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Goldman Sachs : les actions américaines en voie d’atteindre de nouveaux records en 2026

Les stratèges de Goldman Sachs prévoient que les actions américaines atteindront de nouveaux sommets historiques en 2026. Car les portent l’adoption accélérée des technologies d’intelligence artificielle et la poursuite d’une croissance économique robuste aux États-Unis.

L’équipe stratégique de Goldman Sachs a prédit le 14 décembre que le bénéfice par action des sociétés du S&P 500 augmenterait d’environ 12 % l’année prochaine et de 10 % en 2027. Les gains de productivité liés à l’IA contribuant à hauteur d’environ 0,4 % l’année prochaine et de 1,5 % en 2027.

Ces perspectives optimistes concordent avec les prévisions d’autres grandes institutions, notamment Morgan Stanley, Deutsche Bank et RBC Capital Markets. Lesquelles prévoient toutes que les actions américaines enregistreront des gains supérieurs à 10 % en 2026.

Dans le même contexte, une enquête informelle menée par Bloomberg montre que les gestionnaires de fonds du monde entier parient sur la poursuite de la tendance haussière. L’alimente une confiance accrue dans les perspectives économiques. Et ce, malgré les inquiétudes persistantes quant au risque de bulle spéculative sur les actions des grandes entreprises technologiques engendré par les dépenses massives en intelligence artificielle.

À l’inverse, les analystes suivis par Bloomberg Intelligence prévoient une hausse de 14 % des bénéfices nets des entreprises du S&P 500 en 2026, soutenue par une augmentation de 18 % des bénéfices des sept plus grandes entreprises.

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Pourquoi 10 startups sur 12 finiront-elles par être rachetées en Afrique ?

À l’occasion de la première édition de LEBRIDGE 25 organisée par la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie, le 15 décembre 2025 à Tunis, Mohamed Ali Lakhoua, directeur chez AfricInvest, a exposé une réalité chiffrée du parcours des startups en Afrique. Le rêve d’une entrée en Bourse cède souvent le pas à une issue plus probable : le rachat par une entreprise établie. Cette tendance mondiale dicte, selon lui, une stratégie d’investissement et d’accompagnement spécifique, centrée sur la création de synergies industrielles dès le premier jour.

« Sur les douze startups actives de notre portefeuille, des entreprises en rachèteront dix. Seulement deux réaliseront une introduction en Bourse », a-t-il déclaré. Il souligne que cette tendance reflète une réalité mondiale du capital-risque. Selon lui, cette statistique impose une stratégie claire : les fonds doivent préparer les startups à devenir « irrésistibles pour les corporates ».

Le dirigeant base son critère d’investissement sur cette perspective. Pour lui, une startup doit présenter des synergies avec le portefeuille d’entreprises du groupe AfricInvest. « Pas de lien avec un corporate, pas d’investissement », affirme-t-il. Il explique que la startup doit avoir lancé une stratégie commerciale en direction des grandes entreprises ou avoir déjà développé cette relation.

Sur un portefeuille de quinze startups, trois ont cessé leurs activités et douze connaissent une croissance, dont neuf startups africaines. Son équipe prépare, façonne et optimise actuellement ces neuf entités pour qu’elles deviennent « irrésistibles aux yeux des corporates ». Il indique qu’il examine personnellement plus de mille cinq cents startups chaque année.

Anticiper la sortie dès la signature du premier partenariat

Mohamed Ali Lakhoua illustre son propos par des exemples concrets, notamment Move Africa, qui finance les chauffeurs Uber sur le continent, et Flare, une société de sécurité. Il révèle que le contrat de partenariat de Flare avec Uber incluait une « clause d’achat dès le départ ». Cette approche démontre la stratégie qui consiste à « anticiper l’exit dès la signature du partenariat commercial ».

Concernant le capital-risque corporate (CVC), il constate que « très peu opèrent en Afrique », à l’exception notable et récente de CMA CGM avec The Box. Pour fonctionner, estime-t-il, un CVC doit constituer « une équipe complètement indépendante avec ses propres objectifs ». Cette équipe doit évaluer les startups sur « leur capacité à se développer, la maturité de leur produit, la qualité de l’équipe, et non sur leur proximité avec le corporate ».

L’intervenant cite ses collaborations avec des CVC européens tels que SEB, CMA CGM ou Pernod Ricard. Il note que ces derniers investissent dans « les startups affichant le plus de chances de succès, même si elles opèrent dans des secteurs connexes ». Il précise que ces fonds autorisent même leurs startups à servir des concurrents, cette approche relevant avant tout d’un « business d’investissement comme un autre ».

Un ancrage panafricain et un modèle de co-investissement innovant

Le groupe AfricInvest, qu’il a fondé en Tunisie en 1994, a connu une forte expansion géographique. Il dispose désormais de bureaux dans huit pays africains, ainsi qu’à Paris et Dubaï. Aujourd’hui, les investissements hors de Tunisie représentent 95 % de son portefeuille. « AfricInvest se considère plus africain que tunisien », affirme-t-il, tout en reconnaissant un « attachement viscéral » à son pays d’origine où il participe activement à l’écosystème des startups.

Il décrit également un modèle de co-investissement que son fonds a mis en place avec des entreprises européennes. Intéressées par le capital-risque en Afrique mais confrontées à la complexité réglementaire, ces corporates investissent dans le fonds et co-investissent systématiquement dans chaque startup du portefeuille. L’équipe d’AfricInvest gère la relation avec les fondateurs, et les parties partagent les bénéfices en cas de succès.

Mohamed Ali Lakhoua estime que « l’exit par acquisition corporate n’est pas un pis-aller, c’est la norme » en Afrique comme ailleurs. Son message aux entrepreneurs reste clair : « Ceux qui anticipent cette voie dès le premier jour prennent déjà une longueur d’avance. »

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Tarak Triki : « L’Open Innovation doit devenir autonome sans financement systématique »

Lors de la première édition de LeBridge25, organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française (CCITF), Tarak Triki, Directeur général de Smart Capital, a révélé une tendance inattendue : 80 % des PME tunisiennes choisissent spontanément de collaborer avec des start-up pour leurs projets d’innovation. Cette dynamique de marché impose à l’institution un rôle de catalyseur temporaire plutôt que de financeur permanent.

L’Open Innovation soulève des enjeux qui dépassent la simple question de compétitivité selon Tarak Triki qui intervenait dans le pannel. Elle pose des défis d’organisation entre entités aux cultures différentes, de gestion du risque et de structuration entre deux types d’organisations fondamentalement distinctes. Smart Capital, qui promeut l’innovation et la digitalisation pour les start-up et les PME, a observé ces dynamiques à travers ses programmes d’accompagnement.

La découverte majeure concerne le comportement spontané des PME. Alors que Smart Capital avait initialement conçu ses programmes pour pousser les PME vers toutes sortes de structures; c’est la force du marché qui s’est exprimée avec cette préférence massive pour les start-ups. Cette statistique révèle que cette approche répond à un véritable besoin d’organisation complémentaire entre une entité ancrée dans son activité qui prend son risque sur son cœur de métier et une entité qui prend son risque sur l’innovation qu’elle développe.

