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Ben Arous : saisie record de contrebande à 1,2 million de dinars

La garde douanière a annoncé, dimanche, la saisie de marchandises de contrebande d’une valeur totale dépassant 1,2 million de dinars.
Selon un communiqué de la Douane tunisienne, l’opération a été menée par la sous-direction du renseignement en coordination avec les brigades de Ben Arous, Tunis et l’unité d’élite de la garde douanière.
Les agents ont intercepté d’importantes quantités de vêtements prêts-à-porter, de chaussures de sport, d’accessoires pour téléphones portables, de bijoux contrefaits, de montres-bracelets ainsi que d’autres marchandises dissimulées dans un local à Ben Arous.
Un procès-verbal a été établi et la valeur des produits saisis a été estimée à plus de 1,2 million de dinars.

Tennis : Moez Chargui au tournoi Challenger d’Istanbul

Le joueur tunisien de tennis Moez Chargui prend part au tournoi Challenger d’Istanbul, qui se déroule du 31 août au 7 septembre.
Classé 165ᵉ mondial, il entamera la compétition mardi 2 septembre face au Jordanien Abdullah Shelbayh, 351ᵉ mondial, pour le compte des seizièmes de finale.
Chargui reste sur une série de succès remarqués, avec trois titres remportés au mois d’août : le tournoi de Porto au Portugal, celui de Monastir, puis le Challenger d’Hersonissos en Grèce le 23 août.
Depuis sa qualification pour les Jeux olympiques de Paris 2024, il ambitionne de progresser au classement ATP et de rejoindre le Top 100 mondial, comme l’avait fait auparavant son compatriote Malek Jaziri.

Météo: orages locaux et vents forts attendus ce soir

Les services de la météorologie ont annoncé, dans un bulletin de suivi, l’apparition de cellules orageuses locales accompagnées de pluies éparses sur les régions de l’ouest du nord et du centre au cours de la journée de dimanche et en début de nuit, tandis que le reste du pays connaîtra quelques passages nuageux.
Les vents, de secteur sud, seront relativement forts près des côtes nord et sur les hauteurs, faibles à modérés ailleurs, avant de se renforcer dans le golfe de Hammamet. Ils pourront dépasser temporairement 60 km/h sous forme de rafales lors des passages orageux.
La mer sera agitée au nord, peu agitée sur les autres côtes, devenant progressivement agitée dans le golfe de Hammamet. Les températures nocturnes varieront généralement entre 26 et 32 °C, et avoisineront 24 °C sur les hauteurs.

Le sélectionneur national dévoile les listes des Sélections A et A’ : Revoilà Ben Saïd, Meriah et Chaalali !

Béchir Ben Saïd et Yassine Meriah retrouvent leurs rangs d’internationaux en équipe nationale A. Ghailane Chaalali revient de loin, en équipe nationale A’. Première de Gharbi.

Le sélectionneur national, Sami Trabelsi, a dévoilé, hier, les listes des joueurs convoqués en équipe nationale A et en équipe nationale A’. La sélection A affrontera le Liberia et la Guinée equatoriale les 4 et 8 septembre et ce, pour le compte des 7e et 8e journées des qualifications pour la Coupe du monde 2026.

Quant à la Sélection A’, elle se rendra à Ismailia pour une double confrontation amicale contre l’Egypte, les 6 et 9 septembre. 

Cette fenêtre Fifa du mois de septembre enregistre le retour de trois internationaux après de longs mois d’absence. Béchir Ben Saïd a été retenu aux côtés d’Aymen Dahmen et Noureddine Farhati, étant donné qu’il est de nouveau compétitif en club. Quant à Yassine Meriah, sa longue blessure l’a privé de jouer la saison dernière en club et en sélection. Il retrouve naturellement sa place en équipe de Tunisie vu qu’il est de nouveau compétitif. 

Un troisième joueur revient de très loin. Il s’agit de Ghailane Chaâlali qui prêtera main-forte à ses coéquipiers en équipe nationale A’.  

En équipe nationale A, on enregistre la première convocation d’Ismael Gharbi qui vieent d’opter pour les couleurs tunisiennes.

“Je n’ai que deux vis-à-vis”

Lors de la conférence de presse tenue hier pour présenter les listes des joueurs convoqués en sélections A et A’, le sélectionneur national a évoqué ses rapports avec les membres de la FTF, donnant un aperçu du mode de fonctionnement en interne : “Pour moi, il y a des choses qui ne sont pas acceptables en équipe nationale.

J’ai eu un premier passage par le passé et je suis actuellement à ma deuxième expérience à la tête de la sélection. Pour ce deuxième passage et avec l’aval du président de la fédération, je n’ai que deux vis-à-vis , Zied Jaziri et Houcine Jenayah, et cela me convient.

Il arrive que je ne fasse pas la bonne lecture. Il arrive aussi que nos avis divergent, avec Zied Jaziri notamment. N’empêche, chacun se tient à son rôle. Aucun n’empiète pas sur le terrain de l’autre.”, a confié Sami Trabelsi. 

Le sélectionneur national a aussi dit du bien de ses joueurs : “Auparavant, j’avais peut-être des préjugés. Les joueurs n’ont jamais exigé de loger dans des hôtels 5 étoiles. Ils n’ont jamais parlé argent.

Ils ont, par contre, demandé à ce que les conditions des rassemblements soient dignes d’une équipe nationale. Ils demandent un bon équipement, de séjourner dans des hôtels où il n’y a pas de nuisance. En déplacement, il y a un standing à respecter, particulièrement quand il s’agit de matches officiels”.

 

Equipe nationale A

Gardiens de but : Aymen Dahmen (CS Sfaxien), Béchir Ben Said (Espérance de Tunis), Noureddine Farhati (Stade Tunisien)

Défenseurs : Montassar Talbi (Lorient/FRA), Alaa Ghram (Shakhtar Donetsk/UKR), Dylan Bronn (FC Servette/SUI), Yassine Meriah (Espérance de Tunis), Yan Valery (Scheffield Wednesday/ANG), Mouataz Neffati (Ifk Norrköping), Ali Abdi (OGC Nice), Mortadha Ben Ouannes (Kasimpasa/TUR), Mohamed Ali Ben Hamida (Espérance de Tunis)

Milieux : Ferjani Sassi (Al Gharafa/QAT), Aïssa Laidouni (Al Wakrah/QAT), Hannibal Mejbri (FC Burnley/ANG), Mohamed Ali Ben Romdhane (Al Ahly/EGY), Mohamed Hadj Mahmoud (Lugano FC/SUI), Firas Belarbi (Sharjah FC/EAU), Ismael Gharbi (Sporting Braga/POR)

Attaquants : Elias Achouri (FC Copenhague/DAN), Omar Layouni (BK Hacken/SUE), Naïm Sliti (Al Shamal/QAT), Hazem Mastouri (Dinamo Makhachkala/RUS), Firas Chaouat (Club Africain), Elias Saad (Augsbourg/All), Sébastien Tounekti (Hammarby/SUE).

