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Tunisie – Pommes de terre : Arrivée d’un conteneur de 3.000 tonnes au port de Sousse

Le directeur régional du commerce de Sfax, Mohamed Jaber Hriz, a déclaré lors de son intervention sur une chaîne de radio privée qu’un conteneur transportant 3.000 tonnes de pommes de terre a été déchargé au port de Sousse.

Cette marchandise qui fait actuellement l’objet d’un contrôle de routine sera injectée dans les plus grands marchés de gros de la république dans les prochains jours, dont le marché de gros de Sfax afin de rééquilibrer les circuits formels d’approvisionnement et de distribution qui ont enregistré des perturbations au niveau de l’approvisionnement en pommes de terre.

Malgré la pénurie qui a été observée au cours des semaines passées, le marché de gros de la ville de Sfax a été régulièrement approvisionné en quantités suffisantes de pommes de terre (100 tonnes par semaine atteignant 180 tonnes au cours de certaines périodes) provenant des stocks régulateurs.

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Tunisie – Éducation : Le personnel réclame le paiement de la prime de promotion 2023

Les employés, ouvriers de l’éducation et surveillants et surveillants généraux ont observé, jeudi matin, un mouvement de protestation de deux heures (de 9 à 11 heures) dans les collèges, les lycées et les délégations régionales de l’éducation dans les différents gouvernorats de la République.

Le secrétaire général de la Fédération générale des surveillants et des surveillants généraux Boulbaba Selmi, a indiqué dans une déclaration à l’agence TAP que ce mouvement de protestation a été initié par la Fédération relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) pour dénoncer le retard de plus d’un an dans le versement de la prime de promotion pour l’année 2023.

Il a souligné que cette protestation a pour but de faire pression sur les autorités pour qu’elles honorent leurs engagements. Si leurs demandes ne sont pas satisfaites, Boulbaba Salmi a souligné qu’une série d’actions de protestation et d’escalade sera observée.

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Tunisie : Lancement officiel du système d’échange électronique des documents judiciaires

Le ministère de la Justice a lancé, ce Jeudi 21 Novembre 2024, l’exploitation expérimentale du système d’échange électronique des documents judiciaires dans les affaires civiles.

Cette innovation a été introduite dans plusieurs tribunaux de première instance pour une phase pilote, avec la première mise en application au tribunal de Ben Arous, dans la première chambre civile.

Cette initiative fait partie du vaste programme de transition numérique du système judiciaire pour la période 2023-2025, visant à moderniser les pratiques administratives et judiciaires. Le but est de simplifier et d’accélérer les procédures, en offrant aux acteurs du système judiciaire des outils numériques adaptés.

Une avancée majeure de cette transition est l’introduction des audiences interactives à distance. Pour la première fois en Tunisie, avocats et représentants de l’État pourront participer à des audiences civiles en ligne, tout en respectant les règles de conduite et d’organisation des séances judiciaires.

Le ministère de la Justice a encouragé les avocats à s’inscrire via le portail officiel pour créer leur compte personnel. Cela leur permettra de gérer l’échange électronique des documents judiciaires et de participer aux audiences virtuelles organisées dans le cadre de cette expérimentation.

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Tunisie – Importation de café et véhicules électriques : la Commission des Finances marque son désaccord

La Commission des Finances et du Budget au sein de l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP) a rejeté, lors d’un vote, plusieurs articles clés du projet de budget 2025, provoquant des remous au sein du gouvernement.

Le vice-président de la commission, Abdeljalil Hani, a annoncé ce Jeudi lors de son passage sur une radio privée que l’article portant sur l’importation du café a été abandonné. Ce texte, qui visait à ajuster les conditions fiscales de l’importation de ce produit, a échoué à obtenir le soutien des membres de la commission.

De plus, une proposition visant à accorder aux fournisseurs de café les mêmes avantages fiscaux que ceux octroyés au Bureau national du commerce a été rejetée. Le gouvernement devra donc revoir ce volet du budget.

Par ailleurs, une autre disposition concernant l’importation des véhicules électriques et hybrides a également été rejetée. Cette mesure, qui proposait des incitations fiscales pour encourager l’achat de véhicules plus écologiques, n’a pas convaincu les députés, bien que l’idée d’une transition vers une mobilité plus durable fasse écho aux préoccupations environnementales croissantes.

Ces rejets reflètent les tensions autour des priorités économiques du pays, alors que le gouvernement tente de concilier réformes fiscales, soutiens à l’industrie locale et objectifs de durabilité. La décision d’amender ces propositions pourrait redéfinir la trajectoire économique de la Tunisie pour les années à venir, mais laisse aussi entrevoir des débats plus vifs à venir sur la fiscalité et les choix stratégiques.

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Tunisie – Garde nationale : 146 personnes faisant l’objet d’avis de recherche arrêtées

La direction générale de la garde nationale a annoncé l’arrestation de 146 personnes recherchées et la mise en échec de  4 opérations de contrebande au cours d’une opération qui s’inscrit dans le cadre des campagnes sécuritaires visant à maintenir la sécurité et l’ordre public et à lutter contre les éléments criminels qui représentent un danger pour la sûreté nationale.

Outre  la saisie de 52 véhicules, les patrouilles de la garde nationale ont intercepté des biens et des marchandises de contrebande d’une valeur de 211 mille dinars.

