux violences physiques et psychologiques.

En parallèle, des investissements dans de nouveaux équipements et véhicules ont été réalisés pour optimiser la réactivité des forces de l’ordre. Cependant, le porte-parole de la police a insisté sur l’importance d’une coordination interministérielle pour assurer le succès de ces initiatives.

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Tunisie : L’ancien ministre Mhammed Chaker est décédé

L’ancien ministre de la Justice, ambassadeur de Tunisie, maire de Sfax et député à l’Assemblée nationale, Mhammed Chaker est décédé aujourd’hui à Tunis à l’âge de 93 ans.

Fils du martyr Hédi Chaker, il était né le 31 décembre 1930 à Sfax où il avait suivi ses études primaires et secondaires avant de poursuivre en France ses études supérieures. Il obtiendra à la Sorbonne une licence en droit.
Au cours de ses années d’études en France, Mhammed Chaker rejoindra l’équipe fondatrice de l’Union générale des étudiants de Tunisie (Uget) et sera élu président de sa section à Paris.
De retour à Tunis muni de sa licence en droit, il s’inscrira au barreau, mais à la carrière d’avocat, il préférera répondre au devoir de rallier la fonction publique. C’est ainsi qu’il sera recruté, à la toute première échelle de base, en tant qu’agent temporaire catégorie C… Loin de s’en décourager, Mhammed Chaker s’attellera à l’ouvrage, faisant montre de compétence et d’intégrité. Ses qualités lui feront accéder à de hautes fonctions. C’est ainsi qu’il sera nommé directeur de l’Administration régionale et locale, au ministère de l’Intérieur, puis chef de cabinet du ministre.
Mhammed Chaker sera désigné directeur général de l’Agence tunisienne de Cooper technique (ATCT), alors toute naissante. Il lancera l’envoi de coopérants tunisiens dans de nombreux pays africains, notamment le Niger, Djibouti, la Somalie et les Îles Comores, enseigner la langue arabe et d’autres disciplines avec l’appui de la Ligue des États arabes. Puis, il sera nommé directeur de l’Ecole nationale d’Administration (Ena) où il apportera renforcement et modernisation.
En 1979, Mhammed Chaker rejoindra le gouvernement en qualité de secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique et de la réforme administrative. Un après, il sera nommé en 1980, ministre de la Justice, poste qu’il occupera pendant près de cinq ans.
Commencera alors pour lui une carrière diplomatique l’amenant en tant qu’ambassadeur de Tunisie en Algérie, puis en Yougoslavie. Mhammed Chaker sera par ailleurs élu maire de Sfax, sa ville natale. Il est titulaire de nombreuses décorations tunisiennes et étrangères.
Depuis sa prime enfance, Mhammed Chaker n’avait pu bénéficier longtemps de l’affection de ses parents. Sa mère était en effet morte le laissant encore en bas âge alors que son père, leader du Néo-Destour enchaînait éloignements et emprisonnements en Tunisie et en France. La relation entre le père et le fils sera cependant intense comme en témoignent leurs échanges épistolaires.
C’est en France alors qu’il préparait des examens et démuni de ressources financières pour rentrer en vacances que Mhammed Chaker apprendra par le journal Le Monde le lâche assassinat de son père, le 13 septembre 1953, arraché de sa résidence surveillée à Nabeul. Foudroyé par la triste nouvelle, il en sera fort affecté. Dans son deuil profond, Mhammed Chaker, ne sera que plus résolu à réussir ses études et rester toujours digne des valeurs de son père.
Quelques décennies après, un deuxième drame viendra l’affecter : son fils, Slim Chaker, diplômé de grandes écoles, et brillant ministre des Finances, puis de la Santé, succombera subitement par suite d’une crise cardiaque alors qu’il était en pleine action. La mort tragique de son fils sera pour M’hammed Chaker une grande affliction qu’il ne parviendra pas à surmonter, jusqu’à son décès.
L’heureux destin lui vaudra de trouver plein bonheur et réconfort auprès de son épouse, Leila Ben Farhat qui lui donnera une merveilleuse progéniture, dans une affectueuse union tout au long de 65 ans.
Avec sa disparition, la Tunisie perd en Mhammed Chaker un patriote authentique et un homme politique dévoué au service de la nation. Sa compétence, son intégrité et sa modestie naturelle avaient toujours été à son honneur.

