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Charte de partenariat Etat-Entreprises: Pour un modèle de développement innovant et durable

Mustapha Boubaya, consultant en entrepreneuriat management de l’innovation et développement des PME, présente une proposition à travers laquelle il demande de créer une charte de partenariat «Etat-Entreprises». Cette charte peut, d’après lui, rendre la Tunisie un pilier essentiel du nouveau modèle de développement économique.


«Comme son nom l’indique, la Charte de partenariat est une sorte de contrat moral entre l’Etat et les entités économiques privées, établi dans le cadre d’une politique contractuelle visant à coordonner leurs actions à travers des engagements mutuels. Ce partenariat ambitionne de poser les bases d’un climat des affaires renouvelé et d’introduire un nouveau modèle de développement économique», c’est ce qu’a déclaré, à La Presse, Mustapha Boubaya, consultant en entrepreneuriat management de l’innovation et développement des PME.

Dans ce contexte, Boubaya a expliqué que cette charte, bien qu’elle repose sur un acte volontaire, s’avère particulièrement utile lorsque le gouvernement initie des réformes socioéconomiques importantes ou opte pour de nouvelles orientations politiques, nécessitant l’adhésion des acteurs économiques. Inspirée par des expériences réussies dans plusieurs pays, notamment en Afrique et au Maghreb. 

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 22 novembre 2024

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Football – Contrats liant les clubs aux joueurs et aux entraîneurs: Que des zones d’ombre !

Des millions de dinars et autres montants en devises ont été versés à des joueurs et à des entraîneurs sur fond de corruption, copinage et abus de confiance. On ne peut plus continuer avec ce folklore «juridique» qui tue les clubs.


Tous nos clubs (tous, sans exception) sont concernés par des litiges locaux et internationaux devant la Fifa et le TAS, entre autres, pour salaires et primes impayés à des joueurs et à des entraîneurs tunisiens et étrangers. Ce nombre colossal d’affaires a atteint un niveau incroyable, ces cinq dernières années, avec une énorme masse financière dilapidée sur des petits joueurs et des entraîneurs ratés qui, en vertu de contrats blindés, ont pu gagner beaucoup d’argent, plus qu’ils ne le valent ou qu’il ne le méritent. Des centaines de milliers et des millions en devises sont expatriés pour payer les impayés de nos «grands» clubs, au moment où l’économie tunisienne a besoin de ses devises pour d’autres affectations. Et à la base de toutes ces crises ravageuses qui ont secoué maints clubs et risquent d’anéantir le football tunisien, ces fameux contrats signés.

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 22 novembre 2024

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Imen Sfaxi, une tunisienne au parcours hors du commun: Un accident qui lui a changé le destin !

Lors de l’Air Expo 2024, événement phare de l’industrie aéronautique, qui s’est tenu à Abu Dhabi du 19 au 21 de ce mois, Imen Sfaxi, une Tunisienne au parcours exceptionnel, captive l’attention.


Le rêve d’Imen? Devenir la première femme pilote de drones en situation de handicap et faire de la mobilité aérienne un symbole d’inclusion. À travers son histoire marquée par le courage, elle inspire un public de professionnels et d’innovateurs.

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 22 novembre 2024

 

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«Territoire et alternatives» de  l’association Architectes Citoyens: Pour une architecture inclusive et adaptée

Repenser ensemble notre territoire et explorer des alternatives pour un avenir durable.


L’association Architectes Citoyens, l’Ecole nationale d’architecture et d’urbanisme (Enau) et l’Ordre des architectes en Tunisie (OAT) organisent aujourd’hui vendredi 22 novembre à la Cité des sciences une journée autour du thème « L’architecture comme vecteur de transformation sociale ».

Fondée en 2016, Architectes Citoyens est une association tunisienne qui réunit des professionnels engagés pour promouvoir l’architecture en tant qu’outil de transformation sociale. Elle œuvre pour une architecture inclusive, accessible et adaptée aux besoins des communautés, favorisant l’innovation et la démocratie participative dans la création de l’espace urbain postrévolutionnaire.

« Territoire et alternatives », tel est le titre de ce dialogue ouvert à entrée libre. Cet événement d’exception, qui promet d’enrichir notre regard sur l’espace, la communauté et l’humain, réunira des architectes, des urbanistes, mais aussi des citoyens engagés. Ils sont tous invités pour échanger, débattre et être acteurs du changement afin de faire émerger de nouvelles solutions, innovantes et concrètes en réponse aux mutations contemporaines.

Lors de cet évènement qui se veut « une opportunité de repenser ensemble notre territoire et d’explorer des alternatives pour un avenir durable », le programme sera inauguré par la projection en avant-première du film « Emna » de Bouslama Chomakh. Il s’agit du premier long métrage du réalisateur tuniso-suisse, diplômé de l’Université d’art et d’architecture de Tunis. Ce film de 72 minutes est « une exploration de ce que pourrait être un territoire alternatif, un espace où les repères physiques, culturels et linguistiques s’effacent pour permettre une compréhension intuitive et sans frontières. »

Un débat actif sera ensuite animé par Amel Chahed, avec l’architecte Leila Ammar, l’urbaniste Moez Bouraoui, le philosophe Hammadi Ben Jaballah, le sociologue Mohamed Karrou, la juriste Salsabil Klibi, le psychothérapeute George Riesen, le géopoliticien Rafaa Tbib ainsi que l’historien d’art Houcine Tlili. Le public est donc invité à cet échange réunissant des experts de divers horizons pour enrichir la réflexion sur les thématiques du film tout en développant un regard savant qui soulèvera  assurément divers enjeux au-delà de la simple production esthétique.

