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Taïeb Rached condamné à 30 ans de prison

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès du tribunal de première instance de Tunis a condamné l’ancien premier président de la Cour de cassation, Taïeb Rached, à 30 ans de prison.

La même chambre a également condamné l’homme d’affaires Najib Ben Ismaïl à 27 ans d’emprisonnement, l’homme d’affaires Fathi Jenih à 30 ans de prison, ainsi qu’un juge révoqué à 29 ans de détention.

Il convient de rappeler que la chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière relevant de la Cour d’appel de Tunis avait décidé de renvoyer Taïeb Rached, Najib Ben Ismaïl, Fathi Jenih et le juge révoqué devant la chambre criminelle compétente afin qu’ils soient jugés pour des chefs d’accusation liés à la formation d’une entente en vue de blanchir de l’argent, la corruption active et passive, la falsification de documents ainsi qu’à la détention et à l’usage de faux.

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L’avenir de la location de voitures inquiète

Face à un environnement économique de plus en plus contraignant, la Chambre nationale de location de voitures tire la sonnette d’alarme. Son représentant, Zakaria Naât, exhorte le ministère du Transport à engager une réforme structurelle du secteur afin d’en garantir la viabilité à long terme.

Invité ce mardi 28 octobre 2025 dans l’émission Yom Saïd sur la Radio nationale, Naât a insisté sur la nécessité de procéder à une classification officielle de l’activité. Tout en estimant qu’il s’agit d’un levier essentiel pour reconnaître le poids économique du métier. Selon lui, la location de voitures contribue directement ou indirectement à plus de 10 000 emplois, mais demeure exclue de tout dispositif fiscal incitatif.

Le représentant de la Chambre nationale a également plaidé pour l’adoption d’un contrat de location unifié, commun à l’ensemble des opérateurs. Ce document-type fixerait des clauses et conditions standardisées, assurant une protection équitable tant pour les clients que pour les loueurs.

Autre proposition : l’allongement à cinq ans de la validité des cartes d’exploitation des véhicules de location. Actuellement réservé aux voitures de six chevaux fiscaux, ce régime devrait, selon M. Naât, être étendu aux véhicules de quatre et cinq chevaux afin de réduire les charges administratives des entreprises.

Le secteur traverse par ailleurs une période difficile. La hausse des prix des véhicules et des pièces détachées, combinée à l’augmentation des taux d’intérêt et des coûts bancaires, pèsent lourdement sur les professionnels. M. Naât souligne que depuis le 10 septembre, l’activité connaît un net ralentissement, accentué par le retour anticipé des Tunisiens résidant à l’étranger, traditionnellement moteur de la saison estivale.

La Chambre nationale dénonce en outre la prolifération du commerce informel dans la location automobile. Elle appelle les autorités à intensifier les contrôles contre les entreprises non autorisées, qui faussent la concurrence et fragilisent les acteurs légitimes.

Rappelant enfin les conditions d’accès à la profession — un parc d’au moins vingt véhicules et cinq années d’expérience dans le domaine, ou à défaut un diplôme universitaire —, Zakaria Naât a tenu à préciser la nature du dépôt de garantie exigé par les loueurs : il ne s’agit pas d’une caution financière, mais d’une avance liée à l’assurance, ajustée à la valeur du véhicule.

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Budget 2026 : plus d’impôts, moins de subventions, prévient Ridha Chkoundali

Le budget de l’État pour 2026 s’élève à 79,6 milliards de dinars, en hausse de 3 milliards par rapport à 2025. Cette augmentation repose principalement sur les ressources fiscales, qui grimperont de 44,5 à 47,8 milliards, faisant de la loi de finances 2026 une loi essentiellement fiscale. C’est ce qu’a affirmé l’expert en économie Ridha Chkoundali via son post Fb.

Il part du constat que les ressources non fiscales augmenteront légèrement à 4,8 milliards. En revanche, l’emprunt intérieur baisse de 22,9 à 19,9 milliards, reflet d’une contrainte plus qu’un choix : le gouvernement, incapable de mobiliser pleinement les emprunts extérieurs pourtant prévus à 6,1 milliards en 2025 et seulement partiellement réalisés, a dû compenser par un recours accru à l’emprunt intérieur.

Pour 2026, il estime que l’emprunt extérieur est budgété à 6,8 milliards de dinars, en hausse par rapport à 2025, mais la réticence et les difficultés à mobiliser ces fonds risquent de contraindre encore une fois l’État à augmenter l’emprunt intérieur. Cette situation souligne l’absence d’une vision claire de politique économique et le caractère contraint, non volontaire, de la politique d’autofinancement prônée.

Par ailleurs, un milliard de dinars reste non catégorisé dans les ressources, sous la rubrique « autres ressources ».

Côté dépenses, Ridha Chkoundali souligne une réduction des subventions à 9,8 milliards (5,2 % du PIB), un pas important vers la réforme réclamée par le FMI. Le remboursement de la dette intérieure et extérieure s’allège respectivement de 800 et 700 millions de dinars.

Quant aux dépenses salariales, elle augmentent cependant de 900 millions de dinars, avec plus de 51 000 nouveaux recrutements prévus, mais leur poids dans le PIB diminue légèrement, s’approchant de l’objectif de 12 % fixé par le FMI.

