Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Le pari réussi du projet FIESP II pour l’emploi des jeunes

Dans le cadre du projet FIESP II, qui vise à soutenir l’employabilité des jeunes et à renforcer leurs compétences dans les secteurs industriels porteurs, des programmes de formation spécialisés dans le secteur des industries plastiques ont été organisés. Cette initiative est le fruit d’un partenariat entre l’Agence Nationale pour l’Emploi et le Travail Indépendant (ANETI) l’Unité d’Appui à la Formation et l’Employabilité (UAFE) de secteur plasturgie, le ministère MEFP via une plateforme électronique dédiée à la présélection et à la candidature via une plateforme électronique dédiée à la présélection et à la candidature.

Plus de 1300 candidats de toutes les régions se sont inscrits sur cette plateforme. Ils ont ensuite passé des entretiens de sélection par une commission comprenant des représentants des centres de formation, des industriels et des conseillers de l’ANETI, afin de choisir les profils les plus adaptés aux parcours de formation proposés.

La sélection finale a abouti au choix de 51 candidats parmi l’ensemble des postulants, retenus sur la base de critères de compétence, d’engagement et de capacité d’intégration professionnelle. Ils participent à des programmes de formation courts, spécialement conçus pour répondre aux besoins du secteur des industries plastiques. Les formations couvrent quatre spécialités principales :

Injection: 13 candidats (de juillet à décembre 2025)

Rhéologie: 12 candidats

Extrusion: 11 candidats

Maintenance: 15 candidats (d’avril à septembre 2026)

La formation a été dispensée selon un système dual, alliant théorie et pratique :

3 mois de cours théoriques et appliqués dans les centres de formation.

3 mois de stage pratique en immersion dans des entreprises industrielles.

Dans le cadre du partenariat avec la Chambre Syndicale des transformateurs de Plastique sous l’égide de la fédération de la chimie d’une part et les industrielles d’autres part qui ont permis l’accueil des stagiaires pour une période de trois mois. Cette immersion s’est conclue par des promesses d’embauche fermes pour un grand nombre de participants, qui ont fait preuve de compétence et de sérieux.

À cette occasion, M. Dieter Bräuer, responsable du projet FIESP II au sein de l’Agence Allemande pour la Coopération Internationale (GIZ), a déclaré : « C’est un honneur pour nous de contribuer à des projets qui permettront à toutes les parties prenantes de progresser et d’acquérir de nouvelles expertises. Le projet FIESP II constitue une plateforme unique pour renforcer la coopération et favoriser l’échange d’expériences entre les différents acteurs du secteur. Grâce aux cycles de formation intensive qu’il propose, les participants, notamment les 51 jeunes soigneusement sélectionnés, acquièrent des compétences modernes et un savoir-faire pratique qui les préparent à relever les défis d’un marché en constante évolution. »

Il a ajouté : « À la GIZ, nous sommes fiers de prendre part à cette initiative, dont les bénéfices ne se limitent pas aux seuls participants, mais qui contribue également au développement de l’ensemble du secteur et au renforcement de la compétitivité des professionnels et des entreprises locales. Ces formations favorisent également l’esprit d’innovation et la pensée stratégique des participants, leur permettant de mettre en application directement les meilleures pratiques et les connaissances acquises dans leur environnement professionnel. Le projet encourage la création de réseaux professionnels solides entre experts et institutions, renforçant ainsi une coopération durable et des échanges d’expérience sur le long terme. FIESP II s’impose donc comme un modèle à suivre en matière de développement des capacités humaines et institutionnelles. »

De son côté, M. Omar Chaqchaq, Président de la Chambre Nationale des transformateurs de Plastique et représentant de la fédération Nationale de la Chimie, a souligné l’importance de cette initiative, qu’il a qualifiée d’étape stratégique pour développer le capital humain dans un secteur parmi les plus dynamiques et en croissance de Tunisie.

Il a affirmé : « Ce programme a contribué de manière tangible à réduire l’écart entre l’offre classique de formation et les besoins des entreprises industrielles, en préparant une nouvelle génération de techniciens et d’agents de maîtrise hautement qualifiés, capables de s’intégrer rapidement sur le marché du travail. »

Il a ajouté que l’expérience, ayant prouvé son efficacité dès sa première phase, se poursuivrait lors de nouvelles sessions de formation dans les années à venir, dans le cadre d’une vision globale visant à renforcer l’employabilité, à soutenir la formation appliquée et à valoriser les compétences nationales.

Il a également indiqué que le succès de cette coopération entre les acteurs des secteurs public et privé constituait un modèle à suivre dans d’autres domaines industriels, notamment nous commencerons à travailler très bientôt sur le secteur des peintures et des caoutchoucs

Le projet FIESP II contribue directement au renforcement de l’emploi sur le marché tunisien dans trois secteurs professionnels (textile, plastique et hôtellerie), grâce à des interventions directement liées à l’amélioration de la qualité de la formation professionnelle dans ces secteurs, en coopération avec le secteur privé.

Le projet FIESP II incarne un modèle efficace de partenariat public-privé pour la qualification des compétences et la stimulation de l’emploi dans les secteurs industriels prometteurs. Grâce à la coopération entre le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) et avec le soutien de l’Organisation allemande de coopération internationale (GIZ), le projet continue de mettre en place une approche innovante, axée sur une formation orientée vers l’emploi immédiat. Cette stratégie renforce les capacités des jeunes Tunisiens et leur permet de s’insérer sur le marché du travail, contribuant ainsi à dynamiser l’économie nationale.

D’après communiqué

The post Le pari réussi du projet FIESP II pour l’emploi des jeunes first appeared on La Presse de Tunisie.

Ligue 1 – 13e journée – EST : La difficile équation…

Alors que le derby approche à grands pas, le coach “sang et or”, qui n’a pas le droit à l’erreur, est contraint de composer avec un effectif réduit qu’il doit savoir gérer pour ne pas perdre au passage de nouveaux joueurs cadres.

La Presse — A cause d’une infirmerie qui ne désemplit pas totalement, Maher Kanzari est contraint, encore une fois, à chercher la bonne formule pour aligner son meilleur onze de départ. Tout en donnant le temps de jeu qu’il faut aux titulaires comme aux remplaçants afin d’éviter de nouvelles blessures, et ce, avec l’obligation d’empocher les trois points de la victoire. Une équation d’autant plus difficile avec le rythme soutenu de la compétition, à raison d’un match tous les trois jours.

Encore convalescent, l’absence de Mohamed Amine Tougaï se prolongera aujourd’hui. Pour rappel, le défenseur central algérien est absent des terrains depuis le 5 octobre dernier. Une blessure contractée lors du classico disputé contre l’ESS qui l’a obligé à quitter le terrain à la mi-temps. Quant à Yan Sasse, il s’est blessé à la mi-octobre aux entraînements.

On pensait lui donner du temps de jeu cet après-midi contre la JSO avec l’espoir qu’il sera opérationnel en prévision du derby. Mais jusqu’à hier, son état de santé n’a pas évolué comme on l’espérait. Selon nos informations, il est difficile que le Brésilien reprenne du service aujourd’hui, même partiellement. Une chose est sûre : le staff technique ne prendra pas de risque inutile pour la santé du joueur même si, sportivement, le retour de Sasse sera à coup sûr profitable en prévision du derby.    

