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Innovation industrielle : LAPP choisit la Tunisie pour son futur centre R&D

Le groupe allemand LAPP, acteur mondial de référence dans la fabrication de câbles, fils et accessoires, a annoncé la création d’un centre de Recherche et Développement en Tunisie, selon l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA).

Cette annonce a été faite à l’issue d’une rencontre entre le PDG du groupe, Michael Seddig, des responsables régionaux de LAPP pour la zone EMEA, et des représentants de la FIPA.

L’Agence a salué cette décision, y voyant une reconnaissance du positionnement de la Tunisie dans les activités à forte valeur ajoutée, et a réaffirmé son engagement à accompagner ce projet dans le cadre d’un partenariat durable et orienté vers le co-développement.

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Foncier public : un levier social au service du logement

La Commission consultative nationale des opérations immobilières a validé la cession de terrains appartenant à l’État, situés à l’Ariana et à Ben Arous, au profit de l’Agence foncière d’habitation (AFH), avec une réduction de 70 % sur leur valeur. Cette mesure vise la réalisation de lotissements urbains, dont au moins 50 % seront réservés aux ménages à revenu limité, la décote étant répercutée sur le prix final de vente.

Dans le même cadre, l’État poursuit sa politique de soutien au logement social en cédant des terrains au dinar symbolique à la Société immobilière de Tunisie dans plusieurs gouvernorats, et en préparant des opérations similaires à Gabès. Parallèlement, des biens fonciers sont destinés à des projets publics structurants, dont l’extension de marchés de production à Sidi Bouzid, ainsi qu’à des projets relevant des secteurs de l’agriculture, de la santé et de l’éducation.

Le ministère des Domaines de l’État a souligné l’urgence d’accélérer les procédures afin de concrétiser rapidement ces projets et de renforcer l’impact social et économique du patrimoine foncier public.

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Révolution : 15 ans de mémoire et d’engagement renouvelé envers les martyrs

À l’occasion du 15ᵉ anniversaire de la Révolution, la Fondation Fidaa a organisé une journée d’information à Tunis sous le thème « Fidaa, fidèle à la mémoire des martyrs », réaffirmant son engagement envers les martyrs, les blessés et les victimes du terrorisme.

Son président, Ahmed Jaâfer, a mis en avant une nouvelle approche fondée sur l’efficacité, le respect des engagements et la restitution des droits, avec l’appui des institutions publiques. Le nombre de bénéficiaires est passé à 2 900, et 5,5 millions de dinars ont été alloués en aides financières directes.

La Fondation a également souligné l’importance de la dimension symbolique à travers la transmission des valeurs de la Révolution, notamment via une exposition documentaire et le lancement d’un projet de Registre national des martyrs.

De son côté, le ministère de l’Emploi a réaffirmé son engagement pour l’insertion professionnelle des affiliés, tandis que plusieurs conventions ont été signées pour favoriser l’intégration économique et l’accès à l’emploi. La Banque tunisienne de solidarité a annoncé un soutien financier de 2 millions de dinars et des mesures de financement préférentielles pour assurer la pérennité des projets des bénéficiaires.

Cet ensemble d’initiatives traduit une volonté commune de préserver la mémoire nationale tout en garantissant une prise en charge durable et digne des familles des martyrs et des blessés.

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ARP – Bonne nouvelle pour les diplômés du supérieur en chômage de longue durée

La proposition de loi n° 023/2023 relative à des dispositions exceptionnelles pour le recrutement des diplômés de l’enseignement supérieur en situation de chômage de longue durée dans le secteur public et la fonction publique a été adoptée, ce mardi, par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) par 92 voix pour, 4 abstentions et une voix contre.

Composée de huit articles et présentée par le bloc « Pour que le peuple triomphe », cette loi prévoit le recrutement exceptionnel des diplômés du supérieur en chômage de longue durée dans le secteur public et dans la fonction publique.

Elle stipule également la création d’une plateforme numérique sur laquelle seront téléchargées les données des candidats.

La loi accorde la priorité au recrutement aux personnes âgées de plus de 40 ans, selon l’année d’obtention du diplôme (priorité à ceux diplômés depuis plus de dix ans), à raison d’un membre par famille sans considération de la condition d’âge, ainsi qu’en fonction de la situation sociale.

Pour bénéficier de ces mesures exceptionnelles, le candidat doit, conformément à la loi, être inscrit auprès d’un bureau de l’emploi, ne pas avoir bénéficié de mesures de régularisation de sa situation professionnelle, ne pas être affilié de manière continue au régime de retraite et de prévoyance sociale, ne pas avoir disposé d’un identifiant fiscal durant l’année précédant l’inscription sur la plateforme, et ne pas avoir obtenu, au moment de l’inscription sur la plateforme, un prêt dépassant 40 mille dinars auprès des établissements financiers et bancaires accordant des crédits.

La nouvelle loi prévoit également que les postes vacants destinés à l’emploi des diplômés de l’enseignement supérieur en chômage de longue durée dans le secteur public et la fonction publique soient pourvus parmi les personnes inscrites sur la plateforme et remplissant les conditions requises, tout en veillant à l’équilibre dans la répartition entre les spécialités.

Le recrutement se fera par tranches sur une période ne dépassant pas trois ans à compter de la date de promulgation de la loi, tandis que les données des personnes inscrites sur la plateforme seront mises à jour une fois par an.

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La Cour des comptes européenne épingle le cadre anti-fraude de l’UE

L’UE présente des faiblesses dans la lutte contre la fraude, notamment dans la manière dont les principaux organismes échangent des informations, selon un nouveau rapport de la Cour des comptes européenne (CCE) publié lundi 15 décembre.

Entre 2022 et 2024, 27 000 plaintes pour fraude ont été soumises aux institutions de l’UE chargées de la combattre, dont un tiers ont été jugées recevables pour enquête.