Paix à son âme.

La Presse

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COP 29: Un accord de 300 milliards de dollars pour lutter contre le changement climatique

À l’issue de négociations marquées par des tensions, la COP 29 s’est conclue Dimanche à Bakou avec un accord crucial: les pays développés s’engagent à fournir 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 aux nations en développement pour faire face aux impacts du changement climatique. Bien que cet engagement représente une augmentation significative par rapport aux 100 milliards de dollars par an promis précédemment, il n’a pas suffi à satisfaire totalement les demandes des pays les plus vulnérables.

Les négociations, qui ont duré deux semaines ont été rythmées par des divergences profondes entre les nations riches et les pays en développement. Ces derniers réclamaient des financements bien plus conséquents pour soutenir leurs efforts d’adaptation aux dérèglements climatiques, notamment face à des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et dévastatrices.

Malgré l’insistance de certaines délégations, l’accord final a permis de garantir un flux de financements à hauteur de 300 milliards de dollars par an, mais les pays du Sud ont exprimé leur frustration. Ils soulignent que, bien que l’engagement soit une avancée, il reste insuffisant pour répondre aux défis urgents du climat et pour compenser les pertes et dommages causés par les catastrophes climatiques.

Cet accord, bien qu’une étape importante, marque donc un compromis difficile dans un contexte de plus en plus tendu sur la scène mondiale. L’issue des discussions montre qu’il reste encore beaucoup à faire pour assurer une réponse juste et équitable face au changement climatique à l’échelle globale.

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Le CSS et l’ASG tirent: leur épingle du jeu !

Les Sfaxiens retrouvent, enfin, le chemin de la victoire après quatre matchs nuls. Les Gabésiens ont fait une bonne affaire, aussi, en s’imposant à domicile face aux Cabistes.


Le Portugais Alexandre Santos a été sans doute un homme heureux, hier après-midi. L’entraîneur du CSS voit, enfin, le bout du tunnel, en renouant avec la victoire après quatre matchs nuls. Une nette victoire, du reste, remportée à domicile devant l’UST sur le score de 2 à 0.

L’Albanais Rubi Hebaj a ouvert tôt le score en transformant un penalty à la 15’. Et vers la fin de la période initiale, Haythem Laâyouni a conforté cet avantage en doublant la mise à la 40’. Les Sfaxiens ont su gérer leur ascendant en seconde mi-temps, s’offrant une précieuse victoire venue à temps au moment même où le doute s’est installé, à même de frôler la crise de résultats. Quant aux Tataouinois, ils continuent à manger leur pain noir. Lanterne rouge, l’UST ne fait que s’enfoncer d’une journée à une autre.  Ça se complique de plus en plus.

Étriquée, mais précieuse…

Un autre club a tiré son épingle du jeu, hier, réalisant par la même une bonne affaire, à savoir l’ASG qui a remporté une victoire étriquée mais précieuse en s’imposant à domicile face au CAB. Hussein Mansour a ouvert le score pour l’ASG à la 18’ avant que Abdou Seydi ne permette au CAB de revenir dans le match au début de la deuxième mi-temps, précisément à la 63’.

La joie des Cabistes n’a duré qu’une dizaine de minutes avant que Mohamed Camara ne redonne de nouveau l’avantage aux siens (71’). Cette fois-ci, les Gabésiens ont su préserver leur ascendant jusqu’au sifflet final.

Au Stade Chedly-Zouiten, la JSO a été moins chanceuse que le CSS et l’ASG puisqu’elle a été tenue en échec par l’ESMétlaoui (0-0). Un résultat nul qui arrange plutôt les affaires des Miniers qui continuent à ramasser des points, réussissant peu à peu à s’éloigner de la zone dangereuse.

Pour la JSO, elle est bien loin de l’équipe de début de saison. Le nouveau promu ne fait plus parler de lui comme à ses débuts parmi l’élite. Toutefois, le compteur est en train de marquer des points, et c’est ce qui compte le plus.