« La vraie hausse des dépenses concerne l’investissement public, porté à 6,5 milliards de dinars (+1,1 milliard dinars), un signal positif à condition d’améliorer nettement le taux de réalisation des projets, encore faible (45 %). Il est crucial que l’emprunt auprès de la Banque centrale finance majoritairement ces dépenses de développement plutôt que la consommation courante », conclut-il.

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Kaïs Saïed : bientôt des mesures à l’aune des attentes du peuple

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi 27 octobre, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri.

Le chef de l’Etat a mis l’accent, lors de cette audience, sur la nécessité de réaliser un surcroît de cohérence au niveau de l’action gouvernementale et de plusieurs services publics de l’Etat. Il a rappelé que les services publics sont là pour servir le citoyen, indique un communiqué.

Tout en soulignant que le pays vit aujourd’hui une étape décisive de son histoire, le président Saïed a promis de décréter des mesures qui seront à l’aune des attentes du peuple tunisien.

 

La consécration du rôle social de l’État est un choix irréversible, réaffirmant l’engagement à ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir aux « victimes » d’un système qui s’est évertué par le passé à appauvrir le pays et à semer la discorde et la division entre les différentes franges du peuple tunisien. 

 

Dans ce contexte, il a souligné que la consécration du rôle social de l’État est un choix irréversible, réaffirmant l’engagement à ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir aux « victimes » d’un système qui s’est évertué par le passé à appauvrir le pays et à semer la discorde et la division entre les différentes franges du peuple tunisien.

Le président Saïed a en outre réaffirmé l’engagement à récupérer les fonds spoliés du peuple tunisien. Mettant en garde par là même ceux qui ont choisi volontiers d’être à la solde des milieux colonialistes qu’ils seront tenus pour responsables.

L’Etat ne doit pas être gouverné à travers le cyberespace

Le chef de l’Etat a par ailleurs souligné que l’État ne peut être gouverné à travers le cyberespace. Rappelant ainsi que le peuple tunisien, viscéralement attaché à sa souveraineté, n’a de cesse de faire preuve de conscience élevée et de solidarité face aux campagnes prépayées de désinformation et de discrédit visant le pays.

 

Situation dans les régions

Sur un autre plan, le président Saïed a affirmé qu’il suit de près la situation dans les différentes régions du pays, affirmant que plusieurs études effectuées à l’initiative des citoyens de ces régions, dont celles réalisés sur la situation environnementale de Gabès, constituent une source de fierté pour le pays.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour faire part de sa pleine et entière solidarité avec les revendications et les aspirations exprimées par les habitants de Gabès, leur rendant hommage pour leur dévouement, leur esprit d’initiative ainsi que leur engagement à mettre en échec les tentatives visant à semer la discorde.

La Tunisie restera à jamais unie, a assuré le chef de l’Etat, promettant chaque citoyen où qu’il se trouve d’œuvrer sans relâche à garantir ses droits légitimes à la liberté, à un emploi décent, à la dignité nationale et à un environnement sain et propre. 

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Kaïs Saïed monte au créneau sur la crise des caisses sociales

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi 27 octobre 2025, au palais de Carthage, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar.

Citée dans un communiqué, la rencontre a porté sur le dossier des caisses sociales. Et tout particulièrement, la situation de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).

A ce titre, le chef de l’État a appelé à la nécessité de rétablir les équilibres de ces caisses sociales, en recommandant de développer les législations y afférentes afin que ces organismes puissent remplir, comme il se doit, les objectifs pour lesquels ils ont été créés.

Sur un autre plan, le président de la République a évoqué le dossier de l’emploi précaire. Il a mis l’accent dans ce contexte sur l’impératif qu’il y a à mettre en œuvre la loi sur la lutte contre la sous-traitance.

A cet égard, il a fait remarquer que l’adoption de la nouvelle loi sur l’abolition de la sous-traitance a ouvert le droit à la régularisation de la situation de plus 82 000 ouvriers et ouvrières. Le président Saïed a réaffirmé l’engagement inflexible de l’Etat à demander des comptes à quiconque use de moyens frauduleux et détournés pour se délier de l’obligation de mettre œuvre les dispositions de cette loi.

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Séparer l’économie de l’architecture revient à la mort

Dans la vie d’un pays — et plus encore d’une cité —, il y a ce qu’on voit et ce qu’on sent. Les murs, les places, les toits : ce sont les signes visibles. Mais l’atmosphère, la densité, la manière dont la pierre respire — voilà ce qu’on ne mesure pas, et pourtant ce qui dit tout.

 

L’architecture est le mercure du thermomètre : elle indique la température morale, la tension sociale, la santé d’une économie. Une jauge de tout — et parfois du rien.

À voir notre production architecturale, on comprend que ce n’est pas l’économie qui fait l’architecture, c’est l’architecture qui révèle l’économie. Quand le bâti trahit la pensée, c’est que le pays dépense sans édifier, investit sans incarner.

Le PIB, les graphiques, les indicateurs — tout cela est du langage pour les aveugles. Quand, sur la peau, apparaissent des boutons, ce ne sont pas les analyses qui font le diagnostic : c’est le corps lui-même qui parle. Et le corps d’une nation, c’est sa ville.