Dans le cadre du dispositif antifraude de l’UE, les plaintes sont instruites par le Parquet européen, tandis que l’Office européen de lutte antifraude (Olaf) est chargé des enquêtes administratives. L’Olaf et le Parquet européen bénéficient du soutien d’Eurojust, de l’Agence de l’UE pour la coopération judiciaire en matière pénale, d’Europol et des autorités nationales…

Par ailleurs, la Cour des comptes européenne constate que, bien que les enquêtes de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf) et du Parquet européen (EPPO) aient permis de récupérer des millions d’euros auprès des fraudeurs, la Commission européenne ignore si la totalité des sommes dues au budget de l’UE a été remboursée.

Suite à ses enquêtes menées durant cette période, l’Olaf a recommandé le remboursement de 615 millions d’euros au budget de l’UE. Fin 2024, 23 millions d’euros avaient déjà été recouvrés. Au cours de la même période, le Parquet européen a gelé des avoirs d’une valeur de 3 milliards d’euros. À la suite de ses enquêtes, en 2024, les juridictions ont ordonné aux autorités nationales de recouvrer 232 millions d’euros provenant d’activités criminelles. Toutefois, la Commission ne dispose d’aucun mécanisme lui permettant de contrôler la mise en œuvre des recouvrements ordonnés par les juridictions ni de vérifier si les sommes dues au budget de l’UE ont été intégralement recouvrées.

Par conséquent, l’Olaf souligne la nécessité pour la Commission de renforcer sa surveillance des enquêtes pour fraude.

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Bourse de Tunis : le Tunindex clôture en petite forme mardi

Le marché boursier a perdu du terrain sur la séance du mardi. Le benchmark a glissé de 0,1 % à 13 181 points, dans un volume soutenu de 17,3 MDT, selon l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Les échanges ont, notamment, profité de la réalisation de cinq transactions de bloc sur le titre CARTHAGE CEMENT, portant sur une enveloppe globale de 7,7 MDT.

Le titre OFFICEPLAST s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action du spécialiste des fournitures scolaires et bureautiques a signé une progression de 4,4 % à 1,900 D, dans un modeste flux de 73 mille dinars.

Le titre TAWASOL GROUP HOLDING a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action du holding appartenant au groupe CHABCHOUB a inscrit une avancée de 3,5 % à 0,880 D. La valeur a amassé de faibles échanges de 118 mille dinars sur la séance.

Le titre CARTHAGE CEMENT a accusé le plus fort repli de la séance. L’action du cimentier public a essuyé une baisse de –3,1 % à 1,890 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 7,9 MD, soit le volume le plus élevé de la cote.

Le titre ATB a, également, terminé la séance en territoire négatif. L’action de la filiale du groupe ARAB BANK a régressé de –1,6 % à 3,630 D. La valeur a mobilisé un volume relativement soutenu de 816 mille dinars sur la séance.

Avec TAP

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Accusations de « lois anti-Blancs » : l’Afrique du Sud riposte à Elon Musk

Le milliardaire Elon Musk a affirmé que l’Afrique du Sud, son pays natal, compte désormais davantage de lois discriminatoires que celles imposées à la population noire sous l’Apartheid.

La présidence sud-africaine a condamné, le 15 décembre 2025, les propos du milliardaire américain, Elon Musk, qui affirme que Pretoria appliquait désormais davantage de lois discriminatoires sur le plan racial qu’à l’époque de l’Apartheid, citant des données de l’Institut des relations raciales (IRR).

Dans un message publié sur les réseaux sociaux faisant référence à l’organisme de recherche, Musk a affirmé que la législation post-apartheid ciblait injustement les Sud-africains blancs et devrait être abolie. Il a ensuite affirmé que les lois fondées sur la race sont fondamentalement injustes, quel que soit le contexte historique. « C’est profondément erroné : l’objectif devrait être l’absence de lois fondées sur la race  ».

Les propos de Musk ont ​​suscité une vive réaction de la présidence. Le porte-parole du président Cyril Ramaphosa, Vincent Magwenya, a rejeté la comparaison comme étant offensante et racialement insensible. Et ce, compte tenu de l’histoire d’oppression institutionnalisée de l’Afrique du Sud. « Seul un raciste déséquilibré et impénitent ne comprendra pas à quel point de tels mots sont profondément offensants pour les personnes qui portent encore les cicatrices de l’Apartheid ».

Il a souligné que les tentatives visant à présenter les politiques de transformation et de réparation comme équivalentes aux lois de l’époque de l’Apartheid ignorent à la fois la réalité historique et les inégalités actuelles.

« Les gens portent encore les stigmates de l’Apartheid et travaillent chaque jour à démanteler le chaos laissé par le colonialisme et l’Apartheid qui ont profité à votre espèce », a ajouté Magwenya.

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Trump réclame 10 milliards de dollars à la BBC pour diffamation

Le président américain Donald Trump a déposé, lundi 15 décembre, une plainte contre la British Broadcasting Corporation (BBC). Il réclame au moins 10 milliards de dollars de dommages et intérêts, après l’avoir accusée de diffamation, suite à la création d’un clip vidéo trompeur.

La plainte déposée par Trump en Floride réclame « au moins 5 milliards de dollars de dommages et intérêts ». Et ce, pour chacun des deux chefs d’accusation de diffamation et de violation d’une loi relative aux pratiques commerciales trompeuses et déloyales.

On rappelle que la BBC avait présenté ses excuses pour avoir modifié un discours de Trump dans un documentaire qui donnait l’impression qu’il avait appelé à des « actions violentes ». Cette manipulation se déroulant avant que ses partisans ne prennent d’assaut le Capitole le 6 janvier 2021, relève l’AFP.