Résultats

CSS-UST : 2-0

ASG-CAB : 2-1

JSO-ESM : 0-0

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ST: Renouer avec la victoire !

En déplacement à Gafsa cet après-midi, les Stadistes aspirent à retrouver le chemin de la victoire après les deux dernières sorties du championnat marquées par des parités.


C’est avec un ascendant psychologique marqué par deux victoires la saison dernière face à EGSG, une en championnat et une en Coupe de Tunisie, que les Stadistes se déplacent cet après-midi à Gafsa avec l’espoir de renouer avec la victoire. En effet, les deux dernières sorties du championnat ont été marquées par autant de matchs nuls, successivement contre l’USBG et la JSO.
Des scores nuls et vierges qui en disent long sur la stérilité de l’attaque stadiste. Par ailleurs, le coach stadiste, Maher Kanzari, espère que le travail accompli durant la trêve, axé sur le volet offensif, apportera ses fruits tout à l’heure.

Oumarou, Berrima et Ferchichi, les armes de Kanzari
Pour renouer avec la victoire, il faut retrouver impérativement le chemin des buts. Dans cette perspective, le coach stadiste, Maher Kanzari, croise les doigts pour que le buteur du championnat, Youssouf Oumarou, retrouve le chemin des filets.
Mais Maher Kanzari ne comptera pas tout à l’heure sur le seul Youssouf Oumarou. En effet, l’attaque a retrouvé son efficacité lors des deux sorties amicales disputées durant la trêve. L’espoir est donc permis pour que cette efficacité retrouvée se répercute lors des matchs officiels, à commencer par l’explication de cet après-midi contre EGSG.
Contre la Jeunesse Sportive de Tebourba, un match amical remporté sur le score de 3-1, Zied Berrima auteur d’un doublé et Ghazi Ayadi, qui a triplé la mise, sont autant de cartes à jouer par l’entraîneur stadiste.
Le deuxième test disputé contre la Jeunesse Sportive d’El Omrane a été ponctué aussi par un succès, et ce, sur le score de 2-1. Sadok Kadida et Nacef Atoui ont marqué les buts de la victoire. A noter que cette dernière sortie amicale a enregistré la participation de l’ailier gauche Sajed Ferchichi, complètement rétabli de blessure et opérationnel en prévision de l’explication de cet après-midi. Une solution offensive supplémentaire qui s’offre au coach stadiste.

Bilel Mejri en quête d’un premier but !
La mission principale d’un attaquant, c’est de mettre la balle dans les filets. Un des artisans de la consécration en Coupe de Tunisie, Bilel Mejri, qui a réalisé une très bonne saison 2023-2024, ce qui lui a ouvert d’ailleurs les portes de l’équipe nationale, peine depuis le début de cet exercice à trouver le chemin des filets. Le staff technique stadiste émet l’espoir pour que Bilel Mejri débloque son compteur aujourd’hui.

Khalfa reprend du service
Tout à l’heure, Maher Kanzari récupèrera l’arrière droit Hédi Khalfa, qui reprend du service après avoir purgé sa suspension. Cela dit, le déplacement des Stadistes ne sera pas de tout repos face à une formation gafsienne, avant-dernière au classement, et qui trouve des difficultés à quitter la zone rouge.

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USM: Double enjeu

A l’épreuve des Béjaois qui devancent les Bleus d’une unité, le coach Mohamed Sahli tentera de fusionner davantage ce savant mélange pour créer au final une synergie au sein de l’équipe et amorcer le décollage.


En se produisant au Kef cet après-midi, l’USM tentera de renouer avec la victoire après deux parités successives face au CA et contre le CSS. A l’épreuve de l’OB, les Bleus auront pour mission de dépasser leur adversaire du jour au classement et ainsi prendre place sur le podium. Aujourd’hui donc, le groupe de Mohamed Sahli sait pertinemment que les deux prochains matchs seront quasi-décisifs pour se mêler à la course aux premières loges.