 

Equipe nationale A’

Gardiens de but : Abdessalem Hlaoui (US Monastir), Sabri Ben Hassan (Etoile du Sahel), Anas Khardani (Muaither SC)

Défenseurs : Mohamed Dräger (Eintracht Braunschweig), Ghaith Zaalouni (Club Africain), Hamza Ben Abda (Club Africain), Marouane Sahraoui (Stade Tunisien), Mohamed Nasraoui (NK Istra), Raed Chikhaoui (US Monastirienne), Anis Doubal (Marseille), Amin Cherni (Göztepe SK)

Milieux : Ghailène Chaalali (Al-Ahli SC), Moataz Zemzemi (Club Africain), Zayon Chtaï-Telamio (Paris-SG), Chiheb Jebali (Espérance de Tunis), Louay Trayï (Al-Wahda FC), Moez Haj Ali (US Monastir), Aymen Harzi (US Monastir)

Attaquants : Khalil Ayari (Stade Tunisien), Achraf Jabri (Espérance de Tunis), Anas Haj Mohamed (Parme), Farès Bousnina (Bologna U20), Nassim Dendani (AS Monaco), Ahmed Ouled Behi (ES Métlaoui), Youssef Snana (Al-Sailiyah).

L’ESS glane ses trois premiers points : Le résultat et la manière

Avec ce succès net et sans bavure 3-0 contre l’Association Sportive de Gabès, l’Etoile a fait mouche à tous les niveaux ou presque, en attaque et même en défense avec ce deuxième match sans but encaissé.

Il y a du progrès, en attendant une montée en gamme après la trêve internationale.

La Presse — En football, ça va très vite c’est connu. Une victoire, avec la manière de surcroît et tout semble relancé vers le mieux. En effet, après un faux départ, l’Etoile s’est remise en selle, se réconciliant avec son fidèle public qui a encore répondu présent à l’Olimpico de Sousse.

Il a fallu un coup de rein de Dhaoui et un penalty transformé avec brio par Anan, pour déclencher la machine de buts. Le jeu offensif a enfin fait parler son talent devant ; illustration parfaite de l’action du duo Senghor–Aouani qui a donné le break en seconde période. Avec le retour en forme de Mohamed Dhaoui et Aouani, la machine n’est plus grippée et l’attaque a plus de mordant. Quand, en plus, le gardien de but Sabri Ben Hassen a gagné sa place en tant que titulaire indiscutable dans les bois, l’Etoile commence à retrouver ses certitudes.

Certitudes retrouvées

Lassaâd Dridi a surpris en alignant quasiment le même onze qui a ramené un point du long déplacement à Ben Guerdane à deux exceptions près. A savoir le retour de Aouani et l’absence de Hnid sur la feuille de match. Malek Baayou, capitaine de l’équipe, n’a pas démérité au cours du dernier match avec sa hargne et sa détermination à porter plus l’équipe devant, grâce à un bon abattage.

La défense n’a pas, d’ailleurs, eu de soucis à se faire, hormis un but effacé avec brio en fin de match par Ben Hassen. Le milieu du terrain monte en régime avec Mokchas Chouchane qui s’est transformé dans un rôle qu’on ne lui connaissait pas trop, buteur pour le coup de grâce vers la fin. Raki Aouani, pour sa part, retrouve une certaine lucidité devant et met définitivement de côté sa fébrilité des matchs amicaux.

Sans oublier la confirmation des anciens Béjaouas Najeh Ferjani et Maher Ben Sghaïer qui marquent des points, tout comme Slim Khadhraoui au poste de défenseur. Et aussi le bon retour de Ghofrane Naouali qui a apporté toute son expérience pour aider ses camarades à sécuriser les 3 points du succès claquant, tout comme Houssem Dagdoug en première mi-temps. L’Etoile a laissé une bonne impression et se relance en championnat.

La trêve constitue une bonne occasion pour soigner les défaillances en vue du retour du championnat et du tour préliminaire de la coupe de la CAF.

Fondation Yasser Jeradi pour les arts : Porter sa voix et ses combats

Il s’agit avant tout, de poursuivre ce qu’il faisait, ce qu’il aimait et ce qu’il semait, à travers des activités d’art plastique, de théâtre, de cinéma, de musique, de randonnées, etc. L’idée est de marcher sur les pas de Yasser, en essayant de rendre la culture et l’art accessibles à tous, lui qui sillonnait la Tunisie qu’il aimait tant, se rendant dans ses coins les plus reculés, lui qui soutenait par sa musique et avec tant de générosité les petites manifestations et autres projets.

La Presse —Un artiste ne meurt jamais, et Yasser Jeradi, Yasser Mhabba (amour), survit à travers ses chansons et les messages de paix et de justice qu’il a semés de son vivant. Yasser nous a quittés il y a un an, mais sa trace est indélébile, marquant à jamais les cœurs et les esprits.

L’homme au grand cœur, qui avait pour religion l’amour et l’art, a laissé derrière lui des chansons, des œuvres diverses, des actes de solidarité sociale, des sourires dessinés sur des visages inconnus rencontrés en bord de route lors de ses vadrouilles et d’innombrables ami.e.s qui ont décidé de marcher sur ses pas et de perpétuer ses projets.

C’est ainsi que l’idée de la Fondation Yasser Jeradi pour les arts est née. 

Annoncée lors des deux concerts organisés pour la commémoration du premier anniversaire de la disparition physique de l’artiste, le 13 août à Gabès et le 16 à Tunis, elle est le fruit de l’association d’un groupe d’ami.e.s, artistes et activistes, qui ont connu et partagé des expériences et des projets avec l’artiste.

«L’idée est née deux jours après le décès de Yasser : celle de raviver ses actions et son esprit», nous confie l’artiste de théâtre Ayoub Jaouadi, avant d’ajouter : «Nous nous sommes réunis dès le premier mois. Cela a donné lieu au spectacle «Libre comme un oiseau» (Hor kal Tayr), que l’on a organisé à l’occasion du 40e jour de son départ, au Théâtre de l’Opéra de Tunis».

Réalisé par Ayoub Jaouadi, sous la supervision musicale de Sami Ben Saïd de l’Orchestre Symphonique Tunisien et sous la direction de Fadi Ben Othmani, le spectacle était conçu dans l’esprit de donner vie aux idées artistiques de Yasser Jeradi, lui qui voulait réunir ses ami.e.s sur une même scène avec un orchestre symphonique. «Un spectacle qui allie musique et théâtre, où l’on retraçait son parcours. C’était une tentative de rester fidèle à ses convictions, à ses pensées et à ses combats», souligne Jaouadi.

Le groupe d’ami.e.s a continué à se réunir pendant une année jusqu’à la concrétisation de cette idée de fondation, dont les objectifs sont de valoriser l’héritage artistique de Yasser à travers sa diffusion, sa documentation, etc.

Il s’agit avant tout, nous explique encore Jaouadi, de poursuivre ce qu’il faisait, ce qu’il aimait et ce qu’il semait, à travers des activités d’arts plastiques, de théâtre, de cinéma, de musique, de randonnées, etc. L’idée est de marcher sur les pas de Yasser, en essayant de rendre la culture et l’art accessibles à tous, lui qui sillonnait la Tunisie qu’il aimait tant, se rendant dans ses coins les plus reculés, lui qui soutenait par sa musique et avec tant de générosité les petites manifestations et autres projets.

«Il sera question de projets culturels, artistiques et sociaux, à travers des formations, des ateliers, et tout ce que défendait Yasser. Et pourquoi pas aussi produire des spectacles et organiser des événements», conclut Jaouadi.

