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Après la visite de Kaïs Saïed à Henchir Chaal et Enfidha : Les Tunisiens choqués par l’ampleur de la corruption

Rares sont les Tunisiens qui étaient au courant de ces biens de l’Etat sous la mainmise de lobbies et de réseaux tentaculaires d’escrocs. 

En effet, les terres domaniales constituent un sujet qui est relégué aux oubliettes depuis longtemps. D’aucuns ont même oublié que l’Etat possède des biens et ont proposé d’aller mendier auprès de sources étrangères. Un vrai travail de sac… systématique exécuté avec maestria et dans une omerta incroyable.

Et ce n’est pas un hasard ce fait de diluer l’idée que l’Etat possède des biens, parce qu’il constitue en fait une vraie vache à lait pour ceux qui ont fait de la corruption un métier et ont asséché les mamelles de l’Etat et par conséquent une source nourricière pour le peuple tunisien.

En effet, après la visite du Chef de l’Etat aux terres domaniales de Chaâl et d’Enfidha et après le constat désolant de l’état des lieux et de toutes les richesses qui auraient pu faire le bonheur de nos foyers et qui ont été détournés par la corruption, le peuple tunisien est en état de choc ! En état de choc pourquoi ? Pas seulement par l’ampleur de la corruption mais aussi par le fait que cette corruption s’est d’autant plus banalisée qu’elle est devenue comme une seconde nature.

En état de choc parce que les mafias lui ont fait avaler des couleuvres comme quoi il est pauvre, qu’il ne possède pas grand-chose et que s’il veut vivre il n’a qu’à être de mèche avec la grosse machine à vampiriser les biens de l’Etat, une grosse machine dont le ronronnement est devenu habituel chez nous au point que tout le monde en parle tout en sachant que ce phénomène est dans l’impunité totale et que chaque gouvernement en fait son sport et s’en sert à outrance.

Mais c’était sans compter avec la présence d’un Président qui fait fi de tous les codes mafieux et qui donne un coup de pied dans la fourmilière dorée que les politiciens couvent jalousement et que les puissantes familles balisent. Oui le fait est là ! Et les sommes subtilisées sont colossales.

En état de choc, certains Tunisiens le sont également parce qu’ils ont pris conscience à quel point ce pays est riche et que les deux terres domaniales ne sont qu’un exemple infime de ce que la Tunisie possède comme richesses.

En état de choc aussi pour les plus avertis et les plus au courant de «la combine» parce que l’imbroglio est si énorme que personne n’oserait un jour démêler le vrai du faux et s’attaquer à la nébuleuse.

Il y a des genoux qui tremblent aujourd’hui, surtout après les mandats d’arrêt lancés à l’encontre des accusés ! Et ce n’est que le début ! D’aucuns diraient que Kaïs Saïed est un signe qui nous est envoyé par le ciel, d’autres que c’est le Président de la dernière chance ! La dernière chance pour que la Tunisie retrouve son brio, sa souveraineté et sa dignité. C’est véritablement une lutte pour la libération nationale et elle est justement en train de devenir passionnante !

Enfin, la corruption en Tunisie existe, tout cela on le sait ! Mais de là à mettre la main sur les gros barons et à saisir la justice, de là à ne pas baisser les yeux devant toute personne ayant commis l’opprobre quel que soit son rang ! Quel beau choc !

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Tunisie : Le Come-Back de La Presse Magazine, à ne pas manquer

La Presse Magazine a accompagné notre journal pendant de longues années. Un magazine qui a couvert toutes les actualités artistiques de la Tunisie. Aujourd’hui, il est de retour avec des interviews exclusives de vedettes, des rubriques high-tech, automobile et gastronomie…

Le tout dans une version numérique, mais aussi gratuitement en version papier haute en couleur, tous les dimanches ! Attendez sa sortie le 24 novembre !

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Tunisie : Saïed donne son accord pour la création d’un hôpital de campagne à Bir Ali Ben Khalifa

Le président de la République, Kaïs Saïed, a accueilli cet après-midi, mercredi 13 novembre 2024, au Palais de Carthage, Khaled Sehili, ministre de la Défense nationale.

Le président de la République a salué les efforts déployés par les forces armées, non seulement pour défendre la patrie, mais aussi pour soutenir les efforts de l’État dans tous les domaines.

Parmi les sujets abordés lors de cette rencontre, la décision de transférer certaines sections de l’hôpital Hédi Chaker vers un pavillon de l’hôpital militaire de Sfax, afin de permettre la mise en œuvre des réparations nécessaires dans l’hôpital mentionné.

Le président de la République a également donné son accord pour la création d’un hôpital de campagne, en coordination avec le ministère de la Santé, dans la région de Bir Ali Ben Khalifa, jusqu’à la réhabilitation de l’hôpital local.

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Tunisie – Kaïs Saïed : Un développement solide ne sera possible qu’après avoir assaini le pays et récupéré ses richesses

Le président de la République, Kaïs Saïed, a souligné ce mercredi 13 novembre 2024, lors d’une rencontre avec le Chef du gouvernement, Kamel Madouri, au palais de Carthage, l’importance d’adopter des solutions radicales et novatrices pour répondre aux attentes des Tunisiens.