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L’État lance un inventaire complet de ses contrats et concessions pour une gestion plus transparente

Le chef du gouvernement, Kamel Madouri, a présidé, ce jeudi 21 novembre 2024, un conseil ministériel restreint au palais du gouvernement à la Kasbah, afin d’examiner les mesures visant à améliorer la mobilisation des ressources propres de l’État, notamment à travers les revenus non fiscaux.

La réunion a réuni plusieurs ministres : Leïla Jaffel, ministre de la Justice, Sihem Boughdiri Namsia, ministre des Finances, Fatma Thabet Chaïboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Rached Amri, ministre du Transport, Oujdi El Hadhili, ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, ainsi que Sofiane Takiya, ministre du Tourisme.

Des représentants des ministères de l’Intérieur, de l’Équipement et de l’Habitat, de l’Environnement et des Technologies de la communication ont également pris part à la réunion.

Lors de l’ouverture des travaux, le chef du gouvernement a rappelé l’appel du président de la République à renforcer l’autonomie financière de l’État en s’appuyant sur une « révolution législative » fondée sur des bases solides et novatrices.

Il a souligné l’importance de renforcer la gouvernance dans la gestion des ressources publiques non fiscales, en garantissant leur protection juridique contre les risques et abus, tout en veillant à leur recouvrement efficace. L’objectif étant de renforcer les ressources propres de l’État pour soutenir ses fonctions sociales et économiques.

Madouri a mis en exergue la nécessité de maximiser les recettes provenant de la gestion des biens publics, notamment les ventes, les loyers issus de l’exploitation des propriétés publiques, les concessions, l’utilisation du domaine public, ainsi que la valorisation du patrimoine foncier et forestier. Il a également évoqué l’importance de l’efficacité du recouvrement des amendes et pénalités financières, qu’elles soient judiciaires ou administratives.

Le conseil a examiné les obstacles rencontrés dans la collecte des revenus non fiscaux et a étudié des solutions pour améliorer leur contribution au financement du budget de l’État. Parmi les décisions clés adoptées figurent :

• La révision du cadre législatif et réglementaire concernant les amendes, pénalités et redevances à faible montant.

• L’adaptation du cadre juridique applicable au domaine public maritime, en particulier les contrats d’occupation temporaire et les concessions.

• La réalisation d’un inventaire complet des contrats et concessions relatifs aux biens de l’État.

• Le renforcement des moyens de l’Agence des litiges de l’État pour améliorer l’efficacité de ses interventions.

• L’accélération des démarches administratives pour la conclusion et le renouvellement des contrats de location et de vente des terres publiques.

• La création d’un registre national numérique pour le suivi des contrats de concessions et le recouvrement des redevances associées.

• Le renforcement de la coordination entre les ministères et les organismes impliqués dans l’amélioration du recouvrement des créances publiques et la numérisation des procédures liées aux amendes et pénalités financières.

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Tunisie – Tameghza : vers l’achèvement du pont de l’oued El Fareed

L’avancement des travaux de construction du pont sur l’oued El Fareed, dans le village de Remitha, relevant de la délégation de Tameghza, a atteint environ 80 %.

Selon la dernière mise à jour des entreprises chargées du projet, les travaux devraient être achevés d’ici fin mars 2025, a déclaré Thabet Nasibi, directeur régional de l’équipement.

Dans une déclaration à l’agence TAP, il a expliqué que ce projet a été conçu pour protéger le village de Remitha des inondations fréquentes de l’oued El Fareed, causées aussi bien par les pluies que par les crues en provenance des régions algériennes.

Il vise également à garantir la sécurité et la fluidité de la circulation dans cette zone.

Malgré les retards enregistrés au début, dus à des difficultés financières rencontrées par l’entreprise en charge des travaux, le projet a atteint une phase avancée. Initialement, le pont devait être prêt pour le début de l’année 2024.

Le pont, en cours de construction sur la route régionale 201 reliant la délégation de Tameghza au poste frontalier de Faj Bouziane, est un projet stratégique. Il permettra de désenclaver la région tout en offrant une meilleure fluidité pour les usagers de la route, en particulier ceux se rendant au poste frontalier.

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Tunisie : un corps sans identité repêché dans l’oued Medjerda à Medjez el-Bab

L’équipe de sauvetage de la Protection civile de Medjez el-Bab, dans le gouvernorat de Béja, a repêché cet après-midi, jeudi, le corps d’un homme d’une cinquantaine d’années.
La découverte a été faite au niveau de la zone de passage de l’oued Medjerda, dans la région d’Ouled Riah à Medjez el-Bab.

Selon un responsable de la Protection civile de Béja, des citoyens ont alerté la Garde nationale après avoir aperçu un corps flottant à la surface de l’eau. En réponse, un camion équipé de matériel spécialisé a été dépêché sur les lieux pour récupérer la dépouille.

L’identité de la victime ainsi que son lieu de résidence demeurent inconnus, car aucun document d’identité n’a été retrouvé sur elle.
Par ailleurs, la durée pendant laquelle le corps est resté dans l’eau n’a pas encore pu être déterminée. Une enquête est en cours pour élucider les circonstances du drame.

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Tunisie : 16 blessés dans un accident impliquant des ouvrières agricoles à Kasserine

Un grave accident de la route s’est produit aujourd’hui sur l’axe reliant les délégations d’El Ayoun et Sbiba (gouvernorat de Kasserine), impliquant un camion transportant des ouvrières agricoles et une voiture légère. Le bilan provisoire fait état de 16 blessés, majoritairement des femmes, selon une source de la Protection civile.

Les victimes ont été prises en charge dans un premier temps par les services d’urgence des hôpitaux locaux de Sbeitla et El Ayoun pour des soins primaires. Par la suite, plusieurs blessés ont été transférés à l’hôpital régional Badr Eddine Al-Aloui à Kasserine pour des examens approfondis et des soins adaptés.

