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Terrorisme en Australie : coup dur pour Netanyahu et sa machine de propagande

Le dimanche 14 décembre, deux hommes, un père et son fils, Sajid Akram (50 ans) et Naveed Akram (24 ans) ont perpétré un acte terroriste contre des Juifs qui, profitant de l’été austral, étaient en train de célébrer la fête juive de la ‘’Hanouka’’ sur une plage en Australie.

L’attaque en Australie a fait jusqu’à présent 16 morts et plusieurs blessés dont certains dans un état grave. Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, bien qu’il eût promptement condamné l’acte terroriste et mobilisé rapidement forces de sécurité et secouristes, a été la cible d’accusations virulentes et rageuses proférées quelques minutes après l’attaque par le génocidaire Netanyahu.

Le Premier ministre israélien a fait assumer la responsabilité de l’acte terroriste au Premier ministre australien pour « avoir permis les manifestations propalestiniennes dans les villes australiennes » et pour « avoir reconnu l’Etat palestinien ».

En d’autres termes, pour Netanyahu l’acte terroriste n’est pas une réaction désespérée et prévisible au génocide qui se poursuit à Gaza et en Cisjordanie depuis octobre 2023; mais a un lien de causalité directe avec « le laxisme » des autorités australiennes face aux multiples manifestations propalestiniennes à Sydney, Melbourne, Canberra et ailleurs, ainsi qu’à la reconnaissance par l’Australie, à l’instar de 180 Etats dans le monde, de l’Etat palestinien.

Mais les accusations du génocidaire israélien ne s’arrêtent pas là. Il a dans le même élan accusé Téhéran d’être derrière l’acte terroriste de la plage australienne. Accusation qu’il ajoute à la série de prétextes fallacieux qu’il collectionne dans le cadre des préparatifs à une nième agression contre l’Iran.

Cela dit, l’acte terroriste perpétré en Australie aide avant tout Netanyahu lui-même. La machine de propagande sioniste s’est déjà mise en branle pour mettre en avant la rengaine usée jusqu’à la corde de « l’antisémitisme qui continue à causer la mort de juifs innocents ». Les médias occidentaux au service du sionisme ont réservé l’exclusivité de leurs journaux et de leurs commentaires du dimanche 14 décembre à la mort de 16 juifs en Australie, ignorant le fait qu’en plein « cessez-le-feu », Israël tue quotidiennement 20 Palestiniens en moyenne pas loin de la plage de Gaza, sans que le journal Le Monde, le New York Times, le Daily Telegraph ou encore CNN et la BBC ne s’en émeuvent outre mesure.

Les rares voix discordantes, à l’instar du Britannique George Galloway, n’excluent pas la possibilité que le Mossad soit derrière l’action terroriste de la plage australienne de Bondi pour l’avantage qu’elle génère au gouvernement génocidaire israélien.

Mais que le Mossad soit derrière cette attaque ou non, à leur grande frustration, Netanyahu et les manipulateurs de la machine de propagande sioniste ont subi une claque magistrale infligée par un événement imprévu : l’action héroïque d’un Australien musulman, Ahmed Al Ahmed, qui, au risque de sa vie, attaqua mains nues le terroriste armé, le désarma et sauva nombre de vies juives…

Avant que l’identité du héros soit connue, Netanyahu s’est précipité pour pérorer qu’un « héros juif a désarmé l’un des terroristes. » La vérité sur l’identité du héros l’a remis dans ses petits souliers. Plus grave encore pour lui et pour les manipulateurs de la machine de propagande sioniste, l’exploit d’Ahmed Al Ahmad vient de leur mettre les bâtons dans les roues en mettant en pièces leur principal argument, relayé par les médias occidentaux à leur service, que « tout musulman est un terroriste en puissance ».

L’attaque de la plage australienne, condamnable sans doute pour avoir pris pour cibles des innocents, n’en met pas moins en lumière pour la nième fois la duplicité et l’hypocrisie d’un Occident qui se fait complice du génocide contre le peuple palestinien qui a fait des centaines de milliers de victimes et a transformé la vie des survivants en enfer, mais qui pousse des cris de vierge effarouchée quand une douzaine de juifs sont tués sur une plage australienne.

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Les marchés anticipent une hausse des taux d’intérêt au Japon

Les marchés mondiaux attendent la réunion de la Banque du Japon (BoJ) prévue vendredi prochain, dans un contexte de fortes anticipations selon lesquelles la banque relèvera son taux directeur de 25 points de base pour le porter à 0,75 %, son niveau le plus élevé depuis 1995.

Ces anticipations interviennent dans un contexte d’incertitude croissante sur le marché des changes. Les estimations suggérant que le gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda, pourrait envisager une hausse des taux d’intérêt afin de répondre aux défis économiques actuels.

Selon les prévisions, la décision de relever les taux d’intérêt devrait être prise à l’unanimité par les neuf membres du Comité de politique monétaire, pour la première fois depuis la réunion de juillet dernier. Reflétant ainsi un large consensus au sein de la banque sur l’orientation de la politique monétaire.

A cet égard, il convient de noter que le rendement des obligations japonaises à 30 ans a atteint son plus haut niveau au début du mois. Et ce, augmentant plus rapidement que celui des obligations à plus court terme, dans un contexte d’inquiétudes concernant la détérioration de la situation financière du pays.

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SANIMED finalise une augmentation de capital de plus de 10 millions de dinars

La société SANIMED a annoncé la finalisation de l’augmentation de capital réservée à la société AGRIMED, décidée lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 18 décembre 2024. L’information a été rendue publique dans un communiqué diffusé sur le site de la Bourse de Tunis le 15 décembre 2025.

Le montant global de l’opération s’élève à un peu plus de 10,1 millions de dinars, à travers l’émission de près de 7,6 millions d’actions nouvelles d’une valeur nominale de 1,335 dinar chacune, assorties d’une prime d’émission de 0,25 dinar par action.
Cette augmentation de capital a été réalisée à la fois par compensation de créances, pour environ 5,5 millions de dinars, et par des apports en numéraire d’environ 6,5 millions de dinars.
À l’issue de cette opération, le capital social de SANIMED atteint désormais près de 26,7 millions de dinars. Il est réparti en environ 20 millions d’actions d’une valeur nominale de 1,335 dinar chacune. Les statuts de la société ont été modifiés afin de refléter cette nouvelle structure du capital.

