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Météo : Temps partiellement nuageux sur l’ensemble du pays

 

Le temps sera, samedi, partiellement nuageux sur l’ensemble du pays et les nuages seront progressivement denses l’après-midi sur les régions Ouest du nord et du centre, avec quelques pluies. Ces précipitations seront provisoirement orageuses puis elles concerneront localement les régions Est du nord et certaines régions du Sud pendant la nuit.

Le vent soufflera de secteur Sud au Nord et au Centre et de secteur Est au Sud, relativement fort d’une vitesse entre 30 et 45 km/h près des côtes Nord et faible à modéré entre 15 et 25 km/h sur le reste des régions, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM).

La mer sera peu agitée à agitée au Nord et calme à peu agitée aux côtes Est.

Les températures maximales seront comprises généralement entre 26 et 31 °C et seront aux alentours de 23 °C sur les hauteurs Ouest, atteignant 34 °C à l’extrême Sud, selon la même source.

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Célébration de la Journée mondiale du nettoyage : Une heure pour un environnement plus sain en Tunisie

 

Le ministère de l’Environnement a appelé, vendredi, les citoyens à consacrer une heure, samedi, 21 septembre 2024, pour contribuer au nettoyage des environs de leurs domiciles et lieux de travail et de leurs villes.

Cet appel intervient dans le cadre de la célébration de la « Journée mondiale du nettoyage » qui coïncide avec le 20 septembre de chaque année et s’inscrit dans le cadre des programmes du ministère visant à améliorer la qualité de vie.

Une intervention sera également menée en coordination avec la municipalité de Tunis pour enlever les déchets de démolition et de construction sur le Boulevard du 9 avril dans la capitale Tunis.

Le 8 décembre 2023, l’Assemblée générale des Nations Unies, lors de sa 78e session, a adopté à l’unanimité la résolution 78/122 qui proclame le 20 septembre « Journée mondiale du nettoyage ».

La résolution invite tous les États Membres, les organismes des Nations Unies, les autres organisations internationales et régionales et les autres parties prenantes, dont la société civile, le secteur privé et les milieux universitaires, à célébrer la Journée mondiale du nettoyage en menant des activités visant à sensibiliser le public et à contribuer à la réalisation du développement durable.

Le Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) facilite la célébration de la Journée.

Au fil des années, de nombreux gouvernements nationaux, régionaux et locaux, ainsi que des communautés, ont entrepris des activités de nettoyage dans le monde entier.

Les nettoyages servent à rappeler la responsabilité collective dans la préservation et le maintien d’un environnement propre et sain, ainsi que dans la gestion durable des déchets et des ressources.

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Emprunt obligataire 2024 : Enveloppe globale et objectifs de financement

 

Les lignes de la troisième tranche de l’emprunt obligataire national 2024, seront admises à la cote de la Bourse et négociables à partir du 23 septembre 2024, a annoncé, vendredi, la Bourse de Tunis.

Le trésor a réussi à lever 1 270,7 millions de dinars(MD) pour la troisième tranche de l’Emprunt national 2024, dépassant, ainsi, le montant initialement fixé à 700 millions de dinars, soit un taux de réponse de 182%.

Les montants souscrits, lors de la période du 3 au 11 septembre 2024, proviennent des intermédiaires en bourse et des banques avec des taux de souscription respectifs de 69% et 31%, a indiqué, récemment, à l’Agence TAP, le Directeur Général de Tunisie Clearing, Maher Zouari.

La catégorie B (une durée de remboursement de 7 ans) a permis de mobiliser 679,7 MD, ce qui représente 53,5% du montant global de la troisième tranche de l’emprunt obligataire national pour l’exercice 2024.

Quant aux souscriptions pour une durée de 10 ans (catégorie C), elles ont attiré 590,2 MD, soit 46,4% du total du montant.

Pour rappel, la loi de finances 2024 prévoit la mobilisation d’une enveloppe globale de 2,87 milliards de dinars, à travers l’émission des quatre tranches de l’Emprunt Obligataire National pour l’année 2024.

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Nomination à la SNIPE : Saïd Ben Kraïem, un vétéran de La Presse, prend les rênes

 

Le nouveau PDG de la Société Nouvelle d’Impression, de Presse et d’Édition (SNIPE – La Presse), Saïd Ben Kraïem, a été nommé jeudi par le Président de la République Kaïs Saïed.

Il a débuté son parcours professionnel au journal La Presse en 1996. Âgé de 55 ans, Ben Kraïem occupait, depuis 2017, le poste de directeur général du Centre Africain de Perfectionnement des Journalistes et Communicateurs (CAPJC).

Durant son parcours au sein de la SNIPE – La Presse, il a gravi les échelons, notamment en tant que rédacteur en chef du journal en langue française de 2014 à 2017.Il a également dirigé, durant cette même période, la section des publications de la SNIPE – La Presse.

Titulaire d’une maîtrise de l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI), Saïd Ben Kraïem a participé à plusieurs conférences et colloques spécialisés dans le domaine de l’information, tant à l’échelle nationale qu’internationale.

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Chokri Ben Nessir, de La Presse à la Télévision : Un parcours prestigieux

 

Chokri Ben Nessir a été nommé, jeudi, Président-directeur général de l’Établissement de la télévision tunisienne, en vertu d’un décret émis par le président de la République, Kaïs Saïed.

Né en 1963, Chokri Ben Nessir est titulaire d’une maîtrise en journalisme et sciences de l’information, ainsi que d’un master supérieur spécialisé en nouvelles technologies de la communication et de l’information.

Depuis le 15 mai 2023, et jusqu’à sa nomination à la tête de la télévision nationale, il occupait le poste de Président-directeur général de la Société nationale d’impression, de presse et d’édition (SNIPE-La Presse).

Il a assuré les fonctions de directeur de la rédaction à « Dar Assabah » (2018-2019) et de directeur de rédaction à La Presse de Tunisie depuis 2020.

Journaliste professionnel, Ben Nessir a débuté sa carrière au journal Le Monde Diplomatique (mensuel en arabe publié à Tunis), avant de devenir le premier rédacteur en chef du journal tunisien en anglais Tunisia News.

Il a été fondateur et rédacteur en chef du magazine spécialisé en économie La Presse Business et rédacteur en chef de la revue hebdomadaire francophone L’Expression.Titulaire de l’Ordre du Mérite Culturel, il a également reçu plusieurs prix et distinctions internationales, dont le Mare Nostrum Award (2016) et le premier prix du concours sur l’amitié sino-arabe (2023).