Le chef de l’État a mis en avant l’impératif de renforcer le rôle social de l’État, en adoptant de nouvelles approches et de nouveaux concepts, ainsi que des solutions radicales qui rompent avec le passé et répondent aux attentes du peuple tunisien.

Parmi les points soulignés par le président de la République, figure la nécessité d’accélérer l’importation de plusieurs bus et rames de métro afin d’atténuer les souffrances quotidiennes des citoyens, et ce, jusqu’à la construction d’infrastructures de transport public à l’instar d’autres secteurs publics tels que la santé, l’éducation, etc.

Le président a également insisté sur l’importance de poursuivre la lutte contre la corruption et les corrupteurs qui se sont infiltrés dans de nombreux rouages de l’État, soulignant que la phase de construction et de développement ne pourra être solide et durable qu’après avoir assaini le pays et récupéré toutes les richesses spoliées par les corrupteurs et leurs complices au cours des dernières décennies.

Le président a également mis en avant la nécessité d’accélérer le lancement de plusieurs grands projets et de surmonter les obstacles administratifs artificiels. Il a ajouté qu’il est inacceptable qu’un citoyen ou un groupe de citoyens présente un projet et soit ensuite tenu de soumettre une série de documents, et lorsqu’ils sont fournis, on leur demande de les soumettre à nouveau sous de faux prétextes. Cette bureaucratie odieuse doit prendre fin, et il est impératif de simplifier les procédures pour encourager la création de projets, en particulier pour la jeunesse.

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Tunisie – Entretien avec Malek LAKHOUA, Fondateur du label JAZZ’IT : «Nous proposons du nouveau, du frais, de l’inattendu »

Médecin de formation, musicien jazz autodidacte, il a créé son label pour encore plus de liberté… Malek Lakhoua est un être hors normes…

Avec ses hybridations esthétiques de plus en plus abouties, Malek Lakhoua, figure majeure du jazz en Tunisie, fait souffler un vent nouveau sur ce genre musical. À travers son label JAZZ’IT, fondé pour dynamiser, structurer et promouvoir la scène jazz tunisienne, il collabore avec de grands maîtres du genre à l’échelle internationale.

Actuellement, en tant que JAZZ’IT, il est producteur du projet du pianiste californien tombé amoureux de la musique tunisienne, Kyle Schafer. C’est en compagnie de Andreas Waelti à la basse et le saxophoniste italien Pietro Vaiana qu’il entame une tournée exclusive «Tunisian Vibes Tour» pour l’enregistrement du volume 2 de l’album «Tunisian Vibes» qui a eu un très bel accueil par le public tunisien.

Après un premier concert en Tunisie, le 9 novembre au Cinémadart Carthage à Tunis, le quartet s’apprêtera à s’envoler vers Paris et Bruxelles où les sons du patrimoine tunisien, revisités avec des arrangements uniques et une touche internationale, feront le bonheur des auditeurs. Nous avons voulu en savoir davantage sur l’artiste derrière leabel JAZZ’IT qui fait dialoguer les musiques de façon si féconde.

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Exportation de l’huile d’olive tunisienne : S’envoler vers de nouveaux horizons

Selon le ministère de l’Agriculture, la production d’huile d’olive devra atteindre 340.000 tonnes pour la saison 2024-2025, soit une hausse de 55%. Néanmoins, la chute des prix de ce produit stratégique inquiète aussi bien les agriculteurs que les consommateurs. Pourtant, il suffit d’une bonne stratégie de commercialisation mondiale pour préserver ce secteur, ô combien vital pour l’économie nationale, étant un excellent pourvoyeur de devises.

La production d’huile d’olive devra atteindre 340.000 t pour la saison 2024-2025, soit une hausse de 55%, selon le ministère de l’Agriculture. Les gouvernorats de Sidi Bouzid et de Kairouan gardent la part du lion pour ce qui est de la production nationale avec 31 % de la production globale.

Les régions du sud sont quant à elles classées au deuxième rang, avec 25 % suivies des régions du Sahel avec environ 24 %.

Mais la commercialisation de ce produit agricole stratégique pour l’économie nationale fait toujours polémique, du fait de la chute des prix par rapport à l’année dernière (de 25 à 15 dinars pour le litre).

 

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Tunisie – Aéroport de Gafsa-Ksar : De nouvelles ailes pour s’envoler

Niché au cœur d’une région riche en histoire et en paysages époustouflants, l’aéroport Gafsa-Ksar a longtemps été un acteur secondaire du transport aérien tunisien.

Si quelques vols intérieurs et des déplacements occasionnels de pèlerins ou d’équipes sportives ont marqué son histoire, l’aéroport peine à s’imposer comme une véritable porte d’entrée vers le sud tunisien.

Une desserte limitée

Depuis sa mise en exploitation en 1989, cet aéroport se trouve au centre d’une vive polémique qui alimente les cercles de discussion sur fond d’interrogations, pour qui le temps a donné raison, sans pour autant trouver de réponses. Le pourquoi de cet édifice, comment le rentabiliser et quels sont les modes d’exploitation ?