Le positionnement de Smart Capital découle directement de cette observation. L’objectif n’est pas de financer de façon systématique l’Open Innovation, mais de démontrer que cela fonctionne pour que le marché puisse prendre le relais sans passer par des programmes d’appui. Tarak Triki souligne que lorsque les mécanismes de marché prennent le relais sur les mécanismes d’incitation, la bureaucratie diminue naturellement. Smart Capital intervient précisément parce que ces mécanismes ne couvrent pas encore totalement le besoin, mais son rôle demeure exceptionnel et temporaire.

L’institution a inversé la logique traditionnelle des programmes d’innovation. Au lieu de s’adresser aux prestataires comme les instituts de recherche ou les universités, Smart Capital va directement vers les bénéficiaires qui profiteront du fruit de la compétitivité du projet collaboratif. Le message est pragmatique : nous vous aidons à mettre en place vos premiers projets pour que vous constatiez par vous-mêmes l’augmentation de votre compétitivité. Une soixantaine de bénéficiaires ont déjà monté des projets collaboratifs selon ce modèle. La phase suivante consiste en un travail de vulgarisation pour encourager davantage d’entreprises à adopter cette démarche.

Cette approche s’appuie sur une collaboration stratégique avec l’Association des technopoles. Smart Capital a sollicité le savoir-faire de cette structure pour accompagner les projets collaboratifs et garantir leur réussite. Le réseau développé dans l’ensemble des technopoles offre un double vivier de projets et de compétences pour accompagner les bénéficiaires dans le choix de leurs partenaires et tout au long du processus jusqu’à son aboutissement.

Tarak Triki observe par ailleurs qu’une dynamique spontanée s’est développée entre start-up elles-mêmes. 40 % de leurs ventes se font vers d’autres start-up, une collaboration naturelle qui fonctionne parce que les cultures sont déjà rapprochées. Cette réussite permet à Smart Capital de concentrer ses interventions là où le marché ne fonctionne pas suffisamment bien; adoptant une approche contracyclique qui cible les défaillances de l’écosystème.

L’enjeu actuel porte sur la pérennisation des premières expériences et l’intégration durable de l’Open Innovation dans les pratiques des entreprises tunisiennes. L’approche de Smart Capital illustre une évolution dans les politiques publiques de soutien à l’innovation : amorcer la pompe sans créer de dépendance, pour permettre aux mécanismes de marché de fonctionner de manière autonome à terme.

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Expertise France fête ses dix ans en Tunisie

Expertise France, fête ses dix ans en Tunisie par une cérémonie mémorable le 15 décembre 2025 à Beit El Hikma. Thème central : « 10 ans de coopération, un avenir en commun ».
Cette matinée riche en conférences et débats a rassemblé un large éventail de partenaires institutionnels, d’acteurs économiques et de représentants de la société civile. L’objectif est au bilan des réalisations accomplies et esquisse des horizons futurs, en phase étroite avec les urgences tunisiennes : transition énergétique, écologique et numérique, création d’emplois, dynamisation de l’entrepreneuriat, et renforcement de l’intégration régionale.
Interventions phares et visions stratégiques
Anne Guéguen a mis en lumière le pivot essentiel d’Expertise France dans la coopération technique franco-tunisienne.
Parmi les axes prioritaires, le capital humain occupe une place royale : éducation de la base à l’enseignement supérieur, formation professionnelle pointue, et accès renforcé aux services de santé. Sans oublier la sécurité humaine, via la protection civile et la lutte contre les trafics illicites comme les stupéfiants ou la traite humaine.
Anne Guéguen a insisté sur la position de la Tunisie, nichée au cœur de la Méditerranée, idéale pour forger un modèle économique souverain. Sécuriser les chaînes d’approvisionnement et exploiter les « compétences humaines extraordinaires » du pays deviennent impératives, dans un contexte mondial de plus en plus instable.
Jéremie Pellet, directeur général d’Expertise France, a ensuite pris la parole pour un état des lieux chiffré et inspirant. « C’est avec une immense fierté que nous célébrons ces 10 ans d’engagement », a-t-il lancé.
En Tunisie, premier pays d’implantation mondiale de l’agence, 140 collaborateurs animent une vingtaine de projets actifs. Ces initiatives touchent l’économie circulaire, la santé publique, les savoirs économiques, l’éducation et l’entrepreneuriat.
Les résultats parlent d’eux-mêmes : en 2024, 2 311 entreprises ont bénéficié d’un accompagnement en croissance, digitalisation et internationalisation ; 1 694 agents publics ont été formés ; et 1 773 individus, prioritairement jeunes et femmes, ont été guidés vers l’emploi ou la création d’entreprise. Jéremie Pellet a dévoilé le joyau de la journée : le lancement du programme WATANI, doté de 5 millions d’euros. Ce dispositif ambitionne d’accompagner 500 entrepreneurs, en mobilisant l’épargne de la diaspora, en régionalisant l’incubateur The Dot et en intégrant l’intelligence artificielle.
Il projette une Méditerranée résiliente, autour de quatre piliers : technologies de pointe comme l’IA, emploi des jeunes, transition climatique et énergétique, et mobilité humaine équilibrée.
Il a également rappelé un partenariat historique franco-tunisien, franco-européen et tunisien. Avec 140 collaborateurs sur le terrain, les projets ont propulsé de nombreuses start-ups. Les chantiers à venir ? Poursuivre sur l’IA – boosté par le sommet régional récent à Tunis, l’emploi, la formation professionnelle et l’export vers l’Afrique et l’Europe.
L’approche sectorielle cible les besoins spécifiques des entreprises tunisiennes, de Gafsa à Tunis, pour une intégration économique inclusive.
Panels : retours d’expérience et innovations concrètes
La matinée s’est structurée autour de trois panels dynamiques, suivis d’un fireside chat conclusif.
Premier panel : « 10 ans d’Expertise France : Quel impact en Tunisie ? »

Nejia Gharbi, directrice générale de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), a retracé plus de sept ans de collaboration fructueuse. Tout a commencé avec ENLIEN (2019-2022), dédié à l’entrepreneuriat jeune. Suivi de FAST – Femmes Accélération Startup Tunisie – en 2023, un accélérateur régional pour entrepreneures, fort en mentorat. Point d’orgue : la signature de la convention WATANI, en partenariat AFD-CDC-Expertise France.
Ce programme innove en canalisant l’épargne diaspora vers des investissements, en favorisant les retours au pays et en décentralisant l’innovation via The Dot. Narjes Maslah Hammar, de PACKTEC (Centre technique de l’emballage et du conditionnement), a complété les progrès en chaînes de valeur, inclusion financière et compétitivité export des produits tunisiens.
Dhekra Touhami, présidente de la Société Mutuelle de Services Agricoles (SMSA) Matmour Rouma, a vanté EFFOR : modernisation des équipements agricoles, résilience climatique et ouverture des marchés locaux.
Deuxième panel : « Inclusion au cœur du développement : femmes, jeunes et territoires en action »

Douja Gharbi (CEO RedStart), Omar Triki (Fondation Tunisie pour le Développement) et Houbeb Ajmi (vice-présidente IACE) ont échangé sur les bonnes pratiques. Ils ont misé sur l’entrepreneuriat innovant des jeunes et femmes, la transition écologique ancrée localement, et l’impact territorial des initiatives.
Quant au troisième panel, il a porté sur « Anticiper l’avenir : développer les expertises pour les défis de demain »

A cet effet, Kmaira Ben Jannet Mzali (CITET), Helmi Tlili (Office des Tunisiens de l’Étranger) et Adel Dekhil (Centre National de la Formation et du Perfectionnement) ont exploré les expertises environnementales, les stratégies de retour diaspora, le multilinguisme et la formation continue face aux révolutions du marché du travail.

