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TRANSTU lance 10 lignes estivales vers les plages à partir du 6 juillet

La Société des Transports de Tunis (TRANSTU) a annoncé, jeudi, le lancement de 10 lignes de bus estivales desservant les plages, à compter du 6 juillet 2025, afin de faciliter le transport des vacanciers durant la saison estivale.

Dessertes vers la plage de La Goulette : Ligne au départ de Borj Chakir : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux voyages sont assurés tous les samedis, dimanches et jours fériés : départ à 8h00 (aller) et retour à 18h00.

Ligne au départ de Borj Ennour et de Borj El Aamri via El Mornaguia et Jayara : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux voyages sont assurés les samedis, dimanches et jours fériés à 7h00 (aller) et 18h00 (retour). Ligne au départ de Mhamdia : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux trajets sont programmés quotidiennement à 7h00 et 9h00 (aller), et à 16h00 et 18h00 (retour).

Ligne reliant Enfaiedh Edrijat à La Goulette via Mornaguia et Jayara : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux voyages sont assurés les samedis, dimanches et jours fériés à 7h00 (aller) et 18h00 (retour).

Dessertes vers la plage de Sidi Bou Saïd : Ligne depuis Zayatine via la station TGM : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux voyages sont assurés les samedis, dimanches et jours fériés à 8h00 (aller) et 18h00 (retour).

Ligne reliant Le Bardo à Sidi Bou Saïd via la station TGM : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux voyages sont assurés les samedis, dimanches et jours fériés à 8h00 (aller) et 18h00 (retour). Ligne depuis La Manouba via la station TGM : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux trajets sont assurés les samedis, dimanches et jours fériés à 8h00 (aller) et 18h00 (retour).

Ligne reliant Cité Etahrir à Sidi Bou Saïd via la station TGM : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux voyages sont proposés les samedis, dimanches et jours fériés à 8h00 (aller) et 18h00 (retour). Ligne depuis Omrane Supérieur via la station TGM : Tarif unique de 1 500 millimes.

Deux voyages sont assurés les samedis, dimanches et jours fériés à 8h00 (aller) et 18h00 (retour). Dessertes vers la plage de Kalâat El Andalous : Ligne locale entre la ville de Kalâat El Andalous et la plage : Tarif unique de 500 millimes.

Un voyage est assuré toutes les 90 minutes dans chaque sens, de 7h00 à 18h00, tous les jours. Ligne depuis Oued Ellil en passant par Sanhaja : Tarif unique de 1 500 millimes.

Deux voyages sont prévus les samedis, dimanches et jours fériés à 8h00 (aller) et 17h00 (retour). Ligne depuis El Bassatine via Sabalet Ben Ammar : Tarif unique de 1 500 millimes. Deux trajets sont proposés les samedis, dimanches et jours fériés à 8h00 (aller) et 17h00 (retour).

Outre ces lignes spéciales, la TRANSTU poursuivra la desserte des plages à travers ses lignes de bus régulières, ainsi que par le biais de la ligne ferroviaire desservant la Banlieue Nord de Tunis.

Douane tunisienne – Saisie de 43 kg de cocaïne : Historique !

La Presse — À Sfax, Skhira, Regueb, comme au port de La Goulette ou encore à Ghardimaou, les services douaniers ont réussi à intercepter d’importantes quantités de cocaïne et de drogues de synthèse. Des opérations d’envergure qui témoignent d’une vigilance de tous les instants, mais aussi de la persistance d’un fléau qui inquiète.

Grâce à une opération conjointe menée par la brigade de la Garde douanière de Sfax, avec l’appui de leurs homologues de Skhira et Regueb, une très importante quantité de cocaïne a été interceptée lors d’une mission de contrôle et de surveillance, appuyée par un travail de renseignement approfondi. La saisie, opérée sur l’autoroute, près de Skhira, a permis de découvrir 39 plaques de cocaïne, totalisant 42 929 grammes, dissimulées avec soin à bord d’un camion. La valeur de la drogue est estimée à plus de 12,8 millions de dinars.

Une saisie historique 

Dans une déclaration accordée à une radio privée, le porte-parole de la Direction générale des douanes, Chokri Jabri, a souligné que si de telles saisies constituent, sans nul doute, une source de satisfaction, elles ne doivent pas occulter l’inquiétude grandissante face à la persistance d’un phénomène aux conséquences potentiellement graves, notamment sur les jeunes.

Il a par ailleurs alerté sur les dangers liés à la cocaïne, souvent mélangée à d’autres substances toxiques. « Nous ne sommes pas habitués à intercepter de telles quantités », a-t-il précisé, qualifiant la saisie d’environ 43 kg de cocaïne de record et même d’historique.

Les services douaniers multiplient ainsi les résultats et les saisies de drogue grâce à une coordination étroite entre les différentes brigades, mais aussi à la coopération active d’autres structures, notamment les services de renseignement douanier, dont le rôle s’avère déterminant, ainsi que le concours d’autres forces de sécurité mobilisées dans le cadre d’actions conjointes.

En effet, le 4 juin dernier, les services douaniers du port de La Goulette, en étroite coordination avec les forces de sécurité, ont mené trois opérations consécutives ayant abouti à la saisie de quantités significatives de drogues. Ces interventions s’inscrivent dans le cadre des efforts soutenus de lutte contre le trafic de stupéfiants.

Les produits illicites ont été découverts habilement dissimulés dans les bagages de passagers en provenance des ports de Marseille et de Gênes. La première opération a permis la saisie de 4 960 comprimés d’ecstasy dissimulés dans une trottinette. Par ailleurs, 2.700 timbres d’une substance hallucinogène ont été également interceptés.

Dans une deuxième opération, plus de 1.400 grammes de cannabis ont été découverts à l’intérieur d’un moteur, dissimulé parmi les effets personnels d’un passager en provenance de Marseille. Enfin, 606 grammes de cannabis ont été saisis, cette fois dissimulés dans une moto lors d’une troisième opération.

Drogue de synthèse saisie à la frontière

Dans le même cadre de cette lutte continue contre la drogue, les services douaniers du bureau frontalier de Ghardimaou (Jendouba) ont réussi à leur tour à saisir une quantité d’opioïdes (substance psychotrope de synthèse).
Cette saisie a eu lieu suite à la fouille corporelle d’une passagère qui accompagnait un voyageur conduisant une voiture immatriculée à l’étranger, selon un communiqué publié par la Direction générale des douanes. L’opération a permis la saisie de 3 827 pilules de drogue.

Des procès-verbaux de saisie ont été rédigés pour chaque affaire.
Saisi de l’affaire, le ministère public a ordonné le transfert des dossiers aux services de sécurité compétents pour la poursuite des enquêtes.

Ces saisies en série confirment l’intensification des contrôles et mettent en relief la vigilance permanente des unités douanières, mais elle dénote la persistance d’un fléau bien ancré. Pour les autorités, la vigilance reste plus que jamais de mise.

EST – Mis sur la liste des départs : Rodrigues doit trouver preneur

Alors qu’il lui reste un an dans son contrat, l’avant-centre brésilien s’apprête à quitter le Parc B. il n’est plus dans les plans de Kanzari.