 

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Eliminatoires CAN 2025—5e journée—demain après-midi Madagascar-Tunisie : Tenus de réagir…

Face aux Barea de Madagascar, les Tunisiens doivent, tout en étant solides défensivement, offrir un jeu ambitieux et offensif pour obtenir la victoire de la qualification.

Un stade neutre, une pelouse en bon état et un adversaire qui n’a pour ambition que de signer sa première victoire dans ces éliminatoires de la CAN, ce sont des conditions idéales pour les Aigles de
Carthage afin de jouer pour gagner et rentrer avec la qualification pour la 35e édition de la Coupe d’Afrique des nations.
Ce résultat réussi, on aura ainsi comme seul enjeu pour le match du 18 novembre à Radès que de chercher à terminer premiers du Groupe A.

C’est le leitmotiv principal que doit avoir le sélectionneur national, Kaïs Yaâkoubi, dans son discours d’avant-match dans les vestiaires, avant le coup d’envoi et à la mi-temps.

Pour une équipe de Tunisie qui n’a pas réalisé des merveilles lors des quatre premiers matches, qui s’est même fait piéger face aux Comores sans pouvoir se faire pardonner au match retour, l’occasion est propice pour offrir une meilleure qualité de jeu et de réagir…

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Tunisie – Djerba : l’un des 25 meilleurs lieux à visiter en 2025 d’après Condé Nast Traveler

En 2025, Djerba occupe une place de choix dans le prestigieux classement des 25 meilleures destinations mondiales de Condé Nast Traveler.

L’île tunisienne figure parmi les destinations les plus prisées, soulignant ainsi son attrait unique et croissant auprès des voyageurs du monde entier. Ce classement, qui fait autorité dans l’univers du tourisme, met en avant les destinations qui incarnent l’innovation, la beauté naturelle et la richesse culturelle. Djerba, avec son ambiance décontractée, mais vibrante, s’impose comme l’une des destinations les plus exceptionnelles à découvrir cette année.

En effet, l’île est à l’honneur avec l’organisation du tout premier festival « World Capital of Island Cuisine », prévu pour 2025, qui célébrera les cuisines des îles du monde entier. Cette initiative met en lumière non seulement la gastronomie locale, mais aussi l’héritage culinaire de Djerba, berceau d’une huile d’olive de renommée mondiale. Les visiteurs pourront explorer les anciens moulins à huile, participer à des ateliers culinaires dirigés par des chefs locaux et savourer des plats créatifs qui réinterprètent les saveurs traditionnelles.

Mais Djerba n’est pas seulement une destination culinaire. Son patrimoine historique et culturel est tout aussi impressionnant, avec la présence de la synagogue de la Ghriba, à la fois lieu de culte et lieu saint, ainsi que des mosquées et églises qui témoignent de la coexistence harmonieuse des cultures. L’île offre également des plages idylliques, des paysages pittoresques avec ses palmiers et ses eaux turquoise, où les visiteurs peuvent se détendre ou pratiquer des activités nautiques.

Il est à noter que le classement de Condé Nast Traveler met en lumière la montée en puissance de destinations inattendues, mais aussi d’autres lieux qui méritent tout autant l’attention des voyageurs en 2025.

Parmi eux, on retrouve l’Alaska, dont les 100 ans de la course Iditarod et ses paysages époustouflants attireront les amateurs de nature sauvage. De même, le Vietnam, notamment Ho Chi Minh-Ville, connaît une renaissance avec ses innovations culturelles et culinaires. La Grande Barrière de Corail, en Australie, bénéficie aussi d’une attention renouvelée grâce à ses efforts de conservation et à des expériences immersives à la fois sur l’eau et sur terre…

Ces destinations, aux profils variés, témoignent de l’évolution du tourisme, qui cherche à allier aventure, respect de l’environnement et immersion culturelle.

Pourtant, parmi ces destinations de rêve, Djerba se distingue par son atmosphère intemporelle et son mélange unique de modernité et de traditions. Le lancement de nouveaux hôtels et d’expériences touristiques, comme l’ouverture du Marriott Djerba, An All-Inclusive Resort, ainsi que la rénovation du Dar Dhiafa, qui célèbre ses 25 ans d’existence, confirment la popularité croissante de l’île. De plus, la politique récente de la Tunisie de permettre l’entrée sans visa pour plusieurs nationalités contribue à rendre l’île encore plus accessible.

Djerba incarne donc l’essence du voyage en 2025 : une destination qui marie histoire et modernité, culture et nature, avec une hospitalité sans pareil. Elle est l’endroit rêvé pour ceux qui souhaitent s’évader du quotidien tout en découvrant un lieu riche de sens et de beauté.

Condé Nast Traveler, reconnu mondialement pour son expertise en matière de voyages, publie ce classement avec l’objectif d’offrir aux voyageurs des conseils éclairés, basés sur des recherches approfondies et des recommandations fiables.