Dans un communiqué publié à cette occasion, la garde nationale a de nouveau réitéré son appel aux citoyens afin que ces derniers coopèrent avec les unités sécuritaires par le signalement de toute personne ou toute activité suspecte en appelant le numéro suivant mis à leur disposition 71860135.

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Festival international du film du Caire : deux prix pour le cinéma tunisien

Le cinéma tunisien s’est distingué en remportant deux prix parallèles lors de la 45e édition du Festival international du film du Caire, qui se déroule en Égypte du 13 au 22 novembre.

Le film Mal Wa Banoun, réalisé par Houssem Sanassa, a décroché une bourse de participation au laboratoire Mozaïk pour la post-production, offerte par la Commission royale du film de Jordanie. De son côté, le film Barsha, réalisé par Nada Mezni Hfaiedh, s’est vu attribuer le prix Rough Cut Lab Africa. Ces distinctions viennent enrichir les récompenses parallèles du festival, en attendant la révélation des lauréats des prix officiels lors de la cérémonie de clôture.

La Tunisie est également représentée dans la compétition officielle par le film Nwaar Aachiya de la réalisatrice et productrice Khadija Lemkecher, qui sera projeté en avant-première mondiale aux côtés de 17 autres œuvres internationales. Par ailleurs, le film Kantra de Walid Mattar concourt dans la section Horizons du cinéma arabe.

L’actrice tunisienne Dorra Zarrouk a marqué cette édition en présentant son premier documentaire, Wen Sarna, une œuvre qui explore la condition des réfugiés palestiniens. Ce film constitue sa première expérience en tant que réalisatrice et productrice. Zarrouk a également pris part à une table ronde organisée jeudi sur le thème : “Cinéma palestinien et libanais – Histoires d’identité et de résilience”. Elle y a échangé aux côtés de figures du cinéma arabe, notamment Mai Masri, Najwa Najjar et Myriam El Hajj.

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Tunisie – Foot- Ligue 1: Après une pause de deux semaines, les matchs sont de retour

Après une pause de deux semaines en raison des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, le championnat de la Ligue 1 tunisienne du football professionnel reprend ses droits ce week-end, à l’occasion de la 9e journée, promettant de belles affiches, notamment des duels attrayants entre l’ES Zarzis et l’Étoile du Sahel et l’O Béja et l’US Monastirienne. Pendant cette période, l’occasion a été donnée à plusieurs équipes pour réajuster leur stratégie avant d’aborder le reste de la saison.

En effet, leader avec 19 points, l’ES Zarzis impressionne par sa régularité et ses 6 victoires. La contribution de Achraf Jabri, meilleur buteur, a été notoire dans leur réussite.

La confrontation avec l’Étoile du Sahel, dimanche, sera un véritable test de la solidité du club de la capitale des oliviers en tête du classement.

En face, l’Etoile du Sahel avec un début de saison décevant (11ème, 8 points), peine à répondre aux attentes. L’arrivée de Mohamed Mkacher a apporté une amélioration relative, comme en témoigne leur victoire 2-1 contre le CA Bizertin. Cependant, la stabilité reste un enjeu clé pour cette équipe qui ambitionne de retrouver son rang de prétendant sérieux au sacre.

Pour sa part, le tenant l’Espérance de Tunis, actuellement cinquième avec 15 points, affiche la meilleure attaque du championnat avec 12 buts. Cependant, malgré sa récente série positive, la formation sang et or a perdu de nombreux points entre les troisième et sixième journées. Ce passage à vide a conduit à un changement d’entraîneur, mettant en évidence une certaine instabilité stratégique. Néanmoins, leur victoire 2-1 contre l’AS Gabèsien montre une amélioration progressive, l’équipe retrouvant une certaine régularité.

Le club de Bab Souika et, après la controverse autour de la date de sa confrontation avec l’US Ben Guerdane, à moins de quatre jours de son entrée en lice dans la ligue des champions d’Afrique, donnera la réplique demain vendredi en ouverture de la 9e journée au 13e avec 6 points au compteur, l’US Ben Guerdane. Cette dernière lutte pour sortir de la zone dangereuse.

En effet, bien qu’elle ait enchaîné trois nuls, son début de saison catastrophique, marqué par quatre défaites consécutives, a fragilisé son potentiel de compétitivité. L’arrivée de Mohamed Ali Maalej comme nouvel entraîneur pourrait insuffler un second souffle à l’équipe, dont les performances demeurent incertaines.

De son côté, le Club Sportif Sfaxien, positionné au 7ème rang avec 11 points, souffre d’une certaine stérilité offensive avec quatre nuls consécutifs. Malgré une défense globalement solide, l’équipe peine à concrétiser ses occasions. Son prochain match contre l’Union sportive de Tataouine, prévu samedi, sera une opportunité cruciale pour renouer avec la victoire avant d’entamer ses engagements en Coupe de la Confédération.

La mission des sfaxiens semble à la portée face à une lanterne rouge avec seulement 3 points, qui peine à trouver un équilibre malgré le récent changement d’entraîneur. Leur série de six défaites consécutives témoigne d’un problème profond dans leur structure de jeu, nécessitant des ajustements rapides pour éviter la relégation.