La Presse — Si on fait son bilan de la saison 2024-2025, Rodrigo Rodrigues n’a pas vraiment rempli sa part du contrat, étant donné qu’il n’a joué que 22 matchs, toutes compétitions confondues : 11 en Ligue 1, 5 en Ligue des champions, 3 en Coupe de Tunisie et 3 en Coupe du monde des clubs. Son compteur de buts est aussi faible : seulement 5 buts inscrits. Trop peu pour un avant-centre !

Avec du recul, l’Espérance aurait tout à gagner si elle avait laissé partir le joueur à l’été 2024. Il a d’abord repris les entraînements tardivement, alors que l’équipe attaquait sa deuxième phase de préparation. Rejoignant ses coéquipiers en stage à Tabarka, aussitôt arrivé, il s’est blessé. 

Et non seulement il a entamé la saison tardivement, Rodrigues s’est blessé de nouveau lors du derby disputé le 22 décembre. Une contracture musculaire qui l’a longuement éloigné encore une fois des terrains, puisqu’il a rechuté au mois de février, alors qu’il était censé reprendre la compétition. 

Il fera finalement son entrée en cours de jeu, le 1er avril au quart de finale aller de la Ligue des champions disputé à Pretoria contre Mamelodi Sundowns. Mais il ne sera pas d’une grande utilité. 

Il se fait entendre sur instagram !

Comme c’était le cas il y a un an, Rodrigo Rodrigues a fait entendre sa voix sur les réseaux sociaux, cette fois-ci en arrêtant de suivre l’Espérance sur instagram.

Selon les bruits de couloirs, Maher Kanzari ne veut plus entendre parler de Rodrigo Rodrigues, même pas aux entraînements. 

Renseignements pris : Rodrigues est mis sur la liste des départs. Il n’a qu’à trouver preneur et amener une offre conséquente et il sera libéré, sachant que son contrat court jusqu’au 30 juin 2026.  S’il amène une offre à 400.000 dollars, Rodrigo Rodrigues devrait être cédé sans encombre au club de son choix.

Adama Coulibaly, c’est presque fait !

L’Espérance continue à s’activer sur le marché des transferts et est sur le point de s’attacher les services de l’ailier droit malien, Adama Coulibaly. Le joueur est lié par un contrat avec Al Hilal du Soudan qui court jusqu’au 30 juin 2029. Les négociations avec Al Hilal ont bien avancé et à moins d’une surprise de dernière minute, Adama Coulibaly sera « sang et or ». 

A noter, enfin, que Koussay Maacha, Wajdi Issaoui, ainsi que les nouvelles recrues ont déjà repris les entraînements. Quant à l’ensemble du groupe, la reprise est prévue pour lundi prochain, soit le 7 juillet. 

CAB – Tri dans l’effectif : Ça bouge !

Des départs pour des joueurs qui ne donnent plus le plus.

La Presse — En ce début de préparation, les choses commencent à bouger concernant l’effectif cabiste. En effet, l’attaquant Zied Aloui, recruté tardivement la saison passée, est sur le départ selon une source proche du club. Un accord serait trouvé pour une séparation à l’amiable. Quant à  Achraf Krir qui a fait l’objet, lors de l’exercice précédent, de critiques répétées, il est également partant. Mais là, le gardien « jaune et noir» est lié par un contrat qui prend fin en juin 2026.

Une formule devrait être trouvée dans les plus  brefs délais pour lui permettre de changer d’air. En revanche, l’ex- joker bizertin Yassine Kchok, resté loin des stades la saison dernière pour des raisons qu’on peut qualifier « d’incompatibilité d’intérêt » avec le comité directeur, pourrait revenir à de meilleurs sentiments les jours à venir et réendosser le maillot du CAB.

Le défenseur Yassine Kchok n’est autre que le frère de Slimane et le fils de Mohamed Salah Kchok, tous trois enfants du CAB et tous trois défenseurs…

Les pugilistes récompensés !

La section de boxe s’est distinguée en cette fin de saison remportant des titres de champion mérités quand on connaît le sérieux manifesté tout au long de la saison. Il y a quelques jours, à Tunis, les pugilistes Mohamed Aziz Dhaouadi et Abderrahman Ferjani ont été sacrés champions de Tunisie respectivement dans les catégories des 48 kg et 86 kg en battant Belgacem Belgacem du Club de Kébili et Walid Tlili d’Hammam-Lif.

Dans le même temps, Issam Lachhab a remporté le titre de vice-champion dans la catégorie des 57 kg.

Une autre grande satisfaction pour la boxe cabiste est ce trophée de championne d’Afrique réussi par Lina Dhaouadi qui défendra également le  titre de championne de Tunisie dans les prochains jours à Gafsa. Le président de cette discipline Hatem Ayari et le coach Ali Matri ne peuvent être qu’heureux de ces distinctions.

Le CSFB aussi…

Dans la même foulée, les minimes du Club  Sportif Féminin de Bizerte viennent de remporter le doublé en basket-ball. Les basketteuses de Bizerte ont toujours brillé par le passé et pas uniquement dans cette catégorie.

Les séniors l’ont été pendant de longues saisons. Seulement,  le manque de moyens matériels les ont fait éclipser ces derniers temps de l’échiquier sportif, plus précisément en basketball. Espérons les voir revenir le plus rapidement possible !

ESZ : Volonté intacte

Après une saison 2024-2025 magnifique et prolifique, les Zarzisiens ont envie de rester aussi performants. Boujelbene revient, mais ce sera un autre effectif.

La Presse  Le Stade Abdesslem-Kazouz de Zarzis a repris de la couleur la semaine dernière avec la reprise des entraînements de l’équipe senior. Une belle ambiance et une grande envie de bien préparer le coup d’envoi du championnat avec l’espoir de rééditer la remarquable entame de la saison écoulée ponctuée par une honorable 5e place au classement final.

Le podium a été raté d’un cheveu et aurait pu être une consécration amplement méritée d’un parcours exceptionnel pour un promu en Ligue 1. Mais pour les « Sang et Or » de Zarzis, rien ne sert de trop s’attarder sur cet amer goût d’inachevé. Ce bel acquis doit être un tremplin pour continuer sur cette lancée afin de poursuivre le chemin 

Anis Boujelbène reprend les manettes 

Pour assurer la continuité de ce projet sportif ambitieux, la direction du club zarzissien a commencé par rappeler celui qui en a été le principal instigateur et artisan : l’entraîneur Anis Boujelbène. Après une courte aventure de 3 mois (du 24 février au 18 mai) avec le club égyptien d’Al Masry, ce technicien a préféré le retour au bercail pour s’engager de nouveau avec le club qui a fait braquer les feux sur lui.

Le grand challenge que doit relever Anis Boujelbène, c’est d’arriver de donner un sang neuf à un effectif où il y a eu beaucoup de changements, avec de nombreux départs de joueurs clés du dispositif qu’il a eu le mérite d’installer. «Je suis revenu plein d’ambition, avec un grand capital-confiance pour m’atteler à la lourde charge qui m’attend», a-t-il déclaré. «Je sais que  je ne dispose plus du même groupe, mais je suis loin d’être découragé ou sceptique.