Le mausolée de Sidi Boumakhlouf présente des fissures alarmantes : Quand l’histoire s’effrite

Derrière ces images chocs se cache une histoire plus complexe : celle d’un abandon systémique et d’une absence de vision nationale pour protéger un patrimoine à la fois matériel et immatériel.

La Presse — El Kef, le rocher ! Cette ville au passé glorieux, qui a été 3.000 ans durant au cœur de l’histoire tunisienne, a été abandonnée et dégradée par les deux régimes dictatoriaux d’après l’indépendance. Perché à 780 mètres d’altitude sur le dernier promontoire de la montagne sacrée de Djbel Eddir, Le Kef est la ville la plus élevée de Tunisie.

Grâce à sa position stratégique à la frontière algérienne, cette cité millénaire fut, depuis l’Antiquité, une place forte du Haut-Tell. Les traces d’occupation humaine dans la région remontent à la préhistoire, notamment grâce au site archéologique de Sidi Zin.

Autrefois appelée Cirta, El Kef fut un centre spirituel et politique : résidence du roi Syphax, capitale du royaume de Massinissa et prospère sous Jugurtha. Plus tard, les Ottomans y érigèrent au XVIe siècle un important bastion militaire, notamment la Kasbah au XVIIIe siècle, marquant l’essor économique et religieux de la ville, porté entre autres par les confréries soufies comme les Aïssaouia.

Plus d’une centaine de coupoles maraboutiques furent construites, dont celle de Sidi Boumakhlouf, qui demeure aujourd’hui l’un des monuments spirituels les plus emblématiques du nord-ouest tunisien.

La ville a commencé à subir un déclin profond à partir des années 1980-1990. La marginalisation économique, le manque d’investissements et des politiques centralisées ont accéléré sa détérioration. Plusieurs monuments emblématiques — remparts, portes historiques, cinémas, écoles, gare ferroviaire — ont été détruits ou laissés à l’abandon.

Même des sites majeurs comme la basilique Saint-Pierre, les grottes préhistoriques de Sidi Mansour et le Sabat Dar El-Bey ont subi des dommages irréversibles. L’hôpital historique, autrefois célèbre pour son traitement des maladies pulmonaires, est aujourd’hui déclassé et peine à répondre aux besoins de la population.

Le mausolée de Sidi Boumakhlouf, chef-d’œuvre architectural construit au XVIIIe siècle, n’échappe pas à cette dégradation. Ses fissures alarmantes ont récemment été révélées par des clichés publiés le 26 août 2025 par l’actrice Najoua Zouhair, déclenchant une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.

Cette zaouïa (mausolée), qui fut bien plus qu’un simple lieu de culte, accueillait autrefois des cercles de dhikr, des sessions de malouf et servait de point de départ à la célèbre procession Kharjat Badr durant le Ramadan, une tradition aujourd’hui largement affaiblie.

Mais derrière ces images chocs se cache une histoire plus complexe : celle d’un abandon systémique et d’une absence de vision nationale pour protéger un patrimoine à la fois matériel et immatériel.

Sidi Boumakhlouf, une figure emblématique

La mémoire orale raconte qu’au XVIIe siècle, un voyageur venu de Constantine, en Algérie, gravit les hauteurs du Kef et y trouva refuge. Cet homme n’était autre que le saint soufi Abdallah Boumakhlouf El-Kazouni, dont la présence allait profondément transformer l’âme spirituelle de la région.

Son passage laissa une empreinte indélébile : il introduisit dans la ville la voie soufie des Aïssaouia, un héritage mystique où les cœurs se rassemblent autour du dhikr collectif, où la musique sacrée s’élève comme une prière, et où les rituels populaires tissent un lien entre le visible et l’invisible.

Depuis, l’histoire de Sidi Boumakhlouf s’entrelace avec celle du Kef, et son souffle mystique résonne encore dans les vieilles ruelles, les coupoles blanchies à la chaux et les cérémonies qui perpétuent une mémoire vivante.

La zaouïa qui lui est dédiée est un chef-d’œuvre architectural mêlant influences andalouses et ottomanes, elle se distingue par sa coupole blanche, son élégant minaret et sa vue panoramique sur la ville. Elle fut bien plus qu’un simple lieu de culte car elle a accueilli des cercles de dhikr, des cours religieux et littéraires, des sessions de musique malouf et a longtemps été le point de départ de la célèbre procession «Kharjat Badr» durant le Ramadan, tradition encore vivante mais largement affaiblie.

Patrimoine en péril

Symbole identitaire et mémoire collective, le monument est aujourd’hui en danger à cause de fissures inquiétantes, aggravées par un désintérêt officiel persistant.

Les signes d’abandon ont commencé à apparaître dès 2011, au lendemain de la révolution, alors que le rôle des zaouïas déclinait dans la vie publique. Pire encore, certaines furent la cible d’actes de vandalisme par des groupes extrémistes.

Entre 2015 et 2019, aucun programme sérieux de restauration n’a été mis en place: les priorités des politiques culturelles se sont concentrées sur les sites archéologiques majeurs, reléguant les monuments spirituels au second plan.

En 2020, les premières fissures visibles sont apparues sur la coupole du mausolée, sans attirer l’attention médiatique ni provoquer de réaction officielle. Ce n’est qu’en septembre 2024 que les autorités régionales ont ordonné des tests techniques, mais aucune intervention concrète n’a été réalisée jusqu’à mi-2025.

Les clichés diffusés par Najoua Zouhair, le 26 août 2025, relancent aujourd’hui le débat publiquement, révélant l’ampleur de la dégradation et la gravité de la situation.

Le cas de Sidi Boumakhlouf n’est pas isolé. En Tunisie, de nombreuses zaouïas — jadis des foyers d’enseignement, de spiritualité et de culture — sont à l’abandon.

Après 2011, plusieurs ont été incendiées ou dégradées, notamment sous le gouvernement de la Troïka. Parmi les plus menacées ou négligées : Zaouïa de Sidi Ibrahim Riahi (Hafsia, Tunis) qui  malgré, son prestige, subit une baisse de fréquentation, surtout parmi les jeunes; Zaouïa de Sayyida Manoubia (Manouba) qui est un symbole féminin et spirituel, mais insuffisamment valorisée; Zaouïa de Sidi Mahrez (Tunis), en mauvais état malgré son emplacement central et Zaouïa de Sidi Bou Saïd El-Baji, devenue un site touristique très fréquenté, mais exposée à des dégradations, faute de protection adéquate.

Ces sanctuaires, dispersés dans tout le pays, représentent des fragments de mémoire collective. Leur disparition progressive signe l’érosion d’une identité culturelle plurielle, dans un contexte où aucune vraie stratégie nationale cohérente n’a été adoptée pour leur sauvegarde.

Pourtant ce ne sont pas les solutions et autres propositions de réhabilitations qui manquent. Des experts en patrimoine préconisent une approche participative en impliquant la société civile et les associations locales, en réactivant les zaouïas via des événements culturels et spirituels durables, en classant ces monuments comme patrimoine national protégé. Il est aussi essentiel d’allouer un budget annuel de restauration préventive et intégrer les artisans locaux pour préserver les savoir-faire traditionnels.

