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Budget de l’État 2026 : Les recettes fiscales représentent près de 91% du total des ressources

Une séance d’audition réunissant les Commissions des finances des deux Chambres du Parlement ainsi que des représentants des régions et des gouvernorats a été dédiée à la ministre des Finances, Meckhat Slama Khaldi, au sujet du projet de budget de l’État pour l’année 2026.

La ministre a indiqué que le budget de l’État prévoit une croissance de 7,3 % par rapport à celui de 2025, pour atteindre 52 560 millions de dinars.

Les dépenses budgétaires pour 2026 sont estimées à 63 575 millions de dinars, soit une hausse de 8,9 %.

Les recettes fiscales, qui constituent 90,9 % des ressources totales, s’élèvent à 47 773 millions de dinars, tandis que les recettes non fiscales totalisent 4 437 millions de dinars.

Elle a par ailleurs insisté sur l’engagement de l’État à élargir l’assiette fiscale pour lutter contre l’évasion fiscale, tout en favorisant l’autonomie dans la mobilisation des ressources publiques et en renforçant les composantes sociales du budget.

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Jinping-Trump: est-ce la fin de la guerre commerciale sino-américaine?

Le président américain Donald Trump a évoqué, ce jeudi 30 octobre une rencontre extraordinaire avec le président chinois Xi Jinping, au cours de laquelle de nombreuses décisions ont été prises, à l’issue des discussions entre les deux présidents.

Le président américain a annoncé que les États-Unis réduiraient de 20 % à 10 % les droits de douane imposés sur les produits chinois en guise de sanction pour le trafic de fentanyl, tout en soulignant que Xi Jinping s’efforcerait « d’endiguer ce trafic » car, selon ses dires, il estime avoir « pris des mesures importantes » dans ce sens.

Une accord stipule également que la Chine achètera « d’énormes quantités » de soja américain et d’autres produits agricoles « dès maintenant », et un autre a été conclu sur les terres rare, qui sera prolongé après un an, a déclaré Trump.

« Ils ne vont pas imposer de contrôles sur les terres rares. Je serai en Chine en avril et (Xi) sera un peu plus tard en Floride, à Palm Beach ou à Washington. Nous avons abordé de nombreux points » lors des discussions à Busan… ».

De son côté, Xi Jinping a déclaré qu’il y avait eu « consensus sur la recherche de solutions aux problèmes » lors de sa rencontre avec son homologue américain, tout en soulignant que les États-Unis et la Chine devaient éviter « le cercle vicieux » des représailles…

Feu vert pour les essais nucléaires 

« Il est nécessaire que les États-Unis reprennent les essais d’armes nucléaires…, afin de s’assurer qu’ils sont en phase avec les autres puissances nucléaires », a affirmé.

Par ailleurs, dans un message publié sur Truth Social, il a souligné que « les États-Unis possèdent plus d’armes nucléaires que tout autre pays. Ce résultat a été obtenu, notamment grâce à la modernisation et à la remise à neuf complètes des armes existantes, durant mon premier mandat ».

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Projet de budget 2026 : l’ARP et le CNRD se penchent sur le CSPM

L’examen du budget du Conseil supérieur provisoire de la magistrature pour l’année 2026 a été au centre d’une séance d’audition commune organisée, mercredi 29 octobre, au Palais du Bardo, entre la commission de la législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et la commission de l’immunité et des questions juridiques relevant du Conseil national des régions et des districts (CNRD).

Selon un communiqué publié par les deux chambres du parlement, la séance a été l’occasion de donner un aperçu des axes clés du projet de budget du Conseil.

Dans ce contexte, le premier vice-président du Conseil de la magistrature a affirmé que les prévisions budgétaires de 2026 ont été établies sur la base du bilan des exercices budgétaires de 2023 et 2024 ainsi que sur les résultats de l’exécution du budget pour le 1e semestre de 2025.

Il a ajouté que le budget proposé au titre de l’année 2026 a été revu à la baisse comparativement à l’année précédente, grâce à la « rationalisation des dépenses de gestion ».

Au cours du débat, les interventions des députés des deux chambres législatives ont porté sur les raisons du « blocage et du piétinement » du Conseil supérieur provisoire de la magistrature.

Le « caractère provisoire » a été également évoqué par les députés qui ont appelé à la nécessité de mettre en place un Conseil supérieur « permanent » de la magistrature capable d’exercer les prérogatives qui lui sont dévolues en matière de garantie du bon fonctionnement et de l’indépendance de la justice et de la consécration d’une justice diligente.

Toujours dans le cadre de cette séance, les députés ont évoqué des problèmes liés à la longueur des procédures judiciaires et à la paralysie du mouvement judiciaire et l’instabilité qui en résulte pour les magistrats.

Ils ont outre passé en revue les entraves liées à la mise en œuvre du programme de digitalisation du système judiciaire et son impact sur la qualité des services fournis aux justiciables.

En réponse aux questions des députés, le premier vice-président du Conseil supérieur provisoire de la magistrature a expliqué que les postes vacants au sein du Conseil de la magistrature de l’ordre judiciaire et de la magistrature de l’ordre financier ont largement porté atteinte au fonctionnement de cette institution.

En ce qui concerne le statut « provisoire » du Conseil, le premier vice-président a expliqué que la mise en place d’un Conseil supérieur de la magistrature doit se faire selon une « approche participative » impliquant les différentes parties prenantes. Et ce, conformément à la spécificité des missions qui lui sont confiées afin de consacrer l’indépendance de la magistrature et de moderniser le système judiciaire.

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Innover pour nourrir demain : KOICA et la Tunisie misent sur l’agriculture intelligente

L’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) entamera, en 2026, un projet de coopération sur le long terme, avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la pêche. Il sera axé sur l’amélioration de la productivité agricole et la résilience du secteur face aux changements climatiques; et ce, à travers l’agriculture intelligente. Avec un budget qui s’élève à 13,5 millions USD sous forme de don et qui s’étalera sur la période 2026-2031

Le changement climatique constitue un défi majeur pour la Tunisie, où la température moyenne a augmenté de 1,4 °C au cours du siècle dernier et devrait croître de 1,6 à 2,7 °C supplémentaires d’ici 2050. Ces changements ont touché directement l’agriculture tunisienne par la baisse des rendements, la diminution des superficies cultivables et la pénurie d’eau due à la sécheresse et à la surexploitation des nappes.

Dans ce contexte, le bureau de la KOICA en Tunisie a intégré l’agriculture adaptée aux changements climatiques comme un secteur clé dans sa stratégie d’intervention en Tunisie. Durant la période allant du 13 au 24 octobre, et suite à une étude préliminaire menée en janvier 2025, une étude approfondie a été réalisée pour finaliser les composantes du projet de coopération entre la KOICA et le ministère de l’Agriculture tunisien visant à améliorer la productivité agricole face aux changements climatiques.