Croiser les Cigognes cet après-midi, puis recevoir l’étonnante formation de Zarzis, par la suite, au Mustapha Ben Jannet, les gars du Ribat doivent forcément valider s’ils veulent y croire à l’avenir avec davantage de convictions. Invincible en sept journées de L1, l’USM peut se targuer de réussite en termes de solidité globale, même si l’équipe doit mieux gérer ses passages à vide à l’avenir.

Equipe de choc et de charme même, avec un potentiel énorme quand les «planètes sont alignées», l’USM est une équipe frisson capable du meilleur quand elle est concentrée sur son sujet. Du coffre, du talent et de l’ambition, l’USM en dispose à profusion. Reste juste à s’armer de plus de rigueur défensive et de lucidité offensive pour ne plus toucher terre à l’avenir. En l’état aussi, il faut dire qu’il y a de quoi être épaté par cette équipe renversante, de temps à autre, surtout après ses victoires contre l’ESS, l’USBG, EGSG et la JSO.

Repousser les limites
Un savant dosage en termes d’alliage entre apprentis et tauliers. Une équipe soudée où l’expérience des Harzi, Hazem Mastouri et Orkuma, pour ne citer que ce trio, se complète parfaitement avec la jeunesse des Rayen Besbes, Anas Bouatay, et autre Louay Trayi. Un groupe qui avance et évolue ensemble dans la même direction avec les mêmes intentions. Un coach qui sait parfaitement fédérer son équipe en valorisant chaque joueur. Voilà ce qui permettrait à l’USM d’aller loin, cette saison.

Aujourd’hui donc, il est temps pour coach Mohamed Sahli de fusionner davantage ce savant mélange pour créer au final une synergie d’équipe et amorcer le décollage des Bleus. Maintenant, il revient aux Fabrice Zeguei, Malek Miladi, Fourat Soltani, Mahmoud Ghorbal, Moez Hadj Ali, Ousmane Diané et autre Ahmed Jafeli de repousser les limites au Kef cet après-midi et de franchir, par là même, un palier.

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Chroniques de la Byrsa: L’ami iranien (II)

Comment faire de ce qui subsiste de l’aqueduc romain de Zaghouan-Carthage un vestige comparable et même supérieur en attractivité à ses analogues du bassin méditerranéen parmi lesquels certains des plus spectaculaires et avec lesquels il ne peut pas tenir la comparaison au point de vue esthétique ou de l’ingéniosité technique ? Telle est la question qui me vient à l’esprit lorsque je parle de ce monument à des étrangers (ou même à des compatriotes) curieux de la civilisation romaine. En faisant, par exemple, appel à l’imagination et en rappelant que notre ouvrage a perdu avec les ravages des conquêtes multiples ce qui fait leur admiration ailleurs, tels celui de l’Aqua Claudia, à Rome, par exemple, ou celui de Vaison-la-Romaine, en France ? Ce n’est guère suffisant, et peut-être pas même convaincant.

Me référant alors simplement à l’histoire et aux parties qui existent encore aujourd’hui, je rappelle que notre aqueduc romain ou, disons, son tracé souligné aujourd’hui par des segments qui ponctuent le parcours qui le conduit de Zaghouan à Carthage sur environ 70 km, mais également ceux qui le relient à Aïn Jouggar, à environ 35 km au sud-ouest de Zaghouan, et à Béjaoua, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de la métropole antique pour en augmenter l’apport en eau, tout cela lui donne une longueur totale de 132 km et en fait le plus long de l’Antiquité romaine. Avec cette caractéristique, ajoutée à la taille inégalée des citernes d’une capacité de stockage de plus de 44.000 m3 et dans lesquelles se déversaient le précieux liquide au bout de sa course, au lieu dit La Maâlaga, à Carthage, nous voici devant le plus grand ouvrage hydraulique de l’Antiquité romaine avec lequel ne peut rivaliser aucun autre monument.

La rencontre et le commerce, dans le sens d’échange, avec ce patrimoine, ne se font pour ainsi dire que par inadvertance,  à la faveur d’un déplacement sur la RN 3

Assurément, il y a là de quoi bomber le torse. Mais par pure vanité. Car la rencontre et le commerce, dans le sens d’échange, avec ce patrimoine ne se font pour ainsi dire que par inadvertance, à la faveur d’un déplacement sur la RN 3 reliant la capitale au Fahs.