Car Sidi Boumakhlouf n’est pas seulement un édifice fissuré : c’est le reflet des fissures de nos politiques culturelles. Le sauver, c’est restaurer un lien avec notre mémoire collective et, au-delà, repenser la place des zaouïas dans la société tunisienne contemporaine.

À travers lui, c’est tout un pan de notre identité spirituelle et architecturale qui est en jeu. Et chaque jour qui passe sans action rapproche ces trésors d’une disparition irréversible.

Chroniques de la Byrsa : L’eau, de Charybde en Scylla


La Presse
J’ai une fois saisi au vol—était-ce sur une radio dans un taxi ? — que le Tunisien était actuellement le plus gros consommateur mondial d’eau minérale, loin devant, par exemple, le Français, pourtant détenteur depuis des siècles de la «culture» de l’eau minérale sous toutes ses formes. Certains penseront qu’il y a de quoi être fier d’une évolution qui dénoterait à la fois un souci d’hygiène grandissant et de remarquables progrès de notre niveau de vie pour nous conférer un tel rang.

Je me souviens en effet que, dans les années de ma jeunesse, l’eau minérale était pour ainsi dire réservée aux nourrissons pour diluer le lait en poudre qu’ils prenaient dans leur biberon, à certaines catégories de malades et à des fortunés pour faire étalage de leur richesse. L’eau naturelle pétillante— n’en divulguons pas la marque pour ne pas faire de publicité clandestine— était occasionnellement consommée, un peu comme une curiosité, un peu comme une friandise.

Que s’est-il passé entretemps pour qu’intervienne une telle évolution ? Malheureusement pas le progrès économique et social qu’on pourrait soupçonner au premier abord mais bien plutôt la dégradation de la qualité de l’eau du robinet dont les chansons avaient jusque-là glorifié la supposée origine zaghouanaise— ce qui était évidemment faux-—, 100% naturelle et exquise. Pire, cette eau provenant majoritairement des retenues de barrages a même atteint par moments les limites de la salubrité, en particulier en périodes de sécheresse. Ce qui a contraint le consommateur, même les plus démunis d’entre eux, à recourir à l’eau minérale.

Il n’est pas question de faire ici le procès de quiconque pour de tels développements. Les opérateurs dans le secteur des eaux ne sont pas responsables des changements climatiques et de leurs conséquences, en particulier sur les réserves d’eaux naturelles à usage alimentaire. Par contre, une interpellation doit être adressée aux fournisseurs d’eau minérale ainsi qu’à ses distributeurs.

Les méfaits du plastique ne sont plus aujourd’hui à démontrer. Le consensus à ce sujet est planétaire, conduisant même un nombre grandissant de pays à en interdire l’usage comme emballage non seulement à cause de ses nuisances environnementales mais également pour ses incidences sur la santé du consommateur.

Il est en effet maintenant établi que de la matière plastique se dissout dans le liquide contenu dans l’emballage sous forme de nanoparticules totalement invisibles à l’œil nu et qui vont voyager avec ce liquide dans les différentes parties du corps du consommateur et lui causer des dommages plus ou moins graves. 

De surcroît, le processus de génération de ces nanoparticules s’accélère avec l’exposition au soleil du produit proposé à la consommation. C’est pourquoi une telle exposition a été formellement interdite par la tutelle, surtout lorsque l’emballage est «neutre», sans coloration protectrice pour filtrer les rayons du soleil. Or, que voyons-nous ? Des montagnes de bouteilles d’eau minérale transportées ou stockées sans aucune de ces précautions. Au vu et au su de toutes les autorités.

Alors fuir la médiocrité de l’eau du robinet pour plonger dans les risques de son alternative ?  Est-ce normal ?

Microfinance : Un levier de transformation économique

La microfinance, de l’avis des experts, pourrait devenir un levier fondamental de la transformation économique nationale et un facteur d’inclusion financière durable. Un tel enjeu repose toutefois sur la capacité de ce système à dépasser ses limites et à corriger ses imperfections.

Deux exigences qui supposent, elles-mêmes, l’accélération de la digitalisation, la diversification des mécanismes de financement et l’implication totale dans les choix stratégiques nationaux.

La Presse — Les dernières statistiques des programmes de microfinancement retiennent un comportement plutôt réconfortant. Pourtant, les taux d’intérêts accordés par les différentes institutions de la microfinance sont « élevés et connaissent des évolutions importantes », comme l’a affirmé le spécialiste financier Bessam Ennaifer, à la TAP.

Cette dynamique pourrait s’expliquer, donc, par l’intégration, peut-être bien, de nouvelles technologies, telles que la banque mobile et les plateformes de financement participatif. C’est ce que confirme, en tout cas, une étude récente de Tunisie Valeur sur l’état des lieux et les perspectives de la micro-finance en Tunisie

On parle ainsi de 111.583 prêts accordés juste pour le premier trimestre de 2025, ce qui laisse prédire un volume annuel assez conséquent.  Un bon comportement qui a impacté systématiquement l’encours des microcrédits qui a évolué de 33,7 millions de dinars, pour se situer ainsi aux alentours de 2.596 millions.

Une réelle dynamique que Bassem Ennaifer justifie surtout par l’assouplissement des procédures administratives, la diversification des mécanismes du micro-financement et l’amélioration du niveau d’accès aux micro-crédits.

On reconnaît justement que cette question d’accès a toujours constitué la principale contrainte aux porteurs des «petites idées».

Le rapport de «Tunisie Valeur» reconnaît, d’ailleurs, l’impossibilité de certaines populations, et elles sont assez nombreuses, de prétendre facilement à des prêts, malgré l’évolution remarquable des mécanismes de financement.

Le problème est donc ailleurs. L’étude retient ainsi le manque de souplesse administrative, la timidité des incitations, et même l’absence d’évaluations sérieuses des projets eux-mêmes. 

L’on pense toutefois que les problèmes des populations rurales sont beaucoup plus profonds. Les économistes évoquent, souvent, le manque d’infrastructure appropriée, de connectivité fiable, la faible rentabilité de l’activité économique locale, dans son ensemble, l’absence de garanties suffisantes et le risque élevé au niveau de certains secteurs, l’agriculture notamment.

Repenser le refinancement 

L’étude relève par ailleurs que le refinancement se présente, de son côté, comme une source de blocage contraignante, faute de souplesse et de cohérence.

Les institutions de microfinance ont souvent droit à des refinancements par les banques locales ou encore des fonds internationaux à des taux plutôt élevés. Des conditions qui ne leur permettent pas de prétendre à une dynamique de croissance durable.

Toutefois, les difficultés actuelles de la microfinance ne pourraient pas « occulter » des perspectives qui pourraient être positives. L’étude estime même que la microfinance pourrait devenir, notamment à moyen terme, un levier incontournable de la transformation économique nationale, un facteur de stabilité financière et un atout de performance productive.

Cela suppose néanmoins l’accélération de la digitalisation, le renforcement du cadre réglementaire, la diversification des mécanismes de financements et la garantie d’un système de refinancement bien adapté.

Notre microfinance est appelée à agir aussi dans une logique d’intégration positive dans la stratégie économique nationale et dans un esprit d’association totale à ses enjeux stratégiques.