Le projet se concentrera sur le renforcement des capacités politiques et techniques en termes de productivité agricole et la vulgarisation des nouvelles technologies dans les pratiques de production.

Pour cela, trois fermes pilotes seront établies, exploitées et surveillées dans les régions de Mateur (Bizerte), El Alam (Kairouan) et Takelssa (Nabeul). Le choix de ces trois sites a été fait en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture et les responsables des fermes OTD dans ces trois régions.

Ainsi, chaque site pilote couvrira des superficies entre 35 et 50 ha avec un accent sur les céréales et les oliviers, en identifiant des solutions qui s’adaptent au contexte tunisien pour les besoins d’irrigation et d’amélioration des semences.

Ce projet introduira également des technologies d’irrigation intelligentes et des systèmes durables de surveillance des eaux souterraines afin d’optimiser l’utilisation de cette source et de renforcer la gestion de l’eau d’irrigation dans chaque ferme.

Par ailleurs, des bâtiments administratifs et techniques polyvalents seront construits pour améliorer les opérations agricoles et favoriser les échanges avec les petits agriculteurs des environs.

Durant cette mission, plusieurs réunions ont été tenu avec plusieurs institutions tels que le Ministère de l’Agriculture, l’IRESA (Institution de la Recherche et de l’enseignement supérieur agricoles), l’AVFA (Agence de la vulgarisation et de la formation agricoles, l’OTD (Office des terres domaniales), la coopération italienne (AICS) avec des visites de terrain des sites pilotes proposés pour ce projet.

A travers la mise en œuvre réussie de ce projet, la KOICA vise à obtenir des résultats concrets qui serviront de base à l’extension de la coopération dans le secteur agricole tunisien.

L’agence coréenne reste résolument engagée à soutenir le gouvernement tunisien dans divers domaines tels que l’administration électronique, l’emploi des jeunes et des femmes, la bonne gouvernance, les programmes de bénévolat et les initiatives de formation et de bourses d’études.

Avec communiqué

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Réunions BM–FMI : la Tunisie mise sur la diplomatie économique pour peser dans les débats

Le programme « 90 minutes de l’IACE  » s’est penché sur un sujet d’importance stratégique : la participation de la Tunisie aux réunions du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Deux universitaires reconnus, Abdelkader Boudriga, professeur en finance, et Hela Ben Hassine Khalladi, enseignante universitaire, ont apporté leur éclairage sur les enjeux et les retombées de ces grands rendez-vous internationaux.

Abdelkader Boudriga a d’abord rappelé que les réunions d’automne et de printemps du FMI et de la Banque mondiale, qui existent depuis plus de trente ans, rassemblent un large spectre d’acteurs : responsables officiels; gouverneurs de banques centrales; ministres des finances; acteurs du secteur priv; universitaires; et experts.

Ces rencontres ont pour objectif principal de garantir la stabilité financière mondiale, de soutenir les budgets des États membres et de renforcer leurs capacités financières. Quant à la Banque mondiale, elle se concentre sur le développement global, notamment à travers les infrastructures, l’inclusion sociale et la justice économique.

Il a insisté sur la valeur de la participation tunisienne, même en l’absence de programme actif avec le FMI. Car, la présence officielle permet à la Tunisie d’ouvrir des portes, de nouer des contacts avec des décideurs et des investisseurs. Et ce, notamment via des échanges avec le Fonds monétaire arabe et d’autres institutions régionales de développement.

Toutefois, il précise que cette participation reste limitée en termes d’accès aux informations détaillées, car les réunions formelles comportent des séances à huis clos.

Pour sa part, Hela Ben Hassine Khalladi a apporté un éclairage complémentaire, en dressant un bilan nuancé de la situation économique de la Tunisie. Bien que la Tunisie ait enregistré un taux de croissance de 3,2 % récemment, soulignera-t-elle, ce chiffre reste fragile et parfois porté par des facteurs conjoncturels, notamment agricoles et politiques.

Ainsi, elle pointe une disparité notable avec les prévisions du FMI, qui tablent sur une croissance bien plus faible, autour de 1,4 % pour 2025. Tandis que la Banque mondiale reste plus optimiste.

Par ailleurs, les deux experts s’accordent sur l’importance pour la Tunisie de maintenir une présence active aux réunions du FMI et de la Banque mondiale, non seulement pour ne pas perdre son rang sur la scène internationale, mais aussi pour bénéficier d’expertises et renforcer ses alliances.

En outre, Abdelkader Boudriga insiste sur l’aspect politique et la nécessité d’une coopération régionale renforcée.

Alors que Hela Ben Hassine met en garde contre les risques de dépendance excessive et souligne la complexité d’un environnement économique en profonde mutation.

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Cybersécurité : protéger nos enfants, c’est protéger le futur (Hemissi)

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a souligné, mercredi 29 octobre à Ben Arous, que la protection des enfants dans l’espace cybernétique constitue un impératif stratégique pour la préservation des générations futures.

Lors de la clôture du premier Forum national sur la protection des enfants en ligne, organisé au complexe culturel et de la jeunesse de Ben Arous sur le thème, Hemissi a appelé à une vigilance accrue face à la montée des risques numériques dans un contexte marqué par la généralisation des usages connectés et l’essor rapide de l’intelligence artificielle..

Il a insisté sur l’importance de coordonner les efforts des différents acteurs institutionnels et sociétaux afin de prévenir les dérives susceptibles d’affecter l’identité, les comportements et les repères culturels des nouvelles générations.

De son côté, le directeur général de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCS), Yassine Jemil, a précisé que l’agence déploie des programmes de sensibilisation et de formation destinés aux intervenants éducatifs, médiatiques et institutionnels, en vue de consolider la culture de la cybersécurité et de promouvoir un usage responsable des technologies numériques.

Il a souligné, à cet égard, la nécessité d’instaurer un dialogue permanent avec les enfants, de développer leur esprit critique face aux contenus numériques et de mettre en place un dispositif intégré de contrôle parental alliant outils technologiques, accompagnement éducatif et suivi psychologique.

Les travaux du forum ont permis d’examiner plusieurs axes prioritaires, notamment la sécurité numérique dans les établissements scolaires, la prévention de la violence et de l’exploitation en ligne, ainsi que le rôle des médias et des structures éducatives dans le renforcement de la culture numérique et de la protection des mineurs dans l’espace cybernétique.

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BVMT : les sociétés cotées dopent leurs revenus à 18,5 milliards de dinars

Le revenu global des sociétés cotées a évolué de 5,7% sur les 9 premiers mois de l’année 2025, par rapport à la même période de 2024, pour atteindre 18,5 milliards de dinars, d’après la note sur l’ »Evolution des revenus des sociétés cotées au 30 septembre 2025″ publiée, mercredi 29 octobre, par la Bourse de Tunis.