Grâce à sa réputation bien établie dans l’industrie du tourisme, le site inspire chaque année des millions de lecteurs à découvrir des lieux inédits et à vivre des expériences authentiques, en mettant toujours l’accent sur la qualité et l’originalité des destinations.

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Tunisie – Station louage de Médenine : Transfert provisoire des activités après un effondrement de mur

Un incident majeur a eu lieu hier, mardi, à la station de transport terrestre « louage » de Médenine, où un mur entourant le site s’est effondré, causant des dégâts matériels importants, mais heureusement sans faire de victimes.

Suite à cet événement, une enquête de sécurité et judiciaire a été ouverte pour examiner les circonstances de l’accident et entendre les parties impliquées, selon les déclarations de Houssin Dhiab, directeur administratif et financier de la société responsable de la gestion de la station.

Cet incident a conduit à une série de mesures immédiates pour garantir la continuité des services et la sécurité des usagers. En accord avec l’Union régionale de l’industrie et du commerce, il a été décidé de fermer l’ancien site de la station, où l’accident a eu lieu. Tous les services de transport interne ont été transférés vers le site de la station Médenine-Tataouine, en attendant une évaluation approfondie par les autorités régionales.

Le gouvernorat de Médenine doit désormais prendre une décision sur l’avenir de l’ancienne station et examiner plusieurs propositions pour de nouveaux espaces sûrs, destinés à accueillir les services de transport « louage ». Cette relocalisation provisoire vise à garantir le bon fonctionnement du réseau de transport tout en assurant la sécurité des passagers et des conducteurs.

Il est à rappeler que l’incident a causé des dommages matériels importants, affectant particulièrement sept voitures de « louage », mais aucun blessé n’a été rapporté. Les autorités locales et la société de gestion de la station s’engagent à résoudre rapidement la situation en prenant les mesures nécessaires pour éviter de futurs incidents et pour assurer une reprise rapide des services dans des conditions optimales.

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Tunisie : Le gouverneur de Kasserine ordonne la fermeture temporaire de l’usine de briques

Lors de sa visite à l’usine de briques située dans la région de Kasserine, le gouverneur, Zied Trabelsi, a constaté de graves irrégularités, des dégradations importantes et des dégâts considérables. En réponse à ces constatations, il a immédiatement chargé un huissier de justice, accompagné du représentant légal de la région, d’effectuer une inspection et de sceller les portes de l’administration avant toute reprise de l’activité.

Cette décision vise à éviter toute altération des dossiers en attendant l’intervention des autorités compétentes pour une inspection et une surveillance approfondies. Le gouverneur a également souligné qu’il travaillait sur des solutions pour rétablir l’activité de l’usine dans les plus brefs délais.
Dans un souci de transparence et de rigueur, Zied Trabelsi a également affirmé son engagement à renforcer les contrôles et à garantir la responsabilité. Il a ordonné que le dossier soit transmis en urgence aux services de la présidence de la République afin d’assurer une prise en charge rapide et appropriée de la situation.

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Tunisie – Démantèlement d’un réseau de trafic de drogues à Thala : 43 briques de cannabis saisies

Les unités de la garde nationale de Thala, dans le gouvernorat de Kasserine, ont réussi à démanteler un réseau de trafic de drogue actif dans la région. Le 9 novembre, suite à des investigations menées après avoir reçu des informations sur des individus suspectés de diffuser des drogues au sein des jeunes, les forces de l’ordre ont interpellé deux personnes impliquées dans le réseau.

Lors de cette opération, 43 briques de cannabis, pesant au total plus de 4 kg, ont été saisies. En concertation avec le procureur de la République, des mesures légales ont été prises à l’encontre des suspects.

La direction générale de la garde nationale a appelé la population à participer activement à la lutte contre le trafic de drogues en signalant toute activité suspecte via le numéro de téléphone dédié : 71860135, afin de contribuer à la sécurité publique et à la protection des jeunes générations.

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Tunisie – Ben Arous : Saisie de produits non conformes et lutte renforcée contre la fraude

Dans le cadre de son programme de contrôle économique quotidien, une opération conjointe menée par des agents de la direction régionale du commerce de Ben Arous, des forces de sécurité, de la douane et de l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (Onssa) a permis la saisie de plusieurs produits alimentaires non conformes et l’émission de contraventions économiques dans la région.

L’opération a conduit à la découverte, dans un entrepôt d’une société commerciale locale, de marchandises d’origine inconnue. Parmi ces produits saisis, figuraient 38 boîtes de bananes, 120 kg de fruits secs, 100 kg de riz et près de 120 kg de semoule, tous jugés impropres à la consommation. Ces produits ont été immédiatement saisis, et des infractions ont été relevées concernant l’absence de conformité aux normes, le non-respect des règles de soutien, ainsi que la détention de produits de contrebande sans preuve de leur origine.

Dans le même temps, une autre action a été menée sur le marché hebdomadaire de Boumhel, supervisée par le gouverneur de Ben Arous, Wissam El-Mraïdi. Cette opération a ciblé les secteurs des fruits et légumes, entraînant la rédaction de 19 infractions. Les infractions incluaient des augmentations de prix non autorisées, l’absence de reçus d’achat et la non-affichage des prix, dans un souci de maintenir la stabilité des prix et de protéger le pouvoir d’achat des citoyens.