Le directeur régional de la santé, le Dr Abdelghani Chaâbani, a indiqué dans une déclaration à l’Agence TAP que quatre blessés sont dans un état critique, tandis que les autres présentent des blessures jugées légères à modérées.
Les circonstances exactes de l’accident restent à élucider. Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour déterminer les responsabilités et prévenir de tels drames à l’avenir.

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Tunisie – Nouvelles dispositions sur les chèques: ce qu’il faut retenir de la circulaire 2024-14 de la BCT

La Circulaire de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) n° 2024-14 publiée, jeudi, concernant les Obligations des banques en matière de transactions par chèque, a fixé, dans son chapitre 6, les dispositions transitoires qui devraient accompagner cet amendement.

En effet, la loi n°2024-41 du 2 août 2024, modifiant et complétant certaines dispositions du code de commerce et portant principalement sur la nouvelle réglementation des chèques, a institué des dispositions transitoires pour les tireurs de chèques sans provision faisant l’objet de poursuites judiciaires ou ayant subi des condamnations pour délit d’émission de chèque sans provision et pour lesquels, un certificat de non-paiement ou un protêt faute de paiement a été établi avant la date de publication de cette loi au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).

En vertu des dispositions de l’article 6 de cette loi, les banques sont tenues d’accepter la régularisation faite par les tireurs de chèques concernés par ces dispositions transitoires ou par leurs mandataires conformément aux conditions et procédures prévues par les nouvelles dispositions du Code de Commerce et de remettre au tireur une attestation de régularisation une fois que le montant du chèque ou son reliquat a été payé. Les tireurs de chèques concernés par ces dispositions transitoires sont exemptés, lors de la régularisation, du paiement des intérêts, de l’amende et des frais d’huissier notaire.
Il est à noter que la constatation de la régularisation et par conséquent l’arrêt du procès ou des poursuites ou l’exécution de la peine et le recouvrement par le tireur de la faculté de détenir et d’utiliser les formules de chèques, sont du ressort du ministère public ou du tribunal saisi de l’affaire. Les banques doivent donc s’abstenir de délivrer de nouvelles formules de chèques au tireur jusqu’à ce que la BCT les informe de la levée de l’interdiction.

Pour les personnes ayant émis des chèques sans provision et pour lesquels un certificat de non-paiement a été établi avant la date de publication de la loi n°2024-41 ou après son entrée en vigueur les banques ne sont plus tenues de transmettre leurs dossiers au ministère public. Les poursuites pénales pour commission de délit d’émission de chèque sans provision ne peuvent en effet être engagées que sur plainte du bénéficiaire.

Il est à rappeler que la dépénalisation des chèques sans provision dont le montant est égal ou inférieur à 5000 dinars prévue par le Code de Commerce ne concerne que les personnes ayant émis des chèques sans provision pour lesquels un certificat de non-paiement ou un protêt faute de paiement a été établi au siège de la banque après le 2 février 2025, soit 6 mois après la date de publication de la loi n°2024- 41 au JORT.

La loi n°2024-41 prévoit des dispositions transitoires sur le sort des chèques émis selon les formules établies avant l’entrée en vigueur de cette loi, c’est-à-dire les chèques qui ne comportent pas les mentions obligatoires prévues à l’article 410 bis (nouveau) du Code de Commerce. Les banques doivent continuer à accepter le paiement de ces chèques et les présenter au paiement au plus tard 6 mois après la date d’entrée en vigueur de cette loi, et à se conformer aux procédures relatives aux incidents de paiement y afférents suivant les nouvelles dispositions du Code de Commerce et aux dispositions de la circulaire du 21 novembre 2024 de la BCT, à l’exception des dispositions relatives à la plateforme électronique et à la demande de réservation du solde par le bénéficiaire.

Passé ce délai, c’est-à-dire après le 2 février 2025, ces formules perdent leur valeur en tant que chèques et les banques doivent refuser leur paiement ou accepter leur présentation au paiement.

Si toutefois ces chèques sont présentés au paiement après cette date, leur rejet s’effectue conformément aux dispositions du deuxième chapitre de la circulaire de la BCT, sans réservation de la provision et sans suivre les procédures relatives aux incidents de paiement.

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Tunisie – Une plateforme digitale 24/7 pour les transactions par chèque : la BCT précise ses directives

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a expliqué, jeudi, dans la circulaire aux banques concernant les transactions par chèque qu’elle supervisera la mise en place de la plateforme électronique unique des transactions par chèque et assurera sa gestion, son fonctionnement et son développement.

Toutes les banques doivent, par interconnexion, adhérer à la plateforme électronique des transactions par chèque et chaque banque doit assurer l’intégration de ses systèmes d’information avec cette plateforme et le mécanisme d’interconnexion approuvé.

Cette plateforme électronique offrira, dès son entrée en exploitation, des services digitaux gratuits, de manière continue tout au long de la semaine 24 heures sur 24, permettant au client d’accéder de manière aisée aux informations relatives à ses comptes financiers.

Elle permettra au bénéficiaire du chèque de vérifier de manière instantanée de l’existence d’une provision suffisante, d’une opposition à son paiement pour vol ou perte, ou d’une interdiction frappant le tireur ou de la clôture du compte sur lequel le chèque est tiré.

La plateforme permettra également au bénéficiaire d’aviser instantanément la banque tirée pour demander la réservation à son profit du montant figurant sur le chèque. Celui-ci sera informé instantanément de l’approbation de la transaction sollicitée et de la réservation à son profit du montant du chèque durant toute la période de validité restante du chèque majorée de huit jours ouvrables.

« Si à l’expiration de cette période, le chèque n’a pas été présenté au paiement par le bénéficiaire, la banque tirée doit rendre son montant disponible au profit du tireur. la conservation des relevés de toutes les transactions effectuées et des notifications échangées pendant dix ans au moins à compter de la date d’exécution de l’opération ».