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CNAM – Pharmaciens : échec dans les négociations sur le « Tiers Payant »

Le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) a annoncé, lundi 15 décembre, sa décision d’arrêter de travailler avec le système du « Tiers Payant ». Et ce, à la suite de l’échec des négociations avec la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et de l’inaction des autorités.

Sur sa page Facebook, le SPOT explique que cette décision fait suite à la rupture unilatérale des négociations par la CNAM. Après un premier round « positif » le 21 novembre ayant abouti à un projet de déclaration commune, la CNAM a refusé sans justification de tenir la seconde réunion prévue le 28 novembre et a rejeté le projet. Ce que le syndicat qualifie de « manquement flagrant à ses engagements ».

Le bureau national du syndicat justifie sa décision par l’absence de cadre légal clair, les retards persistants des remboursements sans garanties, et l’absence totale de réaction des autorités gouvernementales une semaine après l’annonce de cette mesure. Il dénonce une « situation grave d’irresponsabilité dans un dossier qui touche directement à la sécurité nationale ».

Par ailleurs, le syndicat accuse les autorités, notamment la Présidence du gouvernement, le ministère des Affaires sociales et le ministère de la Santé, d’inaction malgré des alertes répétées. Il rejette désormais « la responsabilité entière » sur elles. Tout en affirmant que les pharmaciens « refusent d’endosser toutes les politiques erronées » et le rôle de « prêteur et de banquier ».

Face à ce qu’il décrit comme un « effritement structurel » de la profession, le syndicat se dit prêt à réintégrer le système du Tiers Payant uniquement lorsque de « réelles garanties légales et financières » seront mises en place pour protéger à la fois le patient, le pharmacien et le système de santé.

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BTK Leasing propose un dividende de 1,4 dinar par action 

BTK Leasing tiendra son assemblée générale ordinaire le 26 décembre 2025 avec à l’ordre du jour une proposition de distribution de dividendes de 3,5 millions de dinars, soit 1,4 dinar par action. Cette décision intervient dans le cadre de l’affectation des résultats de l’exercice 2024.
Le conseil d’administration de la société soumettra aux actionnaires deux résolutions majeures portant sur la gestion des ressources financières. La première concerne le reclassement d’un demi-million de dinars de réserves spéciales vers les résultats reportés. La seconde porte sur l’affectation finale des bénéfices disponibles.
Les résultats reportés de 2024 s’établissent à environ 3 millions de dinars. Avec l’intégration d’un demi-million de dinars libéré des fonds gérés, le bénéfice disponible total atteindrait 3,5 millions de dinars.
Après la distribution de dividendes envisagée, un solde résiduel d’environ 26 000 dinars serait maintenu en report à nouveau.
La date effective de paiement des dividendes sera déterminée lors de l’assemblée générale, sous réserve de l’adoption des résolutions par les actionnaires.

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Fête de la Révolution : 2014 détenus bénéficie d’une grâce présidentielle

A l’occasion de la « fête de la révolution » (17 décembre 2010), le président de la République, Kaïs Saïed, a décidé d’accorder une grâce présidentielle en faveur de 2014 détenus. Il a également ordonné d’accorder la libération conditionnelle à 674 autres détenus.

C’est ce qu’annonce un communiqué de la présidence de la République publié lundi 15 décembre.

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Poétesses tunisiennes : escale parisienne

Le 13 décembre 2025, le café littéraire et scientifique Sapiens, tenu par deux jeunes Tunisiens à Paris, a accueilli trois voix majeures de la poésie tunisienne d’expression française. Samar Miled, Hanen Marouani et Imèn Moussa y ont animé une soirée placée sous le signe de l’engagement et de l’exil.

Un lieu tunisien pour des voix tunisiennes

Fondé par Seif et Wajdi Fakhfakh, le café Sapiens s’impose comme un espace de rayonnement culturel tunisien dans la capitale française. C’est dans ce cadre que les trois poétesses ont partagé leurs réflexions sur des thématiques qui traversent leurs œuvres : l’exil, la condition des femmes, l’écriture engagée et la démocratisation de la poésie par les réseaux sociaux.

Trois parcours, une même langue

Samar Miled vit en Caroline du Sud où elle exerce comme docteure agrégée en lettres françaises. Écrivaine et poétesse, elle consacre ses recherches à la résistance dans la littérature tunisienne d’expression française. Parmi ses publications : Tunisie sucrée-salée (2020), Lettre à ma grand-mère (2022) et Printemps (2024).
Hanen Marouani navigue entre l’Italie et la France. Docteure en langue et littérature françaises, poète et traductrice, elle a publié quatre recueils de poésie entre Tunis et Paris : Les Profondeurs de l’invisible (2019), Le Soleil de nuit (2020), Le Sourire mouillé de pleurs (2020) et Tout ira bien… (2021). Diplômée de l’université de Sienne en langue italienne et de l’université de Rouen en didactique du français langue étrangère, elle interroge dans ses travaux la place des femmes dans la littérature, l’immigration et les inégalités de genre.
Imèn Moussa incarne une poésie du réel social. Autrice de deux essais sur le genre et l’émancipation des femmes au Maghreb (2023) et sur les représentations du féminin chez Maïssa Bey (2019), elle a également signé deux recueils : Il fallait bien une racine ailleurs (2020) et Nos coutures apparentes (2024).
 

Une poésie engagée et accessible

Au-delà de leurs parcours individuels, les trois poétesses partagent une préoccupation commune : rendre la poésie accessible et engagée. Elles ont évoqué leur rôle dans la transmission littéraire, l’utilisation des réseaux sociaux pour toucher de nouveaux publics et leur combat par les mots contre les injustices et la répression.

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Santé : et si les cheveux gris étaient un signal de défense anticancer ?

Les cheveux gris pourraient être bien plus qu’un simple signe de vieillissement. C’est ce qu’indique une étude japonaise publiée en octobre 2025 dans la revue Nature Cell Biology, selon lequel le blanchiment des cheveux refléterait un mécanisme de protection naturelle contre le cancer de la peau.

Pour les chercheurs de l’Université de Tokyo auteurs de cette étude, certaines cellules souches responsables de la pigmentation préfèrent s’autodétruire lorsqu’elles subissent des dommages génétiques, plutôt que de risquer une transformation cancéreuse. Ce sacrifice cellulaire entraîne la perte de couleur, mais réduit le risque de mélanome. Voilà qui est donc rassurant.

Cette découverte établit un lien inédit entre vieillissement capillaire et prévention du cancer, en mettant en lumière le rôle clé des mécanismes de réponse au stress cellulaire, rapporte le site spécialisé Sciences et Vie.