Le nouveau PDG de la télévision a contribué à l’élaboration de la stratégie de transition digitale de La Presse de Tunisie, financée par l’Union Européenne via le projet Media UP.

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Activités présidentielles : La coopération culturelle entre la Tunisie et l’Irak au cœur de la rencontre

 

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, hier, à Carthage, le ministre de la Culture, du Tourisme et des Antiquités de la République d’Irak, Ahmed Fakkak Al Badrani.

Le Chef de l’Etat a exprimé le souhait de renforcer les échanges et de développer les mécanismes de coopération avec l’Irak dans le domaine culturel, notamment par la création de centres culturels à Tunis et à Bagdad. Il a réaffirmé, en outre, le rôle de la culture, comme support d’une pensée libre et éclairée, ainsi qu’un instrument efficace pour lutter contre les dérives et toute forme d’extrémisme, soulignant que la Culture constitue un rempart pour les sociétés et un pont de rapprochement entre les peuples, selon un communiqué de la présidence.

Le Président de la République a réitéré la fierté du peuple tunisien des liens solides de fraternité avec le peuple irakien dans les différents domaines, notamment dans le secteur culturel.

De son côté, le ministre irakien, dans une vidéo mise en ligne par la présidence de la République sur sa page officielle, a déclaré que la rencontre a porté sur les relations irako-tunisiennes, notamment dans le domaine culturel, ainsi que dans plusieurs autres domaines dont le tourisme et le commerce. Il a salué la volonté du Président de la République de renforcer les échanges culturels entre les pays arabes, dès lors que ces derniers forment un seul peuple prônant la diversité culturelle.

Il a ajouté que la rencontre avec le Chef de l’Etat a été l’occasion pour évoquer l’organisation d’un congrès arabe sur la musique, ainsi que sur le rôle des bibliothèques dans la promotion de la Culture. Le ministre irakien a précisé que la rencontre a permis de définir les grandes orientations importantes qui seront mises en œuvre par le ministère irakien de la Culture, du Tourisme et des Antiquités et les ministères tunisiens des Affaires culturelles et du Tourisme.

Il a également mis l’accent sur la volonté du Premier ministre irakien de renforcer les relations tuniso-irakiennes, en intensifiant les visites réciproques, dans l’intérêt des deux pays et au service des deux peuples, tunisien et irakien.

Il est à noter que lors de leur entretien qui s’était tenu mercredi, la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, et le ministre irakien, Ahmed Fakkak Al Badrani, ont convenu d’organiser des journées culturelles tunisiennes en Irak et des journées culturelles irakiennes en Tunisie, en vue de permettre aux deux peuples de découvrir les spécificités culturelles des deux pays, notamment en matière de musique, poésie, arts plastiques, théâtre, cinéma et de calligraphie arabe.

La rencontre a également permis d’évoquer la question de l’échange d’expertises entre les deux pays, en matière de recherche, de restauration et d’élaboration des dossiers d’inscription du patrimoine matériel et immatériel de la Tunisie et de l’Irak sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

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Présidentielle 2024 | La présidence du gouvernement appelle les institutions publiques à faciliter le travail de l’Isie

 

Adressé le 13 septembre et publié par l’Isie, le texte invite les structures publiques à fournir à l’instance les données nécessaires pour l’actualisation des listes des électeurs dans les délais impartis et à mettre à la disposition de l’instance toutes les bases de données relatives à l’opération électorale, en application des dispositions de la loi électorale.

La présidence du gouvernement a adressé une circulaire à toutes les administrations et structures publiques appelant à faciliter le travail de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie) dans l’organisation de l’élection présidentielle et de se concerter avec la direction générale chargée de la relation avec les instances constitutionnelles en cas de souci dans l’application des dispositions de cette circulaire.

Adressé le 13 septembre et publié par l’Isie, le texte invite les structures publiques, à fournir à l’instance les données nécessaires pour l’actualisation des listes des électeurs dans les délais impartis et à mettre à la disposition de l’instance toutes les bases de données relatives à l’opération électorale, en application des dispositions de la loi électorale.

La circulaire appelle, également, à mobiliser les ressources matérielles et humaines nécessaires au travail de l’instance électorale et à accélérer les procédures d’octroi d’autorisations aux agents publics des centres de vote pour assister aux sessions de formation dédiées aux présidents et membres des centres de vote.

La présidence du gouvernement rappelle que, dans son article 4, la loi électorale stipule qu’à l’occasion des élections et référendums, les services de la présidence du gouvernement œuvrent à faciliter la coordination de l’ensemble des administrations publiques avec l’Instance.

Toutes les administrations publiques et les organismes publics centraux et régionaux, notamment la Banque centrale de Tunisie et le ministère des Finances sont, ainsi, appelés à mettre à la disposition de l’Instance tout ce qu’elle demande en termes de données et moyens matériels et humains, et toutes les bases de données et bases informatisées et les statistiques en rapport avec les opérations électorales et le référendum, afin d’aider l’Instance à mener à bien ses missions.

Le secret bancaire ou le secret professionnel ne peuvent être opposés à l’Instance ou à la Cour des comptes dans l’exercice de leur mission.

La présidence du gouvernement précise dans sa circulaire qu’en cas de non-réponse ou de réponse partielle aux requêtes de l’instance pour quelque raison que ce soit, il est impératif d’en informer par écrit l’instance dans des délais raisonnables et d’y joindre les justificatifs.

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Présidentielle 2024 | Des partisans de Kaïs Saïed organisent une tournée à Bousalem pour présenter son programme électoral

 

Lors de leur tournée, ils ont souligné la capacité de leur candidat Kaïs Saïed à  «surmonter les difficultés et obstacles qui ont empêché d’atteindre les objectifs escomptés, notamment dans les domaines du développement, de l’emploi et de l’économie».

Des partisans de la campagne du candidat à la présidentielle Kaïs Saïed ont organisé, hier, une tournée au marché hebdomadaire de la ville de Bousalem, (Jendouba), pour présenter son programme électoral et appeler les habitants à le réélire pour un nouveau mandat.

Lors de leur tournée, ils ont souligné la capacité de leur candidat Kaïs Saïed à «surmonter les difficultés et obstacles qui ont empêché d’atteindre les objectifs escomptés, notamment dans les domaines du développement, de l’emploi et de l’économie».

Les participants ont brandi des portraits de Kaïs Saïed ainsi que des slogans tels que «le peuple réclame Kais à nouveau». Ils ont également répondu aux interrogations des citoyens portant notamment sur la hausse des prix des produits de base, la pénurie et la hausse du chômage, tentant de les convaincre de la détermination de leur candidat à trouver des solutions à leurs problèmes.

