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Météo : vents forts et mer agitée cette nuit sur le nord du pays

L’Institut National de la Météorologie (INM) a publié ce jeudi soir les prévisions météo pour la nuit à venir. Le ciel sera généralement clair à peu nuageux sur l’ensemble du pays. Les vents souffleront du secteur nord sur les régions du nord et du centre, et du secteur est sur le sud.

Ils seront forts à très forts près des côtes nord, et faibles à modérés ailleurs. Selon les données de l’INM, la mer sera très agitée à localement houleuse sur le nord et dans le golfe de Hammamet, et agitée à peu agitée sur le reste du littoral.

Côté températures, les minimales varieront entre 25 et 30°C sur le nord, le centre et le sud-est. Elles seront autour de 23°C sur les hauteurs de l’ouest, et atteindront entre 31 et 34°C sur le reste des régions du sud.

Décès de Zizi Mostafa, mère de l’actrice Menna Shalaby

Le monde du cinéma égyptien est en deuil. L’actrice Zizi Mostafa, figure emblématique de l’écran et mère de la célèbre comédienne Menna Shalaby, est décédée ce jeudi 17 juillet 2025.

L’annonce a été faite par l’acteur Gamal Abdel Nasser via un message publié sur les réseaux sociaux, exprimant ses condoléances et prières : « Nous appartenons à Dieu et à Lui nous retournons… Décès de l’actrice Zizi Mostafa, mère de l’actrice Menna Shalaby.

Qu’Allah lui accorde Sa miséricorde, lui pardonne et l’accueille en Son paradis. » Paix à son âme.

Le maestro Achref Bettibi à La Presse : Les « 24 parfums » entre musique classique et patrimoine tunisien

L’Orchestre Symphonique de Mégrine a connu une année particulièrement riche, enchaînant les concerts avec un succès remarquable aussi bien  auprès du public que des critiques. Actuellement, l’ensemble collabore avec Mohamed Ali Kamoun pour une version revisitée de son spectacle «24 Parfums», teintée de couleurs symphoniques. Le chef d’orchestre Achref Bettibi nous en dit plus dans cet entretien.

La Presse — Est-ce que vous pouvez nous présenter l’Orchestre Symphonique de Mégrine ?

L’Orchestre Symphonique de Mégrine a vu le jour en 2017, en collaboration avec l’association Les Solistes. Cette appellation désigne à la fois notre association et le conservatoire. Le conservatoire assure la formation musicale des jeunes, tandis que l’association prend en charge l’organisation d’événements, dont notre propre festival.

Nous mettons un fort accent sur la pratique collective. Dès que les jeunes atteignent un niveau suffisant, ils intègrent nos différents ensembles: l’orchestre des enfants, celui des jeunes, puis, pour les plus avancés, l’orchestre professionnel. Depuis notre création, nous avons accompli de grands progrès.

Plusieurs jeunes ayant commencé avec nous sont aujourd’hui devenus musiciens professionnels. D’ailleurs, certains de nos anciens élèves jouent désormais avec l’Orchestre Symphonique Tunisien. Nous avons également eu l’opportunité de nous produire sur des scènes internationales, notamment à Pau, en France, et même au Venezuela. 

Aujourd’hui, notre effectif total entre orchestre et chorale est d’environ 120 membres. Nous disposons d’un encadrement solide par des professeurs hautement qualifiés pour une large variété d’instruments. Pour ma part, je suis à la fois chef d’orchestre et pianiste. Nous avons jusqu’ici gardé un rythme régulier de 4 à 5 concerts par an. Cependant, ces derniers temps, les demandes et les invitations sont de plus en plus nombreuses.

Vous êtes un orchestre symphonique. En parallèle, vous jouez aussi d’autres styles, comme de la variété internationale à la fête de la musique, l’année dernière. Est-ce que vous n’êtes pas spécialisés  dans un genre précis ?

À l’origine, notre répertoire était strictement classique avec notamment des œuvres de Bach, Beethoven, etc. Mais, très vite, nous avons réalisé que ce genre, bien qu’essentiel à notre identité, ne touche qu’un public restreint, souvent composé de parents ou de vrais passionnés. Personnellement, j’ai toujours eu une forte sensibilité pour la musique classique.

Mais, avec le temps, j’ai compris l’importance de s’ouvrir à d’autres styles pour élargir notre audience. Aujourd’hui, nous proposons des mélanges de musique tunisienne, de variété internationale et bien d’autres styles. Récemment, nous avons collaboré avec Benjemy, pour un concert fusion entre musique électronique et orchestre symphonique. C’était une expérience agréable. Nous avons également réalisé le spectacle «CA Symphonie », un projet original qui revisite la musique de virage du Club Africain dans une version orchestrale.

Ce concert est une première en Tunisie. Comment l’idée est-elle née ?

C’est un ami journaliste et fan du club sportif tunisien qui est derrière cette proposition. Le concert s’est très bien passé sur tous les plans, même artistiquement. Les tickets se sont écoulés à 100 dinars et nous avons quand même joué au Théâtre municipal de Tunis à guichets fermés. Nous envisageons de refaire cette expérience à de plus grandes dimensions.

Vous serez en concert au festival Les Nocturnes d’El Jem pour «24 Parfums» de Mohamed Ali Kamoun. Dans quel registre musical ce spectacle s’inscrit-il ?

«24 parfums » sera joué dans une version entre musique classique et patrimoine tunisien. La base est clairement symphonique. Mais ce sont les sonorités traditionnelles tunisiennes qui finissent par dominer, notamment à travers des instruments emblématiques comme la tabla et la zokra.

Lors de notre dernière représentation à Carthage, nous étions 120 musiciens sur scène. Pour El Jem, l’effectif sera réduit à 80 musiciens, pour des raisons logistiques. L’orchestre réunit de jeunes musiciens âgés de 15 à 22 ans, aux côtés de professionnels confirmés. « 24 Parfums » a déjà rencontré un beau succès lors des éditions précédentes.

L’idée de cette collaboration est née suite à une masterclass dirigée par Mohamed Ali Kamoun avec nos jeunes musiciens. La toute première représentation a d’ailleurs affiché complet, ce qui a renforcé notre envie de poursuivre cette aventure musicale. Un autre élément important à souligner, c’est qu’en été, les musiciens professionnels sont souvent très sollicités.

Les jeunes, en revanche, sont en vacances et disponibles pour suivre l’ensemble des répétitions avec assiduité. Nous serons donc à El Jem le 17 juillet, puis au Festival international de Hammamet le 25 juillet. Après ces deux dates, nous prendrons le temps de faire le bilan de cette expérience et envisager de nouvelles perspectives.

Beaucoup d’artistes commencent à faire appel à des orchestres pour revisiter des morceaux joués auparavant. On peut même penser à Jenjoon au festival international de Dougga. Qu’est-ce qui pourrait expliquer cet engouement selon vous ?