Pour moi, c’est toujours le collectif qui fait la force d’une équipe même si je dois avoir plus d’un pilier dans chaque compartiment pour bâtir un socle solide sur lequel je peux compter», précise-t-il. 

Un mercato pour le moment timide

Comme on le voit, l’optimisme est de mise  dans le camp de l’ESZ même si la tâche semble plus ardue cette saison. Après Khalil Guenichi et Achraf Jabri qui ont rejoint les «Sang et Or» de Tunis durant le dernier mercato hivernal, deux autres joueurs cadres partent cet été : Younes Rached et Houssem Hassen Romdhane.

L’ESZ n’a effectué que trois recrutements pour le moment en vue de colmater les brèches dans le groupe : Jassem Belkilani (un arrière gauche formé au CA avant de passer à l’ESS puis à Al Ahly-Musrata), Louay Dahnous et Louay Hamdi ( attaquants ). En parallèle, le gardien Seifeddine Charfi et l’attaquant Amine Tajouri ont renouvelé leur contrat. Ce ne sont bien entendu que les premiers pas dans la reconstruction d’un effectif qui a besoin d’autres renforts de plus grande qualité.

Mercato : Lausanne et Xamax sur Chaim Djebali

Après avoir résilié son engagement avec l’Olympique Lyonnais, le milieu offensif Chaim El Djebali, 21 ans, ne manque cependant pas de prétendants.

La Presse — Il faut dire que l’année dernière, alors qu’il était promis à un bel avenir chez les Gones, l’international tunisien  Djebali (une sélection avec l’équipe de Tunisie A face aux Comores en 2022) avait été écarté pour des raisons disciplinaires. Et actuellement, en Suisse, Lausanne et Xamax ont déjà formulé des propositions pour le recruter, alors que quelques clubs en France gardent un œil sur lui. Chaim Djebali va donc vite rebondir, son âge et son talent plaident en sa faveur.

Jibril Othman part en prêt 

Non retenu au sein du groupe professionnel de Saint-Etienne, Jibril Othman, attaquant de 21 ans, partira en prêt à Francs Borains, club de division 2 belge. Pourtant prometteur avec la réserve des Verts, Othman avait signé un but avec l’équipe fanion contre Villarreal, mais son ascension s’est ensuite arrêtée et le joueur avait ensuite manqué de persévérance en neuf rencontres disputées. Lié à l’ASSE jusqu’en juin 2027, Othman serait cédé à titre de prêt vers les Suisses du FC Thoune. Sur le marché, le joueur est évalué à 100.000 euros.

Al Hazm et le Dynamo Moscou veulent Ghandri

Nader Ghandri va quitter les Russes de l’Akhmat Grozny et probablement signer à Al Hazm en Arabie saoudite, club de Saudi Pro League. A 30 ans, l’ex-milieu et axial du Club Africain a vu son nom coché par Jalel Kadri, coach du club saoudien en question, mais le joueur dispose aussi d’autres offres. En effet, l’ancienne cheville ouvrière du CA, Ajman, Westerlo, Slavia Sofia, Antwerp et Arles Avignon, est aussi pisté par le Dynamo Moscou. La valeur marchande de Ghandri oscille autour de 900.000 euros. 

Soltani au CSKA Sofia, c’est fait !

Fourat Soltani, latéral gauche de 25 ans, va donc rejoindre les Bulgares du CSKA Sofia. Après un parcours honorable la saison passée avec l’US Monastirienne, Soltani va tenter de franchir un palier en Bulgarie. Libre de droit, le désormais ex-arrière gauche des Bleus opte pour un pari audacieux et s’activera à prendre son envol. 

Ali Maâloul vers Al Masry ?

Après neuf saisons à Al Ahly du Caire, Ali Maâloul ne semble pas rassasié et pourrait signer à Al Masry Port-Saïd. Coaché par Nabil Kouki, Al Masry aurait ainsi approché le joueur de 35 ans, un compétiteur bardé de titres. 

Sur le site archéologique de Zama : Entretien et restauration de fond nécessaires

C’est dans une zone enclavée que se situe le site archéologique de Zama dans un état d’abandon. Une clôture non encore terminée protège approximativement le lieu auquel on peut facilement avoir accès à travers une route sinueuse à proximité d’une source d’eau.

La Presse — Neuf kms séparent le site archéologique de Zama du chef-lieu de Siliana. Makthar grouille de monuments et artefacts datant de l’époque romaine. Récemment à Rome, une exposition majeure des objets antiques a été présentée pour célébrer la bataille de Zama Regia ou encore Jama qui a opposé Carthage à Rome. Les ruines ayant traversé le temps témoignent de l’importance de cette cité antique autrefois majestueuse qui a connu la gloire puis la défaite, à l’instar de tous les empires ayant précédé ou succédé cette époque.

C’est dans une zone enclavée que se situe le site archéologique de Zama dans un état d’abandon.

Une clôture non encore terminée protège approximativement le lieu auquel on peut facilement avoir accès à travers une route sinueuse à proximité d’une source d’eau où les riverains et autres visiteurs de la région se rendent pour se désaltérer et remplir leurs jerricans.

Il y a lieu de souligner que l’eau de robinet reste coupée durant la journée et qu’elle est fournie le soir uniquement. 

Ceci étant dit, et d’après les études fournies par les historiens ayant travaillé sur ce site, ce qui a marqué cette époque est la fameuse bataille de Zama (202 av. J.-C.), deuxième guerre punique, qui a eu lieu entre 218 et 202 av. J.-C. et au cours de laquelle Hannibal Barca de Carthage a été vaincu par Scipion l’Africain de Rome, mettant ainsi fin au conflit en faveur de Rome.

Il est dit que la deuxième guerre punique a commencé lorsque Hannibal a attaqué la ville de Saguntum, allié romain en Espagne et s’est poursuivi avec des victoires éclatantes d’Hannibal en Italie, dont la bataille de Cannes (Cannae) en l’an 216 av. J.-C.

Hannibal était alors invincible jusqu’à ce que Scipion prenne le commandement des forces romaines après Cannes et batte Hasdrubal Barca, le frère d’Hannibal en Espagne, le repousse en Italie, puis ramène Hannibal en Afrique du Nord menaçant la ville de Carthage.

Hannibal rencontre Scipion à Zama Regia pour défendre sa ville natale, mais Scipion, utilisant les mêmes tactiques qu’Hannibal à Cannes, remporte la victoire et Carthage tombe aux mains des Romains.

Selon l’historien britannique Ernle Bradford, spécialisé dans l’histoire de la Méditerranée et l’histoire navale, le champ de bataille de Zama a été choisi pour ces raisons : «Hannibal marcha vers l’Ouest en direction d’un ville appelée Zama, qui doit probablement être identifiée à une colonie romaine tardive, Zama Regia (Jama), à 90 miles à l’ouest d’Hadrumetum.