Universitaire spécialisé en droit constitutionnel, Kaïs Saïed, 66 ans, est le président actuel de la République. Il occupe ce poste depuis son élection en octobre 2019.

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Présidentielle 2024 | Zouhaïr Maghzaoui écoute les doléances des habitants de Raoued

 

Le candidat à l’élection présidentielle Zouhaïr Maghzaoui s’est rendu hier dans plusieurs quartiers de Raoued dans le gouvernorat de l’Ariana, dans le cadre de sa campagne électorale. Il a, notamment, visité Raoued ville, El Ghazala, Jaâfar, Sidi Amor et Sidi Chaker.

Le coordinateur de sa campagne, chef du bureau du mouvement Echaab dans la région, Habib Rabeh, a indiqué que Zouhaïr Maghzaoui a discuté avec des habitants qui se sont plaints de l’état de l’infrastructure, des transports, des services sociaux, de la cherté de la vie, de la pénurie des produits de base et de la prolifération de la corruption.

Les citoyens ont également abordé avec le candidat les questions liées aux droits et libertés et critiqué la faible interaction avec les autorités locales et l’absence de la dimension participative ainsi que le manque d’espaces sportifs, culturels et de loisirs. Chômage, absence de perspectives pour les diplômés des universités et la dégradation de la situation environnementale, figurent aussi parmi les doléances exprimées par les habitants rencontrés.

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ISIE : « La condamnation de Ayachi Zammel n’aura aucun impact sur la campagne électorale »

 

Mansri a indiqué, à cet égard, que le processus électoral et le processus judiciaire sont « différents», ajoutant que l’arrestation du candidat et le prononcé des jugements ont eu lieu après l’annonce de la liste des candidats retenus pour la présidentielle.

Le porte-parole de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie), Mohamed Tlili Mansri a indiqué, dans une déclaration, que les jugements prononcés à l’encontre du candidat Ayachi Zammel n’altèrent ni sa présence dans la course électorale ni le processus électoral.

La Chambre correctionnelle près le Tribunal de première instance de Jendouba a condamné le candidat à l’élection présidentielle, Ayachi Zammel (arrêté depuis le 4 septembre) ainsi que deux personnes chargées de sa campagne à un an et huit mois de prison chacun pour des parrainages» frauduleux».

Mansri a indiqué, à cet égard, que le processus électoral et le processus judiciaire sont « différents», ajoutant que l’arrestation du candidat et le prononcé des jugements ont eu lieu après l’annonce de la liste des candidats retenus pour la présidentielle.

Ayachi Zammel est poursuivi dans plusieurs affaires liées à la falsification des parrainages à Siliana, La Manouba, Tunis 2 et Kairouan.

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Tunisie-Organisation Internationale de la Francophonie : Le ministre des AE reçoit la représentante de l’OIF en Afrique du Nord

 

Mohamed Ali Nafti a reçu, hier, Haoua Acyl, représentante de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) en Afrique du Nord.

Le ministre des Affaires étrangères a souligné l’importance d’élargir les domaines d’intervention de l’organisation, notamment sur le plan économique, scientifique et technologique, à l’approche du prochain Sommet de l’OIF qui doit se tenir en France, à Villers-Cotterêts et à Paris, les 4 et 5 octobre prochain.

Nafti a aussi salué le niveau de la coopération avec la représentation de l’OIF en Afrique du Nord, dont le siège est à Tunis depuis 2022, réitérant l’engagement de la Tunisie, membre cofondateur de l’OIF, envers la francophonie en tant qu’espace d’interculturalité. De son côté, Haoua Acyl a réaffirmé les excellentes relations qu’entretient l’OIF avec la Tunisie et mis en relief les activités et ateliers de formation liés aux projets et programmes prévus en Tunisie au titre de la période 2023-2024 tout en se félicitant des évènements organisés dans le cadre de la présidence tunisienne de la francophonie depuis le Sommet de Djerba en novembre 2022.

Acyl s’est saisie de l’occasion pour transmettre au chef de la diplomatie tunisienne les félicitations de Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la francophonie, à la suite de sa nomination à la tête du ministère.

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Sociétés communautaires : Soutenir et former les porteurs de projets

 

La secrétaire d’État chargée des sociétés communautaires a souligné l’importance d’accompagner, de soutenir et de former les porteurs d’initiatives individuelles et collectives, en utilisant les résultats des études pour les aider à développer les chaînes de valeur (où se forme la valeur et quelle stratégie adopter?), selon les spécificités et les besoins de développement et d’emploi de leurs régions respectives.

Selon un communiqué du ministère de l’emploi et de la Formation professionnelle, il a été convenu, lors d’une séance de travail présidée par Hasna Jaballah, secrétaire d’Etat chargée des sociétés communautaires, d’intégrer «une base de données sur les chaînes de valeur dans la plateforme nationale d’initiative privée «Moubader», lancée en 2023, dans le cadre du projet «Initiative pour le Développement». Un référentiel national qui prend en compte les spécificités régionales et locales.

Il a été convenu également d’exploiter les résultats des études réalisées pour le développement des chaînes de valeur dans les différentes régions et divers secteurs et de désigner un interlocuteur unique pour chaque ministère afin de traiter les demandes de création de sociétés communautaires et surmonter les obstacles à leur création.

À cette occasion, la secrétaire d’État a souligné l’importance d’accompagner, de soutenir et de former les porteurs d’initiatives individuelles et collectives, en utilisant les résultats des études pour les aider à développer les chaînes de valeur (où se forme la valeur et quelle stratégie adopter?), selon les spécificités et les besoins de développement et d’emploi de leurs régions respectives.

En outre, Hasna Jaballah a appelé à l’élaboration d’un plan d’action définissant toutes les ressources nécessaires, humaines et financières, ainsi que les programmes de formation et les mécanismes de mise en œuvre des résultats des études sur le terrain, en particulier celles qui peuvent être mises en œuvre rapidement et efficacement, afin de favoriser la création de projets privés et de sociétés communautaires durables.

La séance de travail a également permis de présenter la mise à jour de la base de données sur les chaînes de valeur et le processus de collecte des études réalisées entre 2019 et 2024. Faire appel à un cabinet d’études spécialisé afin d’exploiter et de valoriser les résultats des études, une option qui a été également discutée.