Quand nous avons lancé notre orchestre, il y avait à l’époque peu d’expériences similaires. Aujourd’hui, les orchestres symphoniques se font de plus en plus nombreux. L’écriture symphonique est devenue une sorte de tendance internationale. Mais il ne faut surtout pas renier notre identité essentielle, qui est la musique classique. Il y a beaucoup de travail à faire dans ce sens parce que nous ne travaillons que sur un répertoire limité en Tunisie. Beaucoup d’œuvre sont encore à explorer.

Cet été, vous avez, au programme, des scènes des plus prestigieuses en Tunisie, dont le Théâtre romain de Carthage avant le démarrage du festival. Quels sont vos prochains objectifs ?

Nous avons plusieurs ambitions pour les années à venir. D’abord, nous aimerions interpréter davantage de grandes œuvres du répertoire classique, celles qui sont encore trop peu jouées en Tunisie. C’est un patrimoine musical universel qu’il nous tient à cœur de faire découvrir au public tunisien. Nous souhaitons également renforcer nos collaborations à l’international et participer à plus de concerts à l’étranger.

Un défi important reste cependant : la formation aux instruments à vent qui sont encore peu maîtrisés ici. Pour y remédier, nous envisageons de faire appel à des musiciens étrangers pour former nos jeunes. Nous avons en Tunisie des talents exceptionnels, mais rien ne remplace une formation solide. C’est la clé de l’évolution de l’orchestre et de la pérennité de notre projet.

Travailler à l’étranger : ce que la FTTE fait pour les Tunisiens migrants

Hassène Laribi, président de la Fédération des Travailleurs Tunisiens à l’Étranger (FTTE), a réaffirmé ce jeudi l’engagement de la Fédération à accompagner, soutenir et encadrer les Tunisiens souhaitant émigrer, en particulier dans un contexte où les départs sont souvent mal préparés ou effectués dans l’irrégularité.

La FTTE se donne pour mission d’informer les candidats à l’émigration sur les réalités du pays d’accueil, de les orienter sur les démarches à suivre, et de répondre à toutes leurs interrogations, notamment juridiques et administratives.

“Il ne suffit pas de partir. Il faut être préparé, formé, connaître la langue, avoir un métier, pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions et éviter l’exploitation ou la précarité”, a précisé Hassène Laribi, lors de son passage sur les ondes d’Express Fm.

Il a en outre souligné que, même en situation irrégulière, certains migrants tunisiens travaillant en France bénéficient d’une certaine protection de leurs droits et ne sont pas systématiquement privés de leurs acquis sociaux. Toutefois, les conditions restent souvent difficiles, et l’émigration illégale expose à de nombreuses souffrances.

Formation, assistance et réseau international

La FTTE encourage les jeunes à se former professionnellement avant toute tentative de migration, car “on ne peut pas travailler dans n’importe quel domaine sans qualification”, selon Laribi. La Fédération propose aussi un accompagnement personnalisé, des sessions d’information, et des aides pratiques à travers son réseau.

Elle est présente à l’échelle internationale, avec des coordinateurs dans plusieurs pays, et son siège officiel est basé en France. Les citoyens peuvent contacter la FTTE par écrit via sa page officielle, et obtenir des réponses claires et fiables sur toutes les questions liées à l’émigration, aux droits, à l’emploi, ou encore à la régularisation.

Le président de la FTTE a lancé un appel clair aux autorités tunisiennes : “L’État doit prendre au sérieux la situation de ses ressortissants à l’étranger, qu’ils soient en situation régulière ou irrégulière. Ils doivent être suivis, protégés et accompagnés par des dispositifs publics”.

La FTTE s’inscrit ainsi comme un acteur de terrain essentiel dans la gestion des flux migratoires et dans la défense des droits des travailleurs tunisiens à l’étranger, en mettant l’humain, la dignité et la préparation au cœur de son action.

Wallet e-Dinar de la Poste tunisienne : tout ce qu’il faut savoir avant de l’adopter

Dans le cadre de sa stratégie de développement du paiement numérique et de soutien à l’inclusion financière, la Poste tunisienne met gratuitement à disposition de tous les citoyens le portefeuille numérique Wallet e-Dinar, disponible dans l’ensemble des bureaux de poste du pays.

Cette solution sécurisée, simple à utiliser et valable dix ans, permet d’accéder à une large gamme de services financiers et administratifs, même sans disposer d’un compte bancaire.

Le Wallet e-Dinar est un portefeuille personnel virtuel lié à un compte électronique, accessible sur simple présentation de la carte nationale d’identité et du numéro de téléphone personnel dans un bureau de poste.

Le bénéficiaire reçoit une carte papier indiquant le numéro de compte virtuel, l’identifiant postal et la durée de validité. Ce portefeuille permet notamment d’effectuer des transferts d’argent via l’application mobile D17, d’envoyer et de payer des mandats postaux (express ou ordinaires), de régler les factures d’électricité (STEG), d’eau (SONEDE), d’internet et de téléphonie, ainsi que de payer les commerçants affiliés.

Il facilite aussi le règlement des services administratifs, les paiements en ligne sur des sites e-commerce, le paiement à distance des frais universitaires et du logement étudiant, et l’inscription scolaire avec le paiement des services liés au ministère de l’Éducation.

Par ailleurs, il permet le retrait d’argent sans carte via les distributeurs automatiques (DAB) de la Poste tunisienne.

Le portefeuille peut être rechargé par virements bancaires ou postaux, paiements en espèces dans les bureaux de poste, transferts depuis d’autres cartes ou encaissement de mandats.

Le paiement s’effectue simplement par saisie des données et d’un code secret, garantissant une sécurité totale. Amira Chafai, responsable des opérations internationales à la Poste tunisienne, a déclaré ce jeudi 17 juillet 2025, lors de son passage sur Express Fm, que ce service est l’une des offres les plus importantes pour tous les Tunisiens, car il ouvre la voie au paiement numérique sans nécessité d’un compte bancaire.

Elle a souligné la simplicité d’obtention et la gratuité du Wallet, ainsi que son rôle dans la démocratisation des services financiers digitaux. “Depuis son lancement, la Poste tunisienne constate un intérêt croissant des citoyens pour le Wallet e-Dinar, et annonce que le service continuera d’évoluer pour répondre aux besoins de la population”, a-t-elle encore précisé.

Naïka à Hammamet : L’éclat cosmopolite d’une étoile montante 

Le public, conquis avant même la première note, affluait dès les premières lueurs du soir. Billets envolés depuis une semaine, chaleur dense et impatience dans l’air. Une foule jeune, vibrante, fidèle. Quelque chose d’une communion attendue.

Il y a des soirs où le ciel s’aligne avec la scène. Le 14 juillet, à l’amphithéâtre de Hammamet, le Festival international, dans sa 59e édition, a vu naître une de ces parenthèses enchantées. Naïka, solaire et viscéralement libre, a offert un concert incandescent sous les étoiles. 

Le public, conquis avant même la première note, affluait dès les premières lueurs du soir. Billets envolés depuis une semaine, chaleur dense et impatience dans l’air. Une foule jeune, vibrante, fidèle. Quelque chose d’une communion attendue.