UE : Vers un cadre juridique pour l’euro numérique

L’Union européenne s’active pour créer un cadre juridique pour l’euro numérique d’ici la fin de 2025. Il s’agit de créer une version numérique de la monnaie unique européenne, qui serait complémentaire aux billets et pièces d’euro existants. Néanmoins, la route reste semée d’obstacles.

La Presse — Les ministres des Finances de l’UE tentent d’aboutir à un accord sur l’euro numérique avant la fin de 2025, mais plusieurs points complexes persistent.

Au cœur des débats figurent la confidentialité des données, la rémunération des prestataires de paiement, les limites de détention et l’impact sur les pays hors zone euro.

Tout au long de juillet, les négociations ont été intenses. La présidence danoise espère une position commune d’ici la fin de l’année, mais certains pays réclament des analyses techniques supplémentaires avant de franchir l’étape suivante.

Le ministre allemand Lars Klingbeil a insisté sur la nécessité d’un modèle de rémunération équitable et d’une protection élevée de la vie privée dès le lancement.

D’autres divergences concernent le rôle des pays non membres de la zone euro et la limite de détention de la nouvelle monnaie.

La Suède souhaite un système souple pour les banques hors zone euro, les Pays-Bas plaident pour une limite basse afin de réserver l’euro numérique à un usage de paiement, tandis que la Hongrie revendique son mot à dire sur son émission.

Expérimentation de différentes technologies

Luis de Guindos, vice-président de la BCE, a rappelé que le lancement dépendra du cadre juridique. Après adoption de la législation, la BCE décidera de la mise en œuvre, ouvrant une phase préparatoire de deux ans et demi. Il a souligné l’urgence de réduire la dépendance européenne aux fournisseurs américains, renforcée par le récent « Genius Act » aux États-Unis sur les stablecoins.

La BCE expérimente différentes technologies, incluant des blockchains publiques comme « Ethereum » ou « Solana ». Pour Anna Martin du Beuc, l’infrastructure doit être construite par des prestataires européens afin de préserver la souveraineté stratégique. Le Parlement européen tarde toutefois à avancer.

Le rapport initial de Stefan Berger, économiste et homme politique allemand, en février 2024 n’a jamais été voté, et son successeur, Fernando Navarrete, économiste et homme politique espagnol, n’a encore produit aucun progrès concret. La BCE exhorte les députés à accélérer le processus pour sécuriser la monnaie unique et préparer l’euro numérique, un outil clé pour renforcer l’autonomie financière de l’Europe.

Tribune – Taxe carbone en Tunisie : Quel impact sur la transition écologique ?

La taxe carbone est souvent présentée comme l’outil miracle de la transition écologique. En théorie, elle repose sur une logique simple : faire payer au pollueur le coût environnemental de ses émissions, afin de l’inciter à modifier ses comportements et à investir dans des technologies plus propres. Il s’agit donc d’un impôt dit pigouvien, conçu pour corriger une externalité négative et aligner les choix privés sur l’intérêt général.

Le principe : dissuader, pas taxer

L’efficacité d’une taxe carbone dépend de sa capacité à modifier les comportements. En frappant les énergies fossiles, elle doit encourager la sobriété énergétique et la bascule vers les énergies renouvelables. Dans les pays qui l’ont mise en œuvre de manière crédible, comme la Suède, la taxe dépasse aujourd’hui 100 euros par tonne de CO₂, et elle a accompagné une baisse significative des émissions sans freiner la croissance.

Mais ce principe n’est valable que dans un environnement économique compétitif et transparent. Dans un marché où les entreprises ne subissent aucune concurrence réelle, où les rentes dominent et où les alternatives énergétiques restent limitées, la taxe carbone perd sa vocation écologique. Les entreprises se contentent de répercuter la taxe sur leurs prix de vente, et ce sont les consommateurs — ménages et petites entreprises — qui en supportent la charge. La taxe cesse d’être un outil de transition et devient un impôt de consommation déguisé.

Le cas tunisien : l’article 51 de la Loi de finances 2024

C’est dans ce contexte que s’inscrit l’article 51 de la Loi de finances 2024, intitulé « Suivi de l’évolution internationale pour la mise en place et la généralisation de la taxe carbone ». L’intitulé est ambitieux : il laisse entendre que la Tunisie s’aligne sur les standards internationaux et se dote d’un instrument moderne de fiscalité écologique.

En pratique, la mesure consiste à augmenter des prélèvements déjà en place, se traduit par de faibles prélèvements sur les produits énergétiques consommés : 5 millimes par litre d’essence ou de gasoil, 10 millimes pour le gasoil 50, 5 dinars par tonne de fuel, de gaz de pétrole liquéfié, et jusqu’à 10 dinars pour le coke de pétrole. Le gaz naturel est taxé à 1,25 millime par unité thermique et l’électricité à 5 millimes par kilowattheure. Par ailleurs, la taxe sur les billets d’avion et de voyages maritimes est relevée à 40 dinars (60 dinars en première classe et en classe affaires).

Une taxe carbone… sans effet carbone

A y regarder de près, les montants fixés sont symboliques. A 5 millimes par litre, la hausse est imperceptible à la pompe et ne modifie en rien le comportement des automobilistes. Les grandes entreprises consommatrices de fuel ou de gaz n’ont aucun intérêt à investir dans des procédés plus propres : l’impact financier est trop faible. Quant à la taxe sur les billets d’avion, elle relève davantage d’une logique de rendement budgétaire que d’un outil de réduction des émissions.

Plus encore, cette taxation des produits énergétiques et des billets d’avion revient en réalité à taxer directement le consommateur. Celui-ci paie une surtaxe sur sa propre consommation d’essence, d’électricité ou de gaz, ainsi que sur ses voyages. Mais il paie aussi indirectement la taxe supportée par les entreprises, qui la répercutent sur les prix des biens et services.

Par un effet de ricochet, même l’Etat — premier consommateur d’énergie à travers ses administrations et ses entreprises publiques — voit son budget alourdi par cette taxe. Autrement dit, la charge est redistribuée à travers toute la chaîne économique et finit par peser simultanément sur le citoyen et sur les finances publiques.

Les effets pervers d’un mauvais design

Dans ce schéma, le risque est double. D’un côté, les entreprises polluantes continuent à fonctionner sans contrainte réelle, en préservant leurs marges.

De l’autre, les ménages et l’Etat voient leurs factures augmentées, sans pouvoir accéder à des alternatives énergétiques crédibles. Le caractère socialement injuste de la taxe est renforcé : ce sont les plus modestes qui paient, là où les pollueurs continuent à profiter de leurs rentes.

Une taxe carbone conçue de cette manière ne génère ni incitation écologique, ni équité sociale. Elle fragilise la crédibilité de la fiscalité écologique en la réduisant à une «taxe de plus», perçue comme injuste et stérile.

La condition de l’efficacité : un modèle économique qui valorise l’écologie

Une taxe carbone ne peut remplir sa mission que si elle s’inscrit dans un modèle économique où le respect de l’environnement est aussi un facteur de compétitivité. Cela suppose :

De récompenser les entreprises vertueuses par des allégements fiscaux, un accès facilité au financement et une priorité dans les marchés publics ;

D’offrir aux consommateurs des alternatives réelles : transports publics fiables, logements avec une meilleure isolation thermique, énergie renouvelable accessible ;

De redistribuer les recettes de la taxe pour compenser les ménages modestes et éviter une fracture sociale ;

De renforcer la concurrence loyale, afin que l’innovation verte soit valorisée et que les rentes polluantes soient progressivement érodées.