Les cellules souches pigmentaires face aux dommages de l’ADN

Et nos scientifiques d’expliquer : au cœur des follicules pileux, les cellules souches de mélanocytes assurent la production de pigments. « Lorsqu’elles subissent des lésions graves de l’ADN, notamment sous l’effet du stress oxydatif ou des radiations, elles activent un processus appelé seno-différenciation. Cette voie, pilotée par le mécanisme p53–p21, pousse les cellules à se différencier de manière irréversible puis à disparaître ».

Résultat visible : « Les cheveux deviennent gris. Mais biologiquement, ce mécanisme agit comme une barrière protectrice, empêchant la division de cellules génétiquement instables susceptibles de devenir cancéreuses. Le grisonnement apparaît ainsi comme le signe d’une surveillance cellulaire efficace », ajoutent les chercheurs nippons cités par le site.

Quand la protection naturelle est contournée

Toutefois, l’étude montre que cette défense naturelle peut être neutralisée. L’exposition à des agents cancérogènes, comme les UVB ou certaines substances chimiques, soulignent les scientifiques, inhibe la seno-différenciation. « En cause : des signaux émis par le microenvironnement cellulaire, notamment le facteur KIT ligand (KITL), qui bloque la voie p53–p21 ».

Dans ces conditions, les cellules endommagées continuent à se diviser malgré un ADN altéré, augmentant le risque de lésions pré-cancéreuses. Les chercheurs soulignent ainsi le rôle déterminant de l’environnement cellulaire dans l’équilibre entre protection et danger oncologique.

Mais ce n’est pas tout. Toujours selon l’étude, avec l’âge, la niche cellulaire devient moins efficace. Chez les sujets âgés, la signalisation protectrice diminue, rendant les cellules souches moins aptes à s’autodétruire après des dommages. Paradoxalement, les cheveux peuvent alors grisonner moins, tandis que le risque de transformations cancéreuses augmente.

Ces résultats suggèrent que le vieillissement ne se limite pas à un déclin visible, mais modifie en profondeur les mécanismes de surveillance cellulaire. Les cheveux gris pourraient ainsi être le reflet d’un corps qui, au moins un temps, choisit la prudence face au cancer.

En clair, tous les cheveux gris ne doivent pas être confondus avec des « soldats » qui luttent contre le cancer. Alors, il faut se méfier.

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Tunisie – Le président à l’écoute des petits agriculteurs !

Lors de l’audience qu’il a accordée à la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, et au ministre de l’Agriculture, Ezzedine Ben Cheikh, lundi 15 décembre 2025 au Palais de Carthage, le président de la République, Kais Saïed, a mis l’accent sur la nécessité d’aplanir les difficultés rencontrées par les petits agriculteurs. Elles concernent, entre autres, le pressage, le stockage et la commercialisation de l’huile d’olive.

Dans ce cadre, précise un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’Etat a appelé les différentes parties prenantes dans le secteur oléicole à conjuguer leurs efforts en vue de tirer meilleur bénéfice de la récolte record de cette année, notamment celle des petits agriculteurs.

Kaïs Saïed recommande ainsi d’identifier de nouvelles mesures, de mettre en place des lignes de financement avantageuses et d’œuvrer à dénicher de nouveaux marchés pour l’exportation de l’huile d’olive tunisienne. Il indique aussi de fixer un prix de référence qui soit en mesure de permettre aux agriculteurs de bénéficier de leurs pleins droits.

Les différentes parties opérant dans les secteurs public et privé sont également exhortées à concrétiser les aspirations du peuple tunisien. Car, dit-il, il n’est plus question de pousser les agriculteurs à renoncer à la récolte des olives, dès lors qu’il s’agit d’une richesse nationale. Tout citoyen patriote est appelé plus que jamais à préserver cette richesse et à la développer au même titre que les autres richesses nationales du pays, a-t-il encore fait savoir.

Quid de la vitalité de l’Office de l’huile?

Toujours selon le communiqué de la présidence de la République, la rencontre a permis de débattre de la situation de plusieurs offices créés depuis les années 60 et qui ont perdu beaucoup de leur rôle, tels que l’Office national de l’huile (ONH) dont la capacité de stockage était estimée à 350 000 tonnes en 1962 avant de baisser progressivement pour atteindre seulement 90 000 tonnes en 2025.

Face à ce recul inquiétant, le président Saïed a appelé à passer « à la vitesse supérieure » afin que cet office puisse accomplir au mieux la mission qui est la sienne.

Par ailleurs, le président de la République a donné ses instructions en vue de mettre à la disposition des agriculteurs dans les différentes régions du pays les variétés de semences locales ainsi que les engrais nécessaires.

Tout en insistant sur l’impératif d’atteindre la sécurité alimentaire totale, partie intégrante de la sécurité nationale du pays, le président Saïed a réaffirmé que la sécurité et l’invulnérabilité du pays tout comme la pérennité des institutions doivent prévaloir sur toute autre considération.

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Goldman Sachs : les actions américaines en voie d’atteindre de nouveaux records en 2026

Les stratèges de Goldman Sachs prévoient que les actions américaines atteindront de nouveaux sommets historiques en 2026. Car les portent l’adoption accélérée des technologies d’intelligence artificielle et la poursuite d’une croissance économique robuste aux États-Unis.

L’équipe stratégique de Goldman Sachs a prédit le 14 décembre que le bénéfice par action des sociétés du S&P 500 augmenterait d’environ 12 % l’année prochaine et de 10 % en 2027. Les gains de productivité liés à l’IA contribuant à hauteur d’environ 0,4 % l’année prochaine et de 1,5 % en 2027.

Ces perspectives optimistes concordent avec les prévisions d’autres grandes institutions, notamment Morgan Stanley, Deutsche Bank et RBC Capital Markets. Lesquelles prévoient toutes que les actions américaines enregistreront des gains supérieurs à 10 % en 2026.

Dans le même contexte, une enquête informelle menée par Bloomberg montre que les gestionnaires de fonds du monde entier parient sur la poursuite de la tendance haussière. L’alimente une confiance accrue dans les perspectives économiques. Et ce, malgré les inquiétudes persistantes quant au risque de bulle spéculative sur les actions des grandes entreprises technologiques engendré par les dépenses massives en intelligence artificielle.

À l’inverse, les analystes suivis par Bloomberg Intelligence prévoient une hausse de 14 % des bénéfices nets des entreprises du S&P 500 en 2026, soutenue par une augmentation de 18 % des bénéfices des sept plus grandes entreprises.