Et puis Naïka entre. Un souffle, une lumière. Elle ne chante pas, elle déborde. Voix ample, énergie brute, elle s’empare de la scène comme on prend le large : sans peur, avec grâce. Dès les premières mesures, le théâtre chavire. Le public tunisien, debout, la suit mot pour mot, rythme pour rythme. On n’assiste pas à un concert, on y prend part.

Son art est un carrefour. Groove chaloupé, afro-pop aux racines multiples, incursions gospel et pulsations urbaines. Naïka navigue entre les langues comme entre les continents. Née d’une histoire franco-haïtienne, nourrie par une vie de migrations heureuses, elle tisse une trame musicale qui parle à toutes les mémoires. L’anglais, le français, les inflexions créoles, les échos africains, tout circule dans ses morceaux comme un souffle d’universalité.   

Sur scène, elle ne chante pas seulement. Elle parle, elle raconte. Des anecdotes de vie, des bouts d’elle-même. Elle rit, se dévoile, tend la main. Un fil invisible la relie au public. Cette proximité-là ne s’apprend pas. Elle s’incarne. 

Naïka est de ces artistes que l’on reconnaît avant de les connaître. Une voix, oui. Mais surtout un monde. Une force tranquille, une présence qui n’a pas besoin d’artifice. Ce soir-là, à Hammamet, elle n’a pas simplement interprété ses titres. Elle a partagé une vision. Celle d’un monde possible où les frontières se dissolvent dans la musique, où la diversité devient harmonie.

Le Festival international de Hammamet, fidèle à son slogan Continuous Vibes, continue de tracer sa route, entre découverte et exigence. Ce soir, cap sur une double escale inédite entre le Soudan, la Syrie et le Liban, avec Rust et Alsarah & The Nubatones. Une autre vibration, un autre ailleurs. Mais toujours cette même promesse : que l’art soit passage, pulsation, pont entre les mondes.

SIDA à Gafsa : rumeur ou réalité ? Les autorités répondent

La direction régionale de la santé de Gafsa a formellement démenti les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant une prétendue propagation massive du VIH/SIDA dans la délégation de Métlaoui.

Dans une déclaration accordée à Express Fm, Dr Taha Maâtoug, sous-directeur de la santé de base à Gafsa, a affirmé qu’aucun nouveau cas d’infection n’a été enregistré à Métlaoui.

Il a précisé que le nombre total de cas recensés dans tout le gouvernorat ne dépasse pas cinq, dont un décès, une femme, déjà enregistré antérieurement. “Les personnes atteintes sont actuellement prises en charge et suivies médicalement dans les établissements hospitaliers, locaux et universitaires”, a-t-il rassuré.

Cette mise au point intervient en réaction à des informations infondées relayées ce jeudi matin sur plusieurs pages Facebook locales, affirmant une flambée soudaine des cas de VIH dans la région.

Les autorités régionales appellent à la vigilance face aux fausses informations et soulignent l’importance de se référer aux sources officielles.

Grands projets : Redémarrage imminent

La Tunisie poursuit sa mue et se réinvente. Des projets structurants, longtemps à l’arrêt, reprennent forme, portés par une volonté politique renouvelée.

Du port en eaux profondes d’Enfidha à la Cité médicale de Kairouan, en passant par des infrastructures hospitalières et éducatives, le pays entend moderniser ses équipements, réduire les inégalités régionales et réaffirmer son rôle stratégique au cœur de la Méditerranée.

Si les retards accumulés posent encore question, l’heure semble à l’accélération, dans l’espoir de voir enfin ces projets se traduire en emplois, croissance et espoir.  

La Presse — De grands projets, allant de l’amélioration des infrastructures à la promotion des piliers du développement durable, se concrétisent. Mais, malgré les efforts déployés, certains projets structurants accusent toujours des retards importants dans différents domaines.

La cinquième réunion périodique du Comité des grands projets, consacrée au suivi de l’avancement de plusieurs grands projets et projets stratégiques prioritaires dans différents secteurs, présidée par la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, tenue récemment, a examiné  la situation et l’état d’avancement de plusieurs projets publics prioritaires, notamment l’hôpital régional de catégorie « B » à Sbitla dans le gouvernorat de Kasserine, l’École nationale d’ingénieurs de Bizerte, le port en eaux profondes et la zone de services logistiques d’Enfidha. Il était question aussi lors de cette réunion de proposer des solutions pour surmonter les obstacles rencontrés afin d’en assurer leur réalisation dans les délais impartis.

Port d’Enfidha : pour un hub stratégique en Méditerranée

Des instructions ont été données pour accélérer le démarrage de ces projets, dont celui du port en eaux profondes de la zone logistique d’Enfidha, outre le lancement des procédures d’appel d’offres avec présélection pour la réalisation du projet, conformément aux normes internationales. Concernant l’aspect foncier, le projet enregistre une avancée significative dans la mise en place du complexe portuaire qui inclut une zone portuaire et une zone de services logistiques. 

Considéré comme un projet stratégique pour la Tunisie, ce port permettra au pays de valoriser son positionnement géographique au cœur du bassin méditerranéen.  Une fois aménagé, le port d’Enfidha devrait recevoir environ 4,8 millions de conteneurs de 20 pieds, avec une capacité opérationnelle de 52.000 emplois directs et indirects.

Il permettra également à la Tunisie de se connecter aux principaux hubs de transport entre l’Est et l’Ouest, ce qui contribuera à ramener les délais jusqu’à 10 jours tout en réduisant le coût de 15 % et attirant une partie du trafic de transbordement de conteneurs en Méditerranée centrale et occidentale. 

Pour ce qui est des composantes du projet, elles sont divisées en plusieurs phases, dont la première commencera par l’aménagement de la zone portuaire qui s’étend sur 1.000 hectares, pour être ensuite aménagée sur la zone de services économiques et logistiques qui couvre 2.000 hectares, avec 1.200 mètres de quais dans un premier temps, et l’achèvement de la construction des 800 mètres restants dans une seconde phase. 

D’autre part, le terminal de vrac solide sera achevé à une allure accélérée, en face du terminal à conteneurs, couvrant 560 mètres sur une superficie de 35 hectares et avec des terre-pleins d’une capacité d’environ 4 millions de tonnes.

Il est aussi prévu que « le coût total de la première phase du projet s’élèvera à 1.040 millions de dollars, répartis entre 75 % pour le secteur public et 25 % pour le secteur privé. Stratégique pour le pays, ce projet et bien d’autres en suspens, dont la reprise de leur réalisation serait imminente, vont marquer la capitale du sceau de la modernité. La Tunisie, qui a pour ambition de renforcer ses activités industrielles, commerciales et de services, mise sur le développement de ses infrastructures de transport, touristiques, financières…

Effets d’entraînement

Ces grands projets, suspendus depuis plusieurs années, vont créer des effets d’entraînement pour l’économie nationale, notamment en termes de revenus dans les secteurs stratégiques ainsi que dans la création de plusieurs milliers d’emplois. Chacun des projets promus vise, en effet, la concrétisation des ambitions du pays que ce soit dans les domaines touristique, des finances, d’affaires ou encore dans le domaine sanitaire, de l’éducation et de l’enseignement supérieur… 

Autre projet non moins important, celui de la Cité médicale à Kairouan : un projet annoncé depuis 2015, suscitant plusieurs polémiques liées principalement à la lenteur ou encore à une immobilité d’exécution. Financé par l’Arabie saoudite à raison de 85 millions de dollars (près de 270 millions de dinars), ce projet n’a pas vu le jour depuis 2015.