L’architecture n’est pas les architectes

Ne confondons pas : l’architecture n’est pas les architectes. Loin de là. Les architectes, eux, sont pris — parfois piégés — dans les logiques économiques. Ils doivent vivre, nourrir leurs familles, payer leurs charges. Et cela ne fait pas d’eux des coupables.

Ne soyons ni idéalistes, ni hypocrites. Mais surtout, ne plaçons pas notre confort — celui des critiques, des décideurs, des commentateurs — au-dessus de celui des créateurs réels de ce pays. Ce sont eux qui, malgré la régression économique, tentent encore d’élever des formes, de préserver un peu de dignité dans la matière.

L’architecture souffre avec eux — parce que l’économie ne bâtit plus, elle administre.

Quand l’économie se fige, la ville se tait

L’économie, la culture, le social et la politique ne sont pas dans une relation linéaire ni binaire. Ils forment un système vivant, un mouvement d’interdépendance où chaque domaine respire par les autres.

De leur mise en synergie naît un résultat dynamique — une trace : l’architecture. Elle n’est pas seulement un produit final, mais le témoin d’une énergie collective, d’un équilibre fragile entre forces matérielles et spirituelles.

Intégrer, c’est cela : prendre le résultat (output), le replacer en situation (input), et relancer un nouveau cycle. C’est ce qui fait tourner la machine du développement, non comme un engrenage mécanique, mais comme une respiration : penser, faire, habiter, recommencer.

Quand cette boucle se rompt, le pays entre en rétention : les bâtiments s’élèvent sans pensée, les chiffres circulent sans sens, et la ville devient un corps sans souffle.

La mort à éviter

La mort, ici, n’est pas celle des hommes — c’est celle du lien. Quand l’économie oublie la culture, quand le social se détache du politique, quand l’architecture devient simple décor, le pays cesse de respirer.

Ce n’est pas un effondrement soudain, c’est une lente asphyxie : les murs tiennent encore debout, mais l’esprit s’est retiré. On continue de bâtir, mais sans bâtir le sens.

La mort à éviter, c’est celle-là — celle où l’on confond le produit et le geste, l’apparence et la trace, la dépense et la création.

Une société ne meurt pas d’un manque de richesse, mais d’un excès de séparation. Quand elle isole ses forces au lieu de les relier, elle transforme son développement en maladie chronique.

Réunir l’économie, la culture, le social et la politique dans un même souffle, c’est redonner à l’architecture sa fonction d’âme collective. Car bâtir, c’est encore le plus sûr moyen de se souvenir qu’on vit.

 

Je ne défends pas l’économie.

Je ne défends pas l’architecture.

Je défends mon pays.

 

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— Ilyes Bellagha
Architecte ITAAUT – Chercheur indépendant
Temple du Sens – Éditions des Architectes Citoyens.

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Algérie : nouveau changement à la tête du Sonatrach

C’est un nouveau changement qui vient d’intervenir à la tête du géant public algérien des hydrocarbures. Le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi a été dévissé de son poste après deux ans de fonctions, a annoncé dimanche la télévision publique. Noureddine Daoudi, ancien président de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), lui succède. Aucune raison officielle n’a été donnée à ce départ, mais la gestion du groupe était récemment sous le feu des critiques dans la presse locale, rapporte connaissancedesenergies.com.

 

En poste depuis octobre 2023, Hachichi était sur la sellette depuis plusieurs semaines. En tout cas, deux quotidiens, en l’occurrence Le Soir et El Khabar, avaient pointé des « dysfonctionnements internes » et une « mauvaise gestion des priorités » au sein de Sonatrach, rappelle l’ONG.

Son successeur, Noureddine Daoudi, ingénieur du sérail, a pris officiellement ses fonctions lors d’une cérémonie présidée par le ministre des Hydrocarbures, Mohamed Arkab.

Sonatrach, le PDG sortant et le PDG entrant

Un roulement incessant à la tête du géant énergétique

Daoudi devient ainsi le cinquième PDG de Sonatrach depuis 2019, un rythme de rotation inédit pour une entreprise qui demeure le poumon économique de l’Algérie. Le groupe, détenu à 100 % par l’État, a généré 77 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2023, dont 45,23 milliards issus des exportations d’hydrocarburesn explique la presse algérienne.

Ce changement ne concerne pas que la scène économique algérienne. Depuis la guerre en Ukraine, l’Europe et surtout l’Italie ont intensifié leur dépendance au gaz algérien. Ainsi, en 2023, Alger a exporté près de 25,5 milliards de m³ vers la péninsule italienne, confortant sa position de premier fournisseur de Rome et de partenaire énergétique majeur de l’Union européenne.

Pipelines et stabilité managériale : un équilibre à préserver

La stabilité à la tête de Sonatrach est cruciale pour la sécurité énergétique européenne. Deux infrastructures illustrent cet enjeu :

  • TransMed, reliant Hassi R’Mel à la Sicile via la Tunisie, capable d’acheminer 33 milliards de m³ par an ;
  • Medgaz, qui relie directement Beni Saf à Almería, avec une capacité de 10,16 milliards de m³.

Dans un contexte où les hydrocarbures financent 60 % du budget national et plus de 80 % des recettes d’exportation, chaque changement de direction à Sonatrach résonne bien au-delà d’Alger : il pèse sur les équilibres énergétiques régionaux et sur la crédibilité du premier producteur africain de gaz.