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Pourquoi 10 startups sur 12 finiront-elles par être rachetées en Afrique ?

À l’occasion de la première édition de LEBRIDGE 25 organisée par la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie, le 15 décembre 2025 à Tunis, Mohamed Ali Lakhoua, directeur chez AfricInvest, a exposé une réalité chiffrée du parcours des startups en Afrique. Le rêve d’une entrée en Bourse cède souvent le pas à une issue plus probable : le rachat par une entreprise établie. Cette tendance mondiale dicte, selon lui, une stratégie d’investissement et d’accompagnement spécifique, centrée sur la création de synergies industrielles dès le premier jour.

« Sur les douze startups actives de notre portefeuille, des entreprises en rachèteront dix. Seulement deux réaliseront une introduction en Bourse », a-t-il déclaré. Il souligne que cette tendance reflète une réalité mondiale du capital-risque. Selon lui, cette statistique impose une stratégie claire : les fonds doivent préparer les startups à devenir « irrésistibles pour les corporates ».

Le dirigeant base son critère d’investissement sur cette perspective. Pour lui, une startup doit présenter des synergies avec le portefeuille d’entreprises du groupe AfricInvest. « Pas de lien avec un corporate, pas d’investissement », affirme-t-il. Il explique que la startup doit avoir lancé une stratégie commerciale en direction des grandes entreprises ou avoir déjà développé cette relation.

Sur un portefeuille de quinze startups, trois ont cessé leurs activités et douze connaissent une croissance, dont neuf startups africaines. Son équipe prépare, façonne et optimise actuellement ces neuf entités pour qu’elles deviennent « irrésistibles aux yeux des corporates ». Il indique qu’il examine personnellement plus de mille cinq cents startups chaque année.

Anticiper la sortie dès la signature du premier partenariat

Mohamed Ali Lakhoua illustre son propos par des exemples concrets, notamment Move Africa, qui finance les chauffeurs Uber sur le continent, et Flare, une société de sécurité. Il révèle que le contrat de partenariat de Flare avec Uber incluait une « clause d’achat dès le départ ». Cette approche démontre la stratégie qui consiste à « anticiper l’exit dès la signature du partenariat commercial ».

Concernant le capital-risque corporate (CVC), il constate que « très peu opèrent en Afrique », à l’exception notable et récente de CMA CGM avec The Box. Pour fonctionner, estime-t-il, un CVC doit constituer « une équipe complètement indépendante avec ses propres objectifs ». Cette équipe doit évaluer les startups sur « leur capacité à se développer, la maturité de leur produit, la qualité de l’équipe, et non sur leur proximité avec le corporate ».

L’intervenant cite ses collaborations avec des CVC européens tels que SEB, CMA CGM ou Pernod Ricard. Il note que ces derniers investissent dans « les startups affichant le plus de chances de succès, même si elles opèrent dans des secteurs connexes ». Il précise que ces fonds autorisent même leurs startups à servir des concurrents, cette approche relevant avant tout d’un « business d’investissement comme un autre ».

Un ancrage panafricain et un modèle de co-investissement innovant

Le groupe AfricInvest, qu’il a fondé en Tunisie en 1994, a connu une forte expansion géographique. Il dispose désormais de bureaux dans huit pays africains, ainsi qu’à Paris et Dubaï. Aujourd’hui, les investissements hors de Tunisie représentent 95 % de son portefeuille. « AfricInvest se considère plus africain que tunisien », affirme-t-il, tout en reconnaissant un « attachement viscéral » à son pays d’origine où il participe activement à l’écosystème des startups.

Il décrit également un modèle de co-investissement que son fonds a mis en place avec des entreprises européennes. Intéressées par le capital-risque en Afrique mais confrontées à la complexité réglementaire, ces corporates investissent dans le fonds et co-investissent systématiquement dans chaque startup du portefeuille. L’équipe d’AfricInvest gère la relation avec les fondateurs, et les parties partagent les bénéfices en cas de succès.

Mohamed Ali Lakhoua estime que « l’exit par acquisition corporate n’est pas un pis-aller, c’est la norme » en Afrique comme ailleurs. Son message aux entrepreneurs reste clair : « Ceux qui anticipent cette voie dès le premier jour prennent déjà une longueur d’avance. »

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Tarak Triki : « L’Open Innovation doit devenir autonome sans financement systématique »

Lors de la première édition de LeBridge25, organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française (CCITF), Tarak Triki, Directeur général de Smart Capital, a révélé une tendance inattendue : 80 % des PME tunisiennes choisissent spontanément de collaborer avec des start-up pour leurs projets d’innovation. Cette dynamique de marché impose à l’institution un rôle de catalyseur temporaire plutôt que de financeur permanent.

L’Open Innovation soulève des enjeux qui dépassent la simple question de compétitivité selon Tarak Triki qui intervenait dans le pannel. Elle pose des défis d’organisation entre entités aux cultures différentes, de gestion du risque et de structuration entre deux types d’organisations fondamentalement distinctes. Smart Capital, qui promeut l’innovation et la digitalisation pour les start-up et les PME, a observé ces dynamiques à travers ses programmes d’accompagnement.

La découverte majeure concerne le comportement spontané des PME. Alors que Smart Capital avait initialement conçu ses programmes pour pousser les PME vers toutes sortes de structures; c’est la force du marché qui s’est exprimée avec cette préférence massive pour les start-ups. Cette statistique révèle que cette approche répond à un véritable besoin d’organisation complémentaire entre une entité ancrée dans son activité qui prend son risque sur son cœur de métier et une entité qui prend son risque sur l’innovation qu’elle développe.

Le positionnement de Smart Capital découle directement de cette observation. L’objectif n’est pas de financer de façon systématique l’Open Innovation, mais de démontrer que cela fonctionne pour que le marché puisse prendre le relais sans passer par des programmes d’appui. Tarak Triki souligne que lorsque les mécanismes de marché prennent le relais sur les mécanismes d’incitation, la bureaucratie diminue naturellement. Smart Capital intervient précisément parce que ces mécanismes ne couvrent pas encore totalement le besoin, mais son rôle demeure exceptionnel et temporaire.