Un projet d’envergure qui bénéficiera à environ 600.000 habitants de la région et plus de 3 millions de citoyens vivant dans les gouvernorats limitrophes de la capitale des Aghlabides, restés dans l’expectative depuis cette date et dans l’espoir de bénéficier d’une structure hospitalière digne de ce nom. 

Le projet qui générera 50.000 emplois directs et indirects comprendra un pôle hospitalier regroupant 13 spécialités médicales et plusieurs unités de formation et d’enseignement, en plus d’une unité industrielle liée aux activités médicales et pharmaceutiques.

Les grands groupes d’investisseurs dans le domaine de l’infrastructure, de l’immobilier et de la finance, ainsi que les opérateurs économiques, convoitent la Tunisie dans une tentative de se remettre en selle après de nombreuses déconvenues, pourtant d’énormes fonds ont été alloués, et pour certains projets les études ont été finalisées.

Maladies estivales : Mieux vaut les prévenir…

Chaque saison est propice à plusieurs maladies et malaises, lesquels s’accompagnent de symptômes communs et autres spécifiques. En été, moult maladies se manifestent. La plupart d’entre elles sont imputées à la hausse des températures. Pourtant, la majorité de ces maladies peuvent être évitées par des gestes préventifs ô combien simples.

La Presse — Pour faire le point sur ces maladies et prendre connaissance de la prévention qu’il convient de garantir, le Dr Adel Bouzid, généraliste-urgentiste, nous éclaire sur ce point en prenant soin d’émousser certaines confusions et d’avancer des recommandations salutaires.

Le coup de chaleur dérègle le centre régulateur thermique

Il faut dire que la chaleur, de par l’humidité qu’elle génère mais aussi des activités humaines qui deviennent plus rudes durant la canicule, est à l’origine de plusieurs maladies et malaises dont certains peuvent s’avérer graves. Les coups de chaleur et l’insolation s’affichent sur le haut du podium. «Il faut faire la distinction entre le coup de chaleur et l’insolation.

Si tous les deux sont trahis par l’hyperthermie, leurs caractéristiques ne sont pas les mêmes. L’insolation est due à l’exposition de la tête et du cou au soleil. Elle se manifeste par des céphalées, des nausées, des vomissements ainsi qu’une hyperthermie de 39°C. Cela dit, poursuit le médecin, elle n’affecte pas le centre régulateur thermique.

En revanche, le coup de chaleur, lui, engendre le dérèglement dudit centre. Il est dû à l’augmentation de la température de l’organisme suite à l’augmentation excessive de la chaleur ambiante. L’hyperthermie excède souvent les 40°C. Il s’agit d’un cas d’urgence qui provoque des troubles neurologiques graves notamment des troubles de la conscience, le délire, la confusion, les convulsions et même les comas».  Pourtant, la prévention est possible en veillant à une bonne hydratation de l’organisme et en évitant l’exposition au soleil.

La bactérie des climatiseurs !

Le deuxième volet relatif aux maladies estivales les plus répandues touche l’appareil respiratoire. Des infections respiratoires surviennent, souvent, accompagnées de toux productive et de fièvre. Elles sont imputées, dans la majorité des cas, à la climatisation, ou plus exactement aux climatiseurs en mal d’entretien.

On parle alors de légionellose, qui est une infection pulmonaire potentiellement grave, résultant de la diffusion des bactéries dites Legionella, lesquelles se développent dans l’eau stagnante des climatiseurs. «La légionellose peut donner lieu à une pneumonie. Sa gravité diffère d’une personne à une autre. Elle risque d’être fatale pour une personne âgée», souligne le médecin en recommandant, vivement, la maintenance infaillible des climatiseurs.

Infections gastro-intestinales : quand l’hygiène défaille !

L’appareil digestif se trouve, lui aussi, en proie aux diverses infections gastro-intestinales et aux toxi-infections alimentaires durant l’été ; des infections qui résultent, le plus souvent, d’une hygiène alimentaire déficitaire et d’aliments mal conservés. «Les trois principales bactéries responsables des toxi-infections alimentaires sont la campylobacter jejuni, la salmonelle et la schigelle.

Elles donnent lieu à la diarrhée, aux vomissements, aux spasmes, etc. Quant à la gastro-entérite, elle revient à un virus», indique Dr Bouzid. Il appelle les consommateurs à faire preuve de vigilance du moment qu’ils choisissent de manger dans les restaurants. «Il faut se fier uniquement aux enseignes dignes de confiance, celles qui respectent les normes de l’hygiène.

D’un autre côté, poursuit-il, les services du contrôle sanitaire sont appelés à imposer les règles d’hygiène et à multiplier les actions de supervision pour faire face aux infractions et préserver la santé du consommateur». Et pour prévenir la gastro-entérite, le médecin rappelle les principaux gestes préventifs antiviraux, notamment la distanciation sociale, l’évitement des embrassades ainsi que le lavage fréquent des mains. «On ne le répètera jamais assez: les mains constituent le principal vecteur de transmission des virus. Se laver fréquemment les mains réduit sensiblement le taux de contamination virale», souligne-t-il.

Bien se hydrater et protéger l’immunité contre le froid

Autres maladies estivales tout aussi fréquentes et contraignantes qui exigent d’être mentionnées : les infections urinaires, dues notamment au manque de consommation d’eau, les otites dues à l’infiltration de l’eau dans les oreilles durant les baignades, les angines, les mycoses dont le pityriasis versicolor et ses taches hyper-pigmentées sur le dos, le thorax, les épaules et le cou ainsi que les surinfections des piqûres de moustiques suite à leur grattage ; autant de problèmes de santé à prévenir.

«Pour éviter les infections urinaires, il convient de boire beaucoup d’eau. Il faut également se protéger les oreilles durant les baignades afin de prévenir les otites. Se prémunir des crèmes anti-moustiques s’impose durant cette saison. Les autorités locales doivent, elles aussi, assumer leur responsabilité de lutter contre les moustiques et les insectes.

Il est judicieux aussi, poursuit-il, d’éviter le choc thermique et le froid afin de préserver les défenses immunitaires ; le froid, rappelons-le, affaiblit l’immunité. Les estivants doivent, par ailleurs, éviter les plages polluées et opter pour les plages autorisées afin d’éviter moult maladies dont celles dermatologiques».

Attention particulière aux séniors

Le médecin met l’accent sur l’impératif de protéger les séniors durant la saison caniculaire; une protection qui doit être renforcée en raison de leur fragilité et de leur vulnérabilité. Les personnes âgées sont nettement plus sensibles aux maladies  estivales que les adultes, et ce, pour bien des raisons.