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Tunisie–Nigéria : vers un nouveau partenariat culturel et artistique

La Tunisie et le Nigéria ont entamé des discussions en vue de renforcer leur coopération bilatérale dans le secteur culturel et artistique, a indiqué lundi le ministère des Affaires culturelles.

Une réunion préparatoire s’est tenue au siège du ministère, en présence de la chargée d’affaires à l’ambassade du Nigéria en Tunisie, Belinda Elfo Lawrence, et du directeur général du Corps d’aide technique nigérian (Nigerian Technical Aid Corps – NTAC), Yusuf Buba Yakub. Créée en 1987, la NTAC est une organisation gouvernementale nigériane qui œuvre pour la promotion de la coopération Sud-Sud.

La rencontre a notamment porté sur les perspectives de coopération dans les domaines de l’audiovisuel, de la restauration et de la valorisation du patrimoine matériel et immatériel. Selon le ministère, la partie nigériane a proposé la mise en place d’un programme de coopération technique et culturelle entre les deux pays, dont les détails seront définis ultérieurement par les services de la coopération internationale.

Le Nigéria, pays anglophone d’Afrique de l’Ouest, est connu pour sa diversité linguistique et culturelle ainsi que pour la vitalité de son industrie culturelle, notamment la musique et le cinéma.

Souvent appelé « Nollywood », le cinéma nigérian est l’une des plus grandes industries cinématographiques du monde – aux côtés de Hollywood, aux États-Unis, et de Bollywood, en Inde.

Né dans les années 1990, Nollywood produit des œuvres cinématographiques contemporaines, avec des récits enracinés dans la culture et la société nigérianes.

Avec TAP

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Le FTDES voit ses activités gelées pour un mois

Le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) a annoncé la suspension temporaire de ses activités pour une durée d’un mois. L’information a été diffusée par le responsable de la communication de l’organisation via sa page Facebook.

Cette décision administrative intervient dans un contexte où plusieurs associations ont fait l’objet de mesures similaires ces dernières semaines. Les autorités n’ont pas communiqué de justification détaillée à ce stade.

Fondé en 2011, le FTDES mène des travaux de recherche et de documentation sur les questions socio-économiques en Tunisie. L’ONG publie des rapports portant sur les inégalités, l’emploi, les mouvements sociaux et les flux migratoires. Ses analyses sont utilisées par des chercheurs, des journalistes et des organismes internationaux.

L’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), créée en 1989, a également fait l’objet d’une suspension récente. Cette décision avait donné lieu à des réactions de la part de certains acteurs de la société civile, qui avaient demandé son annulation.

Ces deux mesures soulèvent des questions sur l’évolution du cadre réglementaire applicable aux associations en Tunisie et sur les modalités de leur participation à la vie publique.

Affaires à suivre.

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Tunisie-France : une délégation d’affaires à Paris pour dynamiser la coopération bilatérale

Une délégation tunisienne de haut niveau conduite par le président de l’UTICA, Samir Majoul, effectuera une visite à Paris, en France, les 28 et 29 octobre 2025, à l’invitation du réseau des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCE). Elle participera, à cette occasion, aux Rencontres d’affaires Tunisie-France 2025, organisées le 28 octobre par Business France.

D’après l’UTICA, la délégation tunisienne effectuera également, le 29 octobre, une visite au « Valeo Mobility Tech Center », centre d’innovation et de développement de l’équipementier automobile Valeo. Ce centre, axé sur la mobilité connectée, autonome et électrifiée, présentera à la délégation tunisienne les évolutions technologiques de la voiture de demain.

Avec 11,5 milliards d’euros d’échanges commerciaux bilatéraux en 2024, 1 600 entreprises françaises implantées en Tunisie et 168 000 emplois générés, la France demeure le premier partenaire économique de la Tunisie. Les investissements directs français ont atteint 190 millions d’euros, soit près de 30 % des IDE reçus par la Tunisie.

Ce partenariat s’appuie sur la compétence industrielle tunisienne, la qualité de sa formation technique et la dynamique d’intégration aux chaînes de valeur françaises, qui font de la Tunisie un hub de production et d’innovation au service des économies des deux pays.

La Tunisie s’est imposée en 2024 comme le premier investisseur africain en France, avec 18 projets ayant créé plus de 240 emplois, notamment dans les secteurs du numérique, de l’agroalimentaire et des énergies renouvelables. Cette tendance confirme la montée en puissance d’entreprises tunisiennes innovantes, capables d’investir, de produire et de rayonner à l’international, souligne l’UTICA.

Avec TAP

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Quand la revue « Géo » vante les mosaïques tunisiennes

Intitulé « Au cœur des mosaïques tunisiennes, un art millénaire et délicat toujours vivant », le site de la revue Géo (Géographie) évoque, dans un article publié dimanche 26 octobre, les mosaïques comme des « joyaux antiques toujours éclatants de vie ».

Sous la plume du journaliste reporter Boris Thiolay, le site souligne, en substance : « Symbole d’un savoir-faire millénaire, l’art de la mosaïque tunisienne continue de rayonner bien au-delà des musées. Héritage de Carthage et de Rome, il demeure un pilier de la création artisanale et artistique du pays ».