L’institution a inversé la logique traditionnelle des programmes d’innovation. Au lieu de s’adresser aux prestataires comme les instituts de recherche ou les universités, Smart Capital va directement vers les bénéficiaires qui profiteront du fruit de la compétitivité du projet collaboratif. Le message est pragmatique : nous vous aidons à mettre en place vos premiers projets pour que vous constatiez par vous-mêmes l’augmentation de votre compétitivité. Une soixantaine de bénéficiaires ont déjà monté des projets collaboratifs selon ce modèle. La phase suivante consiste en un travail de vulgarisation pour encourager davantage d’entreprises à adopter cette démarche.

Cette approche s’appuie sur une collaboration stratégique avec l’Association des technopoles. Smart Capital a sollicité le savoir-faire de cette structure pour accompagner les projets collaboratifs et garantir leur réussite. Le réseau développé dans l’ensemble des technopoles offre un double vivier de projets et de compétences pour accompagner les bénéficiaires dans le choix de leurs partenaires et tout au long du processus jusqu’à son aboutissement.

Tarak Triki observe par ailleurs qu’une dynamique spontanée s’est développée entre start-up elles-mêmes. 40 % de leurs ventes se font vers d’autres start-up, une collaboration naturelle qui fonctionne parce que les cultures sont déjà rapprochées. Cette réussite permet à Smart Capital de concentrer ses interventions là où le marché ne fonctionne pas suffisamment bien; adoptant une approche contracyclique qui cible les défaillances de l’écosystème.

L’enjeu actuel porte sur la pérennisation des premières expériences et l’intégration durable de l’Open Innovation dans les pratiques des entreprises tunisiennes. L’approche de Smart Capital illustre une évolution dans les politiques publiques de soutien à l’innovation : amorcer la pompe sans créer de dépendance, pour permettre aux mécanismes de marché de fonctionner de manière autonome à terme.

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Expertise France fête ses dix ans en Tunisie

Expertise France, fête ses dix ans en Tunisie par une cérémonie mémorable le 15 décembre 2025 à Beit El Hikma. Thème central : « 10 ans de coopération, un avenir en commun ».

Cette matinée riche en conférences et débats a rassemblé un large éventail de partenaires institutionnels, d’acteurs économiques et de représentants de la société civile. L’objectif est au bilan des réalisations accomplies et esquisse des horizons futurs, en phase étroite avec les urgences tunisiennes : transition énergétique, écologique et numérique, création d’emplois, dynamisation de l’entrepreneuriat, et renforcement de l’intégration régionale.

Interventions phares et visions stratégiques

L’ambassadrice de France en Tunisie Anne Guéguen a mis en lumière le pivot essentiel d’Expertise France dans la coopération technique franco-tunisienne.
Parmi les axes prioritaires, le capital humain occupe une place royale : éducation de la base à l’enseignement supérieur, formation professionnelle pointue, et accès renforcé aux services de santé. Sans oublier la sécurité humaine, via la protection civile et la lutte contre les trafics illicites comme les stupéfiants ou la traite humaine.

Anne Guéguen a insisté sur la position de la Tunisie, nichée au cœur de la Méditerranée, idéale pour forger un modèle économique souverain. Sécuriser les chaînes d’approvisionnement et exploiter les « compétences humaines extraordinaires » du pays deviennent impératives, dans un contexte mondial de plus en plus instable.

Jéremie Pellet, directeur général d’Expertise France, a ensuite pris la parole pour un état des lieux chiffré et inspirant. « C’est avec une immense fierté que nous célébrons ces 10 ans d’engagement », a-t-il lancé.

Il rappelle qu’en Tunisie, premier pays d’implantation mondiale de l’agence, 140 collaborateurs animent une vingtaine de projets actifs. Ces initiatives touchent l’économie circulaire, la santé publique, les savoirs économiques, l’éducation et l’entrepreneuriat.

Les résultats parlent d’eux-mêmes : en 2024, 2 311 entreprises ont bénéficié d’un accompagnement en croissance, digitalisation et internationalisation ; 1 694 agents publics ont été formés ; et 1 773 individus, prioritairement jeunes et femmes, ont été guidés vers l’emploi ou la création d’entreprise.

Jéremie Pellet a dévoilé le joyau de la journée : le lancement du programme WATANI, doté de 5 millions d’euros. Ce dispositif ambitionne d’accompagner 500 entrepreneurs, en mobilisant l’épargne de la diaspora, en régionalisant l’incubateur The Dot et en intégrant l’intelligence artificielle.

Il projette une Méditerranée résiliente, autour de quatre piliers : technologies de pointe comme l’IA, emploi des jeunes, transition climatique et énergétique, et mobilité humaine équilibrée.

Il a également rappelé un partenariat historique franco-tunisien, franco-européen et tunisien. Avec 140 collaborateurs sur le terrain, les projets ont propulsé de nombreuses start-ups.

Interrogé sur les projets à venir ? Il a répondu l’importance de poursuivre sur l’IA,  boosté par le sommet régional récent à Tunis, l’emploi, la formation professionnelle et l’export vers l’Afrique et l’Europe.

L’approche sectorielle cible les besoins spécifiques des entreprises tunisiennes, de Gafsa à Tunis, pour une intégration économique inclusive.
Panels : retours d’expérience et innovations concrète.

La matinée s’est structurée autour de trois panels dynamiques.

Premier panel : « 10 ans d’Expertise France : Quel impact en Tunisie ? »

Nejia Gharbi, directrice générale de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), a retracé plus de sept ans de collaboration fructueuse. Tout a commencé avec ENLIEN (2019-2022), dédié à l’entrepreneuriat jeune. Suivi de FAST,  Femmes Accélération Startup Tunisie  en 2023, un accélérateur régional pour entrepreneures, fort en mentorat. Point d’orgue : la signature de la convention WATANI, en partenariat AFD-CDC-Expertise France.

Ce programme innove en canalisant l’épargne diaspora vers des investissements, en favorisant les retours au pays et en décentralisant l’innovation via The Dot. Narjes Maslah Hammar, de PACKTEC (Centre technique de l’emballage et du conditionnement), a complété les progrès en chaînes de valeur, inclusion financière et compétitivité export des produits tunisiens.

Dhekra Touhami, présidente de la Société Mutuelle de Services Agricoles (SMSA) Matmour Rouma, a vanté EFFOR : modernisation des équipements agricoles, résilience climatique et ouverture des marchés locaux.