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Tunisie – Inspection surprise à Kantaoui : Des manquements dévoilés, des sanctions annoncées

Lors d’une visite inopinée mercredi après-midi, le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a mis en lumière des dysfonctionnements majeurs au sein de la station touristique de Kantaoui, à Sousse.

Suite à son inspection, il a annoncé l’ouverture d’une enquête visant à identifier les responsables de ces manquements et à corriger les pratiques préjudiciables à l’image du tourisme tunisien.

Parmi les mesures immédiates décidées, le ministère s’engage à faciliter la réouverture de certains établissements fermés et à remettre en fonctionnement les infrastructures actuellement suspendues. De plus, des actions sont en cours pour régulariser la situation sociale de nombreux agents travaillant dans la station touristique. « Le dossier social des agents reste une priorité, suivie de près par la présidence du gouvernement et notre ministère », a-t-il affirmé.

Concernant les projets de développement, le ministre a indiqué que son département s’emploie activement à lever les blocages administratifs ayant retardé certains projets dans la région, notamment celui de la nouvelle station touristique de Hergla. Les investisseurs bénéficieront d’un soutien renforcé pour leurs démarches.

Tekaya a également mis en garde contre les pratiques illégales, notamment les locations abusives et la spéculation anarchique, qui nuisent à l’expérience des touristes. Il a rappelé que seule la société hôtelière et touristique est habilitée à gérer les locaux destinés à la location.

Il est à noter que la visite de Sofiane Tekaya a permis de constater les effets négatifs de ces abus et d’écouter les préoccupations des touristes, des professionnels et des agents, afin de restaurer l’image et la qualité des services touristiques à Kantaoui.

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Visite du Président Saïed à Henchir Enfidha – on en parle encore : La lutte contre la corruption n’est pas une campagne, c’est une affaire de tous les jours 

Encore une fois, le Président de la République démontre que la lutte contre la corruption fait partie de sa gestion quotidienne des affaires de l’Etat. Les temps de traitement de ce dossier par à-coups et selon le principe des “campagnes” sont révolus, a indiqué en substance le Chef de l’Etat lors de sa visite dimanche à Henchir Enfidha, à l’occasion de la fête de l’Arbre.

Il s’agit désormais de porter un intérêt de tous les jours à ces dossiers afin de les dépoussiérer, une fois pour toutes, dans le sens où ce genre de terres agricoles appartenant à l’Office des terres domaniales (OTD) font l’objet d’une mise en ruine systématique après qu’une partie est fournie à des lobbies qui les exploitent pour s’enrichir encore plus, alors que d’autres citoyens sont exploités sur ces terres à des conditions inhumaines.

Photos et vidéos à l’appui, les Tunisiennes et les Tunisiens ont été tristement surpris de découvrir, lors de cette visite d’inspection, des situations surréalistes où l’on voit des locaux, des dépôts et du matériel négligés qui ne servent plus à rien mais auxquels on désigne un gardien, payé dérisoirement, pour s’occuper de leur conservation, sans contrat et sans la moindre couverture sociale.

En outre, au cours de cette visite, le Président Kaïs Saïed a fait un tour à travers l’ensemble de ce complexe foncier et agricole qui était jadis plein de vie, de mouvements et d’activités lucratives et positives pour l’économie nationale grâce à ses productions variées dont d’immenses superficies servant de pâturages dédiés à la culture fourragère, les légumes, les arbres fruitiers, les oliviers par dizaines de milliers, sans oublier l’élevage de volailles, de bovins et d’ovins, ainsi qu’une station de conditionnement des produits destinés à l’exportation.

Or, de tout cela rien n’existe plus suite aux destructions et au vandalisme systématique et au pillage qui ont touché Henchir Enfidha et ses infrastructures, tombées en ruine. C’est donc face à ce constat alarmant et à l’ampleur des dégâts que le Président de la République a décidé l’ouverture d’une enquête judiciaire afin d’identifier et de traduire en justice les auteurs desdites pratiques illégales consistant en des détournements de fonds publics et en l’exploitation des travailleurs.

Par ailleurs, muni des documents officiels concernant ledit complexe à Henchir Enfidha, le Chef de l’Etat a passé en revue l’historique de ce domaine du temps où il appartenait au ministre Khaznadar de la dynastie husseinite jusqu’à nos jours en passant par sa vente à une société du temps du colonialisme français.

En effet, passant sous l’autorité de l’Etat tunisien après l’Évacuation agricole, ce vaste domaine a fait l’objet de multiples manipulations afin qu’il serve à l’enrichissement illicite de certains lobbies sous le couvert de textes de loi désuets au profit de certains noms connus pour leur corruption, alors que plusieurs personnes sont tombées en martyrs, citées dans une ambiance de recueillement par le Président de la République qui a insisté pour leur rendre hommage pour leur dévouement et leur combat en vue de la réalisation de la libération de ces terres.