A travers la plateforme électronique unique, le tireur du chèque sera invité à reconstituer la provision ou la rendre disponible et informé de la reconstitution de la provision.

La Banque Centrale de Tunisie adressera aux banques les instructions nécessaires relatives à l’échange des données via la plateforme électronique, les conditions de sécurité et d’information du public sur les modalités d’accès à la plateforme dans les délais légaux fixés par la loi n° 2024- 41 du 2 août 2024 pour son entrée en exploitation.

La Presse avec Tap

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Tunisie : tout ce qu’il faut savoir sur les nouvelles procédures liées aux chèques

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a publié, jeudi, une circulaire destinée aux banques, dans laquelle, elle fixe toutes les obligations et procédures en matière de transactions par chèque.
En vertu de cette circulaire, les banques tirées sont tenues, en vertu des alinéas 4 et 5 de l’article 374 du Code de Commerce, de payer tout chèque d’un montant inférieur ou égal à vingt dinars établi sur une formule délivrée par ses soins, nonobstant l’absence ou l’insuffisance de la provision, hormis les chèques tirés sur des comptes en devises ou en dinars convertibles.

Toute banque doit également payer, en vertu de l’article 412 bis du Code de Commerce, jusqu’à concurrence de 5000 dinars, même en cas d’absence ou d’insuffisance de provision, le montant de tout chèque tiré sur elle au moyen
de formules remises au tireur.

La banque est, aussi, tenue de payer tout chèque sans provision dont le montant est égal ou inférieur à 5000 dinars si elle n’a pas adhéré à la plateforme électronique des transactions par chèque à la date de son entrée en exploitation
conformément aux dispositions de l’article 410 septies (nouveau) du Code de Commerce.

Toute banque est tenue de prendre les mesures nécessaires pour l’évitement d’émission de chèques sans provision par ses clients avant la remise de formules de chèques pour la première fois et chaque fois que les clients en font la demande.
En vertu de cette même circulaire, lors de l’ouverture d’un compte chèque, la banque doit obtenir du titulaire du compte les renseignements nécessaires à son identification compte tenu des dispositions légales et réglementaires en vigueur en matière d’identification du client et de vérification de son identité.

En ce qui concerne les renseignements relatifs à la situation du titulaire du compte et de son mandataire, la banque doit se renseigner sur la situation du client demandeur soit auprès de la centrale des chèques impayés de la BCT, avant la remise au titulaire du compte, de formules de chèques.

Que des chèques barrés

« A compter de l’entrée en vigueur de l’article 410 bis (nouveau) du Code de Commerce, soit 6 mois après la date de publication de la loi n°2024-41 du 2 août 2024 au Journal Officiel de la République Tunisienne, les banques ne pourront délivrer à leurs clients que des chèques portant un barrement général », stipule la circulaire de la BCT.

Toutefois, la banque peut, à titre exceptionnel et à la demande du client, délivrer des formules de chèques non barrés lorsque cette demande s’avère nécessaire. Dans tous les cas, la délivrance de chèques non barrés demeure exceptionnelle
Le plafond global indiqué sur le carnet de chèques est fractionné, à la demande du client, suivant des valeurs égales ou variables sur le nombre des chèques, sans que la valeur maximale apposée sur tout chèque ne dépasse trente mille (30 000) dinars. Les chèques délivrés doivent en outre comporter la durée de validité qui ne peut être inférieure à six (6) mois à compter de la date d’impression du chèque et la date d’expiration qui doit être apposée en bas de tout chèque.

Aussi, en vertu de la circulaire de la BCT, tout titre qui ne comporte pas l’une des mentions obligatoires relatives à sa valeur maximale, sa durée de validité, la désignation du bénéficiaire, ou s’il porte un montant supérieur à sa valeur maximale, ou encore s’il a été présenté au paiement 8 jours ouvrables après la date d’expiration de sa durée de validité, n’est plus considéré comme chèque conformément à l’article 410 bis (nouveau) du Code de Commerce.

Tout tireur d’un chèque sans provision est légalement interdit, à compter de la date d’établissement du certificat de non-paiement, d’utiliser toutes les formules de chèques en sa possession ou en possession de ses mandataires, autres que celles réservées à un retrait direct ou pour un retrait à provision certifiée délivrées par les établissements bancaires, et est tenu de les restituer aux banques concernées, et ce conformément à l’article 410 ter bis (nouveau) du Code de Commerce.
La BCT assure, au niveau de la centrale des chèques impayés, la gestion des données relatives aux interdictions légales provisoires et aux interdictions judiciaires de détention et d’utilisation de formules de chèques ainsi que celles relatives aux levées d’interdiction. En conséquence, les banques doivent continuer à s’abstenir de délivrer des formules de chèques en blanc jusqu’à la levée des interdictions, dûment notifiée par la BCT. La liste des personnes objet de l’interdiction est actualisée selon les procédures en vigueur.

Les interdictions de détenir des formules de chèques qu’elles soient légales ou judiciaires s’analysent non pas comme une incapacité, mais comme une déchéance. Il en résulte que tout chèque émis par un interdit de chéquier, doit être payé par la banque tirée si la situation du compte permet le paiement.
Les banques sont aussi tenues de sommer, par tout moyen laissant une trace écrite, les titulaires de comptes courants à durée indéterminée qui n’ont effectué, durant 3 mois consécutifs, aucune opération sur ces comptes malgré leur situation
débitrice, de s’abstenir d’utiliser les formules de chèques en leur possession ou en possession de leurs mandataires.