Bilan global et horizons prometteurs

Sur la décennie 2015-2025, Expertise France a opéré une métamorphose : de simples opérateurs ministériels à une agence internationale de 2 200 collaborateurs (1 400 en terrain), activité quadruplée (115 à 450 millions d’euros) dans 147 pays. En Tunisie et Libye, 26 projets en 2025, dont 4 régionaux. Un livre anniversaire, premier du genre, compile témoignages de partenaires et bénéficiaires d’Afrique, Asie, Amérique latine et Europe, célébrant héritage, succès en santé, égalité et écosystèmes locaux.
Perspectives ? Un livre blanc co-édité avec l’IRIS (Pascal Boniface et Didier Billion) sort en mars 2025, issu d’un atelier à Station F (Paris, février 2025). Dix propositions concrètes pour repenser la coopération technique : inclusive, solidaire, axée IA, jeunesse, climat et mobilité.

Cet événement consolide un lien historique France-Tunisie, bâti sur confiance et résultats tangibles. Il pave la voie d’un développement durable, inclusif et résilient en Méditerranée, où proximités géographique, humaine et historique se muent en atouts majeurs face aux tempêtes globales.

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Stéphane Varret : « Innover ouvertement, c’est aussi une responsabilité »

À l’heure où les entreprises tunisiennes cherchent à renforcer leur compétitivité face à des marchés de plus en plus volatils, l’Open Innovation s’affirme comme un levier stratégique incontournable. Ce constat a largement structuré les échanges lors de la première édition de l’événement LeBridge25 dans le cadre du panel Open Innovation : du concept à la mise en pratique, que la Chambre tuniso-française de l’industrie et du commerce a organisée, et qui a réuni dirigeants et experts autour des enjeux de transformation digitale et de collaboration entre grandes entreprises et start-up. Loin des effets de mode, les intervenants ont présenté l’Open Innovation comme une démarche exigeante, nécessitant méthode, gouvernance et vision de long terme.

Lors de cette rencontre, Stéphane Varret, directeur général d’Orange Tunisie, a insisté sur le caractère structurant de l’Open Innovation lorsqu’on la pense comme un véritable projet d’entreprise. Selon lui, cette approche ne peut produire des résultats tangibles que si elle repose sur une organisation dédiée, des équipes formées et un engagement clair du top management. Elle crée alors de la valeur dès lors qu’elle répond à des besoins opérationnels précis, qu’il s’agisse de réduire les coûts, de pallier un déficit d’expertise ou d’accélérer le déploiement de solutions à impact durable.

Pour le dirigeant d’Orange Tunisie, l’Open Innovation joue avant tout un rôle de passerelle entre deux univers complémentaires. D’un côté, les start-up apportent leur agilité, leur créativité et leur maîtrise des technologies émergentes; de l’autre, les grandes entreprises mettent à disposition leurs infrastructures, leur réseau et leur connaissance fine des réalités du marché. Chez Orange Tunisie, la stratégie du groupe intègre pleinement cette logique, que trois priorités structurent : identifier de nouveaux relais de croissance; renforcer l’excellence opérationnelle des réseaux; et enrichir les offres de services que l’entreprise propose aux clients.

Orange Fab : un accélérateur orienté efficacité

Le dispositif Orange Fab matérialise cette vision stratégique, que Stéphane Varret qualifie d’accélérateur plutôt que d’incubateur. L’entreprise oriente clairement l’objectif vers l’efficacité économique. Il ne s’agit pas d’accompagner des projets à un stade très précoce; mais de soutenir des start-up déjà opérationnelles, capables de répondre à des besoins que l’entreprise a identifiés en amont. Cette clarification des attentes dès le départ constitue, selon lui, un facteur clé de réussite des partenariats.

En Tunisie, Orange Fab affiche des résultats concrets : quarante start-up accompagnées et soixante-quatorze contrats signés, non seulement avec Orange Tunisie, mais également avec d’autres filiales du groupe en Afrique, en Europe et en France. Une équipe dédiée assure l’interface entre les équipes opérationnelles et les startup, facilitant la compréhension mutuelle des contraintes et l’alignement des objectifs. Cette organisation permet d’éviter les collaborations opportunistes et de privilégier des partenariats inscrits dans la durée.

Un accompagnement à dimension internationale

L’accompagnement que propose Orange Fab va au-delà de la simple contractualisation. Il comprend l’accès à des expertises internationales, la participation à des événements majeurs comme le Mobile World Congress à Barcelone ou Vivatech à Paris, ainsi que des opportunités de mise en relation commerciale avec des clients professionnels. Pour Stéphane Varret, cette exposition à l’international constitue un levier déterminant pour permettre aux start-up de franchir un cap et de changer d’échelle.

Le directeur général d’Orange Tunisie reconnaît néanmoins l’existence de freins persistants. Les écarts culturels entre la rapidité de décision des start-up et les processus plus structurés des grandes organisations demeurent un défi. Le cadrage initial, l’onboarding et le sourcing demandent du temps et de la rigueur. Mais l’entreprise assume ces étapes comme des prérequis indispensables. L’enjeu ne se limite pas à la validation d’une preuve de concept. Mais il consiste à penser dès l’origine l’industrialisation et la pérennité des solutions que les start-up développent.

Pour maintenir cette dynamique, l’implication personnelle du dirigeant apparaît déterminante. Stéphane Varret souligne la nécessité d’un engagement quotidien afin de préserver une culture d’innovation, d’accélérer les processus lorsque cela est possible et de rappeler en permanence l’importance stratégique de ces collaborations. L’Open Innovation s’impose ainsi non comme un projet ponctuel; mais comme une responsabilité durable de l’entreprise, au service de sa performance et du développement de l’écosystème dans lequel elle évolue.

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Le Prix « Bank of the Year » une autre distinction pour la BT en 2025

Pour la deuxième année consécutive, la Banque de Tunisie a été honorée par le magazine « The Banker », publication éminente du Financial Times, en décrochant le titre prestigieux de « Bank of the Year – Tunisia ». Cette distinction renouvelée, ne relève plus de la simple performance annuelle, mais consacre la trajectoire robuste et la cohérence stratégique d’une institution ancrée dans son temps. Dans un paysage financier mondial marqué par la turbulence, cette reconnaissance souligne la résilience d’un modèle qui allie pertinence et avant-gardisme.

Outre la solidité de ses fondamentaux, la pertinence de son modèle et sa résilience face à un contexte aussi compliqué qu’incertain, le jury du prix « Bank of the Year – Tunisia » a apprécié à juste titre la poursuite méthodique d’une transformation numérique devenue moteur autonome de croissance de la BT.

Le « LABTINNOV », laboratoire interne dédié à la recherche et au développement, incarne cette volonté de faire de l’innovation une culture d’entreprise. Outre la digitalisation des processus, il s’agit de concevoir également des solutions capables de répondre aux défis concrets et aux besoins spécifiques des entreprises et des particuliers.

Cette année 2025 a également confirmé le rôle de pilier structurant de la Banque de Tunisie pour l’économie nationale ainsi que son rôle central dans le financement du commerce extérieur. Cette influence s’appuie sur un pilotage optimisé, certifié par les normes internationales MSI 20000 et AML 30000, gages de transparence, de
sécurité et de gestion proactive des risques financiers.