Il avait appris que Scipion était en train de brûler des villages, de détruire des récoltes et de réduire en esclavage les habitants de toute cette région fertile dont Carthage dépendait pour ses céréales et autres denrées alimentaires. Ce ne peut être que cette nécessité qui poussa Hannibal à se lancer à la poursuite de Scipion, car, à première vue, il semble plus logique qu’il ait conduit son armée  en direction de Carthage et se soit interposé entre Scipion et la ville.

Mais la destruction systématique des villes et des villages par ce dernier, ainsi que ses activités dans l’arrière-pays carthaginois, empêchaient clairement la ville de nourrir environ 40.000 hommes supplémentaires et leurs chevaux et leurs éléphants, en plus de sa propre population.

La principale raison pour laquelle la bataille se déroula là où elle s’est déroulée tient donc à une question d’approvisionnement de la capitale.

Scipion savait ce qu’il faisait et avait délibérément éloigné Hannibal de la ville afin de décider de l’issue de la guerre dans une zone qu’il avait lui-même choisie».

Ceci n’est qu’une des lectures de cette fameuse bataille dont les preuves matérielles sont contestées par certains historiens.

Les fouilles menées dans le site de Zama Regia ont révélé les vestiges d’une ville antique importante, mais aucune trace d’armes, de restes humains ou d’animaux comme des éléphants ou des chevaux et des inscriptions liées à l’existence de batailles n’ont été découverts.

Ont-ils été détruits ou dispersés ? Pour l’heure, rien ne peut l’identifier. Aucune preuve archéologique ne vient étayer cette thèse.

En tout cas, sur le site, les vestiges apparents ne comportent aucune inscription ou trace de dessin et d’écriture sur cette époque.

Une scène et des colonnes élevées de ce qui semble être un théâtre témoignent de l’existence d’une grande ville dont les secrets sont encore enfouis sous terre et qui nécessite entretien et restauration avec un objectif clair d’intégrer le site dans le circuit touristique réservé à la région du Nord-Ouest de la Tunisie. 

Le film « Le Pont » de Walid Mattar remporte deux prix à Khouribga-Maroc : Une belle consécration

Une double distinction pour un film qui vient consolider la présence du cinéma tunisien sur la scène africaine et internationale, tout en affirmant Walid Mattar comme l’une des voix cinématographiques les plus marquantes du paysage arabe et africain.

Le film « Le Pont » du réalisateur tunisien Walid Mattar s’est illustré en remportant deux distinctions majeures lors de la cérémonie de clôture de la 25e édition du Festival du cinéma africain de Khouribga, au Maroc — l’un des plus anciens rendez-vous cinématographiques du continent.

Fondé en 1977 par la Fédération nationale des ciné-clubs du Maroc et le Ciné-club de Khouribga, le festival œuvre à promouvoir un cinéma engagé, populaire et ancré dans les réalités sociales africaines. 

En compétition avec 14 autres longs-métrages issus de 12 pays africains, « Le Pont » s’est vu attribuer le Prix Don Quichotte de la Fédération internationale des ciné-clubs (Ficc), saluant l’audace de son propos, la force de son langage cinématographique et l’impact visuel et émotionnel qu’il provoque chez le spectateur.

L’actrice Sarra Hannachi a été primée pour la meilleure interprétation féminine (Prix Amina Rachid), grâce à sa performance habitée d’un personnage féminin complexe, reflet des enjeux sociaux et psychologiques contemporains auxquels la jeunesse africaine est confrontée.

«Le pont» est le deuxième long métrage de fiction de Walid Mattar, un réalisateur issu de la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs. Son premier film, « Chirch » (Vent du nord, 2017), salué par la critique, lui avait valu trois prix aux Journées Cinématographiques de Carthage (JCC).

Avec «Le pont», Mattar poursuit dans une veine sociale, tout en optant pour une forme plus accessible et un ton teinté de comédie dramatique. Si « Chirch » mettait en scène la solidarité ouvrière entre deux mondes séparés par la Méditerranée, « Le pont » aborde d’autres réalités tunisiennes : les disparités sociales, le culte de la réussite rapide, la consommation de drogues dures, la corruption, et même l’abattage brutal des chiens errants.

Le film suit un trio improbable : Tita, un rappeur inconnu (interprété par Saif Omrane), Foued, un ami réalisateur (Mohamed Amine Hamzaoui), et Safa, une instagrameuse sarcastique (campée par Sarra Hannachi, magnétique). Réunis autour du tournage amateur d’un clip, ils incarnent à eux trois des figures typiques de la jeunesse tunisienne urbaine. 

À court d’argent, les trois protagonistes se retrouvent sur le tournage d’un clip amateur réalisé pour Tita. Le ton est donné : tout vire rapidement à la dérision. Tita, avec son budget dérisoire, tente de marchander le cachet de Safa, une instagrameuse inflexible engagée pour apparaître dans le clip. Celle-ci arrondit ses fins de mois en animant des lives où elle vend ses bijoux sur Instagram. Foued, quant à lui, s’occupe de la réalisation et de la logistique. Tous trois incarnent avec justesse les stéréotypes de leurs milieux respectifs.

Dès la première scène, l’ambiance décalée du film s’installe, promettant un ton à la fois comique et critique. Tita rêve de tourner sur un yacht, mais finit sur une modeste barque de pêcheur. C’est en pleine mer que le récit bascule : ils découvrent un mystérieux paquet flottant sous leur embarcation… L’histoire prend alors une tournure inattendue.

Cette double distinction du film vient consolider la présence du cinéma tunisien sur la scène africaine et internationale, tout en affirmant Walid Mattar comme l’une des voix cinématographiques les plus marquantes du paysage arabe et africain. 

Vient de paraître – « Je m’appelle Hanna » de David Khayat : Une allégorie de la vie et de la mort

Il est un jardin pas tout à fait secret de David Khayat, c’est sa carrière de romancier. On lui doit en effet plusieurs ouvrages de fiction, dont ce dernier paru aux éditions Albin Michel.

La Presse — Le professeur David Khayat, cancérologue franco-tunisien de renommée mondiale, est connu pour avoir fondé et dirigé l’Institut National du Cancer en France, et avoir longtemps dirigé le service d’oncologie de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Ce qu’on sait moins de lui, c’est que ce bon vivant qui a côtoyé la mort tout au long de sa carrière, est un  amateur éclairé de bonne cuisine tunisienne, est l’ami des grands chefs, passe volontiers aux fourneaux lui-même, et a passé son CAP à près de 70 ans. On doit au professeur Khayat de nombreux ouvrages savants.

Mais il est un jardin pas tout à fait secret de David Khayat, c’est sa carrière de romancier. On lui doit en effet plusieurs ouvrages de fiction, dont le dernier paru aux éditions Albin Michel : « Je m’appelle Hanna ».

Bien sûr, il s’agira de ce que David Khayat connait le mieux : la lutte entre la vie et la mort.

Mais c’est sous forme d’une allégorie que le médecin raconte cette éternelle bataille.

Son héroïne Hanna est une incarnation du cancer qui ronge Esther. Hanna est en guerre, cernée par des ennemis invisibles, vulnérable. Face à elle, Esther, vaillante, est prête à l’affronter.

Laquelle des deux survivra ? 

