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Maltaise tunisienne : la campagne française démarre le 31 décembre 2025

La campagne d’exportation de l’orange maltaise tunisienne vers la France débutera le 31 décembre 2025, soit avec deux semaines d’avance par rapport aux années précédentes, avec des prévisions d’exportation estimées à près de 15 000 tonnes, annonce le Groupement interprofessionnel des fruits (GIFruits).

Le sous-directeur commercial du GIFruits, Tarek Tira, cité par l’agence TAP, a précisé que cette date a été fixée après concertation avec l’ensemble des professionnels du secteur. Cette anticipation fait suite aux analyses du laboratoire du GIFruits sur l’indice de maturité du fruit, conformément aux normes internationales du Codex Alimentarius.

Huit stations de calibrage et de conditionnement agréées participeront à cette campagne. Pour garantir sa réussite, le GIFruits renforce les contrôles sur l’utilisation des pesticides. Un traitement aérien avec un pesticide biologique contre la mouche méditerranéenne a déjà été effectué. À partir du 15 décembre, des prélèvements systématiques seront réalisés dans les exploitations pour analyser les résidus de pesticides. Des conventions ont également été signées avec trois laboratoires agréés pour intensifier ces analyses.

Un programme de promotion ambitieux a été élaboré sous l’égide du ministère de l’Agriculture. À cet égard, la Tunisie sera présente au Salon international de l’agriculture 2025 à Paris, avec des journées de dégustation et de distribution gratuite dans des grandes surfaces françaises. Deux spots publicitaires en 2D et un nouveau slogan « La maltaise de Tunisie, la reine des oranges, une noblesse à part » seront déployés sur les réseaux sociaux.

Quatre camions aux couleurs de la campagne sillonneront les routes entre la Tunisie et l’Europe pour renforcer la visibilité du produit. L’opération cible notamment les consommateurs âgés de 20 à 40 ans.

La production nationale d’agrumes pour 2025/2026 est estimée à 376 mille tonnes, en légère baisse de 2% par rapport à la saison précédente. L’orange maltaise, avec 88 200 tonnes (–1%), représente 23% de la production, derrière la variété Navel (31%). Le gouvernorat de Nabeul, principal bassin de production (71% du total), enregistre un recul cette année.

Lors de la saison 2024/2025, les exportations totales d’oranges avaient atteint 14 mille tonnes, destinées principalement à la Libye (8 500 t) et à la France (5 500 t). Le marché libyen a absorbé 52,6% du total, suivi du marché français (45,6%). Les exportations vers les pays du Golfe ont représenté quant à elles environ 1,4% du volume total.

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Avis des sociétés – Reprise de l’activité de la TSI à partir du 15 décembre

La TSI – Tuniso-saoudienne d’investissement – annonce la reprise progressive de ses activités à compter du 15 décembre 2025, conformément à la décision rendue par le Tribunal de première instance de Tunis le 5 décembre 2025. Cette réouverture s’effectue dans le cadre de la procédure judiciaire en cours et sous strict contrôle judiciaire, afin de garantir une activité sécurisée et conforme aux exigences légales.

Un redémarrage sous supervision judiciaire renforcée

Depuis la décision du 16 juin 2025 plaçant la TSI sous mandat judiciaire, trois mandataires – Nour El Houda Abassi, Faouzi Ben Salem et Mohamed Haouidhek – assurent la gestion de l’intermédiaire en Bourse, sous la supervision de Madame le juge contrôleur Dorra Bougharka.

La reprise annoncée intervient après une période de suspension visant prioritairement à protéger les intérêts des clients et à sécuriser l’ensemble des opérations.

Un cadre renouvelé pour une reprise maîtrisée

La TSI informe le public que la relance de l’activité s’appuie sur un dispositif resserré, garantissant la transparence et la conformité des opérations. Les mesures suivantes entrent en vigueur dès la réouverture :

  1. Migration des comptes gérés vers des comptes libres.
  2. Notification aux clients de leurs positions débitrices, avec invitation à régularisation.
  3. Réactivation encadrée des ordres d’achat et de vente, soumise à validation d’un négociateur.
  4. Interdiction de retrait sur tous les anciens comptes.
  5. Souscriptions OPCVM limitées aux montants issus de ventes déjà dénouées.
  6. Interdiction des rachats OPCVM et des transferts de titres vers d’autres intermédiaires ou banques.
  7. Dérogations pour les comptes CEA : achats, ventes et souscriptions au FCP AFEK CEA possibles selon des conditions spécifiques.
  8. Plein accès aux services habituels pour les nouveaux comptes : achat/vente de titres, souscription et rachat OPCVM, dépôt et retrait de liquidités.
  9. Reprise des opérations sur dossiers (enregistrements, déclarations, opérations à la criée, etc.) sans modification des procédures.
  10. Réutilisation possible des montants issus de ventes réalisées sur anciens comptes CEA échus ou comptes ordinaires, pour ouvrir de nouveaux comptes CEA, à condition que les fonds ne soient pas retirés.

Communication continue

La TSI s’engage à publier toute information supplémentaire exigée par l’autorité de régulation dans le cadre du suivi de la procédure judiciaire.

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La BIAT lance une plateforme digitale pour dynamiser les sociétés communautaires

Dans le prolongement de son engagement en faveur d’un développement économique inclusif et durable en Tunisie, la BIAT annonce le lancement d’une nouvelle plateforme numérique dédiée à la soumission des demandes de financement pour les sociétés communautaires. 

 

Cette initiative s’inscrit dans la volonté de la BIAT de simplifier et digitaliser les démarches d’accès au financement, offrant ainsi aux entrepreneurs communautaires un outil accessible et convivial.

 

Grâce à cette plateforme, les utilisateurs pourront :

  • soumettre leurs demandes de financement en ligne via une interface intuitive et sécurisée ;
  • bénéficier d’un traitement plus rapide de leurs demandes, grâce à l’automatisation de plusieurs étapes du processus.