«La perception de la soif chez les séniors est réduite, ce qui augmente le risque de la déshydratation chez cette tranche d’âge. La déshydratation risque d’aggraver les maladies chroniques dont les maladies rénales, respiratoires, cardiovasculaires et le diabète. Elle peut aussi affecter la peau, laquelle s’avère être fine et sèche en raison de son vieillissement.

Donner fréquemment de l’eau aux personnes âgées, sans même qu’elles ne le réclament s’impose», insiste le médecin. Et d’ajouter que maintenir les liens sociaux durant les vacances, ne pas vouer les séniors à l’isolement et aménager le logement afin qu’il s’adapte à leurs exigences et assure leur mobilité et leur autonomie en toute sécurité éviterait bien des problèmes de santé. 

INM : un mois de juin plus chaud et plus sec que la normale

Tunis, 17 juillet 2025 – Le mois de juin 2025 a été nettement plus chaud que la normale en Tunisie, avec une température moyenne nationale de 27,4 °C, soit 1,9 °C au-dessus de la moyenne de référence (25,5 °C), selon le bulletin climatique mensuel publié jeudi par l’Institut National de la Météorologie (INM).

Les températures moyennes ont oscillé entre 24,4 °C à Thala et 32,2 °C à Tozeur. Concernant les températures maximales moyennes, elles ont varié entre 28,4 °C à Mahdia et 38,9 °C à Tozeur, pour une moyenne nationale de 34,2 °C, soit 2,2 °C au-dessus de la normale mensuelle (32 °C). Les températures minimales, elles, ont été comprises entre 16,3 °C à Béja et 25,5 °C à Tozeur, avec une moyenne nationale de 20,5 °C, dépassant elle aussi la normale (19 °C) de 1,5 °C.

Le mois a également été marqué par un déficit pluviométrique notable dans presque toutes les régions, à l’exception de Nabeul, où les précipitations ont atteint 38,8 mm, bien au-delà de la normale mensuelle (6,2 mm).

Dans les régions du nord, une instabilité météorologique due à une infiltration d’air froid les 18 et 19 juin a provoqué des orages et des averses, portant le cumul pluviométrique à 78,8 mm, représentant 58 % de la normale.

En revanche, le centre du pays n’a reçu que 3,2 mm de pluie au total, et le sud a connu un déficit de 80 %. Le mois a également été marqué par des vents forts dans plusieurs régions, notamment à Kébili, où les vitesses ont dépassé les 60 km/h à plusieurs reprises. À Nabeul, des pointes allant jusqu’à 82,8 km/h ont été enregistrées.

Saber Rebai, Mohamed Ali Kammoun, Lotfi Bouchnak, Kazo, Balti, Nordo, Mortadha Fetiti, Erkez Hip-Raouf Maher, Hop Ragouj Live, sont notamment à l’affiche du 45ème édition du festival international de Sfax qui fait le pari de la créativité nationale

Saber Rebai, Mohamed Ali Kammoun, Lotfi Bouchnak, Kazo, Balti, Nordo, Mortadha Fetiti, Erkez Hip-Raouf Maher, Hop Ragouj Live, sont notamment à l’affiche du 45ème édition du festival international de Sfax qui fait le pari de la créativité nationale et propose une variété de spectacle du patrimoine musical et soufi.

Le festival renoue avec les spectacles étrangers en proposant trois représentations du Syrien Achami, de la Libanaise Cindy Latty et du folklore Serbe. Une programmation assez variée pour adultes et enfants est au line-up de cette édition qui démarrera lundi prochain au théâtre de plein de Sidi Mansour et autres espaces de la ville.

Le Festival international de Sfax qui se tiendra dans sa 45emme édition du 21 juillet au 19 août 2025 avec pour slogan « L’art est une vie qui renouvelle la ville ». Lors d’un point de presse organisé, mercredi soir, au Mall de Sfax, le comité d’organisation a annoncé une « programmation assez riche et diversifiée faisant le pari de l’encouragement de la créativité nationale ».

Une sélection de 17 spectacles tunisiens est au menu de cette édition composée de 20 spectacles dont certains investiront les espaces de la ville. Avant l’ouverture officielle du festival, deux performances seront données par 100 et clowns, du 16 au 19 juillet. La première se déroulera au Mall de Sfax et alors que la deuxième, outdoor, arpentera les ruelles de la ville antique de Sfax pour ensuite quitter ses remparts et ses portes monumentales vers les grandes artères de la ville moderne qui sera transformée en une scène artistique à ciel ouvert.

« Beaucoup plus qu’une stratégie promotionnelle, ce choix traduit la philosophie du festival visant à éliminer les barrières entre l’art et le public et de réhabiliter la relation séculaire entre l’espace et la dynamique sociale, culturelle et économique, qui repose sur la transformation de la ville en un lieu d’expression vibrant de spontanéité, d’art, de nostalgie… », comme l’a affirmé le directeur du festival, Farhat Brik.

Il a encore affirmé cette volonté de « jeter les ponts de communication, qui sera traduite par l’installation de 100 tables pour un concours dans les jeux d’échec en plus d’un spectacle d’animation au Casino de Sfax ». Le but étant aussi d’« introduire les jeunes artistes sur la scène culturelle aussi bien que de promouvoir ce festival considéré de la Capitale du sud comme étant l’ une grandes manifestations estivales nationales œuvrant présenter une programmation harmonieuse mêlant créativité et innovation ».

Zoom sur les spectacles tunisiens Les artistes originaires de Sfax sont particulièrement à l’honneur avec deux grands habitués du festival, le pianiste et compositeur Mohamed Ali Kamoun qui présentera la nouvelle version de « 24 parfums » à la soirée d’ouverture et Saber Rebai, le prince de la chanson arabe, à la soirée de clôture.

Que propose la nouvelle édition du Festival de Sfax aux passionnés de musique ? Le grand artiste Lotfi Bouchnak est également au rendez-vous. Programmée dans divers festivals d’été, « Ragouj Live » adaptation scénique de la série télévisée éponyme mise en scène par son fils Abdelhamid Bouchnak sera également présentée au public sfaxien.

Après sa première, à la clôture du 49ème Festival international de Dougga, cette nouvelle création alliant musique, théâtre et chorégraphie a ouvert le bal du 59ème Festival International de Hammamet.

Des stars de la nouvelle chanson tunisienne dans les genrespop, rock et rap sont au line-up : Kazo, Erkez Hip-Hop, Balti, Mortadha Fetiti et Nordo. La musique mystique sera également au rendez-vous avec la Zouar el Hadhra et Nouba, sous la direction de Cheikh Morched Boulila et Ziara de Sami Lajmi. La chanson populaire authentique venant du Sud sera présente avec une performance de Raouf Maher.