Ainsi, la chaîne est en pleine tourmente depuis la réapparition du segment modifié de son émission phare d’information « Panorama », diffusée avant l’élection présidentielle de 2024.

Dans ce contexte, le président de la BBC, Samir Shah, a adressé une « lettre personnelle » à la Maison Blanche contenant les excuses de la société. Mais cette initiative ne semble pas avoir réussi à apaiser la colère du président américain.

En effet, un porte-parole de l’avocat du président Trump a d’ailleurs déclaré à l’AFP : « La BBC, qui était autrefois respectée mais qui est maintenant discréditée, a terni la réputation du président Trump. Et ce, en modifiant délibérément, malicieusement et de manière trompeuse son discours, dans le but clair d’interférer dans l’élection présidentielle de 2024 ».

Il a conclu : « La BBC a une longue tradition de désinformation de son public dans sa couverture du président Trump, au service de son agenda politique de gauche ».

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Le portugais BA Glass cible la Tunisie pour un nouvel investissement industriel

L’entreprise portugaise « BA Glass », spécialisée dans la fabrication de produits en verre, prévoit d’investir en Tunisie, annonce son président-directeur général, Tiego Morira Da Silva, alors qu’il rencontrait, mardi 16 décembre, le ministre de l’Économie et de la Planification, ministre, Samir Abdelhafidh.

À cette occasion, le responsable a indiqué que le choix de la Tunisie repose sur plusieurs facteurs clés, notamment sa position géographique stratégique ainsi que la disponibilité de compétences et de ressources humaines qualifiées, selon un communiqué du ministère.

Il a précisé que cette décision s’inscrit dans la stratégie de son entreprise visant à élargir ses activités vers de marchés prometteurs, en particulier sur le continent africain.

De son côté, le ministre de l’Économie et de la Planification s’est félicité de l’intérêt porté par l’entreprise à la Tunisie pour l’extension de ses activités, soulignant la convergence de ses orientations stratégiques avec les priorités nationales, notamment en matière de création d’emplois, de transfert de technologies modernes et de promotion des exportations.

Il a également affirmé la disponibilité de son département et des structures concernées par l’investissement à accompagner l’entreprise afin d’assurer le lancement de son projet dans les meilleures conditions et dans les délais requis.

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Nidhal Ouerfelli, transition énergétique, souveraineté et hub euro-méditerranéen pour la Tunisie

A l’occasion de la 39e édition des Journées de l’Entreprise de l’IACE à Sousse (11-13 décembre 2025), sous le thème « L’Entreprise et le nouvel ordre économique », Nidhal Ouerfelli, ancien ministre et expert en transition énergétique au CEA, a dressé un tableau alarmant du paysage énergétique.

En Méditerranée, des inégalités criantes opposent un nord en maîtrise énergétique (demande en baisse de 4% depuis 2010) à un Sud en explosion démographique et urbaine (demande en hausse de 6%), dépendant à 80% des fossiles, avec instabilité des prix et risques géopolitiques.

Transition énergétique : impératif stratégique

Dans un monde post-axe Est-Ouest (désintégré par la crise russo-européenne), un nouvel axe Sud-Nord émerge, reliant ressources africaines et décarbonation européenne.

De ce fait, il estime que la Tunisie, à 140 km des côtes européennes, doit devenir un hub énergétique et non un simple transit. Ce qui permet d’exporter son énergie tout en investissant dans infrastructures et accords long terme, pour sécuriser corridors et influence géopolitique.

Par ailleurs, il met l’accent sur les opportunités qui s’ouvrent à la Tunisie. A savoir, un potentiel renouvelable exceptionnel (3 000 h/an de soleil), interconnexions, ports, tissu industriel (mécanique, électronique) et capital humain (ingénieurs en énergie, IA, cybersécurité).

En outre, Nidhal Ouerfelli appelle à une vision claire : gouvernance , PPP et cadre incitatif pour transformer défis en levier de croissance.

En termes de priorités figurent les énergies renouvelables (solaire/éolien >100 MW) pour réduire la facture énergétique permettant ainsi de créer des emplois. il en va de même de l’amélioration des infrastructures (réseaux HT/THT, stockage batteries/pompage).

Ainsi en conclusion, il souligne comme suit: « réveiller notre âme conscience, résilience, collaboration solidaire pour un co-développement technologique. La Tunisie peut pivoter en centre stratégique méditerranéen, rayonnant sur Europe-Afrique-Moyen-Orient. »

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Moez Belkhiria dénonce l’illogique fiscal sur les hybrides dans la loi de finances 2026

Lors d’une conférence de presse, ce mardi 16 décembre 2025 à 11h, au siège de BSB La Marsa, Moez Belkhiria, PDG de BSB Toyota, a analysé les enjeux de la loi de finances 2026, en se focalisant sur les dispositifs de rabattement fiscal. Il a critiqué l’absence de consultation préalable, soulignant un projet de loi arrivé sans débat approfondi lors des auditions parlementaires. L’intervention visait à éclairer les impacts sur le secteur automobile tunisien, en appelant à des amendements pour favoriser la transition énergétique.

Contexte fiscal et simplification manquée

Moez Belkhiria a rappelé les attentes d’une fiscalité simplifiée pour 2026, intégrant le nouveau code des douanes, les taxes sur le tabac et l’alcool, et des procédures allégées (visites, déclarations papier).

Le cœur de la critique porte sur l’article 4 de l’annexe libérale, applicable dès avril 2026, modifiant les exonérations fiscales pour les véhicules hybrides. Actuellement (fin 2025), les hybrides bénéficient d’une exonération de 50 % des taxes d’usage, basée sur la cylindrée; contre 68 % pour un moteur thermique 1.6L. Le nouveau projet assimile les hybrides aux moteurs thermiques <1600 cm³, les taxant au taux le plus élevé (50 %), ignorant leur motorisation hybride (moteur électrique + thermique).