 

Pour accompagner les utilisateurs dans cette nouvelle expérience, la BIAT met à disposition une équipe dédiée, chargée d’assurer un accompagnement personnalisé à chaque étape, de la soumission de la demande jusqu’à la décision finale. Cette équipe est également disponible pour répondre à toutes les questions et fournir une assistance technique si nécessaire.

 

Ce projet s’inscrit dans la stratégie de la BIAT visant à soutenir les entrepreneurs communautaires. En facilitant l’accès au financement, la BIAT réaffirme son rôle de partenaire de confiance pour les sociétés communautaires, contribuant ainsi au développement socioéconomique du pays.

 

Avec communiqué

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La CEDEAO supprimera les taxes sur le transport aérien en 2026

À partir du 1ᵉʳ janvier 2026, les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont décidé de supprimer l’ensemble des taxes sur le transport aérien et de réduire de 25 % les redevances passagers et de sécurité.

Cette décision de la CEDEAO a été notifiée officiellement par le président de la Commission, Umar Alieu Turay. Elle vise une baisse rapide des tarifs aériens. Et, à moyen terme, une relance du trafic régional, selon RFI.

Selon la Commission de la CEDEAO, cette réforme s’inscrit au cœur d’une stratégie plus large de dynamisation de l’intégration régionale. La suppression portera notamment sur la taxe sur les billets d’avion, la taxe tourisme et la taxe de solidarité. Désormais, elles ne seront plus applicables dans l’espace communautaire.

Par ailleurs, la mise en œuvre sera suivie par un Mécanisme régional de surveillance économique du transport aérien, chargé de vérifier l’effectivité des mesures; ainsi que le respect des engagements par les compagnies aériennes comme par les États. C’est encore ce que relève la même source.

La Commission précise que chaque pays devait transmettre, avant le 30 novembre dernier, les mesures légales et réglementaires adoptées pour appliquer la réforme. Une fois les taxes supprimées, la CEDEAO attend des transporteurs qu’ils répercutent ces allègements sur les prix des billets. Puisqu’ils n’auront plus à acquitter ces charges.

De son côté, Chris Appiah, directeur du transport au sein de la Commission, souligne que la réduction des coûts devra encourager un essor du trafic passagers. De même qu’elle permettra de renforcer les compagnies aériennes régionales.

Au final, Umar Alieu Turay appelle les gouvernements à ne pas compenser la perte de recettes par de nouvelles taxes. Et ce, afin de préserver l’impact attendu de cette réforme jugée cruciale pour la mobilité, le commerce et l’intégration ouest-africaine.

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Investissement agricole privé : 4 586 opérations pour une valeur de 323 MDT à fin septembre 2025

Quelque 4 586 opérations d’investissement agricole, d’une valeur de 323,027 millions de dinars (MDT), ont été approuvées à fin septembre 2025, soit une hausse de 30% (en valeur) par rapport à la même période de 2024, selon les données publiées, vendredi, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

L’ensemble de ces opérations d’investissement approuvées ont bénéficié de subventions d’une valeur de 80,335 MDT, enregistrant ainsi une légère baisse de 1% par rapport à la même période de 2024.

Des crédits fonciers d’une valeur de 4,128 millions de dinars ont été approuvés, à fin septembre 2025, et ce, pour permettre l’intégration de 232 hectares de terres dans le cycle économique.

Selon la répartition des investissements approuvés par l’APIA, le secteur agricole arrive en tête avec des investissements approuvés estimés à 138,37 MDT, suivi de l’aquaculture (75,047 MDT), des activités des services liés à l’agriculture (71,052 MDT), de la pêche (13,041 MDT) et de la filière de la première transformation des produits agricoles et de la pêche (3,12 MDT).

Ces investissements ont permis de créer 1815 emplois à fin septembre 2025, soit une hausse de 8% par rapport à la même période de 2024 (1682 emplois).

Il convient de rappeler que les investissements approuvés au profit des jeunes promoteurs ont atteint une valeur de 34,554 MDT, soit 11,5% du total des investissements approuvés, tandis que les investissements approuvés en faveur des femmes promotrices se sont établis à 13,035 MDT, soit 4,4% du total des investissements.

Pour ce qui est des investissements étrangers, ils ont atteint 3,507 millions de dinars, contre 8,1 millions durant la même période de 2024, soit une baisse de 57%.

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Dominique de Villepin : « La Tunisie a de nombreux atouts pour devenir un lieu de rencontre et d’interconnexion entre Europe, Afrique et mondes émergents »

La mondialisation libérale vacille sur ses fondations, minée par quatre disruptions majeures. Face à cette reconfiguration en pôles d’influence, la Tunisie dispose d’atouts uniques et de compétences humaines, avec un tissu économique diversifié et une position géostratégique méditerranéenne, pour devenir un lieu de rencontre et d’interconnexion entre Europe, l’Afrique et les mondes émergents. Tels sont les mots d’ordre de Dominique de Villepin, l’invité d’honneur des 39èmes Journées de l’Entreprise. Lesquelles se déroulent, du 11 au 13 décembre 2025, à Sousse, sur le thème du « Nouvel ordre économique ».

Lors de son allocution, Dominique de Villepin a mis l’accent sur quatre piliers en péril. Il rappelle à cet effet la suprématie technologique américaine qui est contestée. Tout en soulignant : « La Chine a progressé dans la recherche en IA de 76 % contre 6% pour les États-Unis, en communications optiques avancées de 29 % contre 12 % (USA), et 45 % contre 8 % en aimants et supraconducteurs. Pékin progresse à vive allure dans la métrologie quantique, les capteurs quantiques et le calcul quantique ».