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Assemblée générale des Nations Unies : La Tunisie vote en faveur de la résolution de la CIJ

 

Dans son discours prononcé à cette occasion, le représentant permanent de la Tunisie auprès de l’ONU, l’ambassadeur Tarek El-Adab, a affirmé que la Tunisie se félicite de l’adoption de l’avis consultatif rendu par la CIJ, exhortant la communauté internationale à assumer pleinement son rôle pour mettre en place des mécanismes qui garantissent l’application de cet avis.

La Tunisie a voté mercredi à l’Assemblée générale des Nations unies en faveur d’une résolution présentée par l’État de Palestine pour la mise en œuvre de l’avis consultatif de la Cour internationale de justice sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques israéliennes dans le territoire palestinien occupé. La résolution a été adoptée par 124 voix.

Dans son discours prononcé à cette occasion, le représentant permanent de la Tunisie auprès de l’ONU, l’ambassadeur Tarek El-Adab, a affirmé que la Tunisie se félicite de l’adoption de l’avis consultatif rendu par la CIJ, exhortant la communauté internationale à assumer pleinement son rôle pour mettre en place des mécanismes qui garantissent l’application de cet avis.

Il a également renouvelé l’appel de la Tunisie à la communauté internationale et au Conseil de sécurité, en vue de mettre fin aux crimes de guerre contre le peuple palestinien et d’incomber à Israël la responsabilité de la crise humanitaire à Gaza et dans le reste du territoire palestinien, ainsi que les violations et génocides commis pendant plus de sept décennies d’occupation.

El-Adab a ajouté que le silence de la communauté internationale face aux crimes des forces d’occupation israéliennes et au non-respect du droit international et des résolutions de l’ONU a eu pour effet d’intensifier les agressions israéliennes qui ont atteint des niveaux sans précédent dans la bande de Gaza où plus de 145 000 martyrs et blessés ont été enregistrés, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus du déplacement forcé de plus de deux millions de Palestiniens.

Il a renouvelé le soutien ferme de la Tunisie au peuple palestinien pour recouvrer ses droits légitimes et inaliénables, au premier rang desquels le droit de fonder son État indépendant et pleinement souverain sur toute la terre de Palestine, avec comme capitale Al Qods Al-Sherif.

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Attaque contre des moyens de communication : Explosions simultanées d’un millier de bipeurs au Liban, des questions et peu de réponses

 

Près d’un millier de bipeurs ou encore appareils de radiomessagerie ont explosé de manière simultanée mardi et mercredi derniers, faisant des dizaines de morts et des milliers de blessés, selon un bilan provisoire. Il s’agit d’anciens appareils qui datent des années 90, utilisés par le Hezbollah pour communiquer. Comment cette attaque massive a pu se produire et quelles sont les techniques employées ?  Décryptage.

Le monde a retenu son souffle, mardi et mercredi derniers, à la suite de deux vagues d’explosions de bipeurs et talkies-walkies qui ont secoué le Liban et, à un degré moindre, la Syrie. Dans tous les continents, et en deux jours de suspense insoutenable, la communauté internationale est encore sous le choc face à cette vague d’attentats d’un genre nouveau et d’une ampleur sans précédent dans l’histoire de l’espionnage. « Il s’agit, hélas, d’une première mondiale », reconnaît Fatma Mohsen, experte tunisienne en Cybersécurité et enseignante à l’Iset com, premier institut de Tunisie en formation de spécialistes en la matière. «Au-delà, dit-elle, des motivations de ces explosions et des moyens employés pour les commettre, une chose est, à mon avis, certaine et à retenir, à savoir l’émergence d’une forme d’hystérie dévastatrice de certains pays qui n’hésitent pas à utiliser l’intelligence artificielle à des fins criminelles et totalement inhumaines, soit tout à fait en porte-à-faux aux objectifs vertueux que prônait l’IA depuis sa création ».

Techniquement, trois types de cyberattaques

Oui, mais comment cette opération israélienne a-t-elle été menée avec autant de succès, malheureusement ? Quel en a été le modus operandi ? Selon notre interlocutrice, «il n’y a pas 36 mille solutions, car, techniquement, il y a trois types de cyberattaques. Primo, le Buffer overflow (littéralement» dépassement de tampon en pile). L’approche basée sur la pile se produit lorsqu’un attaquant envoie des données contenant un code malveillant à une application, qui stocke les données dans un tampon de pile. Secundo, il y a ce qu’on appelle la «Logic bomb», un virus spécial qui pirate l’appareil en vue de son explosion. Tertio, l’envoi en un temps record d’un très grand nombre de données sur l’appareil dont la mémoire sera totalement débordée, ce qui entraîne automatiquement son explosion ».

Question : comment le Hezbollah qui, on le sait, est doté d’équipements de détection et de défense ultrasophistiqués n’a pas pu éviter le piège ? « D’abord, répond Fatma Mohsen, il faut savoir ce qui est de notoriété publique, que l’entité sioniste possède, de l’avis unanime des experts occidentaux, le service d’espionnage le plus performant et le plus perfectionné au monde. Et dans ce cas précis, il n’est pas exclu que le Mossad ait planifié ces explosions depuis l’étranger, plus exactement à Taïwan et en Hongrie, pays cités comme étapes principales dans la commande et la fabrication des 5 mille appareils de communication sollicités par le mouvement chiite libanais. De plus, ajoute notre experte, c’est dans le triangle «Taïwan-Hongrie-Liban» que les taupes israéliennes auraient préparé leurs plans, des mois durant, avant de passer à l’attaque, jour J, heure H ».

Il ne faut pas écarter l’hypothèse d’une complicité étrangère

Malgré cette analyse édifiante, les zones d’ombre persistent. «Pour le moment, et peut-être pour longtemps encore, nul ne sait», soutient un ancien haut cadre tunisien du ministère de l’Intérieur, Hassen Sellimi. Ce dernier, qui a  notamment fait ses premières armes à la direction générale des services spéciaux (structure sensible dont relève, notamment le département des Renseignements), rappelle qu’«Israël a bâti, depuis 2005, une montagne de bases de données sur les  comptes bancaires des Libanais, ainsi que sur leurs portables, d’où l’assassinat, au cours de la dernière décennie, de dizaines de combattants et responsables du Hezbollah. D’où également la décision, hélas, tardive, prise le 14 février dernier par Hassen Nasrallah d’interdire l’utilisation des portables par ses hommes ». Et notre interlocuteur d’ajouter : « Je pense que Netanyahu a opté pour ces cyberattaques de masse, d’abord en réponse à la tentative de piratage qui a ciblé, samedi dernier, des édifices publics en Israël et mise en échec in extremis. Ensuite, pour calmer le ras-le-bol d’une population de plus en plus exposée aux menaces quotidiennes du mouvement libanais (plus de 8200 missiles lancés sur cette entité, dont 1300 au cours du seul mois d’août dernier, Ndlr).