Exemples concrets : Toyota RAV4

Hybride : Vendue 180 mille dinars, elle passe à 220 mille dinars sous le nouveau régime, perdant son avantage fiscal; malgré une autonomie de 80 km/jour en mode électrique, idéale pour les trajets urbains (matin/soir, sans carburant).

Il estime que le RAV4 Toyota, leader tunisien (800 unités en 2024 vs. 50-200 pour les concurrents), voit son moteur 2.5L pénalisé malgré une puissance équivalente à un 1.6L (stockage d’air comprimé). Fiscalement à 9 chevaux, il perd le bonus-malus face à des rivaux à 10 chevaux. En 2025, Toyota a écoulé plus de 650 unités RAV4, première mondiale en ventes (10 millions d’unités globales).

Moez Belkhiria dénonce l’illogisme : les seuils à 1.6L/1.7L excluent les hybrides (aucune marque n’atteint cela), favorisant les thermiques bas de gamme. Les hybrides rechargeables, absents du marché tunisien, mériteraient des incitations pour réduire le CO2 et la consommation (2.5L hybride consomme moins qu’un thermique équivalent).

Arguments pour encourager les hybrides rechargeables

Il insiste qu’au lieu de protéger les cylindrées basses inadaptées (taxis urbains), la loi pénalise les modèles premium éco-efficaces. Il note un manque de consultation avec les parlementaires et la société civile, malgré des divergences récentes au sein du Conseil financier. Des interviews techniques montrent que plus grande cylindrée = meilleure puissance à vitesse élevée (2.5L à 160 km/h vs. 1.6L à 130 km/h), justifiant des ajustements.

La Tunisie manque d’hybrides rechargeables, pourtant essentiels pour réduire la dépendance au carburant. Moez Belkhiria propose d’accorder aux hybrides les bases fiscales des électriques pures, évitant de « réduire les utilisateurs ». Il critique les répétitions dans le texte (réduction/protection), appelant à une logique cohérente : encourager la consommation du neuf, un CO2 bas, sans favoriser de marques spécifiques.

En conclusion, Moez Belkhiria espère des modifications, soulignant un impact sociétal durable. Cette conférence éclaire les distorsions fiscales, plaidant pour une loi équilibrée favorisant l’innovation du secteur automobile

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Tunisie : hausse de 4% de la production d’électricité, à 17 499 GWh

La production nationale d’électricité a enregistré, à fin octobre 2025, une hausse de 4 %. Et ce, pour se situer à 17 499 gigawattheures (GWh), y compris l’autoproduction renouvelable; contre 16 782 GWh à fin octobre 2024. C’est ce que révèle le rapport sur « La conjoncture économique » d’octobre 2025, que vient de publier l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

La production destinée au marché local a enregistré une hausse de 2 %. Ainsi les achats d’électricité principalement de l’Algérie ont couvert 11 % des besoins du marché local à fin octobre 2025. La STEG conserve toujours la part du lion dans la production électrique avec 94 % de la production nationale à fin octobre 2025.

La production d’électricité à partir des énergies renouvelables s’est située à 6 %.

Par ailleurs, environ 400  mégawatt (MW) de toitures photovoltaïques ont été installées à fin octobre 2025 dans le secteur résidentiel. Et 70 MW l’ont été sur la moyenne et la haute tension dans les secteurs industriel, tertiaire et agriculture.

La pointe a enregistré une baisse de 1 % pour se situer à 4 837 MW à fin octobre 2025; contre 4 888 MW à fin octobre 2024. Les ventes d’ électricité ont enregistré une légère hausse de 1 % entre fin octobre 2024 et fin octobre 2025. Les ventes des clients de la haute tension ont enregistré une augmentation de 18 %; celles des clients de la moyenne tension ont enregistré une quasi-stabilité.

L’Office national de l’énergie et des mines note que pour les ventes basse tension destinées majoritairement au secteur résidentiel (près de 75 % en moyenne), les statistiques basées sur la facturation bimestrielle, dont près de la moitié est estimée, ne permettent pas d’avoir une idée exacte sur la consommation réelle. Les industriels restent les plus grands consommateurs d’électricité avec 57 % de la totalité de la demande des clients haute tension et moyenne tension (HT&MT) à fin octobre 2025.

Enfin, plusieurs secteurs ont enregistré une hausse des ventes principalement les ventes de l’industrie du papier et de l’édition (+11 %), le pompage d’eau et service sanitaire(+10 %) et les industries extractives (+7 %); contre une baisse du pompage agricole (-5 %) et les industries du textile et de l’habillement (-3 %).

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Attentat terroriste à Sydney : un héros arabe et musulman au cœur d’une tragédie

Ahmad al Ahmad, ce père de famille d’origine syrienne, aura  désarmé l’un des tireurs dimanche à Sydney, en Australie, au péril de sa vie. Devenant ainsi le visage planétaire d’un héroïsme hors du commun.

Un héros au cœur d’un effroyable massacre. Il ne fait aucun doute que le bilan humain aurait pu être encore plus lourd si ce n’était l’incroyable courage insensé d’un homme. Celui-ci est parvenu à désarmer, à mains nues, l’un des assaillants lourdement armé qui a ouvert le feu sur la foule qui célébrait la fête juive de Hanouka sur la plage de Bondi, à Sydney en Australie, tuant une quinzaine de personnes dont une fillette de 12 ans. Or, il se trouve que le sauveur des juifs n’est autre qu’un musulman d’origine syrienne. Et il s’appelle Ahmed al Ahmed. Tout un symbole.

Un courage à la limite de l’insouciance

En effet, pendant une dizaine de minutes, l’enfer s’est déchaîné à Sydney, dimanche 14 décembre, quand un père et son fils ont ouvert le feu à une quarantaine de reprises. Et ce, en ciblant une foule qui célébrait la fête juive de Hanouka sur la mythique plage australienne de Bondi, habituellement très fréquentée pendant le week-end par des foules de promeneurs, de nageurs et de surfeurs.