Ben Ali suspendu

Aux joueurs encore convalescents, s’ajoute l’absence de Mohamed Ben Ali qui a écopé, dimanche à Sfax, d’un troisième avertissement suspensif. Ceci dit, Aboubacar Diakité, qui s’est blessé à Zarzis, est rétabli et peut prêter main-forte à ses coéquipiers aujourd’hui. Toutefois, son utilisation reste tributaire des choix à faire en rapport avec le quota des joueurs étrangers. 

Pour remplacer Ben Ali, le coach “sang et or” aura le choix entre Ibrahima Keita et Elyas Bouzaiene ou Raed Bouchniba. A noter que Bouzaiene et Bouchniba manquent terriblement de temps de jeu. Pour le reste, il faut s’attendre à ce que le coach “sang et or” aligne les mêmes, à un joueur près, sachant que Florian Dango, qui s’en est sorti avec 8 points de sutures, est opérationnel. Il devra, comme c’est de coutume, partager le temps de jeu avec Achref Jabri. 

The post Ligue 1 – 13e journée – EST : La difficile équation… first appeared on La Presse de Tunisie.

Refus de visas Schengen : jusqu’où ira la facture pour les Tunisiens ?

Ils rêvent d’un séjour en Europe, d’une formation, d’un voyage professionnel…, mais malheureusement pour beaucoup de Tunisiens, le visa Schengen reste un obstacle coûteux : 16 millions d’euros dépensés en 2024, pour des milliers de portes restées closes.

Les demandes de visa vers l’espace Schengen déposées par les ressortissants tunisiens ont atteint un niveau record en 2024, mais le taux de refus reste élevé, ce qui soulève des inquiétudes quant à l’accès à la mobilité européenne pour les Tunisiens.

Selon les données du site SchengenVisaInfo, les Tunisiens ont déposé 177 951 demandes de visa Schengen en 2024, soit une augmentation de 11,4 % par rapport à 2023. Parmi ces demandes, 38 055 ont été refusées, ce qui correspond à un taux de refus moyen de 21,39 %.

La destination la plus sollicitée reste la France, avec 106 617 demandes enregistrées pour ce pays seul (soit près de 60 % du total pour les Tunisiens). Cependant, la France a également le plus fort nombre de refus absolus : 19 626 demandes refusées auprès de ses consulats tunisiens.

En revanche, certains pays affichent des taux de refus beaucoup plus élevés : par exemple, la Greece a enregistré un taux de rejet de 53,78 % pour les demandeurs tunisiens. A l’inverse, la Germany apparaît comme le pays le plus favorable : parmi les 85 476 demandes tunisiens examinées, 84,09 % ont été acceptées.

Quant au coût des demandes, il constitue également un poids pour les familles tunisiennes : en juin 2024, les frais de demande sont passés de 80 € à 90 €, et au total, les Tunisiens ont dépensé plus de 16 millions d’euros rien que pour les frais de visa en 2024. Les refus, quant à eux, représentent une perte directe estimée à environ 3,4 millions d’euros, puisque les frais ne sont pas remboursables.

Mais malgré une légère amélioration (le taux de refus avait été d’environ 24,35 % en 2023), le taux actuel reste parmi les plus élevés pour les pays d’Afrique du Nord. Des experts et organisations de mobilité soulignent que ce niveau de rejet est préoccupant : il fragilise la confiance des demandeurs et alourdit l’accès à l’Europe pour de nombreux jeunes, étudiants ou professionnels tunisiens.

The post Refus de visas Schengen : jusqu’où ira la facture pour les Tunisiens ? first appeared on La Presse de Tunisie.

A partir d’aujourd’hui, un marché du producteur au consommateur à La Goulette

L’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP) organise aujourd’hui, jeudi 6 novembre 2025, un marché du producteur au consommateur en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et en collaboration avec la municipalité de La Goulette.

Ce marché présentera et vendra directement des produits agricoles tunisiens de haute qualité et d’origine certifiée, y compris des produits biologiques.

Cet événement a pour objectifs de raccourcir les circuits de distribution et de valoriser les produits agricoles tunisiens. Il s’inscrit également dans le cadre du soutien aux agriculteurs et producteurs locaux en leur offrant un espace de vente directe de leurs produits agricoles aux consommateurs. Cela contribue à améliorer la marge bénéficiaire pour le producteur et à réduire les prix pour le consommateur en évitant les intermédiaires et les longues chaînes de distribution traditionnelles.

The post A partir d’aujourd’hui, un marché du producteur au consommateur à La Goulette first appeared on La Presse de Tunisie.

Tourisme : la Tunisie, destination clé des TO européens pour la saison automne-hiver

La Tunisie confirme son statut de destination incontournable dans les catalogues automne-hiver 2025-2026 des principaux tour-opérateurs européens. Selon plusieurs sources professionnelles du secteur, le pays figure désormais parmi les offres majeures proposées sur le segment moyen-courrier, bénéficiant d’un intérêt renouvelé des marchés européens, notamment français, allemand et britannique.

Dans ce même cadre et d’après les dernières données du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, la Tunisie a accueilli plus de neuf millions de visiteurs à fin octobre 2025, soit une progression de plus de 9 % par rapport à la même période de 2024. Les autorités visent désormais le seuil symbolique des 11 millions de touristes d’ici la fin de l’année, un record qui confirmerait la reprise complète du secteur après plusieurs années de turbulences.

Les tour-opérateurs européens, réunis au sein du Syndicat des Entreprises du Tour Operating (SETO), ont mis en avant la Tunisie comme une destination à fort potentiel hors saison estivale, citant l’accessibilité, la qualité des infrastructures et la compétitivité des prix. Le marché britannique se distingue particulièrement, avec une croissance de +44 % des arrivées sur un an, stimulée par une meilleure connectivité aérienne.

Dans une interview exclusive accordée au magazine français Tour Hebdo, spécialisé dans le tourisme professionnel et publiée le 28 octobre dernier, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Sofien Tekaya, a souligné que la Tunisie poursuit une stratégie de désaisonnalisation ambitieuse, visant à attirer les visiteurs tout au long de l’année et à diversifier l’offre au-delà du balnéaire. Il a également évoqué la montée en puissance de nouvelles destinations comme Tozeur, Kairouan ou le Sud saharien, appelées à devenir des pôles majeurs du tourisme hivernal.

Cette orientation stratégique s’appuie sur la modernisation de l’offre hôtelière, la digitalisation de la promotion touristique et le développement de produits axés sur l’écotourisme, la culture et le bien-être.

Grâce à la confiance retrouvée des opérateurs européens et à une stratégie nationale cohérente, la Tunisie consolide sa position de destination quatre saisons et confirme son ambition de devenir un acteur touristique incontournable du bassin méditerranéen.

The post Tourisme : la Tunisie, destination clé des TO européens pour la saison automne-hiver first appeared on La Presse de Tunisie.

La Tunisie vit au-dessus de ses moyens selon Fitch Solutions : comment en sortir ?

Une étude publiée par l’agence britannique Fitch Solutions le 22 octobre 2025 souligne une nette érosion du pouvoir d’achat des ménages tunisiens depuis 2019, révélant un déséquilibre accru entre consommation et croissance économique.