Et tout en promettant de rétablir les droits concernant ces terres, le Chef de l’Etat a assuré que toute personne impliquée dans ces manipulations corruptives sera poursuivie et jugée selon la loi, tout en affirmant que chaque pouce de terre pris illégalement doit être restitué à la communauté nationale, alors que ces terres pourraient très bien être exploitées dans le cadre des entreprises communautaires.

Le Président Kaïs Saïed prouve ainsi que la lutte contre la corruption sera menée sans relâche, tout en étant placée dans le cadre de son projet de réforme destinée à l’assainissement du pays de tous les maux, dans l’objectif de le remettre sur les rails du développement durable et intégral bénéficiant à toutes les catégories sociales, notamment celles, jadis, marginalisées.

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Crise au sein de l’UGTT : Un comité des sages en perspective

Du côté de la place Mohamed-Ali, aussi bien chez les syndicalistes «dissidents» que chez certains membres du Bureau exécutif actuel, une idée est en train de germer : un comité des sages pour l’organisation d’un congrès extraordinaire

Ceux qui ont plus de 50 ans doivent se rappeler qu’à l’époque bourguibienne quand l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt) se trouvait  en conflit avec le gouvernement, on faisait appel du côté de la place Mohamed-Ali et aussi du côté de la Kasbah, voire du côté du Palais de Carthage, aux anciens dirigeants syndicalistes dans le but de trouver une solution consensuelle aux crises qui ont jalonné les rapports gouvernement-Ugtt.

Et l’intervention des anciens syndicalistes, considérés comme les «sages» du mouvement syndical tunisien, la plus importante ou symbolique est celle de la commission nationale de conciliation créée fin 1979 et présidée par Noureddine Hached, fils du grand leader syndicaliste Farhat Hached avec pour mission de résoudre la crise du 26 janvier 1978 ayant opposé le gouvernement de l’époque à l’Ugtt dirigée par feu Habib Achour.

La commission nationale de réconciliation qui comprenait l’un des illustres fondateurs de l’Ugtt, feu Habib Tliba, a réussi sa mission en supervisant le congrès extraordinaire de l’Ugtt tenu à Gafsa, en janvier 1981.

Ce congrès, faut-il le rappeler, (y compris à plusieurs jeunes syndicalistes qui donnent l’impression d’ignorer que les désaccords internes entre syndicalistes ne peuvent être résolus qu’à la condition de voir «les sages» rectifier le tir) a été couronné par l’élection d’un nouveau Bureau exécutif présidé par Taïeb Baccouche et ayant comme membres (SG adjoints) plusieurs parmi les têtes qui faisaient partie du Bureau exécutif le 26 janvier 1978.

Aujourd’hui, il paraît que les syndicalistes s’apprêtent à vivre une nouvelle expérience où les «sages» des années 2000 auront leur mot à dire dans le but de surmonter la crise qui oppose, cette fois, les membres du Bureau exécutif présidé par Noureddine Taboubi à des syndicalistes dits «dissidents» qui dénoncent toujours les décisions prises lors du congrès non électif consistant en l’annulation de l’article 20 du règlement intérieur de la centrale syndicale, lequel article interdisait à tout membre du Bureau exécutif (y compris le S.général) de cumuler trois mandats (soit 15 ans de présence au sein du BE).

Dans les milieux syndicaux, l’idée de créer un comité des sages est à l’ordre du jour, aussi bien du côté des syndicalistes dissidents que de celui de certains membres du Bureau exécutif actuel qui vont jusqu’à proposer une démission collective des membres du Bureau exécutif (présidé par Noureddine Taboubi qui n’a pas exprimé jusqu’ici de position bien qu’il ait déjà présenté ses excuses pour la dérive relative à l’amendement du fameux article 20) et l’organisation d’un congrès extraordinaire.

Ce congrès extraordinaire contre l’organisation duquel les dissidents sonnent la charge est censé réparer la dérive et revenir sur l’annulation de l’article 20 du règlement intérieur de l’organisation. Ce qui veut dire le plus clairement du monde: Noureddine Taboubi, Sami Tahri et Samir Cheffi n’auront plus droit de se porter candidats à un poste au prochain Bureau exécutif de l’Ugtt au cas où le tant attendu congrès extraordinaire serait organisé en 2025 comme le suggèrent plusieurs parmi les membres du Conseil national tenu à Hammamet.

Et comme les choses commencent à prendre forme et que Noureddine Taboubi et ses principaux lieutenants semblent vivre leurs derniers mois ou même leurs dernières semaines à la tête de l’Ugtt, on est passé à la suggestion des noms des syndicalistes qui composeront le futur comité des sages. Ainsi, l’on avance trois noms qui pourraient avoir l’aval tant des «dissidents»que des «légalistes». Il s’agit du grand Houcine Abbassi qui présidera le comité en question et qui sera secondé par Mouldi Jendoubi et Abdessalem Jerad.