Le modèle opérationnel a été repensé pour plus d’agilité et de proximité. Le réseau de la banque a été réorganisé pour optimiser la relation client et étendre son influence territoriale. Cette refonte structurelle s’accompagne d’une offre segmentée et ciblée, capable de répondre précisément à des profils variés tout en maintenant une ambition inclusive d’accessibilité aux services financiers.

Ce deuxième prix consécutif « Bank of the Year – Tunisia », intervenant alors que la Banque de Tunisie célèbre 141 ans d’histoire, est bien plus qu’un honneur. C’est la marque d’une institution centenaire qui se réinvente sans faillir à ses principes. Il récompense le travail collectif des équipes dont l’engagement quotidien façonne un savoir-faire à la
fois ancré dans les territoires et ouvert sur le monde. Entre excellence opérationnelle, innovation technologique et contribution au développement économique, la Banque de Tunisie démontre, par ses résultats, qu’une approche responsable et durable est la clé pour créer de la valeur pérenne pour ses clients, ses parties prenantes et
l’ensemble de l’écosystème tunisien. C’est ainsi qu’elle trace avec détermination la voie d’une résilience active, prouvant que la modernité tournée vers le futur peut s’enraciner dans la solidité d’un héritage assumé.

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Ooredoo Tunisie décroche le 1er Prix aux HR Awards Tunisie 2025

Ooredoo Tunisie a remporté le Premier prix lors de la 12ᵉ édition des HR Awards Tunisie 2025, une distinction majeure qui vient saluer son engagement stratégique en faveur de la transformation digitale des ressources humaines et de l’intégration responsable de l’intelligence artificielle au service du capital humain.

Organisée par l’Association des Responsables de Formation et de Gestion Humaine dans les Entreprises (ARFORGHE), en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer (KAS), cette édition s’est tenue le vendredi 12 décembre en présence de dirigeants d’entreprises, d’experts RH, d’institutionnels et d’acteurs économiques de premier plan. Placée sous le thème « La digitalisation et l’IA au service du capital humain », cette 12ᵉ édition a mis en lumière les profondes mutations que connaît aujourd’hui la fonction RH, à la croisée de l’innovation technologique et des enjeux humains.

À travers ce Premier Prix, le jury des HR Awards a distingué Ooredoo Tunisie pour sa vision avant-gardiste des ressources humaines, fondée sur l’utilisation intelligente des outils digitaux et de l’IA afin d’optimiser les processus RH, renforcer l’équité, améliorer l’expérience collaborateur et recentrer les équipes sur des missions à forte valeur humaine.

Cette reconnaissance s’inscrit pleinement dans la stratégie globale de l’entreprise, qui considère le capital humain comme un levier central de performance durable et de création de valeur.

« Chez Ooredoo Tunisie, nous sommes convaincus que la technologie n’a de sens que lorsqu’elle sert l’humain. La digitalisation et l’intelligence artificielle sont pour nous des outils puissants pour accompagner nos collaborateurs, développer leurs compétences, renforcer la transparence et bâtir une organisation plus agile, plus équitable et tournée vers l’avenir », a déclaré Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie.

Cette distinction vient renforcer le positionnement de Ooredoo Tunisie en tant qu’employeur de référence, engagé à construire un environnement de travail moderne, inclusif et aligné avec les enjeux de transformation digitale et de développement durable de la Tunisie.

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Arnaud Guigné : « La Tunisie est le premier pays d’Afrique investisseur en France en nombre de projets »

Lors de l’événement LEBRIDGE25 organisé par la Chambre tuniso-française de l’industrie et du commerce (CCITF) le lundi 15 décembre à Tunis, Arnaud Guigné, Conseiller économique régional à l’Ambassade de France, a exposé la stratégie française en matière d’innovation. Il a aussi souligné le rôle central de la Tunisie dans son déploiement en Méditerranée, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Arnaud Guigné indique que la France a érigé l’innovation en levier de croissance et de souveraineté économique. Cette ambition se concrétise par un ensemble de dispositifs publics déployés sur plusieurs décennies. Le crédit d’impôt recherche (CIR), représentant environ 8 milliards d’euros de dépenses fiscales annuelles, en est une pièce maîtresse. Il est complété par des statuts avantageux pour les jeunes entreprises innovantes (JEI) et les jeunes entreprises de croissance.

L’écosystème français s’appuie également sur 53 pôles de compétitivité, rassemblant plus de 15 000 entreprises, centres de recherche et organismes de formation. Créée en 2012, la Banque publique d’investissement (Bpifrance) facilite l’accès au financement pour les startups. Enfin, le plan France 2030, doté de 54 milliards d’euros, subventionne les projets privés dans les technologies de rupture comme l’intelligence artificielle, l’énergie verte ou la santé.

Cette politique a permis à la France de se maintenir parmi les quinze pays les plus innovants au monde. Occupant ainsi la 13e place du classement 2025 de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). L’innovation renforce tout autant l’attractivité économique du pays. Selon le baromètre EY, la France est le premier destinataire européen des investissements étrangers directs depuis 2019, devant le Royaume-Uni et l’Allemagne. En 2024, 1 700 projets d’investissement internationaux y ont été enregistrés, ayant généré ou préservé 40 000 emplois.

La Tunisie, un partenaire naturel et actif

Dans ce contexte, le rapprochement avec l’écosystème tunisien d’innovation apparaît comme une évidence stratégique. La Tunisie est le premier pays d’Afrique investisseur en France en nombre de projets, plusieurs opérations concernant des startups. La communauté French Tech Tunis incarne cette dynamique.

Arnaud Guigné affirme que les atouts tunisiens reposent sur une jeunesse hautement qualifiée, des ingénieurs talentueux et un tissu entrepreneurial innovant. Plus de 600 filiales de groupes français présentes en Tunisie, comme Orange avec son accélérateur Orange Fab ou Actia avec son incubateur Actin Cube, participent activement à ce rapprochement.

Un réseau institutionnel mobilisé

Plusieurs opérateurs publics français soutiennent cette coopération. Business France, l’Agence française de développement (via sa filiale Proparco et son initiative Digital Africa) et Expertise France sont engagés sur le terrain. Cette dernière gère des projets tels qu’Innovi, récemment clôturé, et Greenovi, en cours, financé par l’Union européenne. L’Institut français de Tunis organise également des événements dédiés à l’innovation.

La CCITF, avec ses 2 500 entreprises membres, joue un rôle pivot. La création en son sein d’une commission « Startup Innovation », officialisée lors de LEBRIDGE25, vise à mieux intégrer les enjeux technologiques dans l’économie franco-tunisienne.

Le domaine de l’intelligence artificielle ouvre des perspectives particulièrement prometteuses pour la coopération bilatérale. Le récent Forum méditerranéen de l’IA, tenu à Tunis les 20 et 21 novembre 2025, a mis en lumière l’existence d’enjeux régionaux communs. L’axe France-Tunisie pourrait ainsi se positionner comme un pilier structurant du développement de l’IA dans le bassin méditerranéen, nécessitant une préparation et des travaux conjoints.

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Le secteur de l’IA en Chine devrait dépasser les 170 milliards de dollars cette année

L’industrie chinoise de l’intelligence artificielle (IA) devrait dépasser 1 200 milliards de yuans (environ 170 milliards de dollars) d’ici la fin de l’année. C’est ce que révèlent les données publiées ce 15 décembre par l’Académie chinoise des technologies de l’information et des communications. Laquelle dépend du ministère de l’Industrie et du Commerce.