Selon le rapport intitulé “Consumption and Household Income in Tunisia”, le pouvoir d’achat réel moyen des ménages tunisiens a reculé de 11,1 % entre 2019 et 2025, après ajustement pour l’inflation. Le rapport met aussi en lumière une croissance de la consommation des ménages estimée à environ 3,8 % par an, alors que la croissance réelle du produit intérieur brut (PIB) reste bloquée autour de 2 % l’an, traduisant selon Fitch un phénomène où “le pays vit au-dessus de ses moyens”.

En détail, l’agence relève que le taux de croissance annuel de la consommation est supérieur à celui de l’épargne et plus rapide que celui de la croissance économique, ce qui accroit la vulnérabilité des ménages. Par ailleurs, le rapport évoque que près de 9 % des dépenses des ménages sont consacrées à des biens non essentiels (tabac, alcool, restaurants, internet), tandis que la part de la dépense en éducation atteint seulement 1,2 %.

Sur le plan des revenus, l’étude recense que 95 % des ménages disposent d’un revenu disponible annuel inférieur à 10 000 dollars, tandis que seulement 2 % des ménages dépassent ce seuil fixé à 50 000 dollars annuels. Environ 20 % des ménages seraient ceux ayant un revenu annuel inférieur à 5 000 dollars.

Ce tableau s’inscrit dans un contexte global particulièrement difficile : le taux de croissance réel du PIB tunisien avait été estimé à 0,5 % en 2023, passant à 1,3 % prévu pour 2024.  De l’autre côté, l’inflation demeure élevée et freine la capacité d’achat des ménages.

Pour les experts de Fitch, ce phénomène de consommation “au-dessus des moyens” constitue un risque structurel : non seulement les dépenses s’accroissent plus vite que les ressources, mais l’épargne se réduit, d’où une moindre résilience face aux chocs économiques externes.

Le rapport interroge également l’efficacité des politiques sociales et de l’emploi menées en Tunisie depuis 2019. Le chômage reste élevé, la création d’emplois stagnante, tandis que les dispositifs tels que les entreprises communautaires sont jugés “mal conçus” par l’agence.

Toujours selon la même source, face à  cette situation la Tunisie se trouve aujourd’hui à un carrefour délicat : le ralentissement de la croissance, la baisse du pouvoir d’achat et l’augmentation de la consommation par rapport aux ressources fragilisent les ménages et mettent sous pression les politiques publiques. Fitch Solutions ajoute que sans mesures structurelles ambitieuses, le niveau de pouvoir d’achat de 2019 ne sera probablement pas retrouvé d’ici à la fin de 2028.

Ainsi, les autorités tunisiennes et les acteurs sociaux sont donc appelés à repenser les mécanismes d’appui aux ménages, stimuler l’emploi et l’épargne, et mieux contrôler la structure des dépenses familiales pour éviter une détérioration plus profonde de la situation économique.

The post La Tunisie vit au-dessus de ses moyens selon Fitch Solutions : comment en sortir ? first appeared on La Presse de Tunisie.

Meurtre à Rades : Un ressortissant d’Afrique subsaharienne poignarde mortellement son ami

Le Parquet du Tribunal de Première Instance de Ben Arous a ordonné avant-hier l’ouverture d’une enquête préliminaire suite à l’acte d’un ressortissant d’Afrique subsaharienne qui a tué son ami à coups de couteau suite à un différend survenu entre eux dans la région de Rades.

Le Parquet a également ordonné le placement en détention du meurtrier et son incarcération pour l’inculpation d’homicide volontaire avec préméditation.

The post Meurtre à Rades : Un ressortissant d’Afrique subsaharienne poignarde mortellement son ami first appeared on La Presse de Tunisie.

216 Capital investit dans Deplike, la startup qui révolutionne l’apprentissage de la musique grâce à l’IA

Le marché mondial de l’éducation musicale en ligne poursuit sa croissance fulgurante, stimulé par l’essor de l’IA et de la gamification. Dans ce contexte, 216 Capital annonce son entrée au capital de Deplike, une startup EdTech musicale à l’origine de Chordie AI, une application qui réinvente la manière d’apprendre la guitare.

L’IA au service de l’apprentissage musical

Deplike est à l’origine de Chordie AI, un véritable « Duolingo pour guitare » : l’application combine des retours intelligents en temps réel, des tuteurs 3D immersifs et des mécaniques de jeu pour rendre l’apprentissage plus ludique et engageant. Résultats : plus de 250 000 utilisateurs actifs, 3 000 nouvelles inscriptions quotidiennes et un chiffre d’affaires triplé au dernier trimestre, une croissance portée notamment par les marchés américain et britannique.

Une croissance soutenue par une équipe solide : Deplike a été fondée en Turquie par Ufuk Polat, Mehmet Süleyman Sağlam et Mustafa Demir, trois ingénieurs passionnés de musique et de technologie, réunis autour d’une même ambition, rendre l’apprentissage instrumental plus accessible et engageant grâce à l’IA.

“Travailler avec 216 Capital a été une véritable opportunité. Leur connaissance de l’apprentissage musical et de l’edtech, et leur façon de s’impliquer concrètement dans notre développement, en font de vrais partenaires. Ils agissent moins comme des investisseurs “classiques” que comme des partenaires de travail, en apportant une perspective utile sur des sujets essentiels comme le produit et la stratégie marketing” affirme Ufuk Polat, CEO de Deplike.

Un engagement fort pour l’innovation éducative

En rejoignant le tour de table aux côtés d’investisseurs de renom tels qu’Eren Bali (Udemy), Mehmet Ecevit (Gram Games), Melih Ödemiş (Yemeksepeti), Ali Akgün (VP Microsoft AI), et MagicLab, 216 Capital apporte son soutien à une entreprise qui allie innovation technologique, impact éducatif et ambition mondiale.

«Deplike incarne la convergence entre éducation, créativité et technologie. Son approche gamifiée et centrée sur l’utilisateur fait évoluer l’apprentissage musical vers une expérience accessible, engageante et universelle. Cet investissement reflète notre volonté d’accompagner des fondateurs visionnaires capables de transformer des marchés globaux depuis la région MENA. » précise Dhekra Khelifi, Partner chez 216 Capital.

Une mission : rendre la musique accessible à tous

Grâce à la puissance de l’IA, Deplike démocratise l’apprentissage musical à grande échelle. L’entreprise se donne pour mission de rendre l’éducation musicale plus interactive, inclusive et efficace, afin que chacun, où qu’il soit, puisse apprendre à jouer d’un instrument.

Cette levée de fonds marque une nouvelle étape dans le parcours de Deplike, qui prépare actuellement sa série A pour poursuivre son expansion à l’international et consolider sa position de référence mondiale en éducation musicale augmentée.

D’après communiqué

The post 216 Capital investit dans Deplike, la startup qui révolutionne l’apprentissage de la musique grâce à l’IA first appeared on La Presse de Tunisie.

Or vert : la Tunisie séduit le marché chinois

Le pavillon tunisien à la huitième édition de l’Exposition Internationale d’Importation de Chine (CIIE), qui se tient à Shanghai du 5 au 10 novembre, a lancé une campagne promotionnelle pour l’huile d’olive sur le marché chinois. Il y présente également ses principaux sites archéologiques et touristiques, ainsi que des produits alimentaires comme l’harissa et les dattes.