Deuxième panel : « Inclusion au cœur du développement : femmes, jeunes et territoires en action »

Douja Gharbi (CEO RedStart), Omar Triki (Fondation Tunisie pour le Développement) et Houbeb Ajmi (vice-présidente IACE) ont échangé sur les bonnes pratiques. Ils ont misé sur l’entrepreneuriat innovant des jeunes et femmes, la transition écologique ancrée localement, et l’impact territorial des initiatives.
Quant au troisième panel, il a porté sur « Anticiper l’avenir : développer les expertises pour les défis de demain »

A cet effet, Kmaira Ben Jannet Mzali (CITET), Helmi Tlili (Office des Tunisiens de l’Étranger) et Adel Dekhil (Centre National de la Formation et du Perfectionnement) ont exploré les expertises environnementales, les stratégies de retour diaspora, le multilinguisme et la formation continue face aux révolutions du marché du travail.

Bilan global et horizons prometteurs

Sur la décennie 2015-2025, Expertise France a opéré une métamorphose : de simples opérateurs ministériels à une agence internationale de 2 200 collaborateurs (1 400 en terrain), activité quadruplée (115 à 450 millions d’euros) dans 147 pays. En Tunisie et Libye, 26 projets en 2025, dont 4 régionaux. Un livre anniversaire, premier du genre, compile témoignages de partenaires et bénéficiaires d’Afrique, Asie, Amérique latine et Europe, célébrant héritage, succès en santé, égalité et écosystèmes locaux.

Perspectives ? Un livre blanc co-édité avec l’IRIS (Pascal Boniface et Didier Billion) sorti en mars 2025, issu d’un atelier à Station F (Paris, février 2025). Dix propositions concrètes pour repenser la coopération technique : inclusive, solidaire, axée IA, jeunesse, climat et mobilité.

Cet événement consolide un lien historique France-Tunisie, bâti sur confiance et résultats tangibles. Il pave la voie d’un développement durable, inclusif et résilient en Méditerranée, où proximités géographique, humaine et historique se muent en atouts majeurs face aux tempêtes globales.

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Stéphane Varret : « Innover ouvertement, c’est aussi une responsabilité »

À l’heure où les entreprises tunisiennes cherchent à renforcer leur compétitivité face à des marchés de plus en plus volatils, l’Open Innovation s’affirme comme un levier stratégique incontournable. Ce constat a largement structuré les échanges lors de la première édition de l’événement LeBridge25 dans le cadre du panel Open Innovation : du concept à la mise en pratique, que la Chambre tuniso-française de l’industrie et du commerce a organisée, et qui a réuni dirigeants et experts autour des enjeux de transformation digitale et de collaboration entre grandes entreprises et start-up. Loin des effets de mode, les intervenants ont présenté l’Open Innovation comme une démarche exigeante, nécessitant méthode, gouvernance et vision de long terme.

Lors de cette rencontre, Stéphane Varret, directeur général d’Orange Tunisie, a insisté sur le caractère structurant de l’Open Innovation lorsqu’on la pense comme un véritable projet d’entreprise. Selon lui, cette approche ne peut produire des résultats tangibles que si elle repose sur une organisation dédiée, des équipes formées et un engagement clair du top management. Elle crée alors de la valeur dès lors qu’elle répond à des besoins opérationnels précis, qu’il s’agisse de réduire les coûts, de pallier un déficit d’expertise ou d’accélérer le déploiement de solutions à impact durable.

Pour le dirigeant d’Orange Tunisie, l’Open Innovation joue avant tout un rôle de passerelle entre deux univers complémentaires. D’un côté, les start-up apportent leur agilité, leur créativité et leur maîtrise des technologies émergentes; de l’autre, les grandes entreprises mettent à disposition leurs infrastructures, leur réseau et leur connaissance fine des réalités du marché. Chez Orange Tunisie, la stratégie du groupe intègre pleinement cette logique, que trois priorités structurent : identifier de nouveaux relais de croissance; renforcer l’excellence opérationnelle des réseaux; et enrichir les offres de services que l’entreprise propose aux clients.

Orange Fab : un accélérateur orienté efficacité

Le dispositif Orange Fab matérialise cette vision stratégique, que Stéphane Varret qualifie d’accélérateur plutôt que d’incubateur. L’entreprise oriente clairement l’objectif vers l’efficacité économique. Il ne s’agit pas d’accompagner des projets à un stade très précoce; mais de soutenir des start-up déjà opérationnelles, capables de répondre à des besoins que l’entreprise a identifiés en amont. Cette clarification des attentes dès le départ constitue, selon lui, un facteur clé de réussite des partenariats.

En Tunisie, Orange Fab affiche des résultats concrets : quarante start-up accompagnées et soixante-quatorze contrats signés, non seulement avec Orange Tunisie, mais également avec d’autres filiales du groupe en Afrique, en Europe et en France. Une équipe dédiée assure l’interface entre les équipes opérationnelles et les startup, facilitant la compréhension mutuelle des contraintes et l’alignement des objectifs. Cette organisation permet d’éviter les collaborations opportunistes et de privilégier des partenariats inscrits dans la durée.

Un accompagnement à dimension internationale

L’accompagnement que propose Orange Fab va au-delà de la simple contractualisation. Il comprend l’accès à des expertises internationales, la participation à des événements majeurs comme le Mobile World Congress à Barcelone ou Vivatech à Paris, ainsi que des opportunités de mise en relation commerciale avec des clients professionnels. Pour Stéphane Varret, cette exposition à l’international constitue un levier déterminant pour permettre aux start-up de franchir un cap et de changer d’échelle.

Le directeur général d’Orange Tunisie reconnaît néanmoins l’existence de freins persistants. Les écarts culturels entre la rapidité de décision des start-up et les processus plus structurés des grandes organisations demeurent un défi. Le cadrage initial, l’onboarding et le sourcing demandent du temps et de la rigueur. Mais l’entreprise assume ces étapes comme des prérequis indispensables. L’enjeu ne se limite pas à la validation d’une preuve de concept. Mais il consiste à penser dès l’origine l’industrialisation et la pérennité des solutions que les start-up développent.

Pour maintenir cette dynamique, l’implication personnelle du dirigeant apparaît déterminante. Stéphane Varret souligne la nécessité d’un engagement quotidien afin de préserver une culture d’innovation, d’accélérer les processus lorsque cela est possible et de rappeler en permanence l’importance stratégique de ces collaborations. L’Open Innovation s’impose ainsi non comme un projet ponctuel; mais comme une responsabilité durable de l’entreprise, au service de sa performance et du développement de l’écosystème dans lequel elle évolue.