Puis évoquant la guerre commerciale trumpienne, relancée par des traités bilatéraux inégaux, Dominique de Villepin souligne qu’il s’agit d’un « empire économique » américain. Depuis janvier 2025, 8 000 milliards de dollars d’investissements ont été rapatriés aux États-Unis, capturant les ressources minières, les capitaux et les rentes numériques auprès de consommateurs captifs. L’essor des crypto-actifs et stablecoins révolutionne la politique monétaire, érodant la souveraineté des banques centrales et transformant les banques et les paiements. Enfin, les énergies fossiles s’essoufflent : pic pétrolier imminent, réchauffement climatique et cours contraints mettent fin à un siècle de commerce maritime massif et de production de masse ouvrant de nouveaux marchés.

Il estime que « le trumpisme est une logique impériale de reconquête. Ces chocs provoquent une réaction impérialiste avec l’accaparement de ressources minérales et énergétiques via des accords miniers (protection américaine contre accès au sous-sol), des asymétries économiques et le recours à la force. L’objectif étant la suprématie technologique et le contrôle des services numériques mondiaux.

Et de poursuivre : « La bataille de l’IA cible la Chine, mais aussi l’Europe, accusée par l’administration Trump d’excès de souveraineté économique. Ce sont des risques contagieux pour l’économie mondiale. Et ces turbulences menacent  avec une stagnation inflationniste liée à la hausse des droits de douane qui comprime la croissance et la production tout en gonflant les prix. Aux États-Unis, on note une inversion de la baisse des prix à l’été 2025, avec des pressions persistantes (politique monétaire relâchée, chèques aux ménages, nouvelle offensive contre la Chine dès novembre). La spéculation est circulaire, rendant la finance vulnérable, comme Nvidia investissant dans OpenAI via GPU, créant un cercle auto-alimenté. Ainsi, un crack du dollar est envisageable : des déficits abyssaux (7 000 milliards de dettes supplémentaires sous Trump) signalent une fragilité croissante, accélérant une multipolarité en pôles et aires d’influence. »

Dans cette « géographie économique réorganisée », comme l’évoque Dominique de Villepin, « la Tunisie peut jouer un rôle pivot. Et ce, en matière de diplomatie proactive, diversification des partenariats, attraction des investissements en IA et énergies vertes. Ses atouts humains et sectoriels en font un hub naturel d’interconnexion », conclut-il.

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L’Alliance Française de Tunis lance le Programme ALECA sur les échanges intellectuels

L’Alliance Française de Tunis annonce le lancement du Programme ALECA « Avenir-Liens-Echanges-Cultures-Académies ». Un projet, comme son nom l’indique, dédié aux échanges intellectuels, philosophiques et culturels entre l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe.

La première rencontre-débat de ce cycle de réflexion, placée au cœur des enjeux culturels et géopolitiques contemporains s’intitule « Exiger un humanisme relationnel ». Elle est prévue le 15 décembre 2025 à l’auditorium de l’Institut Français de Tunis (IFT).

Cet échange se tiendra en présence de personnalités reconnues dans leurs domaines. Au nombre desquelles on peut citer : François Dosse, épistémologue et historien français spécialisé en histoire intellectuelle; Alain Godonou, historien béninois spécialiste des politiques patrimoniales; et Thiémélé Léon Boa, intellectuel ivoirien et figure majeure des humanités africaines.

Ces intervenants apporteront des regards croisés sur les défis du monde contemporain. Mais aussi sur la construction des savoirs et la nécessité d’un humanisme fondé sur la relation et le dialogue entre les cultures. La rencontre se poursuivra par un spectacle de danse aux couleurs africaines, interprété par de jeunes artistes tunisiens.

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Samir Abdelhafidh : relier les entreprises aux centres de recherche, de formation professionnelle et universitaire, un impératif

Dans un contexte économique en quête de relance, comment  mettre en place ce nouvel ordre économique pour booster l’investissement et les entreprises ? Plongeons au cœur des priorités.  Tel est le thème du coup d’envoi de la 39ème édition des Journées de l’entreprise, qui se tient en ce moment à Sousse. Elle s’y déroule du 11 au 13 décembre 2025.

Présent lors de la deuxième journée, Samir Abdelhafidh, le ministre de l’Economie et de la Planification, a fait savoir lors de son allocution que les dernières années ont démontré la capacité de l’économie nationale à résister, avec une amélioration progressive de la plupart des indicateurs.

Il rappelle que le taux de croissance a ainsi progressé pour atteindre 2.4 % sur les neuf premiers mois de l’année en cours. Parallèlement, le déficit de la balance commerciale a été maîtrisé. Tandis que le niveau des réserves en devises étrangères s’est maintenu à un niveau acceptable, équivalant à 105 jours d’importations au 11 décembre 2025.

À cela s’ajoute la poursuite de la tendance baissière de l’inflation, stabilisée autour de 4,9 % sur les deux derniers mois. Avec une progression de 28 % des investissements directs étrangers sur la même période. Ce qui augure d’un impact positif sur la notation souveraine et d’un bon engagement pour l’avenir.

Ainsi, il souligne que tous ces facteurs, combinés à la stabilité politique et sociale, ont eu un impact positif direct sur la notation souveraine de notre pays. « Aussi satisfaits que nous soyons de ces résultats encourageants, nous restons déterminés à faire mieux. Et ce, compte tenu de l’ampleur des défis d’un côté, et des immenses potentialités dont regorge la Tunisie, d’un autre côté », précise-t-il.

Et de poursuivre : « Ces atouts incluent particulièrement nos compétences humaines, la diversité de notre tissu économique, l’expérience du secteur privé. Ainsi que la volonté ferme du gouvernement de poursuivre les réformes et d’améliorer le climat des affaires, sous le suivi attentif du président de la République. »

En outre, il met en lumière le plan de développement en cours (2026-2030). Lequel représente une opportunité majeure de soutenir ces réformes, en visant une croissance plus soutenue, un développement inclusif et équitable, répondant aux aspirations des Tunisiennes et des Tunisiens, estime-t-il.