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Ecomondo 2024 en Italie : Les technologies vertes au secours de l’environnement

De notre envoyé spécial à Rimini, Hamma HANACHI

La 27e édition d’Ecomondo, principal Salon européen de l’économie verte organisé par Italian Exhibition Group, est partie sur les chapeaux de roues. Branle-bas de combat au quartier de la Foire, des paquets de professionnels, de décideurs publics et privés y assistent. Les visiteurs tiennent la file pour accéder aux entrées de la plus grande foire européenne de l’écologie.

Ce rendez-vous incontournable de l’environnement et de l’économie verte donne des signes d’un succès certain. A la lumière des chiffres présentés, tout doute sur sa réussite est écarté. Jugez-en : des délégations de plus de 100 pays et 72 organisations, institutions et associations sectorielles du monde entier y participent.

Les élèves face à leur environnement

Ce principal salon des technologies vertes rassemble 650 acheteurs d’Afrique, d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Amérique latine.  Ainsi, le salon confirme son rôle de hub international de première importance pour l’économie verte et agit comme un véritable catalyseur communautaire à travers une série de rendez-vous internationaux.

Naturellement, tout le gratin politique national et régional était présent à la cérémonie d’ouverture. Gilberto Pichetto Fratin, ministre italien de l’Environnement et la Sécurité énergétique, déclare : «Ecomondo offre un avantage certain à l’économie nationale». Fabrizio Lobasso, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, se félicite, «Nous sommes fiers de la valeur que l’Italie apporte au monde avec ce que représente Ecomondo, comme plateforme de dialogue pour de nouvelles opportunités». Prenant sérieusement en compte le rôle et la responsabilité des futures générations dans la préservation du climat, les responsables de la Foire ont ouvert les portes aux élèves qui se sont «éclatés» en groupes dans les stands, découvrant les arcanes, les secrets et les enjeux relatifs à l’environnement. Les responsables présents et des exposants expliquent patiemment le fonctionnement des machines de recyclage des déchets industriels, le cycle de l’eau et l’économie bleue ou encore la bio énergie et l’agriculture, le procédé de détoxication des eaux usées ; on les éclaire sur le début et la fin de vie des déchets ou encore le recyclage du plastique, des polymères et les déchets des activités agricoles, etc,.

Croissance verte en Afrique

L’édition 2024 a accordé également une attention particulière au continent africain, conformément au plan Mattei du gouvernement italien et à l’événement African Green Growth (4e édition), organisé par Ecomondo, en collaboration avec le ministère de l’Environnement et de la Sécurité énergétique et la structure de mission pour la mise en œuvre du plan Mattei. Huit délégations africaines et 104 participants  d’Algérie, d’Egypte, de Tunisie, du Maroc, de Côte d’Ivoire, du Botswana, du Sénégal, d’Afrique du Sud et du Kenya participent à la foire.

La collaboration avec la Fondation E4Impact, qui opère dans 20 pays africains (présidée par Letizia Moratti) et réalise des programmes de formation MBA, d’accélération, d’incubation et de soutien à l’entrepreneuriat local, semble également importante. La 4e édition de la «Semaine de réseautage d’affaires en Italie» d’E4Impact (Milan, 4-8 novembre 2024) s’est concentrée sur l’économie circulaire et a intégré une visite à la Foire.

…Et un stand tunisien pour 2025

Au dernier jour d’Ecomondo 2024, une rencontre dédiée à l’Afrique a réuni des responsables d’une vingtaine d’entreprises et d’organismes, dont la Fédération tunisienne du textile de l’habillement, l’Agence nationale de gestion des déchets, le Pôle technologique de Borj Cédria, de l’Utica, le Citet. Au terme de cette rencontre, un accord a été conclu entre la Chambre syndicale nationale des fabricants transformateurs de plastique de l’Utica et la direction générale du Salon Ecomondo. Cet accord stipule la participation des industriels tunisiens du plastique avec l’exposition de leurs produits à la prochaine session d’Ecomondo 2025.   

Alors que la COP 29 sur le climat s’est ouverte (lundi 11 novembre) sous un nuage d’inquiétudes à Bakou en  Azerbaïdjan, vu qu’elle est censée  se concentrer en priorité sur la question de la finance climatique pour parvenir au déblocage d’un budget conséquent nécessaire aux pays en développement, afin d’affronter la crise climatique, Ecomondo a affiché une formidable réussite et un succès indéniable.

A la lueur des témoignages recueillis auprès des responsables, l’édition 2024 a tenu ses promesses sur tous les plans. Une fois de plus, cette manifestation écologique montre qu’elle est réellement et définitivement engagée dans ses politiques de lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de l’environnement.

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Artisanat – Journées promotionnelles à Tunis : A chaque région son parfum d’antan !

Dans la foulée des rendez-vous professionnels dont profitent artisanes et artisans, des journées promotionnelles du secteur sont aussi là pour les aider à mieux s’exposer. Et revoilà une nouvelle édition, dédiée à Gafsa et Médenine, qui se déroule actuellement à Tunis.

Quelque  17 artisans et artisanes, œuvrant en matière de tissage artisanal, mergoum, tapisserie murale, poterie traditionnelle, orfèvrerie et d’autres petits métiers ancestraux, sont en train de s’exposer, à la Galerie de l’information à Tunis.