81% des sociétés qui ont publié leurs indicateurs, soit 58 sur 72, ont amélioré leurs revenus cumulés par rapport à la même période de l’année précédente. La part des 20 sociétés qui composent le Tunindex20 dans le revenu global s’élève à 12 milliards de dinars (ou 65 % du revenu global), en hausse de 3,8% par rapport à la même période de l’année écoulée.

Secteur bancaire: un PNB cumulé de 5,470 milliards de dinars

Concernant le secteur bancaire, le produit net bancaire (PNB) cumulé des 12 banques cotées a atteint 5,470 milliards de dinars, durant les 9 premiers mois de l’année 2025, en progression de 4,7 % par rapport à la même période 2024.

De son côté, le revenu net de Leasing cumulé des 7 sociétés de leasing cotées a augmenté de 7,1 %, à 439 MDT. Le secteur financier a notamment profité de l’évolution de l’activité des 7 compagnies d’assurances cotées qui ont émis des primes pour un montant global de 1 376 MDT contre 1 282 MDT, soit une progression de 7,3 %. Dans son ensemble, le secteur financier, a progressé de 5,3 % avec un revenu global de 7 322 MDT.

Concernant le secteur des Biens de Consommation, le revenu global des trois grands groupes opérant dans l’agroalimentaire (Délice Holding, Poulina Group Holding et la SFBT) a progressé de 4,3 %, à 4 818 MDT. Dans le même sillage, le chiffre d’affaires global cumulé des quatre concessionnaires automobiles (hors UADH) a évolué de 26,2% au 30 septembre 2025 pour se situer à 1 116 MDT.

S’agissant du secteur des Services aux Consommateurs, le chiffre d’affaires global de deux enseignes de la grande distribution cotées en Bourse s’est amélioré de 13,4% à 1 491 MDT.

En général les neufs secteurs, ont réalisé des performances positives. Les meilleures performances reviennent au secteur « Technologie » avec 22,9 % et au secteur « Services aux consommateurs » avec 13,2 %.

Sur les 11 sous-secteurs (hors Médias), huit ont marqué des performances positives. Les meilleures reviennent aux sous-secteurs Distribution (13,2 %), Chimie (8,5 %) et Assurances (7,3 %).

Les plus fortes hausses de revenus ont été réalisées par TUNINVEST SICAR (+171,6 %), STA (+54,1 %), ARTES (+39,3 %) et NEW BODY LINE (+34,9 %).

Les plus fortes baisses de revenus ont été enregistrées par des entreprises qui appartiennent à différents secteurs SIMPAR (-78,5 %), EUROCYCLES (-13,1 %), CARTHAGE CEMENT (-11,8 %) et STIP (-11 %).

Evolution du TUNINDEX de 24,62 %

Le TUNINDEX, indice de référence de la Bourse de Tunis, a enregistré une progression de 24,62 %, au 30 septembre 2025, contre une hausse de 13,77 % durant la même période de 2024.

L’indice TUNINDEX20 a affiché, durant la même période, la même tendance avec une hausse de 26,43 % contre une progression de 15,71 % durant la même période de l’année 2024.

Dix des douze indices sectoriels publiés par la Bourse de Tunis ont enregistré des performances positives à la clôture du troisième trimestre 2025. Les meilleures performances ont concerné l’indice « Services aux Consommateurs » avec 54,42 %, l’indice « Distribution » avec 54,42 % et celui des « Services Financiers » avec 39,65 %. En revanche, l’indice « Bâtiment et Matériaux de Construction » a baissé de 4,94 % et celui des « Industries » de 1,61 %.

Au 20 octobre 2025, date butoir règlementaire, 41 sociétés cotées ont communiqué leurs indicateurs d’activités du 3ème trimestre 2025, ce qui représente 55% de la Cote. Au 28 octobre 2025, ce nombre est passé à 72, soit 96% de la Cote. À ce jour, trois sociétés n’ont pas publié leurs indicateurs : AETECH, TUNISIAR et UADH.

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Tunis El Manar intègre le gotha des meilleures universités mondiales

L’Université de Tunis El Manar (UTM) franchit un nouveau cap dans les classements internationaux. Elle figure désormais parmi les 700 meilleures universités au monde, selon le QS World University Ranking, et parmi les 800 premières d’après le Times Higher Education (THE) 2025. Une double distinction qui consacre sa position de première université tunisienne et maghrébine et traduit la progression constante de son modèle fondé sur l’excellence académique, l’innovation et la durabilité.

Réunis lors du deuxième Forum de l’Université, enseignants, chercheurs et partenaires institutionnels ont salué ces résultats. Le président de l’UTM, Moez Charfa, a souligné que cette reconnaissance internationale « reflète le travail collectif de la communauté universitaire et la réussite des coopérations internationales ». Il a également exprimé sa gratitude envers les partenaires européens et les institutions nationales qui accompagnent les projets de développement de l’université.

Innovation et durabilité au cœur du projet d’établissement

Depuis plusieurs années, l’UTM déploie une stratégie de transformation centrée sur l’innovation et la durabilité. À travers ses pôles dédiés à la recherche appliquée, à l’entrepreneuriat étudiant et à la technologie, l’université s’impose comme un acteur clé du développement économique et social du pays. Ces structures favorisent la création de start-ups, le transfert de connaissances et l’émergence d’un écosystème universitaire connecté aux besoins de la société.

Des performances reconnues dans les classements liés aux ODD

L’Université de Tunis El Manar se distingue également dans les classements mondiaux relatifs aux Objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations unies. Elle se situe dans la fourchette 101–200 pour l’ODD 4 consacré à la qualité de l’éducation, et enregistre une progression notable de la 40ᵉ à la 22ᵉ place mondiale. Pour l’ODD 3 sur la santé et le bien-être, elle atteint la 37 place, se positionnant première en Afrique et dans le monde arabe.

Un modèle d’ouverture sur le monde

Pour le professeur Charfa, ces avancées illustrent la vocation de l’université à former une jeunesse tunisienne ouverte, compétente et engagée dans les grands défis contemporains. Il a appelé à renforcer la coopération entre institutions tunisiennes et européennes afin de consolider les acquis et d’amplifier l’impact des projets communs.

« Notre ambition est de bâtir un avenir fondé sur la connaissance, l’innovation et la durabilité », a-t-il conclu, soulignant que les résultats obtenus témoignent de la vitalité d’une université tunisienne tournée résolument vers l’avenir.