Mais l’intervention d’un homme a permis d’éviter un bain de sang. Elle a été filmée en direct et est devenue rapidement virale sur les réseaux sociaux. Alors qu’il lui tourne le dos, un homme vêtu d’un jean et d’un t-shirt blanc avance vers l’un des tireurs, l’agrippe par le cou, le maîtrise et lui arrache son fusil. Dans la foulée, il parvient à renverser l’assaillant, à le mettre en joue, puis à le faire reculer et fuir. Par la suite, le suspect sera neutralisé, comme son complice, par les forces de l’ordre.

Ahmad est actuellement hospitalisé, après avoir été blessé. Il aurait reçu quatre à cinq balles dans l’épaule, ont indiqué ses parents à ABC Australia. « Il a vu qu’ils étaient en train de mourir, que des gens perdaient la vie, et quand ce type [le tireur] a été à court de munitions, il lui a pris son arme, mais il a été touché.  Nous prions pour que Dieu le sauve », explique sa mère.

« Quand il a agi, il ne pensait pas à l’origine des personnes qu’il sauvait, ni à celles qui mouraient dans la rue. Il ne fait aucune distinction entre les nationalités. Ici, en Australie, il n’y a aucune différence entre les citoyens », abonde son père.

Né en Syrie, à Al-Nayrab, le héros, 43 ans, est père de deux petites filles de 3 et 6 ans et tient une petite épicerie à Sydney, un commerce de fruits à Sutherland… Selon les médias locaux, il ne connaissait rien au maniement des armes.

La piste de l’Etat islamique

Que sait la police australienne des deux assaillants ? Le père, abattu par la police, était membre d’un club de tirs et possédait légalement six armes à feu, toutes ont servi à perpétrer la tuerie. Il s’appelait Sajid Akram et avait 50 ans.

Son fils, âgé de 24 ans, s’appelle Naveed Akram et s’était déjà retrouvé dans le radar des autorités. Il avait, en 2019, fait l’objet d’une enquête pour des liens avec un membre d’une cellule de Daesh implantée en Australie. Mais à l’époque, les services de renseignement avaient estimé qu’il ne représentait pas une menace.

Les auteurs de l’attentat sont probablement « motivés par l’idéologie » du groupe « Etat islamique », a déclaré le premier ministre australien, Anthony Albanese.

Le véhicule retrouvé près de la plage de Bondi était immatriculé au nom du fils et contenait deux drapeaux de l’Etat islamique ainsi que des engins explosifs improvisés. C’est ce qu’a déclaré plus tard Mal Lanyon, responsable de la police de Nouvelle-Galles-du-Sud.

« Un véritable héros »

« Au milieu de toute cette horreur, au milieu de toute cette tristesse, il y a encore des Australiens merveilleux et courageux, prêts à risquer leur vie pour aider un parfait inconnu », s’est écrié Chris Mintz, le Premier ministre de la Nouvelle-Galles du Sud qui fut parmi les premiers à lui rendre hommage. Ajoutant que « c’est la scène la plus incroyable que j’aie jamais vue. Un homme qui s’approche d’un tireur, le désarme seul, et met sa vie en danger pour sauver d’autres, c’est un véritable héros ».

Même Donald Trump, dont le fonds de commerce est la lutte contre l’immigration surtout en provenance du Tiers-monde qu’il qualifie de « pays de merde », n’a eu d’autre choix que de saluer le courage de l’ancien immigré syrien naturalisé par la suite. « C’est une personne très courageuse qui a affronté un tireur et sauvé de nombreuses vies. J’ai beaucoup de respect pour cet homme », a-t-il déclaré.

A noter que le ministère iranien des Affaires étrangères a également condamné cette attaque meurtrière. « Nous condamnons l’attaque violente à Sydney, en Australie. Le terrorisme et le meurtre d’êtres humains, où qu’ils soient commis, sont rejetés et condamnés », a écrit sur le réseau X le porte-parole du ministère, Esmaeil Baqaei.

Idem pour le ministère palestinien des Affaires étrangères a « condamné fermement » l’attaque. Affirmant rejeter « toutes formes de violence, de terrorisme et d’extrémisme, qui sont contraires aux valeurs humanitaires et aux principes moraux »

Enfin, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, s’est montré très critique à l’égard de l’Australie. « Il y a trois mois, j’ai écrit au Premier ministre australien pour lui dire que sa politique jetait de l’huile sur le feu de l’antisémitisme ».

A quoi fait-il référence ?  Evidemment à l’annonce par Canberra de sa décision de reconnaître un État palestinien. Faignant ainsi d’oublier l’impact des images chocs du drame de Gaza sur l’opinion publique internationale, y compris au fin fond de ce pays d’Océanie.

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Kairouan accueille la première centrale photovoltaïque de plus de 100 MW

La centrale solaire photovoltaïque de 100 MW de Metbastta, dans la région de Kairouan, a officiellement été mise en service, ce mardi 16 décembre 2025. Cette installation marque une étape majeure dans le développement des énergies renouvelables en Tunisie et représente plusieurs premières nationales dans le secteur.

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, dont la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, le PDG d’AMEA Power, le gouverneur de Kairouan et le directeur général de la STEG. Leur présence témoigne de l’importance stratégique de ce projet de centrale photovoltaïque pour le pays.
Elle centrale se distingue par son caractère innovant à plusieurs égards. Il s’agit du premier projet d’énergie renouvelable en Tunisie dont la capacité installée dépasse les 100 mégawatts-crête. C’est également le premier à être équipé d’un poste électrique intégré avec une configuration entrée-sortie. Ainsi que le premier à injecter directement de l’électricité dans le réseau haute tension 225 kilovolts de la STEG.
Le financement du projet a été assuré par deux institutions financières internationales de premier plan : la Société financière internationale (IFC) et la Banque africaine de de développement (BAD). L’entreprise émiratie AMEA Power, spécialisée dans les investissements dans le domaine des énergies renouvelables, détient et exploite cette installation.
On y reviendra pour davantage de détails.