Alors que le bilan des morts et blessés, non encore définitivement arrêté, ne cesse de monter à la suite de ces deux vagues d’explosions qui ont secoué le Liban et la Syrie, il faut noter que, selon une source du ministère des Affaires étrangères, aucun blessé parmi les ressortissants tunisiens vivant dans ces deux pays n’est à déplorer. 

M. Sellimi estime, par ailleurs, qu’«il ne faut pas écarter l’hypothèse d’une complicité étrangère dans ces deux vagues d’explosions d’appareils de communication qui pourraient constituer le prélude à une nouvelle invasion du Liban, au nom de la sécurisation du nord d’Israël.» 

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Santé : Comment se prémunir contre la rage ?

 

Par Médiha KHAMASSI KHBOU 

La rage tue. Et pourtant en Tunisie, une bonne partie de la population ne le sait pas. Elle ne sait pas, non plus, que la rage se transmet par les chats, que les vaches et les moutons peuvent attraper la rage et que c’est une maladie qui tue l’Homme, une fois les symptômes déclarés. Et pourtant, c’est une maladie qui peut être à 100% prévenue. La rage tue, et a tué 10 personnes en Tunisie jusqu’au 20 août dernier. Un chiffre alarmant qui suscite une grande polémique, des interrogations et une panique générale. Les messages de prévention sont simples, clairs et leur application est facile. Mais, pour mieux faire comprendre ces messages, il faut connaître la rage. La rage est provoquée par un virus qui touche les mammifères à sang chaud, ainsi que l’Homme et ayant une affinité pour le système nerveux de son hôte. Le réservoir du virus rabique est principalement le chien et plus de 99% des cas de la rage humaine sont provoquées par les morsures de chiens dans les pays endémiques. Les pays développés (l’Europe de l’ouest, les Etats-Unis d’Amérique, le Canada, la Grande-Bretagne, etc) ont éradiqué (contrôlé) la maladie dans la population canine. L’Afrique et l’Asie comptent 95% des cas humains de mortalité annuelle par la rage sur un total d’environ 59.000 décès.

Comment se transmet la rage ?       

Le virus rabique est excrété dans la salive d’animaux infectés jusqu’à 13-15 jours avant l’apparition des symptômes cliniques, puis l’excrétion est maximale au moment de la phase d’expression clinique de la maladie et s’arrête avec la mort de l’animal. La morsure est le mode de transmission habituel. Les griffures et le léchage sur une peau lésée et blessée constituent également des voies de transmission. Les chiens en état de divagation se contaminent entre eux par le virus rabique à la suite de bagarres de dominance (accouplement, ressources alimentaires, etc), et maintiennent le virus dans leur population toute l’année. Plus le nombre de chiens en état de divagation est élevé, plus le risque de transmission aux humains et aux autres espèces animales augmente. La pullulation non précédée des chiens en état de divagation en Tunisie est la résultante de plusieurs facteurs humains :      

Abandon de chiens de plus en plus fréquent par les Tunisiens. En effet, on assiste à une fougue d’adoption de chiens et de chats de tout genre, sans aucune formation ni connaissance des fondements de l’adoption animale. Dès que le chiot grandit et que les dépenses croissent (vaccin, aliment, soins, etc), l’abandon devient la meilleure solution. Les départs en vacances, les déménagements, le manque de temps, engendrent l’abandon de l’animal de compagnie, qui ne s’est pas encore élevé au rang de «membre de famille» dans la culture tunisienne.

La fin des travaux de construction s’associe avec la libération de chiens dans les rues. Ces chiens, ayant servi à surveiller les chantiers pendant des mois, voire des années, se retrouvent abandonnés à la fin. Les décharges publiques fournissent une alimentation riche et équilibrée pour les chiens errants, principalement celles à proximité des restaurants ou de bouchers ou de grandes surfaces. Les chiens y trouvent tout ce qu’il faut pour maintenir leur besoin d’entretien et leur besoin de reproduction. Une chienne bien alimentée est à la fois fertile et prolifique, ce qui contribue à l’accroissement de la population, favorisant ainsi le maintien du virus rabique et augmentant le risque de sa transmission.     

Les acteurs de la transmission de la rage sont: 

1- Les chiens en état de divagation sont responsables de la contamination des animaux domestiques de la ferme (tels que les bovins, les équins, etc). Ces chiens, quand ils sont enragés, vont s’introduire dans les étables ou les locaux et mordre plusieurs animaux en stabulation libre ou entravée.

2- Les chiens, en état de divagation, s’attaquent aux chiens dépendant de propriétaires soit lors de promenade ou lorsque ces derniers sortent sans propriétaire à l’extérieur de la demeure.       

3- Plus de 90% des agressions que subit l’homme sont causées par des chiens enragés en état de divagation. Les enfants constituent la première victime de ces attaques, contre lesquelles ils sont démunis et incapables de se défendre. Les agressions des enfants sont très dangereuses, car elles surviennent en général au niveau de la tête.

4- Un chien enragé perd le sens de la vigilance et peut s’attaquer aux chats. Si le chat survit à l’attaque et à l’agression, il développe l’infection rabique et transmet le virus à son tour aux humains avec qui il cohabite ou les autres chats ou chiens.      

5- Bien que le chat ne soit pas la première espèce animale victime des attaques de chiens enragés, il transmet à son tour le virus à l’homme, par morsure ou griffure. La griffure est contaminante lorsque le chat infecté se lèche les griffes avant.

6 et 7- Lorsque les chiens dépendant de propriétaires ne sont pas vaccinés ou que leur vaccination n’est pas à jour, et qu’ils sont mordus ou griffés par des animaux enragés, ils s’infectent et transmettent le virus à leur propriétaire et à d’autres animaux avec lesquels ils entrent en contact.   

8- Tout animal infecté par le virus rabique peut transmettre le virus s’il mord l’homme ou un autre animal ou si ces derniers entrent en contact fortuitement avec sa salive contaminée.

Comment la prévenir ?

Compte tenu des éléments expliqués précédemment, les mesures préventives se situent à plusieurs niveaux :    

Humains

En cas de morsure, griffure, léchage sur une plaie ouverte (même si l’animal est vacciné) laver abondamment à l’eau et savon pendant au moins 15 minutes.       