Partenariat public-privé : pilier de la prospérité nationale

Et d’ajouter : « La Tunisie considère l’entreprise économique privée comme un levier de la richesse nationale et un moteur de croissance. Elle s’engage à poursuivre les réformes pour améliorer le climat des affaires et lever les obstacles devant les investisseurs, qu’ils soient locaux ou étrangers. Cette conviction repose sur la nature complémentaire des relations entre le secteur public et le secteur privé, au service des intérêts nationaux et transformant les défis en opportunités. Il est essentiel de rappeler ici l’article 17 de la Constitution tunisienne, qui stipule que l’État garantit la coexistence entre les secteurs public et privé, et œuvre à leur intégration sur la base de la justice sociale. Nous appelons et encourageons, depuis cette tribune, le secteur privé à investir, convaincus que chaque investissement dans les entreprises est un investissement dans l’avenir. Il ouvre des perspectives à notre jeunesse, lui permettant de contribuer plus efficacement au développement de la patrie et à l’enrichissement de ses acquis. »

Innovation, recherche et transformation numérique

Samir Abdelhafidh souligne encore : « Dans un monde où l’innovation est le moteur principal de la croissance et un élément clé pour remporter les paris stratégiques, comme l’illustre l’attribution du Prix Nobel d’économie cette année à des travaux soulignant l’impact positif de l’innovation sur la croissance , il est aujourd’hui impératif de relier les entreprises aux centres de recherche, de formation professionnelle et universitaire. »

Alors, il conclut : « Ces partenariats doivent s’inscrire dans un cadre d’objectifs communs et complémentaires. C’est dans cette direction que s’inscrit l’action du gouvernement, à travers des programmes soutenant la croissance duale, renforçant les partenariats entre entreprises, centres de recherche et d’innovation, et encourageant les initiatives liant les startups aux entreprises industrielles et de services. Il est impératif que toutes les parties redoublent d’efforts pour que les entreprises tunisiennes deviennent des acteurs centraux de la transformation technologique et énergétique. »

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Forum économique tuniso-algérien : signature de sept accords de partenariat

Des entreprises tunisiennes et leurs homologues algériennes ont signé, jeudi 11 décembre 2025 à Tunis, sept (7) accords de partenariat. Et ce, en marge du Forum économique tuniso-algérien, organisé à l’occasion de la 23ᵉ session de la Grande commission mixte tuniso-algérienne, en présence de plusieurs ministres des deux pays.

Le premier de ces accords a été signé entre l’entreprise tunisienne ACS, spécialisée dans les équipements industriels destinés au textile et à la confection, et l’entreprise algérienne PEC (Plastic Electromechanic Company), spécialisée dans la fabrication de moules d’injection et la transformation du plastique technique.

Un autre accord a été conclu entre le groupe tunisien Coficab, partenaire majeur des fabricants de câbles automobiles et de la plupart des constructeurs automobiles, et l’entreprise algérienne IdeNet, opérant dans le domaine de la géolocalisation.

Le troisième accord concerne le groupe tunisien Fondinor, actif dans le secteur de la fonderie industrielle et l’entreprise algérienne Techno Cast, spécialisée dans la maintenance industrielle.

D’autres accords ont impliqué l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles (TAA) et l’Institut algérien de normalisation (IANOR).

Dans le domaine de la distribution, l’entreprise tunisienne IGL Distribution, spécialisée dans la distribution en gros, a conclu un accord avec l’entreprise algérienne Tapidor spécialisée dans la fabrication de tapis, moquettes et gazon synthétique.

Par ailleurs, One Tech, spécialisé dans les solutions technologiques, a conclu un accord avec le groupe algérien Condor, opérant dans le secteur des appareils électroménagers.

L’entreprise tunisienne Jomaa SA, active sur le marché des équipements automobiles, notamment la distribution de marques internationales de pneus, lubrifiants et équipements de garage, a signé un accord avec le groupe algérien Iris, qui possède des usines de fabrication d’appareils électriques et électroniques ainsi que de produits de télécommunication.

Lors de la cérémonie de signature, le vice-président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Hichem Elloumi, a déclaré que ces accords de coopération « revêtent une grande importance pour les deux pays ». Tout en soulignant l’existence de fortes opportunités de partenariat entre la Tunisie et l’Algérie dans plusieurs secteurs, notamment le tourisme, l’industrie, les énergies renouvelables, le commerce et l’investissement.

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L’OPEP, la Russie et Suez façonneront le marché de l’affrètement de pétroliers en 2026

Le marché du fret maritime par les pétroliers en 2026 dépendra moins de la demande que d’une série de décisions géopolitiques et de production.

Cette volatilité s’explique principalement par trois facteurs d’incertitude : la stratégie de l’OPEP, la stabilité des exportations russes et la possibilité de transiter en toute sécurité par le canal de Suez. Telles ont été les principales conclusions liées au secteur des pétroliers et présentées, jeudi 11 décembre, par Rajesh Verma, directeur adjoint de la recherche chez Drewry, lors d’un événement en ligne organisé par l’entreprise.

Les mesures prises par l’OPEP en 2025, une série d’augmentations de production, ont déjà créé un environnement qui pourrait conduire à un excédent allant jusqu’à 3 millions de barils par jour en 2026, a-t-il expliqué. Ce volume serait même supérieur à la surproduction enregistrée pendant la pandémie, avec un impact direct sur le marché des VLCC.

Plus précisément, M. Drewry a analysé trois scénarios pour l’année à venir.

Dans le premier scénario, l’OPEP maintient ses niveaux de production actuels et le marché se retrouve en situation de surproduction. Les capacités de stockage terrestres sont saturées et la demande de stockage en mer par pétroliers augmente.

Secundo, l’organisation reprend sa croissance, aggravant la surabondance de l’offre et entraînant une forte hausse de la demande de stockage flottant. Cette situation absorbe les navires disponibles et provoque une augmentation marquée des taux de fret.