Les technologies d’IA deviennent aujourd’hui une véritable force productive. Les experts constatent une amélioration qualitative significative des grands modèles de langage. En effet, leurs capacités de traitement de texte ont augmenté de 30 % au cours de l’année écoulée. De même que leurs aptitudes à la compréhension multimédia de 50 %.

Le secteur de « l’intelligence incarnée » (l’intégration de l’IA et de la robotique) est devenu le plus dynamique. Et ce, avec un financement dépassant les 40 milliards de yuans (5,67 milliards de dollars américains) et un nombre d’entreprises spécialisées atteignant 350.

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Les entreprises américaines flairent le filon de la reconstruction de Gaza

Des membres de l’administration Trump et des hommes d’affaires républicains bien connectés rivalisent pour dominer l' »aide humanitaire » et la « reconstruction dans la bande de Gaza ». C’est ce qu’affirme un rapport du journal The Guardian publié dimanche 14 décembre.

Avec les trois quarts des bâtiments de Gaza endommagés ou détruits par les attaques israéliennes au cours des deux dernières années, la reconstruction – dont le coût est estimé par les Nations unies à 70 milliards de dollars – pourrait générer d’énormes profits pour les entreprises spécialisées dans la démolition, le transport, la logistique et la construction, selon des documents consultés par The Guardian.

Toutefois, il est toujours impossible de conclure des contrats à long terme pour la reconstruction ou l’aide humanitaire. En effet, un Conseil de paix, présidé par Donald Trump, a été approuvé par les Nations unies pour gérer le territoire; mais il n’est pas encore opérationnel. De plus, le mandat du nouveau Centre de coordination politico-militaire est limité.

Parallèlement à ces efforts officiels, la Maison Blanche a créé sa propre cellule de crise sur Gaza, dirigée par Jared Kushner, Steve Witkoff et Aryeh Lightstone.

Le journal a appris que deux anciens responsables du groupe Doge – qui avaient supervisé les efforts d’Elon Musk pour réduire drastiquement les dépenses publiques et licencier des fonctionnaires fédéraux – dirigent les discussions du groupe sur… la reconstruction de Gaza après la guerre. Ils ont publié des présentations détaillant les plans des opérations logistiques, notamment les prix, les projections financières et l’emplacement d’entrepôts potentiels.

« Tout le monde essaie d’en obtenir une part »

Des entreprises américaines se positionnent pour se partager les bénéfices. La même source révèle que Gothams LLC, une société proche de Trump, figure parmi les candidats. Elle a décroché un contrat de 33 millions de dollars pour gérer le tristement célèbre centre de détention du sud de la Floride, surnommé « Alligator Alcatraz », où les migrants sont logés sous des tentes et dans des caravanes.

De son côté, Eddie Vasquez, porte-parole du groupe de travail de la Maison Blanche sur Gaza, a déclaré, dans un courriel, que cet article « témoigne d’une méconnaissance totale du fonctionnement du groupe de travail sur Gaza et de la situation actuelle. Nous n’en sommes qu’aux prémices de la planification, et de nombreuses idées et propositions sont actuellement à l’étude; sans qu’aucune décision définitive n’ait été prise ».

Par ailleurs, des sources indiquent que des entrepreneurs se sont rendus dans la région pour rencontrer d’éminents responsables américains et des partenaires commerciaux potentiels avant les fêtes de fin d’année.

« Le rôle de l’ONU est flou »

En novembre, l’ONU a approuvé le plan de Trump pour Gaza. Alors que Trump et Kushner ont tous deux envisagé la construction de complexes touristiques de luxe, la plupart des membres de la communauté internationale souhaitent voir Gaza reconstruite pour devenir un lieu de vie pour ses 2,1 millions d’habitants palestiniens. Parallèlement, Israël continue de contrôler la moitié de la bande de Gaza et a annoncé qu’il interdirait toute construction dans la partie contrôlée par le Hamas jusqu’au désarmement de ce groupe.

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Anne Guéguen : dialogue franco-tunisien « mutuellement bénéfique »

A l’occasion des 10 ans d’Expertise France, Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, a souligné dans son allocution les avancées en innovation, santé et transition écologique. Elle a plaidé pour un dialogue franco-tunisien « mutuellement bénéfique », en synergie avec l’UE. Lequel s’ouvrirait aux perspectives ambitieuses de l’IA, de la formation et de la sécurité pour 2026-2030.

Elle précise à cet effet : « C’est une joie de célébrer ensemble les 10 ans d’Expertise France, incarnation d’un engagement, d’une innovation et de résultats concrets. »

Le bilan d’Expertise France en Tunisie

Née en 2015 d’une « volonté politique claire » pour structurer les expertises françaises au service du développement durable, Expertise France est devenue en dix ans la deuxième agence mondiale de coopération technique, avec 2 400 collaborateurs dans 150 pays.

En Tunisie, son équipe de 140 personnes majoritairement tunisiennes, pilote un portefeuille ambitieux touchant l’emploi, l’innovation, la santé, l’éducation, le développement économique, les mobilités humaines, la protection civile, la transition écologique et la culture.

Parmi ses fleurons, on retrouve :

  • Inov’On, financé par l’UE et piloté avec les ministères de l’Économie et des Technologies : 1 150 start-up accompagnées; 150 missions techniques; 1 500 jeunes formés à l’entrepreneuriat en cinq ans.
  • KFW pour l’internationalisation africaine des entreprises tunisiennes.
  • Inov’ille pour la transition verte.
  • Et RFF pour la résilience des TPE/PME en santé et protection sociale.

L’agence excelle aussi en :

  • Santé : modernisation hospitalière, nouveaux établissements à Sidi Bouzid et Gafsa;
  • Protection civile : résilience aux risques méditerranéens;
  • Gouvernance : savoir-éco pour des institutions économiques solides;
  • Education : lutte contre la déscolarisation;
  • Et culture : MOUAD pour le patrimoine, dont le musée de Carthage.

« Ces projets sont un travail conjoint avec les partenaires tunisiens et bailleurs comme l’UE ou l’AFD, au service des politiques publiques et de la société civile », a insisté Anne Guéguen, plaçant « l’humain et le progrès social au cœur ».

Un écosystème tuniso-français solide

Ce partenariat s’inscrit dans un « dialogue engagé » respectant la souveraineté tunisienne, « mutuellement bénéfique ». Il mobilise un réseau dense : Institut français (Tunis, Sfax); groupe AFD (Expertise France, Digital Africa); Office français de l’immigration, IRMC et bien d’autres.

L’AFD totalise 4 milliards d’euros depuis 1992 en santé, eau, rénovation urbaine, agriculture résiliente et mobilité durable. Avec notamment les centrales solaires à Kalâat el-Andalous, Sousse, Béja, pour six millions de bénéficiaires. Mais aussi larénovation de quartiers populaires (235 millions d’euros, 300 000 habitants) et l’adaptation climatique rurale (50 millions d’euros).