Le volet commercialisation, un souci

Cette semaine, du 11 au 16, c’est au tour des deux gouvernorats de Gafsa et de Médenine auxquels est dédié cet espace, où des produits faits main, des articles et des objets d’art qui allient authenticité et modernité. L’artisanat tunisien étant, alors, revisité, recherché et réinventé, afin de répondre à tous les besoins et les goûts. En fait, leur exposition puise leur essence dans un programme régional des journées promotionnelles, régulièrement organisées à l’intention des artisans issus de toutes les régions du pays. Des artisans fidèles à leur passé, hantés par le souci de se concilier avec leur présent sans cesse évolutif. Pour eux, une telle opportunité, à chaque fois renouvelée, constitue une plaque tournante d’expositions-ventes qui pourrait, certes, leur ouvrir de nouveaux horizons, aux fins de conquérir des marchés prometteurs.

D’autant plus qu’il s’agit, là, d’une aubaine commerciale et économique qui leur apporte des gains et leur permet  de se faire connaître auprès de clients effectifs et potentiels. Cela dit, elle ne manque pas d’étoffer leurs carnets d’affaires et élargir, de la sorte, leur capacité de production et de productivité. Le volet commercialisation étant toujours leur bête noire.

Les sociétés communautaires de la partie

Et pour cause. L’Office national de l’artisanat (ONA) semble faire de son mieux pour aider ces artisans à produire, créer, innover et vendre leurs produits sur le marché local. Ceci passe par leur participation dans des salons et foires à l’intérieur et à l’extérieur du pays. La présence de la société communautaire locale, basée dans la délégation Om El Khir à Gafsa, à ces journées promotionnelles, relève de l’intérêt particulier que l’on accorde à ce genre de sociétés dont le nombre va crescendo, en si peu de temps. Aussi, cela traduit-il bel et bien une volonté présidentielle visant à mieux exploiter les ressources naturelles locales, à même de répartir équitablement les fruits de la croissance. Le but étant de promouvoir le développement régional et générer des revenus et de nouveaux postes d’emploi décent.

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Vie associative | La musique, pour plus d’harmonie (III)

Implantés progressivement, depuis 2017, dans l’ensemble des établissements d’enseignement secondaire de tout le pays, à l’initiative de l’association Tunisia88, 590 clubs de musique suivent un cycle annuel d’activités devant permettre à leurs membres d’exprimer pleinement leur potentiel en matière de créativité artistique, mais aussi de développer en eux la culture du respect des différences et le sens de la citoyenneté. Le site de l’association précise comme suit le fonctionnement de ces clubs : « Chaque club Tunisia88 est guidé par un(e) élève élu(e) par les membres du club, et un mentor qui, généralement, travaille comme professeur dans le même lycée, mais qui n’est pas forcément un professeur de musique. Les clubs Tunisia88 organisent des réunions hebdomadaires, planifient des événements musicaux dans leurs communautés et participent à des concours de composition musicale. 400 membres de Tunisia88 participent à notre programme national de chœur qui forme un réseau de 6 chœurs polyphoniques régionaux et 5 chœurs et orchestres arabes régionaux». 

Au bout de 7 ans d’activité, le programme de Tunisia88 a touché 33.800 élèves. Le site précise : « Actuellement, 3.000 élèves participent au programme et 4000 ont obtenu leur diplôme. Ensemble, ces 7000 étudiants, avec leurs 444 chansons originales, ont organisé plus de 800 événements dans tout le pays, pour plus de 100.000 spectateurs». Dans le même laps de temps, 78 formations ont été conduites en matière de leadership et de créativité et 623 instruments de musique ont été distribués.

Ça rend les rêves les plus fous possibles !

Pour mener à bon port un tel programme qui requiert la mobilisation de ressources matérielles et morales conséquentes, Tunsia88 a développé des partenariats avec divers intervenants agissant en Tunisie ou en collaboration avec elle, notamment l’ONG tunisienne Action et Développement Solidaire, le ministère tunisien de l’Education et l’Institut de la Banque européenne d’investissement. En outre, Tunisia88 est soutenue par de nombreux partenariats, notamment avec le ministère allemand des Affaires étrangères, le département d’État américain, l’ambassade du Canada, Enda Inter-arabe, la Fondation Tunisie pour le développement, la Cité de la culture et bien d’autres partenaires. Pour conclure cette rencontre avec l’un des clubs les plus créatifs et les plus actifs agissant en Tunisie dans le champ de la jeunesse, voici les déclarations de deux jeunes filles bénéficiaires de ce programme : la première dit : «Je me sens privilégiée de faire partie de ce programme et d’avoir rencontré l’orchestre. Je n’aurais jamais imaginé rencontrer des musiciens aussi talentueux venant d’Asie en Tunisie. C’était historique! ». Et la seconde : « Les expériences que j’ai vécues avec Tunisia88 m’ont rendue plus confiante et optimiste. Quand je parle du programme, c’est comme si je parlais de magie… Ça rend les rêves les plus fous possibles! Tunisia88 pourrait finir un jour mais ce que le projet a laissé dans nos âmes ne mourra jamais».

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