Au stade Hamadi Agrébi de Radès, l’actuel dauphin de l’ES Zarzis avec 18 points, le Club Africain est en quête de son sixième succès cette saison, face à l’Avenir sportif de Soliman (10e, 8 points) dans le match qui les opposera samedi. Les performances des coéquipiers de Bilal Ayet Malek illustrent clairement une détermination à ramener le titre à Bab Jadid, une première depuis une décennie. Avec une attaque efficace et une solidité défensive, le Club Africain est bien positionné pour jouer les premiers rôles, mais il devra se méfier du club phare du cap-bon, qui reste une équipe capable de surprises, comme ses nombreux nuls contre des prétendants au titre l’ont démontré.

Au Zouiten, la JS Omrane, qui réalise jusque-là une montée réussie, est 8e avec 11 points, impressionne pour sa première saison en Ligue 1, avec trois victoires convaincantes. Sous la houlette de Lotfi Kadri, cette équipe a démontré sa capacité à s’imposer face à des adversaires de milieu ou bas de tableau. Samedi, face à l’ES Métlaoui (12e, 7 points), la formation tunisoise pourrait renforcer sa position dans la première moitié du classement.

De leur côté, les miniers qui n’ont pas goûté à la victoire depuis la première journée, voient leurs résultats oscillé entre les nuls et les défaites.

Par ailleurs, dernier avec 4 points, le CA Benzertin n’a toujours pas gagné cette saison. Son déplacement, samedi, face à l’Avenir de Gabès (9e, 8 points) est crucial pour espérer un renouveau. Malgré un début difficile, le club nordiste peut s’appuyer sur des ajustements récents pour entamer une remontée au classement.

Pour sa part, l’EGS Gafsa, 15e avec 4 points, possède l’une des défenses les plus poreuses du championnat (15 buts encaissés). Toutefois, après une série de six défaites initiales, l’équipe montre des signes de progrès avec une victoire contre l’US Tataouine et un nul contre l’AS Solimane. Ces résultats récents pourraient insuffler de la confiance pour affronter le Stade tunisien, actuellement 6e.

Les protégés de Maher Kenzari auront, néanmoins, fort à faire en se rendant à Gafsa, dimanche, dans un match où la victoire est la seule option pour consolider leur position dans les premiers rangs après leurs nuls vierges face à l’US Ben Guerdane et la JS Omrane lors des deux dernières journées.

Dans la dernière affiche, l’Olympique de Béja, 3e avec 17 points, a connu un début de saison impressionnant avant de ralentir avec une défaite contre l’actuel leader, l’ES Zarzis. La confrontation de dimanche avec l’Union Sportive monastirienne (4e, 16 points), une équipe invaincue jusqu’à présent, sera déterminant pour confirmer leur place parmi les prétendants au titre.

Voici le programme de la 9e journée :

. Vendredi 22 novembre

A Ben Guerdane (14h00): US Ben Guerdane – Espérance ST

. Samedi 23 novembre

A Radès (16h30): Club Africain – AS Soliman

A Sfax (14h00): CS Sfaxien – US Tataouine

Au Zouiten (14h00): JS Omrane – ES Métlaoui

A Gabés (14h00): AS Gabés – CA Bizertin

. Dimanche 24 novembre

A Zarzis (14h00): ES Zarzis – ES Sahel

A Gafsa (14h00): EGS Gafsa – Stade Tunisien

Stade à déterminer (14h00): O Béja – US Monastir

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Tunisie – Agriculture : 100 mille arbres plantés par 113 ouvrières agricoles

113 ouvrières agricoles originaires de Haddada (Sejnane) dans le gouvernorat de Bizerte ont planté 100 mille arbres. Il s’agit d’un nouvel exploit à mettre sur le compte de ces militantes dont le travail dur et invisible effectué dans des conditions très difficiles et précaires représente un maillon essentiel de la chaîne de production et d’approvisionnement agricole.

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Tunisie – Emploi 91 dossiers de suspicion de corruption soumis à la justice

Le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a transmis à la justice 31 dossiers se rapportant à des abus commis par des établissements privés de formation professionnelle et 60 autres dossiers relatifs à des violations commises par des bureaux illégaux de recrutement à l’étranger, annonce le ministre de l’Emploi Riadh Chaoud.

S’exprimant mercredi lors d’une séance plénière conjointe entre l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le conseil national des régions et des districts, le ministre a réaffirmé l’engagement de son département à poursuivre la lutte contre la corruption dans ce secteur afin de protéger les droits des demandeurs d’emploi. »Quiconque ose commettre des crimes contre le peuple sera porté responsable devant la loi », a-t-il averti.

Selon le ministre, le nombre des entreprises communautaires inscrites au Registre national des entreprises (RNE) s’élève aujourd’hui à 120. « Un conseil ministériel sera convoqué prochainement afin de réviser la loi sur les terres domaniales afin de conférer à ces entreprises la priorité dans l’exploitation de ces terres », a-t-il dit.

Il a ajouté que la Tunisie connaît actuellement une révolution législative, faisant état de plusieurs textes de loi en cours de révision afin de soutenir l’activité de ces entreprises, considérées comme un vecteur de développement et de croissance.

Et le ministre de souligner que l’instauration d’un nouveau modèle de développement n’est pas une œuvre facile à entreprendre. Il s’agit d’un travail de longue haleine qui nécessite d’opérer un changement au niveau des mentalités et des approches en vigueur.