Incarner le cancer en une figure féminine, en faire une guerrière, est, il faut l’avouer, assez audacieux.

Seul David Khayat pouvait se permettre de dédramatiser ainsi la maladie.

Rayons UV et santé cutanée : Gare à l’astre en feu !

La Presse — La saison estivale démarre avec des températures qui anticipent, déjà, sur un été  bien chaud et probablement caniculaire. Aussi, convient-il de prendre toutes les précautions nécessaires pour se protéger contre le soleil. Certes, l’astre en feu se présente comme la principale source de vitamine D, laquelle est indispensable pour la santé et le bien-être. Néanmoins, les UV qu’il répand, constituent des ennemis redoutables de la peau. 

Qu’ils soient UVA ou UVB, les rayons ultra-violets agressent la peau d’une manière abusive. Plus l’on s’expose au soleil, plus le risque s’accroît. Et d’un simple coup de soleil, qui ne fait que bronzer la peau et lui conférer une teinte basanée, les estivants peuvent endurer  des coups de soleil dangereux — ou érythèmes solaires — et même des brûlures de premier ou de second degré.

Du coup de soleil au cancer de la peau

Absolument néfastes, les UV sont, dans bien des cas, responsables  de problèmes dermiques majeurs dont le cancer de la peau. C’est que l’impact de ces rayons agit, non seulement sur l’épiderme mais aussi en profondeur. Les UVB, par exemple, sont capables de modifier les cellules cutanées et provoquer des lésions à l’ADN dermique. 

Cela dit, si ces répercussions extrêmement néfastes sont évitées, d’autres effets négatifs de l’exposition au soleil sont à prendre, aussi, au sérieux. Pour ceux et celles qui fournissent des efforts colossaux dans le but de  ralentir le vieillissement cutané, le soleil peut enfreindre à leurs tentatives. Le rayonnement solaire accélère sensiblement le vieillissement cutané, favorisant ainsi la sécheresse de la peau, laquelle est due à la déshydratation cutanée, l’apparition des rides et des ridules et la perte de l’élasticité naturelle de la peau. 

Autre méfait du soleil sur la peau : l’apparition des taches brunes ! Ces dernières surviennent dans la majorité des cas suite à des expositions répétitives et prolongées au soleil. Et si les personnes qui présentent une peau acnéique se sentent soulagées, le temps d’un été, car délestées enfin des boutons qui les gênent, elles doivent s’attendre à une reprise en force des acnés, une fois l’été terminé. 

Il est utile de rappeler, par ailleurs, que les peaux blanches sont plus sensibles aux UV que celles, brunes ou foncées. De même, d’ailleurs, pour les yeux : plus les yeux sont de couleurs claires, plus ils sont menacés par les UV. 

Comment se protéger des UV ?

Aussi, et afin de se protéger des UV tout en profitant du soleil, bon nombre de précautions sont à prendre. La première consiste, sans aucun doute, à protéger la peau en utilisant un écran solaire anti-UV et dont l’indice de protection s’élève à 50. Se contenter d’un écran solaire à faible indice de protection ne sert absolument à rien sinon à se sentir protégé alors qu’on ne l’est pas en vrai ! L’application de l’écran solaire obéit à un rituel répétitif, soit une application assez généreuse toutes les deux heures.

Il convient, de surcroît, de se munir d’un chapeau de paille assez grand pour protéger les yeux et le visage. S’agissant de la protection oculaire, elle doit, nécessairement, être garantie par des lunettes anti-UV. Lutter contre les rayons solaires et leurs méfaits sur la peau implique le port de vêtements amples, clairs et en coton ou en lin.

Et on ne le répétera jamais assez : plus on évite le soleil durant les heures de pic — soit entre onze heures et seize heures — mieux c’est. Encore faut-il rappeler qu’une bonne hydratation du corps s’impose tout au long de l’été. Elle aura un effet salutaire aussi bien sur la peau que sur l’organisme. 

Étudiants et stages d’été : Un chemin semé d’embûches 

Le premier de ce mois constitue le démarrage des stages pour de nombreux étudiants. Notamment ceux qui passent en troisième année. Ces stages les préparent à ce qu’on appelle la vie active. De plus, c’est un passage obligé pour la préparation de leur Pfe (Projet de fin d’études).

La Presse — Ce qui caractérise cette étape, c’est la recherche d’une entreprise ou d’une institution qui les prennent en charge. Nos valeureux étudiants s’investissent à fond dans cette recherche durant plusieurs jours jusqu’à obtenir l’accord d’une entreprise ou d’une société..

Ils doivent, ensuite, attendre un signal, une information ou n’importe quoi leur apportant des détails sur ce stage. Rien ! Absolument, rien. Alors, ils recourent au contact direct. Rien n’y fait ! Pas le moindre renseignement. Aussi cherchent-ils parmi d’anciens camarades ayant déjà franchi ces parcours du combattant pour avoir les idées un peu claires.

Une fois l’énigme dévoilée, ils finissent par remplir toutes les conditions exigées et accomplir toutes les démarches labyrinthiques.

Pour faire bref, on leur dit de revenir avant le début du stage (sans préciser une date) pour se faire remettre un badge.

Nous prenons l’exemple d’un étudiant qui a obtenu l’accord d’une institution bancaire publique pour effectuer un stage à partir du 1er juillet. Après avoir attendu plusieurs semaines sans recevoir de nouvelles, il va se présenter, le 30 juin, pour récupérer son badge. On lui apprend qu’il doit revenir au cours de l’après-midi ! Ni plus ni moins !

S’est-on soucié de la peine de cet étudiant pour arriver sur place de bon matin ? Pourquoi s’ingénie-t-on à compliquer la vie des gens alors qu’il n’y a aucun obstacle devant la démarche ?

Et pourquoi attendre la dernière seconde pour mettre fin à ce qui ressemble, fort bien, à ces pratiques cruelles ?

Est-ce l’image qu’on veut  donner aux générations futures sur lesquelles la Tunisie va devoir compter un jour ? Cherche-t-on, délibérément, à les dépouiller de ce sentiment naissant de fierté et d’appartenance à cette patrie ?

Pourtant, cette période de stage est faite pour apprendre à ces étudiants ce qui pourrait être leur futur métier. Alors, il nous semble fondamental de donner à ces jeunes le goût de travailler avec application et honnêteté. Si, comme il arrive dans certains endroits, on les charge des corvées qui s’apparentent beaucoup plus au bizutage, il y a risque de reproduire les mêmes profils que ces employés qui ne font pas honneur à notre pays.

Gafsa : Une bouffée d’oxygène pour un secteur des transports essoufflé

Face aux insuffisances criantes et à la vétusté flagrante du parc de transport public qui pénalisent quotidiennement les citoyens de Gafsa, le département d’exploitation de la Société régionale de transport «El gawafel» est sur le point de réceptionner 5 nouveaux bus climatisés pour le transport interurbain, une première étape indispensable pour alléger la pression sur un réseau souvent saturé et inconfortable. Cette injection de véhicules modernes est une réponse directe à la demande pressante pour un service de meilleure qualité.