Tertio, l’OPEP choisit d’équilibrer le marché. Ce qui se traduit par une situation plus favorable, une baisse des prix du pétrole et un affaiblissement des taux de fret.

Les exportations russes constituent un second facteur d’instabilité. Ainsi, M. Drewry estime qu’un éventuel accord de paix entre la Russie et l’Ukraine modifierait immédiatement les itinéraires de transport des produits, réduisant ainsi la demande en tonnes-kilomètres dans le secteur des énergies propres.

Le Brésil remplacerait les flux de diesel russe longue distance vers l’Europe par des approvisionnements en provenance des États-Unis. Tandis que les marchés asiatiques se tourneraient vers des sources plus proches pour remplacer les flux de naphta russe actuellement destinés à Singapour et à Taïwan.

Par ailleurs, Suez demeure un point de passage crucial, mais la sécurité des traversées reste fragile. Ces incertitudes coïncident avec une période d’expansion intense de la flotte.

Les livraisons de produits raffinés par les pétroliers ont presque triplé en 2025 par rapport aux deux années précédentes. Pour 2026, M. Drewry prévoit plus de 300 livraisons. Soit une nouvelle augmentation de 6 % de la flotte de navires propres, un taux identique à celui de 2025.

Il en résulte un marché qui aborde l’année 2026 avec des signaux contradictoires. Du côté de l’offre, la surcroissance prévaut. Tandis que du côté de la demande, les décisions géopolitiques et les stratégies de production pétrolière détermineront l’évolution des taux de fret.

Au final, M. Drewry précise qu’il est clair que la santé du marché des pétroliers l’année prochaine dépendra non seulement des indicateurs économiques, mais aussi des équilibres qui se formeront entre l’OPEP, la Russie et Suez.

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La BAD adopte sa « Stratégie pays 2025-2030 » pour l’Algérie

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, dans un communiqué publié le 8 décembre, que son Conseil d’administration venait d’approuver la Stratégie pays 2025-2030 pour l’Algérie. Ce nouveau cadre de coopération vise à soutenir « la diversification économique, renforcer les infrastructures stratégiques et stimuler une intégration régionale plus dynamique », précise le communiqué.

Cette stratégie de la BAD pour l’Algérie repose sur deux axes majeurs : développer les infrastructures pour dynamiser l’économie et renforcer l’intégration régionale; accélérer la transformation structurelle par des réformes économiques et la création de chaînes de valeur agro-industrielles.

Le directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, affirme à la même source que cette stratégie « illustre notre engagement à accompagner l’Algérie dans sa transition vers une économie diversifiée et résiliente ». Et ce, avec un accent particulier sur la compétitivité et la création d’emplois à forte valeur ajoutée.

Le communiqué souligne encore les interventions de la BAD cibleront quatre secteurs clés. A savoir : les transports, l’énergie, l’agro-industrie et la gouvernance économique.

En outre, elles se baseront sur les avancées déjà réalisées dans l’énergie, l’agriculture et la gouvernance. Tout en intégrant des enjeux transversaux, tels que : l’employabilité des jeunes; l’adaptation climatique; et la réduction des inégalités de genre.

Avec cette nouvelle feuille de route, la BAD envisage également de constituer un portefeuille d’investissements ambitieux. Il combinera des financements souverains, un PPP et une assistance technique. Et ce, afin de maximiser l’impact sur la croissance et de soutenir la diversification d’une économie encore très dépendante des hydrocarbures. Ainsi conclut le communiqué.

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IACE : Dominique de Villepin présent à la 39ème édition des Journées de l’entreprise

Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français, est l’invité d’honneur des 39èmes Journées de l’Entreprise à Sousse, qui se déroulent du 11 au 13 décembre 2025. Elles ont pour thème : « L’entreprise et le  nouvel ordre économique ».

Intéressons-ous tout d’abord à son parcours professionnel : né en 1953 au Maroc, Dominique de Villepin est diplômé de Sciences Po, de l’ENA (promotion Voltaire, avec François Hollande et Ségolène Royal) et titulaire de diplômes en droit et littérature. Diplomate de carrière, il a servi à l’ambassade de France aux États-Unis et en Inde, avant de devenir secrétaire général de l’Élysée sous Jacques Chirac en 1995, ministre des Affaires étrangères en 2002 (célèbre discours contre la guerre en Irak à l’ONU), ministre de l’Intérieur en 2004, puis Premier ministre de 2005 à 2007.

Fort de son expertise diplomatique qu’il mettra au service du programme de l’événement, incluant un décryptage économique, Dominique de Villepin partagera ses réflexions sur les enjeux internationaux, la diplomatie et les grands défis du monde contemporain.

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Énergie : la Tunisie mise sur une alliance stratégique approfondie avec l’Algérie

« La Tunisie aspire à explorer de nouvelles perspectives pour un partenariat énergétique stratégique avec l’Algérie couvrant les domaines de la production, du transport, de la distribution et des énergies renouvelables ». C’est ce qu’a déclaré la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, à l’ouverture, jeudi 11 décembre 2025 à Tunis, du Forum économique tuniso-algérien.

Dans son allocution d’ouverture, Mme Zenzri a appelé à élargir la coopération tuniso-algérienne dans les projets de raccordement électrique et à développer les investissements communs dans les énergies propres, notamment le solaire et l’éolien. Et ce,, afin de garantir la sécurité énergétique des deux pays, rapporte l’Agence TAP.

Elle souligne que les entreprises publiques et privées pourraient participer à la réalisation de projets transfrontaliers. Ce qui profiterait à l’économie des deux pays et soutiendrait les efforts de transition énergétique durable dans la région du Maghreb.

Évoquant la coopération dans le secteur touristique, la cheffe du gouvernement a rappelé que la Tunisie a accueilli, jusqu’à fin octobre 2025, plus de trois millions de touristes algériens. Soit une hausse de 8 % par rapport à la même période en 2024.