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Budget 2026 : premiers débats sur les enjeux sociaux et de développement

La commission des services et du développement social, relevant du Conseil national des régions et des districts (CNRD), a tenu mercredi une réunion  préparatoire consacrée à l’examen des missions qui lui sont attribuées dans le cadre du projet de budget de l’état pour l’année 2026, selon un communiqué du Conseil.

Au cours de cette réunion, les participants ont débattu des missions du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle et de la stratégie du ministère qui vise à assurer l’adéquation entre la formation et les exigences du marché de l’emploi, à renforcer l’inclusion économique effective et durable aux demandeurs d’emploi, à promouvoir l’initiative privée et l’entrepreneuriat, à favoriser le placement à l’étranger et à organiser la migration professionnelle et la gouvernance du numérique.

Les discussions ont également porté sur les lignes de financement pour les petites et moyennes entreprises, le soutien aux promoteurs et aux sociétés communautaires, et la comparaison entre le budget de la mission de l’emploi et de la formation professionnelle en 2025 et celui de l’année 2026.

A cette occasion, les députés ont souligné l’importance de bien se préparer pour réussir le travail conjoint avec l’assemblée des représentants du peuple (ARP) dans le cadre des débats sur les missions attribuées à cette commission dans le projet de budget de l’état pour l’année 2026.

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La 4ème édition du « Tunisian Freelances Day » s’est tenue sur le travail indépendant et l’autoentrepreneuriat 

La quatrième édition de « Tunisian Freelances Day » (TFD), événement national dédié aux travailleurs indépendants dans les secteurs créatifs et numériques, a été organisée mercredi 29 octobre à Tunis, à l’initiative du réseau des travailleurs indépendants dans les secteurs créatifs « Prod it », sous la tutelle du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle et en partenariat avec les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Culture.

Cette édition a réuni des centaines de jeunes créateurs de contenu, d’ingénieurs et de développeurs de logiciels, de producteurs de podcasts, d’artistes en intelligence artificielle, de graphistes et de producteurs de musique, ainsi que des responsables des ministères participants.

Selon le fondateur du réseau « Prod it », Ahmed Hermassi, cette manifestation vise à favoriser le dialogue entre les structures publiques et les travailleurs indépendants dans les domaines créatifs afin de les intégrer dans l’économie formelle, de leur fournir les conditions de travail décent et la couverture sociale.

Il a précisé que la plupart des travailleurs indépendants exercent sur des plateformes numériques non réglementées. « Ils ne bénéficient pas de droits ni de protection sociale mise à part les problèmes fiscaux et de vol de propriété intellectuelle ».

Ahmed Hermassi a souligné que cette rencontre offre aux travailleurs indépendants l’opportunité de faire connaitre leurs activités et de faire part de leurs doléances directement devant les représentants de l’état, en vue d’une meilleure protection juridique.

Le secteur créatif compte environ 120 000 jeunes, qui est principalement leur source de revenu, selon une étude élaborée par le ministère de l’Enseignement supérieur, rappelle-t-il, ajoutant que le choix de cette activité est du à « la révolution numérique et à l’émergence de l’intelligence artificielle qui ont changé les modes de production et de travail dans le monde ».

De son côté, le responsable du projet « auto-entrepreneur » au ministère de l’Emploi, Mohamed Kéfi Rahmani, a déclaré que ce régime constitue « l’un des principaux mécanismes juridiques permettant de réglementer l’activité des travailleurs indépendants », rapporte la TAP.

Il a précisé que décret-loi  sur « l’auto-entrepreneur » publié en 2020 et mis en oeuvre par la loi de finances de 2023, est destiné aux personnes travaillant à titre individuel, soumis à un régime fiscal forfaitaire, dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 75 000 dinars.

Rahmani a affirmé que la loi de finances de 2025 a élargi la liste des activités couvertes par ce régime pour inclure les journalistes et les travailleurs dans les domaines numériques et créatifs, en attendant la publication d’un décret fixant de manière précise, la liste des activités concernées.

Le responsable du projet a indiqué qu’environ 5 000 personnes ont adhéré, jusqu’à présent au régime d’auto-entrepreneur, notant que le ministère prévoit atteindre un objectif de 20 000 adhérents.

Il a mentionné que 85% des adhérents sont originaires de Tunis, Sousse, Sfax et Monastir, alors que l’adhésion est faible dans les régions de l’ouest, qui connaissent une prédominance du travail non organisé.

Pour sa part, la directrice générale du Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique, Saloua Abdelkhalek, a déclaré que « le travail indépendant n’est plus considéré comme un emploi, mais une culture à part entière et une nouvelle méthode de réflexion et de production ».

Elle a affirmé qu’une étude, élaborée par le ministère des affaires culturelles a dévoilé que les travailleurs indépendants représentent plus de 50% de l’ensemble des intervenants dans le domaine culturel.

Au cours de cette rencontre, des séances-débats et discussions ont été organisées entre les travailleurs indépendants et les représentants des ministères qui portent essentiellement sur les difficultés rencontrées par les travailleurs indépendants en matière de couverture sanitaire et sociale.

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Tunisie – Météo : forte baisse des températures, mercredi soir

Le ciel sera partiellement nuageux sur la plupart des régions à densément nuageux sur le nord, en fin de la nuit, selon les prévisions de l’INM, mercredi 29 courant.

Le vent soufflera de secteur sud sur le nord et le centre et de secteur est sur le sud, relativement fort prés des côtes et faible à modéré sur le reste des régions. La mer sera agitée à très agitée au nord et dans le golfe de Gabès.

Les températures maximales seront comprises, la nuit, entre 14 et 20 degrés, atteignant 22 degrés dans l’extrême sud.

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La Tunisie désignée « Centre d’Excellence Kaizen » en Afrique

La Tunisie a été officiellement désignée « Centre d’Excellence Kaizen » pour l’Afrique par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD).

Cette distinction place notre pays aux côtés de l’Afrique du Sud, de l’Éthiopie et de l’île Maurice parmi les 28 nations participant à l’Africa Kaizen Initiative (AKI).

L’annonce a été faite lors de la conférence annuelle africaine sur l’amélioration continue “Africa Kaizen 2025”, tenue les 27 et 28 octobre à Johannesburg en Afrique du Sud, lit-on dans un communiqué du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, publié mercredi 29 octobre 2025.

Un modèle tunisien reconnu

La délégation tunisienne à cette conférence, conduite par Slim Ferchichi, directeur général de l’innovation et du développement technologique, comprenait également Nourredine Guizani, directeur général du CETIME (Centre Technique des Industries Mécaniques et Électriques), ainsi qu’un groupe d’experts en Kaizen.

Le ministère de l’Industrie souligne que cette reconnaissance couronne plusieurs années de collaboration entre ses services et les huit centres techniques industriels qui lui sont rattachés.