 

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Journée de l’Industrialisation de l’Afrique : l’ONUDI réaffirme son engagement pour un développement industriel en Tunisie, inclusif et durable

Chaque année, le 20 novembre, le monde célèbre la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique, instaurée il y a 35 ans pour sensibiliser à l’importance de l’industrialisation du continent et aux défis qu’il rencontre.

À cette occasion, le système des Nations Unies se mobilise pour rappeler que l’industrialisation joue un rôle crucial dans le développement économique, social et environnemental de l’Afrique.
Le thème de cette année met en lumière le potentiel des technologies émergentes, notamment l’intelligence artificielle, pour transformer l’industrie africaine.

Ces technologies représentent une opportunité unique pour renforcer la compétitivité dans des secteurs comme les industries vertes, tout en créant des emplois, en augmentant la productivité et en contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

L’engagement de l’ONUDI pour l’industrialisation de l’Afrique
L’engagement de l’ONUDI envers le continent africain s’inscrit dans le cadre de la Troisième Décennie pour le Développement Industriel de l’Afrique (IDDA III), proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2016.

Lors de la septième réunion de haut niveau sur l’IDDA III, organisée en septembre 2024 en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies à New York, l’ONUDI, aux côtés de partenaires tels que la Commission de l’Union africaine (AUC), la Banque africaine de développement (AfDB) et l’Africa Business Council (AfBC), a réitéré stratégiques pour bâtir une industrie africaine durable et résiliente.

La réunion a mis en avant des thèmes clés tels que la diversification économique, l’innovation technologique, les chaînes de valeur régionales et le renforcement des capacités. Selon Fatou Haidara, Directrice générale adjointe de l’ONUDI, « l’Afrique est le continent de l’avenir », et il est de la responsabilité de tous de transformer ce potentiel en prospérité partagée.

L’ONUDI renforce l’industrie tunisienne pour une croissance économique verte et compétitive

En Tunisie, le secteur industriel est un pilier essentiel de l’économie nationale, représentant environ 23,5 % du PIB en 2023 (Banque mondiale). Il joue un rôle crucial dans la création de richesse, l’emploi et l’exportation, tout en contribuant à la stabilité économique et à l’intégration régionale.

Sa position stratégique en fait un levier incontournable pour la compétitivité du pays.
L’ONUDI accompagne la Tunisie dans son développement industriel à travers des initiatives majeures couvrant des secteurs clés. PAMPATvalorise les produits de terroir, tandis que Creative Tunisia renforce la compétitivité du secteur de l’artisanat et du design.

L’organisation soutient également l’économie circulaire avec SwitchMed, la
transition écologique avec E-mobility, et la protection de l’environnement via le Protocole de Montréal. Parallèlement, l’autonomisation des femmes et l’insertion professionnelle des jeunes sont au cœur de projets nationaux et régionaux, tels que PWE et Employment4Youth – Industrie 4.0.

Ces projets illustrent le rôle de la Tunisie en tant que leader régional dans l’industrialisation inclusive, durable et compétitive et soutiennent pleinement les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies et la Stratégie nationale pour l’industrialisation et l’innovation à l’horizon de 2035, qui ambitionne de créer 840 000 emplois industriels, d’atteindre 36 milliards de dinars d’exportations, et de promouvoir une industrie innovante et respectueuse de l’environnement.

En conclusion, M. Lassaad Ben Hassine, représentant de l’ONUDI en Tunisie, déclare : « En cette Journée de l’Industrialisation de l’Afrique, l’ONUDI réaffirme son engagement à soutenir la stratégie industrielle nationale à l’horizon 2035, en collaboration avec le gouvernement, le secteur privé et les communautés locales.

Nous ambitionnons également de développer des initiatives régionales en s’appuyant sur la Coopération Sud-Sud et Triangulaire, pour promouvoir un avenir industriel plus inclusif et durable en Afrique, en intégrant des domaines tels que l’agro-industrie, l’économie circulaire et les technologies de la Quatrième Révolution Industrielle. »

La Presse avec communiqué

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Tunisie: L’État récupère 14 hectares de terres agricoles à Mourouj

Les services des Domaines de l’État et des Affaires foncières ont procédé, ce jeudi, à l’exécution d’une décision d’évacuation et de récupération d’une propriété de l’État à vocation agricole, d’une superficie de 14 hectares, située à Mourouj 6, dans la délégation de Mourouj, gouvernorat de Ben Arous.

Selon un communiqué des services du gouvernorat de Ben Arous, cette propriété, classée parmi les zones agricoles de la région, avait été illégalement occupée par un citoyen. Elle a été récupérée aujourd’hui dans le cadre des efforts visant à promouvoir et soutenir l’investissement dans le secteur agricole.

La mise en œuvre de la décision a été supervisée par le délégué de Mourouj, Dhia Ben Achour, en présence des membres de la commission chargée de l’exécution de la décision, ainsi que des forces de sécurité.

À titre de rappel, une autre propriété de l’État à vocation industrielle, d’une superficie de 1 hectare et 300 mètres carrés, située dans la zone industrielle de Mghira 3, à Fouchana, gouvernorat de Ben Arous, avait également été récupérée en début de semaine. Elle avait été occupée illégalement par un citoyen.

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Tunisie – Météo : Temps instable sur les régions côtières

La soirée de ce jeudi sera marquée par un temps instable, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM).

Des nuages parfois denses couvriront les régions côtières du nord, accompagnés de pluies éparses. Dans les régions du centre et du sud, le ciel sera ponctué de passages nuageux.

Les vents, soufflant du secteur ouest, seront relativement forts à forts près des côtes et modérés à l’intérieur des terres.

En mer, les conditions seront particulièrement agitées : la houle sera forte au nord et dans le golfe de Hammamet, tandis qu’elle sera modérée à agitée le long des autres côtes.

Côté températures, elles s’affichent entre 12 et 16 degrés dans le nord et les régions ouest, et entre 16 et 20 degrés dans le reste du pays.