Elle confirme la nécessité de hisser cette coopération touristique à un niveau « d’intégration stratégique et de partenariat actif », en encourageant l’investissement conjoint dans des projets de tourisme alternatif, familial et saharien.

Par ailleurs, elle estime que l’investissement conjoint dans les zones frontalières permettrait la mise en place des projets à forte rentabilité capables de générer une valeur ajoutée, grâce à la localisation stratégique de ces zones et à leurs ressources naturelles et touristiques prometteuses.

Elle précise que la participation du secteur privé des deux pays à l’étude et à la réalisation de projets dans ces zones contribuerait à renforcer l’innovation, à accélérer la mise en œuvre des projets et à soutenir les efforts des deux pays pour améliorer les infrastructures, développer les services logistiques et transformer ces zones en pôles de production et d’échanges commerciaux.

Sur un autre plan, la cheffe du gouvernement déclare que le transfert de technologie et l’échange d’expertise entre les entreprises industrielles tunisiennes et algériennes constituent un des piliers essentiels pour renforcer la compétitivité et le niveau d’innovation.

Elle a insisté également sur le fait que le développement de zones industrielles frontalières pilotes, destinées à accueillir des projets communs dans les industries manufacturières, les énergies renouvelables et les matériaux de construction, revêt une dimension stratégique pour atteindre l’intégration économique entre les deux pays et créer une valeur ajoutée partagée.

Enfin, elle a mis l’accent sur l’importance de renforcer la coopération tuniso-algérienne dans le domaine des transports et d’exploiter au mieux l’expertise et la position géographique des deux pays. Cela nécessite, a-t-elle ajouté, l’élaboration d’un plan commun pour améliorer l’interconnexion des réseaux de transport et l’étude de la création de corridors transfrontaliers sous forme de couloirs économiques stratégiques reliant les principaux axes de transport multimodal.

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Le plaidoyer de Samir Majoul pour un accord de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie

Le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul, a appelé, jeudi 11 décembre, à la conclusion d’un accord global de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie, supprimant les barrières douanières et non douanières et dédouanant les produits des deux pays

S’exprimant à l’ouverture du Forum économique tuniso-algérien à Tunis, M. Majoul a souligné l’importance de promouvoir l’investissement conjoint, permettant aux investisseurs des deux pays de s’implanter librement dans tous les secteurs économiques, d’accéder au financement auprès des institutions bancaires et financières des deux pays et de bénéficier de la liberté de circulation, de résidence, de propriété et d’investissement réciproque.

M. Majoul a également insisté sur la nécessité de miser sur les secteurs à forte valeur ajoutée et stratégiques, tels que l’agriculture, la pêche, l’industrie agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, la santé, l’énergie, les énergies renouvelables, la cybersécurité et l’économie du savoir. Il a ajouté que les projets dans les travaux publics, les composants automobiles, le textile et l’habillement, le textile technique, les accessoires textiles, le cuir, la chaussure, le tourisme, l’environnement, les transports et la logistique doivent également être encouragés.

Le président de l’UTICA a insisté sur la nécessité de libéraliser pleinement les monnaies des deux pays et les transactions économiques et touristiques, après l’accord des banques centrales sur un taux de change unifié, tout en appelant au développement d’un partenariat tripartite entre les entreprises tunisiennes, algériennes et africaines.

Il a rappellé que les précédentes rencontres bilatérales ont déjà offert de réelles opportunités de coopération, mais que les résultats restent encore en deçà des ambitions et des potentialités des deux pays. Il a, dans ce contexte, évoqué l’impératif d’explorer de nouveaux domaines de coopération dans des secteurs prioritaires, en tirant parti des avantages comparatifs et compétitifs des deux économies ainsi que de la confiance mutuelle des acteurs privés.

 

Kamel Moula, président du Conseil algérien du renouveau économique (CREA), juge indispensable de développer des axes de coopération dans le secteur de l’industrie automobile où la Tunisie est l’un des principaux acteurs.

 

Pour sa part, Kamel Moula, président du Conseil algérien du renouveau économique (CREA), a jugé indispensable de développer des axes de coopération dans le secteur de l’industrie automobile où la Tunisie est l’un des principaux acteurs.

Il a précisé que le pays avait renforcé sa capacité d’investissement dans ce domaine grâce à l’innovation et au renouvellement, en s’adaptant aux évolutions du marché mondial. « Avec plus de 155 entreprises actives dans ce secteur, il représente l’un des piliers de l’industrie tunisienne, générant des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects », a-t-il indiqué.

M. Moula a proposé de moderniser les PME algériennes, d’adopter les normes internationales et de créer un système intégré via le développement de plateformes de partenariat facilitant la liaison entre les fabricants automobiles des deux pays.

 

Kamel Moula : l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles, la Bourse de partenariat et les entreprises algériennes, avec l’accompagnement de l’UTICA et du CREA, pourraient établir une feuille de route commune.

 

Il a ajouté que l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles, la Bourse de partenariat et les entreprises algériennes, avec l’accompagnement de l’UTICA et du CREA, pourraient établir une feuille de route commune.

Il a également souligné que la mutualisation des efforts dans la sous-traitance pourrait contribuer à créer un pôle industriel solide, générateur de richesse et d’emploi, tout en favorisant le transfert des connaissances et des compétences.

Concernant le secteur touristique, M. Moula a exprimé le souhait de l’Algérie de développer ce secteur à fort potentiel, en s’appuyant sur l’expertise tunisienne. Il a indiqué que l’échange d’expériences dans le tourisme et la formation professionnelle pourrait permettre de bâtir un partenariat stratégique pour une croissance commune et une meilleure intégration régionale.

Enfin, il a affirmé que le développement économique conjoint tuniso-algérien s’inscrit dans le cadre de la feuille de route élaborée par le CREA en partenariat avec l’UTICA, visant à unir ressources et compétences pour atteindre des objectifs communs.