Le département, a-t-il dit, ne ménage aucun effort en vue de réunir les conditions préalables à la réussite de ces entreprises en misant sur l’instauration d’un nouveau cadre législatif et structurel. Il a souligné que le ministère assure un accompagnement dans les espaces d’initiative destinés aux porteurs d’idées de projets d’entreprises communautaires, révélant la mise en place d’une ligne de financement trisannuelle de 20 MD au titre budget de l’État. Bien plus, il a ajouté que l’enveloppe globale allouée au financement de ces entreprises atteindra 60 MD, dont 9 MD seulement ont été consommés depuis début 2024.

En ce qui concerne la gouvernance des entreprises communautaires, le ministre a indiqué qu’un comité national de pilotage sera mis en place au niveau du secrétariat d’État, tandis que des comités régionaux présidés par les gouverneurs seront créés pour traiter cette question.

Volet formation professionnelle, le ministre a reconnu que le système a perdu beaucoup de son attrait, annonçant la révision imminente des conditions d’accès aux centres. Il a annoncé que d’ici février prochain, le certificat de compétences sera en vigueur, ce qui ne manquera pas de permettre aux candidats pressentis à la formation et qui sont sortis à des niveaux de formation inférieurs à la 9e année de base, d’intégrer les centres.

Cette mesure concernera également les titulaires d’un master, d’une licence et même d’un doctorat, qui, à leur tour, auront droit à bénéficier d’une formation complémentaire de six mois. Le ministre a annoncé que son département va réviser la nomenclature des formations et apporter des changements substantiels afin de s’aligner davantage sur les exigences du marché du travail.

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Tunisie – Enseignement supérieur : Faire bénéficier les étudiants de la protection sociale

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaid, a souligné mercredi, dans ses réponses aux questions des députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple et du conseil des districts et des régions, lors de l’examen du budget de la mission de son département pour l’année 2025, que le ministère s’emploie à élargir le dispositif de la protection sociale pour en faire bénéficier les étudiants, que ce soit à travers les bourses, les prêts universitaires, les aides conjoncturelles, la révision du système LMD et le renforcement du secteur de la recherche scientifique.

Dans ce sens, il a affirmé que le ministère de l’Enseignement supérieur se penche sur l’élaboration d’un texte réglementaire afin de faire bénéficier les étudiants issus des familles à revenu limité d’aides sociales, tout en tenant compte du genre social de la discrimination positive et des situations d’handicap.

Il a rappelé que 52 pc des étudiants inscrits dans les université ont bénéficié de bourses universitaires, précisant que le ministère a consacré un montant d’environ 45 millions de dinars pour aménager les infrastructures universitaires et améliorer la qualité des repas universitaires.

Selon Belaid, le ministère s’est engagé à hisser la capacité d’accueil des foyers universitaires en les dotant de 7 mille lits supplémentaires et à promouvoir les œuvres universitaires, évoquant, dans ce contexte, l’extension du foyer universitaire Mahmoud Messaadi à Jendouba (270 lits) et l’aménagement du Foyer Bullaregia moyennant une enveloppe estimée à 1 million 100 mille dinars, ainsi que le foyer universitaire Ali Belhaouen avec des couts d’environ 1 million 300 mille dinars.

Par ailleurs, Belaid a souligné que le ministère a entamé la réforme du système LMD et la révision des matières en vue de pallier les lacunes enregistrées. Évoquant la problématique des doctorants sans emploi, il a indiqué que son département a entamé l’élaboration d’un décret gouvernemental comportant des dispositions relatives aux structures chargées de la recherche, des établissements et des entreprises publiques et des ministères, précisant qu’il sera procédé à l’amendement du décret 4259 de l’année 2013 relatif au statut des chercheurs pour favoriser le recrutement des doctorants en qualité de chercheurs au sein des établissements, des entreprises publiques et des ministères.

Sur un autre plan, le ministre de l’enseignement supérieur a souligné que son département oeuvre à mettre en place une stratégie nationale sur la recherche scientifique et l’innovation, outre l’élaboration d’un nouveau concept pour les structures de la recherche et leur méthodes de gestion, avec la participation des compétences tunisiennes à l’étranger et la mise en oeuvre de programmes de recherche participative adaptés aux priorités nationales.

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“De la chaise roulante au taxi volant” : La Tunisienne Imen Sfaxi ouvre la voie à une mobilité aérienne avancée inclusive à Abu Dhabi

Imen Sfaxi, première femme en situation de handicap à rêver de devenir pilote de drone, a fait forte impression lors de l’Air Expo 2024 à Abu Dhabi. Cette Tunisienne audacieuse et visionnaire, déterminée à repousser les frontières de la mobilité aérienne avancée, incarne une véritable révolution dans l’inclusion des personnes à mobilité réduite dans l’industrie aéronautique.

Imen Sfaxi, une Tunisienne audacieuse et déterminée, a captivé l’attention à Air Expo 2024 avec un discours qui a résonné dans les cœurs et les esprits des participants du monde entier. Lors de cet événement prestigieux, elle a partagé sa vision de devenir la première femme pilote de drone en situation de handicap, un rêve ambitieux qui ne se limite pas à un simple exploit personnel, mais qui incarne une révolution dans la mobilité aérienne avancée.

