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Tunisie : La circulation fiduciaire dépasse les 26 milliards de dinars

La masse de billets et pièces qui circulent entre les mains des Tunisiens vient de franchir un nouveau seuil historique. Avec plus de 26 milliards de dinars en circulation, un niveau atteint pour la deuxième fois en 2025 d’après la Banque centrale de Tunisie, le pays confirme une dynamique qui ne se dément pas depuis plusieurs années.

Ce phénomène monétaire, loin d’être anodin, s’est particulièrement intensifié au cours des deux dernières années. L’augmentation du volume de monnaie fiduciaire détenue par les ménages et les entreprises traduit des mutations profondes dans le comportement économique des agents et dans l’environnement réglementaire du pays.

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Impôt sur la fortune : rebondissement et adoption après un premier rejet

Un rebondissement parlementaire a marqué jeudi l’adoption d’une mesure fiscale controversée. L’Assemblée des représentants du peuple (ARP)  a approuvé en seconde lecture l’instauration d’une taxation des patrimoines importants appelée également impôt sur la fortune, un dispositif qui avait échoué lors du premier vote.

Cette validation inattendue s’appuie sur une disposition du règlement interne autorisant la réouverture des débats. Le mécanisme procédural invoqué par l’Assemblée permet de réexaminer un texte lorsqu’un amendement bouleverse l’architecture d’un article déjà tranché ou qu’un élément inédit émerge avant la clôture. Le scrutin a révélé une majorité confortable : soixante-douze parlementaires ont soutenu le projet, quatorze s’y sont opposés et seize se sont abstenus.

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Le texte adopté supprime une disposition antérieure contenue dans la loi de finances 2023 et introduit une taxation annuelle ciblant les détenteurs de patrimoines conséquents. Sa philosophie affichée vise à corriger les déséquilibres fiscaux. Concrètement, la contribution s’applique dès le premier janvier de chaque année aux biens possédés par les individus, englobant également ceux détenus au nom de leurs enfants mineurs. Le calcul repose sur la valeur nette globale du patrimoine, mobilier comme immobilier, selon une échelle progressive : plus la fortune est élevée, plus le pourcentage prélevé augmente.

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Grands engagements financiers : une nouvelle plateforme de notation entre en action en Tunisie

A l’occasion du lancement de la plateforme de notation et de suivi des grands engagements et engagements à risques, le Conseil bancaire et financier (CBF) a récemment organisé une réunion de kick-off (ou coup d’envoi, en français) en présence des directeurs généraux des banques et des établissements financiers et des responsables métiers des risques, des engagements et de crédit.

Ce kick-off vient couronner un programme entamé en avril 2021 et effectif depuis trente mois, sous l’égide du CBF en partenariat avec l’agence de notation nationale “PBR Rating“ ; et l’entame de la Phase II, consacrée au partage, au développement et à la consolidation de ce programme.

Ce programme de notation mis en place spécifiquement pour accompagner le secteur financier tunisien dans la prévention et la détection des engagements à risque et leur suivi minutieux, sur la base des choix stratégiques de chaque établissement, a permis de mettre en conformité les établissements financiers et de noter des entreprises ayant des engagements auprès du système financier tunisien qui dépassent les 25 millions de dinars ; une réussite pour la Tunisie, le secteur financier et le tissu économique national, avec plus de 2,5 milliards de dinars d’actifs notés, correspondant à 63 notes et rapports de notation, avec  plus de 21 dossiers en cours de traitement à court terme. Un démarrage qui met en exergue l’importance de la notation pour les établissements financiers et l’adhésion des entreprises tunisiennes pour l’amélioration de leur situation financière.

La notation, telle que prévue par la réglementation prudentielle en vigueur, permet aux banques et aux établissements financiers de se doter d’une meilleure visibilité sur le degré de stabilité et de pérennité de leur clientèle corporate.

Parallèlement au processus du scoring interne (SNI), les missions de notation externe d’engagement évolutifs donnent accès au secteur bancaire et financier, de manière générale, à un meilleur pilotage des  risques financiers, une consolidation des indicateurs de gestion des risques, une cartographie des risques sectoriels, une plus grande visibilité sur l’environnement économique et financier et des outils d’aide à la décision et de perfectionnement des politiques commerciales et stratégiques.

Les rapports de notation permettent aux clients des banques et des établissements financiers d’accéder à un diagnostic de rating complet, de leur solvabilité et de la qualité de leur situation financière ainsi que leurs capacités réelles d’endettement et de remboursement, bénéficiant ainsi d’un support évolutif de suivi en matière d’efficacité opérationnelle et de gestion financière.

Il est aussi à noter, comme partout ailleurs, que la notation sert, pour l’emprunteur comme pour le prêteur, de support argumenté de négociation, pour le pricing et les conditions de financement.

Le renforcement et le déploiement de ce programme, à plus grande échelle, vise à assurer la fiabilité des opérations en cours et potentiellement à venir, pour la sécurité du système financier et la prévention des risques systémiques auxquels il fait face.

La concrétisation de cette nouvelle phase du programme à travers le partage, sous l’égide du CBF, de la plateforme de notation et de suivi des grands engagements, vise la centralisation des notes et des rapports de notation, relatifs aux grands engagements du secteur, dans une base de données actualisée, au profit de l’ensemble des membres du CBF.