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Le PM algérien, Sifi Ghrieb, reçu au Palais de Carthage 

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu jeudi 11 décembre au palais de Carthage le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, et de l’ambassadeur Azzouz Baalal, dans le cadre des préparatifs de la 23e session de la Haute Commission mixte tuniso-algérienne.

Selon un communiqué de la présidence, la rencontre a porté sur le renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays, la coordination politique régionale et l’examen des projets bilatéraux en cours.

Dès l’ouverture de l’entretien, le chef de l’État a souligné le caractère « privilégié » des relations tuniso-algériennes, rappelant les étapes historiques fondatrices de la solidarité entre les deux peuples. Il a également adressé ses salutations au président Abdelmadjid Tebboune. Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de lever les obstacles entravant l’exécution des projets communs et d’accélérer la coopération sectorielle dans un contexte mondial marqué par « des mutations rapides » qui exigent une action conjointe pour créer davantage de richesse, tant dans le secteur public que privé.

Sur le plan diplomatique, les deux parties ont passé en revue les évolutions régionales et internationales. Le président Saïed a réaffirmé la position constante de la Tunisie en soutien au peuple palestinien, défendant son droit à établir un État indépendant avec Al-Qods pour capitale. Il a également insisté sur l’importance de la concertation tuniso-algérienne pour faire face aux défis sécuritaires et aux enjeux de stabilité dans la région.

À l’issue de l’entretien, le premier ministre algérien a déclaré avoir transmis au président Saïed les salutations du président Tebboune ainsi que sa volonté de renforcer le partenariat bilatéral dans la continuité de la visite d’État de décembre 2021. Il a souligné la convergence de vues entre les deux pays sur les dossiers régionaux, notamment la Palestine et la situation en Libye, appelant à soutenir le processus politique dans ce pays voisin.

Sifi Ghrieb a également indiqué que la réunion avait permis de faire le point sur les préparatifs de la Haute Commission mixte et sur les opportunités de renforcer les cadres juridiques et institutionnels de coopération. Il a mis en avant les perspectives de développement du commerce et des investissements, au cœur du Forum économique tuniso-algérien qui se tient en parallèle avec la participation de nombreux opérateurs économiques.

Selon le responsable algérien, ce forum constitue une étape essentielle pour consolider un partenariat global fondé sur la mobilisation des compétences et des ressources des deux pays, et visant une prospérité partagée au service des aspirations des deux peuples frères.

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Sifi Ghrieb : « La Tunisie est devenue un des partenaires commerciaux les plus importants de l’Algérie »

« La Tunisie est devenue un des partenaires commerciaux les plus importants de l’Algérie, en assurant l’approvisionnement en produits semi-finis à base de phosphate, en matériaux verriers, en produits en aluminium, ainsi qu’en véhicules et remorques ». C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, à l’ouverture, jeudi 11 décembre à Tunis, du Forum économique tuniso-algérien.

M. Ghrieb indique que la coopération entre les deux pays a atteint, ces dernières années, des niveaux « prometteurs », avec des échanges bilatéraux ayant dépassé 2,3 milliards de dollars en 2024, soit une hausse de 12 % par rapport à 2023.

Il a ajouté que la Tunisie occupe également la 9ᵉ place parmi les clients de l’Algérie, notamment, pour le gaz, les produits pétroliers dérivés, l’électricité, le sucre, les produits alimentaires et le ciment.

En matière d’investissement, M. Ghrieb a indiqué que l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) avait recensé, à fin octobre 2025, près de 66 projets tunisiens en Algérie, impliquant des acteurs économiques tunisiens. La valeur totale de ces projets atteint environ 353 millions de dollars, dont 90 % sont concentrés dans le secteur industriel, principalement dans les industries pharmaceutiques et électriques.

 

Le Centre algérien du registre du commerce (CNRC) a comptabilisé, en 2023, près de 750 entreprises tunisiennes opérant dans divers secteurs, soit plus de 9 % du total des entreprises étrangères implantées en Algérie.

 

 

Pour sa part, le Centre algérien du registre du commerce (CNRC) a comptabilisé, en 2023, près de 750 entreprises tunisiennes opérant dans divers secteurs, soit plus de 9 % du total des entreprises étrangères implantées en Algérie.

Pour le Premier ministre algérien, « tous ces indicateurs sont encourageants, mais restent en deçà des objectifs fixés », compte tenu des évolutions internationales rapides.

« Cela impose aux deux gouvernements et au secteur privé d’accélérer le rythme et d’adopter de nouveaux mécanismes pour faciliter la circulation des biens entre les deux pays », a-t-il insisté.

Il est également nécessaire de déterminer les avantages compétitifs des deux économies, de se concentrer sur l’intégration mutuelle et de développer des projets communs dans différents domaines. Et ce, afin de construire des infrastructures interconnectées et des chaînes de valeur.

 

Il est nécessaire de déterminer les avantages compétitifs des deux économies, de se concentrer sur l’intégration mutuelle et de développer des projets communs dans différents domaines. Et ce, afin de construire des infrastructures interconnectées et des chaînes de valeur.

 

Le Premier ministre algérien a souligné également que ces projets pourraient s’inscrire dans le cadre d’une coopération tripartite entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye, compte tenu des potentialités d’intégration partagées par les trois pays, conformément à la vision définie par les dirigeants des trois pays lors du sommet consultatif tenu à Tunis le 22 avril 2024.

Il a précisé que certains projets sont actuellement en cours de réalisation, notamment dans les secteurs de l’énergie, des transports et de l’eau.

Il a en outre estimé que la coopération entre le Conseil algérien du renouveau économique (CREA) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), appuyée par la signature d’un accord de coopération visant à stimuler le partenariat entre les deux pays, peut constituer une base solide pour améliorer la communication, l’échange d’informations et la création de partenariats entre les entreprises des deux pays.