El Mahfel ettounsi est une soirée animée par des artistes issus de Sfax. Un spectacle baptisé « Kolna Nghanni » sera présenté à l’occasion de la fête de la femme tunisienne, le 13 août, marquant l’anniversaire de la promulgation du Code du Statut personnel en 1956. Sfax accueillera le Syrien Acchami, programmé dans divers festivals notamment à Hammamet, une performance musicale folklorique serbe et un spectacle de la Libanaise Cindy Latty baptisé « Hadihi laylati », en hommage à Om khalthoum au nom d’une célèbre chanson de la Diva de la chanson arabe disparue (31 décembre 1898- 3 février 1975).

Connue pour ses reprises des grands tubes de la musique arabe classique, avec des chansons d’Esmahan et Um Kalthoum, Cindy Latty interprètera également un cocktail de chansons du large répertoire oriental. Théâtre, cinéma et cirque Le Festival de Sfax prévoit la projection du film « Sahbek Rajel » de Kaïs Chéki et une représentation de la pièce «Binomi» d’Aziz Jebali, qui sont programmés dans divers festivals.

Place au cirque avec le « Paparouni Circus » dans un spectacle mettant en avant les arts de la rue, à travers un show adapté à tous les âges et à tous les goûts qui combine les acrobaties, les numéros de jonglage et les performances comiques de clowns. Côté billetterie, le prix des spectacles varie entre 5 et 60 dinars dans une programmation alliant qualité et variété de genres artistiques.

Programme complet : – 21 juillet : « 24 parfums » de Mohamed Ali Kammoun – 23 juillet : Paparouni Circus – 24 juillet : Kazo – 26 juillet : Film « Sahbek Rajel » de Kaïs Chéki – 28 juillet : Erkez Hip-Hop – 30 juillet : « Zouar el Hadhra et Nouba » sous la direction de Cheikh Morched Boulila – 1er août : Le Syrien Acchami – 3 août : Raouf Maher – 5 août : Balti – 6 août : Spectacle du folklore serbe – 7 août : Lotfi Bouchnak – 8 août : Mortadha Fetiti – 9 août : « Al Mahfel Attounsi » – 11 août : Nordo – 12 août : Pièce « Binomi » d’Aziz Jebali – 13 août : « Kollna nghanni » – 14 août : Ziara de Sami Lajmi 16 août : La Libanaise Cindy Latty, tarab oriental – 17 août : « Ragouj Live » d’Abdelhamid Bouchnak – 19 août : Saber Rebai

Ligne n°22 : bientôt une fréquence de train toutes les 20 minutes entre Moknine et Mahdia

Le lancement de l’appel d’offres relatif au projet de doublement et d’électrification de la ligne ferroviaire n°22, reliant Sousse, Monastir et Mahdia — plus précisément dans sa section entre Moknine et Mahdia (longue de 21 km) — est prévu pour le premier trimestre de l’année 2026, selon les informations publiées sur le site officiel du gouvernorat de Monastir.

Ce lancement interviendra après la levée de plusieurs obstacles, notamment la résolution des problèmes fonciers et le parachèvement des études techniques liées au projet. Estimé à environ 114 millions d’euros (soit près de 380 millions de dinars tunisiens), ce projet vise à améliorer les services de transport ferroviaire urbain entre les trois villes, en augmentant la capacité d’accueil de la ligne n°22, en réduisant la durée des trajets et en faisant passer le nombre de voyages quotidiens de 44 à 60.

Il permettra également d’instaurer une fréquence d’un train toutes les 20 minutes au lieu de 40 minutes actuellement, tout en renforçant la régularité, la sécurité et le confort des passagers. Le projet a été au centre d’une réunion de travail présidée récemment par le gouverneur de Monastir, Aïssa Moussa, en présence des membres du comité régional de suivi des projets publics et de toutes les parties concernées.

La microfinance en Tunisie est-elle à la hauteur de ses ambitions ?

L’accès limité au crédit pour certaines populations, les conditions de financement jugées « parfois contraignantes », ainsi que la sous-représentation des zones rurales figurent parmi les principaux défis auxquels fait face le secteur de la microfinance en Tunisie.

C’est ce qui ressort d’une étude publiée par l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs, intitulée « Le secteur de la microfinance en Tunisie : État des lieux et perspectives ».

Bien que des avancées notables aient été réalisées depuis les années 1960 — grâce à un cadre législatif renforcé et à des politiques d’inclusion — l’accès au financement et l’accompagnement des bénéficiaires demeurent insuffisants pour soutenir pleinement le développement du secteur.

Selon l’étude, l’accès au crédit reste limité, en dépit des efforts fournis par les institutions de microfinance (IMF) pour développer des mécanismes adaptés aux besoins des populations vulnérables.

S’y ajoutent la hausse des taux d’intérêt et des conditions de financement perçues comme dissuasives, notamment dans les zones rurales, encore largement sous-desservies. En 2023, seules 218 agences relevant des IMF sous forme de société anonyme (IMF-SA) y étaient recensées.

Tunisie Valeurs souligne également que les IMF-SA sont interdites de collecte de dépôts et n’ont pas accès au refinancement auprès de la Banque centrale. Cette situation limite leur capacité à se financer à moindre coût, les contraignant à proposer des crédits à des conditions moins favorables.

Actuellement, ces institutions dépendent principalement de prêts bancaires locaux ou de lignes de financement internationales. Pour pallier cette contrainte, elles se tournent de plus en plus vers le marché obligataire domestique.

La première émission obligataire sans appel public à l’épargne réalisée par une IMF en Tunisie date de 2017, à l’initiative d’ENDA Tamweel, pour un montant de 14 millions de dinars (MD), selon la même source.

Au cours des deux dernières années, les IMF ont renforcé leur présence sur ce marché : 116 MD émis en 2023 (soit 15 % des émissions du marché obligataire corporate), et 123 MD en 2024 (27 % des émissions globales du marché obligataire privé). Fait marquant en 2024 : pour la première fois, les IMF tunisiennes ont procédé à des émissions obligataires par appel public à l’épargne.

ENDA Tamweel a ouvert le bal en mai avec une émission de 50 MD, suivie par Taysir Microfinance en août, avec 40 MD. L’impératif d’un refinancement équitable Tunisie Valeurs met en lumière l’iniquité du système actuel de refinancement.

Les Associations de microcrédit (AMC) peuvent bénéficier de financements préférentiels via la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS), tandis que les IMF-SA ne peuvent compter que sur des sources commerciales (banques locales ou fonds d’investissement en microfinance), souvent assorties de taux élevés à cause du risque de change.

Pour rendre le secteur plus efficace et durable, l’étude recommande l’harmonisation des conditions de refinancement, en vue de faciliter l’accès des IMF à des financements plus stables et abordables, capables de soutenir leur croissance.

Malgré ces défis, Tunisie Valeurs estime que le secteur est en pleine mutation, porté par l’intégration progressive des technologies financières (banque mobile, crowdfunding), qui peuvent améliorer l’accès aux services, notamment dans les zones rurales.

L’établissement de partenariats avec le secteur privé et le développement d’initiatives de financement inclusif sont également perçus comme des leviers importants pour renforcer les ressources du secteur.