“Ce n’est pas la souffrance qui nous définit, c’est ce que nous en faisons”, a déclaré Imen avec une conviction inébranlable. Ces mots, simples, mais puissants, résument parfaitement son parcours exceptionnel et son combat pour rendre la mobilité aérienne accessible à tous, indépendamment de la condition physique. Aujourd’hui, Imen Sfaxi est bien plus qu’une survivante : elle est une pionnière, prête à briser les barrières de la mobilité aérienne avancée pour les personnes handicapées.

Renaître de ses cendres…

Imen a traversé une épreuve de vie tragique en mai 2022. Lors de l’explosion d’un pipeline à Khalidiya, à Abu Dhabi, Imen a risqué sa vie pour secourir les victimes, les évacuant et leur apportant des soins de première urgence. Une seconde explosion l’a gravement blessée, la laissant dans un état critique, avec des chances de survie estimées à seulement 0,1 %. De nombreux médecins avaient renoncé à l’opérer, convaincus qu’elle ne survivrait pas à ses blessures.

Pourtant, contre toute attente, Imen a survécu et a entamé un long parcours de rééducation. Bien que les pronostics fussent défavorables, elle a retrouvé l’usage de ses jambes et réappris à marcher, témoignage de sa détermination sans faille.

Sa détermination à se sacrifier pour sauver des vies, même dans des situations extrêmes marquées par des explosions, des incendies et des effondrements, a été unanimement saluée par les autorités d’Abu Dhabi, qui lui ont décerné le prestigieux Abu Dhabi Award en reconnaissance de son courage exceptionnel et de son altruisme.

“Ce que j’ai vécu m’a appris une leçon précieuse : chaque obstacle est une opportunité cachée…” Ces mots illustrent son désir de dépasser ses limites et de redéfinir les concepts de courage, de résilience et d’autonomie. Son histoire est celle de la renaissance, à l’image du mythique phénix qui renaît de ses cendres. D’un accident tragique à un rêve audacieux, Imen a montré que rien n’est impossible.

“De la chaise roulante au taxi volant” : Un rêve de mobilité aérienne accessible pour tous

“De la chaise roulante au taxi volant”, tel est le mantra qu’Imen Sfaxi a partagé lors de l’Air Expo 2024, où elle a partagé son rêve de devenir la première femme pilote de drone en situation de handicap. Cette vision audacieuse, loin d’être une simple ambition personnelle, vise à ouvrir des horizons pour des milliers de personnes à mobilité réduite.

Son projet, soutenu par GUAMobility, vise à démontrer que les drones et autres véhicules à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) peuvent jouer un rôle déterminant dans la réinvention des solutions de transport pour les personnes handicapées.

Imen veut aussi prouver que la technologie n’est pas seulement là pour transformer le transport, mais pour rendre ce dernier inclusif. Elle a également insisté sur la nécessité de repenser toute l’infrastructure de transport aérien pour qu’elle soit accessible dès sa conception.

“Ma vision est d’utiliser la technologie pour rendre le ciel accessible à tous… De la chaise roulante au ciel, chaque personne, indépendamment de sa mobilité, devrait avoir la possibilité de participer pleinement à l’ère de la mobilité aérienne avancée… Et grâce à mon partenariat avec GUAMobility, ce rêve commence à se dessiner et à prendre forme. La preuve en est, je suis devant vous aujourd’hui, portant en main un projet ambitieux qui ouvre la voie à un avenir inclusif dans la mobilité aérienne avancée”, a-t-elle encore précisé.

Mobilité aérienne avancée : Un secteur à repenser pour l’inclusion

Imen a utilisé sa plateforme pour adresser un appel fort aux acteurs de l’industrie aéronautique : “Il est essentiel de ne pas oublier que la technologie doit servir l’humanité dans son ensemble. La mobilité aérienne avancée doit offrir des solutions pour toutes les personnes”. Ce message est un cri de ralliement pour l’inclusion, un principe qu’elle défend avec ferveur. La technologie, selon elle, doit être conçue avec une perspective d’accessibilité dès ses premières étapes de développement.

Son intervention à l’Air Expo a eu pour objectif de sensibiliser les professionnels du secteur sur l’importance d’intégrer les préoccupations des personnes à mobilité réduite dans la création de nouvelles technologies aériennes. “L’inclusion n’est pas une option, c’est une nécessité”, a-t-elle insisté. Selon elle, c’est en intégrant ces préoccupations dès la conception des produits que l’on pourra véritablement transformer l’aviation pour la rendre accessible à tous.

Un appel à l’action pour l’industrie aéronautique

Imen n’a pas seulement lancé un appel à la révolution de l’aéronautique, mais aussi à la collaboration. Elle a encouragé les entreprises et les gouvernements à travailler ensemble pour créer un environnement propice à une mobilité aérienne accessible. “Ce n’est qu’en intégrant les préoccupations d’accessibilité dans chaque phase de développement que nous pourrons véritablement transformer l’aviation pour qu’elle soit accessible à tous et à toutes”, a-t-elle affirmé.

L’Air Expo 2024 a été l’occasion pour Imen de partager ses idées et de sensibiliser les acteurs du secteur aéronautique aux enjeux d’une mobilité plus inclusive. Elle a également insisté sur la nécessité de développer des partenariats qui incluent des initiatives concrètes pour la formation de la main-d’œuvre handicapée dans le secteur de la mobilité aérienne.