Sans ce modèle de soutien et de transformation, la taxe carbone reste une coquille vide.

Elle ne punit pas le pollueur, elle ne finance pas la transition de manière transparente et elle n’offre aucun signal crédible.

Conclusion : entre ambition et illusion

L’article 51 de la Loi de finances 2024 illustre un travers fréquent des politiques fiscales tunisiennes : adopter les concepts internationaux sans leur donner de contenu réel. La « généralisation de la taxe carbone » se réduit ici à une série de micro-prélèvements sans effet sur les comportements écologiques et économiques.

Pour que la taxe carbone devienne un levier crédible de transition, elle doit être pensée comme un outil intégré : incitatif, transparent et juste. Elle ne sera efficace que dans un système où être respectueux de l’environnement permet aussi d’être compétitif. Sinon, elle ne restera qu’un impôt de plus sans réel impact sur la transformation écologique recherchée.

 

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Gafsa – Stations de bus : Un quotidien insoutenable pour les usagers

La Presse — À Gafsa, attendre le bus relève plus du supplice que du simple déplacement. Entre abris délabrés, chaleur suffocante en été et absence totale de confort, les stations de bus ne protègent plus personne : elles exposent chaque jour les voyageurs à l’humiliation et à la fatigue.

À Gafsa, prendre le bus n’est plus seulement une contrainte de temps, c’est devenu une véritable épreuve de patience et de dignité. Les abris-bus, censés protéger les voyageurs, se présentent aujourd’hui comme des structures délabrées, abandonnées depuis des années. Pas d’entretien, pas de confort, pas de sécurité.

Sous un soleil écrasant où les températures dépassent souvent les 40 degrés en été, les voyageurs restent des heures debout, exposés sans la moindre protection. En hiver, ce sont la pluie et le vent qui transforment l’attente en calvaire. Pas de bancs confortables, pas de toit digne de ce nom, pas même un minimum d’hygiène.

Ces espaces, qui devraient être des lieux d’accueil organisés et fonctionnels, ne sont plus que des symboles d’abandon. Les citoyens de Gafsa, qui payent leurs trajets, se retrouvent humiliés par des conditions indignes, comme si leur droit à un transport public respectueux était un luxe inaccessible.

Il est urgent que la Société régionale de transport El-Gawafel, les autorités locales et le ministère concerné assument leurs responsabilités. Parce que à Gafsa, l’attente du bus ne devrait pas être synonyme de souffrance, et parce que la dignité du citoyen n’est pas négociable.

Lancement de la Campagne de vaccination contre la rage : Un vaccin gratuit et obligatoire !

La campagne nationale de vaccination des animaux de compagnie contre la rage démarrera demain, 1er septembre, et se poursuivra jusqu’au 30 octobre.

Il s’agit d’une campagne annuelle organisée par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche.

L’objectif est de lutter efficacement contre la contamination via une vaccination opportune, à la fois obligatoire et gratuite. 

La Presse — Dans une intervention donnée jeudi dernier à Mosaïque FM, Dr Emna Brour, chargée du dossier de la lutte contre la rage au sein de la Direction générale des services vétérinaires, a indiqué que la campagne s’inscrit dans le cadre du programme national de lutte contre la rage. Cette année, son lancement sera plus en avance par comparaison avec l’année dernière et ce, dans le but de prévenir au mieux la contamination et la prolifération du virus.

« L’année dernière, nous avons, malheureusement, enregistré beaucoup de cas de contamination aussi bien chez les animaux que chez les humains. Et vu que le cycle du ressourcement immunitaire reprend à une période bien définie, nous avons décidé de planifier la présente campagne à un temps plus en amont et donc, opportun », a-t-elle précisé. 

La vaccination contre la rage concerne, en première ligne, les animaux de compagnie, notamment les chiens et les chats. Cependant, elle n’exclut point le bétail, à savoir les animaux de la ferme et les animaux exploités à des fins touristiques comme les chevaux et les chameaux. 

Une campagne couvrant tout le territoire

La gratuité du vaccin devrait inciter tout propriétaire d’un animal appartenant à  l’une des espèces précitées à recourir aux équipes chargés de mener à bien la campagne pour faire vacciner son animal. Dr Brour a souligné, en fait, que des équipes vétérinaires spécialisées se déplaceront aussi bien dans le milieu urbain que rural pour assurer une couverture vaccinale sur tous les gouvernorats.

« Les délégations régionales au développement agricole disposeront d’un calendrier indiquant, noir sur le blanc, les dates et les lieux auxquels se tiendront les actions de vaccination. D’autant plus que, poursuit la responsable, les pages facebook de certaines municipalités et autres, localités diffuseront l’information.

Dans certains cas spécifiques, les équipes n’hésiteront pas à faire du porte-à-porte et ce, dans l’optique d’élargir au maximum la couverture vaccinale contre la rage ». Elle a ajouté que les propriétaires des animaux ayant bénéficié du vaccin recevront un certificat vétérinaire, lequel sera une preuve en cas d’éventuel incident, notamment dans le cas où une personne se ferait agresser ou mordre par le chien en question. 

Il faut savoir aussi, qu’en dehors de la présente campagne, la vaccination contre la rage est opérationnelle et disponible en toute gratuité et ce, dans les 190 centres de vaccination relevant des délégations régionales au développement agricole. «  Il faut rappeler que la rage tue ! Elle est fatale tant pour l’animal que pour l’homme. Aussi protéger son animal de compagnie rime-t-il avec une protection des autres animaux et des humains », a-t-elle ajouté. 

Notons que le ministère de l’Agriculture se montre partant pour la vaccination des chiens errants. Ces derniers relèvent, néanmoins, des prérogatives du ministère de l’Intérieur. Une coordination entre les deux parties concernées serait vivement souhaitable pour optimiser la lutte contre la rage et la sécurité des humains et des animaux. 

 

Pourquoi : Métro – fréquence des navettes

On a beau tourner et retourner la question dans tous les sens, on n’arrive pas à lui trouver une réponse satisfaisante, même partiellement. Alors que, en période de pointe, on devrait multiplier normalement les navettes pour satisfaire les usagers, non seulement on les espace, mais, de plus, au lieu de deux rames, on n’en utilise qu’une seule. Pour quelles raisons ?

Seuls les responsables chargés de la régulation du transport ferroviaire de la banlieue sud peuvent y répondre.

Mais pour cela, il faudrait qu’ils prennent le train…

Pénurie de médicaments : Du constat à l’action, repenser le système pharmaceutique

Le décès de deux jeunes patients, faute de traitements vitaux, a ravivé l’inquiétude face à la pénurie de médicaments. Entre les efforts du ministère pour rationaliser les prescriptions et les appels à une réforme structurelle, le débat sur l’accès équitable aux soins s’impose plus que jamais au cœur des priorités nationales.