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Le Prix « Bank of the Year » une autre distinction pour la BT en 2025

Pour la deuxième année consécutive, la Banque de Tunisie a été honorée par le magazine « The Banker », publication éminente du Financial Times, en décrochant le titre prestigieux de « Bank of the Year – Tunisia ». Cette distinction renouvelée, ne relève plus de la simple performance annuelle, mais consacre la trajectoire robuste et la cohérence stratégique d’une institution ancrée dans son temps. Dans un paysage financier mondial marqué par la turbulence, cette reconnaissance souligne la résilience d’un modèle qui allie pertinence et avant-gardisme.

Outre la solidité de ses fondamentaux, la pertinence de son modèle et sa résilience face à un contexte aussi compliqué qu’incertain, le jury du prix « Bank of the Year – Tunisia » a apprécié à juste titre la poursuite méthodique d’une transformation numérique devenue moteur autonome de croissance de la BT.

Le « LABTINNOV », laboratoire interne dédié à la recherche et au développement, incarne cette volonté de faire de l’innovation une culture d’entreprise. Outre la digitalisation des processus, il s’agit de concevoir également des solutions capables de répondre aux défis concrets et aux besoins spécifiques des entreprises et des particuliers.

Cette année 2025 a également confirmé le rôle de pilier structurant de la Banque de Tunisie pour l’économie nationale ainsi que son rôle central dans le financement du commerce extérieur. Cette influence s’appuie sur un pilotage optimisé, certifié par les normes internationales MSI 20000 et AML 30000, gages de transparence, de
sécurité et de gestion proactive des risques financiers.

Le modèle opérationnel a été repensé pour plus d’agilité et de proximité. Le réseau de la banque a été réorganisé pour optimiser la relation client et étendre son influence territoriale. Cette refonte structurelle s’accompagne d’une offre segmentée et ciblée, capable de répondre précisément à des profils variés tout en maintenant une ambition inclusive d’accessibilité aux services financiers.

Ce deuxième prix consécutif « Bank of the Year – Tunisia », intervenant alors que la Banque de Tunisie célèbre 141 ans d’histoire, est bien plus qu’un honneur. C’est la marque d’une institution centenaire qui se réinvente sans faillir à ses principes. Il récompense le travail collectif des équipes dont l’engagement quotidien façonne un savoir-faire à la
fois ancré dans les territoires et ouvert sur le monde. Entre excellence opérationnelle, innovation technologique et contribution au développement économique, la Banque de Tunisie démontre, par ses résultats, qu’une approche responsable et durable est la clé pour créer de la valeur pérenne pour ses clients, ses parties prenantes et
l’ensemble de l’écosystème tunisien. C’est ainsi qu’elle trace avec détermination la voie d’une résilience active, prouvant que la modernité tournée vers le futur peut s’enraciner dans la solidité d’un héritage assumé.

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Ooredoo Tunisie décroche le 1er Prix aux HR Awards Tunisie 2025

Ooredoo Tunisie a remporté le Premier prix lors de la 12ᵉ édition des HR Awards Tunisie 2025, une distinction majeure qui vient saluer son engagement stratégique en faveur de la transformation digitale des ressources humaines et de l’intégration responsable de l’intelligence artificielle au service du capital humain.

Organisée par l’Association des Responsables de Formation et de Gestion Humaine dans les Entreprises (ARFORGHE), en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer (KAS), cette édition s’est tenue le vendredi 12 décembre en présence de dirigeants d’entreprises, d’experts RH, d’institutionnels et d’acteurs économiques de premier plan. Placée sous le thème « La digitalisation et l’IA au service du capital humain », cette 12ᵉ édition a mis en lumière les profondes mutations que connaît aujourd’hui la fonction RH, à la croisée de l’innovation technologique et des enjeux humains.

À travers ce Premier Prix, le jury des HR Awards a distingué Ooredoo Tunisie pour sa vision avant-gardiste des ressources humaines, fondée sur l’utilisation intelligente des outils digitaux et de l’IA afin d’optimiser les processus RH, renforcer l’équité, améliorer l’expérience collaborateur et recentrer les équipes sur des missions à forte valeur humaine.

Cette reconnaissance s’inscrit pleinement dans la stratégie globale de l’entreprise, qui considère le capital humain comme un levier central de performance durable et de création de valeur.

« Chez Ooredoo Tunisie, nous sommes convaincus que la technologie n’a de sens que lorsqu’elle sert l’humain. La digitalisation et l’intelligence artificielle sont pour nous des outils puissants pour accompagner nos collaborateurs, développer leurs compétences, renforcer la transparence et bâtir une organisation plus agile, plus équitable et tournée vers l’avenir », a déclaré Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie.

Cette distinction vient renforcer le positionnement de Ooredoo Tunisie en tant qu’employeur de référence, engagé à construire un environnement de travail moderne, inclusif et aligné avec les enjeux de transformation digitale et de développement durable de la Tunisie.

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Arnaud Guigné : « La Tunisie est le premier pays d’Afrique investisseur en France en nombre de projets »

Lors de l’événement LEBRIDGE25 organisé par la Chambre tuniso-française de l’industrie et du commerce (CCITF) le lundi 15 décembre à Tunis, Arnaud Guigné, Conseiller économique régional à l’Ambassade de France, a exposé la stratégie française en matière d’innovation. Il a aussi souligné le rôle central de la Tunisie dans son déploiement en Méditerranée, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Arnaud Guigné indique que la France a érigé l’innovation en levier de croissance et de souveraineté économique. Cette ambition se concrétise par un ensemble de dispositifs publics déployés sur plusieurs décennies. Le crédit d’impôt recherche (CIR), représentant environ 8 milliards d’euros de dépenses fiscales annuelles, en est une pièce maîtresse. Il est complété par des statuts avantageux pour les jeunes entreprises innovantes (JEI) et les jeunes entreprises de croissance.

L’écosystème français s’appuie également sur 53 pôles de compétitivité, rassemblant plus de 15 000 entreprises, centres de recherche et organismes de formation. Créée en 2012, la Banque publique d’investissement (Bpifrance) facilite l’accès au financement pour les startups. Enfin, le plan France 2030, doté de 54 milliards d’euros, subventionne les projets privés dans les technologies de rupture comme l’intelligence artificielle, l’énergie verte ou la santé.

Cette politique a permis à la France de se maintenir parmi les quinze pays les plus innovants au monde. Occupant ainsi la 13e place du classement 2025 de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). L’innovation renforce tout autant l’attractivité économique du pays. Selon le baromètre EY, la France est le premier destinataire européen des investissements étrangers directs depuis 2019, devant le Royaume-Uni et l’Allemagne. En 2024, 1 700 projets d’investissement internationaux y ont été enregistrés, ayant généré ou préservé 40 000 emplois.