L’auteur indique qu’à Tunis, la majestueuse mosaïque du seigneur Julius accueille les visiteurs du musée du Bardo. Réalisée à la fin du IVe siècle, cette œuvre raconte la vie d’un domaine agricole romain à travers des scènes minutieuses : travaux des champs, saisons qui passent, relations entre maîtres et serviteurs. Un tableau de pierre, vibrant d’humanité, qui rappelle combien cet art mêle esthétique et mémoire.

Le moins qu’on puisse dire, un Tunisien n’aurait pas pus écrire mieux sur le musée du Bardo.

Des origines phéniciennes à l’âge d’or romain

L’histoire de la mosaïque tunisienne débute bien avant Rome. Au VIIIe siècle avant notre ère, les colons phéniciens de Carthage introduisent une technique grecque de pavement de sol faite de galets. D’abord utilitaire – isoler les sols de l’humidité -, rappelle le site, cette pratique devient vite un art.

Dès le Ve siècle av. J.-C., les pavements puniques de Carthage ou de Kerkouane laissent déjà entrevoir une dimension symbolique, notamment à travers le signe de Tanit, déesse carthaginoise de la fertilité, incrusté dans le mortier rouge, détaille Géo.

Sous l’Empire romain, entre les IIe et IIIe siècles, la mosaïque atteint son apogée. Les notables rivalisent de prestige en ornant leurs villas de scènes mythologiques, maritimes ou agricoles. Le célèbre Triomphe de Neptune, découvert à Sousse et couvrant 140 m², en est un exemple spectaculaire.

« Les mosaïstes d’Afrique romaine ont représenté la vie quotidienne avec une précision presque journalistique », explique Fatma Naït-Yghil, responsable scientifique des collections du Bardo. « Leurs œuvres mêlaient influences grecques, romaines et locales, donnant naissance à un art véritablement tunisien », rapporte le site.

Un art qui s’adapte et se réinvente

Avec la conquête arabo-musulmane au VIIe siècle, les représentations humaines disparaissent au profit de motifs géométriques et calligraphiques. Pourtant, la technique, elle, survit.

Aujourd’hui encore, des ateliers perpétuent la tradition, réalisant à la main des fresques, objets décoratifs ou pavements inspirés des chefs-d’œuvre antiques en mosaïques. L’Institut supérieur des arts et métiers de Sfax forme depuis 2008 une nouvelle génération d’artisans, alliant savoir-faire ancestral et création contemporaine.

Les amateurs peuvent acquérir des mosaïques authentiques dans les ateliers tunisiens – à condition d’éviter les imitations industrielles. Car derrière chaque pièce se cache le geste précis d’un artisan, héritier d’une histoire vieille de 2 500 ans.

Article compilé avec l’aide de l’IA

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Une délégation de l’UTICA à Paris … pour un nouvel élan économique et industriel franco-tunisien

Une délégation tunisienne de haut niveau conduite par Samir Majoul, président de l’UTICA, participera, mardi 28 octobre 2025,  à cette occasion aux « Rencontres d’Affaires Tunisie-France 2025 », organisées par Business France.

Il s’agit de deux jours de rencontres et d’échanges économiques de haut niveau placés sous le signe de la confiance, de l’innovation et de la croissance partagée. Un partenariat majeur considéré comme un important pilier de la coopération économique euroméditerranéenne.

Au passage, le président de l’UTICA a déclaré : « Ces rencontres témoignent de la profondeur et de la solidité du partenariat économique franco-tunisien. Nos entreprises sont des acteurs clés de l’intégration méditerranéenne et créent de la valeur des deux côtés de la Méditerranée ».

Des chiffres et des lettres

Avec 11,5 milliards d’euros d’échanges commerciaux bilatéraux en 2024, 1 600 entreprises françaises implantées en Tunisie et 168 000 emplois générés, la France demeure le premier partenaire économique de la Tunisie, faut-il le rappeler.

Les investissements directs français ont atteint 190 millions d’euros, soit près de 30 % des IDE reçus par la Tunisie. Ce partenariat s’appuie sur la compétence industrielle tunisienne, la qualité de sa formation technique et la dynamique d’intégration aux chaînes de valeur françaises qui font de la Tunisie un hub de production et d’innovation au service des économies des deux pays.

Des investissements tunisiens en France en progression

Fait marquant, la Tunisie s’est imposée en 2024 comme le premier investisseur africain en France, avec 18 projets ayant créé plus de 240 emplois, notamment dans les secteurs du numérique, de l’agro-industrie et des énergies renouvelables.

Cette tendance confirme la montée en puissance d’entreprises tunisiennes innovantes, capables d’investir, de produire et de rayonner à l’international.

Un programme de rencontres de haut niveau

Sous la conduite de Samir Majoul, président de l’UTICA, et de Alexandre Ratle, président de la Commission Sud-Méditerranée des CCE et président du Comité Tunisie des CCE, la délégation de l’UTICA bénéficie d’un programme d’exception.

A cette occasion, il a affirmé : « Les entreprises françaises sont engagées en Tunisie depuis des décennies : elles investissent, innovent, forment et créent de l’emploi. Ce partenariat dépasse la simple logique commerciale. Nous construisons ensemble un espace méditerranéen de prospérité partagée, au service du développement, de la stabilité et de l’avenir de notre jeunesse ».