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Hatem Atallah : « La diplomatie devrait s’adapter aux réalités du siècle »

Face à la paralysie du multilatéralisme post-Seconde Guerre mondiale et aux recompositions géopolitiques accélérées, la diplomatie n’est plus un simple outil de représentation; mais bien un levier concret pour ouvrir des portes commerciales, attirer des investissements et ancrer la Tunisie au carrefour méditerranéen, africain et arabe.

Ce débat riche, tenu lors de la 39ᵉ édition des Journées de l’Entreprise organisées par l’IACE à Sousse du 11 au 13 décembre 2025, entre Hatem Atallah, ancien ambassadeur chevronné, et Fethi Sellaouti, professeur d’économie et ex-ministre de l’Éducation, illustre parfaitement cette interconnexion vitale entre diplomatie et économie.
Rencontré en marge de cet événement, Hatem Attalah a évoqué dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com  le multi alignement et la nécessité de « remettre les pendules à l’heure » en diplomatie économique tunisienne. Il rappelle d’abord que la diplomatie n’est pas figée dans le passé.

Il souligne que la diplomatie est la mise en œuvre de la politique nationale. Elle traduit les choix des autorités en matière de partenariats et de coopérations concrets.

Aujourd’hui, face à un monde multi aligné, nous assistons à une prolifération de formes spécialisées, comme les diplomatie parlementaire, sportive, climatique, et bien d’autres.

Il estime que le mot-clé reste « diplomatie » et qu’il doit s’adapter aux réalités du siècle : les procédures classiques persistent, mais les outils et contenus évoluent.

Il précise à cet effet : « À l’Académie diplomatique tunisienne, où j’enseigne, nous formons les jeunes diplomates aux protocoles essentiels. Tout en leur apprenant à y insérer les priorités du moment. Par exemple, un ambassadeur suit le cadre traditionnel. Mais il intègre des enjeux contemporains comme l’innovation technologique. Pensons ainsi à la création pionnière  d’un nanosatellite par la Tunisie, un atout sous-exploité en diplomatie économique. »

Les défis diplomatiques à relever

Il ajoute : « La diplomatie économique n’a jamais disparu; elle est consubstantielle à notre histoire depuis 1956. Nous avons toujours cherché des débouchés pour nos produits et noué des partenariats au service des intérêts tunisiens. L’économique influence le politique et le diplomatique, et vice versa. »
Et de poursuivre que les défis actuels sont clairs, car il faut adapter les outils au multi-alignement. Cela passe par la diversification des partenariats (Afrique, Méditerranée, UE, Asie) sans dogmatisme, en capitalisant sur nos atouts comme les nanosatellites pour attirer les investissements high-tech. Il en va de même pour la formation d’une nouvelle génération. Et donc par conséquent, insuffler flexibilité et innovation dans les procédures, pour répondre à l’inflation, à la dette publique et aux crises globales.

Alors, l’intégration de la diplomatie économique au cœur de la politique nationale devient  une nécessité pour transformer les choix stratégiques en accords concrets, au-delà des qualificatifs à la mode.

Il ne s’agit pas de revenir à des traditions figées, mais d’ajuster le contenu aux générations actuelles. La diplomatie tunisienne doit redevenir un levier économique offensif. Le mot de la fin étant : « Il va falloir travailler et continuer. »

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Diplomatie et économie : débat stratégique à l’IACE

Dans un monde où les frontières s’effacent au profit des alliances stratégiques, la diplomatie tunisienne émerge comme le pivot indispensable pour repositionner l’économie nationale dans le nouvel ordre mondial. Face à la paralysie du multilatéralisme post-Seconde Guerre mondiale et aux recompositions géopolitiques accélérées, elle n’est plus un simple outil de représentation, mais un levier concret pour ouvrir des portes commerciales, attirer des investissements et ancrer la Tunisie au carrefour méditerranéen, africain et arabe.

Ce débat riche, tenu lors de la 39ᵉ édition des Journées de l’Entreprise organisées par l’IACE à Sousse du 11 au 13 décembre 2025, entre Hatem Atallah ancien ambassadeur chevronné, et Fethi Sellaouti, professeur d’économie et ex-ministre de l’Éducation, illustre parfaitement cette interconnexion vitale entre diplomatie et économie.​

Contexte du débat et positionnements initiaux

Modéré par Taoufik Habaieb, CEO du magazine Leaders, ce panel s’inscrit dans le thème global :« L’entreprise et le nouvel ordre économique ». Et ce, explorant la place de la Tunisie face aux mutations internationales.

Les intervenants répondent à des questions précises : le positionnement actuel diplomatique et économique, les créneaux disponibles dans l’économie mondiale, les actions nécessaires pour les saisir et l’unique mesure prioritaire si une seule était possible.