Et encore, on ne fait que frôler le monument. Aucun circuit ne lui est dédié ; aucune station pour expliquer ses caractéristiques et son passé et encore moins d’événements ou d’activités commerciales en rapport avec lui. Et quand on sait ce que, par exemple, la localité de Vaison-la-Romaine, en Provence, tire sur le plan économique de son aqueduc-pont, on reste rêveur.L’actualité a charrié, ces derniers jours, une information selon laquelle les autorités de tutelle ont arrêté un programme de travail précisément au sujet de ce patrimoine afin de le sauvegarder et le mettre en valeur. On n’en connaît pas les détails, et c’est fort dommage car tout le monde devrait contribuer au succès d’une telle entreprise, fût-ce seulement sur le plan de la sensibilisation du public à l’importance d’une telle démarche. Mais il n’est pas trop tard pour mobiliser toutes les ressources à cette fin.Ce détour par l’aqueduc de Zaghouan nous a été inspiré par l’ami iranien rencontré la semaine dernière et qui s’intéresse aux questions de l’alimentation en eau des métropoles antiques. Nous le retrouverons ce dimanche pour connaître enfin son histoire.

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Violence et délinquance juvénile – Kairouan:  Un phénomène qui gagne du terrain

L’institution éducative n’est pas épargnée par ce phénomène de la délinquance juvénile, puisque les élèves et le cadre enseignant et administratif y sont souvent confrontés et exposés à tous les dérapages…


Malgré les efforts des responsables, l’arsenal juridique et les poursuites policières, on constate une montée inquiétante de la violence et des délits de droit commun dont des cambriolages, des vols à la tire en plein jour et des agressions à l’encontre des enfants et des personnes âgées ou handicapées.

Même l’institution éducative n’est pas épargnée par ce phénomène de la délinquance juvénile, puisque les élèves et le cadre enseignant et administratif y sont souvent confrontés et exposés à tous les dérapages…

Mme Saloua, enseignante au lycée d’El Ala, nous confie son angoisse : «La violence gagne du terrain dans la plupart des établissements éducatifs qui connaissent des incidents inquiétants, puisque l’on assiste à de graves atteintes à la sécurité des élèves et à leur intégrité physique. On n’oubliera jamais ce qui s’est passé dans notre lycée lorsqu’un parent d’élève s’est introduit dans la cour, dans le but de corriger un élève qui s’est disputé la veille avec son fils dans le bus.

Ainsi, il est entré en classe, en insultant tout le monde et proférant des obscénités à l’égard du professeur qu’il a giflé, parce que ce dernier lui a demandé de quitter la classe. En quittant le lycée escorté par les forces de l’ordre, notre «héros» n’a pas manqué de menacer d’incendier tout l’établissement ». Elle se demande, où va-t-on avec cette anarchie? « Chaque fois que je termine ma journée au lycée et que je rentre chez moi saine et sauve, je m’estime heureuse de ne pas avoir subi de violence, mais je pense au lendemain avec inquiétude…», conclut-elle.

Par ailleurs, au collège Ibn Charaf (Kairouan-Sud), une parente d’élève s’est introduite dans  la cour, criant en déchirant son foulard et en insultant tout le monde, puis elle a giflé un professeur d’anglais parce qu’il a rédigé un rapport contre son fils.

En outre, en passant tous les jours devant les lycées et les collèges, on constate beaucoup de bagarres entre élèves, filles et garçons et des scènes désolantes de disputes et de mots grossiers.

Même le transport scolaire n’est pas épargné…

Le 19 novembre courant, deux fâcheux incidents ont eu lieu à la zone d’El Hanbaz (imadat Khazazia) et au village de Mouisset (délégation de Bouhajla), où de jeunes écoliers ont lancé de grosses pierres contre deux bus scolaires et ont même tenté de braquer les passagers, n’eût été le courage des chauffeurs, ayant rapidement quitté les lieux. Résultat : d’énormes dégâts au niveau de ces véhicules, des élèves blessés et beaucoup de panique et de traumatisme auprès des enseignants et de leurs élèves.