Le pavillon tunisien, d’une superficie estimée à 132 mètres carrés, a accueilli des marques d’huile d’olive de haute qualité. Des clips vidéo, suivis par les visiteurs chinois, étaient diffusés sur des écrans numériques, mettant en avant l’authenticité de l’architecture des maisons de Sidi Bou Saïd, caractérisées par les couleurs blanc et bleu.

L’Amphithéâtre d’El Jem, visible sur des images affichées sur le côté droit du pavillon, témoignait de la richesse de l’art architectural en Tunisie. Ce théâtre est l’un des monuments historiques majeurs qui attire l’attention des touristes désireux de découvrir la riche histoire tunisienne, ce qui correspond aux centres d’intérêt des touristes chinois friands de ce type de service.

Présentation des principaux sites archéologiques et touristiques de Tunisie

Le pavillon a également exposé des photos reflétant la beauté naturelle des oasis du Sud tunisien à Kébili et Tozeur, tout en mettant en avant la qualité des produits de dattes qui font la réputation de la région, ainsi que des ksour (villages fortifiés) de montagne.

Le décor du pavillon tunisien était orné de mosaïques et de photos qui associaient le symbole de la main de Fatma (Khamsa) à la beauté des plages des côtes tunisiennes. La richesse des produits alimentaires était également illustrée, l’harissa étant présentée comme l’une des principales marques d’exportation dans le domaine de la restauration.

La partie tunisienne était représentée à l’exposition par l’Ambassade de la République Tunisienne, sous la supervision de l’Ambassadeur Adel Larbi, avec la participation de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) et du diplomate chargé de la coopération économique et commerciale au sein de la mission, Abdelkhalek Dhekkar. Ils ont fourni aux visiteurs des informations variées et riches sur la destination tunisienne et les principales exportations du pays.

Plusieurs visiteurs ont exprimé leur admiration pour le pavillon tunisien qui a attiré leur attention. Certains ont déclaré à l’agence TAP que le pavillon leur avait offert une opportunité de découvrir la beauté de la Tunisie, et que les photos des sites archéologiques comme l’Amphithéâtre d’El Jem et l’architecture de Sidi Bou Saïd avaient été très appréciées.

La partie tunisienne a également présenté les incitations et facilités offertes par la Tunisie pour attirer les investissements, en tirant parti de sa position privilégiée au sud de la Méditerranée, ce qui la qualifie pour être une plateforme d’investissement pour diverses activités économiques à vocation exportatrice vers l’Afrique et l’Europe.

La huitième édition de l’Exposition Internationale d’Importation de Chine s’est déroulée à Shanghai du 5 au 10 novembre, avec la participation de 155 pays, régions et organisations internationales, ainsi que 4 108 entreprises étrangères.

The post Or vert : la Tunisie séduit le marché chinois first appeared on La Presse de Tunisie.

Japon : Les ours causent 12 morts et 100 blessés… l’armée en renfort

Le Japon a déployé des troupes de son armée, hier mercredi, pour aider à contenir une vague d’attaques d’ours qui terrorise les habitants d’une zone montagneuse de la préfecture d’Akita, dans le nord du pays.

Les signalements de rencontres, parfois fatales, avec des ours bruns et des ours noirs d’Asie se multiplient presque quotidiennement à l’approche de la saison d’hibernation, les ours étant activement à la recherche de nourriture.

Ils ont été aperçus près des écoles, des gares, des magasins et même des stations thermales. Selon les statistiques du Ministère japonais de l’Environnement, jusqu’à la fin du mois d’octobre, plus de 100 personnes ont été blessées et au moins 12 sont décédées dans des attaques d’ours depuis avril dernier.

L’incursion des ours dans les zones résidentielles intervient à un moment où la région souffre d’un déclin et d’un vieillissement de sa population, ce qui signifie qu’il y a peu de personnes formées pour chasser ces animaux.

The post Japon : Les ours causent 12 morts et 100 blessés… l’armée en renfort first appeared on La Presse de Tunisie.

Afghanistan : la culture de l’opium chute de 20%

Des estimations des Nations Unies ont montré ce jeudi que la surface totale des terres cultivées en pavot (ou opium) en Afghanistan a diminué de 20 % cette année. Il s’agit d’une baisse supplémentaire depuis l’effondrement de la culture de cette matière première du fentanyl en 2023, après son interdiction par le mouvement des Talibans.

L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a indiqué que son enquête annuelle sur la culture du pavot en Afghanistan, qui fut pendant de nombreuses années le producteur dominant mondial, a révélé que la quantité de récolte a diminué encore plus rapidement, chutant de 32 % pour atteindre 296 tonnes.

La baisse de 20 % de la superficie cultivée intervient après une augmentation de 19 % en 2024. Ces fluctuations ne représentent qu’une fraction de la baisse massive enregistrée en 2023, qui a suivi l’annonce par les Talibans de l’interdiction de la production de drogues en 2022.

Dans un communiqué, l’ONUDC a déclaré : « La superficie totale estimée de pavot cultivé en 2025 est d’environ 10 200 hectares, soit 20 % de moins qu’en 2024 (12 800 hectares) et une fraction des niveaux d’avant l’interdiction enregistrés en 2022, lorsque la superficie cultivée dans le pays était estimée à environ 232 000 hectares. »

Le communiqué a ajouté que, parallèlement, et malgré la faible récolte, le prix de l’opium sec a diminué de 27 %, atteignant 570 dollars par kilogramme.

Il a expliqué que cela « indique un changement dans les tendances du marché et pourrait entraîner une augmentation des tentatives de culture illicite de l’opium dans d’autres pays. »

Il a ajouté : « Les données sur la culture, ainsi que les prix et les saisies, signalent des changements fondamentaux sur les marchés de la drogue et le trafic en Afghanistan et dans ses environs. »

L’ONUDC a également noté que la production de drogues synthétiques, en particulier la méthamphétamine, a continué d’augmenter depuis l’interdiction.

Il a poursuivi : « Avec la baisse de la production d’opioïdes basés sur l’agriculture, les drogues synthétiques semblent devenir le nouveau modèle économique pour les groupes criminels organisés en raison de la relative facilité de production, de la plus grande difficulté de détection et de leur résilience relative face aux changements climatiques. »

The post Afghanistan : la culture de l’opium chute de 20% first appeared on La Presse de Tunisie.

Attaque contre la synagogue de la Ghriba : les demandes de libération rejetées

Le tribunal correctionnel spécialisé dans les affaires de terrorisme auprès du Tribunal de première instance de Tunis a rejeté avant-hier les demandes de libération dans le dossier de l’attaque terroriste contre la synagogue de la Ghriba, commise par un agent de la Garde Nationale en 2023. Il a également décidé de reporter le procès à l’audience du 9 décembre prochain.

Les faits de cette affaire se sont produits lorsqu’un agent de la Garde Nationale a ouvert le feu sur son collègue et l’a tué, puis a tiré sur les abords du temple juif, causant la mort de deux visiteurs du temple et blessant d’autres personnes, dont six agents de sécurité, l’un d’entre eux étant décédé ultérieurement.