En sa qualité de parrain de l’agence de notation nationale, le CBF contribue aux côtés de PBR Rating à promouvoir et à renforcer la transparence et la qualité de l’information financière, son appréciation ainsi que le traitement des risques des contreparties au sein du secteur bancaire et financier, pour une gouvernance saine en application des bonnes pratiques et des réglementations en vigueur.

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Kaïs Saïed : la jeunesse tunisienne est prête à porter l’avenir du pays

Kaïs Saïed et Zaâfrani Zenzri, respectivement président de la République et cheffe du gouvernement, se sont entretenus, jeudi 4 décembre 2025, au palais de Carthage, en présence du ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri.

A l’ordre du jour: discuter des questions liées aux équilibres financiers de l’Etat, au projet du Plan de développement et au rôle de la Banque centrale dans le soutien à l’économie nationale.

Selon un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’Etat a souligné que la Tunisie a emprunté la voie irréversible de la révolution et de la promotion des conditions de vie de ses citoyens dans les différentes régions du pays, et ce, malgré le lourd tribut à payer à cause des choix erronés ayant mené droit à la destruction systématique des services publics.

Le chef de l’Etat a, à ce propos, fustigé les pratiques de ceux qui ont pris le pouvoir comme un butin à partager et ont grevé le pays de dettes dont le peuple tunisien paie aujourd’hui un lourd tribut sans pour autant en tirer nul bénéfice.

Il a, en outre, vilipendé ceux qui font encore de fausses illusions à faire remonter le temps en s’évertuant à injecter leurs relais dans les différents postes, rappelant que ceux-ci sont bien connus de tous et que nul n’est au-dessus de la loi.

Le président de la République a, par ailleurs, réaffirmé sa profonde conviction que la Tunisie est un pays qui regorge d’importantes ressources et potentialités et dispose d’un grand potentiel humain, notamment une jeunesse bien prête à  prendre « bientôt » le relais. Une jeunesse, a-t-il encore renchéri, qui fera table rase du passé et s’imposera désormais en tant que force vive au service du processus d’édification et de construction du pays.

Ripostant aux incessantes tentatives visant à imposer des agendas étrangers à la Tunisie, le chef de l’Etat a tenu à souligner que le grief porté à la Tunisie par ceux qui affichent encore une nostalgie au protectorat et au colonialisme, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, est que le peuple tunisien a choisi souverainement d’être libre. « Si telle est l’accusation portée à notre endroit, elle serait certes vivement applaudie et favorablement accueillie et sera considérée un grand honneur pour nous », a fait savoir le président Saïed.

Le président Saïed a conclu ses propos en citant les paroles résonnantes du grand leader syndicaliste feu Farhat Hached à travers lesquelles, s’adressant aux autorités coloniales, il a assuré que les autorités coloniales « ne peuvent plus faire taire la vérité » et que le gage de la liberté du militant patriote est « d’œuvrer énergiquement à offrir à ses concitoyens une vie digne et d’être fidèle à la mémoire des martyrs de la patrie ».

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La Banque mondiale alerte sur la dette des pays en développement

La Banque mondiale a révélé que l’écart entre le coût du service de la dette des pays en développement et les nouveaux financements est à son plus haut sur plus de 50 ans. Il atteint 741 milliards de dollars entre 2022 et 2024. L’institution financière multilatérale exhorte les pays à profiter des conditions financières mondiales plus détendues pour assainir leurs finances.

 

Dans son rapport annuel sur la dette internationale, la Banque mondiale a constaté que les paiements d’intérêts totaux avaient atteint un nouveau record de 415,4 milliards de dollars en 2024, en dépit d’un certain soulagement dû à la baisse des taux d’intérêt.

Cependant, même si les conditions financières mondiales s’amélioraient, les pays en développement ne devraient pas se faire d’illusions : ils sont toujours en danger, car l’accumulation de la dette se poursuit.

Les marchés obligataires se sont rouverts pour la plupart des pays avec la fin du long cycle de hausse des taux d’intérêt mondiaux, donnant le coup d’envoi à des milliards de dollars de nouvelles émissions. Cela s’est fait à des taux d’intérêt proches de 10%, environ le double de ceux d’avant 2020, et des options de financement à faible coût qui se raréfient.

 

Les marchés obligataires se sont rouverts pour la plupart des pays avec la fin du long cycle de hausse des taux d’intérêt mondiaux, donnant le coup d’envoi à des milliards de dollars de nouvelles émissions.

 

Plus de dette locale, moins de coopération bilatérale

Les pays émergents se tournent également de plus en plus vers les marchés de la dette intérieure pour se financer. Dans 50 pays, la dette intérieure a progressé plus rapidement l’année dernière que la dette extérieure. Pour la Banque mondiale, cela est un signe de l’évolution des marchés du crédit locaux, mais a mis en garde contre le risque de réduire les prêts bancaires locaux au secteur privé et d’augmenter potentiellement le coût du refinancement en raison d’échéances plus courtes.

Les marchés émergents ont renégocié près de 90 milliards de dollars de dette extérieure en 2024, encore un niveau record depuis 14 ans, incluant des restructurations au Ghana, en Zambie, au Sri Lanka, en Ukraine et en Éthiopie, ainsi que des annulations de dette en Haïti et en Somalie.