 

Évoquant le Forum économique tuniso-algérien, le Premier ministre algérien a souligné que cette rencontre constitue une occasion d’évaluer les progrès réalisés en matière de coopération économique entre les deux pays depuis la 22ᵉ session de la Haute Commission tuniso-algérienne, qui s’est tenue à Alger en juillet 2023.

 

Selon lui, cela peut se concrétiser par la programmation d’activités coordonnées, l’organisation de missions et d’événements économiques conjoints, ainsi que la participation active aux salons et foires organisés dans les deux pays.

Évoquant le Forum économique tuniso-algérien, le Premier ministre algérien a souligné que cette rencontre constitue une occasion d’évaluer les progrès réalisés en matière de coopération économique entre les deux pays depuis la 22ᵉ session de la Haute Commission tuniso-algérienne, qui s’est tenue à Alger en juillet 2023.

Il a aussi estimé que le forum, qui s’inscrit dans le cadre de la 23ᵉ session de la Haute Commission tuniso-algérienne, de ce vendredi 12 décembre à Tunis, représente « une opportunité pour les entreprises et les hommes d’affaires des deux pays d’explorer les multiples possibilités de partenariats ».

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IACE: Le coup d’envoi de la 39ème édition des Journées de l’entreprise

Dans un contexte économique en quête de relance, comment transformer les réformes en leviers concrets pour booster l’investissement ? Plongeons au cœur des priorités : numérisation administrative, cadre incitatif et simplification douanière. Tel est le thème du coup d’envoi de la 39ème édition des Journées de l’entreprise, qui se tient en ce moment à Sousse. Et ce du 11 au 13 décembre 2025.

Cette rencontre pragmatique décortique les réformes exprimées et indispensables pour dynamiser l’investissement,  en se focalisant sur : la numérisation de l’administration, le renforcement du cadre d’investissement.

Il en va de même de la modernisation et la simplification des procédures douanières. Parmi les panélistes figurent le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, le directeur général des douanes, Mohamed Hedi Safer, le directeur général du climat des affaires au ministère des Finances, Mhamed Ben Abid, et le membre du Comité directeur de l’IACE, Nafaa Ennaifer.

Nous y reviendrons…

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Réunion préparatoire du Comité de suivi de la Grande commission mixte tuniso-algérienne

La réunion du Comité de suivi préparatoire de la Grande Commission mixte tuniso-algérienne s’est tenue, jeudi 11 décembre à Tunis, sous la présidence du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, et en présence de Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger d’Algérie , dans le cadre des préparatifs de la 23e session de la Grande commission mixte tuniso-algérienne.

Les deux ministres ont, à cette occasion, tenu une rencontre bilatérale au cours de laquelle ils ont souligné la profondeur des liens fraternels authentiques et anciens unissant les deux pays frères, ainsi que la volonté des dirigeants des deux États de renforcer les relations bilatérales afin de répondre aux aspirations des deux peuples à la sécurité, à la stabilité et au développement, indique un communiqué du département des Affaires étrangères.

La réunion du Comité de Suivi a été une occasion pour examiner l’avancement des préparatifs de la 23e session de la Grande Commission mixte tuniso-algérienne, qui se tiendra vendredi 12 décembre, sous la présidence de Sarra Zaafrani Zenzeri, cheffe du Gouvernement tunisien, et de Saïfi Ghrib, Premier ministre algérien.

Elle a également permis d’évaluer l’état d’avancement des différents dossiers de coopération, d’explorer de nouvelles perspectives de partenariat tuniso-algérien dans les secteurs prioritaires pour les deux pays, ainsi que de mettre à jour le cadre juridique régissant les relations de coopération dans divers domaines.

Les deux ministres ont insisté sur l’importance de la coordination et de la concertation tuniso-algérienne à tous les niveaux concernant les différents développements régionaux et internationaux.

Au terme de leurs travaux, les deux ministres ont convenu de soumettre les conclusions de la réunion du Comité de Suivi à la Grande Commission Mixte.

La réunion s’est tenue en présence des représentants des différents Ministères et structures concernés par la coopération entre les deux pays.

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Sarra Zaafrani et Sifi Ghrieb Zenzri ouvrent le Forum économique tuniso-algérien

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, ont présidé, jeudi 11 décembre à Gammarth (banlieue nord de Tunis), l’ouverture des travaux du Forum économique tuniso-algérien. Et ce, à l’occasion de la 23ème haute commission mixte tuniso-algérienne. Sont présents plusieurs ministres des deux pays; mais aussi le président de l’UTICA, Samir Majoul, et son homologue algérien, Jamel Moula.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de sa coprésidence, aux côtés de la cheffe du gouvernement, de la 23ᵉ session de la Haute Commission mixte tuniso-algérienne ainsi que du Forum économique tuniso-algérien, organisé à l’occasion de cette session.

La réunion de la haute Commission mixte tuniso-algérienne traduit la volonté des dirigeants des deux pays – le président Kaïs Saïed et le président Abdelmadjid Tebboune – de renforcer davantage les relations de fraternité, de coopération et de bon voisinage entre la Tunisie et l’Algérie, ainsi que leur volonté commune d’élever ces relations au plus haut niveau, au service des intérêts mutuels des deux pays et en consolidation des valeurs de solidarité et de complémentarité entre eux, conformément aux aspirations des deux peuples frères, indique la présidence du gouvernement.

A souligner que le Premier ministre algérien est accompagné, dans cette mission, de plusieurs membres de son gouvernement, dont Ahmed Attaf, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Saïd Sayoud, ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Mohamed Arkab, ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Yahia Bachir, ministre de l’Industrie, Abdelkrim Bouzred, ministre des Finances, Kamel Rezig, ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Yacine el-Mahdi Oualid, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Wassim Kouidri, ministre de l’Industrie pharmaceutique et Walid Sadi, ministre des Sports.

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