La Presse — Plus qu’une simple acquisition, le lancement imminent d’un appel d’offres pour l’achat de 16 bus flambant neufs, dont 6 spécifiquement destinés au transport urbain, représente une offensive majeure contre le sous-équipement chronique qui afflige le gouvernorat. C’est une promesse concrète d’améliorer drastiquement la fluidité et l’accessibilité au cœur même des agglomérations.

Par ailleurs, la réception prochaine de 21 bus d’occasion — une flottille supplémentaire — bien que relevant d’un accord antérieur, vient consolider cette dynamique de renforcement. L’ensemble de ces initiatives est impératif pour inverser la tendance et enfin doter Gafsa d’un système de transport public digne de ce nom, capable de répondre aux attentes légitimes de ses habitants et de surmonter les lacunes qui ont longtemps entravé la mobilité dans la région.

L’agrégat de ces mesures, qu’elles concernent des équipements de pointe ou des solutions plus immédiates, est impérieux pour redresser la barre et enfin doter Gafsa d’un réseau de transport public performant et à la hauteur des attentes légitimes de ses résidents, annihilant ainsi les lacunes qui ont durablement contrarié leur déplacement.

Pourquoi : La violence au quotidien

On ne peut le nier ni se voiler la face. La violence et l’incivisme font désormais partie de notre vie quotidienne et cela se passe partout. Et ce qui est encore plus désolant, c’est que même les adultes ne sont pas exempts de reproches.

Et les exemples foisonnent. Il n’y a qu’à prendre un bus, un train… et vous en serez convaincus. Occuper une place et réserver les autres sièges aux copains est une chose admise. Essayez de protester. Si vous en sortez indemne, il faudra remercier la Providence.

Et là c’est l’occasion de dire : c’était mieux avant…

Promotion de la culture financière dans le monde arabe : Un facteur de résilience et de paix sociale

« La culture financière doit être inculquée aux jeunes générations, au même titre que l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, pour que nos sociétés soient plus résilientes et capables de planifier l’avenir », souligne le gouverneur de la BCT, Fethi Zouhair Nouri. 

La Presse — Promouvoir la culture financière dans les sociétés arabes a été le thème débattu hier à Tunis, à l’occasion de la 4e édition de la Conférence arabe sur l’épargne et l’éducation financière. Coorganisée par l’Observatoire de l’Inclusion Financière (OIF), la GIZ et « Mena Money », cette manifestation à vocation financière a réuni des experts et banquiers venus des quatre coins du monde arabe pour discuter des moyens de renforcer la culture financière dans ces pays. 

Ouvrant la conférence, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, a affirmé que l’éducation financière est devenue un pilier du développement économique et social. Elle n’est plus un luxe intellectuel, mais bien une condition essentielle à la justice sociale et à la stabilité économique, a-t-il insisté.

Il a ajouté, dans le même sillage, que l’enjeu aujourd’hui n’est plus simplement d’encourager la possession de comptes bancaires, mais de parvenir à éduquer le citoyen à la planification financière, à l’épargne, ainsi qu’à l’investissement responsable.

« Nous vivons dans un monde où les transformations économiques s’accélèrent, qu’il s’agisse de l’inflation, de l’endettement, de la numérisation ou des crises bancaires. Dans ce contexte, la conscience financière est devenue l’un des piliers de la paix sociale. Les expériences internationales, notamment en Occident, ont montré que les richesses ne se créent pas uniquement à partir des ressources, mais aussi grâce à l’approche adoptée pour leur gestion », a-t-il déclaré.

Langue du siècle, l’éducation financière est devenue un impératif, a martelé Nouri, précisant que toute personne incapable de la maîtriser risque de devenir une victime plutôt qu’un acteur. « La culture financière doit être inculquée aux jeunes générations, au même titre que l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, pour que nos sociétés soient plus résilientes et capables de planifier l’avenir », a-t-il affirmé.  

Il a toutefois regretté que, dans plusieurs pays arabes et pays en développement, les écarts en matière de culture financière et de compréhension des principes fondamentaux de la finance demeurent importants. Il a ajouté que plusieurs études ont révélé des indicateurs alarmants qui menacent la stabilité financière et sociale, tels que la faible propension à l’épargne et à la planification (dès le plus jeune âge), le faible taux de bancarisation, le recours croissant à des circuits informels pour la gestion de l’argent, et l’absence de notions relatives à l’intérêt bancaire ou à la gestion des risques.

Un pari à gagner 

« L’argent est un outil, mais sans conscience financière, il devient un fardeau. Notre rôle est de permettre au citoyen arabe non seulement d’accéder au financement, mais aussi d’acquérir la capacité de comprendre, choisir et participer. L’éducation financière n’est pas une matière théorique, c’est une expérience vécue au quotidien ». 

Et de poursuivre « Un citoyen conscient financièrement protège sa famille des crises ; l’épargnant contribue au renforcement de l’économie nationale ; la femme instruite financièrement devient un acteur clé du développement ; et le jeune qui maîtrise les outils numériques et l’intelligence artificielle devient un créateur d’opportunités plutôt qu’un demandeur d’emploi ». 

Selon lui, la transformation digitale que connaît actuellement la société offre à la fois des opportunités et des défis. Si les services financiers numériques et l’intelligence artificielle peuvent être des leviers d’inclusion financière et de confiance envers les systèmes financiers, des enjeux majeurs demeurent, il s’agit principalement de la protection des données, la réduction du fossé numérique, et l’accès équitable aux services financiers.

Enfin, le gouverneur de la BCT a appelé à simplifier l’accès aux services financiers, soutenir le financement des petits projets, développer des produits financiers adaptés au contexte tunisien, et à intégrer l’éducation financière dans les programmes scolaires afin qu’elle devienne un comportement social et non une simple idée.

De son côté, Ibrahim Khalil Ibrahim, directeur exécutif de « Mena Money », a souligné que la culture financière sous-tend les enjeux économiques et sociaux des pays. Il a rappelé que les sociétés arabes sont encore loin d’intégrer pleinement cette culture, qui est liée à la fois à la consommation, l’épargne, l’investissement et l’assurance.

« Les banques centrales appellent à renforcer la culture financière car elle constitue un bouclier contre les crises. La culture financière, c’est la sécurité financière », a-t-il conclu.

Tourisme intérieur : Les agences de voyages s’adaptent aux besoins du marché

Avec une part croissante du marché intérieur dans l’ensemble de l’activité du secteur, les voyagistes ajustent leurs tirs sur les exigences du consommateur tunisien.

La Presse — Souvent, les crises entraînent des changements durables qui peuvent affecter une activité donnée. Ces mutations représentent, généralement, une forme d’adaptation à une nouvelle donne, un nouveau comportement qui s’impose face aux bouleversements. Et c’est ainsi que le tourisme tunisien a, au fil des années, fait preuve d’une remarquable résilience.

En misant progressivement sur le marché intérieur, le secteur s’est doté d’une forme de bouclier face aux chocs exogènes. Certes, le tourisme international revêt une importance capitale : il est pourvoyeur de devises et génère un effet d’entraînement sur plusieurs activités connexes, telles que le transport aérien. Toutefois, selon les professionnels, le marché intérieur, ainsi que les marchés voisins, constituent désormais un filet de sécurité pour l’ensemble de l’écosystème touristique.