Le Centre d’Excellence tunisien aura pour mission de diffuser la culture Kaizen et de renforcer la compétitivité des entreprises industrielles, aussi bien en Tunisie que sur le continent africain.

Des entreprises tunisiennes primées

Lors de la même conférence, plusieurs entreprises du continent ont couronnées, dont deux tunisiennes, à savoir :

  • LEONI Wiring Systems, spécialisée dans les composants automobiles, a remporté le premier prix “Africa Kaizen Outstanding” ;

  • SOPAL, fabricant d’équipements sanitaires et de robinetterie, a obtenu le “deuxième prix Excellent”.

Les distinctions ont été remises par la ministre sud-africaine du Travail et de l’Emploi, consacrant ainsi la reconnaissance internationale du modèle industriel tunisien en matière d’amélioration continue.

Une coopération japonaise de longue date

Introduit en Tunisie en 2006 grâce à l’appui de la JICA, le concept Kaizen — terme japonais signifiant “amélioration” — repose sur une philosophie de gestion axée sur l’amélioration continue de la qualité et de la productivité.

Deux phases du projet de coopération technique Kaizen ont été menées :

  • 2009–2013 : développement des capacités institutionnelles pour soutenir les entreprises du secteur mécanique et électrique ;

  • 2016–2021 : formation de 86 formateurs tunisiens, dont 23 maîtres formateurs, accompagnement de 99 entreprises industrielles et formation de 20 professeurs universitaires.

Grâce à ces efforts, la Tunisie s’impose aujourd’hui comme un pôle régional d’expertise en amélioration continue, reconnu à l’échelle du continent.

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L’essor du tourisme tunisien cloué au sol par les blocages aériens

Depuis des années, tous les experts du tourisme s’accordent à dire que le développement de la destination Tunisie ne peut se faire sans une accessibilité aérienne renforcée.

Or, avec l’abandon du projet Open Sky par les autorités tunisiennes et une flotte nationale trop limitée pour répondre à la demande des nouveaux marchés, plusieurs solutions auraient pu être envisagées :

  • la création de nouvelles compagnies tunisiennes,
  • l’arrivée de nouvelles compagnies étrangères,
  • le renforcement de la présence des grandes compagnies déjà opérant sur le territoire.

Malheureusement, ces solutions sont souvent bloquées par une administration qui agit parfois en contradiction avec les intérêts du pays.

Après le fiasco autour de la compagnie tunisienne Express Airlines, qui n’a pas obtenu l’autorisation de modifier son activité pour opérer des vols commerciaux malgré un accord avec le tour-opérateur russe Biblio Globus (prévu pour organiser 660 dessertes entre la Russie et la Tunisie et accueillir environ 130 000 touristes russes entre le 26 avril et le 5 novembre 2025), un nouveau revers vient de frapper le tourisme tunisien.

En effet, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a une nouvelle fois refusé d’autoriser un programme de vols très attractif à la compagnie britannique EasyJet, qui souhaitait ouvrir de nouvelles lignes depuis plusieurs villes européennes, notamment vers des aéroports des régions intérieures de Tunisie.

Le prétexte invoqué : l’absence d’accords bilatéraux d’aviation avec le Royaume-Uni, ce qui empêche donc EasyJet de lancer de nouvelles liaisons directes depuis certaines villes européennes.

Selon de nombreux experts, ce refus pourrait représenter de très grosses pertes pour l’économie et le tourisme tunisiens.

Pendant ce temps, le Maroc poursuit le développement de son attractivité touristique. EasyJet, bénéficiant de facilités et d’un partenariat avec l’Office national marocain du tourisme, vient d’officialiser la création de sa première base africaine à Marrakech dès le printemps 2026, avec trois appareils stationnés en permanence. Cette ouverture permettra à la compagnie de proposer 4 millions de sièges dès la première année, et de créer « des centaines d’emplois directs et des milliers d’emplois indirects », selon le CEO Kenton Jarvis. « Le Maroc est un marché clé pour EasyJet, notre marché a la croissance la plus rapide hors Europe. Ce partenariat historique va nous permettre d’étendre nos offres loisirs et affaires depuis plus de destinations européennes que jamais auparavant ».

EasyJet a également annoncé quatre nouvelles lignes vers le Maroc dès l’été 2026 : Hambourg/Marrakech, Lille/Marrakech, Strasbourg/Marrakech, et Genève/Tanger, portant à 46 le nombre total de liaisons vers le Maroc, dont 24 au départ de Marrakech.

La Tunisie doit trouver des solutions pour l’aérien

La Tunisie doit désormais agir rapidement pour rattraper son retard et renforcer son attractivité.

Cela ne pourra se faire qu’avec un transport aérien assuré, que ce soit par EasyJet ou d’autres compagnies, nécessitant des autorisations officielles de la DGAC dans des délais courts pour espérer sauver la prochaine saison touristique.

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Gouvernement-UGTT, l’indispensable compromis !

La crise ouverte entre le gouvernement et l’Union générale du travail tunisien, qui dure depuis quelque temps, entre dans un tournant, en raison de l’absence de dialogue direct entre ces deux parties, dont l’entente est nécessaire, pour que le pays renoue avec la croissance et la prospérité, indispensables pour sortir du tunnel dans lequel il s’est engouffré depuis 2011. Ce n’est pas la raison politique seulement qui l’exige, mais c’est la nature même de la société tunisienne, qui, depuis l’Indépendance, a choisi l’État social, avec tous ses avantages et inconvénients. On ne peut aller de l’avant dans le rétablissement des grands équilibres économiques et sociaux sans une concertation approfondie entre ces deux composantes de la société tunisienne. Ce n’est pas seulement le bon sens politique qui l’exige, mais c’est surtout la Loi fondamentale qui a régi le développement de la Tunisie postindépendance.

L’UGTT, une partie de l’État providence

Il est clair qu’un engrenage s’est déclenché, avant même les dernières élections présidentielle et législatives, qui a mis face à face l’État et l’UGTT. Rappelons que l’organisation syndicale était une des premières forces sociopolitiques ayant soutenu activement le changement du 25 juillet 2021, pour rompre avec la décennie « noire », dans laquelle d’ailleurs elle était engagée, soit par la contestation du pouvoir de la Troïka, ce qui lui avait valu le prix Nobel, soit en s’impliquant dans le pouvoir à travers plusieurs nominations de ministres ou de PDG, connus pour leur proximité avec elle.

 

Il y en avait même qui étaient des membres de ses organes de direction, ce qui en soit n’est pas antinomique, avec sa nature même.

 

Il faut rappeler que cette organisation a été fondée par des destouriens, dont le grand martyr Farhat Hached et dirigée et soutenue par des membres du bureau politique du Parti Socialiste Destourien.