Trois priorités pour l’avenir : IA, compétences et sécurité

Toujours lors de son allocution Anne Guéguen a détaillé trois axes :

  1. La transitions énergétique, climatique et numérique. Elle consiste dans le déploiement de méga-centrales solaires sud-tunisiennes couplées à des data centers pour une IA souveraine, optimisant les politiques publiques et l’économie.
  2. L’éducation et employabilité. Elles sont renforcées par une convention CDC, pour former les ingénieurs et les techniciens aux « guerres économiques » et aux besoins méditerranéens.
  3. La sécurité qui passe par une coopération accrue contre le narcotrafic, un « danger pour notre jeunesse », via des réseaux transfrontaliers neutralisés.

Vers un plan 2026-2030 « résolu et conjoint »

« Ce partenariat d’excellence repose sur une coopération équilibrée et responsable », a conclu l’ambassadrice. Elle voit dans le futur plan national tunisien (2026-2030) l’occasion de « poursuivre résolument ».

Elle conclut : « La France restera un acteur fidèle du multilatéralisme pour un monde plus juste, durable et en paix. »

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Métaux précieux : le cours de l’or augmente, celui de l’argent se stabilise 

Le cours de l’or a progressé ce lundi 15 décembre, soutenu par la baisse des rendements des bons du Trésor américain. Tandis que celui de l’argent s’est stabilisé après avoir atteint un niveau record durant la semaine du 8 décembre.

L’or a progressé de 0,3 % sur le marché au comptant pour atteindre 4 313,08 dollars l’once ce matin. Il avait atteint vendredi son plus haut niveau depuis le 21 octobre. Et depuis le début de l’année, il a progressé de plus de 64 %. Battant de la sorte plusieurs records et devenant donc l’un des actifs les plus performants en 2025, relève Reuters.

Ainsi, les contrats à terme sur l’or américain ont progressé de 0,39 %; et ce, pour atteindre 4 344,80 dollars l’once lundi.

Concernant les rendements des obligations du Trésor américain à 10 ans, ils ont légèrement baissé. Ce qui accroît l’attrait de détenir de l’or, qui ne génère pas de rendement.

La Réserve fédérale a abaissé ses taux d’intérêt de 25 points de base pour la troisième fois cette année mercredi. Mais elle a exprimé sa prudence quant à d’autres baisses. Et ce, compte tenu de l’inflation persistante et des perspectives incertaines du marché du travail.

Deux responsables de la Réserve fédérale, opposés à une baisse des taux d’intérêt, ont déclaré que l’inflation était encore trop élevée pour justifier une réduction des coûts d’emprunt. Tout en invoquant un manque de données officielles récentes sur le rythme de la hausse des prix.

De leur côté, les investisseurs anticipent actuellement deux baisses de taux d’intérêt l’année prochaine. Et le rapport américain sur l’emploi non agricole de la semaine prochaine pourrait fournir d’autres indications sur la future orientation de la politique monétaire de la Fed.

De plus, les actifs non rémunérateurs comme l’or ont généralement tendance à se redresser lorsque les taux d’intérêt sont bas.

Quant aux autres métaux précieux, l’argent s’est établi à 62,02 dollars l’once sur le marché au comptant; après avoir atteint un record de 64,64 dollars vendredi, avant de clôturer en forte baisse.

En outre, les prix de l’argent ont augmenté d’environ 6 % la semaine dernière, portant leurs gains totaux depuis le début de l’année à 115 %. Et ce, sous l’effet de la baisse des stocks, d’une forte demande industrielle et de leur inclusion sur la liste des métaux biométallurgiques critiques aux États-Unis.

Enfin, le platine a reculé de 0,2 % à 1 741,82 dollars sur le marché au comptant. Tandis que le palladium a progressé de 0,4 % à 1 493,40 dollars l’once.

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Chili : José Antonio Kast remporte la présidentielle

Les électeurs chiliens ont élu, dimanche 14 décembre, José Antonio Kast, candidat de l’extrême droite, à la présidence du pays. Faisant ainsi de lui le chef d’État le plus à droite d’Amérique latine depuis la fin de la dictature d’Augusto Pinochet en 1990.

L’ultraconservateur, âgé de 59 ans, a obtenu environ 58,2 % des voix contre environ 41,8 % pour Jeannette Jara. Cette dernière, une communiste modérée, est la candidate d’une large alliance de partis de gauche et de centre. C’est ce qu’annoncent les résultats officiels, après le dépouillement de la quasi-totalité des bulletins.

« Nous rétablirons le respect de la loi » dans tout le pays, a promis le vainqueur du second tour de l’élection présidentielle. Et ce, à des milliers de ses partisans rassemblés devant le siège du parti républicain, dans l’est de Santiago.

« Beaucoup de gens se sont laissés emporter par la campagne de peur et l’ignorance ». Ainsi a déclaré Gabriela Acevedo, 21 ans, élève en éducation spécialisée et électrice de Mme Jara.

Dès l’annonce du résultat, un groupe de personnes a commencé à scander en rythme « Pinochet ». Tout en brandissant des portraits de l’ancien dictateur dans le pays où la dictature militaire (1973-1990) a fait quelque 3 200 morts et disparus.

A cet égard, notons que près de 16 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes. Les sondages prévoyaient une victoire écrasante pour José Antonio Kast. Au premier tour, mi-novembre, les deux finalistes avaient obtenu environ un quart des voix, le candidat de l’alliance centre-gauche étant légèrement en tête.

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, n’a pas tardé à féliciter le président élu. Il a souligné « des priorités communes. » Avec, notamment, « le renforcement de la sécurité publique, la fin de l’immigration illégale et la revitalisation de nos relations commerciales ».

De son côté, le président argentin (d’extrême gauche) Javier Milei, grand allié de Donald Trump, a exprimé par l’intermédiaire de X son « immense joie », après le triomphe retentissant de José Antonio Kast.

Conservatisme

L’ancien député, qui se déclare catholique fervent et fréquente régulièrement l’église, et qui est père de neuf enfants, a fondé sa campagne sur des promesses de lutte contre la criminalité et d’expulsion des quelque 340 000 immigrants en situation irrégulière présents au Chili.

Pour sa part, Mme Jara, 51 ans, ancienne ministre du Travail sous le président sortant Gabriel Boric, issue du Parti communiste, avait promis, pendant sa campagne, des augmentations du salaire minimum et une défense des retraités.

Par ailleurs, relevons que la criminalité et l’immigration irrégulière figurent parmi les principales préoccupations des citoyens chiliens; avant même les difficultés économiques dues à une croissance atone.

Les experts évoquent cependant une perception qui a peu à voir avec la réalité. Car si le pays connaît une augmentation des enlèvements et des extorsions. Il reste néanmoins l’un des plus sûrs d’Amérique latine.

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Lebridge25 : la CCTFI dévoile sa commission start-up et innovation

La Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF) vient de créer une nouvelle commission dédiée aux start-up et à l’innovation. L’annonce a été faite ce lundi 15 décembre lors de la première édition de l’événement Lebridge25, qui s’est déroulé à Tunis. Cette initiative s’inscrit dans la volonté de l’institution de se positionner comme un véritable accélérateur pour les entreprises innovantes opérant entre la Tunisie et la France.

Le président de la CCiTF, Khelil Chaïbi, a détaillé lors de son discours inaugural un programme d’accompagnement structuré autour de quatre piliers stratégiques. Ces axes visent à faciliter l’accès au marché pour les jeunes entreprises, à créer des ponts vers les sources de financement disponibles, à accompagner leur développement à l’international avec un focus particulier sur le marché français, et enfin à renforcer leur visibilité sur la scène internationale.