Les différentes crises survenues depuis 2010 ont renforcé cette orientation vers le tourisme intérieur. Et les chiffres sont là pour en témoigner : la part des résidents tunisiens dans les hôtels est passée de 10 % en 2010 à 21 % en 2024. Si les chiffres sont en hausse, le défi reste de taille. Les professionnels doivent en permanence adapter l’offre aux attentes, mais aussi au pouvoir d’achat des Tunisiens.

Un rôle clé pour dynamiser le tourisme intérieur

Selon Ahmed Bettaïeb, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme, les voyagistes, en tant que maillon central de la chaîne de valeur touristique, ont un rôle déterminant à jouer dans cet exercice d’équilibriste. « L’agence de voyages est un maillon essentiel. Elle fait le lien entre les produits et les clients. C’est une vitrine, mais aussi un conseiller qui oriente les voyageurs en fonction de leurs exigences. Elle leur permet d’accéder à des offres de qualité, adaptées à leurs budgets », a-t-il déclaré à La Presse. 

Et d’ajouter : « Notre rôle consiste à ajuster l’offre au contexte et aux besoins des Tunisiens, tout en tenant compte de l’inflation et de leur pouvoir d’achat ».

Il, a par ailleurs, souligné que, dans un souci d’efficacité, les voyagistes mettent en place des solutions de paiement souples pour contourner les contraintes financières, encore trop fréquentes. L’objectif est d’après ses dires de promouvoir le tourisme local à travers des facilités de paiement et des prix attractifs. 

« Plusieurs agences ont digitalisé leurs processus et encouragent le « early booking », tout en proposant une gamme variée de produits, allant au-delà de l’hébergement pour intégrer l’animation, la restauration, l’événementiel… Nous œuvrons à valoriser, à travers la restauration et les produits du terroir, l’héritage culturel du pays, car la Tunisie dispose d’un patrimoine riche et diversifié », a-t-il précisé.

Le tourisme durable : une nouvelle orientation pour les professionnels

Interrogé sur la promotion du tourisme durable, Ahmed Bettaïeb a rappelé que la Fédération a adhéré à un programme élaboré en partenariat avec la DRV (Association allemande représentant l’industrie du voyage en Allemagne), visant à mettre en place une plateforme dédiée au tourisme durable et alternatif. Cette initiative a permis de structurer un réseau de prestataires de services ayant intégré les principes de durabilité. 

Ces acteurs proposent aujourd’hui des offres sur mesure, pensées pour le consommateur tunisien. Il a indiqué que ce projet est actuellement porté par un comité dédié à la durabilité. 

Dans ce cadre, des formateurs spécialisés ont été formés afin de constituer un noyau dur de compétences dans ce domaine. Aujourd’hui, plus d’une quarantaine d’agences de voyages tunisiennes se sont spécialisées dans ce segment prometteur.

Travaux 24h/24 à l’entrée sud de Tunis : itinéraires modifiés pour cause de travaux sur le pont

Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat (Direction générale des ponts et chaussées) annonce qu’une fermeture partielle et temporaire d’un tronçon de la route locale n°541 (rue 9042), reliant les quartiers de Djebel Jelloud et Lakanya, sera mise en place à partir du samedi 5 juillet 2025.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la deuxième tranche du projet d’élargissement de l’entrée sud de Tunis, et vise à permettre des travaux de réhabilitation et d’élargissement du pont traversant cette route.

Les travaux se poursuivront sans interruption, 24 heures sur 24, pendant une durée de 30 jours. Durant cette période, la circulation sera temporairement détournée selon les itinéraires suivants :

*Pour les véhicules venant de Ben Arous et Djebel Jelloud en direction de Lakanya :

• Prendre la rue 9061

• Puis la route régionale n°34 (rue 9007)

• Emprunter la route nationale n°1

• Puis l’avenue Bellevue

• Et enfin l’avenue du 15-Octobre.
* Pour les véhicules venant de l’entrée sud de Tunis ou de Lakanya en direction de Djebel Jelloud :

• Continuer sur l’avenue du 15-Octobre en direction de Bab Alioua

• Rejoindre l’avenue Bellevue

• Puis la route nationale n°1

• Ensuite la route régionale n°34 (rue 9007)

• Et enfin la route locale n°541 (rue 9042).

Le ministère appelle les usagers de cette route à faire preuve de vigilance et à respecter la signalisation de déviation mise en place pour assurer la fluidité du trafic et la sécurité de tous.

Tunisie – Sultanat d’Oman : Une convergence de vues et un plan d’action commun

La visite du chef de la diplomatie omanaise, Badr ben Hamad ben Hamoud Al Busaidi, accompagné d’une délégation officielle, a été clôturée hier par une réunion avec son homologue tunisien, Mohamed Ali Nafti, au siège du département.

La Presse — Lors de la réunion d’hier, les deux ministres, accompagnés de hauts cadres de leurs départements respectifs, ont discuté des résultats des derniers travaux de la Commission mixte tuniso-omanaise, qui se sont déroulés les 30 et 31 janvier 2024 à Mascate. Aussi, la réunion a porté sur les concertations politiques des sujets d’intérêt commun sur les plans régional et international et notamment la juste cause palestinienne et les derniers développements dans la bande de Gaza, a annoncé hier mercredi le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti.

Selon lui, la Tunisie et le Sultanat d’Oman ont convenu d’un plan d’action commun visant à renforcer leur coopération dans divers domaines dont la sécurité, la santé, les énergies renouvelables, la sécurité alimentaire, les échanges commerciaux, la justice, l’éducation et les technologies de la communication. D’ailleurs, les deux parties sont en train de préparer la prochaine visite du ministre omanais du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des investissement, prévue au mois de septembre prochain.

Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue omanais, Nafti a souligné que cette visite officielle en Tunisie reflète la solidité des liens de fraternité entre les deux peuples et les deux dirigeants des deux pays, et leur volonté d’approfondir davantage les relations bilatérales.

Nafti a rappelé les relations historiques entre les deux pays, initialement tissées dans le domaine éducatif avant de s’étendre aux échanges économiques. Il a salué le caractère «exemplaire» des relations tuniso-omanaises. Le chef de la diplomatie a souligné que cette visite s’inscrit également dans le cadre des préparatifs de la visite en Tunisie du Sultan Haitham ben Tariq, et ce sur invitation du Président de la République, Kaïs Saïed; une invitation qui lui a été remise lors de la dernière commission mixte tenue à Mascate.

D’après le ministre omanais, qui a été reçu dans la matinée par le Président de la République, Kaïs Saïed, les entretiens bilatéraux ont permis d’examiner les moyens de développer la coopération dans des secteurs vitaux, tout en qualifiant les relations tuniso-omanaises d’exemplaires.

Il a souligné la volonté des deux dirigeants des deux pays à renforcer davantage ces relations fraternelles, notamment à travers les échanges et les visites officielles. Il a évoqué la convergence des points de vue des deux dirigeants, notamment quant aux questions régionales et à leur tête la cause palestinienne dans la perspective de faire la pression nécessaire sur la communauté internationale afin de faire prévaloir les droits des Palestiniens à instaurer l’Etat palestinien avec Al Qods comme capitale.