La Tunisie, un partenaire naturel et actif

Dans ce contexte, le rapprochement avec l’écosystème tunisien d’innovation apparaît comme une évidence stratégique. La Tunisie est le premier pays d’Afrique investisseur en France en nombre de projets, plusieurs opérations concernant des startups. La communauté French Tech Tunis incarne cette dynamique.

Arnaud Guigné affirme que les atouts tunisiens reposent sur une jeunesse hautement qualifiée, des ingénieurs talentueux et un tissu entrepreneurial innovant. Plus de 600 filiales de groupes français présentes en Tunisie, comme Orange avec son accélérateur Orange Fab ou Actia avec son incubateur Actin Cube, participent activement à ce rapprochement.

Un réseau institutionnel mobilisé

Plusieurs opérateurs publics français soutiennent cette coopération. Business France, l’Agence française de développement (via sa filiale Proparco et son initiative Digital Africa) et Expertise France sont engagés sur le terrain. Cette dernière gère des projets tels qu’Innovi, récemment clôturé, et Greenovi, en cours, financé par l’Union européenne. L’Institut français de Tunis organise également des événements dédiés à l’innovation.

La CCITF, avec ses 2 500 entreprises membres, joue un rôle pivot. La création en son sein d’une commission « Startup Innovation », officialisée lors de LEBRIDGE25, vise à mieux intégrer les enjeux technologiques dans l’économie franco-tunisienne.

Le domaine de l’intelligence artificielle ouvre des perspectives particulièrement prometteuses pour la coopération bilatérale. Le récent Forum méditerranéen de l’IA, tenu à Tunis les 20 et 21 novembre 2025, a mis en lumière l’existence d’enjeux régionaux communs. L’axe France-Tunisie pourrait ainsi se positionner comme un pilier structurant du développement de l’IA dans le bassin méditerranéen, nécessitant une préparation et des travaux conjoints.

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Le secteur de l’IA en Chine devrait dépasser les 170 milliards de dollars cette année

L’industrie chinoise de l’intelligence artificielle (IA) devrait dépasser 1 200 milliards de yuans (environ 170 milliards de dollars) d’ici la fin de l’année. C’est ce que révèlent les données publiées ce 15 décembre par l’Académie chinoise des technologies de l’information et des communications. Laquelle dépend du ministère de l’Industrie et du Commerce.

Les technologies d’IA deviennent aujourd’hui une véritable force productive. Les experts constatent une amélioration qualitative significative des grands modèles de langage. En effet, leurs capacités de traitement de texte ont augmenté de 30 % au cours de l’année écoulée. De même que leurs aptitudes à la compréhension multimédia de 50 %.

Le secteur de « l’intelligence incarnée » (l’intégration de l’IA et de la robotique) est devenu le plus dynamique. Et ce, avec un financement dépassant les 40 milliards de yuans (5,67 milliards de dollars américains) et un nombre d’entreprises spécialisées atteignant 350.

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Les entreprises américaines flairent le filon de la reconstruction de Gaza

Des membres de l’administration Trump et des hommes d’affaires républicains bien connectés rivalisent pour dominer l' »aide humanitaire » et la « reconstruction dans la bande de Gaza ». C’est ce qu’affirme un rapport du journal The Guardian publié dimanche 14 décembre.

Avec les trois quarts des bâtiments de Gaza endommagés ou détruits par les attaques israéliennes au cours des deux dernières années, la reconstruction – dont le coût est estimé par les Nations unies à 70 milliards de dollars – pourrait générer d’énormes profits pour les entreprises spécialisées dans la démolition, le transport, la logistique et la construction, selon des documents consultés par The Guardian.

Toutefois, il est toujours impossible de conclure des contrats à long terme pour la reconstruction ou l’aide humanitaire. En effet, un Conseil de paix, présidé par Donald Trump, a été approuvé par les Nations unies pour gérer le territoire; mais il n’est pas encore opérationnel. De plus, le mandat du nouveau Centre de coordination politico-militaire est limité.

Parallèlement à ces efforts officiels, la Maison Blanche a créé sa propre cellule de crise sur Gaza, dirigée par Jared Kushner, Steve Witkoff et Aryeh Lightstone.

Le journal a appris que deux anciens responsables du groupe Doge – qui avaient supervisé les efforts d’Elon Musk pour réduire drastiquement les dépenses publiques et licencier des fonctionnaires fédéraux – dirigent les discussions du groupe sur… la reconstruction de Gaza après la guerre. Ils ont publié des présentations détaillant les plans des opérations logistiques, notamment les prix, les projections financières et l’emplacement d’entrepôts potentiels.

« Tout le monde essaie d’en obtenir une part »

Des entreprises américaines se positionnent pour se partager les bénéfices. La même source révèle que Gothams LLC, une société proche de Trump, figure parmi les candidats. Elle a décroché un contrat de 33 millions de dollars pour gérer le tristement célèbre centre de détention du sud de la Floride, surnommé « Alligator Alcatraz », où les migrants sont logés sous des tentes et dans des caravanes.

De son côté, Eddie Vasquez, porte-parole du groupe de travail de la Maison Blanche sur Gaza, a déclaré, dans un courriel, que cet article « témoigne d’une méconnaissance totale du fonctionnement du groupe de travail sur Gaza et de la situation actuelle. Nous n’en sommes qu’aux prémices de la planification, et de nombreuses idées et propositions sont actuellement à l’étude; sans qu’aucune décision définitive n’ait été prise ».

Par ailleurs, des sources indiquent que des entrepreneurs se sont rendus dans la région pour rencontrer d’éminents responsables américains et des partenaires commerciaux potentiels avant les fêtes de fin d’année.

« Le rôle de l’ONU est flou »

En novembre, l’ONU a approuvé le plan de Trump pour Gaza. Alors que Trump et Kushner ont tous deux envisagé la construction de complexes touristiques de luxe, la plupart des membres de la communauté internationale souhaitent voir Gaza reconstruite pour devenir un lieu de vie pour ses 2,1 millions d’habitants palestiniens. Parallèlement, Israël continue de contrôler la moitié de la bande de Gaza et a annoncé qu’il interdirait toute construction dans la partie contrôlée par le Hamas jusqu’au désarmement de ce groupe.

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