La présidence de cette nouvelle commission a été confiée à Ghazi Saddem, expert reconnu en management et innovation. Sa mission consistera à apporter des solutions concrètes aux défis majeurs auxquels font face les start-up tuniso-françaises. Le dispositif prévoit notamment la création de passerelles vers les grandes entreprises et PME pour favoriser l’accès au marché, l’établissement de connexions avec des investisseurs tunisiens, français et internationaux, la mise en place de programmes d’accompagnement spécifiques pour l’internationalisation vers la France, ainsi que des initiatives de préparation et de mise en visibilité pour affronter les exigences des marchés mondiaux.

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Banque Franco-tunisienne ( BFT) : avis de vente de biens immeubles

BANQUE FRANCO TUNISIENNE
Banque en Liquidation
RNE 0000122K
Rue Aboubaker Achahid Mont Plaisir le Belvédère1002- Tunis
Avis de Vente de Biens Immeubles appartenant à la B.F.T.

 

En vertu de l’ordonnance du juge contrôleur près Tribunal de Première Instance de Tunis du 17 NOVEMBRE 2025, telle que publiée au JORT n°162 du 28 novembre 2025, M. SALAH FEKI, LIQUIDATEUR de la BFT, informe le public de la mise en vente des biens immeubles appartenant à la BFT, ci-après :

1/ Titre foncier n°117155 Tunis, sis à Tunis à l’angle de la rue Hédi Nouira et la Rue Ibnou Chamaa Tunis.

2/ Titre foncier 50585 Tunis, sis à Tunis, à l’angle de la rue Ali Dargouth et Saad Zaghloul.
3/ Titre foncier 103555 Tunis, sis à la Rue Mohamed V.
4/ Titre foncier 586721 Nabeul, sis à la Rue de Sicile Soliman Plage.
5/ Titre foncier 12196 Sfax, (16425èmes/32850parts) sis à Imadat Sidi Daher, Bir Ali Ben Khelifa, Sfax.
6/ Un appartement sis au 3ème étage de l’immeuble N°6 résidence Mourouj – Route de Menzel Chaker Sfax.

Il est à rappeler que toutes les entités et Personnes intéressées peuvent retirer le cahier des charges auprès du Siège Social de la BFT, sis à Cité Ennacim, Rue Aboubaker Achahid, Mont Plaisir  le Belvédère -1002-  Tunis, contre le paiement de la somme non récupérable de 500 dinars à verser au compte de la BFT (en liquidation) tenu à la STB Agence Avenue Kheireddine Pacha Tunis sous le Numéro 10 006 035 1881375 788 93 . Les offres sont adressées conformément au cahier des charges par voie postale dans des enveloppes cachetées au nom de Mr le LIQUIDATEUR de la BFT à l’adresse de la BFT ci haut citée au plus tard le 15/01/2026 Les visites se feront tous les jours ouvrables avec une prise de Rendez-vous au préalable avec Mr le Liquidateur Tel : (98 440 598).

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Virage monétaire mondial et recomposition financière

La conjoncture internationale de fin 2025 demeure marquée par un tournant monétaire progressif. Après deux années de resserrement brutal, les grandes banques centrales, au premier rang desquelles la Réserve fédérale américaine, ont engagé une phase de normalisation prudente. La baisse graduelle des taux directeurs a entraîné un reflux du dollar, une détente des conditions financières mondiales et un rééquilibrage partiel des flux de capitaux vers les économies émergentes.

Cette inflexion monétaire mondiale constitue un facteur exogène favorable pour les pays importateurs nets d’énergie et fortement dépendants des financements extérieurs, comme la Tunisie. Toutefois, ses effets positifs restent conditionnés à la solidité des fondamentaux internes et à la crédibilité de la politique économique domestique.

En Tunisie : liquidité bancaire, une tension persistante mais maîtrisée

Sur le plan interne, les indicateurs monétaires du 12 décembre confirment la persistance d’une tension structurelle sur la liquidité bancaire, malgré un encadrement étroit par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Le volume global du refinancement atteint 11,8 milliards de dinars, en hausse par rapport à la veille mais en retrait par rapport à fin 2024. Cette évolution traduit une dépendance toujours élevée du système bancaire aux ressources de la BCT, même si l’intensité de cette dépendance tend à se stabiliser.

La structure du refinancement révèle une préférence marquée pour les opérations à moyen terme, notamment les refinancements à six mois (ORPLT); tandis que les interventions d’open market continuent de se contracter. Cette recomposition suggère une volonté de sécuriser la visibilité de la liquidité bancaire dans un environnement encore incertain.

Le volume global du refinancement atteint 11,8 milliards de dinars, en hausse par rapport à la veille mais en retrait par rapport à fin 2024. Cette évolution traduit une dépendance toujours élevée du système bancaire aux ressources de la BCT, même si l’intensité de cette dépendance tend à se stabiliser.

Par ailleurs, la montée des facilités permanentes de prêt à 24 heures confirme des tensions ponctuelles sur la trésorerie de certaines banques. Alors que le recours à la facilité de dépôt demeure négatif, signe d’un excès de liquidité très limité.

Politique monétaire : une détente confirmée, mais sous surveillance

La stabilité du taux directeur à 7,50 %, conjuguée à l’alignement du taux du marché monétaire (TM) sur ce niveau, confirme l’entrée de la politique monétaire tunisienne dans une phase de détente graduelle. La baisse de 50 points de base par rapport à 2024 reflète une amélioration relative du risque inflationniste, sans pour autant signaler un basculement vers une politique franchement accommodante.

La BCT reste manifestement engagée dans une stratégie d’équilibre délicat : soutenir l’activité économique et la capacité de financement de l’État; tout en évitant toute résurgence inflationniste ou pression excessive sur les réserves en devises.

Finances publiques : un Trésor sous contrainte permanente

Le solde du compte courant du Trésor, à 2,2 milliards de dinars, recule légèrement par rapport à la veille mais reste nettement supérieur à son niveau de 2024. Cette situation illustre une gestion de trésorerie sous tension, fortement dépendante du recours au marché domestique.

La structure de la dette publique confirme cette dépendance : l’encours des Bons du Trésor Assimilables progresse fortement sur un an; tandis que les bons à court terme se contractent. Ce basculement vers le moyen et long terme permet de lisser le profil d’amortissement de la dette. Mais, il accroît le stock global et renforce l’effet d’éviction sur le crédit à l’économie.

La structure de la dette publique confirme cette dépendance : l’encours des Bons du Trésor Assimilables progresse fortement sur un an; tandis que les bons à court terme se contractent.

Réserves en devises : une érosion lente mais préoccupante

Les avoirs nets en devises de la BCT s’établissent à 24,8 milliards de dinars, correspondant à 105 jours d’importation. Bien que ce niveau reste au-dessus du seuil critique; la tendance demeure baissière par rapport à 2024.

Cette érosion s’explique par un service de la dette extérieure toujours élevé, malgré une amélioration des recettes courantes. Elle rappelle la fragilité de l’équilibre externe tunisien et la nécessité de maintenir un flux régulier de devises, qu’il s’agisse d’exportations, de tourisme, de transferts ou de financements extérieurs concessionnels.

Secteurs générateurs de devises : des signaux encourageants

Les indicateurs réels offrent néanmoins des motifs d’optimisme prudent. Les recettes touristiques cumulées atteignent 7,5 milliards de dinars à fin novembre, en nette progression annuelle. De même, les revenus du travail des Tunisiens à l’étranger poursuivent leur hausse, dépassant 7,9 milliards de dinars.