D’ailleurs, en nous rendant le lendemain aux écoles de Hanbaz et de Mouisset, pour constater de visu ce qui s’est passé la veille, on a appris que beaucoup d’élèves n’ont pas rejoint leurs écoles, faute de transport, les bus ayant été endommagés. Haythem H., un jeune instituteur, pense que les agents de la Garde nationale peuvent arrêter ces délinquants et obliger leurs parents à réparer les bus. Ce qui servira de leçon à tout le monde. Ahlem Methani, 12 ans, élève assidue inscrite en 6e année primaire, nous confie qu’elle s’est réveillée à 6h00 pour faire 4 km  à pied pour aller à son école, car elle ne veut, en aucun cas, rater ses cours : «Je regrette qu’il y ait beaucoup d’absence au sein de mon école et surtout au sein de ma classe, puisque sur les 35 élèves, seuls 15 sont présents aujourd’hui ». Et d’enchaîner que certains d’entre eux ont, d’ailleurs, eu recours à l’auto-stop, en empruntant de vieilles camionnettes non sécurisées. « A la vue des vitres brisées de notre bus qui nous protège du froid et des sangliers, j’ai eu le cœur en feu… J’étouffe de colère et surtout de chagrin», s’exprime Ahlem, émue. Comme elle était sincère dans ses émotions et nous avons eu un grand plaisir à discuter avec cette  écolière au tablier bleu comme son cartable et ses yeux…

Et à Mouisset..

En fin d’après-midi, nous nous sommes rendus à  Mouisset et nous avons découvert un village authentique où les logements ruraux, les champs agricoles, les haies de cactus, les parcelles de terre cultivées et les écoles s’échelonnent avec nonchalance dans un monde entièrement rural et dont la population reste très attachée à ses coutumes comme à son mode de vie.

Là, les habitations n’ont pas de mystère, la vie est presque toujours en plein air. Chaque ménage s’assoit à sa porte, on lave le linge, on prépare la tabouna, on dîne, on plaisante, on se dispute. Il ne passe personne dans la rue sans qu’elle ne soit étudiée.

Mme Beya Othmani, diplômée du supérieur, sans emploi et mère de deux écoliers, nous parle, par petites phrases hachées, de l’incident de la veille : «Ce n’est pas la première fois que des mineurs se cachent sous les arbres pour lancer des pierres sur les bus scolaires et cela pour  de plusieurs raisons. D’une part, cette courbe ascendante d’incivilités est liée à l’explosion de l’usage des psychotropes, d’autre part, au fait que les bus scolaires, très souvent en panne parce qu’en mauvais état, ne sont pas ponctuels ». Elle a ajouté: « Ceci oblige mes deux enfants âgés de 7 et 10 ans, à quitter la maison à 6h30 pour aller à leur école à pied. Ensuite, ils ont cours de 8h00 à 10h00, puis ils restent dans la rue jusqu’à 15h00 pour reprendre les cours jusqu’à 17h00… Et lorsqu’ils rentrent  à pied, ils sont tellement fatigués qu’ils ne veulent ni manger, ni préparer leurs cours. Ils ne pensent qu’à dormir ». Et Mme Beya de recommander : « Il serait souhaitable que les responsables instituent la séance unique pour les écoles situées dans les zones difficiles d’accès. Cela éviterait des dangers liés à la présence de délinquants et d’animaux… ». Sa voix hardie, son allure sportive, sa veste bien coupée et ses cheveux dénotent qu’elle a une forte personnalité et l’on devine qu’elle attend  beaucoup de choses de la vie.

Par ailleurs, beaucoup de villageois de la zone de Mouisset et de ses environs, dont Maâmer Khechini, céréaliculteur, et Othman Jaballah, infirmier, se plaignent de l’irrégularité du transport scolaire, ce qui contribue à augmenter le taux d’abandon scolaire et d’analphabétisme : «Cela sans oublier le fait que le problème d’emploi du temps pose beaucoup de soucis aux élèves, à cause des heures creuses qui les obligent à rester dans la rue où ils doivent subir beaucoup de violence, de vols et d’agressions…».