À moyen et long termes, la microfinance en Tunisie pourrait jouer un rôle stratégique en matière d’inclusion financière, de résilience économique et de lutte contre les inégalités, conclut l’étude.

Feriana : Un incendie ravage 35 ha à Djebel Abdeladhim

L’incendie survenu à Djebel Abdeladhim, une zone militaire fermée située dans la délégation de Feriana (gouvernorat de Kasserine), a été totalement maîtrisé ce mercredi.

Le directeur du service des forêts, Mohamed Dabbebi, a déclaré jeudi à l’Agence TAP qu’une superficie forestière de 35 hectares a été touchée par les flammes, dont l’origine reste encore inconnue.

Il a précisé que 15 agents forestiers et deux fourgons, d’une capacité respective de 3 000 et 600 litres, ont été mobilisés pour intervenir rapidement en cas de reprise de l’incendie.

À noter que d’autres feux s’étaient précédemment déclarés au cimetière Hyachria de Zelfen à Thala, dans une plantation d’alfa à Gaâret Laâtech, ainsi qu’au dépotoir El Mina dans la délégation de Laâyoun à Sbeitla.

Tennis : La Tunisienne Ons Jabeur suspend temporairement sa carrière

La joueuse de tennis tunisienne, Ons Jabeur, a annoncé ce jeudi, dans une publication sur son compte Instagram, qu’elle prenait une pause dans sa carrière.

Éliminée dès le premier tour du tournoi de Wimbledon cette année — un tournoi où elle avait été finaliste lors des deux éditions précédentes — Jabeur a adressé un message à ses fans, exprimant son besoin de recul et de recentrage sur elle-même.

“Au cours des deux dernières années, je me suis poussée au maximum, luttant contre des blessures et affrontant de nombreux autres défis. Mais au fond de moi, cela fait un moment que je ne me sens plus vraiment heureuse sur le court. Le tennis est un sport tellement magnifique.

Mais en ce moment, je ressens le besoin de prendre du recul et, enfin, de me mettre en priorité : respirer, guérir, et redécouvrir la joie de simplement vivre”, a-t-elle confié.

Et la tenniswoman d’ajouter : “Merci à tous mes fans pour leur compréhension. Votre soutien et votre amour comptent énormément pour moi.

Je les garde toujours avec moi. Même loin des courts, je resterai proche de vous et connectée d’une manière différente, en partageant ce voyage avec vous tous”.

Dans le dernier classement WTA, rappelle-t-on, Ons Jabeur a perdu 12 places supplémentaires, se retrouvant au 71e rang mondial.

La BH BANK publie son premier rapport de durabilité

La BH BANK a célébré la publication de son premier rapport de durabilité, lors d’une cérémonie organisée le jeudi 17 juillet 2025 à son siège social à Tunis, en présence des dirigeants du Conseil du Marché Financier (CMF), de la Bourse de Tunis (BVMT) et du Conseil Bancaire et Financier CBF.

Ce rapport, établi conformément au guide de la BVMT, couvre la période allant du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024. L’élaboration de ce rapport s’inscrit dans le cadre d’un programme d’accompagnement piloté par la Bourse de Tunis et l’IFC pour la mise en place d’une démarche ESG.

Elle marque une étape importante dans l’engagement de la Banque visant l’intégration des pratiques durables et responsables au cœur de ses opérations et de ses interactions avec les parties prenantes.

La BH BANK a présenté à travers ce rapport ses initiatives, ses réalisations, ses plans d’actions et sa stratégie en matière de RSE. « Notre responsabilité ne se limite pas seulement à nos performances financières.

Elle englobe également l’impact que nous avons sur notre environnement, nos partenaires, nos clients, nos employés et toutes les parties prenantes » a indiqué M. Taoufik Mnasri, président du Conseil d’Administration de la BH BANK, à l’ouverture de la Cérémonie.

Il a ajouté : « La publication de notre premier rapport de durabilité illustre la montée en maturité de notre stratégie et traduit notre volonté de considérer la RSE comme un levier pour une transformation pérenne ».

Il a confirmé l’engagement du Conseil d’Administration de la BH BANK et de la Direction Générale à « appuyer les initiatives qui affermissent l’implantation de la Banque sur une trajectoire à la fois durable et responsable ».

De son côté, Monsieur Lotfi Ben Hammouda, Directeur Général par Intérim de la BH BANK, a indiqué : « Ce rapport inaugural sur la durabilité marque une étape importante dans notre engagement envers la transparence et notre approche d’amélioration continue en matière de responsabilité sociétale des entreprises.

A travers ce document, nous souhaitons partager notre vision, nos actions et nos ambitions en faveur d’un développement durable et inclusif ». Il a réitéré l’engagement de la Banque pour continuer à avancer avec détermination à côté des parties prenantes pour bâtir un avenir plus durable.

D’après communiqué

Manouba nettoie ses trottoirs : cafés et étals sauvages visés

La municipalité de la Manouba a mené, mercredi soir, une vaste campagne pour faire respecter l’ordre public et lutter contre l’occupation illégale de la voie publique par les cafés, commerces et vendeurs ambulants.

Coordonnée par la brigade régionale de la police municipale, en collaboration avec le poste de police municipale et appuyée par les unités de la sûreté nationale, l’opération s’est soldée par 16 saisies effectives et 16 procès-verbaux pour infractions aux règlements municipaux.

Selon Fathi Darouaz, secrétaire général de la municipalité de la Manouba, qui a supervisé l’opération, cette intervention est intervenue après plusieurs avertissements adressés aux exploitants de cafés et de commerces pour non-respect de l’espace public.

La campagne a permis de saisir 51 chaises, 11 tables et plusieurs structures métalliques utilisées pour l’implantation sauvage d’étals. Il a été rappelé l’interdiction formelle d’exploiter les trottoirs et la chaussée, à l’exception des zones expressément autorisées, et de toute installation non réglementée sur les grandes artères de la ville.

D’après les données fournies par la brigade régionale de la police municipale, des opérations similaires sont menées depuis le début du mois de juillet dans plusieurs localités du gouvernorat, dont Manouba, Denden, El Jedida et Tebourba.

Elles ont conduit à la rédaction de plus de 40 procès-verbaux pour occupation abusive du domaine public et dépassement des limites autorisées d’exploitation commerciale.

Les agents municipaux ont également saisi plus de 300 chaises et 50 tables, démantelé près de 50 installations anarchiques et confisqué divers équipements utilisés à cette fin.

Ces campagnes, toujours en cours, visent à rétablir le respect de la loi, préserver la santé publique et garantir la tranquillité des riverains, dans un contexte marqué par une recrudescence des infractions à l’espace urbain.

Par ailleurs, la municipalité a décidé d’imposer, durant la saison estivale, la fermeture obligatoire à minuit pour toutes les salles des fêtes, installations sportives, ainsi que les espaces culturels et artistiques situés sur son territoire.