Analyse du positionnement diplomatique : une identité multidimensionnelle

Hatem Atallah définit le positionnement diplomatique actuel comme intrinsèquement pluriel : arabe, musulman, maghrébin, africain, méditerranéen. Au cœur de ces dimensions, la vocation méditerranéenne prime par l’histoire, les ambitions et les partenariats post-indépendance. « La Tunisie est au carrefour de toutes ces trajectoires », souligne-t-il, plaçant la primauté de l’intérêt et de la souveraineté nationaux au sommet des priorités. Dans un contexte de « grands bouleversements » sur la scène internationale, la diplomatie tunisienne doit pivoter vers un « multilatéralisme actuel », agile et recentré sur des orientations nationales inédites.​

Hatem Atallah rétorque avec finesse : la diplomatie reflète les choix nationaux. Historiquement, elle a réussi, comme dans le développement industriel avec l’Allemagne du Nord via l’industrie automobile, ou les premiers pas à Tokyo. L’exemple est clair : les diplomates professionnels ouvrent les portes, préparent le terrain, identifient contacts et priorités. Ensuite, les entrepreneurs privés agissent.​

Position économique : défis macro et saturation sectorielle

De son côté, Fethi Sellaouti dissèque les déséquilibres macroéconomiques persistants : chômage structurel prouvant l’obsolescence du modèle low-cost (textile, tourisme), délaissant l’agriculture céréalière malgré des choix passés comme la loi de 1972 ou l’essor touristique transitoire. Ces options ont résolu des problèmes immédiats mais saturé le potentiel, négligeant un secteur fondamental. Il plaide pour un retour à l’agriculture modernisée : numérique, intensive, bio pour l’export européen. Hatem Atallah, moins focalisé sur l’économique, renvoie à la nécessité d’une stratégie nationale globale pour guider la diplomatie.​

Le tandem interroge les bénéfices mutuels : en quoi l’économie a-t-elle profité de la diplomatie ? A cette interrogation, Hatem Atallah insiste sur le rôle facilitateur, fier d’avoir accompagné les entreprises tunisiennes aux États-Unis. Des jeunes diplomates, souvent isolés (un couvrant Pakistan, Bangladesh, Afghanistan; un autre l’Éthiopie et 11 pays), « se battent » pour ouvrir des portes;  malgré les moyens limités du ministère.​

Créneaux accessibles : opportunités dans la transition mondiale

La question pivote sur les niches mondiales : secteurs en expansion (écologique, numérique, démographique, géopolitique). Fethi Sellaouti identifie les atouts tunisiens : un capital humain qualitatif (malgré les failles éducatives); une proximité européenne; des accords de libre-échange (UE, Afrique, bilatéraux arabes); un ensoleillement pour les renouvelables.

Hatem Atalhah complète par la création et le lancement d’un nano satellite spatial 100 % tunisien et d’un comité national créé sous Zine El Abidine Ben Ali, l’IA appliquée et les efforts épars. Ces créneaux exigent une diplomatie agile pour les soutenir.​

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Quand un Ahmed fils de Ahmed sauve la vie de juifs

Le geste de Ahmed al Ahmed, un australien musulman, d’origine syrienne, vendeur de légumes de son état, est héroïque. Il a sauvé la vie probablement de dizaines de juifs fêtant la Hanouka, à Bondi-Beach de Sidney, en Australie. Et ce, en se jetant sur le meurtrier de 15 autres juifs, le désarmant, puis le mettant en joue, au risque de sa vie. Un acte qui a certainement fait capoter la formidable campagne antimusulmans que se préparait à lancer l’Etat sioniste. Dans l’attention évidente de détourner l’opinion publique mondiale du génocide qu’il continue à commettre contre le peuple palestinien de Gaza. En quelques heures, cet acte de bravoure a fait de Ahmed al Ahmed un héros légendaire. De même qu’il a rappelé au monde que l’écrasante majorité des musulmans n’a rien contre les adeptes du judaïsme comme religion. Mais qu’elle n’oubliera jamais qu’un peuple musulman et arabe a été victime d’un holocauste doublé d’une spoliation de sa terre, avec la complicité des puissances occidentales.

Les deux terroristes qui ont semé la panique en Australie sont un père et son fils. Et même si les autorités australiennes n’ont pas encore divulgué les raisons de leur odieuse attaque, contre des juifs qui commémorent leur fête sacrée; on peut affirmer, pour avoir connu de telles attaques chez nous à Djerba, au moins à deux reprises à l’occasion du pèlerinage de la Ghriba, que ce sont des terroristes islamistes, car l’attentat porte leur signature.

Les fanatiques ne sont pas des musulmans

Tuer des gens en pleine fête religieuse, ne peut être qu’un crime commis par ces fanatisés qu’on appelle les djihadistes salafistes. Du côté de la charia, il est clair que ce geste est associé au meurtre comme quand il s’agit du meurtre de musulmans. Ceux qui le perpètrent sont condamnés à la géhenne éternelle. La charia, depuis le temps du prophète, interdit formellement le meurtre ou l’assassinat des non musulmans et particulièrement, les chrétiens et les juifs, considérés comme les gens du Livre; sauf en cas de guerre, comme pour les musulmans d’ailleurs. Lorsque Abu Lu’Lu’a, un esclave païen tua le second Calife Umar ibn El Khattab, et fût tué par le fils de ce dernier, les musulmans exigèrent du Calife Uthman (30 ans de l’hégire) d’appliquer la loi du talion au fils du second Calife. Car seule l’autorité avait le droit de punir l’assassin. Le long de 14 siècles de règne du Califat musulman, s’il est vrai que les juifs et les musulmans avaient le statut de dhimmi, la loi interdisait de les tuer, de profaner leurs lieux de culte, de les mettre en esclavage, de les déposséder de leurs biens, de violer leurs femmes etc.

Sauf que depuis la création de la secte des frères musulmans, et de leurs succursales, la charia, vue et corrigée par leurs muftis a enfreint cette règle sacrée. On a vu alors apparaître al Qaïda, Daech, Ansar el charia, et une multitude de groupes se réclamant de ce qu’on appelle aujourd’hui l’islam politique. Avec le temps, on a découvert que souvent les services spéciaux de beaucoup d’Etats occidentaux sont derrière ces créations pour des objectifs politiques et militaires. Sauf que, comme le dit si bien un proverbe arabe que nous traduisons : « La sorcellerie, sihr, s’est retournée contre le sorcier. »

Les faits démontrent que beaucoup de ces organisations sont infiltrées et manipulées par des services secrets, dont le Mossad israélien. L’on sait que ce monstrueux organe avait souvent manipulé des terroristes en vu de commettre des attentats contre des juifs, pour crier à l’antisémitisme rampant. C’est justement ce qu’a fait Netanyahu en accusant le gouvernement australien d’encourager ce qu’il appelle l’antisémitisme. Exactement comme en France, quand il a accusé le Président Macron qui a tout simplement annoncé la reconnaissance d’un Etat Palestinien.