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4e session de la commission mixte tuniso-koweïtienne : Volonté commune de raffermir les relations bilatérales

Un forum d’investissement tuniso-koweïtien sera organisé prochainement avec au programme des partenariats public-privé dans plusieurs secteurs, dont notamment l’infrastructure, le tourisme, l’énergie et les industries pharmaceutiques.

La Presse — Tenue à Tunis, la quatrième session de la commission mixte tuniso-koweïtienne s’est achevée avec un succès confirmé de ses travaux, selon les deux chefs de la diplomatie respectifs Mohamed Ali Nafti et Abdallah Ali Abdallah Al Yahya. En effet, lors de la clôture de ces travaux, les deux ministres des Affaires étrangères, accompagnés chacun d’une importante délégation comportant des responsables de divers secteurs, ils se sont félicités des relations fraternelles et solidaires qui unissent les deux pays et leurs leaders, le Président de la République Kaïs Saïed et l’Emir du Koweït, Cheikh Mechâal Al-Ahmed Al-Jaber al-Sabah, qui ont une vision et une position identiques des questions régionales et internationales, dont notamment la cause palestinienne, selon les deux ministres. L’occasion a permis de formuler l’appel des deux dirigeants et des deux pays à l’arrêt immédiat des violations et agressions sionistes contre les peuples palestinien et libanais.

Pour revenir aux travaux de la commission mixte et aux relations de coopération bilatérale, une cérémonie de signature des accords conclus a eu lieu au siège de l’Académie diplomatique internationale de Tunis entre les deux chefs de la diplomatie et entre des responsables des deux pays. Quatorze accords ont été signés, dont un accord de financement et douze mémorandums d’entente et programmes exécutifs, outre le procès-verbal de la quatrième session de la commission mixte.

Promouvoir la coopération dans les domaines vitaux

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a souligné qu’avec son homologue koweïtien, ils tendent à «asseoir une nouvelle base dans cette coopération pour l’étendre et l’élargir à des domaines vitaux tels que la sécurité alimentaire, les industries pharmaceutiques et le climat». Et de souligner que ce partenariat avec le Koweït «est un modèle de coopération et de partenariat entre deux pays arabes, qui partagent les mêmes valeurs et les mêmes principes, notamment au niveau de la condamnation des agressions contre les peuples palestinien et libanais. Nous sommes tout à fait d’accord au niveau de la coordination diplomatique pour assurer un cessez-le feu immédiat dans les territoires occupés», a-t-il ajouté.

Forum d’investissement et PPP

Sur un autre plan, Nafti a affirmé qu’au-delà des conventions, accords et programmes signés, qui sont au nombre de 14, l’organisation prochaine d’un forum bilatéral d’investissement est l’un des résultats les plus palpables de ces travaux, pour réellement impliquer davantage le secteur privé en Tunisie et au Koweït.

«Nous avons tous les fondamentaux pour pouvoir avancer dans le partenariat stratégique entre les deux pays et, comme on l’a annoncé, il s’agit de secteurs nouveaux qui vont être élaborés dans cette coopération en partenariat entre les secteurs public et privé sur la base des résultats probants réalisés en Tunisie. C’est un forum qui, après une période d’absence de partenariat financier et d’investissements, va pouvoir ramener ensemble des hommes d’affaires tunisiens et koweïtiens pour entrevoir les possibilités d’entreprendre des projets innovants qui toucheront essentiellement les secteurs de l’infrastructure, du tourisme, mais également d’autres domaines tels que l’énergie et les industries pharmaceutiques.

Et c’est au secteur privé de percer dans ces domaines sur la base de cette confiance qui règne entre les deux Etats et les chefs des deux pays, et la diplomaties tunisienne et koweïtienne», a expliqué le ministre tunisien des Affaires étrangères après la signature de quatorze accords de programmes exécutifs et mémorandums d’entente, dont un accord de financement, sous forme de crédit du projet de rénovation et de développement des lignes ferroviaires destinées au transport du phosphate.

Le ministre des Affaires étrangères koweïtien, Abdallah Ali Abdallah Al Yahya, a, pour sa part, réitéré les félicitations au Président Kaïs Saïed pour sa réélection en tant que président de la République, et au ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, pour la confiance placée en sa personne à la tête de la diplomatie tunisienne. Il a, à cette l’occasion, confirmé la volonté de l’Emir du Koweït, Cheikh Mechâal al-Ahmed al-Jaber al-Sabah, de poursuivre le processus de coopération et de travail de construction bilatéral, sur la base de l’esprit de fraternité entre les deux pays et peuples frères, qui date depuis des décennies. Le chef de la diplomatie koweïtienne a évoqué la multitude de défis régionaux mais aussi internationaux que les deux pays sont appelés à relever. Il a affirmé l’engagement du Koweït à exploiter, d’une part, les différentes opportunités de coopération et de partenariat afin de booster les relations bilatérales et, d’autre part, à soutenir davantage cette coopération, entre autres, à travers le Fonds koweïtien de développement économique arabe qui a financé et continue de financer des projets de développement en Tunisie, soulignant la détermination à renforcer ces coopérations dans divers domaines et à instaurer des partenariats dans de nouveaux secteurs innovants.

En outre, il a affirmé le succès de la coopération dans son ancien format et qui concerne notamment les secteur de la santé, de l’éducation, et autres, se félicitant des résultats réalisés par les ressources humaines tunisiennes au Koweït.

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4e session de la commission mixte tuniso-koweïtienne : Signature de 14 accords et mémorandums d’entente

Outre les accords de coopération, les mémorandums d’entente, et les programmes exécutifs signés, un accord de financement a été signé pour financer la rénovation et le développement des lignes ferroviaires destinées au transport du phosphate.