Ces deux postes jouent un rôle d’amortisseur macroéconomique essentiel, contribuant à contenir le déficit courant et à soutenir les réserves de change, dans un contexte de financement extérieur contraint.

Taux de change : un dinar plus résilient face au dollar

L’évolution des cours interbancaires du dinar confirme une appréciation sensible face au dollar américain, dans le sillage du repli du billet vert sur les marchés internationaux. Cette dynamique contribue à modérer l’inflation importée, notamment sur les matières premières énergétiques et alimentaires.

En revanche, le dinar s’inscrit dans une légère dépréciation face à l’euro, reflet des relations commerciales asymétriques avec la zone euro et de la structure des échanges extérieurs tunisiens. Cette évolution demeure toutefois maîtrisée et cohérente avec les fondamentaux actuels.

Perspectives à court et moyen terme : stabilité fragile et arbitrages délicats

À court terme, la trajectoire macroéconomique tunisienne devrait rester marquée par une stabilité fragile, soutenue par la détente monétaire, la résilience des recettes en devises et une gestion active de la liquidité par la BCT.

À moyen terme, les marges de manœuvre demeurent étroites. La soutenabilité des finances publiques, la consolidation des réserves en devises et la relance de l’investissement productif constituent des priorités absolues. Sans accélération des réformes structurelles et sans clarification du cadre de financement externe, les ajustements monétaires resteront insuffisants pour enclencher une dynamique de croissance durable.

Dans ce contexte, la politique économique tunisienne continue d’évoluer sur une ligne de crête, où chaque décision monétaire ou budgétaire doit arbitrer entre stabilité immédiate et viabilité à long terme.

 

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Références :

(1) Sources principales consultées pour le contexte international : World Bank MENAAP (12 déc. 2025), données prix Brent / marché pétrolier (12 déc. 2025), minutes Fed / prises de position récentes, analyses Reuters sur la réaction des marchés aux tensions régionales. (Banque Mondiale)

(2) (*) https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/indicateurs.jsp

(**) https://www.ins.tn/

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Dans son rapport 2025, la LTDH appelle à l’abrogation du décret-loi 54

Dans son rapport sur l’état des droits et des libertés en Tunisie au cours de 2025, la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) a appelé à la libération des hommes politiques et les défenseurs des droits humains détenus pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression, d’organisation, de candidature et d’action civile solidaire.

La ligue insiste tout autant sur la garantie des conditions d’un procès équitable et recommande la suppression de toutes les législations qu’elle juge contraires aux normes des droits de l’Homme, citant notamment le décret-loi n°54 relatif à la lutte contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication.

Elle a appelé, dans ce contexte, au respect du droit à l’action politique et partisane, la liberté de réunion et de protestation de manière pacifique.

La LTDH a également mis l’accent sur la protection des données personnelles et du secret des correspondances. Elle a exprimé son refus du contrôle préalable des activités des associations de la société civile insistant sur l’application du seul décret-loi n°88 de 2011 relatif à l’organisation des associations en cas d’action judiciaire.

La Ligue met en avant l’importance du respect de la liberté d’opinion, de pensée, d’expression et de publication et de la presse ainsi que sur le droit d’accès à l’information qui est garanti par des médias libres, indépendants et pluralistes.

Dans son rapport, publié sur sa page Facebook, la LTDH, appelle à l’abrogation du décret-loi n°54 et à l’application exclusive et sans conditions, des décrets-lois n°115 et 116 datant de 2011 relatifs à la liberté de la presse, de l’impression et de l’édition.

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Nouvelles sanctions américaines contre six pétroliers transportant du pétrole vénézuélien

Les États-Unis ont annoncé samedi 13 décembre une nouvelle série de sanctions visant six pétroliers supplémentaires vénézuéliens.

L’Office de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du département du Trésor américain a inscrit sur liste noire six pétroliers VLCC qui, selon Washington, sont impliqués dans le chargement et le transport de pétrole brut vénézuélien en utilisant des pratiques de navigation trompeuses et dangereuses.

Selon les autorités américaines, au moins un des navires était déjà chargé de pétrole vénézuélien et se dirigeait vers l’Asie pour y être déchargé, contournant ainsi le régime de sanctions.

Les pétroliers visés sont le White Crane, le Kiara M, le H. Constance, le Lattafa, le Tamia et le Monique, tous de grande capacité, construits entre 2002 et 2007, battant pavillon du Panama, de Hong Kong et des îles Cook et appartenant à des propriétaires allant de la Chine et du Royaume-Uni aux îles Marshall.

L’OFAC affirme que la plupart des navires ont tenté de dissimuler leur activité, soit en falsifiant, soit en désactivant leurs systèmes d’identification automatique (AIS), une pratique souvent associée à ce qu’on appelle le «trafic maritime parallèle».

Ce nouveau train de sanctions intervient quelques jours après la saisie du VLCC Skipper au large des côtes vénézuéliennes. Le navire a été placé sous le contrôle de l’armée américaine et, selon les informations disponibles, a entamé sa route vers le nord, confirmant ainsi la volonté des États-Unis de combiner les moyens économiques et opérationnels pour faire respecter les restrictions.

Conformément au régime de sanctions, les citoyens et les entreprises américains n’ont pas le droit d’effectuer de transactions avec les navires concernés et leurs propriétaires ou sociétés de gestion, tandis que leurs avoirs sous juridiction américaine sont gelés.

En pratique, la conséquence la plus grave est l’exclusion des entités visées du système bancaire et financier occidental, ainsi que l’impossibilité d’utiliser le dollar, ce qui rend le financement, l’assurance et l’affrètement de navires extrêmement difficiles.

Pour justifier les sanctions, le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a déclaré que le régime de Nicolas Maduro et ses proches collaborateurs étaient impliqués dans des activités criminelles, affirmant que le Venezuela était une source de trafic de drogue vers les États-Unis.

Le gouvernement vénézuélien a répondu que la saisie du Skipper et les nouvelles sanctions n’étaient pas liées à la lutte contre la criminalité ou l’immigration irrégulière, mais s’inscrivaient dans une stratégie de pression plus large visant les ressources naturelles et le secteur énergétique du pays.

Pour le marché international du transport maritime, ces développements constituent un signal d’alarme clair. Washington démontre ainsi qu’il surveille de près les flux maritimes de pétrole vénézuélien et qu’il est prêt à renforcer ses mesures contre les navires et les entreprises opérant dans les zones grises des sanctions.

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La Chine émettra des obligations spéciales à long terme en 2026

La Chine mettra en œuvre une politique budgétaire plus active en 2026, notamment par l’émission d’obligations spéciales à très long terme afin de stimuler la croissance économique, annonce le ministère des Finances.

Le ministère a annoncé qu’il aurait recours à l’emprunt public pour financer d’importants projets stratégiques nationaux, ainsi que des modernisations d’équipements à grande échelle et des programmes d’échange de biens de consommation.

Le gouvernement chinois s’est également engagé à subventionner les taux d’intérêt des prêts aux ménages et aux entreprises afin de soutenir la croissance de la consommation, selon le compte rendu de la réunion tenue à l’issue de la Conférence centrale sur le travail économique de la semaine dernière.

Les autorités s’efforceront de neutraliser les risques liés à la dette des collectivités locales et interdiront strictement l’ajout illégal de dettes dissimulées.

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