Pendant ce temps, les flux nets de prêts bilatéraux se sont effondrés de 76% à 4,5 milliards de dollars, un niveau jamais vu depuis la crise financière de 2008, forçant les pays à rechercher des financements privés plus coûteux.

 

Les marchés émergents ont renégocié près de 90 milliards de dollars de dette extérieure en 2024, encore un niveau record depuis 14 ans, incluant des restructurations au Ghana, en Zambie, au Sri Lanka, en Ukraine et en Éthiopie, ainsi que des annulations de dette en Haïti et en Somalie.

 

Bien que les prêts multilatéraux aient augmenté et que la Banque mondiale elle-même ait accordé un record de 36 milliards de dollars, 54% des pays à faible revenu sont désormais en situation de détresse ou confrontés à des risques élevés d’endettement. Les décideurs politiques devraient profiter au maximum de la marge de manœuvre qui existe aujourd’hui pour assainir leurs finances, plutôt que de se précipiter à nouveau sur les marchés de la dette extérieure.

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L’ARP adopte le PLF 2026 avec 89 voix

L’ARP a adopté dans la soirée du jeudi 4 décembre 2025 le projet de loi de finances pour l’année 2026 dans son intégralité, avec 89 voix pour, 12 abstentions et 13 voix contre. Cette adoption intervient après l’examen complet des articles et des amendements, le texte final étant désormais transmis pour mise en œuvre selon les procédures constitutionnelles en vigueur.

Par ailleurs, le Parlement a adopté un article additionnel au projet de loi de finances 2026 instituant l’impôt progressive sur la fortune, ciblant les plus-values immobilières et mobilières des personnes physiques, y compris celles de leurs enfants mineurs. En effet, cette taxe prévoit des taux de 0,5% à 1% selon les montants, avec plusieurs exemptions comme la résidence principale et certains actifs professionnels. Elle prévoit des modalités précises de déclaration, de contrôle et de règlement des litiges, conformément au Code des droits et procédures fiscales.

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ARP: allègement majeur des dettes des PME

Le Parlement a approuvé ce jeudi 4 décembre 2025 un projet d’article additionnel au sein du projet de loi de finances pour 2026, visant à alléger le poids des dettes des petites et moyennes entreprises (PME), par 70 voix pour, 6 abstentions et 12 contre.

Cet article permet aux PME confrontées à des difficultés conjoncturelles ou ayant temporairement cessé leur activité, ainsi qu’aux artisans accumulant des dettes classées en catégories 4 et 5 auprès des banques pour financer les PME, de bénéficier de mesures d’allègement pour faciliter le règlement de leurs créances.

Les bénéficiaires sont totalement exonérés des intérêts de retard une fois le principal de la dette et les surplus contractuels intégralement remboursés, sous réserve du paiement des frais, honoraires et pénalités judiciaires éventuels.

En cas de restructuration du solde restant, une réduction de 50% des intérêts de retard est accordée, avec obligation de régler les frais judiciaires. Le rééchelonnement du principal, des surplus contractuels et du reliquat des intérêts de retard s’étend sur sept ans au taux d’intérêt initial, avec un délai de grâce de deux ans.

Ces mesures concernent les dettes des artisans de la banque accumulées jusqu’à fin 2025, les demandes devant être soumises au plus tard en décembre 2026.

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ARP: avantages fiscaux pour les TRE

L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a adopté jeudi en séance plénière au Bardo la proposition de l’article 123 (nouveau) portant sur la révision des avantages fiscaux accordés aux Tunisiens résidant à l’étranger, avec 103 voix favorables, 5 abstentions et 3 voix contre.

Cet article prévoit un avantage fiscal pour l’importation ou l’acquisition d’équipements, de matériel, ainsi que d’un unique camion relevant de la position tarifaire 8704, destinés à des projets d’investissement ou à une participation dans ces projets, conformément à la législation en vigueur sur les incitations à l’investissement. Les bénéficiaires sont exonérés des droits et taxes à l’importation, avec suspension de la TVA, et, le cas échéant, des droits de consommation ainsi que des taxes sur le chiffre d’affaires pour les acquisitions sur le marché local. Pour les camions, un paiement de 10% des taxes exigibles est toutefois requis.

Ces avantages fiscaux sont accordés une fois tous les cinq ans sauf pour les camions. Le régime d’exonération s’applique aux camions et équipements automobiles catégorisés entre 8701 et 8705, âgés de moins de 5 ans à compter de leur première autorisation de circulation, à l’exception des tracteurs agricoles (8701) dont l’âge maximal autorisé est de 10 ans. Les dispositions de la loi n°101 restent en vigueur jusqu’à ce que les conditions précisées dans cet article soient fixées par décret.

Avec TAP

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BCT-Déficit courant resserré : -1,6% du PIB, soit -2,6 milliards de dinars en 2024

Le déficit courant s’est resserré à -1,6% du PIB (-2,6 milliards de dinars) en 2024, contre -2,3% (-3,5 milliards) en 2023, selon le rapport de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) sur la balance des paiements et la position extérieure globale.