Généralisation du télépéage : Tunisie Autoroutes récompense ses 200 000 abonnés avec une prime de 10 %

Le directeur commercial de la Société Tunisie Autoroutes, Nabil Jaziri, a appelé ce jeudi les automobilistes à opter massivement pour le système de paiement électronique aux péages autoroutiers, connu sous le nom de Télépéage. Il a souligné que ce service offre aux abonnés une bonification de 10 % à chaque recharge, sans frais supplémentaires.

Intervenant sur les ondes de Jawhara FM, Jaziri a indiqué que le nombre d’usagers ayant souscrit au télépéage dépasse désormais les 200 000. Il a mis en avant les avantages de ce mode de paiement, qui permet une circulation plus fluide, un gain de temps et une meilleure expérience pour les conducteurs, notamment en période de forte affluence.

Le système repose sur un dispositif électronique apposé sur le pare-brise du véhicule. Lors du passage aux stations de péage, l’appareil est détecté automatiquement et les frais sont débités en temps réel du compte de l’usager, sans arrêt ni transaction en espèces.

Par ailleurs, Jaziri est revenu sur la suppression de la station de péage de Sousse-Kalaa Sghira, précisant qu’il s’agit d’une mesure prise en réponse aux plaintes récurrentes des usagers concernant les embouteillages aux heures de pointe. Il a affirmé que l’objectif principal est de fluidifier le trafic, en particulier durant les week-ends et les périodes de congés.

Il a en outre précisé qu’aucune augmentation des tarifs n’a été appliquée. Seule une redistribution de la redevance a été opérée au niveau de la station de Hergla, désormais chargée de collecter l’intégralité du montant, avec une majoration symbolique de 500 millimes.

BH Bank publie son premier Rapport de durabilité 2024 et structure sa stratégie ESG

La BH Bank a dévoilé son premier Rapport de Durabilité complet pour l’année 2024, lors d’une cérémonie tenu aujourd’hui à son siège social à Tunis.
Ce document de référence, élaboré conformément aux exigences de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT), constitue une étape majeure dans la formalisation de l’engagement de l’institution en matière de développement durable. Il présente de manière détaillée l’intégration des principes ESG dans l’ensemble des activités et processus de la banque.

L’élaboration de ce rapport s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Digitalement Humaine » de la BH Bank, qui place la responsabilité sociétale au cœur de son modèle d’affaires. Le Conseil d’Administration, sous la présidence de M. Taoufik Mnasri, a initié volontairement cette démarche RSE, marquant ainsi sa volonté de transformer les engagements en actions concrètes. La Direction Générale, dirigée par intérim par M. Lotfi Ben Hammouda, a opérationnalisé cette vision à travers un plan d’action structuré articulé autour de quatre axes prioritaires : gouvernance éthique, engagement social, finance responsable et innovation inclusive.

Fondée en 1974 sous l’appellation Caisse Nationale d’Épargne Logement (CNEL), la BH Bank a évolué pour devenir un groupe bancaire diversifié présent en Tunisie et à l’international. Avec un réseau de 151 agences, 7 centres d’affaires et 13 filiales, la banque gère un actif de 744,2 millions de dinars et sert une clientèle de plus de 750 000 particuliers et professionnels. En 2024, à l’occasion de son cinquantième anniversaire, l’institution a franchi une étape décisive dans sa mue stratégique en structurant formellement sa démarche ESG.

Le système de gouvernance de la BH Bank repose sur une structure robuste et diversifiée. Le Conseil d’Administration, composé de 10 membres dont 20% de femmes et 20% d’administrateurs indépendants, supervise six comités spécialisés : Audit, Risques, Nomination et Rémunération, Marchés, Recouvrement Transactionnel, et Gouvernance & Stratégie.

Cette organisation permet un contrôle multidimensionnel des activités tout en garantissant l’indépendance et la complémentarité des organes de décision. La banque a obtenu plusieurs certifications significatives, dont la norme ISO 9001 pour ses opérations internationales et la certification AML 30000 en matière de lutte contre le blanchiment d’argent – une première pour une banque publique tunisienne.

Ces reconnaissances attestent de la maturité des processus de contrôle interne et de la culture de conformité qui prévaut au sein de l’institution.
Avec un effectif de 1 619 collaborateurs répartis dans différentes catégories professionnelles (20% de cadres supérieurs, 53% d’exécution, 27% de maîtrise), la BH Bank accorde une attention particulière au capital humain. La politique de formation a permis de dispenser 9 884 heures de cursus en 2024, soit une moyenne de 6 heures par collaborateur, avec un accent particulier sur les thématiques RSE et la finance verte.

Le bien-être au travail constitue un axe prioritaire, matérialisé par diverses initiatives : campagnes de santé (Octobre Rose, Novembre Bleu), ateliers de gestion du stress, formation aux premiers secours, et amélioration de l’ergonomie des postes de travail. Le Fond d’aide sociale (FAS) a joué un rôle clé en accordant 7,2 millions de dinars de financements avantageux pour 194 dossiers traités, répartis entre FAS Habitat et FAS Consommation.

La BH Bank a déployé plusieurs programmes structurants en matière de finance verte. Le programme SUNREF, doté de 6 millions d’euros complétés par 1 million de subvention, a permis de financer des projets d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables représentant une capacité installée de 13,187 MW et des économies annuelles de 15 668 tonnes équivalent CO2.

L’engagement environnemental se traduit également par des produits spécialisés comme Green and Loan pour les installations photovoltaïques domestiques, et le programme Majels de financement de citernes d’eau pluviale (77 crédits accordés en 2024 pour 1,445 million de dinars). Ces initiatives s’accompagnent d’une réduction significative de l’empreinte écologique interne, avec une diminution de 20% de la consommation d’eau et 10% d’électricité par rapport à 2023.

La banque a développé une gamme de produits visant à démocratiser l’accès aux services bancaires. Le programme FOPROLOS, solution exclusive de la BH Bank, a permis d’accorder 505 crédits immobiliers en 2024 pour un montant total de 53 millions de dinars, destinés aux ménages à revenus modestes. Le produit Masken Awel, spécialement conçu pour les primo-accédants, a financé 87 projets immobiliers pour 2,5 millions de dinars.

La digitalisation des services (BHNET, E-DOC, E-Trade) compte désormais plus de 119 000 abonnés, contribuant à la fois à l’amélioration de l’expérience client et à la réduction de l’impact environnemental grâce à la dématérialisation des processus.
La BH Bank a renforcé son ancrage territorial à travers divers programmes sociaux : soutien à l’éducation (équipement d’écoles, transport scolaire), aides aux familles nécessiteuses (notamment pendant le Ramadan et la rentrée scolaire), et partenariats avec les ministères concernés. Ces actions représentent un engagement financier global de plus de 650 000 dinars en 2024.

La banque a défini un plan d’action ambitieux pour les prochaines années, comprenant :l’installation de panneaux photovoltaïques sur ses principaux sites, la généralisation du tri sélectif dans l’ensemble de son réseau, le renforcement des critères ESG dans les processus d’achat, l’intensification des formations sur les enjeux de durabilité et  le développement de nouveaux produits de finance verte.

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