Aller au plus proche centre de traitement anti-rabique

Ne pas tuer l’animal agresseur et avertir le vétérinaire

Signaler au vétérinaire tout comportement suspect sur un animal   

Animaux de la ferme

Protéger leurs locaux par du grillage, murs, portes, etc

Faire vacciner contre la rage

Signaler au vétérinaire toute agression par un chien dépendant d’un propriétaire ou chien en état de divagation, dans les 24 heures.

Chiens en état de divagation   

Ne pas provoquer un chien en état de divagation : ne pas jeter des pierres, ne pas lever de bâtons à sa vue, etc

Eviter de circuler dans les parcours colonisés par des chiens en état de divagation

Ne pas tuer un chien en état de divagation s’il a mordu un humain ou un animal

S’éloigner le plus possible des meutes de chiens en état de divagation

Ne pas jeter la nourriture dans les décharges publiques

Chiens dépendant de propriétaire 

Vacciner les chiens contre la rage tous les ans (la vaccination est gratuite auprès des services vétérinaires régionaux)

Stériliser les chiens dès leurs jeunes âges

Ne pas laisser les chiens sortir seuls

Eviter de promener le chien à proximité d’une zone de forte densité de chiens en état de divagation

Chats   

Vacciner les chats contre la rage tous les ans (la vaccination est gratuite auprès des services vétérinaires régionaux)

Stériliser les chats dès leurs jeunes âges

Ne pas laisser les chats sortir à l’extérieur    

Ne pas adopter de chats de la rue   

Ne pas toucher de chats errants   

Si votre chat se bagarre avec un autre, prévenir immédiatement et sans délai le vétérinaire     

Pour contrôler la rage, la lutte doit être intégrée, elle nécessite la collaboration, la coordination et la communication entre différents secteurs : médical, vétérinaire, environnement, collectivités locales, académiciens, associations… La communication, en particulier la sensibilisation du grand public, est un pilier d’une extrême importance dans la prévention de la rage dans le contexte actuel. Des spots publicitaires devraient passer à la TV à longueur de journée, des émissions radio, des annonces, des brochures, des posters devraient être collés partout.    

Pr ag. M.K.K.

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Pourquoi | La maîtrise des nerfs…

 

Oui, la violence est partout, à commencer par le foyer. Parce que les adultes (surtout les hommes) veulent toujours avoir raison et ne veulent pas écouter l’avis des plus jeunes et, au lieu d’utiliser la force de l’argument, ils utilisent l’argument de la force, ce qui entraîne fatalement des drames. Parce que les jeunes élevés de cette façon ne peuvent que répercuter —à leur tour— ce qu’ils ont subi durant leur enfance. C’est un cercle vicieux. D’où les drames qui surviennent tous les jours et partout comme le meurtre de ce jeune élève devant son lycée.

Alors maîtrisons nos nerfs et discutons. C’est difficile, mais avec de la persévérance, nous y arriverons. Rien n’est impossible…

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Salon de l’Économie verte, de la Finance responsable et du Développement durable : Accélérer la transition écologique en Tunisie

 

Cet événement se positionne comme une plateforme stratégique, visant à renforcer l’engagement national dans la transition écologique… En réponse aux défis posés par le changement climatique et les inégalités sociales, ce rendez-vous incite à repenser les modèles économiques actuels pour mieux intégrer les enjeux environnementaux et sociétaux.

Le Salon de l’économie verte, de la finance responsable et du développement durable, prévu les 24 et 25 octobre 2024 à l’Utica, s’annonce comme un événement majeur pour la Tunisie. Il mettra en lumière les transformations indispensables vers une économie plus respectueuse de l’environnement et socialement responsable, en se focalisant sur la transition vers des modèles plus durables et résilients. Avec les défis posés par le changement climatique, les inégalités sociales et l’épuisement des ressources naturelles, la Tunisie se doit d’adopter une approche proactive, intégrant l’économie verte et la finance responsable au cœur de ses politiques de développement.

Un remède aux défis climatiques et économiques de la Tunisie

L’économie verte, au centre des débats lors de ce salon, constitue une réponse visionnaire aux défis contemporains. Elle vise à générer une croissance économique durable tout en réduisant l’empreinte écologique des activités humaines. Ce modèle repose sur des pratiques qui minimisent l’usage des ressources naturelles et maximisent les bénéfices sociaux et environnementaux. Il ne s’agit plus seulement d’optimiser les profits, mais de s’assurer que chaque investissement et chaque décision économique contribuent à un impact positif à long terme, tant pour la planète que pour la société. Dans le contexte tunisien, cette vision est particulièrement pertinente. Le pays fait face à des conséquences croissantes du changement climatique : la hausse des températures, l’irrégularité des précipitations et l’élévation du niveau de la mer menacent directement ses ressources naturelles et ses écosystèmes. Le secteur agricole, vital pour l’économie nationale, est particulièrement vulnérable à ces phénomènes. Il devient donc impératif d’adopter des pratiques agricoles plus durables, tout en développant des technologies vertes pour l’industrie et l’énergie. Le rôle central des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies ne sera pas négligé lors de ce salon. Ces objectifs constituent une feuille de route collective pour un avenir plus équitable et durable. Ils rappellent que chaque acteur économique, qu’il s’agisse de gouvernements, d’entreprises ou de citoyens, a un rôle à jouer dans la construction d’un monde plus prospère, où l’environnement et les individus sont au cœur des décisions. En Tunisie, où l’économie est confrontée à de nombreux défis, la transition vers une économie verte permettrait non seulement de répondre à ces objectifs mondiaux, mais aussi de créer des opportunités économiques pour les générations futures. Face à ces défis, le gouvernement tunisien a, d’ores et déjà, pris des mesures importantes. Depuis 2015, la Tunisie s’est engagée dans l’élaboration de cadres stratégiques pour l’économie verte, avec des objectifs à long terme, tels que la neutralité carbone d’ici 2050. Des initiatives ont été mises en place dans divers secteurs pour favoriser l’adaptation au changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le pays s’est également distingué en étant classé premier parmi 52 pays africains pour sa progression dans les ODD, démontrant ainsi son engagement à jouer un rôle de premier plan sur le continent en matière de développement durable. Le salon mettra donc en lumière les progrès réalisés par la Tunisie, mais aussi les défis qu’il reste à relever. Parmi les secteurs prioritaires, l’agriculture durable occupe une place centrale. La nécessité d’adopter des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement est primordiale pour garantir une production alimentaire saine tout en protégeant les écosystèmes locaux. De même, l’industrie tunisienne doit se transformer pour devenir plus responsable, en intégrant des normes environnementales strictes et en réduisant son empreinte carbone. D’autres secteurs clés, tels que la gestion des déchets et l’énergie renouvelable, seront également au centre des discussions. Le potentiel de la Tunisie pour exploiter les énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire, est immense. Ces sources d’énergie propre et durable permettraient non seulement de répondre aux besoins énergétiques du pays, mais aussi de réduire sa dépendance aux énergies fossiles, tout en créant de nouvelles opportunités économiques.