Pour rappel, le Ministère de l’Intérieur avait annoncé, suite à l’incident, qu’un agent de la Garde Maritime au centre d’Aghir Djerba avait tué son collègue avec son arme individuelle et s’était emparé des munitions. Il avait ensuite tenté d’atteindre les alentours de la synagogue de la Ghriba et avait ouvert le feu de manière aléatoire sur les unités de sécurité stationnées sur place, lesquelles l’avaient repoussé, l’empêchant d’accéder au temple, et l’avaient abattu.

The post Attaque contre la synagogue de la Ghriba : les demandes de libération rejetées first appeared on La Presse de Tunisie.

La Boxe tunisienne en otage : Les dessous d’un imbroglio administratif 

Le ring est vide, mais le combat continue : celui pour la justice sportive. Derrière la dissolution précipitée du bureau élu, un parfum d’arbitraire et d’injustice plane sur la boxe tunisienne. Le bureau fédéral élu — et dissous par décision administrative— sort de son silence.

La Presse — Une ombre plane sur la boxe tunisienne. Alors que le «bureau provisoire de la Fédération Tunisienne de Boxe» annonçait l’impossibilité de la participation de l’équipe nationale aux Jeux de la solidarité islamique en Arabie saoudite, le bureau fédéral élu — et dissous par décision administrative — sort de son silence. Il dénonce ce qu’il qualifie d’injustice flagrante et de manœuvre dilatoire, à l’origine directe de cette absence inédite.

Selon les précisions de ce bureau, tout a commencé il y a plus de dix mois, lorsque la Fédération a adressé au ministère de la Jeunesse et des Sports une demande officielle pour obtenir l’autorisation d’adhérer à la  World Boxing, nouvelle instance internationale de référence.

Un acte souverain, certes, mais soumis à l’approbation préalable de l’autorité de tutelle. 

Or, malgré de multiples rappels et courriers de suivi, la Fédération n’a reçu aucune réponse de la part de la direction générale des sports, bloquant ainsi tout le processus. Entre-temps, la World Boxing avait invité officiellement la Tunisie à participer à une réunion décisive au Caire — un signe fort de reconnaissance internationale. Mais là encore, aucun représentant tunisien n’a été autorisé à s’y rendre, décision qui a profondément choqué la communauté sportive.

Le Comité national olympique tunisien (Cnot) aurait, lui aussi, tenté d’intervenir par des correspondances répétées, sans résultat.

Pourtant, la Tunisie n’était pas en marge du mouvement mondial : elle a participé aux Jeux africains de la jeunesse en Algérie, y récoltant plusieurs médailles.

En plus, un arbitre tunisien, Khaled Kannouni, a même été autorisé à officier à la demande directe de la Fédération et avec l’accord de la World Boxing. Autant de faits qui, selon le bureau dissous, attestent de la légitimité de son action et de la solidité de ses liens avec la fédération internationale.

Le véritable blocage, selon lui, vient d’une dissolution arbitraire du bureau élu et d’un retard administratif dans la signature de documents essentiels par le Cnot, ayant conduit à la non-inscription du contingent tunisien. «La faute ne revient nullement à la Fédération légitime », assure le bureau, qui promet de publier prochainement l’ensemble des documents officiels prouvant ses dires. 

Enfin, le bureau rappelle que d’autres pays, comme le Maroc, n’ont pas non plus participé à ces Jeux pour des raisons organisationnelles internationales.

Mais en Tunisie, ce nouvel épisode met en lumière les carences structurelles d’un système sportif en mal de gouvernance, où les athlètes, une fois de plus, paient le prix fort des lenteurs et des luttes administratives.

 «Une décision incompréhensible et injustifiée »

Dans une émission télévisée récente, Saber Sahraoui, vice-président du bureau fédéral dissous, a livré un témoignage aussi lucide que désarmant. «Nous avons reçu la décision de dissolution le 1er octobre, soit un jour seulement après la fin officielle de notre mandat», précise-t-il. «Pour la forme, c’est déjà surprenant.

Mais pour le fond, on nous accuse de mauvaise gestion, alors même que nous avons laissé 250.000 dinars d’excédent dans les caisses — un fait rarissime à la Fédération — après avoir réglé 100 000 dinars d’arriérés. Où est donc la faute ?»

Parmi les griefs évoqués, un cas de double licence d’un boxeur et le choix d’avoir organisé le championnat national à Moknine plutôt qu’à El Menzah. «Nous voulions simplement décentraliser la boxe, l’ouvrir aux régions, redonner souffle à un sport souvent confiné à la capitale. Est-ce un crime ? », interroge Sahraoui.

Plus troublant encore, les membres du bureau dissous se sont vu interdire de se présenter aux prochaines élections. «Certaines parties au ministère pêchent dans des eaux troubles », dénonce le vice-président.

Il s’interroge sur l’origine réelle de cette cabale : «Est-ce parce que nous avons voulu relever le niveau d’exigence, en demandant que le président de la Fédération ait désormais un niveau de maîtrise et non plus un simple baccalauréat? N’est-il pas normal qu’un représentant du sport tunisien, appelé à dialoguer à l’international, maîtrise des langues et des usages ? 

La dissolution du bureau de la Fédération tunisienne de boxe ne semble donc pas relever du simple désaccord administratif, mais bien d’un malaise plus profond : celui d’une gouvernance sportive en perte de repères, où les compétences sont souvent reléguées au second plan, au profit d’intérêts opaques et de calculs de couloir.

Il est temps, plus que jamais, de panser la plaie ouverte de la boxe tunisienne. Un sport noble, forgé dans la rigueur et le courage, ne mérite pas d’être asphyxié par des querelles bureaucratiques.

Et si la Tunisie veut encore se battre sur le ring du sport international, il faudra commencer par un combat plus essentiel : celui de la transparence, de la compétence et de la justice sportive.

The post La Boxe tunisienne en otage : Les dessous d’un imbroglio administratif  first appeared on La Presse de Tunisie.

Programme de modernisation des établissements éducatifs : construction de 80 nouvelles écoles primaires

Karim Daoud, Chef de l’Unité de Gestion par Objectifs (UGPO) pour la réalisation du Programme de Modernisation des Établissements Éducatifs 2 au Ministère de l’Éducation, a révélé que ce programme permettra notamment la création de 80 nouvelles écoles primaires dans les différentes régions de la République, l’acquisition de 73 bus de transport scolaire pour les zones reculées, l’achat d’équipements éducatifs modernes, le renforcement des efforts nationaux pour développer l’infrastructure éducative et l’établissement d’un environnement scolaire inclusif qui répond aux objectifs de développement durable et garantit l’égalité des chances et la qualité de l’éducation pour tous les élèves tunisiens.

Karim Daoud a indiqué dans une déclaration à l’agence TAP, en marge de l’organisation d’une journée d’information et de sensibilisation à Hammamet sur le Programme de Modernisation des Établissements Éducatifs 2, en présence de cadres centraux et régionaux du Ministère de l’Éducation et de représentants des bailleurs de fonds, que le programme, qui vise à renforcer l’infrastructure éducative des écoles primaires, s’étend sur 5 ans tandis que sa mise en oeuvre a commencé  en 2024. Il a souligné que la construction des écoles se fera par lots et que l’achèvement de toutes les nouvelles écoles, bus et équipements est prévu pour la fin de l’année 2029.