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Terrorisme en Australie : coup dur pour Netanyahu et sa machine de propagande

Le dimanche 14 décembre, deux hommes, un père et son fils, Sajid Akram (50 ans) et Naveed Akram (24 ans) ont perpétré un acte terroriste contre des Juifs qui, profitant de l’été austral, étaient en train de célébrer la fête juive de la ‘’Hanouka’’ sur une plage en Australie.

L’attaque en Australie a fait jusqu’à présent 16 morts et plusieurs blessés dont certains dans un état grave. Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, bien qu’il eût promptement condamné l’acte terroriste et mobilisé rapidement forces de sécurité et secouristes, a été la cible d’accusations virulentes et rageuses proférées quelques minutes après l’attaque par le génocidaire Netanyahu.

Le Premier ministre israélien a fait assumer la responsabilité de l’acte terroriste au Premier ministre australien pour « avoir permis les manifestations propalestiniennes dans les villes australiennes » et pour « avoir reconnu l’Etat palestinien ».

En d’autres termes, pour Netanyahu l’acte terroriste n’est pas une réaction désespérée et prévisible au génocide qui se poursuit à Gaza et en Cisjordanie depuis octobre 2023; mais a un lien de causalité directe avec « le laxisme » des autorités australiennes face aux multiples manifestations propalestiniennes à Sydney, Melbourne, Canberra et ailleurs, ainsi qu’à la reconnaissance par l’Australie, à l’instar de 180 Etats dans le monde, de l’Etat palestinien.

Mais les accusations du génocidaire israélien ne s’arrêtent pas là. Il a dans le même élan accusé Téhéran d’être derrière l’acte terroriste de la plage australienne. Accusation qu’il ajoute à la série de prétextes fallacieux qu’il collectionne dans le cadre des préparatifs à une nième agression contre l’Iran.

Cela dit, l’acte terroriste perpétré en Australie aide avant tout Netanyahu lui-même. La machine de propagande sioniste s’est déjà mise en branle pour mettre en avant la rengaine usée jusqu’à la corde de « l’antisémitisme qui continue à causer la mort de juifs innocents ». Les médias occidentaux au service du sionisme ont réservé l’exclusivité de leurs journaux et de leurs commentaires du dimanche 14 décembre à la mort de 16 juifs en Australie, ignorant le fait qu’en plein « cessez-le-feu », Israël tue quotidiennement 20 Palestiniens en moyenne pas loin de la plage de Gaza, sans que le journal Le Monde, le New York Times, le Daily Telegraph ou encore CNN et la BBC ne s’en émeuvent outre mesure.

Les rares voix discordantes, à l’instar du Britannique George Galloway, n’excluent pas la possibilité que le Mossad soit derrière l’action terroriste de la plage australienne de Bondi pour l’avantage qu’elle génère au gouvernement génocidaire israélien.

Mais que le Mossad soit derrière cette attaque ou non, à leur grande frustration, Netanyahu et les manipulateurs de la machine de propagande sioniste ont subi une claque magistrale infligée par un événement imprévu : l’action héroïque d’un Australien musulman, Ahmed Al Ahmed, qui, au risque de sa vie, attaqua mains nues le terroriste armé, le désarma et sauva nombre de vies juives…

Avant que l’identité du héros soit connue, Netanyahu s’est précipité pour pérorer qu’un « héros juif a désarmé l’un des terroristes. » La vérité sur l’identité du héros l’a remis dans ses petits souliers. Plus grave encore pour lui et pour les manipulateurs de la machine de propagande sioniste, l’exploit d’Ahmed Al Ahmad vient de leur mettre les bâtons dans les roues en mettant en pièces leur principal argument, relayé par les médias occidentaux à leur service, que « tout musulman est un terroriste en puissance ».

L’attaque de la plage australienne, condamnable sans doute pour avoir pris pour cibles des innocents, n’en met pas moins en lumière pour la nième fois la duplicité et l’hypocrisie d’un Occident qui se fait complice du génocide contre le peuple palestinien qui a fait des centaines de milliers de victimes et a transformé la vie des survivants en enfer, mais qui pousse des cris de vierge effarouchée quand une douzaine de juifs sont tués sur une plage australienne.

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Les marchés anticipent une hausse des taux d’intérêt au Japon

Les marchés mondiaux attendent la réunion de la Banque du Japon (BoJ) prévue vendredi prochain, dans un contexte de fortes anticipations selon lesquelles la banque relèvera son taux directeur de 25 points de base pour le porter à 0,75 %, son niveau le plus élevé depuis 1995.

Ces anticipations interviennent dans un contexte d’incertitude croissante sur le marché des changes. Les estimations suggérant que le gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda, pourrait envisager une hausse des taux d’intérêt afin de répondre aux défis économiques actuels.

Selon les prévisions, la décision de relever les taux d’intérêt devrait être prise à l’unanimité par les neuf membres du Comité de politique monétaire, pour la première fois depuis la réunion de juillet dernier. Reflétant ainsi un large consensus au sein de la banque sur l’orientation de la politique monétaire.

A cet égard, il convient de noter que le rendement des obligations japonaises à 30 ans a atteint son plus haut niveau au début du mois. Et ce, augmentant plus rapidement que celui des obligations à plus court terme, dans un contexte d’inquiétudes concernant la détérioration de la situation financière du pays.

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