Au cours de la journée de mardi 28 octobre sont organisées les « RENCONTRES D’AFFAIRES TUNISIE FRANCE » à Business France en présence de Anne Gueguen, ambassadrice de France en Tunisie, et de Dhia Khaled, ambassadeur de Tunisie en France, et de plusieurs opérateurs économiques de premier plan.

En soirée, un dîner en présence de Nicolas Forissier, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, est donné, Place de la Concorde dans l’hôtel particulier de l’Automobile club de France, par les CCE et en présence de sa présidente, Sophie Sidos, et de personnalités importantes du monde économique et institutionnel français.

Pour la deuxième journée, mercredi 29 octobre, le programme prévoit une visite du Valeo Mobility Tech Center au cœur des mobilités du futur. Ce centre d’innovation et de développement, axé sur la mobilité connectée, autonome et électrifiée, présentera les évolutions technologiques de la voiture de demain.

Ensuite, déjeuner à l’Assemblée nationale à l’invitation du député et vice-président du Groupe d’amitié France/Tunisie, Karim Ben Cheikh, suivi d’une session « Questions au Gouvernement » au sein de l’Hémicycle de l’Assemblée, puis visite des magnifiques espaces privés du Palais Bourbon.

D’après communiqué

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Budget 2026 : 1 000 nouveaux logements et lancement de la location-vente

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a annoncé lundi 27 octobre 2025 que le projet de loi de finances 2026 comprend plusieurs nouvelles propositions pour dynamiser le secteur du logement. Avec, notamment dans le Grand Tunis, la location-vente comme mesure phare.

Dans une déclaration à Radio Nationale, en marge de l’ouverture d’une journée d’étude à l’occasion de la Journée arabe et mondiale de l’habitat et de la Journée mondiale des villes, le ministre a précisé qu’il est prévu de construire 1 000 logements en 2026 dans les gouvernorats du Grand Tunis et ailleurs.

Objectif : fournir un habitat décent aux différentes catégories de citoyens, notamment les personnes à revenus modestes. Concernant le programme de logement social, le ministre de l’Équipement a indiqué que le projet de budget de l’État pour 2026 prévoit la poursuite de la réalisation de 5100 logements et le lancement de 5100 nouveaux logements. Par ailleurs, l’aménagement de 160 quartiers populaires a été programmé pour un coût de 868 millions de dinars, le ministre précisant que ces crédits sont inscrits dans le budget de l’État.

La location-vente, mesure centrale

Salah Zouari a souligné que le mécanisme de location-vente (location avec option d’achat) constitue la mesure la plus importante prévue par le projet de loi. Il vise à faciliter l’accès à la propriété pour les ménages aux capacités financières limitées.

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Quand la moitié des trottoirs devient territoire interdit aux piétons

Les piétons tunisiens ont-ils encore droit à leurs trottoirs ? La réponse semble de plus en plus négative. Invité ce lundi matin sur le plateau de « Sabah Ennas » sur les ondes radiophonique de Mosaïque FM, le colonel Haithem Chaabani, responsable de la division Centre-Ouest de la sécurité routière, a dressé un tableau préoccupant : un trottoir sur deux est aujourd’hui inaccessible aux marcheurs dans le pays.

L’Observatoire national de la sécurité routière vient de publier une étude édifiante. Ses conclusions révèlent qu’une moitié des espaces piétonniers se trouve neutralisée, transformée en parkings sauvages, en terrasses de cafés ou en extensions illégales de commerces. Pire encore : les établissements commerciaux, restaurants et cafés s’approprient à eux seuls 42 % de ces espaces publics, selon les chiffres avancés par le colonel.

Pourtant, le cadre légal existe bel et bien. La législation tunisienne définit clairement les règles d’exploitation des trottoirs et prévoit un arsenal de sanctions financières dissuasives. Un véhicule garé sur un passage piéton expose son propriétaire à une amende de 330 dinars. Bloquer la circulation ? Comptez 220 dinars d’amende. Quant aux enseignes publicitaires sauvages, la loi n°408 promulguée en 2012 les encadre strictement- dimensions, couleurs, intensité lumineuse- afin d’éviter toute distraction dangereuse pour les automobilistes. Les contrevenants s’exposent à des pénalités dépassant les 2200 dinars.

Le problème ? Ces textes restent lettre morte. « Nous disposons d’un arsenal juridique complet, mais il n’est tout simplement pas appliqué », déplore le colonel Chaabani. Son message aux autorités est sans équivoque : seule une application rigoureuse de la loi permettra de restituer aux piétons leur espace de circulation et de garantir leur sécurité.

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Cybersécurité proactive : le nouveau levier de performance des DSI et RSSI

Alors que s’ouvre à Tunis la 11ème édition du Forum International des DSI, les dirigeants IT africains se réunissent autour d’un enjeu central : conjuguer innovation et sécurité numérique dans un monde où les menaces évoluent plus vite que les technologies. Sur un continent en pleine transformation numérique, la cybersécurité se réfléchit sous sa forme proactive et s’impose comme un moteur de performance et de compétitivité.