Il a précisé que le budget total alloué à la réalisation de ce programme est estimé à 80 millions d’euros, soit environ 260 millions de dinars tunisiens, provenant de financements du gouvernement tunisien, de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et de l’Union Européenne (UE). Ce montant est réparti comme suit : 40 millions d’euros sous forme de prêt de la BEI, 25 millions d’euros sous forme de don de l’UE, et 15 millions d’euros de contribution de l’État tunisien.

Karim Daoud a expliqué que le programme a atteint aujourd’hui une étape avancée dans les études et progresse « à pas réguliers et mesurés ». L’organisation de la journée de sensibilisation vise à informer les participants de l’avancement du programme et de ses différentes composantes dans le but de les préparer pour la prochaine phase, qui est la phase de lancement de la réalisation effective, prévue pour le début de l’année budgétaire 2026. Les résultats du programme devraient commencer à se manifester au début de l’année scolaire 2027-2028 avec la réalisation d’entre 10 et 12 nouvelles écoles primaires.

Il a fait remarquer que les nouvelles écoles primaires dont la création est programmée seront construites selon les normes internationales de la construction écologique. Ce seront des écoles modernes, développées et respectueuses de l’environnement, utilisant l’énergie solaire, construites avec des matériaux écologiques, dotées d’équipements modernes, d’une connexion Internet et d’espaces pour les activités culturelles et sportives, en plus de la programmation de la construction de quelques restaurants scolaires dans certaines d’entre elles.

Il a souligné à cet égard que le processus de réalisation sera soumis au suivi d’un bureau de certification, depuis le début des études jusqu’à leur réception, afin qu’elles soient « les premières institutions éducatives publiques tunisiennes en Tunisie et en Afrique du Nord à obtenir la certification d’écoles respectueuses de l’environnement et réalisées selon les normes de la construction écologique », selon ses termes.

D’autre part, il a indiqué que le choix des zones où seront construites les nouvelles écoles a été fait pour répondre aux besoins du Ministère de l’Éducation et aider à atteindre l’objectif d’amélioration de la qualité de l’éducation en modernisant l’infrastructure éducative, en particulier dans les zones connaissant une forte croissance démographique et souffrant de surpopulation dans les classes due au grand nombre d’élèves.

Concernant l’acquisition des 73 bus de transport scolaire dans le cadre de ce programme, le Chef de l’UGPO pour la réalisation du Programme de Modernisation des Établissements Éducatifs 2 au Ministère de l’Éducation a affirmé que cette composante est en phase de détermination de la qualité et des tailles pour qu’elles soient adaptées aux besoins réels, selon son estimation.

De son côté, Didier Bosman, représentant de la Banque Européenne d’Investissement, a exprimé son optimisme quant au lancement du Programme de Modernisation des Établissements Éducatifs 2 dédié aux écoles primaires au niveau des études, soulignant « l’efficacité qui a caractérisé ces études grâce aux expériences réussies et à l’expertise acquise lors de la réalisation du premier programme de modernisation des collèges et lycées. »

Didier Bosman a ajouté : « Le rythme de démarrage du programme est très encourageant, surtout après avoir réussi à identifier un premier lot d’écoles composé de 23 écoles primaires pour commencer les préparatifs de leur réalisation au niveau des bureaux d’architecture. » Il a noté la possibilité que la pose de la première pierre des premiers projets ait lieu au cours du second semestre de l’année 2026, les nouvelles écoles devant accueillir leurs élèves à la rentrée scolaire 2027-2028.

Il a souligné la volonté des bailleurs de fonds et du Ministère de l’Éducation de réaliser de nouvelles écoles respectueuses de l’environnement qui produiront en moyenne 20 % de leurs besoins en électricité à partir de l’énergie solaire, utiliseront des équipements économes en énergie et disposeront d’une isolation thermique.

Karim Daoud a par ailleurs indiqué que le succès du premier programme de modernisation des collèges et lycées a été un moteur pour obtenir les financements pour la réalisation du deuxième programme dédié aux écoles primaires. Il a souligné que le premier programme, concernant le niveau secondaire et collégial, a permis notamment la construction de 47 collèges et lycées et la réhabilitation et l’équipement d’environ 400 collèges et lycées, soit environ un quart des établissements éducatifs du niveau secondaire et collégial.

The post Programme de modernisation des établissements éducatifs : construction de 80 nouvelles écoles primaires first appeared on La Presse de Tunisie.

Publicité illégale : Les médecins risquent la radiation définitive

Dr. Maha Ben Maallem Hchichiya a souligné que les sanctions pour les infractions commises par les médecins, y compris la publicité sur les réseaux sociaux, peuvent aller jusqu’à la radiation définitive de l’Ordre.

Lors d’une intervention téléphonique le jeudi 6 novembre 2025  sur les ondes de la Radio Nationale, Dr. Maha Ben Maallem Hchichiya a précisé que les sanctions décidées par le conseil de discipline concernant les médecins varient en fonction de l’infraction et vont du simple avertissement à la radiation de l’Ordre pour une durée d’un mois, 3 mois ou 6 mois, et peuvent aller jusqu’à la radiation définitive de l’Ordre.

Ben Maallem Hchichiya a expliqué qu’aucun médecin sur le territoire de la République Tunisienne ne peut exercer la profession s’il n’est pas inscrit à l’Ordre.

Elle a indiqué que l’avertissement émis par l’Ordre interdisant la publicité sur les réseaux sociaux concerne les médecins des secteurs public et privé, insistant sur la nécessité de respecter le Code des devoirs du médecin.

Elle a affirmé que l’interdiction de publicité pour les médecins n’est pas une restriction de la liberté, mais une application de la loi et un respect du Code des devoirs du médecin et de l’éthique professionnelle. Elle a ajouté que les médecins peuvent faire des apparitions médiatiques pour donner des conseils, sensibiliser et orienter, en mentionnant uniquement leur nom et leur spécialité, sans mentionner le lieu de travail ou d’autres données personnelles du médecin.

Dr. Maha Ben Maallem Hchichiya a révélé qu’une cellule de veille a été récemment créée au sein de l’Ordre pour suivre et enregistrer les manquements observés sur les réseaux sociaux.

Elle a précisé que l’une des missions de la cellule est de contacter le médecin concerné pour l’avertir en cas d’excès, et si l’excès se répète, l’auteur de l’infraction est passible de poursuites et de mesures nécessaires prises par le Conseil de Discipline.

Elle a mentionné que les infractions sont multiples et ne se limitent pas seulement à la publicité directe ou indirecte sur les réseaux sociaux. Il existe également des infractions liées aux faux certificats médicaux, qui constituent une erreur plus grave que la publicité, selon ses termes.

Concernant la mise à jour des textes légaux en vigueur, l’intervenante sur la Radio Nationale a signalé que l’Ordre est en train d’examiner l’ensemble des lois relatives à la profession pour les actualiser en collaboration avec le Ministère de la Santé, afin qu’elles soient en phase avec l’époque actuelle.

Elle a assuré que de nombreuses lois verront bientôt le jour après leur révision avec l’autorité de tutelle.