Vers 16h30, des ondées légères et le soleil, par grandes vagues, caressait les feuillages bruissant des oliviers.  En rentrant chez moi, je racontais mes déplacements à El Hanbaz et à Mouisset, avec tant de nervosité, que mon fils m’examina d’un œil soupçonneux : «Mais qu’est-ce que tu as le soir ?». J’étais anxieuse.

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Les enjeux de la nouvelle étape: Une approche multidisciplinaire

Le Chef de l’Etat est convaincu que pour relever avec succès les défis engendrés par les enjeux de la nouvelle étape entamée par la Tunisie, il est urgent de mettre au point une nouvelle approche où tous les secteurs du développement sont considérés comme des priorités absolues


La Presse — L’édification de la troisième République, comme le conçoit le projet sociétal prôné par le Président Kaïs Saïed bien avant l’avènement du processus du 25 juillet qui est mis en œuvre depuis cette date phare — les politologues ainsi que les analystes qui suivent quotidiennement et à la loupe l’évolution de la situation politique et sociale  doivent l’avoir relevé — se fonde essentiellement sur une approche développementielle multidimensionnelle et pluridisciplinaire où tous les secteurs d’activité sont traités sur un pied d’égalité.

Ainsi, l’économique est interdépendant du social, le culturel ne vaut qu’à condition d’être en symbiose avec l’éducationnel et l’environnemental dans le sens du droit à un cadre de vie obéissant aux normes internationales en vigueur qui ne peut porter ses fruits que s’il est accompagné de la consécration du droit fondamental à la sécurité dans sa large acception, celle de la prémunition du citoyen, plus particulièrement, des jeunes, contre toutes les formes de délinquance, de criminalité et d’extrémisme.

Ainsi ceux qui suivent les activités du Président tout au long de la semaine et essayent d’analyser les directives ou les recommandations qu’il adresse aux ministres et aux hauts responsables de l’administration et des entreprises publiques qu’il rencontre régulièrement — et parfois à plusieurs reprises au cours de la même semaine — sont-ils dans l’obligation de constater qu’il accorde à tous les secteurs pratiquement la même attention et les entoure du même souci, étant convaincu que, à titre d’exemple,  «l’assainissement du pays ne peut se réaliser qu’à condition d’asseoir une justice équitable». Aussi le Chef de l’Etat considère-t-il que «la simplification des procédures administratives et financières en vue de la création des sociétés communautaires (Ahlia)» devrait intervenir en symbiose avec la réhabilitation du rôle éminemment social que jouait depuis sa création en 1957 la Société nationale immobilière de Tunisie (Snit) dans le domaine de la construction «de logements accessibles à un grand nombre de Tunisiens». Le Président a ordonné, dans ce contexte, de «conforter le rôle social de la Snit et de lui permettre de fournir des logements décents à des prix abordables».

Est-il besoin de relever que face à la hausse vertigineuse des prix des logements proposés par les promoteurs immobiliers, les Tunisiens, dont une grande majorité, ont abandonné le rêve d’être propriétaire d’un logement décent, se tournent vers les deux sociétés nationales de promotion immobilière, la Snit et la Sprols, pour leur trouver une  solution qui tienne compte de leurs possibilités financières.

La réhabilitation de la Snit en attendant que la Sprols soit entourée de la même attention de la part du Chef de l’Etat et bénéficie de mesures urgentes prouve, à l’évidence, que le dossier du secteur immobilier est placé parmi les dossiers prioritaires au Palais de Carthage.

Le suivi continu des activités ministérielles assuré par le Président de la  République, à travers les audiences qu’il accorde régulièrement aux ministres en question, participe directement de l’approche de gestion de l’action gouvernementale, entreprise depuis la désignation de Kamel Maddouri au poste de Chef du gouvernement.

En effet, le Chef de l’Etat s’attache, en conférant avec le Chef du gouvernement, à un rythme régulier et de plus en plus soutenu, à souligner que «les solutions radicales dans tous les secteurs» doivent être prises dans les délais prescrits.