La Presse — Le ministère de la Santé a tenu à clarifier, en ce mercredi 27 août, que son appel à la « rationalisation des prescriptions médicales » n’avait jamais eu pour but de priver les patients de traitement. Le texte du 24 août, selon le ministère, a été « mal interprété » et exploité à des fins étrangères à son objectif. « La rationalisation de l’utilisation des médicaments est une science à part entière dans tous les pays du monde », insiste le département, rappelant que l’objectif est d’assurer un usage approprié, en quantité et en durée, pour garantir l’efficacité des traitements et préserver la continuité de l’approvisionnement.

Tragédies qui ravivent la colère

Cette mise au point intervient dans un climat marqué par deux drames récents. Le 23 août, Houssein Aboudi, jeune ingénieur tout juste diplômé, est décédé après six mois de démarches infructueuses pour obtenir un traitement contre le cancer. Sa demande, finalement acceptée par la Cnam, a abouti trop tard, les soins arrivant incomplets. Moins de 24 heures plus tôt, un autre jeune, Houssem Harbaoui, avait succombé à la même tragédie : faute de médicament disponible en pharmacie, il avait passé plus de deux mois sans traitement, sa demande de prise en charge ayant été rejetée. Deux décès en deux jours qui ont bouleversé l’opinion publique et ravivé les inquiétudes quant au droit fondamental des patients à accéder aux soins.

Une polémique sur la priorisation des soins

Au-delà de la pénurie, ces cas tragiques posent une question éthique : existe-t-il une priorisation implicite des soins en Tunisie ? Certains craignent que les traitements jugés « palliatifs » ou les cas considérés comme ayant peu de chances de guérison soient relégués au second plan, les ressources limitées étant réservées aux patients ayant plus de perspectives de rémission. Une hypothèse qui interpelle sur les critères utilisés par la Cnam et les établissements de santé dans la gestion de traitements vitaux.

Le plan du ministère face à la crise

Pour répondre à la crise, le ministre de la Santé Mustapha Ferjani a présidé une séance de travail consacrée à l’élaboration d’un plan national. Celui-ci prévoit la mise en place d’une plateforme d’alerte précoce au sein de la Pharmacie centrale, la déclaration régulière des niveaux de stock par les fabricants, ainsi qu’une coordination renforcée avec les laboratoires en cas de perturbation de la production. Le plan inclut également une campagne nationale destinée à promouvoir l’usage des médicaments génériques. Le ministère insiste : rationaliser les prescriptions ne signifie pas rationner les soins, mais garantir un accès équitable et durable.

Les dettes, véritable nœud du problème 

Derrière la pénurie, se cache un problème structurel bien plus profond des dettes accumulées. Depuis des années, les hôpitaux publics et les caisses sociales, notamment la Cnam, peinent à honorer leurs engagements financiers envers la Pharmacie centrale. Cette dernière, privée de ressources, se retrouve étranglée par un passif qui s’alourdit de manière chronique. Or, sans rentrée régulière d’argent, elle n’est plus en mesure de régler ses fournisseurs étrangers, lesquels exigent désormais un paiement « rubis sur l’ongle », immédiat, avant toute livraison.

Ce cercle vicieux paralyse toute la chaîne d’approvisionnement : les dettes impayées se transforment en retards de livraison, les retards alimentent les pénuries, et ces pénuries fragilisent à leur tour le système de santé déjà affaibli. Le problème n’est donc pas seulement conjoncturel, lié aux difficultés d’importation ou aux fluctuations des devises, mais structurel. Tant que la question des financements et du remboursement des dettes n’est pas résolue, aucune réforme technique – qu’il s’agisse de numérisation, de suivi des stocks ou de promotion des génériques – ne pourra suffire à garantir une disponibilité continue des médicaments vitaux.

Fuites et détournements

Un autre facteur aggrave la crise ; la fuite des médicaments. Il est de notoriété publique que des traitements disparaissent du circuit officiel, souvent avec la complicité de personnels médicaux ou d’intermédiaires qui profitent des failles de contrôle. Ces pratiques clandestines alimentent un marché parallèle en pleine expansion, où les médicaments sont revendus à des prix exorbitants ou redistribués sans aucune garantie de qualité ni de sécurité. Les patients tunisiens se retrouvent ainsi doublement pénalisés ; privés de leurs traitements dans le circuit légal et contraints de recourir, dans certains cas désespérés, à des réseaux informels.

À ce phénomène interne s’ajoute un problème tout aussi préoccupant: la contrebande vers les pays voisins. Des médicaments subventionnés en Tunisie, souvent vendus à des prix bien inférieurs à ceux pratiqués en Algérie ou en Libye, franchissent illégalement les frontières. Ce trafic, qui implique parfois des filières bien organisées, prélève une partie non négligeable des stocks destinés aux patients tunisiens et contribue à accentuer les pénuries locales.

Face à ces dérives, seules des sanctions exemplaires et pénales, appliquées avec rigueur, pourraient dissuader les réseaux impliqués. Mais la répression seule ne suffira pas. La mise en place d’une traçabilité numérique des médicaments, du fournisseur jusqu’au patient final, est aujourd’hui indispensable. Elle permettrait de suivre chaque boîte, d’identifier rapidement les anomalies dans les flux et de fermer les brèches par lesquelles s’échappent les traitements vitaux. Combinée à un meilleur contrôle aux frontières et à une coopération régionale accrue, cette réforme donnerait à la Tunisie les moyens de protéger ses stocks et de garantir que les médicaments parviennent bien à ceux qui en ont réellement besoin.

La traçabilité au service des patients

Des pays comparables à la Tunisie, comme la Turquie, ont mis en place des systèmes numériques permettant de suivre chaque boîte de médicament, du fournisseur jusqu’au patient. Grâce à cette traçabilité intégrale, les autorités savent en temps réel combien de comprimés il reste à un patient avant le renouvellement de son traitement. Ce système réduit considérablement les risques de détournements, optimise la gestion des stocks et garantit que les médicaments atteignent ceux qui en ont réellement besoin.

La Turquie n’est pas un cas isolé. Le Maroc, par exemple, a entamé la numérisation de son système pharmaceutique à travers une plateforme nationale qui centralise les données des pharmacies et des hôpitaux, afin d’anticiper les ruptures et de mieux orienter les importations. L’Égypte, de son côté, a lancé en 2020 un « système de suivi unifié » permettant de tracer tous les médicaments produits localement ou importés grâce à un code à barres unique. Même certains pays d’Amérique latine, comme le Brésil, ont instauré des programmes similaires pour lutter contre la contrefaçon et contrôler la distribution des traitements sensibles.

Ces exemples montrent qu’avec des moyens technologiques relativement accessibles, des pays au profil économique proche de celui de la Tunisie ont réussi à sécuriser leur chaîne d’approvisionnement et à réduire les inégalités d’accès aux soins.

Une réforme devenue urgente

Le décès de Houssein Aboudi et de Houssem Harbaoui rappelle avec une brutalité tragique que l’accès aux médicaments n’est pas une question technique ou administrative, mais bien une question de vie ou de mort. Ces deux jeunes, arrachés à la vie au moment où ils commençaient à construire leur avenir, incarnent le prix humain d’un système défaillant. La Tunisie n’échappera pas à une réforme structurelle en profondeur de son système pharmaceutique : assainir les finances pour rompre le cercle vicieux de l’endettement, moderniser la gestion pour anticiper les pénuries, sanctionner les abus pour mettre fin aux détournements, et surtout placer la traçabilité numérique au cœur de la stratégie afin de garantir que chaque traitement parvienne à celui ou celle qui en a besoin.