The post Publicité illégale : Les médecins risquent la radiation définitive first appeared on La Presse de Tunisie.

États-Unis : Ghazala Hashmi devient la première musulmane élue vice-gouverneure de Virginie

Ghazala Hashmi a marqué l’histoire politique américaine en devenant, mardi, la première musulmane et la première Américaine d’origine indienne élue au poste de vice-gouverneure de l’État de Virginie.

Candidate du Parti démocrate, Hashmi a remporté l’élection face au présentateur conservateur John Reid, qu’elle a devancé tout au long de la campagne. Son programme s’est articulé autour des enjeux climatiques, de la protection de l’environnement et de l’accès au logement à des prix abordables, tout en adressant des critiques appuyées à l’ancien président Donald Trump.

La Virginie fait partie des 17 États américains où le poste de vice-gouverneur est élu séparément de celui de gouverneur, une fonction souvent considérée comme un tremplin vers la magistrature suprême de l’État.

Lors du même scrutin, la démocrate Abigail Spanberger a été élue gouverneure, devenant ainsi la première femme à diriger la Virginie, succédant au républicain Glenn Youngkin.

Âgée de 61 ans, Ghazala Hashmi est née à Hyderabad, en Inde, avant d’immigrer aux États-Unis avec sa famille pour rejoindre son père, professeur à l’Université de Géorgie du Sud. Installée depuis dans cet État, elle s’est illustrée en 2019 en devenant la première femme musulmane d’origine indienne élue au Sénat de Virginie, où elle représentait le comté de Chesterfield.

Elle avait alors expliqué que l’interdiction d’entrée imposée par l’administration Trump aux ressortissants de certains pays musulmans avait été l’un des déclencheurs de son engagement politique.

Au cours de sa carrière, Hashmi a fait face à plusieurs polémiques, notamment des accusations d’antisémitisme liées à sa participation à une manifestation contre l’occupation, qu’elle a toujours niées.

The post États-Unis : Ghazala Hashmi devient la première musulmane élue vice-gouverneure de Virginie first appeared on La Presse de Tunisie.

Ligue 1 – 13e journée – ESS-ESZ (1-0) : Le réalisme étoilé

Ayant mieux géré les débats, les hommes de Mohamed Ali Nafkha ont su prendre tôt l’avantage au score et le préserver.

Le match s’est vité emballé avec une donne qui a changé sur la première occasion créée : centrage de la droite de Fadi Ben Choug pour Houssem Dagdoug qui reprend directement de la tête dans les filets d’un Seifeddine Charfi, impuissant (7’).

Une entame de match en fanfare pour des Etoilés plus déterminés que jamais à maintenir le cap, eux qui ont abordé la rencontre d’hier alors qu’ils restent sur deux victoires.

De leur côté, les Zarzissiens qui ont perdu sur le tapis à domicile devant les Marsois, aspiraient à rattraper le coup hier. Et à vrai dire, ce n’est pas l’entame de match qu’ils espéraient. Il fallait donc qu’ils rattrappent leur retard. A la 19’, on assista à la première tentative des Zarzissiens à la recherche du but de l’égalisation : Innocent tente de tromper Ben Hassen par une puissante frappe, mais le portier étoilé, aux aguets, dévie en corner (19’).

La réplique des Etoilés ne s’est pas fait attendre : exploitant mal un centrage millimétré de Kanté, Dhaoui rate un but tout fait alors qu’il était resté sans surveillance (22’). Le même Dhaoui n’abdique pas et revient à la charge quelques minutes plus tard : servi dans le dos des défenseurs par Gbo, Dhaoui se fait faucher à la limite de la zone des 16 mètres par le portier Seifeddine Charfi (36’). Dernier joueur, le portier zarzissien est expulsé à la 42’ après recours à la VAR. A noter que la première mi-temps a été prolongée de 10 minutes de temps additionnel.

Encore des expulsions !

Les dix minutes du temps additionnel de la période initiale ont connu l’expulsion de l’Etoilé Fadi Ben Choug (deuxième carton jaune) et le Zarzissien Innocent Nshuti (carton rouge) et ce, après altercation entre eux.

En deuxième mi-temps, les débats ont repris avec des effectifs réduits de part et d’autre. Cela n’a pas empêché les Etoilés de tenter de consolider leur avantage au score en cherchant à marquer un deuxième but, à l’instar des tentatives de Kanté (55’) et Aouani (60’) dont les frappes sont interceptées par le portier zarzissien remplaçant, Ghanmi. Sans compter un but blanc de Chaabani pour hors-jeu dans le temps additionnel (90’+3).

Du côté de l’ESZ, Stanley s’est vu aussi refuser un but pour hors-jeu (65’) et Tajouri a raté un but tout fait à la 84’. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Moataz Chouchen a été expulsé dans le temps additionnel (90’+11).

En somme, les deux protagonistes ont livré un bon match, même s’il y a eu des expulsions à cause de l’engagement parfois excessif des joueurs. Les Etoilés, opportunistes sur la première occasion qui s’est présentée à eux et, surtout, plus réalistes, ont fini par l’emporter.

ESS : Ben Hassen, Ghedamsi, Hnid, Dagdoug (Naouali 80’), Alphonce, Gbo (Bouslama 90’+8), Ben Choug, Dhaoui, Anen (Chouchane 80’), Kanté (Ben Sghaier 67’) et Aouani (Chaabani 67’).
ESZ : Charfi (Ghanmi 45’), Dialo, Rjili (Stanley 46’), Ghouma, Mahersi (Laabidi 87’), Tajouri, Khalfa (Rahmani 62’), Ben Dhief, Chouchen, Jertila (sorti à la 45’ après l’expulsion de Charfi) et Innocent.

The post Ligue 1 – 13e journée – ESS-ESZ (1-0) : Le réalisme étoilé first appeared on La Presse de Tunisie.

Budget 2026 : La cheffe du gouvernement traduit la vision sociale du Président en plan d’action concret

La Presse — Quoi que les grandes orientations politiques, économiques et sociales de la Tunisie soient déjà connues de tous, dont notamment l’édification d’un Etat social sur la base de l’équité, de l’équilibre entre le social et l’économique conformément au principe du compter-sur-soi, la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a montré la voie de la concrétisation de ces principes en allant au fin fond du détail, à l’occasion de la déclaration du Gouvernement qu’elle a prononcée, mercredi, devant les députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et les élus du Conseil national des régions et des districts (Cnrd), réunis au Palais du Bardo.

Elle a ainsi qualifié le projet de budget de l’année 2026 de «mécanisme permettant de traduire dans la réalité une vision nationale globale pour consacrer le principe de justice sociale en préservant l’équilibre entre le social, l’économique et le financier», soulignant la complémentarité entre «la fonction exécutive et la fonction législative», d’un côté, et l’importance de la conjugaison des efforts entre le secteur public et le secteur privé, de l’autre, tout en impliquant le secteur bancaire, pour relever les défis du développement.

Pour une première sortie en public, Mme Zenzri a parlé pendant plus de 90 minutes, comme l’a attesté le président de l’ARP, Brahim Bouderbala, qui avait, lors de son discours inaugural appelé à la réalisation d’une «révolution législative», à même de restaurer la confiance et de trouver des solutions aux problèmes et difficultés. Bouderbala a évoqué le partage de responsabilités entre les institutions de l’Etat et soutenu l’importance du rôle des élus dans l’expression des préoccupations des citoyens.