Un nouveau rôle stratégique pour les DSI

Longtemps perçue comme une fonction défensive, la cybersécurité a changé de dimension. Les DSI et RSSI ne se contentent plus de protéger leurs systèmes : ils doivent anticiper, détecter et neutraliser les menaces avant qu’elles ne perturbent la continuité des activités de leur organisation. Cette mutation reflète une évolution culturelle majeure.

« Anticiper, en termes de cybersécurité, repose sur la maitrise de son environnement IT, tout autant que celui des métiers. L’objectif est de détecter les signaux faibles et d’intégrer la prévention dans la stratégie globale de l’entreprise ». C’est ce qu’explique Benoît Grunemwald, expert en cybersécurité chez ESET Afrique Francophone. « Cette approche permet non seulement de maitriser ses risques, mais d’assurer la continuité opérationnelle de l’organisation. »

Avec la généralisation des applications et de l’usage du cloud, la montée en puissance du télétravail et l’hybridation des infrastructures, les entreprises africaines se trouvent face à une surface d’exposition sans précédent. Dans ce contexte, la cybersécurité ne peut pas être abordée d’un point de vue technique. Elle doit être prise en compte dans la gouvernance générale de l’organisation.

De la sécurité à la confiance numérique

Facteur clef de différenciation, la performance passe désormais par la confiance numérique. Les entreprises qui parviennent à sécuriser leurs données et leurs échanges, inspirent davantage leurs clients, partenaires et investisseurs. À l’inverse, une faille ou une attaque fragilise durablement la crédibilité.

Ainsi, adopter une posture proactive permet de transformer la sécurité en avantage compétitif. En anticipant les risques, les DSI garantissent la stabilité de leur environnement, améliorent la productivité des équipes et créent les conditions d’une innovation sereine. La cybersécurité devient ainsi un vecteur de confiance, de fiabilité et de performance durable.

Une approche intégrée : technologie, culture et anticipation

La cybersécurité proactive ne se limite pas à la mise en œuvre d’outils technologiques. Elle suppose une approche globale intégrant la sensibilisation, la formation et la collaboration entre tous les acteurs de l’entreprise. Pour Benoît Grunemwald, « la technologie seule ne suffit pas. La clé réside dans la combinaison entre des outils performants, l’intelligence humaine et une véritable culture de la vigilance. L’objectif étant la robustesse. »
Cette vision holistique ouvre la voie à une cybersécurité intégrée à l’objectif global de performance de l’organisation. Elle place l’humain au cœur de la défense numérique et fait de la prévention un réflexe collectif.

Anticiper pour avancer

Le Forum DSI 2025 de Tunis, où la résilience numérique figurera parmi les thèmes majeurs, la question de la cybersécurité proactive prend une résonance particulière. Les DSI savent qu’ils doivent désormais passer de la réaction à l’anticipation. En agissant avant la crise, ils protègent non seulement les systèmes, mais aussi la réputation, la confiance et la performance de leur entreprise.
L’Afrique numérique se construira sur cette capacité à transformer la vigilance en force et la prévention en opportunité. C’est là que se jouera, dans les années à venir, la véritable compétitivité du continent.

D’après communiqué

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Budget 2026 – Ridha Chkoundali : hausses ciblées, baisses surprenantes

La répartition des budgets des ministères pour 2026, hors dépenses de financement, urgences et crédits non alloués, s’élève à 5,7454 milliards de dinars contre 5,3016 milliards en 2025. C’est ce qu’a révélé l’expert en économie, Ridha Chkoundali via son post fb.

Ridha Chkoundali estime que le gouvernement ne prévoit pas de créer la Cour constitutionnelle en 2026. Tout en ajoutant que le ministère des Finances n’a pas alloué de budget à cette fin.  En revanche, un budget de 10 millions de dinars est attribué au Conseil supérieur de l’Education, récemment créé.

Et poursuivre : « Deux ministères voient leurs crédits diminuer : celui de l’Économie et de la Planification subit une baisse de 62,7 millions de dinars, jugée acceptable dans la perspective de l’achèvement des consultations pour le plan quinquennal 2026-2030. En revanche, la forte réduction de 110,22 millions de dinars du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie étonne. Surtout dans le contexte de la crise du Groupe chimique de Gabès et des demandes de démantèlement des unités, ainsi que face à la croissance notable (+30 % au T2 2025) du secteur du phosphate. « 

Avant d’ajouter : « Ce secteur nécessite des investissements importants, notamment pour le renouvellement du matériel de transport ferroviaire et des équipements. Le ministère du Tourisme subit également une baisse de crédits de 7,6 millions de dinars; malgré une croissance de près de 7 % au deuxième trimestre. Un secteur qui aurait besoin de davantage de soutiens pour consolider sa reprise. Sur le plan social, la plupart des augmentations budgétaires sont attribuées à l’Éducation (+656 millions de dinars), aux Affaires sociales (+612,5 millions), à la Santé (+350 millions) et aux Transports (+190,8 millions), soit un total de près de 1,81 milliard de dinars. »

Et de conclure : « Ces hausses devront toutefois se traduire concrètement en améliorations des services. Ce que le ministère devra justifier lors des débats parlementaires. Les ministères de l’Intérieur et de la Défense nationale bénéficient aussi d’augmentations importantes, respectivement de 308,8 millions et 569 millions de dinars. Enfin, les crédits alloués à la présidence du gouvernement et à la présidence de la République augmentent modestement, de 13,5 millions et 15,4 millions de dinars respectivement. »

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Scope rétrograde la note des Etats-Unis à AA-

L’agence de notation européenne, Scope, a abaissé la note des Etats-Unis. Et ce, après plus de trois semaines de blocage qui ont conduit à un arrêt de certaines activités du gouvernement fédéral. 