Al Busaidi a réaffirmé la convergence des vues entre la Tunisie et Oman sur les questions régionales et internationales, souhaitant renforcer davantage l’union des pays arabes.

Pour conclure, le chef de la diplomatie tunisienne a précisé que les deux parties ont convenu d’intensifier les concertations avec les pays arabes frères et à l’échelle internationale, notamment sous la houlette des Nations unies, afin de parvenir à faire prévaloir le droit international. Nafti a rappelé l’attachement de la Tunisie au multilatéralisme et son soutien au système des Nations unies comme garant du respect des conventions internationales et des droits internationaux et de la justice internationale.

La position de Saïed rappelée à la conférence (FfD4) de Séville : Pour un système financier mondial plus transparent et plus équitable

Comme indiqué, à maintes reprises sur ces mêmes colonnes, la Tunisie continue à confirmer sa présence sur la scène régionale et internationale dans les différents domaines dont notamment les secteurs socioéconomique et sécuritaire où l’Armée nationale joue un rôle essentiel aux côtés des autres départements gouvernementaux en vue de consacrer l’œuvre de développement durable et global.

La Presse — En effet, dans l’allocution prononcée à la 4e conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4) qui se tient à Séville (Espagne), la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a réitéré l’appel du Président de la République, lors de sa participation au Sommet de Paris en 2023, tenu sous le slogan «Pour un nouveau pacte financier mondial», en faveur de la mise en place d’un véritable partenariat pour l’édification d’un monde bénéficiant à toute l’humanité dans un cadre mu par la justice et l’équité. 

Bon à rappeler à ce propos que le Président Kaïs Saïed avait souligné, à cette occasion, que ce système ne peut être fondé en se basant sur des accords obsolètes ayant aggravé le gap numérique et de développement entre le Nord et le Sud.

La Cheffe du gouvernement a tenu à rappeler, également, l’appel de la Tunisie à l’occasion du Sommet de l’Avenir tenu à New York en septembre 2024, dans le cadre de la 79e Assemblée générale des Nations unies, pour une nouvelle approche de coopération internationale, basée sur la souveraineté nationale et la restructuration du système de financement mondial, afin qu’il soit plus transparent et plus équitable, notamment envers les pays en voie de développement.

Tout en précisant que la Tunisie opte, résolument, pour une stratégie nationale basée sur une approche intégrée privilégiant deux principaux axes, en l’occurrence l’émergence d’une économie résiliente et d’un État social, la Cheffe du gouvernement a mis l’accent sur la volonté du pays à définir des stratégies nationales en fonction de ses capacités et selon sa vision, tout en étant ouvert aux avis et propositions de ses partenaires dans le cadre d’une coopération égalitaire et fondée sur l’équité et sur le respect de la souveraineté nationale.

Elle a insisté, surtout, sur la nécessité de changer l’action collective multilatérale, dans cette phase actuelle, en faveur de la mise en œuvre de réformes audacieuses du système de financement mondial afin de faire instaurer les attributs de la stabilité, de la paix et de la croissance dans le monde.

En ces mêmes moments et dans le cadre du renforcement du partenariat positif et de la consolidation des priorités communes en matière de sécurité méditerranéenne et de stabilité régionale, de hauts responsables militaires tunisiens ont participé au sommet des forces maritimes africaines 2025. 

Ainsi, par cette participation, la Tunisie met en valeur son rôle en tant que porte d’entrée entre les deux continents européen et africain et la région névralgique du Moyen-Orient., Les discussions menées à cette occasion, ont permis d’examiner la coopération en matière de formation, tout en mettant en exergue le rôle positif et fiable de notre pays dans la lutte contre le terrorisme, la défense maritime et les initiatives de maintien de la paix.

Bon à mentionner la déclaration du général de division Robert B. Sofge Jr, commandant de Marforeur/AF, concernant la place de la Tunisie qui reste, selon ses propres termes, “l’un des partenaires les plus cohérents et les plus compétents en Afrique du Nord tout en étant marqué par un dévouement au développement professionnel à la résilience démocratique et à la coopération régionale».

En résumé, les observateurs sont conscients du rôle constructif joué par notre pays sur l’échiquier d’Afrique du Nord, de la Méditerranée, du Proche-Orient, d’Afrique et du monde arabe grâce à la sagesse et à l’approche menée par l’Etat conduit par le Président Kaïs Saïed dont la vision en faveur d’un monde nouveau est hautement appréciée.

Les multiples bienfaits du «consommer tunisien»

Après des campagnes épisodiques et ponctuelles en faveur du slogan «consommer tunisien», l’idée semble être tournée vers la volonté d’en faire, plutôt, un concept structurel qui s’installe dans la durée, l’objectif étant de faire privilégier les produits locaux, ce qui contribuerait au soutien de l’emploi et à la résilience de l’économie nationale.

En effet, une étude sérieuse, menée par l’Institut arabe des chefs d’entreprise (Iace), intitulée «Promouvoir la production nationale : démolir d’abord le concept du consommateur universel», appelle avec insistance à l’encouragement de la consommation des produits fabriqués localement, ce qui constitue un levier stratégique pour renforcer la résilience et la souveraineté économiques. 

Ce concept, une fois adopté d’une manière concrète, devrait avoir d’autres impacts positifs sur les différents volets du vécu quotidien dont notamment la sauvegarde de l’identité culturelle tout en favorisant l’esprit de solidarité entre les membres de la société ainsi que la consolidation du sentiment d’appartenance.

A noter, également, qu’en consommant tunisien, l’économie nationale gagne énormément dans la mesure où cela se répercute sur le volume des importations génératrices de dépenses considérables, plus précisément en devises fortes et nuirait à la résilience des produits locaux.

Dans le même ordre d’idées, l’Iace recommande, dans son étude, un étiquetage systématique et bien visible des produits nationaux sans oublier la tenue de véritables campagnes de sensibilisation mettant en exergue les bienfaits du «Made in Tunisia», d’où l’impératif de l’établissement d’une sorte d’alliance entre les divers intervenants en la matière, à savoir notamment les producteurs, les distributeurs et, bien entendu, les pouvoirs publics.

  C’est dire qu’un travail de fond est obligatoire afin d’initier un changement profond des mentalités et autres habitudes de consommation dans le sens d’une émergence de ce qu’on peut appeler «un patriotisme économique éclairé», ce qui aide au rejet de la notion de «consommateur universel» encouragée par la mondialisation ayant conduit à l’idée de la standardisation des goûts.

Consommer tunisien entre, aussi, dans le cadre de l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dont la réalisation est un facteur de sécurité alimentaire, devenue un symbole de la souveraineté nationale pour bon nombre de pays dont, bien évidemment, la Tunisie.

L’appel est lancé, donc, pour la promotion de la production et la consommation locales afin de répondre aux enjeux de sécurité alimentaire et relever les défis économiques, sociaux et environnementaux tout en constituant un puissant levier destiné à soutenir l’emploi et à préserver notre identité.

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