Dans cet ordre d’idées, Imed Derbali, président du Cnrd et coprésident de la séance, a souligné l’importance du projet de budget de 2026 comme étant la première année du plan de développement quinquennal 2026-2030, appelant à «l’accélération de la mise en œuvre des aspirations de notre peuple», soulignant que ce projet de budget constitue «une expression des orientations de l’Etat et des priorités de l’étape et un pas essentiel dans la consécration de l’Etat social et démocratique et l’enracinement du principe de la souveraineté nationale…»

Quels objectifs pour 2026 ?

La Cheffe du gouvernement a identifié quatre objectifs majeurs, constituant les piliers de l’action gouvernementale pour l’année prochaine.

Il s’agit d’abord de consacrer le rôle social de l’Etat par la création d’emplois et la réduction du chômage, par l’augmentation des salaires et des retraites, de sorte à offrir un salaire décent et équitable ; ainsi que par l’appui aux secteurs prioritaires, en l’occurrence la santé, l’habitat, le transport et l’éducation.

Deuxième pilier, la sécurité alimentaire et énergétique qui relèvent de la sécurité nationale, a déclaré la ministre.

Troisièmement, l’équité fiscale par l’élargissement de la base de la taxe sur la fortune selon un principe «ascendant».

Et, enfin, la facilitation des services administratifs dans toutes les administrations, avec l’option d’une «digitalisation totale», dans le cadre de la lutte contre la corruption, l’évasion fiscale, la spéculation, la contrebande, etc.

Le budget par les chiffres

Se félicitant des indicateurs positifs réalisés au cours de l’année 2025, Mme Zenzri a affirmé que la stabilité politique, sociale et économique devrait permettre de consolider cette performance au cours de l’année prochaine, avec des objectifs de croissance de 3,3% contre 2,6% en 2025 (prévisions pour toute l’année).

Le revenu par tête d’habitant devrait progresser de 7,4%, alors que l’investissement devrait évoluer de 12% pour atteindre 16% du PIB.

«Ces projections sont adossées à une amélioration de l’investissement public et privé, entre autres, par la réalisation de nouveaux projets, sur la base des propositions des conseils locaux dans le cadre du plans quinquennal 2026-2030», a déclaré la Cheffe du gouvernement.

Pour l’exercice 2026, le projet de budget prévoit également une réduction du déficit courant pour le ramener à 3,6%, et ce, en confortant les efforts à l’export et en maîtrisant davantage les importations, notamment les produits de luxe.

Sur la base de tout cela, le budget de 2026 table sur des recettes et des dépenses de 79.624 millions de dinars, avec une hausse de 3,9% par rapport à 2025.

Plusieurs mesures concrètes ont été annoncées dans ce cadre, dont l’ouverture des recrutements, et la régularisation dans la fonction publique à hauteur de 51.878 postes, dont 22.523 nouvelles créations ; la poursuite de la subvention des produits de base avec une hausse prévue de 278 millions de dinars en 2026 ; la révision du fonctionnement des caisses sociales et, bien entendu, le soutien aux catégories à faible revenu, selon le principe de solidarité.

Le projet de budget prévoit également la création de nombreuses institutions hospitalières à travers le pays, le renforcement du parc de transport en commun avec de nouvelles acquisitions de matériel roulant, la construction et la réhabilitation de nombreux établissements scolaires. Des projets spécifiques sont également prévus pour la promotion de l’habitat social.

Consolidation de l’environnement des affaires

Dans le domaine économique, le budget de 2026 prévoit une batterie de mesures visant à consolider l’environnement des affaires.

Mme Zenzri a particulièrement cité la digitalisation des services dédiés aux investisseurs et aux opérateurs économiques, notamment à travers la création d’un guichet unique, permettant d’accomplir toutes les formalités de l’import, de l’export, de transit et de paiement.

Dans le but d’améliorer l’attractivité du site tunisien, Mme Zenzri a annoncé la poursuite de la réalisation de l’autoroute Tunis-Jelma (186 km), avec une enveloppe de 2.295 millions de dinars. Elle a également annoncé le dédoublement de la route reliant Sfax à Kasserine, pour la transformer en autoroute dès 2026.

Dans le domaine agricole, elle a annoncé de nouveaux projets hydrauliques à hauteur de 63% des investissements agricoles publics.

La parole a été donnée aux élus régionaux dès hier après-midi sou la présidence d’Imed Derbali, et les discussions doivent se poursuivre aujourd’hui.

Sarra Zaâfrani Zenzri a exprimé sa conviction que les interventions des élus devraient permettre «d’enrichir» l’approche et les actions du Gouvernement.

The post Budget 2026 : La cheffe du gouvernement traduit la vision sociale du Président en plan d’action concret first appeared on La Presse de Tunisie.

Les États-Unis franchissent le cap du plus long shutdown de l’histoire

Les États-Unis sont entrés mercredi dans leur 36e jour de paralysie budgétaire, établissant le record du « shutdown » le plus long de l’histoire du pays, alors que les conséquences économiques et sociales s’intensifient pour des millions d’Américains.

Cette situation résulte de l’incapacité des Républicains et Démocrates au Sénat à trouver un accord sur le budget fédéral depuis le 1er octobre. Faute de compromis, l’administration fédérale reste partiellement fermée pour la 36e journée consécutive, dépassant le précédent record établi en 2019.

Conséquence directe de ce bras de fer politique, des centaines de milliers de fonctionnaires sont contraints de rester chez eux sans rémunération, tandis que d’autres doivent continuer à travailler, eux aussi sans salaire, jusqu’à la fin de cette crise budgétaire.

 Parallèlement, des services essentiels comme la sécurité aérienne tournent au ralenti, entraînant retards et annulations dans plusieurs aéroports du pays.

 Le programme fédéral d’aide alimentaire SNAP, dont dépendent 42 millions d’Américains, fait également face à un risque de suspension faute de financement. Le président américain Donald Trump a déclaré que cette aide resterait gelée tant que le budget ne sera pas adopté, accusant les démocrates de « placer l’administration dans une position intenable ».

 Toutefois, la justice fédérale a ordonné le maintien de ces versements. En réaction, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a assuré mardi que « le gouvernement se conformerait aux décisions judiciaires ».

 Les effets de la paralysie se font également sentir dans le secteur du transport aérien. Les pénuries de contrôleurs aériens se multiplient et perturbent les opérations dans les principaux aéroports américains.

Selon le ministre des Transports, Sean Duffy, si le blocage perdure au-delà de cette semaine, une fermeture partielle de l’espace aérien américain n’est pas à exclure.

« Vous verrez un chaos généralisé », a-t-il averti, appelant l’opposition à permettre la fin du blocage.

 Au Congrès, les positions des deux camps restent figées. D’un côté, les républicains proposent une prolongation du budget actuel, avec les mêmes niveaux de dépenses, tandis que les démocrates réclament une prolongation de subventions pour des programmes d’assurance santé à destination des ménages à bas revenus.

The post Les États-Unis franchissent le cap du plus long shutdown de l’histoire first appeared on La Presse de Tunisie.

❌