Cette amélioration résulte principalement de l’excédent record de la balance des services (+22,7 milliards de dinars, en hausse grâce à une progression de 9,8% des recettes touristiques et de 12,7% des revenus du travail), malgré un creusement du déficit commercial à -30,4 milliards de dinars (importations +3,6%, exportations -1%). Le ratio de couverture du déficit commercial par le tourisme et les revenus du travail s’améliore légèrement à 57,7% (contre 56% en 2023), tandis que la stabilité du dinar (-0,2% face à l’euro et au dollar) soutient les réserves en devises.

La demande intérieure, moteur clé de la croissance 2024, a crû de 4,3% (prix constants), tirée par une consommation nationale en hausse de 1,2% : consommation publique +1,4% (contre -0,2%) et privée +1,1% (contre +0,9%), soutenues par une inflation contenue et des hausses salariales. Sur le plan financier, le compte affiche un besoin de financement réduit à 251 millions de dinars (contre 1 296 millions en 2023), grâce au rebond des investissements de portefeuille et autres (+690 millions), malgré une baisse des emprunts extérieurs à long terme (-9,4%) et une hausse des remboursements (+27,3%).

Avec TAP

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Plus de 55 700 voitures électriques vendues en Allemagne, un record

Le nombre de voitures entièrement électriques immatriculées pour la première fois en Allemagne en novembre dernier a dépassé les 55 700, a annoncé mercredi 3 décembre, l’Autorité fédérale des transports automobiles.

Ce chiffre représente une augmentation de 58,5% par rapport au même mois de l’année dernière, explique l’autorité. La part des voitures électriques a ainsi atteint plus de 22% du total des nouvelles voitures particulières immatriculées pour la première fois, selon l’agence de presse allemande DPA.

Cependant, cette augmentation significative s’explique notamment par le faible niveau enregistré l’année dernière ; la demande de voitures électriques a diminué en 2024 après que le gouvernement allemand a annulé de manière inattendue la prime à l’achat d’une voiture électrique, en raison de la crise budgétaire.

Alors que la société américaine Tesla continuait de perdre des parts de marché en Allemagne, les ventes de la société chinoise BYD ont augmenté dans le pays, avec 4 000 nouvelles voitures électriques…, soit une augmentation de plus de 830% par rapport au même mois de l’année précédente.

À l’inverse, Tesla, propriété du milliardaire américain Elon Musk, n’a vendu qu’environ 1 800 unités le mois dernier, soit une baisse de plus de 20% par rapport aux ventes de l’année précédente.

Au total, 250 000 voitures neuves ont été immatriculées pour la première fois en Allemagne le mois dernier, soit une augmentation de 2,5% par rapport à novembre 2024.

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L’ARP annule les pénalités pour les agriculteurs

L’Assemblée des représentants du peuple l’ARP vient d’adopter une loi visant à régler les dettes des agriculteurs et des entreprises opérant dans le secteur agricole. 

Aux dernières nouvelles, les banques s’engagent à renoncer intégralement aux intérêts de retard liés aux créances classées en catégories 4 et 5, supportées par leurs propres ressources ainsi que celles de l’État, au 30 juin 2025.

 

Par ailleurs, l’article prévoit également un échelonnement du principal de ces dettes et des surplus contractuels sur une période maximale de 10 ans, avec la possibilité d’accorder un délai de grâce n’excédant pas un an sans avance de fonds. 

Évoquant les critères de cette dite loi,  exclues les dettes faisant l’objet de poursuites judiciaires, sauf en cas de jugement définitif d’acquittement. La Banque Centrale de Tunisie est chargée de définir les modalités et conditions d’application de cette mesure.

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Cinq récompenses internationales majeures en 2025 pour la BIAT

La Banque internationale arabe de Tunisie (BIAT) annonce avoir obtenu cinq distinctions internationales majeures en 2025. Ces reconnaissances, émanant de références mondiales du secteur financier, confirment une nouvelle fois la solidité du modèle de la banque, son leadership sur la scène nationale et régionale ainsi que son engagement constant en faveur de l’innovation, de l’excellence opérationnelle et du service client. C’est ce qu’informe la banque dans un communiqué.

 

Distinction de la meilleure banque en Tunisie par Euromoney Awards for Excellence 2025

Le magazine Euromoney a décerné, à son tour, à la BIAT le titre de «Meilleure Banque en Tunisie» dans le cadre de son programme «Euromoney Awards for Excellence 2025».

Cette distinction prestigieuse vient couronner les efforts continus de la banque en matière d’innovation financière, de qualité de service et de performance opérationnelle. Elle salue également l’engagement des équipes Biat, mobilisées au quotidien pour répondre aux attentes d’une clientèle diversifiée et en constante évolution.

A rappeler que la BIAT a déjà été récompensée par Euromoney à quatre reprises, en 2019, 2023 et 2024 ; elle confirme de ce fait son positionnement d’acteur bancaire incontournable en Tunisie.

 

Prix de la meilleure banque sur le marché de change en Tunisie par Global Finance

Pour la cinquième année consécutive, Global Finance a élu la BIAT «Meilleure Banque sur le marché de change en Tunisie» dans le cadre des Gordon Platt Foreign Exchange Awards 2025.

Cette distinction met en avant la maîtrise de la BIAT sur le marché de change, portée par des solutions innovantes, une expertise reconnue et un service client performant. Grâce à ces atouts, la banque rejoint le cercle restreint des institutions africaines les plus performantes sur ce segment stratégique.