Car derrière chaque boîte manquante, il n’y a pas seulement une statistique ou un chiffre dans un rapport, il y a un malade qui attend parfois en vain, une famille désemparée, des proches qui se battent contre l’impossible. Ce sont des vies entières qui basculent, des rêves interrompus et des espoirs brisés. Plus que jamais, la réforme du secteur du médicament n’est pas une option mais un impératif national mais aussi moral.

Le capital humain pour garantir le saut qualitatif du tourisme tunisien

LES observateurs et autres experts parlent souvent, et à juste titre, du secteur touristique en tant que puissant levier pour booster la dynamique économique et sociale en Tunisie avec une mise en valeur de ses différents volets.

En effet, ce secteur présente de nombreux avantages dont la création de bon nombre d’opportunités d’emplois directs et indirects, tout en générant d’importantes recettes en devises fortes bénéfiques pour la croissance

Or, on a pris l’habitude de parler des volets classiques tels le tourisme balnéaire, saharien, culturel et autre artisanat, mais on évoque rarement l’élément humain qui joue un rôle de première importance dans la mesure où il permet à ce secteur de passer à des paliers supérieurs quant au niveau des prestations qui confèrent une forte valeur ajoutée dans ce domaine.

Il ne faut pas oublier que le tourisme emploie plus de 400 mille personnes auxquelles il est impératif de fournir une formation adéquate et susceptible d’assurer le perfectionnement et les compétences du personnel en vue d’une qualité de service au top telle qu’elle est exigée par les touristes et les visiteurs étrangers.

Ainsi,  la promotion du capital humain constitue, même indirectement, un facteur favorisant un tourisme durable et inclusif capable de faire face aux défis imposés par l’apparition de nouveaux marchés, la mobilité accrue des voyageurs et le rôle joué par les nouvelles technologies de la communication, d’où la nécessité de fournir aux intervenants dans ce secteur une formation leur garantissant un haut niveau de compétitivité.

Autrement dit, il est utile de procéder aux correctifs adéquats afin d’exploiter tous les atouts existants en matière de capital humain et de pouvoir résister à la concurrence, de plus en plus rude, des pays du voisinage et ayant des capacités analogues aux nôtres, d’où l’importance extrême de l’enjeu de la qualité qui pourrait s’avérer déterminant pour remporter le titre de leader en la matière.

L’essentiel dans l’état actuel des choses est de trouver de nouveaux créneaux capables d’améliorer le niveau d’attractivité permettant de rivaliser avec les concurrents directs et d’avoir, en fin de compte, un meilleur positionnement à l’international, surtout avec les mutations enregistrées partout dans le monde.

Dans ce cadre, un intérêt majeur accordé à ce volet qu’est le facteur humain pourrait faire la différence avec les autres dans le sens où il représente une vision nouvelle avec une réinvention de notre produit, sans oublier la richesse et l’authenticité de notre patrimoine culturel et civilisationnel

En résumé, l’association de l’ingéniosité humaine au potentiel classique est en mesure d’assurer à la Tunisie le saut qualitatif dont elle rêve pour un développement touristique durable.

MEMOIRE : Jamila Mabrouk

 

A la mémoire de notre chère et regrettée mère 

Jamila Mabrouk

épouse Taieb Khaddar

(décédée le 25 août 2010)

Voila déjà 15 ans depuis que tu nous as quittés, laissant un vide énorme pour tes enfants à New York, Chypre et Nabeul. Repose en paix, chère maman.

Que tous ceux qui t’ont connue et aimée aient une pensée pour toi et récitent la Fatiha à ta mémoire. 

Que Dieu t’accorde Son infinie Miséricorde et t’accueille dans Son éternel Paradis. 

Tes enfants Fouzi, Mounir, Moncef, Amel

Tes petits-enfants Ilyes, Alexandre, Taieb, Imen et ses grands-petits-enfants Hary et Ben 

US Monastir : Le Malien Gadiaga en renfort

L’US Monastir a annoncé, dimanche, s’être engagée avec le joueur malien Ibrahim Gadiaga pour trois saisons.
Le jeune attaquant (20 ans) évoluait la saison dernière au sein du club mauritanien de FC Nuadhibou.
Il s’agit de la sixième recrue étrangère qui vient de renforcer les rangs de l’équipe monastirienne après les Ivoiriens Ndoye Zegué et Alpha Sidibé, le Guinéen Ousmane Diané, le Sénégalais Cherif Bodian et le Nigérian Victor Moussa.
Après quatre journées disputées en Ligue 1, l’USMO occupe la 6e place du classement avec 6 points.

Nabeul : résultats du tirage au sort pour les présidences des conseils locaux et régionaux

Une séance de tirage au sort pour l’alternance au sein du conseil régional et la rotation des présidences des conseils locaux du gouvernorat de Nabeul s’est tenue, dimanche, au siège de la Municipalité de Béni Khiar, en présence de membres de l’Instance régionale pour les élections et d’élus locaux.
La présidence du conseil régional revient à Mohsen Chelouf (délégation de Korba).
Les membres désignés sont : Abdel Sattar Nafzaoui (Hammamet), Béchir Tabib (El Haouaria), Habib Gmati (El Midah), Mohamed Ali Chafaï (Béni Khalled), Sofiane Ben Salem (Béni Khiar), Lotfi Khefifi (Bou Argoub), Mohamed Errtazi (Takelsa), Borhane Houria (Hammam El Ghzez), Mohamed El Hami (Dar Chaâbane El Fehri), Jilani Selmane (Nabeul), Anis Ben Mabrouk (Grombalia), Nadia Mejaid (Kélibia), Malek Ben Zid (Menzel Bouzelfa), Amer Chelouf (Soliman) et Mansour Dellagi (Menzel Temime).
Pour la rotation des présidences des conseils locaux, ont été tirés :
Hammamet – Hichem Derouiche ; El Midah – Alaeddine Essghir ; El Haouaria – Fayçal Trabelsi ; Béni Khalled – Noureddine Khiari ; Béni Khiar – Siwar Garrab ; Bou Argoub – Hatem Chennoufi ; Takelsa – Jamil Ben Yahia ; Hammam El Ghzez – Nizar Ben Salah ; Dar Chaâbane El Fehri – Hend Rabboudi ; Soliman – Monji El-Kaâmi ; Korba – Ridha Bekir Chouchane ; Grombalia – Hanen Medaïssi ; Menzel Bouzelfa – Bayrem Hamada ; Nabeul – Slim Zouari ; Kélibia – Houcine Mahfoudh ; Menzel Temime – Saoussen Ben Jeddou.
La présidente de l’ISIE-Nabeul, Chiraz Arfaoui, a indiqué à TAP que l’opération s’est déroulée conformément aux procédures en vigueur. Le tirage pour la présidence du conseil régional a concerné 10 conseils locaux sur 16, les autres l’ayant déjà assurée. Le processus s’est déroulé en deux étapes : désignation des représentants des conseils locaux au conseil régional et présidences locales, puis tirage pour l’alternance à la tête du conseil régional.

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