Ainsi, avec ce nouveau projet, Imen Sfaxi incarne l’espoir d’une nouvelle ère pour l’inclusion dans la mobilité aérienne avancée. Elle est la preuve vivante qu’il est possible de réaliser des rêves, même lorsque les circonstances semblent insurmontables. Son histoire et son engagement ouvrent de nouvelles perspectives pour les personnes handicapées dans le monde entier, en montrant que la mobilité aérienne n’est pas un luxe réservé à quelques-uns, mais un droit pour tous.

Aujourd’hui, Imen incarne l’espoir d’un avenir où la mobilité aérienne avancée sera accessible, inclusive et équitable pour toutes les personnes, indépendamment de leur situation physique.

Il est à noter que l’Air Expo 2024, événement majeur de l’industrie aéronautique, se tient du 19 au 21 novembre 2024 au Centre National des Expositions d’Abu Dhabi (ADNEC). Plus de 500 leaders, experts et passionnés de l’aviation se rassembleront pour explorer les dernières innovations et tendances redéfinissant le secteur.

Cette année, l’accent sera mis sur la « Mobilité Aérienne Avancée » (AAM), une révolution technologique promettant de transformer la manière dont les personnes se déplacent, notamment à travers le développement de véhicules à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL).

Cet événement, qui marque l’intégration de la Mobilité Aérienne Avancée dans les discussions sur l’avenir de l’aviation, revêt une importance particulière. Les technologies comme les eVTOL, permettant des déplacements rapides et autonomes dans les zones urbaines, sont au cœur des réflexions pour répondre aux défis de la mobilité durable et inclusive. Les discussions aborderont également les enjeux de durabilité, de sécurité et de diversité dans cette nouvelle ère de l’aviation.

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Tunisie : Un plan de sauvetage pour la société régionale de transport de Gabès

Lors d’une visite inopinée hier ce soir, le ministre du Transport, Rachid Amri, accompagné du gouverneur de Gabès, Ridha Nasibi, a inspecté les ateliers et le dépôt de la Société régionale de transport de Gabès. Face à une situation qu’il a qualifiée de “catastrophique”, le ministre a pointé du doigt les gestions successives de la société, qu’il tient pour responsables de sa dégradation actuelle.

Le ministre a annoncé que la priorité immédiate sera donnée à l’amélioration des conditions de travail au sein des ateliers. Il s’est engagé à ce que ces améliorations soient mises en œuvre avant la mi-décembre 2024.

Un programme de sauvetage sera bientôt élaboré pour relancer la société régionale de transport, en mettant un accent particulier sur les interventions de maintenance. “La réussite de ce programme dépendra du sérieux dans le travail et de la coordination entre toutes les parties prenantes”, a précisé le ministre.

Le ministre a également annoncé l’acquisition de 21 nouveaux bus, dont le contrat sera signé le 21 novembre 2024. Ces véhicules seront livrés au cours du premier trimestre 2025, ce qui devrait permettre d’améliorer considérablement le fonctionnement de la société.

Au cours de sa visite, le ministre du Transport s’est également rendu à l’Agence technique des transports terrestres et au port commercial de Gabès. Il a examiné les équipements existants et relevé plusieurs insuffisances au niveau des infrastructures.

Malgré ces lacunes, le port a enregistré un volume total d’échanges commerciaux de 2,432 millions de tonnes au cours des neuf premiers mois de l’année, dont 899.000 tonnes destinées à l’exportation. Pendant la même période, le port a accueilli 329 navires commerciaux.

Les acteurs économiques locaux plaident depuis plusieurs années pour la création d’une ligne maritime dédiée au transport de conteneurs, notamment en raison du volume important de marchandises exportées depuis Gabès. La région, considérée comme l’un des pôles majeurs d’exportation du pays, pourrait ainsi renforcer son rôle stratégique dans le commerce extérieur.

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Tunisie – Météo : pluies éparses et baisse des températures

Le temps de ce jeudi 21 novembre 2024 sera marqué par un ciel parfois très nuageux sur les régions côtières du nord, accompagné de quelques pluies éparses. Ailleurs, le ciel sera partiellement nuageux.

Le vent soufflera du secteur ouest, relativement fort à proximité des côtes, tandis qu’il sera faible à modéré à l’intérieur des terres.

Les températures connaîtront une légère baisse. Les maximales oscilleront entre 18 et 23 degrés dans les régions du nord, les hauteurs et le littoral, et entre 22 et 25 degrés dans le reste du pays.

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Tunisie : suspension des services administratifs et pédagogiques dans les écoles

Boubaker Essalmi, secrétaire général de la Fédération générale des surveillants et surveillants généraux, affiliée à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a annoncé l’organisation, ce jeudi, d’une journée de protestation. Ce mouvement vise à dénoncer le retard de plus d’un an dans le versement de la prime de promotion pour l’année 2023.
Dans une déclaration accordée à une radio privée, Essalmi a précisé que le sit-in réunira les surveillants, les surveillants généraux, les agents administratifs et le personnel ouvrier.
La protestation se déroulera de 9h à 11h dans les établissements éducatifs, les délégations régionales et au siège du ministère de l’Éducation. Durant cette période, les services administratifs et l’encadrement pédagogique des élèves seront suspendus, bien que les établissements scolaires resteront ouverts.
Essalmi a souligné que cette mobilisation vise à faire pression sur les autorités pour qu’elles honorent leurs engagements, rappelant que la prime constitue un droit acquis.