 

Trois prix décernés par CFI en 2025

Le magazine britannique Capital Finance International (CFI) a attribué à la BIAT trois distinctions majeures en 2025, à savoir : «Meilleure Gouvernance Bancaire en Tunisie», «Meilleure stratégie de digitalisation en Afrique du nord» et «Contribution exceptionnelle au développement de la jeunesse en Tunisie». Qui dit mieux ?

In fine, ces différentes récompenses montrent si besoin est la solidité de la gouvernance de la Biat, son engagement en matière de transformation digitale ainsi que l’impact durable de ses actions sociétales, notamment à travers la Fondation BIAT. D’ailleurs, la banque est distinguée par CFI pour la sixième année consécutive, preuve de la constance de sa performance et de sa vision durable.

Banque solide, la BIAT réaffirme sa volonté d’offrir à ses clients un accompagnement de haut niveau, basé sur la confiance, la proximité et l’excellence. Ces reconnaissances internationales renforcent la détermination de la banque à poursuivre son développement et à contribuer activement à la dynamique économique et sociale du pays.

Sans doute on en parlera encore.

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Algérie : achat massif de 870 000 tonnes de blé

Des négociants européens ont indiqué que l’acheteur public de céréales de l’Algérie avait acquis entre 810 000 et 870 000 tonnes de blé meunier lors d’un appel d’offres international qui s’est clôturé mercredi 3 décembre.

Les estimations des quantités restent variables, mais les négociants ont indiqué qu’une dizaine de sociétés commerciales ont réalisé des ventes lors de l’appel d’offres. Ce qui laisse présager des achats importants dépassant les estimations initiales pour l’Algérie.

Ils ont ajouté que tous les achats ont été effectués à environ 256 dollars la tonne, frais et transport compris. C’est ce que révèle Reuters.

Le blé devrait être expédié en deux périodes en 2026 depuis les principales zones d’approvisionnement, notamment l’Europe, du 1er au 15 février et du 16 au 28 février. Si la source des expéditions est l’Amérique du Sud ou l’Australie, l’expédition aura lieu un mois avant cette date.

L’Algérie achète du blé meunier en provenance de diverses origines. Mais les négociants estiment qu’il est possible qu’une partie de ce blé provienne de la région de la mer Noire ou d’Argentine.

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Tunisie : le déficit courant contenu à 1,6 % du PIB

La situation des paiements extérieurs de la Tunisie pour l’année 2024 s’est retrouvée dans un environnement international complexe, marqué par des tensions géopolitiques et une volatilité des flux commerciaux. Malgré ces défis, l’économie nationale a enregistré une reprise modérée de la croissance, se situant à +1,5 % contre +0,4 % en 2023.

Le déficit courant a continué de se contracter, s’établissant à -2,6 milliards de dinars (MDT). Soit -1,6 % du PIB et en amélioration par rapport aux -3,5 milliards de dinars et -2,3 % enregistrés une année auparavant. Cette évolution a permis la consolidation des avoirs nets en devises. Lesquels se sont maintenus à 27 332 MDT à la fin de 2024, représentant l’équivalent de 121 jours d’importation. Ce sont les chiffres révélés par le rapport de la Banque centrale de Tunisie (BCT), intitulé « Balance des paiements et position extérieure globale de la Tunisie 2024 ».

La reprise de la croissance est largement attribuable au redressement du secteur agricole, qui a affiché une croissance notable de +8,8 % en 2024, en contraste avec le recul de -16,1 % en 2023. Cette performance a notamment été soutenue par une campagne favorable pour les céréales et l’huile d’olive. Parallèlement, le taux d’inflation en glissement annuel a poursuivi son repli, revenant à 6,2 % à la fin de 2024, contre 8,1 % l’année précédente. Ce processus désinflationniste est lié à la baisse des prix des produits de base sur les marchés mondiaux, combinée à la stabilité du taux de change du dinar tunisien par rapport aux principales devises.

Dynamiques commerciales et alimentaires en Tunisie

Bien que le déficit courant ait diminué, le déficit commercial s’est élargi de 10,9 % par rapport à 2023, atteignant 18,9 milliards de dinars. Ce résultat s’explique par la stagnation des exportations (+0,0 %) et par une progression des importations de +2,3 %. L’un des faits marquants des échanges de biens concerne la balance alimentaire, qui a dégagé un excédent de 1 404 MDT en 2024; alors qu’elle était déficitaire de 211 MDT l’année précédente. Cette amélioration est due à la hausse soutenue de 27,4 % de la valeur des exportations d’huile d’olive. En revanche, le déficit énergétique s’est creusé de 1 204 MDT pour atteindre 10 870 MDT.

Performance exceptionnelle des services et des transferts

L’amélioration du déficit courant a été fortement alimentée par la bonne tenue des recettes en devises issues du tourisme et des transferts de la diaspora. L’excédent de la balance des services s’est renforcé de 1 500 MDT pour s’établir à 22 720 MDT en 2024. Les recettes touristiques ont augmenté de 9,8 %, atteignant 7,6 milliards de dinars. Le pays a franchi, pour la première fois, le cap des 10 millions d’entrées de non-résidents au terme de 2024. Parallèlement, les revenus du travail  ont poursuivi leur progression à un rythme soutenu de +12,7 %, pour atteindre 9,9 milliards de dinars. L’excédent de la balance des revenus primaire et secondaire s’est ainsi renforcé, s’élevant à 5 125 MDT.