 

Elle constituait une partie de l’Etat et même du parti au pouvoir et ceci jusqu’aux événements de Janvier 1978 ; où une véritable rupture s’était déclarée, dirigée et conduite par le leader syndicaliste, Habib Achour, qui est devenu par la suite l’icône du mouvement progressiste et même de la gauche radicale de l’époque. La crise a duré presque une décennie, ponctuée par des luttes syndicales et des affrontements politiques, dont celui de la « révolte du pain » en 1984. L’arrivée de Zine Al-Abidine Ben Ali, le 7 novembre 1987, a changé complètement la donne, quant à la relation de l’UGTT à l’Etat, puisqu’elle est régie désormais par un pacte politico-social entre les deux parties, où l’UGTT est devenue le pilier de la concorde sociale tout en veillant à protéger, voire développer les acquis sociaux des fonctionnaires et des employés du secteur privéeet le seul partenaire vis-à-vis du gouvernement et du patronat.

 

On lui doit le développement de la classe moyenne, et la protection des plus démunies, bien sûr sous l’œil bienveillant de l’Etat, puisque les augmentations salariales revendiquées par les différents secteurs de production étaient programmées toujours à l’avance dans les budgets, et variaient en fonction de l’inflation mais surtout du degré de l’enrichissement de l’Etat lui-même. Ce qui n’était pas toujours du goût de la centrale patronale, qui était souvent contrainte par le gouvernement qui jouait le rôle d’arbitre dans les négociations à accepter le compromis.

 

C’est ce rapport, des fois tumultueux, entre l’Etat et son principal partenaire social imaginé et exécuté par les pères fondateurs, dont le leader Habib Bourguiba, qui assura tout au long de décennies et malgré les affrontements, la naissance et le développement de l’Etat social, et qui a disparu progressivement à partir du tournant du 14 janvier 2011.

 

L’Etat social dans tous ses états

L’Etat social, appelé aussi Etat-providence, a commencé à disparaître le jour où l’Etat s’est fait hara-kiri, ce janvier 2011 ! L’UGTT qui, somme tout n’est qu’une organisation syndicale, a voulu, pendant longtemps, se substituer à l’Etat, en partageant le pouvoir avec des partis politiques, vu que ce dernier a été complètement déstructuré, sous prétexte de liberté, de démocratie et de droits sociaux des fois exorbitants.

 

L’UGTT, depuis 2011 et jusqu’à 2022, était devenu un parti politique qui ne dit pas son nom. A sa direction, l’influence de la gauche radicale était de plus en plus grandissante, avec de syndicalistes non encore imprégnés de l’esprit réformiste, mais plutôt influencés par une forme de jusqu’auboutisme de type anarcho-syndicaliste.

 

D’ailleurs, cette direction ne se gênait point de s’auto-déclarer « première force du pays » et d’adresser des menaces, chaque fois qu’elle se trouve écartée du pouvoir politique décisionnel. Au moment même où l’Etat connaissait une déliquescence continue. Les grèves, qui avaient paralysé le pays et ruiné son économie, sont l’œuvre de l’UGTT – et notamment dans le bassin minier -, et les industries dont elles dépendent, jusqu’à faire passer le rang de la Tunisie dans la production du phosphate et de ses dérivées du 3ème au 50ème dans le monde.

 

Les recrutements massifs dans la Compagnie de phosphate de (CPG), de milliers d’employés sans emplois réels, on le doit à l’UGTT, ce qui a eu pour conséquence la mise à genou de ce fleuron de l’industrie.

 

La plupart des ministres des Affaires sociales qui se sont succédé jusqu’à récemment étaient en réalité des ministres apparentés UGTT. L’on découvre maintenant l’ampleur de la catastrophe, fruit de l’opportunisme de la classe politique. Jamais la pauvreté n’a été aussi grande, jamais la baisse du pouvoir d’achat n’a été aussi catastrophique, et la classe – moyenne apparue en partie grâce au syndicat – a presque totalement disparu.

 

Il est clair cependant que les différents gouvernements qui se sont succédé et jusqu’au gouvernement actuel portent totalement la responsabilité politique de cette régression sociale sans précédent.

 

Mais la responsabilité de l’Etat est encore plus grande. Car limiter le rôle de l’UGTT au niveau syndical ne signifie nullement la marginaliser totalement. La tradition syndicale tunisienne depuis l’indépendance, même à l’époque du parti unique et où la direction de l’UGTT faisait partie de sa direction, accordait à la centrale le droit et le devoir de représenter et de défendre les salariés du privé et du public. Or, depuis deux ans, ce rôle lui est confisqué par l’Etat qui décide unilatéralement des augmentations dans les différents secteurs. Et cela sans qu’aucune explication ne soit donnée par l’administration concernée.

 

Il faut rappeler que l’UGTT n’a jamais été un simple intermédiaire dans les négociations salariales secteur par secteur. Même si la règle, comme partout dans certains pays du monde, est d’indexer les augmentations sur le taux de l’inflation. L’Etat en général prévoit à l’avance ces augmentations et consacre une enveloppe globale dans la loi de finances.

 

Les entreprises privées sont aussi aidées à travers des avantages fiscaux et autres à honorer les engagements décidés lors des négociations. Ce mécanisme a assuré la stabilité sociale et par ricochet politique du pays. Il semble que ce mécanisme soit jeté, au moins temporairement, aux oubliettes, à moins qu’un dialogue nouveau entre Etat et UGTT, ne vienne rectifier cette « anomalie ». Ce que revendiquent actuellement les syndicalistes, et ils ont raison !

 

Pas d’Etat social sans syndicats

La catastrophe écologique provoquée par le complexe chimique de Gabès a eu le mérite de remettre les choses à leur place. Bien sûr l’Union régionale a sa responsabilité dans cette situation, puisque le syndicalisme tunisien n’a jamais intégré le combat pour un environnement saint dans ses programmes, étant influencé plutôt par une vision archaïque du syndicalisme qui ne voyait dans le combat écologique qu’un luxe.

 

Mais la grève générale régionale réussie déclenchée par l’Union régionale est venue montrer que le syndicalisme n’est jamais totalement mort et qu’il peut rebondir.

 

La mobilisation historique et sans précédent dans l’histoire du pays, ayant pour seul thème la fermeture du complexe chimique et qui a drainé des dizaines de milliers de citoyens, n’a donné lieu pendant des jours à aucun dépassement significatif, même si des arrestations ont eu lieu. L’UGTT, étant la seule organisation structurée et ancrée dans la région aussi bien politique que syndicale, a sûrement joué un rôle majeur dans l’encadrement et le caractère civique des manifestations et de la grève.