La Presse

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Lissage brésilien : L’innovation sans acide glyoxylique en Tunisie, est-ce possible ?

Lissage brésilien : L’innovation sans acide glyoxylique en Tunisie, est-ce possible ?

L’utilisation de l’acide glyoxylique dans les produits de lissage brésilien suscite une inquiétude croissante en Tunisie, notamment en raison de la confusion qui existe entre cet ingrédient et le formaldéhyde, un composé chimique aux effets potentiellement nocifs pour la santé. Toutefois, des chercheurs et des acteurs du secteur cosmétique travaillent activement pour démontrer que cet ingrédient, lorsqu’il est utilisé de manière responsable, peut offrir des solutions sûres et innovantes, tout en remettant en question les idées reçues et malentendus qui entourent cette pratique.

Vers une nouvelle approche sans acide glyoxylique 

Depuis sa création il y a quatre ans, la startup « Brazilian Glow » a fait le choix de l’innovation pour garantir la sécurité des consommateurs. Dès ses débuts, elle a opté pour une technologie brevetée exemptée de l’acide glyoxylique et de formaldéhyde, un composant souvent jugé dangereux.

« Lorsque nous avons lancé notre projet, beaucoup doutaient de la possibilité de créer des produits de lissage sans formaldéhyde ni acide glyoxylique. Aujourd’hui, les résultats prouvent qu’il existe des alternatives viables et sûres », déclare le fondateur de la startup, Yassine Zerelli. La nouvelle technologie développée repose sur des molécules alternatives, permettant de démontrer l’efficacité du lissage sans recourir à des substances controversées.

Zerelli souligne également que l’incompréhension du sujet persiste, notamment l’insistance sur l’obligation d’utilisation du formaldéhyde ou de l’acide glyoxylique dans les préparations des produits de lissage. « En réalité, de nouvelles découvertes ont montré qu’il est possible de se passer de ces substances, en utilisant des molécules alternatives qui ouvrent la voie à des solutions innovantes dans un secteur en pleine expansion. La recherche et le développement dans notre domaine sont indispensables. Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux produits sûrs. Et c’est d’ailleurs, un témoigne de nos progrès constants », précise-t-il.

Il ajoute que la compréhension des risques liés à l’acide glyoxylique reste limitée en Tunisie, mais malheureusement, les malentendus subsistent. D’ailleurs, des recherches approfondies ont permis d’éclaircir la situation. « Notre objectif est de rassurer les consommateurs en leur montrant scientifiquement que la bonne utilisation et le bon dosage de cet ingrédient peut être sans danger », annonce Yassine Zerelli, tout en ajoutant que des études, validées à l’échelle internationale, ont été menées sur les différentes formes de l’acide glyoxylique (aqueuses, gazeuses…) afin de garantir la sécurité des formulations. Ces recherches ont été accompagnées de rapports scientifiques validés par des partenaires certifiés ISO.

Un cadre réglementaire à renforcer

Aujourd’hui, le souci majeur des consommateurs est le contrôle et la réglementation liés aux produits cosmétiques en Tunisie. Malgré les efforts de certaines entreprises, des lacunes subsistent encore, notamment en ce qui concerne le respect des normes de fabrication. « Dans notre secteur, certaines entreprises manquent de rigueur, ce qui nuit à la confiance des consommateurs », note Yassine Zerelli. Afin de garantir la qualité des produits, il est essentiel d’adopter les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) et de veiller à ce que les laboratoires soient régulièrement inspectés par les autorités compétentes.

Zerelli plaide également, pour une révision des lois et des règlements qui régissent la production et la distribution des produits cosmétiques en Tunisie. « Il est primordial de protéger les consommateurs et de garantir une bonne qualité de produits à travers des normes plus strictes », insiste-t-il.

L’éducation des consommateurs : une priorité

Bien que l’innovation dans le secteur des cosmétiques apporte des solutions efficaces, elle peut également présenter des risques si elle n’est pas encadrée correctement. Les produits de lissage peuvent parfois être utilisés de manière exagérée. Même si les consignes sont claires, et malgré les recommandations des producteurs (réaliser une application de ces produits de lissage une fois tous les six mois), une mauvaise utilisation et une fréquence rapprochée des applications peut entrainer de sérieux dangers comme par exemple des irritations cutanées et des dommages capillaires. De plus, le marketing sur les réseaux sociaux influence souvent les comportements des consommateurs, qui peuvent négliger les précautions d’usage.

Les entreprises ont la responsabilité non seulement de proposer des produits de qualité, mais aussi d’éduquer les consommateurs sur leur utilisation correcte. « La transparence est essentielle », rappelle Yassine Zerelli. L’entrepreneur veille à ce que son entreprise affiche les informations sur les ingrédients et les précautions d’utilisation sur les emballages de ses produits de manière claire et compréhensible.

Garder les startups tunisiennes à l’air du temps

Au-delà de son engagement dans le secteur cosmétique, « Brazilian Glow » incarne un modèle de startup tunisienne contribuant à la valorisation des compétences locales. La Tunisie dispose de chercheurs et d’ingénieurs capables de concevoir des produits innovants tout en restant compétitifs à l’international. Cependant, ces talents doivent être soutenus par un cadre législatif favorable à l’innovation. « Pour profiter de tout le potentiel des startups tunisiennes, il est crucial de simplifier les procédures administratives, de faciliter l’accès au financement et d’encourager les initiatives locales », accentue Zerelli.