La Presse — A l’issue des travaux de la Commission mixte tuniso-koweïtienne au siège de l’Académie diplomatique de Tunis, les accords ont été signés par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, le ministre des Affaires étrangères du Koweït, Abdallah Ali Abdallah Al Yahya et des responsables de divers départements et institutions des deux pays. La cérémonie de signature a ainsi englobé 14 accords et mémorandums d’entente, dont le PV de la 4e Commission mixte tuniso-koweïtienne.

Ces accords comprennent la signature de 12 mémorandums d’entente et programmes exécutifs, ainsi qu’un contrat de prêt pour le projet de rénovation et de développement des lignes ferroviaires destinées au transport du phosphate. Cet accord de financement, qui est signé entre la République tunisienne et le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe, Kfaed. En matière de coopération, des accords ont été signés pour la coopération militaire, la coopération dans le domaine des services de l’aviation, et un autre pour le secteur de la météorologie et du climat.

Pour ce qui est des mémorandums d’entente, voici la liste des accords signés :
— un mémorandum d’entente entre l’Académie diplomatique internationale et l’Institut diplomatique «Saoud Al-Nasser Al-Sabah»
— un mémorandum d’entente entre le gouvernement de la République tunisienne et le gouvernement du Koweït pour la coopération technique dans le domaine de l’accréditation et de l’évaluation de la conformité
— un programme exécutif pour l’accord de coopération dans le domaine des activités de normalisation entre le gouvernement tunisien et le gouvernement du Koweït pour les années 2025- 2026-2027
— un programme exécutif pour l’accord de coopération industrielle pour 2025-2027
— un programme exécutif d’un mémorandum d’entente dans le domaine du développement des exportations industrielles pour 2025-2026
— un programme exécutif pour l’accord de coopération touristique pour 2025-2026-2027
— un programme exécutif dans le domaine des sports pour 2024-2025-2026-2027
— un mémorandum d’entente concernant l’échange de la main d’œuvre dans le secteur privé — un mémorandum d’entente dans le secteur des affaires sociales

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Point de vue : De la rentabilité des installations sportives…

Nos stades, nos salles omnisports couvertes et non couvertes, nos piscines et toute cette infrastructure sportive de plus en plus usée et incapable de répondre aux attentes et à la demande des sportifs et des clubs, peuvent-ils encore tenir dans ce modèle économique où tout est à la charge de l’Etat et des collectivités locales? Non, bien sûr, et cela se confirme au fil des années. Ces stades et ces salles souffrent d’un manque terrible d’entretien, d’une direction floue et irrationnelle avec des malversations et une corruption qui les a délabrés et usés. Ce n’est pas le nombre des stades et des salles qui compte, mais plutôt leur solidité, leur entretien, leur capacité à subvenir aux besoins des sportifs amateurs et professionnels. Ce qui compte, c’est aussi leur rentabilité au sens large du terme. Ces investissements publics lourds et amortis sur de longues années sont arrivés à un seuil alarmant de «non-rentabilité». Ils coûtent cher, ils demandent un entretien et une logistique de plus en plus chère et en grande partie importée en devise et, dans la plupart des cas, ils sont délabrés et limite-pratiques. Plein de ces stades et salles ne répondent pas aux normes des instances continentales et internationales, comme l’exemple des stades de Sousse (un énorme dossier de corruption et de mauvaise gouvernance publique), Zouiten (fermé pratiquement toute l’année) et les exemples sont multiples. Les municipalités ne sont plus aptes financièrement et logistiquement à entretenir ces installations qui se dirigent vers l’arrêt. Que faire alors?

Il faut que l’on sache qu’une installation sportive qui ne fait qu’abriter des matches du week-end et qui reste fermée le matin et des jours entiers, c’est un gaspillage monstre de l’argent public. En même temps, une salle de sport pour les entraînements et à la compétition ensemble, c’est aussi une usure reportée. Il faudra étudier plus l’emplacement de ces salles implantées pour qu’elles puissent être près des clubs et du genre des sports ciblés. On doit aussi rentabiliser ces salles ou stades ou piscines en «créant» des événements et des tournois qui permettent d’améliorer le taux d’exploitation sans mettre en danger leur état. Et ceci doit se faire en pleine collaboration avec les clubs, les fédérations (pour les installations dédiées aux sélections), mais aussi avec le secteur privé et ces entrepreneurs qui connaissent le sport et peuvent générer des revenus à partir de l’exploitation intelligente. Un stade comme Radès, qui a coûté des milliards, n’a que 23 ans d’exercice et il paraît usé et manque d’entretien. Pourquoi on le matraque avec ces matches non-stop, alors qu’on n’a pas pensé un jour à l’exploiter pour des galas et des événements qui ramènent beaucoup d’argent? On voit bien que, du moment que les installations sportives arrivent à couvrir des charges d’entretien et d’exploitation, elles permettront de mieux former les sportifs et de décharger l’Etat. Ce sera mieux que de les voir vétustes, ou éparpillées ici et là sans grande utilité. Avec ce fâcheux constat de déséquilibre entre le nombre et l’emplacement de cette infrastructure sportive et la demande énorme et disproportionnée par région et par type de sport.

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Les Clubistes ont leur destin en main : Pourquoi le CA peut y croire ?

A la réception de l’AS Soliman à huis clos ce samedi, le Club Africain vise la passe de deux certes, mais tentera surtout de marquer les esprits, en alliant le résultat à la manière.