Il met, en outre, l’accent sur l’impérieuse nécessité que «les législations en cours d’élaboration soient en phase avec les aspirations et les attentes du peuple tunisien».

Les propos du Président sont clairs et tranchants: «Chaque responsable en poste doit être parfaitement conscient des enjeux de la nouvelle étape que vit le pays».

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Pourquoi: Toute une mentalité à changer…

Il ne s’agit pas seulement de réhabiliter certaines infrastructures ou certains quartiers, mais surtout de se demander comment en sont-ils arrivés à ce point de délabrement alors qu’ils ne datent pas de longtemps. Et là, on revient encore et toujours à la question de l’entretien et de la maintenance. Voilà le nœud gordien qu’il faut résoudre.

Il ne faut pas oublier non plus le comportement incivique du citoyen lambda. Et là…

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La ligne D’or: Des défis numériques… aux prouesses !

L’enseigne française fondée en 1981 et célèbre pour ses produits à petits prix « GiFi » se prépare à changer de main. « Lazard », la banque d’affaires mandatée, commence sa recherche de repreneurs. En fait, le déclin de « GiFi » est un cas d’école. Tout a commencé en 2023, par un problème informatique majeur, déclenché lors de la mise en place d’un nouveau logiciel interne. Un changement, mal maîtrisé, qui a bloqué la remontée des données de vente  en magasin vers le siège.

S’ensuivit alors une réaction :  des réapprovisionnements chaotiques, des stocks insuffisants, une perte de chiffre d’affaires, des fournisseurs non payés à temps et, in fine, des procédures judiciaires en cascades. Même si l’incident a, depuis, été corrigé et les stocks réapprovisionnés pour les fêtes de fin d’année 2024, le mal était fait. La confiance des partenaires, comme celle des collaborateurs, en a été profondément ébranlée. 

Au-delà du drame social pour les 6.500 salariés de l’enseigne, ce fiasco nous met devant un paradoxe. Dans un monde où les entreprises sont de plus en plus dépendantes de leurs systèmes informatiques, une technologie mal intégrée peut se transformer en un véritable cauchemar. Le cas « GiFi » nous indique que la transformation numérique ne se résume pas à déployer un logiciel ou à adopter une nouvelle technologie. Elle implique une révision profonde des processus, une montée en compétence des équipes et une gestion proactive des risques. Les entreprises qui décident de se doter d’un nouveau logiciel ou envisagent une transformation numérique d’envergure, doivent anticiper les impacts de tout changement technologique sur leurs opérations, quitte à ralentir le rythme pour garantir une transition sans accroc. Heureusement, dans la vie managériale, il n’y a pas que cette expérience malheureuse de « GiFi ». Certaines entreprises réussissent très bien leur migration logicielle, comme le géant du transport maritime « Maersk » qui a récemment migré vers un système « Systemanalyse Programmentwicklung » (développement de programmes d’analyse de système (SAP) qui aide les entreprises et organisations de toute taille et de tout secteur d’activité à optimiser leur rentabilité, à s’adapter continuellement…) pour moderniser la gestion de sa logistique et de sa chaîne d’approvisionnement. Cette transition a été réalisée en plusieurs étapes, avec une planification minutieuse pour minimiser les perturbations opérationnelles. Avant le déploiement complet, l’entreprise a mis en place des tests approfondis et des simulations pour s’assurer que la transition se fasse en douceur. Parallèlement, Maersk n’a pas lésiné sur les moyens dans la formation de ses employés qui devraient s’adapter convenablement au nouveau système. « Nous sommes ravis d’annoncer une mise à niveau significative de notre système financier en adoptant SAP S/4HANA en novembre 2024 (le SAP S/4HANA est le dernier système ERP de la gamme de logiciels ERP de SAP). Cette amélioration apportera de nombreux avantages à nos opérations, nous permettant de mieux vous servir », avait annoncé le géant danois dans un communiqué public. Outre la communication interne donc, nécessaire à la transition, « Maersk » a tenu à informer ses partenaires.

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