Investissements et endettement extérieur

Le compte financier a affiché un besoin de financement de seulement 251 MDT en 2024. Ce qui représente une nette réduction par rapport au besoin de 1 296 MDT enregistré l’année précédente. Les flux entrants d’Investissements Directs Étrangers (IDE) ont progressé de 12,9 % pour atteindre 2,7 milliards de dinars.

Les IDE ont principalement bénéficié aux industries manufacturières, avec une hausse de 20,1 %, atteignant 1 779 MDT. Néanmoins, l’État a fait face à une charge de service de la dette extérieure à long terme en nette progression de 22,2 %, soit 14,4 milliards de dinars en 2024. Malgré l’accroissement des remboursements du principal, le taux d’endettement extérieur à long terme par rapport au PIB a poursuivi sa tendance baissière, revenant à 47,5 % en 2024.

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Made in Tunisia : révéler le potentiel cosmétique

Le secteur cosmétique riche de plus de 600 entreprises et générant plus de 1,6 milliard de dinars pour l’économie nationale, est au cœur d’un véritable enjeu de compétitivité. Entre défis fiscaux, absence de cadre réglementaire et pression du secteur informel, les industriels locaux appellent à une réforme urgente pour révéler tout le potentiel du  « Made in Tunisia » et conquérir aussi bien le marché national qu’international. C’est ce qu’il ressort de la conférence de presse organisée par la CONECT dans la journée du mercredi 3 décembre 2025. 

Aslan BerjebAslan Berjeb, président de la CONECT, aborde la situation du secteur cosmétique. Il rappelle que ce secteur est industriel par excellence, avec un fort potentiel économique : « C’est un secteur qui participe à plus de 1,6 milliard de dinars, c’est-à-dire 1 600 milliards de dinars à l’économie nationale. »
Il souligne que le secteur rassemble plus de 600 entreprises, des grandes aux PME et entreprises individuelles. Cependant, il déplore une baisse de la consommation locale, passée de 25 % à moins de 15 %, notamment à cause des droits de consommation instaurés en 2018.

Lire aussi — Aslan Berjeb: Le secteur cosmétique génère plus de 1,6 milliard de dinars

Il précise dans ce contexte : « Cela ne fait que renforcer l’économie parallèle, le secteur informel. C’est-à-dire une économie qui n’a pas de charges et qui n’est pas réglementée. »

Il estime qu’une vision claire est nécessaire afin de rendre les produits plus compétitifs localement et à l’international. Et ce, tout en rassurant le consommateur sur la qualité et les prix. « On voudrait aussi qu’elle soit compétitive en termes de prix, grâce à un alignement de nos pratiques fiscales, douanières, etc. aux pratiques internationales tout simplement. »

En outre, il insiste sur l’ouverture à l’importation des matières premières, notamment l’alcool, indispensable au maintien de la qualité : « Ce n’est pas un produit de luxe, mais un produit d’utilisation quotidienne, nécessaire pour le corps et les cheveux, ainsi que pour la partie cosmétique. »

Maroua Ben Ali, fondatrice d’Herboes et expert en Aromathérapie, met en lumière les difficultés liées au secteur informel et aux lourdeurs administratives. Avant d’ajouter :  » Il y a des sociétés non certifiées qui ne proposent pas des produits sûrs pour le consommateur et vendent de manière agressive, non éthique, avec des prix bien inférieurs car elles n’ont pas les mêmes charges que nous. »

Elle signale un poids fiscal important sur l’importation des matières premières : « Nous payons entre 30 et 43 % de taxes si nous importons directement. Ces coûts la rendent moins compétitive à l’international face à des marques coréennes ou françaises moins taxées. Son appel est clair : « Il faut absolument un cahier des charges, un texte de loi pour réglementer le secteur et alléger les frais douaniers, peut-être à 5 % comme en Europe.

 


Marouane Ben Haj Ali, membre du bureau exécutif du groupement des industriels de la cosmétique à la CONECT, dénonce l’absence d’un cadre réglementaire spécifique : « Il n’existe pas de cadre réglementaire législatif spécifique pour les produits cosmétiques, seulement une réglementation horizontale ancienne (loi 117 de 1992). » Ce qui fait que cette lacune permet au secteur informel de croître et pénalise les exportations, car la plupart des pays clients exigent un arsenal réglementaire solide : « L’absence de réglementation nous pénalise sur les marchés internationaux », souligne-t-il. Ainsi, il plaide pour une diminution importante des droits de douane actuellement élevés (entre 30 et 43 %), la suppression ou la forte réduction des taxes à la consommation. Il en va de même de la non-considération des produits cosmétiques comme des produits de luxe, mais comme des produits essentiels au quotidien (y compris les produits solaires).

Il évoque également le problème du monopole et de la qualité de l’alcool, matière première essentielle au secteur, ainsi que la nécessité d’une réglementation pour maîtriser le secteur informel et protéger la santé du consommateur. Et ce, tout en renforçant la compétitivité internationale.