La première économie mondiale est désormais notée AA- par Scope, l’agence de notation européenne. Soit trois crans en dessous de la note maximale. Scope avait averti que l’impasse au Congrès des Etats-Unis était un facteur dans la dégradation de la note de l’économie américaine, rapporte Bloomberg.

« La détérioration continue des finances publiques et l’affaiblissement des normes de gouvernance conduisent à la dégradation de la note », explique Scope. « L’affaiblissement des normes de gouvernance réduit la prévisibilité de la politique américaine, augmente le risque d’erreurs politiques et limite la capacité du Congrès à relever les défis budgétaires structurels du pays », poursuit-elle.

La notation de Scope est inférieure de deux crans à celles des autres agences de notation, Fitch Ratings, Moody’s Ratings et S&P Global Ratings. Ces quatre agences, ainsi que Morningstar DBRS, sont les cinq agences dont les notations sont utilisées par la Banque centrale européenne.

Les États-Unis ont perdu leur meilleure note auprès des cinq agences, suite à sa dégradation par Moody’s en mai.

Dernièrement, le Fonds monétaire international (FMI) a prévu que la dette publique américaine atteindrait 140 % du PIB d’ici quatre ans, soit une augmentation de 15 points de pourcentage par rapport à 2025. Cela signifie qu’elle serait désormais plus importante que celle de n’importe quel pays européen, même de l’Italie et de la Grèce.

Scope avait abaissé ses perspectives pour la note de crédit des États-Unis en 2023 et les a maintenues négatives depuis. Le 1er octobre, Eiko Sievert, analyste couvrant les États-Unis, a averti que l’impasse autour de la fermeture du gouvernement était « négative pour le crédit » et que, même si un défaut de paiement dû à des conflits politiques était peu probable, le risque augmentait.

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L’Equinor renforce ses investissements dans les hydrocarbures algériens

L’Algérie poursuit ses efforts pour attirer les investissements étrangers dans le secteur de l’énergie. Une société internationale de pétrole et de gaz norvégienne Equinor ayant exprimé son intérêt à accroître ses investissements dans le pays.

C’est ce qu’il ressort d’une réunion entre le ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, dimanche 26 octobre 2025, au siège du ministère, et le vice-président exécutif de l’exploration et de la production de la société norvégienne Equinor, Philippe Mathieu.

Le communiqué qui en est sorti précise que les deux parties ont souligné lors de la réunion l’importance de renforcer la coopération dans les domaines de la recherche, de l’exploration et de la production d’hydrocarbures. En plus de développer des projets conjoints entre la société pétrolière et gazière publique Sonatrach (Algérie) et Equinor. Notamment dans les champs d’In Salah et d’In Amenas, qui sont considérés comme des exemples marquants de partenariats techniques réussis.

M. Arkab a souligné que l’Algérie s’engage à offrir un environnement d’investissement stimulant qui assure la transparence et la compétitivité. Ce qui permet aux entreprises internationales d’étendre leur présence sur le marché algérien et de contribuer au développement du secteur des hydrocarbures, pilier fondamental de l’économie nationale.

Nouveaux horizons pour l’énergie propre et les investissements étrangers

La réunion a permis de discuter des futures opportunités de coopération entre les deux parties dans les domaines de l’énergie à faible émission de carbone et des technologies environnementales modernes, l’Algérie affirmant sa disposition à faciliter l’inclusion des entreprises internationales spécialisées dans les énergies renouvelables dans ses plans de transition énergétique.

Lors de cette réunion, le ministre algérien a fait une présentation détaillée du nouveau cadre juridique du secteur des hydrocarbures. Lequel comprend des incitations fiscales et procédurales visant à attirer davantage d’investissements. Et ce, notamment dans l’exploration, le développement des champs et la production de carburants à faibles émissions.

De son côté, Equinor a exprimé sa volonté d’élargir son partenariat avec l’Algérie pour inclure des projets de capture et de stockage du carbone (CSC) et la production de carburants propres et respectueux de l’environnement, conformément aux objectifs de développement durable et aux efforts visant à réduire l’empreinte carbone de l’industrie mondiale des carburants.

Philippe Mathieu, vice-président exécutif d’Equinor, a souligné que l’entreprise considère l’Algérie comme un environnement d’investissement stable, bien placé pour devenir un pôle énergétique régional.

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Le budget de la municipalité de Sfax pour 2026 évalué à 125 MDT

Le budget de la municipalité de Sfax pour l’année 2026 est estimé à 125 millions de dinars (MDT), soit une augmentation de 11,6 % par rapport à 2025.

Le secrétaire général de la mairie, Farhat Brik, cité par l’Agence TAP, indique que ce montant de répartit entre 76 MDT à titre de dépenses ordinaires et 49 MDT à titres de dépenses de développement.

La municipalité de Sfax entamera la réalisation des projets programmés en 2026 dès l’approbation dudit budget.

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