 

L’UGTT a non seulement pu rebondir mais surtout elle a renoué avec la tradition syndicaliste, sans surenchère politique ou politicienne. Cela prélude d’un retour en force de la centrale, à condition que ses dirigeants tirent les leçons qu’il faut. S’il est vrai que la centrale est gangrénée par les luttes internes dont le bureau exécutif actuel est le seul responsable, l’occasion lui est donnée sur la scène nationale pour appeler au dialogue avec le gouvernement et recouvrir son rôle. Car la Tunisie a connu, le long de son histoire, de graves crises entre ces deux partenaires, Etat et UGTT. La crise actuelle peut être remontée, et un dialogue serein et responsable peut reprendre pour le plus grand bien de la patrie.

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L’Europe sur le point d’abandonner Gavi !

L’Union européenne envisage de mettre fin, d’ici 2030, à son financement de deux grands mécanismes mondiaux de santé : l’Alliance mondiale pour les vaccins (Gavi) et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. C’est en tout cas ce que révèle Euractiv, se basant sur un document interne. Cette décision, qui ferait écho à celle des États-Unis sous la présidence de Donald Trump, marquerait un tournant majeur dans la politique européenne de santé mondiale.

Sale temps pour la santé mondiale. Après les États-Unis de Trump, la Commission européenne de von der Leyen envisagerait de couper son aide à la santé mondiale.

Préparé pour le commissaire européen aux Partenariats internationaux, Jozef Síkela, le document propose de réviser en profondeur l’aide publique au développement (APD) afin de concentrer les fonds sur des programmes où l’UE peut exercer une influence politique directe, lit-on sur euractiv.fr.
Malgré son statut de premier bailleur mondial d’APD, l’UE estime que son « poids politique ne correspond pas à son poids financier ». Bruxelles souhaite donc rationaliser ses contributions et introduire des clauses de caducité pour les initiatives jugées redondantes, notamment celles portées par Gavi et le Fonds mondial.

Des organisations pourtant vitales pour la santé mondiale

Créées pour améliorer l’accès à la vaccination et aux traitements dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, Gavi et le Fonds mondial revendiquent des résultats spectaculaires : environ 20,6 millions de vies sauvées grâce aux programmes de vaccination et 70 millions par la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, rappelle Euractiv.

Leur rôle reste crucial pour la prévention de maladies comme le paludisme, Ebola, la polio ou la variole du singe. Toutefois, la Commission européenne estime que l’aide devrait désormais être plus stratégique et davantage alignée sur les intérêts économiques et géopolitiques de l’Union.

Une tendance mondiale au recul de l’aide au développement

Cette réflexion s’inscrit dans un contexte global de désengagement des grandes puissances en matière d’aide internationale.

Depuis 2021, l’UE a versé 3,5 milliards d’euros à divers fonds mondiaux, mais la tendance est à la baisse. Les États-Unis ont déjà réduit leur financement de Gavi et du Fonds mondial, tout en se retirant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

De même, l’Allemagne, la France, la Belgique et d’autres États membres ont diminué leurs contributions à l’APD pour réallouer une partie des budgets à la défense et à la sécurité.

Il est donc évident que ces coupes budgétaires fragilisent des initiatives comme Gavi, qui cherche à lever des fonds pour vacciner 500 millions d’enfants d’ici 2030. En juin 2025, l’organisation n’a récolté que 9,5 milliards de dollars, soit moins que l’objectif de 11,9 milliards fixé pour son plan quinquennal.

Le Royaume-Uni, autre donateur majeur, a également réduit sa contribution de 400 millions de livres sterling.

Face à ces difficultés, l’UE subit une pression croissante pour compenser les retraits des autres bailleurs. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avait d’ailleurs appelé en septembre à « prendre le relais là où d’autres se sont retirés », en lançant une nouvelle initiative mondiale pour la résilience sanitaire.

Vers un nouveau modèle d’aide conditionnelle

En pratique, Bruxelles réoriente progressivement son aide vers des financements publics-privés et plus conditionnels, destinés à promouvoir les intérêts économiques européens.

C’est dans ce contexte qu’en octobre dernier Ursula von der Leyen a annoncé la création du Global Gateway Investment Hub (GGIH), une plateforme d’investissement destinée à canaliser les fonds publics et privés vers des projets considérés comme stratégiques pour l’Union.

Des alternatives encore floues

Si Gavi affirme vouloir « se rendre inutile » à long terme en aidant les pays à renforcer leur autonomie vaccinale, aucun modèle de remplacement concret n’existe pour l’instant.

Les clauses de caducité envisagées par l’UE devraient coïncider avec le prochain cadre financier pluriannuel 2028-2034, qui mettra davantage l’accent sur la mobilisation du secteur privé et la sécurisation des intérêts géopolitiques européens.

Dans un communiqué, la Commission a assuré maintenir un dialogue ouvert avec les organisations concernées, tout en soulignant la « nécessité d’adapter l’aide internationale » à un contexte marqué par la rareté des ressources et le renforcement des systèmes de santé locaux.

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Les pharmaciens en alerte face à une possible réforme du remboursement des médicaments

Le syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) appelle, dans un communiqué publié mardi 28 octobre, les pharmaciens et les assurés sociaux affiliés au régime de soins « médecin de famille » à acheter les médicaments destinés à traiter les maladies ordinaires auprès des pharmacies, en bénéficiant du remboursement des frais des médicaments, conformément aux procédures en vigueur par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM)

La CNAM a annoncé, dans son communiqué, que les affiliés au régime de soins privés peuvent bénéficier du remboursement des frais d’achat des médicaments pour les maladies ordinaires, conformément aux procédures en vigueur.

Elle a également souligné la poursuite du système « tiers payant » avec les pharmaciens n’ayant pas adhéré à la décision du SPOT en date du 25 octobre dernier, concernant le non renouvellement de l’accord pour l’année 2026 avec la CNAM et la suspension de son application pour les maladies ordinaires à compter du 27 octobre.

La CNAM estime que cette décision unilatérale n’a pas respecté les procédures et les délais légaux et contractuels prévus par l’accord sectoriel.

Dans ce contexte, le SPOT a appelé à la poursuite du système « tiers payant » et au remboursement des frais des médicaments pour les maladies ordinaires, en attendant la régularisation des problématiques en suspens par voies juridiques et institutionnelles.

Le syndicat a précisé que le pharmacien tunisien a accompli, ces dernières années, son devoir national et professionnel de manière satisfaisante et assumé à titre individuel, les conséquences des manquements de la caisse, pour garantir l’accès des citoyens aux médicaments.

Il convient de rappeler que le SPOT a décidé, à l’issue de son assemblée générale  extraordinaire du 25 octobre dernier, de ne pas renouveler l’accord relatif au tiers payant avec la CNAM pour l’année 2026 et de suspendre le système tiers payant pour les maladies ordinaires à compter du lundi 27 octobre.