Le salon vise aussi à encourager l’innovation dans le secteur de la finance verte. L’investissement responsable, qui prend en compte non seulement les critères financiers, mais aussi les impacts environnementaux et sociaux, devient une composante essentielle de la transition vers une économie verte. En Tunisie, le développement de ce secteur pourrait fournir les ressources nécessaires pour financer des projets verts, que ce soit dans les infrastructures, l’agriculture ou l’industrie.

Le secteur privé au cœur de la transition verte

Les acteurs clés de cet écosystème, qu’il s’agisse d’entrepreneurs, d’institutions financières, de bureaux d’études ou d’agences publiques, joueront un rôle crucial dans cette transformation.

Le salon sera l’occasion de renforcer les liens entre ces différentes parties prenantes et de favoriser une collaboration plus étroite pour atteindre les objectifs fixés. Le secteur privé, en particulier, sera appelé à jouer un rôle moteur dans l’adoption de nouvelles pratiques et technologies durables, tandis que le secteur public continuera de fournir un cadre législatif et réglementaire favorable à cette transition. Par ailleurs, la collaboration internationale sera mise en avant. En effet, face à l’ampleur des défis climatiques, la Tunisie ne peut agir seule. Les partenariats internationaux, notamment avec les bailleurs de fonds et les institutions multilatérales, sont essentiels pour apporter un soutien financier et technique. Ce salon sera donc une opportunité pour la Tunisie de renforcer ces collaborations et de mobiliser les ressources nécessaires pour soutenir son économie verte. Et donc, ce salon ne se résume pas à un simple événement. Il incarne une vision d’avenir pour la Tunisie, un appel à l’action pour tous les acteurs économiques à s’engager dans une transition écologique ambitieuse et nécessaire. C’est une occasion unique de fédérer les efforts nationaux et internationaux pour construire un avenir plus durable, plus inclusif et plus résilient. Et la réussite de cette transition dépendra de la capacité du pays à harmoniser ses objectifs économiques avec la protection de l’environnement et la justice sociale, en impliquant toutes les parties prenantes dans un dialogue constructif et proactif.

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Economie régénérative : Créer des systèmes durables pour l’environnement et la société

 

L’économie régénérative est un concept en plein essor. Elle vient après l’économie circulaire. Il s’agit d’un nouveau concept dans le champ de l’économie verte. Son idée est de tendre vers la création de systèmes qui sont durables pour l’environnement et la société, mais qui contribuent également à les régénérer et les améliorer.

L’économie régénérative est un modèle économique émergent qui fait débat depuis quelque temps et s’est largement répandu dans les médias. Selon la plupart des spécialistes, il s’agit d’un idéal caractérisé par des ressources naturelles limitées. Il se base sur une dynamique de « renouvellement revitalisation, restauration, ou réhabilitation d’un système, d’un processus ou d’un environnement afin de générer un état meilleur, plus sain, plus porteur ou plus durable ».

Les experts parlent d’un principe qui repose sur l’idée que les ressources, quelles qu’elles soient, peuvent être renouvelées ou restaurées si elles sont utilisées de manière responsable et respectueuse de leur capacité de régénération. « Cette capacité vise à créer des systèmes qui peuvent se restaurer, se renouveler ou s’auto-entretenir au fil du temps plutôt que de s’épuiser ou de se détériorer. Si ce principe est aujourd’hui beaucoup utilisé pour aborder dans l’optique de l’utilisation des ressources naturelles, il ne s’y limite pas par définition », expliquent-ils.

Création de flux circulaires

Et de poursuivre : «L’économie actuelle est intrinsèquement économiquement régénératrice ». D’après eux, l’économie que nous connaissons est fondamentalement régénératrice, mais uniquement sur le volet économique. Pour comprendre cela, il suffit de comprendre que l’argent investi dans une activité génère des profits qui peuvent eux-mêmes être réinvestis pour accompagner la poursuite ou l’augmentation de l’activité.

L’économie régénératrice vient après l’économie circulaire. Il s’agit d’un nouveau concept dans le champ de l’économie verte. Son idée est de tendre vers la création de systèmes qui sont durables pour l’environnement et la société, mais qui contribuent également à les régénérer et les améliorer.

Et contrairement à l’économie traditionnelle, ce modèle économique cherche à créer des flux circulaires où les ressources sont utilisées de manière efficace, où les déchets sont minimisés et les processus de production soutiennent et développent la santé des écosystèmes et des communautés locales.

L’économie régénératrice vise à « opérer dans le cadre des limites planétaires en reconnaissant que les activités humaines doivent être alignées avec les capacités régénératives de la Terre. Il y a urgence car, parmi ces frontières, l’effondrement de la biodiversité est particulièrement critique », appuient les spécialistes.

En quête de résilience

L’ambition régénérative est donc de réparer les services écosystémiques qui soutiennent les conditions de vie sur Terre comme le cycle de l’eau, la biodiversité, la régulation du climat… mais aussi de renouveler les ressources naturelles.

Au-delà des enjeux de durabilité environnementale, l’économie régénératrice vise à favoriser la justice sociale et le bien-être des populations, ce qui la rapproche de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Il est à signaler que la RSE et l’économie régénératrice partagent, certes, certains objectifs communs mais diffèrent dans leurs approches et leurs implications.

« Alors que la RSE est souvent mise en œuvre par le biais de politiques et de programmes internes au sein des entreprises, telles que la réduction des émissions de carbone, l’amélioration des conditions de travail ou encore les initiatives philanthropiques, l’économie régénératrice propose une approche plus holistique et systémique, dévoilent les experts. Celle-ci implique notamment une transformation plus fondamentale des modèles économiques pour promouvoir la régénération des ressources et des écosystèmes à l’échelle sociétale. Ainsi, l’économie régénérative est à la fois une philosophie et une méthode pratique pour les organisations et les territoires en quête de résilience.

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Jaou Tunis 2024 : Créer, résister et imaginer les futurs

 

Au-delà des expositions, des performances, des débats offriront des espaces de réflexion autour des notions de résistance face aux crises contemporaines et des processus de reconstruction des sociétés.