Un mercato de qualité et huit journées disputées avec David Bettoni aux manettes ont suffi aux fans clubistes de croire plus que jamais en leur équipe. Avec cette équipe cuvée 2024-2025, le moins que l’on puisse dire donc, c’est que jusqu’à présent, les supporters sont servis avec un CA qui pointe à une unité du leader et qui affiche sa sérénité en préservant son invincibilité. A présent, et on peut le dire sans détour, à la faveur de l’arrivée de Bettoni et aussi de l’intronisation d’Arthur Houched, préparateur physique, sans oublier en amont un exécutif aux petits soins, le CA peut nourrir des ambitions légitimes cette saison, c’est-à-dire aller au bout en participant à la lutte pour le titre jusqu’à la fin de la saison. Cinq victoires et trois parités, jusque-là, les coéquipiers d’Ahmed Khalil n’ont pas chuté, mais ils n’ont pas optimisé non plus. Pas de circonstances atténuantes en l’état donc, même si l’on ne peut omettre de rappeler que, durant quatre à cinq rencontres, le coach a expérimenté, tenté des associations, des coups aussi, comme on dit. Des postes fournis sur les flancs et en défense, avec, outre les tauliers Ben Abda, Ali Youssef, Zaâlouni et Tiny, des volontaires tels que Shili et Ghrissi. Des milieux, pour les uns hyperactifs avec Moataz Zemzemi, Ahmed Khélil, Ghaith Sghaier, Kenneth Semakula et «l’hybride» Ait Malek. Et pour les autres, des promesses qui tardent encore (l’on pense à Kelaleche et Shawkan). Enfin, en attaque, Hamza Khadhraoui et Kinzumbi (qui ne progressent pas en ce moment), Eduwo, Srarfi, Laâbidi, le CA peut s’en remettre à un contingent d’attaque où les solutions de rechange ne manquent pas.

Les armes pour réussir

Parfois spectaculaire et enivrant par moments, mais aussi perfectible, au final  le CA tient la route, même s’il n’occupe actuellement que la seconde place de la Ligue 1. Cependant, s’il est pour le moment trop tôt pour tirer des conclusions définitives, le CA prouve qu’il a les armes, mais aussi la capacité à aller titiller le haut du pavé et ce n’est pas peu. N’oublions pas, en revanche, que l’objectif tracé en début de saison était d’aller le plus loin possible avec un CA à présent qui refuse de s’emballer car la saison s’annonce longue et périlleuse. Rester humble mais se montrer performant et avoir de la régularité. Voilà le maître mot à respecter pour renouer avec la gloire.

Parlons échéances à présent. A la réception de l’AS Soliman à huis clos, ce samedi, le Club Africain vise la passe de deux certes, mais tentera surtout de marquer les esprits, en alliant le résultat à la manière. Faire en sorte aussi que les rentrants en cours de jeu sachent et puissent faire la différence. Faire preuve d’une grande force de caractère et ne jamais oublier ce que chacun sait, soit que les Clubistes n’ont que le championnat à jouer cette saison. Cette saison ou jamais ? Nous  n’irons pas jusque-là mais force est tout de même de constater et de noter que l’effectif clubiste est très équilibré sur le papier, avec, qui plus est, un grand entraîneur sur son banc, dont le jeu et la grinta du groupe portent déjà sa signature. Changements encore dans le onze type ? Bettoni croit en la rotation, même si l’on s’attend à revoir Tiny sur son flanc gauche ainsi que Zaâlouni sur son flanc droit. Ce sera une formation différente de celle qui a battu l’UST.

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Chadi Hammami, premier adjoint de Santos : Le vent du changement

Alexander Santos n’est plus l’unique décideur désormais.

Après le nul par 0 à 0 contre  l’OB à Sfax, le 3 novembre, l’entraîneur Alexander Santos a surpris plus d’un en déclarant qu’il «est difficile de marquer des buts dans un championnat tunisien où les équipes sont hyper défensives». Une semaine plus tard, le 10 novembre, après le 1 à 1 devant l’USM, il est allé encore plus loin en disant «que gagner des matches est une tâche très délicate pour ne pas dire très ardue».

Ces déclarations ont été plus que la goutte qui a fait déborder le vase. Elles ont mis le feu aux poudres. Comment un technicien dont le salaire est aux environs de 120 mille dinars par mois, payés de surcroît rubis sur l’ongle et en devises, peut faire de tels aveux défaitistes et frustrants!  Pour le Bureau directeur qui commençait à en avoir marre de défendre le maigre bilan du technicien portugais, il fallait réagir au plus vite et remettre les pendules à l’heure. Il n’est pas allé jusqu’à la solution extrême que réclament les fans des «Noir et Blanc», à savoir une rupture à l’amiable ou unilatérale du contrat, dont le coût financier serait exorbitant. Il a choisi d’aller par étapes en retirant le chèque en blanc donné à Alexander Santos pour être le premier et le dernier décideur dans un staff technique où la seule voix du directeur sportif, Mohamed Slim Ben Othman, était à peine audible. Ce dernier a également dérapé en affirmant que «si le choix d’Alexander Santos était à refaire, il ferait de nouveau confiance au technicien portugais».

Plus qu’un entraîneur adjoint

La première décision prise a été donc d’imposer un adjoint tunisien proche des joueurs et capable d’assurer la bonne communication avec eux. Il n’y avait pas mieux que leur ex-coéquipier sur le terrain, Chadi Hammami, qui a pris sa retraite à l’intersaison. Son expérience assez longue avec le club de la capitale du Sud, son palmarès assez riche, son vécu immense et son impact sur le groupe plaident largement en faveur d’un tel choix. Chadi Hammami aura désormais son mot à dire dans les choix techniques du coach portugais et cogitera avec lui afin d’opter pour un système de jeu différent et d’en finir avec le manque d’audace et d’efficacité constatés jusqu’ici. Sa prise de fonctions coïncide avec le match de samedi contre une UST qui connaît, elle aussi, une très mauvaise entame de saison. Une rencontre qui sera une belle opportunité au CSS pour renouer avec la victoire et empocher les trois points avec la manière. 

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