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Trump accueilli en grande pompe à Tokyo : charme, pouvoir et diplomatie

Baseball, accords de coopération, soutien à sa nomination au Nobel… Tokyo n’a manqué aucune occasion de charmer Donald Trump lors de sa première rencontre, mardi 28 octobre, avec la nouvelle Première ministre japonaise, Sanae Takaichi.

La visite du président américain a été un test diplomatique important pour Takaichi, qui occupe ce poste depuis une semaine.

Les deux dirigeants ont immédiatement échangé des mots chaleureux. « Vous m’avez beaucoup impressionnée et inspirée », a déclaré Takaichi à Trump avant d’évoquer « un nouvel âge d’or pour l’alliance nippo-américaine ».

Selon la Maison Blanche, Takaichi a annoncé, lors de cette rencontre, son intention de nommer le dirigeant américain pour le prix Nobel de la paix.

Takaichi a salué également les efforts de Trump pour négocier un cessez-le-feu entre la Thaïlande et le Cambodge et son « succès sans précédent » avec l’accord de cessez-le-feu à Gaza.

La PM du Japon possède un atout dans sa manche : sa proximité avec l’ancien Premier ministre, Shinzo Abe, son mentor en politique, assassiné en 2022, avec qui Donald Trump entretenait une relation étroite durant son premier mandat…

Trump a également reçu en cadeau un club de golf ayant appartenu à l’ancien Premier ministre, ainsi qu’un sac de golf signé par le golfeur japonais Hideki Matsuyama, selon la Maison Blanche…

Augmentation des dépenses militaires

Le Japon, qui abrite environ 60 000 soldats américains, dépend fortement des États-Unis pour sa sécurité. Trump souhaite en retour que Tokyo paie beaucoup plus pour sa défense.

Takaichi a déjà pris l’initiative, en déclarant devant le Parlement, vendredi 24 octobre, qu’elle visait 2% du PIB pour les dépenses militaires à partir de l’exercice en cours, soit deux ans plus tôt que prévu.

Terres rares et investissements

Le Japon a signé lundi un accord-cadre avec les États-Unis pour « sécuriser » ses approvisionnements en terres rares et minéraux critiques, à un moment où la Chine restreint les exportations de ces matériaux clés.

L’accord prévoit une coopération accrue et une mobilisation de capitaux pour soutenir l’exploitation minière et la transformation dans les deux pays, avec des mesures à prendre « dans les six mois » pour soutenir les projets prioritaires.

Les deux pays ont également signé un accord de construction navale et dévoilé une liste de projets d’investissement japonais prévus aux États-Unis ou avec des entreprises américaines, pour un total de près de 550 milliards de dollars.

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Le nouveau visage de la richesse africaine : sept fortunes, 100 milliards de dollars

Le continent africain compte désormais sept représentants dans le Bloomberg Billionaires Index 2025, le classement des 500 plus grandes fortunes mondiales. Ensemble, ces milliardaires pèsent 100 milliards de dollars, soit une hausse cumulée de 18,7 milliards depuis janvier dernier.

En tête, on trouve le Nigérian Aliko Dangote, seul Africain présent dans le top 100 mondial, affiche une fortune estimée à 30,3 milliards de dollars, en hausse de 2,25 milliards depuis le début l’année. L’homme d’affaires profite du succès de Dangote Cement et surtout de sa méga-raffinerie de pétrole mise en service en 2024, évaluée à 20 milliards de dollars, rapporte afrique.le360.ma.

Sa montée en puissance, dopée par la hausse des capacités de production et les perspectives de cotation à Londres et Lagos, pourrait propulser Dangote dans le top 50 mondial.

Il est suivi très loin du Sud-Africain Johann Rupert & family, à 18,3 milliards de dollars, tirés du conglomérat de luxe Richemont (Cartier, Van Cleef & Arpels, Montblanc…), puis de Nicky Oppenheimer (13,4 milliards), héritier de l’empire diamantaire De Beers.

Derrière eux viennent Natie Kirsh (9,86 milliards), Naguib Sawiris (9,85 milliards), Nassef Sawiris (9,66 milliards) et Abdulsamad Rabiu, dont la fortune a bondi de 5,42 milliards pour atteindre 8,57 milliards — la plus forte progression africaine de l’année, ajoute la même source.

Le Bloomberg Billionaires Index met aussi en lumière la domination des géants américains de la tech, qui occupent désormais les six premières places du classement mondial. Elon Musk reste l’homme le plus riche du monde avec 462 milliards de dollars, devant Larry Ellison (340 milliards) et Mark Zuckerberg (258 milliards), explique le site africain.

Le ticket d’entrée pour figurer dans ce club des ultra-riches s’élève désormais à 7,38 milliards de dollars au 24 octobre 2025.

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Amazon fait le pari de l’IA au prix de 14 000 licenciements

Le géant américain du commerce en ligne, Amazon, vient d’annoncer la suppression de 14 000 emplois, sans préciser dans quelle partie du monde, mais évoquant une « réduction globale ».

« Les réductions que nous annonçons aujourd’hui font partie de nos efforts continus pour devenir encore plus robustes en réduisant davantage la bureaucratie, en supprimant des niveaux de gestion et en réaffectant des ressources », a déclaré Beth Galetti, vice-présidente des ressources humaines et de la technologie, dans un communiqué publié sur le site Web d’Amazon.

« Cela comprendra des réductions dans certains domaines et des embauches dans d’autres, mais cela entraînera une réduction globale d’environ 14 000 postes » dans les bureaux d’Amazon, a-t-elle poursuivi.

Le personnel aux États-Unis, au Canada et en Europe a été informé des licenciements, selon des publications internes de Slack consultées par Business Insider.

Ces licenciements sont les plus importants de l’entreprise depuis 2023, lorsque 27 000 emplois ont été supprimés dans le monde.

Depuis 2024, le géant technologique a engagé environ 40 milliards de dollars dans quatre projets de centres de données aux États-Unis, alors qu’il développe son infrastructure pour tenter de concurrencer OpenAI, Google, Microsoft, Meta et d’autres.

À rappeler que le sénateur Bernie Sanders, membre influent de la Commission sénatoriale américaine de la santé, de l’éducation, du travail et des retraites, a averti que la technologie était principalement utilisée pour accroître les profits des entreprises et concentrer la richesse. Il a pointé du doigt les dirigeants qui ont annoncé des investissements importants dans l’automatisation, parallèlement à des licenciements massifs et à d’autres mesures de réduction des coûts…

Les données du site de suivi Layoffs.fyi indiquent que près de 113 000 employés du secteur technologique ont été licenciés parmi 218 entreprises technologiques dans le monde cette année.

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