Tunis s’apprête à accueillir la septième édition de Jaou Tunis, la biennale des arts contemporains organisée par la fondation Kamel Lazaar. Sous le thème «arts, résistances et reconstruction des futurs», l’édition de cette année se déroulera du 9 octobre au 9 novembre 2024, et réunira plus de 60 artistes du Sud dans une série de 9 expositions, 9 performances, et 9 rencontres-débats.
Lancée en 2013, cette biennale s’impose aujourd’hui comme un rendez-vous incontournable pour les amateurs d’art contemporain, mais aussi pour ceux qui cherchent à explorer des perspectives critiques sur les enjeux sociaux, politiques et culturels de notre temps. Avec un accent mis sur l’interdisciplinarité, Jaou Tunis se distingue par sa capacité à tisser des liens entre des créateurs locaux et internationaux, invitant à une réflexion collective sur l’avenir à travers le prisme de l’art.
Le thème central de cette édition, «Arts, résistances et reconstruction des futurs», reflète une volonté de donner à l’art une mission émancipatrice et de s’engager activement dans l’urgence d’un débat sociétal en explorant des questions de justice sociale, de résistance politique et de reconstruction collective. Au-delà des expositions et des performances, des débats offriront des espaces de réflexion autour des notions de résistance face aux crises contemporaines et des processus de reconstruction des sociétés. Les artistes de cette édition proviennent majoritairement du Sud, apportant des perspectives uniques qui questionnent les systèmes de pouvoir et les récits dominants. Ainsi, Jaou Tunis décline son programme d’expositions suivant 3 axes : « La Palestine, mère de toutes les résistances », « Les voi(x) de la résistance » et « Les migrants : une part de l’humanité ou une humanité à part ? »
Dans le premier thème «la Palestine, mère de toutes les résistances», les artistes palestiniens Basel Abbas et Ruanne Abou-Rahme plongent dans la résistance collective et le renouveau créatif. Reconnus comme l’un des duos les plus importants de la scène artistique contemporaine, ils proposent une réflexion poignante sur les thèmes de la résistance et contre l’effacement de la mémoire, des concepts qui résonnent avec une intensité particulière dans le tragique contexte actuel. Face au génocide à Gaza, leur démarche artistique prend une résonance accrue, invitant le public à se plonger dans les luttes inébranlables pour la liberté et la justice.
L’artiste Rima Hassan, à travers son projet photographique «fragments d’un refuge», nous place au cœur de la réalité des réfugiés palestiniens. Au-delà de la résilience, Hassan capte la lutte quotidienne contre l’invisibilisation ainsi que l’effort de réaffirmation d’une identité menacée.


Pour le second thème, Taous Dahmani inaugure la plus grande exposition à ciel ouvert sur l’avenue principale HabibBourguiba à Tunis, intitulé unstable point. Ce travail nous installe au cœur de la nature complexe et fluide de l’identité, telle qu’interprétée par douze artistes. Cette exposition invite le public à s’engager dans le jeu dynamique entre l’individu et le collectif, explorant les récits personnels et les histoires culturelles.
Cette même curatrice convie le public à explorer une autre exposition intitulée Assembly qui construit l’intersection puissante entre récits personnels et actions collectives. Cette exposition plonge au cœur des soulèvements historiques de la région swana, où espoir et désillusion s’entrelacent. A travers le prisme d’artistes et de photographes, sont célébrées la résilience des communautés et leur quête incessante de visibilité et de justice.
Dans ce même thème, nous retrouvons également “nos douleurs montées sur un soleil comme sur un cheval de course’’ sous le commissariat de Camille Levy qui questionne notre présence au monde et qui se pose avec intensité dans un contexte de douleur et d’angoisse, où la souffrance et la mort semblent inévitables. Face à cette réalité tragique, l’art émerge comme un acte de révolte et un moyen de redonner sens à nos vies. Personal accounts (comptes personnels) de Gabrielle Goliath se place dans un monde où les récits de violence dominent, et invite à réimaginer la survie. Il s’agit d’un chapitre tunisien, ancré dans le concept de la «salle d’écoute», qui met en avant la force inhérente de la narration. In my room (dans ma chambre) une nouvelle exposition immersive de l’artiste photographe Bachir Tayachi, qui se penche sur l’expérience personnelle de l’artiste face à la fin d’une relation amoureuse. Cette œuvre intime se déploie à travers une série d’installations conçues pour guider les visiteurs à travers le parcours émotionnel qui mène à la guérison.
Quant au thème «Les migrants : une part de l’humanité où une humanité à part ?» MelitaRefuge de Anne Immelé traite son œuvre comme un récit de voyage. Son travail a consisté à suivre les traces de la civilisation phénicienne afin de les mettre en relation avec la condition migrante contemporaine. Elle utilise la photo argentique, ce qui lui permet de contempler le monde à un rythme beaucoup plus lent tout en réfléchissant aux enjeux éminemment contemporains. Quant à «Hopeless», il s’agit d’une plongée profonde dans la résilience humaine confrontant les réalités de la migration clandestine à travers les regards multiples de 41 jeunes photographes.
Cette septième édition de Jaou Tunis célèbre également la richesse de la création collective à travers une programmation musicale éclectique. Les artistes invités, tels que Mansur Brown, Deena Abdelwahed et Kamilya Jubran, conjuguent leurs immenses talents pour offrir des performances qui transcendent les genres et les frontières. Le violon de Catherine Graindorge, les maqams réinterprétés par Abdullah Miniawy, et la rencontre des rythmes électroniques et traditionnels illustrent parfaitement cette synergie créative. Dans son souci d’inclusivité, Jaou Tunis met à contribution la compagnie Aluma qui propose un spectacle spécial. Il s’agit d’une expérience théâtrale immersive qui plonge le spectateur au cœur des profondeurs d’une aventure marine singulière, le tout bercé d’une musique puissante interprétée en direct.
Jaou Tunis est aussi un espace de débat et de rencontres un symposium intitulé Reconstruire le futur, imaginé par les Chichas de la Pensée qui est un programme culturel collectif qui célèbre une nouvelle génération d’artistes et d’idées, alliant le plaisir d’une fête retrouvée à l’urgence de la réflexion.
Le symposium se décline sur cinq panels : réinventer l’école, transmettre autrement, re-créer les lieux de savoir, habiter la pensée, re-mobiliser le média, décoloniser le récit, ré-investir l’archive, raconter aujourd’hui, re-voir les images, fabriquer l’image manquante.

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