De son côté, Alia Belkhoja, présidente du groupement professionnel des industriels des produits cosmétiques à la CONECT, confirme que le secteur fait face à des défis fiscaux, administratifs et juridiques.
En effet, elle énumère les principaux obstacles. A savoir : un droit de consommation de 25 % sur certains produits; des droits de douane élevés sur les matières premières; et le monopole d’importation de l’alcool par la Régie des alcools. Tout en ajoutant : « Ces challenges pèsent lourdement sur l’entreprise formelle tunisienne qui peine à être compétitive face au secteur informel. »

Toutefois, elle déplore surtout l’absence d’un cadre juridique réglementant la fabrication et la commercialisation des cosmétiques. Ce qui favorise le circuit parallèle : « Le circuit parallèle fait fleurir des produits non contrôlés, au détriment des entreprises formelles », poursuit-elle.

Par ailleurs, sur la coordination institutionnelle, elle explique que malgré les demandes, la réponse du ministère de la Santé reste informelle, sans implication officielle dans le processus législatif : « Nous demandons à être impliqués à chaque étape de la rédaction ou la publication du cadre de loi. »

Elle réclame aussi la suppression du droit de consommation, la réduction des frais de douane pour les industries et les importateurs, et la fin du monopole sur l’importation d’alcool en permettant aux industries cosmétiques d’importer directement.

Enfin, sur la promotion du Made in Tunisia : « Nous avons les compétences, les équipements et les laboratoires nécessaires pour produire des produits de qualité dans un circuit formel. »

En somme, tout le monde rappelle que le Made in Tunisia demeure des produits de très bonne qualité, capables de concurrencer les produits importés.

Au final, le made in Tunisia a toutes les cartes en main pour devenir une marque de confiance, synonyme d’innovation, de qualité et d’excellence au service des consommateurs locaux et internationaux.

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TEREG et ELMED réussiront-ils à attirer de nouveaux investissements en Tunisie ?

Selon PV Magazine, la reprise du secteur tunisien des énergies renouvelables pourrait-elle raviver la confiance des bailleurs internationaux après plusieurs années de stagnation ? Le regain de dynamisme récent repose sur deux chantiers majeurs qui attirent les financements et l’expertise étrangers : le programme TEREG*, soutenu par la Banque mondiale, et l’interconnexion électrique ELMED, portée par l’Union européenne et la Banque européenne d’investissement.

Début novembre, la Tunisie et la Banque mondiale ont signé le programme TEREG, doté de 430 millions de dollars, dont 26 millions en financement concessionnel. Le programme vise à : améliorer la fiabilité et l’accessibilité de l’électricité; accélérer le déploiement des projets renouvelables; renforcer les performances de la Société tunisienne d’électricité et de gaz; et à moderniser le secteur électrique. Grâce à ce dispositif, la Tunisie mobilisera 2,4 milliards d’euros d’investissements privés pour ajouter 2,8 GW de capacités solaires et éoliennes d’ici 2028.

Lire aussi — STEG-BEI : une convention majeure pour booster le projet ELMED

Le programme devrait également créer plus de 30 000 emplois pendant la phase de construction, réduire de 23 % les coûts d’approvisionnement en électricité, améliorer le taux de recouvrement de la STEG et diminuer les subventions publiques. La Banque mondiale soutient ce projet via son nouveau Cadre d’incitations financières. Et ce, en raison de son fort potentiel de réduction des émissions. Le pari étant d’attirer plusieurs investissements.

Parallèlement, le projet d’interconnexion ELMED avance. Ce câble sous-marin de 224 kilomètres, avec une capacité d’environ 600 MW, relie la Tunisie à l’Italie. La STEG et le gestionnaire italien Terna portent ensemble cet investissement de 921 millions d’euros. Déjà, en début novembre, l’Union européenne et la BEI ont accordé une subvention de 12 millions d’euros pour financer l’expertise nécessaire à la supervision et à la gestion du chantier. Cette aide complète les 472,6 millions d’euros que l’Union européenne et plusieurs institutions financières européennes avaient mobilisés en juin 2024 lors du Tunisia Investment Forum.

ELMED doit faciliter l’intégration des énergies renouvelables locales et ouvrir progressivement la Tunisie au marché européen de l’électricité. Selon la Commissaire européenne pour la Méditerranée, le projet pourrait déclencher jusqu’à trois milliards d’euros d’investissements supplémentaires dans l’éolien et le solaire.

La Tunisie vise à porter la part des énergies renouvelables à 35 % de son mix électrique en 2030; contre 6 % actuellement, dont 4 % provenant du photovoltaïque. Les quelque 2 200 MW de projets privés déjà lancés pourraient faire passer cette part à 17 % dès leur mise en service effective. Cette dynamique renforce la crédibilité de la Tunisie comme terrain d’investissement, démontre sa capacité à mener des réformes et à concrétiser des projets structurants, et pourrait consolider la confiance des bailleurs internationaux.