Les initiatives locales, comme les incubateurs de startups et les programmes de mentorat, jouent un rôle clé pour soutenir les jeunes entrepreneurs. « Les startups tunisiennes ont un véritable potentiel pour répondre aux défis mondiaux tout en s’adaptant aux spécificités locales », précise-t-il.

Pour conclure, le fondateur de la startup signale que le secteur des cosmétiques en Tunisie connaît une évolution significative, bien qu’il soit confronté à des défis importants, notamment en matière de régulation et de perception des produits. 

La controverse autour de l’acide glyoxylique, bien qu’exagérée dans certains cas, met en lumière la nécessité d’une approche plus rigoureuse et transparente dans la production et la distribution de tous les produits cosmétiques tunisiens.

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25e édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC): Pour plus d’inclusion

Une table ronde sera aussi organisée dans ce sens, intitulée «Théâtre de l’intégration: expression et thérapie» qui abordera différentes expériences tunisiennes et discutera les perspectives, les impacts et les particularités.


Cette année encore, les JTC poursuivent leur démarche inclusive en tentant de rendre accessibles des expériences théâtrales à celles et ceux qui n’y ont pas toujours accès, entre autres les détenus et autres pensionnaires des centres carcéraux, auxquels le festival, à travers la section «Le théâtre la liberté», offre la possibilité de représenter devant un public leurs créations. Onze pièces de 11 institutions pénitentiaires à la section «Théâtre de la Liberté» figurent au programme avec plus de cent détenus qui prennent part à la 25e édition des Journées théâtrales de Carthage. Ces œuvres sont produites par les clubs de théâtre de 11 institutions pénitentiaires : les prisons civiles de Gafsa, Mahdia, Essers, Mornaguia, Sfax et Kébili, les centres de rééducation des mineurs délinquants à Oudhna, El Meghira, Mourouj et Sidi Hani, ainsi que la prison pour femmes de Manouba.

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 21 novembre 2024

 

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Gestion des affaires locales: Des municipalités aux abonnés absents !

L’action communale est une affaire sacro-sainte qui se gère au quotidien. Seulement, à chaque fois, nos communes se grattent la tête pour inventer des solutions stériles ou de bricolage… sans suite !

Pollution persistante, déchets jonchant la rue, mauvaise qualité de l’air, c’est, somme toute, l’image ternie d’un paysage écologique urbain aussi dégradé que désolant. Cet état des lieux tel que l’on constate de visu quotidiennement est une réalité tangible, perceptible à perte de vue. Comme si la cité n’avait plus de municipalité !

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 21 novembre 2024

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Climat d’investissement en Tunisie: Peut mieux faire !

Afin de soutenir toute initiative d’investissement, d’exportation, de création de richesses ou encore de croissance commerciale à l’international, il est essentiel de s’attaquer aux obstacles réglementaires et administratifs qui entravent l’entrepreneuriat compétitif.


Améliorer le climat des affaires est un déterminant important de l’investissement et de la croissance économique en Tunisie. Depuis janvier 2023, le ministère de l’Economie et de la Planification a dévoilé la Stratégie nationale pour l’amélioration du climat des affaires (2023-2025), élaborée selon une approche participative regroupant les secteurs public et privé.
Cette stratégie vise à favoriser l’instauration d’un climat des affaires attractif avec un cadre réglementaire, juridique et administratif cohérent, inclusif, durable et générateur d’emploi et de valeur ajoutée. Cette dernière a permis, dans un premier temps, d’identifier les doléances et contraintes rencontrées par les acteurs économiques et de proposer des mesures et des réformes structurantes qui permettront de surmonter les obstacles persistants, en se référant aux différentes stratégies nationales et sectorielles et au benchmark international.

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Tunisie – Koweït: De nouveaux horizons de coopération dans la santé, le tourisme et l’éducation

Le président de la République, Kais Saïed, a accueilli ce mercredi 20 novembre 2024, au Palais de Carthage, Son Excellence Abdullah Ali Abdullah Al-Yahya, ministre des Affaires étrangères de l’État frère du Koweït.

Lors de cette rencontre, le chef de l’État a réitéré l’attachement de la Tunisie à ses relations privilégiées avec le Koweït, caractérisées par des liens fraternels solides et une coopération fructueuse dans de nombreux domaines. Ces relations, qui remontent aux années 1960, ont donné naissance à plusieurs projets emblématiques dans des secteurs stratégiques tels que la banque et le tourisme.

Le président Kais Saïed a exprimé la volonté de la Tunisie de renforcer davantage cette coopération en lançant de nouveaux projets communs dans des secteurs prioritaires tels que la sécurité alimentaire, la santé et le tourisme. Il a également mis en avant la nécessité d’intensifier les échanges commerciaux bilatéraux et de promouvoir les opportunités de coopération technique dans des domaines variés, notamment l’éducation, l’enseignement supérieur et la justice.

Cet entretien reflète la vision commune des deux pays, qui partagent l’ambition d’approfondir leurs partenariats stratégiques pour servir les intérêts des deux peuples frères et consolider leur avenir commun.
La Presse

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