Lire également — Mix énergétique : La Tunisie mobilise 900MD par an pour un objectif révisé à 35% d’ER en 2030

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* Tunisia – Energy Reliability, Efficiency, and Governance Improvement Program (TEREG)

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Les « Wonderwomen » tunisiennes brillent au 10ᵉ Congrès International d’Orthodontie à Rio de Janeiro

Plus de 20 orthodontistes tunisiens ont participé du 22 au 25 octobre 2025 au 10ᵉ Congrès International d’Orthodontie. Lequel réunissait plus de 7 000 spécialistes venus du monde entier, à Rio de Janeiro, au Brésil. Quatre d’entre elles, qualifiées de véritables « Wonderwomen », ont porté haut et fort les couleurs de la Tunisie. Et ce, en présentant des travaux scientifiques d’un grand intérêt.

Créée le 9 juin 2012, l’Association Tunisienne d’Études et Recherches en Orthodontie (ATREO) fédère aujourd’hui 150 orthodontistes tunisiens qualifiés. Cette association scientifique et médico-dentaire vise à organiser des formations sur des sujets actuels : orthodontie linguale; systèmes autolgaturants; mini-vis d’ancrage; arcs orthodontiques; aligneurs; etc. ainsi que des congrès nationaux et internationaux. L’ATREO est affiliée à la Société Arabe d’Orthodontie depuis 2012 et, depuis décembre 2020, à la Fédération Internationale d’Orthodontie (WFO).

Une représentation scientifique de haut niveau

Le Docteur Ines Boudali Daoud a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com : « En tant que femmes orthodontistes tunisiennes, nous avons l’honneur de représenter notre pays au plus grand congrès mondial de notre discipline, où se réunissent chercheurs innovants et cliniciens expérimentés.  » Elle a ajouté que la mission de l’ATREO depuis sa création est de favoriser la formation continue, l’échange scientifique et la reconnaissance internationale de l’orthodontie tunisienne.

Contributions et thématiques abordées

Chaque participante a présenté un sujet scientifique spécifique avec rigueur et expertise. Parmi les thèmes abordés figuraient :

  • L’utilisation des mini-vis d’ancrage, des petites vis fixées dans l’os permettant un traitement plus précis en ne s’appuyant pas sur les dents.
  • Les aligneurs, technologie récente et innovante pour le redressement des dents.
  • L’esthétique orthodontique.
  • Les défis des cas complexes nécessitant des protocoles techniques avancés.

Ces présentations ont été faites dans de grandes salles, avec des temps d’exposé allant de 20 à 30 minutes. Ce qui témoigne du sérieux des travaux soumis et de leur reconnaissance par le comité scientifique du congrès.

Un parcours difficile mais valorisant

L’affiliation à la WFO, obtenue après plusieurs années d’efforts depuis 2012, a permis à l’ATREO de candidater et d’obtenir des créneaux d’importance au congrès. Aucun soutien financier de laboratoire ni de marque internationale n’a été reçu. Rendant cette réussite encore plus remarquable, car basée uniquement sur la qualité scientifique.

Un message inspirant pour la jeunesse tunisienne

Le Dr Ines Boudali Daoud adresse un appel vibrant à la nouvelle génération : « Allez au bout de vos rêves, dépassez les frontières, faites briller vos talents. Chaque réussite individuelle éclaire tout un pays. Que chacun devienne un ambassadeur de la Tunisie par son savoir et son excellence. Quand vous brillez, la Tunisie brille avec vous. »

 

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Made in Europe : Bruxelles vise 70 % pour couper sa dépendance à la Chine

Bruxelles envisage de fixer des objectifs de « fabrication en Europe » pouvant atteindre 70 % pour certains produits, notamment les voitures. Et ce, dans le cadre de sa volonté de privilégier la production locale et de réduire sa dépendance à l’égard de la Chine, indique le Financial Times.

Cette politique pourrait coûter aux entreprises de l’UE plus de 10 milliards d’euros par an. Car cela les obligerait à acheter des composants européens plus chers. C’est ce que des responsables au courant du projet de loi révèlent. Ledit projet devrait être présenté le 10 décembre.

Dans ce cadre, le commissaire européen, le français Stéphane Séjourné, supervise cette proposition. Laquelle marque l’aboutissement des efforts de la France pour privilégier la production nationale. Alors que l’industrie européenne, en difficulté, peine à concurrencer les importations bon marché en provenance d’Asie.

« Ce que nous essayons de proposer, c’est un équilibre délicat entre la protection nécessaire de notre industrie et l’ouverture, qui est précieuse pour l’ADN de l’Europe », a déclaré un responsable de l’UE.

De leur côté, trois responsables de l’UE ont indiqué que cette idée était à l’étude dans le cadre du plan de politique industrielle. Mais que les objectifs varieraient en fonction de l’importance de chaque secteur et du degré de dépendance.

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Affaire BFT : report du procès au mois de janvier 2026

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière au Tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter au mois de janvier prochain le procès d’un ancien conseiller rapporteur au ministère des Biens de l’État. Il est poursuivi pour des soupçons de corruption financière et administrative dans le dossier Banque Française Tunisienne (BFT). Ce report a été demandé par son avocat.

L’accusé est également concerné par le dossier de la BFT. Condamné à six ans de prison, il est reproché d’avoir exercé sa fonction de conseiller rapporteur dans les conflits opposant l’État tunisien à l’ABCI. Un dossier suivi depuis 1982. Il aurait signé un accord jugé préjudiciable à l’État, entraînant des pertes financières.

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